les yellows tigers - patrimoine et terroirs€¦francisco pizzaro. fils illégitime d'un...
Post on 21-Jun-2018
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Avant la soirée…
Après avoir relevé le défi des 3 premières soirées, voici venu la dernière, Machu Picchu…
Des Yellows surmotivés et prêts à tout pour atteindre le même niveau que la soirée de Léonard de Vinci.
Sophie, habituellement responsable de salle, prend les rênes de la cuisine, accompagnée de son second Jérémy. Le menu est établi en fonction du synopsis et le travail de préparation effectué en quelques jours.
En parallèle, le travail de décoration est colossal. Des idées et encore des idées… c’est donc un travail minutieux qui s’engage. Du relief, des couleurs, une immersion totale au cœur du Machu Picchu. Le décor est fini la veille au soir, bien tard, mais l’ensemble du groupe en est satisfait.
En salle, l’équipe est rodée et la mise en place rapide.
Le jour de la soirée…
Du fait du retard pris sur la décoration, tout le
décor n’est pas posé la veille mais le jour même.
Les tables sont dressées, la salle récurée, tout le
monde s’octroie une pause bien méritée à 17h30.
En cuisine, la masse de travail est plus
importante, mais l’équipe est prête à 18h30 pour le
briefing.
Un dernier coup de chiffon, un petit mot de
motivation et la dernière soirée des « Yellow
Tigers » est lancée !
La soirée… C’est Laetitia, pour la première fois, qui est aux commande de la
salle en tant que maître d’hôtel, avec pour aide en sommellerie,
Matthias. Un duo qui prend un peu de retard en début de
service, mais qui se ressaisit rapidement malgré quelques
imprévus au sein de la brigade de salle. Le service se passe
dans la bonne humeur et l’envie de faire passer une bonne soirée
aux clients.
En cuisine,, la chef Sophie s’investit et
montre qu’en étant organisé et qu’en
communiquant avec sa brigade, une soirée
peu magnifiquement bien se passer. En
salle, son aisance est perceptible et lui
permet de faire partager ses
connaissances des produits et de la
cuisine péruvienne.
Pour animer la soirée, c’est Sarah qui
s’y colle. On l’avait prévenue, un demi-
directeur ne suffit pas ! Bien que
stressé,e, l’ambiance se détend au fil des
scènes. La brigade de théâtre offre un
spectacle abouti, pour le plus grand plaisir
des clients.
Le menu…
Trio Péruvien -
Ceviche autour de la mer ou
Sangrecita, tamale de maïs et ses figues -
Cochon de lait rôti, quinotto aux champignons
ou Flétan péruvien et son écume
d’eucalyptus -
Crème de citron au cumin, marmelade de physalis
-
Parfait au chocolat, granité de Sofia del Mar ou
Gelée de fruits exotiques, sorbet au citron vert
Scène 1
Les Incas n'étaient pas un peuple, c'était plutôt un seul homme considéré par tous comme divinité, qui était reconnu Inca.
La dynastie Inca débuta à la fin du XIIe siècle pour s'achever avec l'arrivée des espagnols. Selon les légendes et chroniques, il y eut treize Incas, de Manco Capac, le premier, à Atahualpa, le dernier.
Cette légende raconte que Manco Cápac et Mama Ocllo, enfants du dieu soleil Inti (lui-même fils de Viracocha, le dieu créateur), frère et sœur et mariés l'un à l'autre, seraient nés de l'écume du lac Titicaca, avec la mission d'apporter la civilisation aux hommes après le grand déluge qui avait tout dévasté
Scène 2
La cité du Machu Piccu a été fondée par Pachacutec, l’empereur Inca le plus célèbre et le plus puissant.
Il fut le fils de l'Inca Wiracocha et de la Coya Mama Runtu qui l’ont appelé Cusi Yupanqui. Très jeune, il montrait déjà des aptitudes pour le gouvernement et les conquêtes, mais était injustement relégué au bénéfice de son grand frère Urco, un prince sans mérite suffisant.
En 1438, une puissante tribu, les Chancas, faillit réduire à néant les efforts des Incas. Viracocha Inca, devant l’avancée des armées adverses, se réfugia dans la citadelle de Calca. Mais son fils, Pachacutec, n’acceptant pas la retraite tenta d’arrêter la vague des envahisseurs. Regroupant les chefs de tribus alliées, Pachacutec infligea aux Chancas une défaite terrible. La menace écartée, il déposa son père pour prendre le pouvoir et asseoir définitivement la domination des Incas sur les hauts plateaux.
Il fit construire le Machu Picchu comme refuge de l'aristocratie inca la plus sélectionnée, sur le flanc oriental de la cordillère de Vilacanota, à 80 km de Cusco, la capitale de l'Empire. Sa situation géographique stratégique fut choisie avec un discernement admirable. Entourée de falaises profondes, et éloignée de la vue des étrangers par une jungle emmêlée, la citadelle dispose d'une seule entrée étroite, lui permettant en cas d'attaque surprise, la défense par peu de guerriers.
Scène 3 Mais l’aristocratie Inca complota contre l’empereur et le fit assassiner
en 1493. Huayna Capac, son jeune fils, fut porté au pouvoir sous la
tutelle de ses oncles.
En dépit des victoires et des efforts de l’armée Inca, le nord de l’empire
demeurait toujours très instable. La distance qui séparait ces régions de
la capitale, ne permettait pas aux autorités impériales d’exercer leur entière
domination. Cependant Huayna Capac, devenu adulte, prit la tête de
l’armée du Nord et obligea les Kara, dernière tribu à s’opposer aux
Incas, à capituler en 1523. Plus rien ne pouvait arrêter l’expansion de
l’empire et l’empereur parvint jusqu’au sud de l’actuelle Colombie.
Mais déjà l’empire allait devoir affronter un nouveau fléau : les maladies
que les espagnols allaient répandre sur ce nouveau monde. Huayna Capac
lui-même succomba d’une de ces maladies, laissant Atahualpa et
Huascar, ses deux fils, se quereller pour le pouvoir de cet immense
territoire.
La guerre de Succession inca commença donc en 1525, après la mort de
Huayna Capac. Elle opposa ses deux fils, dans une lutte farouche et
sans merci.
Atahualpa, qui avait passé son enfance à Quito, était soutenu par la
puissante armée du Nord. Huascar, gouverneur de Cuzco, recevait
l’appui des chefferies Incas les plus anciennes qui protestaient contre le
déplacement du siège impérial dans le nord. Ce dernier fit exécuter
quelques proches de son rival et lança ses troupes vers le nord.
Atahualpa répliqua immédiatement et reprit les villes de Tumipampa et
Cajamarca.
Devant la montée de cette violence, les deux frères décidèrent de se
rencontrer afin d’envisager une trêve.
Scène 4 Mais il était dit que l’empire Inca ne serait plus jamais tranquille.
Après la victoire d’Atahualpa dans la guerre civile qui l’opposait
à son frère, l’empire eut le malheur de se heurter aux explorateurs
venus d’Europe conquérir de nouveaux territoires pour le compte de
leur souverain.
Les Incas eurent à faire face au plus brutal d’entre
eux…Francisco Pizzaro.
Fils illégitime d'un capitaine d'infanterie, il part en 1502 pour
Hispaniola dans la flotte de Ovando. Sous les ordres du nouveau
gouverneur, De Avila, il arrête son ancien compagnon en 1518.
De Avila, qui a toute confiance en Pizarro, organise avec lui et
d'autres camarades une expédition de conquête vers une grande
puissance du Sud, dont ils attendent d'immenses richesses, mais
dont ils ne connaissent rien.
Pizarro et Diego de Almagro commencent par explorer par bateau
la côte Ouest vers le Sud à partir de Panama. Sous prétexte de
commerce, ils cabotent d'une ville indigène à l'autre. Ils se rendent
compte rapidement que les rumeurs n'étaient pas vaines, un grand et
riche royaume Inca en prise à la guerre civile les attend.
En 1531, Pizarro a rassemblé suffisamment d'hommes et
d'équipement (180 soldats et 30 chevaux) pour commencer l'aventure.
L'expédition commence par de timides pillages le long de la côte.
Finalement, accompagné de ses trois frères, tous membres de
l’expédition, il décide de jeter l’ancre et de s’aventurer plus avant dans
ce nouveau territoire dont ils ne connaissent pas grand-chose.
Scène 5 En 1911, pour sa troisième expédition, Hiram Bingham a convaincu
six autres aventuriers de l'accompagner au Pérou. Début juillet,
les sept hommes quittent Cuzco à dos de mule. Leur convoi
emprunte la vallée de l'Urubamba. Hormis les Indiens, personne
ne s'est aventuré par là depuis quatre siècles.
Bingham et ses compagnons découvrent une hutte d'où un indigène
les observe, interloqué. Il se nomme Melchor Arteaga. Il lui
indique qu'il en connaît de très belles, et même d'exceptionnelles, sur
une crête voisine appelée Machu Picchu, le « vieux pic ».
Le lendemain matin, c'est le déluge. Même Melchior grelotte
dans sa cabane. Aucun des autres membres de l'expédition ne tient
à accompagner ce dingue de Bingham, alors chacun s'invente des
obligations. Ces désertions ne découragent pas Bingham, qui se
met en route avec Melchor et le sergent Carrasco, son garde du
corps.
Après avoir dépassé d'immenses terrasses, ils s'enfoncent de
nouveau dans un labyrinthe de végétation tropicale lorsque, soudain,
des vestiges de murs de la plus belle facture surgirent devant eux.
Pour Bingham, sans nul doute, il s'agit de l'œuvre d'un maître. Il
s'extasie, ne sait plus où regarder : un temple gigantesque, des
pierres taillées pesant au moins 15 tonnes chacune...
Et il est encore loin de se douter de l'ampleur de cette ville qui dort
encore sous cette végétation impénétrable. Il est au beau milieu des
plus belles ruines de l'Amérique précolombienne. Nous sommes
le 24 juillet 1911.
Casting
Brigade professionnelle
Ch ef de cu is in e : Sophie Tis s ie r
Secon d de cu is in e : J é ré m y Coc he z
Ma ître d’h ôtel : Lae t it ia Migue t
As s is ta n te m a ît re d’h ôtel : Raphaë lle Rodrigue s
Som m elier : Mat t h ias Sanc he z
As s is ta n t s om m elier : Sayd El Oinnas
An im a teu r de s oirée : Sarah Rudi
Brigade de théâtre
In t i, Hu a s ca r : Ale xan dre Talazac
Ma n co Ca pa c : Guillaum e Le c oc q
Ma m a Occlo : Em e lin e Goulas
Pa ch a cu tec, Qu izqu iz : Nic o las De gallaix
Tu pa n k i : Ge rald Le m ait re
Vira coch a , Melch or Artea ga : Vale n t in Se ux
Hu a n ca Au qu i, Fra n cis co Pizza ro : Hys s am
He dh li
Ata h u a lpa , Hira m Bin gh a m : J é ré m y De n is e
Aka la : Paulin e Rat e au
Min a n ka : An gé lique Pe an
Gon za lo Pizza ro : Vale n t in Robe rt
Hern a n do Pizza ro : Sayd El Oin n as
J u a n Pizza ro : Th ibaud Be rt h om m ie r
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