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Dijon-BeauneDijon-BeauneMagMag
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N°49 Mars 2015 – Gratuit
beaune
Sondage
aléSia
• Grande Vadrouille, immortelle randonnée
• l'école de claude lelouch
• la capitale du film policier
Tout un cinéma
Dijon, plouc ou bobo ?
Historique et Obélix
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L a venue de Danièle Thompson à Beaune réveille de vieux souvenirs. Elle avait alors 24 ans, un âge qui ne suppose pas a priori une grande maturité. Erreur profonde, son scénario rassemblait l’humour et l’histoire, l’anecdote et le destin, le paysage et l’imaginaire. Son père, Gérard Oury, découvrait la Bourgogne. Ses acteurs aussi.
Certains plus vite que d’autres. Certains ? Oui, certains comme Louis de Funès et Bourvil. Le premier semblait même douter de la réussite de l’aventure.Pourtant, très vite, La Grande Vadrouille allait crever l’écran, porter le cinéma au sommet de son art de la dérision, ancrer la Bourgogne au cœur d’une guerre de désordre, entrer dans la mémoire collective. A en lire les bribes de souvenir qui accompagnent les témoins du tournage, rien ne pouvait laisser croire que, près d’un demi-siècle plus tard (le film fêtera son jubilé en 2016), les aventures légères de deux « vadrouilleurs » sur les chemins de la France profonde de 42 deviendraient un élément fort du patrimoine national. Ce constat enseigne que si l’on peut rire de tout (sujet d’époque), il ne faut jamais se rire d’un projet.La Grande Vadrouille, que l’on ne célébrera pas lors du Festival du film policier tant cette production est hors sujet, sera malgré tout dans les pensées. Un french paradox de plus. Alors que le jury choisira, sous la présidence de la même Danièle Thompson, une œuvre sombre ou le réalisateur d’un blockbuster du troisième millénaire, d’aucuns se souviendront de cet échange venu de l’ailleurs :- Augustin : « En tout cas ils peuvent me tuer je ne parlerai pas ! »- Stanislas : « Mais moi non plus ! Ils peuvent vous tuer je ne parlerai pas ! »- Augustin : « Je savais qu’on pouvait compter sur vous. »Un grand succès peut gagner son duel face au « polar ». La Grande Vadrouille est une immortelle randonnée. ■
La rédaction
Immortelle randonnée
Edito
www.dijonbeaunemag.fr
dijon-beaune magmars 2015
directeur de la publication : Dominique Bruillot Tél. : 06.07.55.60.35 dbruillot@orange.fr
Rédactionediteur délégué : Geoffroy Morhainchef d’édition : Bertrand CarlierTél. : 03.80.56.06.62studio.mag@orange.fr
Dossiers (sports, business, politique) : Dominique Bruillot, Bertrand Carlier, Geoffroy Morhain
Journalistes : Michel Giraud, Nadège Hubert, Claude Tart
Photographes : Clément Bonvalot, Jean-Luc Petit, D. R.
contributions : BP Est, Conseil général de Côte-d’Or, Dijon Congrexpo, Valérie Grandet, Jondi.fr, Vicky Michaud, Pascal Minguet, Pluyaut
Photo de couverture : Claude Lelouch © D. R.
un grand merci aux personnes et aux partenaires ayant participé à ce numéro.
dijon-beaune mag est une publication de Studio.mag 7, rue de la Grande-Fin 21121 Fontaine-lès-Dijon
Studio graphique : Aurélie MagnanTél. : 03.80.56.06.90 studio.mag.fab@orange.fr
Publicité : Contacter l’éditeurTél. : 06.07.55.60.35
diffusion et événements :Gaël RebourgTél. : 03.80.56.06.55 / 06.43.62.57.98studio.mag.com@orange.fr
comptabilité et finances :Evelyne Bruillot
accueil, administration, abonnements :Anne-Lise RoigtTél. : 03.80.56.06.50 studio.mag.abo@orange.fr n° iSSn : 2118 - 5085
imprimé par :Imprimerie de Champagne52200 Langres
Retrouvez l’actualité au quotidien sur l’art de vivre sur
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06-12 ActusUn petit tour dans l’actualité locale, des cartes postales envoyées par un poilu il y a un siècle à la venue d’Astérix sur les lieux mêmes du siège d’Alésia, en passant par la Bourgogne à la une du Un ou par la Cité de la gastronomie à Dijon.
14-24 BeAune à l’heure du polArAlors que Beaune s’apprête à vivre la 7e édition de son Festival du film policier, retour sur le tournage de La Grande Vadrouille, film culte pour lequel Danièle Thompson (présidente du jury du festival beaunois cette année) a fait ses débuts comme scénariste aux côtés de son père, Gérard Oury. Dans le Pays beaunois, où a été tournée une bonne partie du film, on s’en souvient encore…
26-32 dijon le dit Avec des fleursEt voici venu le temps de Florissimo. Cinq ans d’attente, et le plaisir non dissimulé de retrouver l’une des plus prestigieuses expositions florales d’Europe. Après la « magie de l’eau » en 2010, l’événement met cette année le cap sur la biodiversité. Et nous fait la promesse d’un moment magique.
34-36 sondAge Bp est : dijon, plouc ou BoBo ?Par le biais d’un panel représentatif, les Dijonnais répondent à cette question directe : « Avez-vous le sens de la terre ? » Un sondage parfois déroutant, qui démontre bien tout l’intérêt que suscite déjà la future Ferme de JAnne, qui fera le pari, début juin, de rapprocher la ville de la campagne.
38-39 urBAnisme : dijon déploie son ArsenAl En cours de chantier, l’écoquartier de l’Arsenal sera bientôt une cité « apaisée ». Cet aménagement représente le premier étage d’une politique urbanistique ambitieuse au sud de Dijon, un secteur concerné par d’autres dossiers comme celui de la future (et proche) Cité de la gastronomie.
40-41 Bruits de trActeurs : lA côte des ArtsAprès plusieurs éditions de son festival Vill’Art, le petit village de Villars-Fontaine envoie en mission une dizaine d’artistes dans le vignoble de la Côte de Nuits pour l’opération Clim’Art, qui va élever notre regard sur ces climats d’exception.
42-62 conso, Art de vivre et sorties« Ma maison », une nouvelle rubrique pratique et tendance pour bien vivre chez soi ; des pages shopping pour consommer plus malin ; les bonnes adresses de deux personnalités dijonnaise et beaunoise ; l’agenda des sorties de notre partenaire Jondi.fr…
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06-12 ActusUn petit tour dans l’actualité locale, des cartes postales envoyées par un poilu il y a un siècle à la venue d’Astérix sur les lieux mêmes du siège d’Alésia, en passant par la Bourgogne à la une du Un ou par la Cité de la gastronomie à Dijon.
14-24 BeAune à l’heure du polArAlors que Beaune s’apprête à vivre la 7e édition de son Festival du film policier, retour sur le tournage de La Grande Vadrouille, film culte pour lequel Danièle Thompson (présidente du jury du festival beaunois cette année) a fait ses débuts comme scénariste aux côtés de son père, Gérard Oury. Dans le Pays beaunois, où a été tournée une bonne partie du film, on s’en souvient encore…
26-32 dijon le dit Avec des fleursEt voici venu le temps de Florissimo. Cinq ans d’attente, et le plaisir non dissimulé de retrouver l’une des plus prestigieuses expositions florales d’Europe. Après la « magie de l’eau » en 2010, l’événement met cette année le cap sur la biodiversité. Et nous fait la promesse d’un moment magique.
34-36 sondAge Bp est : dijon, plouc ou BoBo ?Par le biais d’un panel représentatif, les Dijonnais répondent à cette question directe : « Avez-vous le sens de la terre ? » Un sondage parfois déroutant, qui démontre bien tout l’intérêt que suscite déjà la future Ferme de JAnne, qui fera le pari, début juin, de rapprocher la ville de la campagne.
38-39 urBAnisme : dijon déploie son ArsenAl En cours de chantier, l’écoquartier de l’Arsenal sera bientôt une cité « apaisée ». Cet aménagement représente le premier étage d’une politique urbanistique ambitieuse au sud de Dijon, un secteur concerné par d’autres dossiers comme celui de la future (et proche) Cité de la gastronomie.
40-41 Bruits de trActeurs : lA côte des ArtsAprès plusieurs éditions de son festival Vill’Art, le petit village de Villars-Fontaine envoie en mission une dizaine d’artistes dans le vignoble de la Côte de Nuits pour l’opération Clim’Art, qui va élever notre regard sur ces climats d’exception.
42-62 conso, Art de vivre et sorties« Ma maison », une nouvelle rubrique pratique et tendance pour bien vivre chez soi ; des pages shopping pour consommer plus malin ; les bonnes adresses de deux personnalités dijonnaise et beaunoise ; l’agenda des sorties de notre partenaire Jondi.fr…
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Actus Centenaire 14-18
Un poilu en direct sur FacebookExcEptionnEl ! AvEc un sièclE d’écArt, lA pAgE FAcEbook « géo soldAt » publiE à lEur rythmE d’Envoi originEl lEs 170 cArtEs postAlEs d’Amour écritEs pAr un jEunE sErgEnt à sA FuturE épousE, olympE, dE 1913 à 1917. « likEz » lE liEutEnAnt géo, c’Est poignAnt !pAr dominiquE bruillot
G éo est parti sous les drapeaux, avant les premiers tirs d’obus. Le 9 juillet 1913,
depuis Besançon, il envoie sa première carte postale à Olympe.
« Mademoiselle, écrit le jeune soldat de la 5e compagnie, pardonnez-moi cette hardiesse qui me permet de vous envoyer cette petite correspondance, mais je
tiens à vous remercier de cette heureuse journée que vous avez bien voulu passer avec moi. […] Un petit sergent qui pense à vous. » Ce petit lieutenant d’infanterie enverra une deuxième
carte, puis une troisième. Valdahon, Pontarlier, Besançon à nouveau : à chaque fois des mots
tendres, à cœur ouvert. Puis, le 3 août la Guerre est déclarée. Géo continue à écrire à Olympe.
Le 26 septembre, depuis le Territoire de Belfort, le ton change : « Ces derniers jours il m’a été impossible de pouvoir avoir le courrier. Nous sommes toujours en route. Le canon se fait toujours entendre, mais nous n’avons que trois tués de toute la semaine. Je suis toujours en bonne santé […]. Vos cartes arrivent très bien maintenant. Je suis heureux de vous lire. C’est un petit peu de France qui vient. J’espère que l’heureux jour qui nous réunira ne doit pas être loin et j’ai grand espoir de revenir sain et sauf. Votre petit Géo qui ne cesse de penser à vous. Mille baisers bien doux. » Les mots de Géo racontent la guerre dans sa réalité ironique.
« Cette carte (visuel ci-contre) comme vous pouvez pas le voir est boche. Quel goût ! Comme c’est bien du boche », juge-t-il, le 24 octobre, non sans oublier de préciser que « le clocher à coté duquel j’ai mis une croix a été rasé par nous il y a huit jours. Se trouvant sur une hauteur il servait aux Allemands pour repairer leurs tirs. Nous l’avons supprimé ». Un gros boulot.
Il en sera ainsi tout au long des conflits. Géo se fera le journaliste amoureux d’Olympe, sa
marraine de guerre. Ils finiront par se marier, comme dans une belle histoire pourtant jalonnée
par les faits de l’horreur. Un siècle plus tard, leur petit-fils décide de mettre au jour cette
exceptionnelle correspondance. Aux textes s’ajoutent les images parfois dérisoires de ces
cartes envoyées comme des bouteilles à la mer. Patrick Etievant, a voulu livrer en « temps
réel » mais avec un siècle d’écart ce trésor de témoignages, en alimentant une page Facebook
« Géo soldat », au rythme des envois du soldat amoureux. « Je me suis recalé dans les dates depuis le 28 février dernier, et j’ai de quoi en poster jusqu’en 2017 : le tout représente à peu près 170 cartes postales, ça a été un gros boulot », reconnaît cependant Patrick, un « jeune »
retraité bien connu en Bourgogne puisqu’il présida pendant quelques années l’Inra de Dijon.
Mais qui aurait pu un jour imaginer que les réseaux sociaux seraient capables de livrer une
telle histoire d’amour. Allez, les amis, il faut « liker » le sergent Géo ! ■
* www.facebook.com, page Géo Soldat Auteur
Carte de Géo à Olympe, postée probablement d’Alsace le 16 décembre 1914 :
« Très chère Olympe, Malgré tous les désirs que j’avais eus, je suis obligé de confier à cette carte mes
meilleurs souhaits de bonne fête. Que celle-ci emporte tous mes vœux. Il aurait été doux pour moi de
pouvoir vous offrir ce bouquet de mes mains, mais hélas !… Un jour viendra. Suis toujours en bonne
santé et j’espère rentrer de même, pour vous je le veux. Recevez très chère amie avec cette carte
mes plus doux baisers. Votre petit Géo. »
L’image de la « carte boche » envoyé par le soldat Géo à sa dulcinée, le 24 octobre 1914.
géo
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Un poilu en direct sur FacebookExcEptionnEl ! AvEc un sièclE d’écArt, lA pAgE FAcEbook « géo soldAt » publiE à lEur rythmE d’Envoi originEl lEs 170 cArtEs postAlEs d’Amour écritEs pAr un jEunE sErgEnt à sA FuturE épousE, olympE, dE 1913 à 1917. « likEz » lE liEutEnAnt géo, c’Est poignAnt !pAr dominiquE bruillot
G éo est parti sous les drapeaux, avant les premiers tirs d’obus. Le 9 juillet 1913,
depuis Besançon, il envoie sa première carte postale à Olympe.
« Mademoiselle, écrit le jeune soldat de la 5e compagnie, pardonnez-moi cette hardiesse qui me permet de vous envoyer cette petite correspondance, mais je
tiens à vous remercier de cette heureuse journée que vous avez bien voulu passer avec moi. […] Un petit sergent qui pense à vous. » Ce petit lieutenant d’infanterie enverra une deuxième
carte, puis une troisième. Valdahon, Pontarlier, Besançon à nouveau : à chaque fois des mots
tendres, à cœur ouvert. Puis, le 3 août la Guerre est déclarée. Géo continue à écrire à Olympe.
Le 26 septembre, depuis le Territoire de Belfort, le ton change : « Ces derniers jours il m’a été impossible de pouvoir avoir le courrier. Nous sommes toujours en route. Le canon se fait toujours entendre, mais nous n’avons que trois tués de toute la semaine. Je suis toujours en bonne santé […]. Vos cartes arrivent très bien maintenant. Je suis heureux de vous lire. C’est un petit peu de France qui vient. J’espère que l’heureux jour qui nous réunira ne doit pas être loin et j’ai grand espoir de revenir sain et sauf. Votre petit Géo qui ne cesse de penser à vous. Mille baisers bien doux. » Les mots de Géo racontent la guerre dans sa réalité ironique.
« Cette carte (visuel ci-contre) comme vous pouvez pas le voir est boche. Quel goût ! Comme c’est bien du boche », juge-t-il, le 24 octobre, non sans oublier de préciser que « le clocher à coté duquel j’ai mis une croix a été rasé par nous il y a huit jours. Se trouvant sur une hauteur il servait aux Allemands pour repairer leurs tirs. Nous l’avons supprimé ». Un gros boulot.
Il en sera ainsi tout au long des conflits. Géo se fera le journaliste amoureux d’Olympe, sa
marraine de guerre. Ils finiront par se marier, comme dans une belle histoire pourtant jalonnée
par les faits de l’horreur. Un siècle plus tard, leur petit-fils décide de mettre au jour cette
exceptionnelle correspondance. Aux textes s’ajoutent les images parfois dérisoires de ces
cartes envoyées comme des bouteilles à la mer. Patrick Etievant, a voulu livrer en « temps
réel » mais avec un siècle d’écart ce trésor de témoignages, en alimentant une page Facebook
« Géo soldat », au rythme des envois du soldat amoureux. « Je me suis recalé dans les dates depuis le 28 février dernier, et j’ai de quoi en poster jusqu’en 2017 : le tout représente à peu près 170 cartes postales, ça a été un gros boulot », reconnaît cependant Patrick, un « jeune »
retraité bien connu en Bourgogne puisqu’il présida pendant quelques années l’Inra de Dijon.
Mais qui aurait pu un jour imaginer que les réseaux sociaux seraient capables de livrer une
telle histoire d’amour. Allez, les amis, il faut « liker » le sergent Géo ! ■
* www.facebook.com, page Géo Soldat Auteur
Carte de Géo à Olympe, postée probablement d’Alsace le 16 décembre 1914 :
« Très chère Olympe, Malgré tous les désirs que j’avais eus, je suis obligé de confier à cette carte mes
meilleurs souhaits de bonne fête. Que celle-ci emporte tous mes vœux. Il aurait été doux pour moi de
pouvoir vous offrir ce bouquet de mes mains, mais hélas !… Un jour viendra. Suis toujours en bonne
santé et j’espère rentrer de même, pour vous je le veux. Recevez très chère amie avec cette carte
mes plus doux baisers. Votre petit Géo. »
L’image de la « carte boche » envoyé par le soldat Géo à sa dulcinée, le 24 octobre 1914.
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8 • Dijon-Beaune Mag
Actus Presse
Les génies de la BourgogneMichel Onfray, christian BOBin, eric fOttOrinO, Bernard PivOt, PhiliPPe Gelluck et d’autres Belles PluMes s’exPriMent à la GlOire des « génies de la Bourgogne ». BOurGOGne tOurisMe s’est ainsi Offert un nuMérO sPécial du jOurnal le un. jOli cOuP.Par dOMinique BruillOt
I l y a un an environ, Eric Fottorino partait en croisade pour
annoncer le renouveau de la presse payante. Il sillonnait les
routes de France pour présenter son concept, Le Un. Malin,
l’ancien rédacteur en chef du Monde a compris que la
connaissance avait plus de poids que le papier mal utilisé. Tout le
contraire du bling-bling.
Un A1 plié en trois
Le Un est en réalité une feuille de format A1 plié en trois. Au premier
niveau de lecture c’est donc un 4 pages de format A4, au deuxième
cela devient une double page A3 intérieure et verticale, puis un A1 au
verso lorsque l’on déplie le tout. Sur ce dernier, une thématique
unique mêlant textes et illustrations, comme sur un poster. La
formule ne gâche rien. A l’impression, Le Un n’est qu’un recto-verso
de format A1 ce qui, rapporté au contenu qu’il porte en lui, est une
indéniable prouesse éditoriale. Du point de vue journalistique, à
chacune de ses parutions, le journal fonctionne comme un hors-série
du moment, « alimenté » par des journalistes de haut niveau, des
intellectuels, des observateurs de la société, des illustrateurs et même,
ce qui en dit long sur l’anitconformisme du projet à une époque où la
vulgarité l’emporte sur le reste, des poètes. Le Un a donc trouvé son
positionnement dans les kiosques, mais pas que.
La formule se prête en effet à toutes sortes de thématiques.
Bourgogne Tourisme s’en est emparée en commandant un numéro
spécial à Eric Fottorino : 20 000 exemplaires ont été tirés, autour
d’un thème central, Les génies de la Bourgogne. Les signatures
sont à la hauteur des promesses. Si Fottorino prête sa plume et ses
mollets musclés en évoquant ses souvenirs « de randonnées exquises sur [s]on vélo de course, à travers cette infinie coulée verte et bosselée » du Morvan, on se régale aussi à la lecture d’un
Christian Bobin qui, en local de l’étape, se lâche sur son Creusot.
Ici, dit l’auteur, « c’est le feu des hauts fourneaux et la torture faite à la lune par un marteau-pilon insomniaque ». Décidément,
le talent de l’écriture, c’est assommant.
pApier Qi
Le Un à la sauce bourguignonne est donc un petit ouvrage en
papier journal qui, tout en se dépliant, s’ouvre sur un entretien
avec Guillaume Brac, à propos de la ville de Tonnerre, « territoire de fantasmes ». En bon voisin de colonne, Michel Onfray se livre
à un exercice de philosophie sensualiste puisée dans le fumet
d’une discrète auberge morvandelle. Mais au bout du compte, une
fois que tout est déplié, on découvre le « poster du 1 », la
Bourgogne terre d’innovation se révèle en grand format.
Livrées comme cela, emballées dans du papier à fort QI, ces
petites histoires de génies de la Bourgogne ont de la gueule. Entre
l’aventure Schneider, l’épopée des Anis de Flavigny, l’envol de
Look, le retour de la chaise Tolix et la renaissance des cuisinières
Lacanche, on se demande encore pourquoi les Bourguignons
n’ont pas réinventé le monde. ■
* www.le1hebdo.fr
à la une du un
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Actus Presse
Les génies de la BourgogneMichel Onfray, christian BOBin, eric fOttOrinO, Bernard PivOt, PhiliPPe Gelluck et d’autres Belles PluMes s’exPriMent à la GlOire des « génies de la Bourgogne ». BOurGOGne tOurisMe s’est ainsi Offert un nuMérO sPécial du jOurnal le un. jOli cOuP.Par dOMinique BruillOt
I l y a un an environ, Eric Fottorino partait en croisade pour
annoncer le renouveau de la presse payante. Il sillonnait les
routes de France pour présenter son concept, Le Un. Malin,
l’ancien rédacteur en chef du Monde a compris que la
connaissance avait plus de poids que le papier mal utilisé. Tout le
contraire du bling-bling.
Un A1 plié en trois
Le Un est en réalité une feuille de format A1 plié en trois. Au premier
niveau de lecture c’est donc un 4 pages de format A4, au deuxième
cela devient une double page A3 intérieure et verticale, puis un A1 au
verso lorsque l’on déplie le tout. Sur ce dernier, une thématique
unique mêlant textes et illustrations, comme sur un poster. La
formule ne gâche rien. A l’impression, Le Un n’est qu’un recto-verso
de format A1 ce qui, rapporté au contenu qu’il porte en lui, est une
indéniable prouesse éditoriale. Du point de vue journalistique, à
chacune de ses parutions, le journal fonctionne comme un hors-série
du moment, « alimenté » par des journalistes de haut niveau, des
intellectuels, des observateurs de la société, des illustrateurs et même,
ce qui en dit long sur l’anitconformisme du projet à une époque où la
vulgarité l’emporte sur le reste, des poètes. Le Un a donc trouvé son
positionnement dans les kiosques, mais pas que.
La formule se prête en effet à toutes sortes de thématiques.
Bourgogne Tourisme s’en est emparée en commandant un numéro
spécial à Eric Fottorino : 20 000 exemplaires ont été tirés, autour
d’un thème central, Les génies de la Bourgogne. Les signatures
sont à la hauteur des promesses. Si Fottorino prête sa plume et ses
mollets musclés en évoquant ses souvenirs « de randonnées exquises sur [s]on vélo de course, à travers cette infinie coulée verte et bosselée » du Morvan, on se régale aussi à la lecture d’un
Christian Bobin qui, en local de l’étape, se lâche sur son Creusot.
Ici, dit l’auteur, « c’est le feu des hauts fourneaux et la torture faite à la lune par un marteau-pilon insomniaque ». Décidément,
le talent de l’écriture, c’est assommant.
pApier Qi
Le Un à la sauce bourguignonne est donc un petit ouvrage en
papier journal qui, tout en se dépliant, s’ouvre sur un entretien
avec Guillaume Brac, à propos de la ville de Tonnerre, « territoire de fantasmes ». En bon voisin de colonne, Michel Onfray se livre
à un exercice de philosophie sensualiste puisée dans le fumet
d’une discrète auberge morvandelle. Mais au bout du compte, une
fois que tout est déplié, on découvre le « poster du 1 », la
Bourgogne terre d’innovation se révèle en grand format.
Livrées comme cela, emballées dans du papier à fort QI, ces
petites histoires de génies de la Bourgogne ont de la gueule. Entre
l’aventure Schneider, l’épopée des Anis de Flavigny, l’envol de
Look, le retour de la chaise Tolix et la renaissance des cuisinières
Lacanche, on se demande encore pourquoi les Bourguignons
n’ont pas réinventé le monde. ■
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10 • Dijon-Beaune Mag
Actus TweeT inTerview
“En toute transparence”
SalleS de cinéma horS Sujet, procédure d’attribution non conforme, patrimoine menacé… françoiS deSeille répond, en moinS de 150 SigneS par queStion, aux inquiétudeS formuléeS autour du projet de la cité de la gaStronomie de dijon. par dominique bruillot - photo : clément bonvalot
François Deseille, adjoint au maire délégué à la Cité de la gastronomie.
Cité de la gastronomie
Sans tomber dans les poncifs, et en quelques mots, définissez le projet dijonnais.Un superbe projet culturel avec le label Unesco à la clé, une très belle opportunité pour notre économie, notre tourisme, notre attractivité.
Selon Eiffage, 500 000 visiteurs sur le million visé passeront par le cinéma, n’est-ce pas présomptueux ?Le cinéma est un ticket gagnant-gagnant pour booster la fréquentation de nos salles dijonnaises et celle de la Cité de la gastronomie.
Un complexe cinématographique au sein de la Cité, c’est hors sujet, non ?Le cinéma sera au cœur de la vocation pédagogique de la Cité à travers la projection de nombreux documentaires.
Les exploitants de salles de cinéma, mis devant le fait accompli, pensent que cela va appauvrir le centre-ville…Ils ont tous été rencontrés en amont. Certains sont très intéressés par ce projet situé au centre-ville, aux portes de l’hyper-centre.
Les porteurs du projet Seger remettent en cause l’appel à manifestation d’intérêt, ils ont donc définitivement tort ?Tout a été fait dans les règles de l’art, en toute transparence, avec des présentations devant plusieurs commissions d’élus y compris d’opposition.
L’hôpital a huit siècles d’histoire dans ses murs. Tout est-il réuni pour respecter cette dimension patrimoniale ?L’architecte associé au projet « Eiffage » est un professionnel reconnu dans la réhabilitation de bâtiments historiques.
Dijon Cité de la gastronomie, c’est mérité aujourd’hui ?La capitale bourguignonne a une riche tradition culinaire et viticole. C’est l’ambition de notre concept qui a séduit l’Etat et l’Unesco. La Cité a toute sa place à Dijon.
L’avenue Foch fait face à la gare : ne va-t-elle pas faire encore plus les frais du projet ? Le tram a embelli cette avenue et est en train de changer les usages et habitudes. Nous échangeons et rencontrons régulièrement les commerçants.
Sans tomber dans le politiquement correct, pensez-vous que les Dijonnais connaissent bien le vin ?Certains très bien, d’autres beaucoup moins. La Cité de la gastronomie et du vin doit permettre cette meilleure connaissance.
Avec de tels enjeux, la Cité de la gastronomie n’a-t-elle pas un caractère aussi politique que gourmand ?Tout est choix politique pour le bien des Dijonnais. Construire le Zénith, une piscine olympique, la Cité de la gastronomie, c’est politique… et gourmand.
Rungis, Lyon et Tours ont été nommées en même temps que Dijon. Vous déjeunez souvent ensemble ?Nous nous rencontrons régulièrement, même si leurs projets n’évoluent pas aussi vite que celui de Dijon.
* Lire les commentaires de nos lecteurs sur les réponses de François
Deseille sur www.dijonbeaunemag.fr/cite-de-la-gastronomie-a-
dijon-francois-deseille-repond
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10 • Dijon-Beaune Mag
Actus TweeT inTerview
“En toute transparence”
SalleS de cinéma horS Sujet, procédure d’attribution non conforme, patrimoine menacé… françoiS deSeille répond, en moinS de 150 SigneS par queStion, aux inquiétudeS formuléeS autour du projet de la cité de la gaStronomie de dijon. par dominique bruillot - photo : clément bonvalot
François Deseille, adjoint au maire délégué à la Cité de la gastronomie.
Cité de la gastronomie
Sans tomber dans les poncifs, et en quelques mots, définissez le projet dijonnais.Un superbe projet culturel avec le label Unesco à la clé, une très belle opportunité pour notre économie, notre tourisme, notre attractivité.
Selon Eiffage, 500 000 visiteurs sur le million visé passeront par le cinéma, n’est-ce pas présomptueux ?Le cinéma est un ticket gagnant-gagnant pour booster la fréquentation de nos salles dijonnaises et celle de la Cité de la gastronomie.
Un complexe cinématographique au sein de la Cité, c’est hors sujet, non ?Le cinéma sera au cœur de la vocation pédagogique de la Cité à travers la projection de nombreux documentaires.
Les exploitants de salles de cinéma, mis devant le fait accompli, pensent que cela va appauvrir le centre-ville…Ils ont tous été rencontrés en amont. Certains sont très intéressés par ce projet situé au centre-ville, aux portes de l’hyper-centre.
Les porteurs du projet Seger remettent en cause l’appel à manifestation d’intérêt, ils ont donc définitivement tort ?Tout a été fait dans les règles de l’art, en toute transparence, avec des présentations devant plusieurs commissions d’élus y compris d’opposition.
L’hôpital a huit siècles d’histoire dans ses murs. Tout est-il réuni pour respecter cette dimension patrimoniale ?L’architecte associé au projet « Eiffage » est un professionnel reconnu dans la réhabilitation de bâtiments historiques.
Dijon Cité de la gastronomie, c’est mérité aujourd’hui ?La capitale bourguignonne a une riche tradition culinaire et viticole. C’est l’ambition de notre concept qui a séduit l’Etat et l’Unesco. La Cité a toute sa place à Dijon.
L’avenue Foch fait face à la gare : ne va-t-elle pas faire encore plus les frais du projet ? Le tram a embelli cette avenue et est en train de changer les usages et habitudes. Nous échangeons et rencontrons régulièrement les commerçants.
Sans tomber dans le politiquement correct, pensez-vous que les Dijonnais connaissent bien le vin ?Certains très bien, d’autres beaucoup moins. La Cité de la gastronomie et du vin doit permettre cette meilleure connaissance.
Avec de tels enjeux, la Cité de la gastronomie n’a-t-elle pas un caractère aussi politique que gourmand ?Tout est choix politique pour le bien des Dijonnais. Construire le Zénith, une piscine olympique, la Cité de la gastronomie, c’est politique… et gourmand.
Rungis, Lyon et Tours ont été nommées en même temps que Dijon. Vous déjeunez souvent ensemble ?Nous nous rencontrons régulièrement, même si leurs projets n’évoluent pas aussi vite que celui de Dijon.
* Lire les commentaires de nos lecteurs sur les réponses de François
Deseille sur www.dijonbeaunemag.fr/cite-de-la-gastronomie-a-
dijon-francois-deseille-repond
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12 • Dijon-Beaune Mag
Actus Astérix à AlésiA
Historique et Obélixà partir du 25 avril, astérix s’installe au Muséoparc d’alésia pour une confrontation aMicale avec les archéologues. entre Mythe et réalité, l’exposition nous révèle dans quelle Mesure la Bd est toMBée dans une potion Mythique plus que Magique, en confrontant les idées reçues sur les gaulois (Moustaches, sangliers et tout le reste) avec les sciences historiques.par claude tart – photos : seM alésia
A vec 355 millions d’albums vendus et plus de
650 000 amis sur Facebook, Astérix est une des
mégastar des temps modernes. Face à ses fantaisies
anachroniques, l’archéologie et la science doivent
composer pour imposer leur point de vue : le guerrier gaulois est si fort
que, même sans sa potion magique, l’inviter à sa table pour discuter
relève de l’exploit. C’est chose faite, pourtant, grâce à Laurent de
Froberville. Le patron opérationnel du MuséoParc d’Alésia, sans doute
bien aidé par son expérience passée au côté du reporter Tintin (il fut le
conservateur du musée Hergé en Belgique), a enfin pu valider l’affiche
de la grande exposition 2015 qui débutera le 25 avril : « Astérix à
Alésia, du mythe à la réalité ». « C’est une étape nouvelle dans notre démarche pour s’installer dans une réputation nationale », explique
ainsi l’intéressé. Dans les faits, le décryptage de l’univers du héros
fantaisiste s’appuiera sur les témoignages d’une quinzaine de
scientifiques de renom qui ont accepté de livrer chacun 3 minutes de
commentaires sur trois sujets. Pour en arriver là, à ce choc des mondes
que symboliseront aussi des silhouettes en 2 D, il a fallu doser entre la
prudence légitime de la maison Albert René et les exigences
compréhensibles d’archéologues de la trempe de Michel Reddé.
« Parfois, Uderzo et Goscigny, avaient visé juste », rectifie Laurent de
Froberville, à propos d’une confrontation épique qui ne sera donc pas
faite que de contradictions. D’ailleurs, Astérix ne s’en laissera pas
conter, il est plus en forme que jamais. Ce millésime 2015 est, pour lui
et son gros pote Obélix, annonciateur de belles choses. Un nouvel
album, le 36e, devrait paraître en octobre et on attend, durant l’été, une
production de la Monnaie de Paris à l’effigie du malicieux Gaulois. De
quoi entretenir le mythe sans trop s’écarter de la réalité. ■
* « Astérix à Alésia : du mythe à la réalité »,
exposition au MuséoParc Alésia du 25 avril au 30 novembre 2015.
Tarif : 9,50 euros (7,50 euros pour les enfants, gratuit pour les moins
de 7 ans). L’entrée donne aussi accès à l’exposition permanente
du centre d’interprétation et aux démonstrations de combat.
Tél. : 03.80.96.96.23 et www.alesia.com
Du mytHe à lA réAlité Uderzo et Goscinny se sont beaucoup documentés au moment de créer leurs irréductibles Gaulois. Ils n’ont jamais renié, non plus, des effets comiques injectés par leurs soins malicieux dans la série, ces ponts imaginés pour faire le lien avec la société contemporaine. Ainsi, la BD nous fait croire que les Gaulois furent des inconditionnels du sanglier rôti alors qu’ils leur préféraient légumes et céréales. De même, ces Gaulois bardés de bardes n’habitaient pas vraiment dans de rondes maisons de pierre ; pas plus qu’ils n’étaient les tailleurs de ces menhirs chers à Obélix, érigés bien avant eux.
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Actus Astérix à AlésiA
Historique et Obélixà partir du 25 avril, astérix s’installe au Muséoparc d’alésia pour une confrontation aMicale avec les archéologues. entre Mythe et réalité, l’exposition nous révèle dans quelle Mesure la Bd est toMBée dans une potion Mythique plus que Magique, en confrontant les idées reçues sur les gaulois (Moustaches, sangliers et tout le reste) avec les sciences historiques.par claude tart – photos : seM alésia
A vec 355 millions d’albums vendus et plus de
650 000 amis sur Facebook, Astérix est une des
mégastar des temps modernes. Face à ses fantaisies
anachroniques, l’archéologie et la science doivent
composer pour imposer leur point de vue : le guerrier gaulois est si fort
que, même sans sa potion magique, l’inviter à sa table pour discuter
relève de l’exploit. C’est chose faite, pourtant, grâce à Laurent de
Froberville. Le patron opérationnel du MuséoParc d’Alésia, sans doute
bien aidé par son expérience passée au côté du reporter Tintin (il fut le
conservateur du musée Hergé en Belgique), a enfin pu valider l’affiche
de la grande exposition 2015 qui débutera le 25 avril : « Astérix à
Alésia, du mythe à la réalité ». « C’est une étape nouvelle dans notre démarche pour s’installer dans une réputation nationale », explique
ainsi l’intéressé. Dans les faits, le décryptage de l’univers du héros
fantaisiste s’appuiera sur les témoignages d’une quinzaine de
scientifiques de renom qui ont accepté de livrer chacun 3 minutes de
commentaires sur trois sujets. Pour en arriver là, à ce choc des mondes
que symboliseront aussi des silhouettes en 2 D, il a fallu doser entre la
prudence légitime de la maison Albert René et les exigences
compréhensibles d’archéologues de la trempe de Michel Reddé.
« Parfois, Uderzo et Goscigny, avaient visé juste », rectifie Laurent de
Froberville, à propos d’une confrontation épique qui ne sera donc pas
faite que de contradictions. D’ailleurs, Astérix ne s’en laissera pas
conter, il est plus en forme que jamais. Ce millésime 2015 est, pour lui
et son gros pote Obélix, annonciateur de belles choses. Un nouvel
album, le 36e, devrait paraître en octobre et on attend, durant l’été, une
production de la Monnaie de Paris à l’effigie du malicieux Gaulois. De
quoi entretenir le mythe sans trop s’écarter de la réalité. ■
* « Astérix à Alésia : du mythe à la réalité »,
exposition au MuséoParc Alésia du 25 avril au 30 novembre 2015.
Tarif : 9,50 euros (7,50 euros pour les enfants, gratuit pour les moins
de 7 ans). L’entrée donne aussi accès à l’exposition permanente
du centre d’interprétation et aux démonstrations de combat.
Tél. : 03.80.96.96.23 et www.alesia.com
Du mytHe à lA réAlité Uderzo et Goscinny se sont beaucoup documentés au moment de créer leurs irréductibles Gaulois. Ils n’ont jamais renié, non plus, des effets comiques injectés par leurs soins malicieux dans la série, ces ponts imaginés pour faire le lien avec la société contemporaine. Ainsi, la BD nous fait croire que les Gaulois furent des inconditionnels du sanglier rôti alors qu’ils leur préféraient légumes et céréales. De même, ces Gaulois bardés de bardes n’habitaient pas vraiment dans de rondes maisons de pierre ; pas plus qu’ils n’étaient les tailleurs de ces menhirs chers à Obélix, érigés bien avant eux.
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Beaune Festival du Film policier
14 • Dijon-Beaune Mag
Le chantier de la future école de cinéma de Claude Lelouch, à côté du Cap Cinéma à Beaune.
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Beaune Festival du Film policier
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Le chantier de la future école de cinéma de Claude Lelouch, à côté du Cap Cinéma à Beaune.
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Dijon-Beaune Mag • 15
2015, la Beaune année
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2015 est La bonne année pour Beaune : Les Uns et les Autres s’y retrouvent enfin et La belle histoire peut enfin commencer, elle n’aura plus rien d’un Roman de gare. La fameuse école de Claude Lelouch sort de terre et de ses airs d’Arlésienne. La ville a pour elle investi dans l’aménagement des locaux, avec un parti-pris architectural très intéressant, à deux pas du complexe cinéma-tographique qui accueille, en fin de mois, le Festival du film policier.On profitera même de cet événement pour organiser un cocktail et savourer l’ambiance dans les locaux encore vierges de l’école. Claude Lelouch a une relation particulière avec le chiffre 13. Sa société de production, locataire des lieux, s’appelle Films 13. Elle a été fondée un 13 du mois à 13 heures, alors que le nom de son créateur compte 13 lettres. C’est elle qui exploitera l’école, avec l’aide de 13 réalisateurs qui ont chacun sélectionné un élève cinéaste et qui participeront à des master class.Signe des temps, mais aussi d’un investissement très mesuré, le smart-phone sera au cœur de l’enseignement du maître. Après tout, peu importe la taille de la caméra. Le regard et le sens de la composition ne sont-ils pas les premiers acteurs de la réussite d’un film? Avec Lelouch, génie de l’im-provisation cinématographique, ce genre n’a d’ailleurs rien de surprenant, il a au contraire le pouvoir de susciter la curiosité.
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Beaune Festival du Film policier
Retour à la case Grande Vadrouilleà l’été 1966, Danièle thompson (présiDente Du jury Du festival beaunois cette année) fait ses Débuts comme scénariste aux côtés De son père, GérarD oury. après Le Corniaud, le Duo tourne un seconD film pour bourvil et louis De funès, La Grande VadrouiLLe, qui va Devenir un Des plus GranDs succès Du cinéma français. à beaune et meursault, où a été tournée une bonne partie Du film, on s’en souvient encore…par naDèGe hubert
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Beaune Festival du Film policier
Retour à la case Grande Vadrouilleà l’été 1966, Danièle thompson (présiDente Du jury Du festival beaunois cette année) fait ses Débuts comme scénariste aux côtés De son père, GérarD oury. après Le Corniaud, le Duo tourne un seconD film pour bourvil et louis De funès, La Grande VadrouiLLe, qui va Devenir un Des plus GranDs succès Du cinéma français. à beaune et meursault, où a été tournée une bonne partie Du film, on s’en souvient encore…par naDèGe hubert
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Dans le vieux Beaune, place du Docteur-Jorrot, une fresque
peinte par Patrick Bidaux immortalise le tournage du film
et représente les principaux protagonistes du film, devant
ou derrière la caméra.
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18 • Dijon-Beaune Mag
C ’est le film qui a ouvert
l ’ immense carr ière de
Danièle Thompson, celui où
elle est apparue pour la
première fois au générique. Du tournage
de cette Grande Vadrouille au mois de
juin 1966, les habitants de Beaune et
Meursault gardent un souvenir ému,
comme si c’était hier.
Yves Dard avait 21 ans à cette époque, il
était encore étudiant et se destinait au
journalisme. Alors pigiste au Bien Public,
il avait convaincu ses supérieurs d’écrire
un article quotidien pour raconter le
déroulement de ce tournage dont tout le
monde parlait dans les environs. Chaque
jour, le jeune correspondant de presse
suivait les équipes et a pu approcher
quelques grands noms du cinéma de façon
privilégiée. « Les halles de Beaune avaient été transformées en cantine. Un traiteur venait de Paris pour nourrir tout le monde. Gérard Oury m’avait convié avec un autre journaliste à déjeuner avec les acteurs et les techniciens. Pour moi, c’était l’occasion de discuter avec chacun, d’apprendre des choses. » L’ancien
journaliste se rappelle d’un réalisateur
avenant, qui venait le saluer tous les matins
et l’avait intégré à l’équipe.
SouvenirS de tournage
Bien qu’elle ait coécrit le scénario avec son
père, Danièle Thompson n’était pas sur le
tournage et n’a pas foulée les pavés
beaunois à cette époque. Vincent Chapeau,
qui a consacré un livre au film (1), a
rencontré Gérard Oury et Danièle
Thompson, cette dernière ayant même
préfacé l’ouvrage : « A ce moment-là, elle vivait à New York. Par contre, elle m’a raconté ses souvenirs d’écriture dans une villa de la Côte d’Azur. Elle m’a expliqué certaines de leurs méthodes de travail. Par exemple, chaque fois que quelqu’un disait d’une idée que c’était “n’importe quoi”, il était mis à l’amende et devait développer des arguments contraires. » Et des idées
farfelues, il y en a eu plus d’une pendant le
tournage, dont certaines ont été gardées
dans le film. Certaines scènes marquantes
sont d’ailleurs dues aux acteurs eux-
mêmes, se souvient Yves Dard : « Dans une scène à l’hôpital, Terry Thomas, le capitaine anglais, était prié de dire 33, mais il l’a dit en anglais. C’était improvisé et ça a fait rire tout le monde. Oury s’est alors écrié : “On la garde !” Ils ont refait la scène parce qu’il y avait eu trop de rire, mais il a conservé le “thirty-three” de l’acteur anglais. »
Le comédien anglais n’était pas le seul à
faire preuve d’humour. Deux cousins,
Pierre et Hubert Bouzereau, étaient
pompiers à l’époque du tournage et ont
officié comme figurants. Eux aussi se
souviennent : « Bourvil racontait tout le temps des blagues. De Funès était plus discret, mais devenait tout d’un coup exubérant quand la caméra se mettait à tourner. Et puis, quand c’était fini, il retournait s’asseoir à l’ombre, à côté de son épouse. » Au départ, les hommes du
Beaune Festival du Film policier
...
Danièle Thompson avait 24 ans lors du tournage de La Grande Vadrouille
en 1966, son premier film en tant que scénariste.
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C ’est le film qui a ouvert
l ’ immense carr ière de
Danièle Thompson, celui où
elle est apparue pour la
première fois au générique. Du tournage
de cette Grande Vadrouille au mois de
juin 1966, les habitants de Beaune et
Meursault gardent un souvenir ému,
comme si c’était hier.
Yves Dard avait 21 ans à cette époque, il
était encore étudiant et se destinait au
journalisme. Alors pigiste au Bien Public,
il avait convaincu ses supérieurs d’écrire
un article quotidien pour raconter le
déroulement de ce tournage dont tout le
monde parlait dans les environs. Chaque
jour, le jeune correspondant de presse
suivait les équipes et a pu approcher
quelques grands noms du cinéma de façon
privilégiée. « Les halles de Beaune avaient été transformées en cantine. Un traiteur venait de Paris pour nourrir tout le monde. Gérard Oury m’avait convié avec un autre journaliste à déjeuner avec les acteurs et les techniciens. Pour moi, c’était l’occasion de discuter avec chacun, d’apprendre des choses. » L’ancien
journaliste se rappelle d’un réalisateur
avenant, qui venait le saluer tous les matins
et l’avait intégré à l’équipe.
SouvenirS de tournage
Bien qu’elle ait coécrit le scénario avec son
père, Danièle Thompson n’était pas sur le
tournage et n’a pas foulée les pavés
beaunois à cette époque. Vincent Chapeau,
qui a consacré un livre au film (1), a
rencontré Gérard Oury et Danièle
Thompson, cette dernière ayant même
préfacé l’ouvrage : « A ce moment-là, elle vivait à New York. Par contre, elle m’a raconté ses souvenirs d’écriture dans une villa de la Côte d’Azur. Elle m’a expliqué certaines de leurs méthodes de travail. Par exemple, chaque fois que quelqu’un disait d’une idée que c’était “n’importe quoi”, il était mis à l’amende et devait développer des arguments contraires. » Et des idées
farfelues, il y en a eu plus d’une pendant le
tournage, dont certaines ont été gardées
dans le film. Certaines scènes marquantes
sont d’ailleurs dues aux acteurs eux-
mêmes, se souvient Yves Dard : « Dans une scène à l’hôpital, Terry Thomas, le capitaine anglais, était prié de dire 33, mais il l’a dit en anglais. C’était improvisé et ça a fait rire tout le monde. Oury s’est alors écrié : “On la garde !” Ils ont refait la scène parce qu’il y avait eu trop de rire, mais il a conservé le “thirty-three” de l’acteur anglais. »
Le comédien anglais n’était pas le seul à
faire preuve d’humour. Deux cousins,
Pierre et Hubert Bouzereau, étaient
pompiers à l’époque du tournage et ont
officié comme figurants. Eux aussi se
souviennent : « Bourvil racontait tout le temps des blagues. De Funès était plus discret, mais devenait tout d’un coup exubérant quand la caméra se mettait à tourner. Et puis, quand c’était fini, il retournait s’asseoir à l’ombre, à côté de son épouse. » Au départ, les hommes du
Beaune Festival du Film policier
...
Danièle Thompson avait 24 ans lors du tournage de La Grande Vadrouille
en 1966, son premier film en tant que scénariste.
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Dijon-Beaune Mag • 19Dijon-Beaune Mag • 19
Avec 17 millions de spectateurs, La Grand Vadrouille a consacré le duo
Bourvil-De Funès, mais a aussi immortalisé de nombreux sites
et paysages bourguignons.
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20 • Dijon-Beaune Mag
Beaune Festival du Film policier
...feu ne devaient pas être plus de deux ou
trois à participer au film, mais un coup de
cœur en a voulu autrement, comme le
raconte Pierre Bouzereau : « Gérard Oury était allé voir le capitaine de la compagnie pour lui dire qu’il avait besoin de quelques pompiers, car il envisageait de faire brûler la mairie de Meursault transformée en Kommandantur. Le capitaine l’a emmené à la caserne et le réalisateur est tombé amoureux de la vieille voiture de pompier (une Renault de 1906) qui y était conservée. Il a absolument voulu le véhicule, et toute la compagnie dessus ! »
PetitS tourS en cave
Les hommes n’apparaissent qu’un bref
instant à l’écran, mais se rappellent avoir
refait les scènes plusieurs fois. « Moi, je me souviens que je suis le troisième pompier qui court, mais on ne me reconnaît pas. Je le sais parce qu’on l’a fait à plusieurs reprises. Tant qu’Oury n’était pas satisfait, on recommençait… il fallait que ce soit au poil », se remémore
Hubert Bouzereau.
Yves Dard de son côté a été frappé par
l’ampleur des équipements. « Il y avait de
gros moyens, une grosse équipe, avec une centaine de personnes en tout. C’était spec tacula ire . Les caméras , les projecteurs, les accessoires… c’était énorme ! On se serait cru dans un studio alors qu’on était en extérieur. » Cet
environnement a su séduire chacun des
grands noms du film à sa façon. « Bourvil était amateur de pêche et je l’ai entendu programmer quelques parties, mais je ne sais pas si ça c’est fait au final. »
Cependant, l’équipe du tournage n’a pas
manqué de découvrir ce qui fait la
réputation de notre région : « Plusieurs négociants ont invité les acteurs à venir découvrir leur caves… La plupart ne s’est pas fait prier pour y aller. »
De son côté, Vincent Chapeau, qui a fait de
nombreuses recherches pour écrire son
ouvrage, a même entendu dire que la
Bourgogne avait été un argument de poids
pour rassembler l’équipe autour du projet :
« Quand Gérard Oury a rencontré Terry Thomas – Big Moustache –, il lui a dit qu’une partie du tournage se passerait en Bourgogne. L’argument a fait mouche auprès de cet Anglais amateur de bon vin. D’ailleurs, le réalisateur en joue dans le film quand le capitaine vole quelques
Les pompiers de Meusault veillent à la sécurité du tournage durant
la scène de l’incendie de la mairie de Meursault transformée
en Kommandantur.
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Beaune Festival du Film policier
...feu ne devaient pas être plus de deux ou
trois à participer au film, mais un coup de
cœur en a voulu autrement, comme le
raconte Pierre Bouzereau : « Gérard Oury était allé voir le capitaine de la compagnie pour lui dire qu’il avait besoin de quelques pompiers, car il envisageait de faire brûler la mairie de Meursault transformée en Kommandantur. Le capitaine l’a emmené à la caserne et le réalisateur est tombé amoureux de la vieille voiture de pompier (une Renault de 1906) qui y était conservée. Il a absolument voulu le véhicule, et toute la compagnie dessus ! »
PetitS tourS en cave
Les hommes n’apparaissent qu’un bref
instant à l’écran, mais se rappellent avoir
refait les scènes plusieurs fois. « Moi, je me souviens que je suis le troisième pompier qui court, mais on ne me reconnaît pas. Je le sais parce qu’on l’a fait à plusieurs reprises. Tant qu’Oury n’était pas satisfait, on recommençait… il fallait que ce soit au poil », se remémore
Hubert Bouzereau.
Yves Dard de son côté a été frappé par
l’ampleur des équipements. « Il y avait de
gros moyens, une grosse équipe, avec une centaine de personnes en tout. C’était spec tacula ire . Les caméras , les projecteurs, les accessoires… c’était énorme ! On se serait cru dans un studio alors qu’on était en extérieur. » Cet
environnement a su séduire chacun des
grands noms du film à sa façon. « Bourvil était amateur de pêche et je l’ai entendu programmer quelques parties, mais je ne sais pas si ça c’est fait au final. »
Cependant, l’équipe du tournage n’a pas
manqué de découvrir ce qui fait la
réputation de notre région : « Plusieurs négociants ont invité les acteurs à venir découvrir leur caves… La plupart ne s’est pas fait prier pour y aller. »
De son côté, Vincent Chapeau, qui a fait de
nombreuses recherches pour écrire son
ouvrage, a même entendu dire que la
Bourgogne avait été un argument de poids
pour rassembler l’équipe autour du projet :
« Quand Gérard Oury a rencontré Terry Thomas – Big Moustache –, il lui a dit qu’une partie du tournage se passerait en Bourgogne. L’argument a fait mouche auprès de cet Anglais amateur de bon vin. D’ailleurs, le réalisateur en joue dans le film quand le capitaine vole quelques
Les pompiers de Meusault veillent à la sécurité du tournage durant
la scène de l’incendie de la mairie de Meursault transformée
en Kommandantur.
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bouteilles dans la cave. » Mais à en croire
l’auteur, il n’était pas le seul a apprécier les
produits de nos vignes : « Michel Modo, qui jouait un soldat allemand, s’en donnait à cœur joie dans les caves alentour. Il avait un restaurant à Paris et voulait ramener des bouteilles, mais il revenait toujours bredouille d’après ce qu’on m’a dit. »
un SuccèS inattendu
Pour sa part, le journaliste Yves Dard se
souvient surtout de Gérard Oury, que sa
compagne Michèle Morgan venait
régulièrement rejoindre. « Le tournage a duré presque trois semaines et elle venait le vendredi pour le retrouver. J’imagine qu’ils profitaient du week-end pour visiter la région et goûter à la gastronomie locale. Quand j’ai vu Oury pour la première fois, il semblait un peu débarquer et ne pas connaître le coin. Ce sont ses assistants qui avaient repéré les lieux. Au départ, je crois qu’il voulait faire une sorte de road movie qui descendrait du nord au sud en changeant souvent de région. » Louis de
Funès, qui a laissé l’image d’un homme
réservé à tous ceux qui ont pu assister au
tournage, s’amusait quant à lui avec sa
propre caméra. « Quand il ne tournait pas, il prenait sa super 8 et filmait les scènes comme ça », s’amuse Yves Dard. A
l’époque, ce dernier ne croyait pas à l’avenir
du film, peut-être à cause de l’ambiance
détendue d’un tournage offert à la vue de
tous les badauds ? « J’avoue que je ne pensais pas que le film allait rencontrer un tel succès. Il y avait déjà eu Le Corniaud et je me disais que ça allait lasser les gens de revoir ce duo d’acteurs comiques. Pour moi, La Grande Vadrouille était plutôt une nouvelle gaudriole à la française. »
L’histoire du cinéma a donné tort au jeune
journaliste, mais il était difficile d’imaginer
qu’un film scénarisé par une jeune femme
de 24 ans – que l’on aurait pu penser
favorisée par son père – allait faire un tel
carton. Mais cette jeune scénariste n’était
autre que la talentueuse Danièle Thompson.
Plus qu’en père aimant, Gérard Oury s’est
comporté sur ce coup en professionnel
averti du cinéma, capable de déceler un
potentiel et de lui faire confiance. Le cinéma
français ne peut que l’en féliciter. ■
(1) Sur la route de La Grande VadrouilleLes coulisses du tournage, éd. Hors Collection,
2004. 144 pages, 81 euros.
Le saViez-Vous ?• Scènes de nuit : bien qu’un panneau annonce Meursault, c’est à Noyers-sur-Serein que les scènes de nuit ont été tournées.
• A Meursault, l’équipe du tournage avait installé son QG à l’Hôtel du chevreuil.
• Bons Hospices : à l’époque du tournage, les hospices de Beaune abritaient encore un hôpital, et le public passait entre les prises pour aller voir les malades.
• La voiture des pompiers de Meursault est toujours visible aujourd’hui, exposée derrière les vitres du centre sportif Saint-Nicolas (le long de la D974) et même sortie sur la place du village pour les grandes occasions.
• Michèle Morgan se promenait à Solex dans les rues de Beaune quand elle venait rendre visite à Gérard Oury.
A Meursault encore, une autre scène culte du film : les fugitifs sont pris en charge dans une cariole par les soeurs des Hospices de Beaune afin de gagner la zone libre.
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22 • Dijon-Beaune Mag
Flic et voyouavec sa Gueule, sa voix, sa filmoGraphie lonGue comme le bras, clauDe brasseur a marqué De son empreinte le cinéma français, le film policier en particulier. il sera l’une Des veDettes auxquelles le festival Du film policier De beaune renDra hommaGe cette année.par naDèGe hubert – photos : D. r.
C omédien talentueux, artiste populaire, acteur reconnaissable entre tous, il est
l’un des monstres du septième art. Dans sa carrière (débutée en 1956), bien
qu’il ait joué dans des comédies à succès comme La Boum ou Camping, c’est
sans doute dans les films policiers qu’il s’est le plus illustré. Inspecteur de
police dans Les yeux sans visage de Georges Franju, il devient un petit truand dans Bande à part de Jean-Luc Godard. C’est le petit écran qui continuera de le rendre populaire puisqu’il
incarnera le reporter Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune en 1965, avant de
devenir le célèbre François Vidocq de 1971 à 1973 dans Les Nouvelles Aventures de Vidocq.
En donnant la réplique à Jean Gabin ou à Sophie Marceau, devant les caméras de Costa
Gavras, François Truffaut ou Philippe Labro, Claude Brasseur enchaîne les rôles et les
succès. Récompensé de plusieurs Césars (dont celui de meilleur acteur en 1980 pour son
rôle de flic dans La Guerre des polices). Tantôt chef d’un réseau d’espionnage, tantôt
commissaire déterminé (La Crime) ou officier de police diplomate (Fait d’hiver), il peut
aussi devenir gardien de prison autoritaire (La Taule en 1999) ou, plus récemment, détective
privé aux côtés de Jean-Paul Rouve (Légitime défense en 2011). Bref, l’hommage que le
festival du film policier rend aujourd’hui à Claude Brasseur est on ne peut plus légitime,
tant le polar a été omniprésent tout au long de sa carrière. Chapeau bas Monsieur Vidocq ! ■
Claude Brasseur
Beaune Festival du Film policier
Claude Brasseur dans La Crime de Philippe Labro (1983).
Les autRes « tRiButes »
Deux autres grands noms du cinéma seront mis à l’honneur pendant le Festival du film policier de Beaune. Le réalisateur Bertrand Tavernier, qui avait déjà reçu en 2009 le Grand Prix pour son film Dans la brume électrique, sera présent pour l’hommage qui lui sera rendu. Des films aux titres évocateurs comme Le Juge et l’Assassin et Quai d’Orsay suffisent à prouver sa contribution majeure au genre policier.
Un troisième hommage sera rendu au réalisateur américain John McTiernan, dont le nom ne dit peut-être pas grand-chose au grand public français, mais qui a pourtant signé des films policiers d’action cultes, comme les deux volets de Die Hard avec Bruce Willis ou la dynamique version de L’Affaire Thomas Crown avec Pierce Brosnan.
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Flic et voyouavec sa Gueule, sa voix, sa filmoGraphie lonGue comme le bras, clauDe brasseur a marqué De son empreinte le cinéma français, le film policier en particulier. il sera l’une Des veDettes auxquelles le festival Du film policier De beaune renDra hommaGe cette année.par naDèGe hubert – photos : D. r.
C omédien talentueux, artiste populaire, acteur reconnaissable entre tous, il est
l’un des monstres du septième art. Dans sa carrière (débutée en 1956), bien
qu’il ait joué dans des comédies à succès comme La Boum ou Camping, c’est
sans doute dans les films policiers qu’il s’est le plus illustré. Inspecteur de
police dans Les yeux sans visage de Georges Franju, il devient un petit truand dans Bande à part de Jean-Luc Godard. C’est le petit écran qui continuera de le rendre populaire puisqu’il
incarnera le reporter Rouletabille dans Le Mystère de la chambre jaune en 1965, avant de
devenir le célèbre François Vidocq de 1971 à 1973 dans Les Nouvelles Aventures de Vidocq.
En donnant la réplique à Jean Gabin ou à Sophie Marceau, devant les caméras de Costa
Gavras, François Truffaut ou Philippe Labro, Claude Brasseur enchaîne les rôles et les
succès. Récompensé de plusieurs Césars (dont celui de meilleur acteur en 1980 pour son
rôle de flic dans La Guerre des polices). Tantôt chef d’un réseau d’espionnage, tantôt
commissaire déterminé (La Crime) ou officier de police diplomate (Fait d’hiver), il peut
aussi devenir gardien de prison autoritaire (La Taule en 1999) ou, plus récemment, détective
privé aux côtés de Jean-Paul Rouve (Légitime défense en 2011). Bref, l’hommage que le
festival du film policier rend aujourd’hui à Claude Brasseur est on ne peut plus légitime,
tant le polar a été omniprésent tout au long de sa carrière. Chapeau bas Monsieur Vidocq ! ■
Claude Brasseur
Beaune Festival du Film policier
Claude Brasseur dans La Crime de Philippe Labro (1983).
Les autRes « tRiButes »
Deux autres grands noms du cinéma seront mis à l’honneur pendant le Festival du film policier de Beaune. Le réalisateur Bertrand Tavernier, qui avait déjà reçu en 2009 le Grand Prix pour son film Dans la brume électrique, sera présent pour l’hommage qui lui sera rendu. Des films aux titres évocateurs comme Le Juge et l’Assassin et Quai d’Orsay suffisent à prouver sa contribution majeure au genre policier.
Un troisième hommage sera rendu au réalisateur américain John McTiernan, dont le nom ne dit peut-être pas grand-chose au grand public français, mais qui a pourtant signé des films policiers d’action cultes, comme les deux volets de Die Hard avec Bruce Willis ou la dynamique version de L’Affaire Thomas Crown avec Pierce Brosnan.
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Le festival pratiqueDu 25 au 29 mars 2015, beaune vire au noir et faire le plein De stars avec la 7e éDition Du festival international Du film policier, avec une liste cosmopolite De films en compétition et le cinéma coréen en invité D’honneur.
Beaune Festival du Film policier
Les fiLms en compétition – Corruption 2 – Le sang des braves de Olaf de Fleur (Islande et France)– Hyena de Gerard Johnson (Royaume-Uni)– The Intruder de Shariff Korver (Pays-Bas)– Jamais de la vie de Pierre Jolivet (France)– Marshland de Alberto Rodríguez (Espagne)– La Résistance de l’air de Fred Grivois (France)– Une Seconde Chance de Susanne Bier (Danemark)– Victoria de Sebastian Schipper (Allemagne)
Les grands prix du roman noirParallèlement, la littérature sera aussi à l’honneur avec trois romans étrangers et trois romans français en compétition dans deux catégories :
grand prix du roman étranger – Celui qui ne dormait pas, par Alessio Viola, éditions Rivages– L’Inspecteur est mort, par Bill James, éditions Rivages– L’Eté du commissaire Ricciardi, par Maurizio de Giovanni, éditions Rivages
grand prix du roman noir français– La Chute de M. Fernand, par Louis Sanders, éditions du Seuil– Sara la noire, par Gianni Pirozzi, éditions Rivages– L’Homme qui a vu l’homme, par Marin Ledun, éd. Ombres Noires
BiLLetterie cinéma Billetterie à l’office de tourisme ou en ligne sur ot-beaune.fr, mais aussi sur les sites fnac.com, carrefour.fr, francebillet.com Le pass festival à 40 euros donne accès à l’ensemble des projections du festival du mercredi 25 au dimanche 29 mars inclus (sauf cérémonies d’ouverture et du palmarès), toutes salles confondues, de manière prioritaire par rapport au pass journée, et toujours dans la limite des places disponibles. Le pass journée (jeudi, vendredi ou dimanche) à 16 euros donne accès à l’ensemble des projections de la journée concernée, toutes salles confondues et toujours dans la limite des places disponibles.Le pass week-end à 30 euros donne accès à l’ensemble des projections du samedi 28 et du dimanche 29 mars, sauf cérémonie du palmarès, toutes salles confondues et toujours dans la limite des places disponibles.
Les Lieux du festivaLBureaux du festival, chapelle Saint-Étienne, place Ziem. Un bureau d’information est à votre disposition pour tous les renseignements concernant les événements liés au festival, les horaires de diffusion des films, la ville de Beaunecap cinéma, 13 bis, bd du Maréchal-Joffre. Tél. : 03.80.24.21.85 et 0892.686.928 (répondeur horaires) – www.capcinema.froffice de tourisme Beaune & pays beaunois, 6 boulevard Perpreuil, BP 50087 21203 Beaune Cedex – Tél. : 03.80.26.21.30 www.ot-beaune.fr – Informations diverses et billetterie.
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Le festival pratiqueDu 25 au 29 mars 2015, beaune vire au noir et faire le plein De stars avec la 7e éDition Du festival international Du film policier, avec une liste cosmopolite De films en compétition et le cinéma coréen en invité D’honneur.
Beaune Festival du Film policier
Les fiLms en compétition – Corruption 2 – Le sang des braves de Olaf de Fleur (Islande et France)– Hyena de Gerard Johnson (Royaume-Uni)– The Intruder de Shariff Korver (Pays-Bas)– Jamais de la vie de Pierre Jolivet (France)– Marshland de Alberto Rodríguez (Espagne)– La Résistance de l’air de Fred Grivois (France)– Une Seconde Chance de Susanne Bier (Danemark)– Victoria de Sebastian Schipper (Allemagne)
Les grands prix du roman noirParallèlement, la littérature sera aussi à l’honneur avec trois romans étrangers et trois romans français en compétition dans deux catégories :
grand prix du roman étranger – Celui qui ne dormait pas, par Alessio Viola, éditions Rivages– L’Inspecteur est mort, par Bill James, éditions Rivages– L’Eté du commissaire Ricciardi, par Maurizio de Giovanni, éditions Rivages
grand prix du roman noir français– La Chute de M. Fernand, par Louis Sanders, éditions du Seuil– Sara la noire, par Gianni Pirozzi, éditions Rivages– L’Homme qui a vu l’homme, par Marin Ledun, éd. Ombres Noires
BiLLetterie cinéma Billetterie à l’office de tourisme ou en ligne sur ot-beaune.fr, mais aussi sur les sites fnac.com, carrefour.fr, francebillet.com Le pass festival à 40 euros donne accès à l’ensemble des projections du festival du mercredi 25 au dimanche 29 mars inclus (sauf cérémonies d’ouverture et du palmarès), toutes salles confondues, de manière prioritaire par rapport au pass journée, et toujours dans la limite des places disponibles. Le pass journée (jeudi, vendredi ou dimanche) à 16 euros donne accès à l’ensemble des projections de la journée concernée, toutes salles confondues et toujours dans la limite des places disponibles.Le pass week-end à 30 euros donne accès à l’ensemble des projections du samedi 28 et du dimanche 29 mars, sauf cérémonie du palmarès, toutes salles confondues et toujours dans la limite des places disponibles.
Les Lieux du festivaLBureaux du festival, chapelle Saint-Étienne, place Ziem. Un bureau d’information est à votre disposition pour tous les renseignements concernant les événements liés au festival, les horaires de diffusion des films, la ville de Beaunecap cinéma, 13 bis, bd du Maréchal-Joffre. Tél. : 03.80.24.21.85 et 0892.686.928 (répondeur horaires) – www.capcinema.froffice de tourisme Beaune & pays beaunois, 6 boulevard Perpreuil, BP 50087 21203 Beaune Cedex – Tél. : 03.80.26.21.30 www.ot-beaune.fr – Informations diverses et billetterie.
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Florissimo le retour
Et voici vEnu lE tEmps dE Florissimo. cinq ans d’attEntE, Et lE plaisir non dissimulé dE rEtrouvEr, au cœur du parc dEs Expositions dE dijon, l’unE dEs plus prEstigiEusEs Expositions FloralEs d’EuropE. après la « magiE dE l’Eau » En 2010, l’événEmEnt mEt cEttE annéE lE cap sur la biodivErsité. Et nous Fait la promEssE d’un momEnt magiquE. par michEl giraud – photos : villE dE dijon (sauF mEntion contrairE)
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L a préservation de la biodiversité est l’un des enjeux environnementaux majeurs du XXIe siècle et une composante essentielle du développement durable. La fragilisation de la biodiversité est aujourd’hui une réalité scientifique. A terme, ce sont nos modes de vie qui seront remis en question,
voire la survie de l’humanité qui est en danger. » N’allez pas voir dans les mots de Jean
Battault, le président de Dijon Congrexpo, un quelconque discours moralisateur. Ce serait
mal connaître l’esprit de Florissimo, exposition florale unique, dont le but premier est de
donner à voir ce que la nature nous offre de plus beau, de le mettre en scène pour que
chacun comprenne les milieux qui nous entourent et prenne conscience de l’importance
de les respecter pour mieux les préserver. « Une ode à l’écologie festive », comme le dit
en souriant Alfred Peter, architecte-paysagiste de renom, dont on se souvient qu’il a
travaillé à l’intégration paysagère du tramway du Grand Dijon et à qui l’on doit
l’exposition ornementale qui s’invite du 19 au 29 mars à Dijon Congrexpo.
Et dE dix
Lorsqu’en mars 1980, Jean Valentin et Marc Gonnet, alors à la tête du Parc des
Expositions de Dijon, imaginent l’événement, ils veulent avant tout offrir à tous les
Dijonnais un dépaysement tropical à la sortie de l’hiver. Ils ne se doutent sans doute pas
Dijon événement
«Depuis ses origines en 1980, le salon ambitionne d’offrir un dépaysement
tropical à la sortie de l’hiver.
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L a préservation de la biodiversité est l’un des enjeux environnementaux majeurs du XXIe siècle et une composante essentielle du développement durable. La fragilisation de la biodiversité est aujourd’hui une réalité scientifique. A terme, ce sont nos modes de vie qui seront remis en question,
voire la survie de l’humanité qui est en danger. » N’allez pas voir dans les mots de Jean
Battault, le président de Dijon Congrexpo, un quelconque discours moralisateur. Ce serait
mal connaître l’esprit de Florissimo, exposition florale unique, dont le but premier est de
donner à voir ce que la nature nous offre de plus beau, de le mettre en scène pour que
chacun comprenne les milieux qui nous entourent et prenne conscience de l’importance
de les respecter pour mieux les préserver. « Une ode à l’écologie festive », comme le dit
en souriant Alfred Peter, architecte-paysagiste de renom, dont on se souvient qu’il a
travaillé à l’intégration paysagère du tramway du Grand Dijon et à qui l’on doit
l’exposition ornementale qui s’invite du 19 au 29 mars à Dijon Congrexpo.
Et dE dix
Lorsqu’en mars 1980, Jean Valentin et Marc Gonnet, alors à la tête du Parc des
Expositions de Dijon, imaginent l’événement, ils veulent avant tout offrir à tous les
Dijonnais un dépaysement tropical à la sortie de l’hiver. Ils ne se doutent sans doute pas
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«Depuis ses origines en 1980, le salon ambitionne d’offrir un dépaysement
tropical à la sortie de l’hiver.
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Et la musiquE FutC’est au Niçois André Fisichella que l’on doit l’environnement sonore des différents univers de Florissimo. C’est surtout lui qui a composé la musique originale de l’Arche de Noé : « Les concepteurs du spectacle voulaient quelque chose de biblique, de puissant, quelque chose qui apporte un côté épique à la mise en scène et qui en même temps sente la terre ! C’est dans cette direction que j’ai travaillé », précise celui qui crée beaucoup pour le cinéma et la télévision. Pour Florissimo, André Fisichella a vu grand, il s’est entouré de plus de 40 choristes, de 20 musiciens, et surtout de l’orchestre philharmonique de Prague : « Je suis vraiment attiré par le cinéma et, ces dernières années, dans la plupart des très grands films, les musiques provenaient de cet orchestre fait de musiciens exemplaires. On a enregistré à Prague tout ce qui était classique. J’avais vraiment envie de profiter de ces musiciens et j’ai été ravi de l’expérience. Musicalement, c’était parfait, et humainement, ce fut très riche. Le feeling est extrêmement bien passé, et je n’ai qu’une hâte, c’est d’y retourner. De retour, dans mon studio à Nice, j’ai enregistré, un à un, les autres instruments, plus exotiques, que vous entendez. Je les ai ensuite intégrés à la bande son. Cela représente des mois de travail pour arriver au résultat ! »
que 35 ans et 10 éditions plus tard, Florissimo serait devenue
une exposition florale hors norme, l’une des plus prestigieuses
d’Europe, qui trouve écho chez les plus grands spécialistes de la
flore. L’édition 2015 devrait franchir un nouveau cap, au terme
de trois années de gestation, de réflexion.
La biodiversité sera mise en scène selon trois tableaux : le
paradis chaud, le paradis humide et l’Arche de Noé. C’est sur
ce dernier que Serge Matry a travaillé. Spécialiste de la mise en
scène, il a imaginé un spectacle d’un quart d’heure qui sera
donné toutes les heures : « Les visiteurs seront immergés dans un véritable festival d’images, de sons, d’effets spéciaux faisant alterner des tempêtes déchaînées et des moments d’apaisement. Notre défi a été de construire une arche de Noé de plus de 300 m de long, entièrement végétalisée. On y a apporté des vidéoprojecteurs, un système de fumée lourde, de puissants ventilateurs. Le tout dans un show “militant”, au service de la protection de la nature et de l’environnement. Pour que chacun prenne conscience de la richesse que représente la biodiversité, et l’intérêt de la préserver. »
...
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Dijon événement
un bouquEt d’animationsDémonstrations et ateliers d’art floral pour petits et grands, conférences sur les fleurs, les plantes, sur la faune et la flore sauvages également, accueil des groupes scolaires, des centres de loisirs… au-delà de la seule exposition florale, Florissimo dévoile un programme riche en animations. On retiendra aussi cette exposition des photographies du Dijonnais Jean-Christophe Tardivon : « Sauvage près de chez vous », une chronique de la biodiversité ordinaire vue à travers 25 panneaux de la faune et de la flore à Dijon. « Animaux et végétaux sont si proches de nous que parfois nous ne faisons plus attention à eux, précisent les organisateurs. Alors qu’ils participent à l’équilibre écologique de nos lieux de vie humaine. Parfois, il peut s’agir d’une biodiversité
difficile à percevoir et pourtant ô combien précieuse sur le territoire dijonnais. Orchidées sauvages, graminées délicates, pissenlits voyageurs, escargots du bitume, grenouilles survivantes, menthes aquatiques… vous feront regarder les paysages de Dijon d’une autre manière ! » L’exposition résulte en fait d’une commande du lycée agricole de Quétigny. Spécialisé dans les thématiques du développement durable, Jean-Christophe Tardivon a réalisé les photos. Les élèves de la classe de BTS Aménagements Paysagers ont eux rédigé les commentaires dans le cadre d’un projet pédagogique, soutenu par plusieurs scientifiques et acteurs de la biodiversité (Dreal Bourgogne, Jardin des Sciences de Dijon, Lattitude 21, etc.).
L’exposition ornementale couvrira une surface de 15 000 m2, elle mettra en scène la flore
des cinq continents. Des villes (Chenôve, Dijon, Mâcon et Le Creusot pour la
Bourgogne), des jardins botaniques, des firmes privées, des fleuristes, des établissements
de formation (comme le CFA La Noue ou le lycée agricole de Quétigny) ont été
sélectionnés pour déployer leur savoir-faire et leur créativité.
200 000 visitEurs attEndus
Chaque exposant a reçu une parcelle de 50 à 500 m2 pour y créer un jardin avec des
matériaux de base communs. Libre ensuite à lui de s’inspirer du thème « Symphonie de lumière et du végétal ». Les stands des participants s’intégreront dans le décor
d’ensemble réalisé par le service des espaces verts de la Ville de Dijon, d’après la
scénographie conçue par Alfred Peter. Un défi de tous les instants, une vraie prouesse
technique et artistique pour un événement où l’on attend 200 000 visiteurs. ■
* www.florissimo.fr
Pour Florissimo, Dijon Congrexpo a fait dans le développement
durable : l’ensemble des matériaux utilisés sont des matériaux recyclés
ou recyclables ; à l’issue de la manifestation, les végétaux présents
seront replantés ailleurs, les matériaux de construction
réutilisés, voire restitués pour les 160 m3 de roches naturelles
prélevées dans les carrières de Comblanchien pour l’aménagement
du paradis humide.
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Dijon événement
un bouquEt d’animationsDémonstrations et ateliers d’art floral pour petits et grands, conférences sur les fleurs, les plantes, sur la faune et la flore sauvages également, accueil des groupes scolaires, des centres de loisirs… au-delà de la seule exposition florale, Florissimo dévoile un programme riche en animations. On retiendra aussi cette exposition des photographies du Dijonnais Jean-Christophe Tardivon : « Sauvage près de chez vous », une chronique de la biodiversité ordinaire vue à travers 25 panneaux de la faune et de la flore à Dijon. « Animaux et végétaux sont si proches de nous que parfois nous ne faisons plus attention à eux, précisent les organisateurs. Alors qu’ils participent à l’équilibre écologique de nos lieux de vie humaine. Parfois, il peut s’agir d’une biodiversité
difficile à percevoir et pourtant ô combien précieuse sur le territoire dijonnais. Orchidées sauvages, graminées délicates, pissenlits voyageurs, escargots du bitume, grenouilles survivantes, menthes aquatiques… vous feront regarder les paysages de Dijon d’une autre manière ! » L’exposition résulte en fait d’une commande du lycée agricole de Quétigny. Spécialisé dans les thématiques du développement durable, Jean-Christophe Tardivon a réalisé les photos. Les élèves de la classe de BTS Aménagements Paysagers ont eux rédigé les commentaires dans le cadre d’un projet pédagogique, soutenu par plusieurs scientifiques et acteurs de la biodiversité (Dreal Bourgogne, Jardin des Sciences de Dijon, Lattitude 21, etc.).
L’exposition ornementale couvrira une surface de 15 000 m2, elle mettra en scène la flore
des cinq continents. Des villes (Chenôve, Dijon, Mâcon et Le Creusot pour la
Bourgogne), des jardins botaniques, des firmes privées, des fleuristes, des établissements
de formation (comme le CFA La Noue ou le lycée agricole de Quétigny) ont été
sélectionnés pour déployer leur savoir-faire et leur créativité.
200 000 visitEurs attEndus
Chaque exposant a reçu une parcelle de 50 à 500 m2 pour y créer un jardin avec des
matériaux de base communs. Libre ensuite à lui de s’inspirer du thème « Symphonie de lumière et du végétal ». Les stands des participants s’intégreront dans le décor
d’ensemble réalisé par le service des espaces verts de la Ville de Dijon, d’après la
scénographie conçue par Alfred Peter. Un défi de tous les instants, une vraie prouesse
technique et artistique pour un événement où l’on attend 200 000 visiteurs. ■
* www.florissimo.fr
Pour Florissimo, Dijon Congrexpo a fait dans le développement
durable : l’ensemble des matériaux utilisés sont des matériaux recyclés
ou recyclables ; à l’issue de la manifestation, les végétaux présents
seront replantés ailleurs, les matériaux de construction
réutilisés, voire restitués pour les 160 m3 de roches naturelles
prélevées dans les carrières de Comblanchien pour l’aménagement
du paradis humide.
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Dijon événement
l’art floral en bourgeonsl’art Floral Est un domainE – un dE plus – où l’ExcEllEncE FrançaisE Est mondialEmEnt rEconnuE. dans cE domainE, Florissimo sEra lE cadrE d’unE prEmièrE : lE trophéE national dEs jEunEs FlEuristEs « Espoirs 2015 ». ou commEnt mEttrE En valEur lE travail d’artisans dE moins dE 30 ans qui rEprésEntEnt la nouvEllE vaguE dE la proFEssion.par michEl giraud – photos : jEan-luc pEtit
I l est de notre devoir de valoriser le savoir-faire de la jeune génération,
souligne Eliane Boucher-Garrabos,
vice-présidente de la Fédération
française des artisans fleuristes. Notre mission au quotidien, c’est de faire en sorte que le grand public fasse la différence entre un artisan qui crée en permanence, qui travaille avec des techniques bien précises, et un marchand de fleurs qui se contente de vendre des bouquets qui arrivent tout droit de Hollande. »
Ainsi, chaque année, pour stimuler l’esprit
d’excellence de la profession, la fédération
organise plusieurs grands concours, et
Dijon en fera désormais partie : « Nous avons déjà des rendez-vous, comme notre Coupe de France annuelle, ou nos Oscars des jeunes fleuristes que nous mettons en place sur le Salon de l’agriculture. Sur ce dernier par exemple, nous n’avions que 10 places à proposer. Alors, lorsque Florissimo nous a contactés, on s’est dit que c’était l’occasion d’offrir à d’autres jeunes une vitrine, de leur offrir une chance supplémentaire de participer à un concours national. »Les 23 et 24 mars, ils seront donc
12 candidats à en découdre (dont une Côte-
d’Orienne, Aurélie Tachot-Cantali)
sélectionnés à l’échelle départementale,
puis régionale par les chambres syndicales
de la France entière. Le thème du concours,
« Symphonie de la lumière et du végétal, l’Arche de Noé revisitée », est en rapport
avec le programme de Florissimo, avec
cinq épreuves imposées, scrutées par un
jury trié sur le volet. « Ces concours,
poursuit Eliane Boucher-Garrabos,
participent à l’évolution de l’art floral français. Chaque candidat apporte de nouvelles sources d’inspiration, certains expérimentent de nouvelles méthodes. C’est un enrichissement permanent. »
En filigrane, se dessine aussi la volonté de
faire découvrir le métier aux jeunes :
« Aujourd’hui, la filière la plus classique et la plus efficace à mes yeux, c’est l’apprentissage, en alternance. C’est un métier de passion, un métier de service. Nous sommes un des cinq métiers autorisés à travailler le dimanche. C’est pas mal de sacrifices pour les jeunes. Mais nos filières séduisent, elles sont bien remplies. Avant tout parce qu’il y a ce plaisir infini de travailler un matériau noble, ce défi d’aller de plus en plus loin dans la créativité, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. » Un
univers à découvrir les 23 et 24 mars, au
cœur de Florissimo. ■
1er trophée national des jeunes fleuristes
«
Eliane Boucher-Garrabos, vice-présidente de la Fédération française des artisans fleuristes.
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l’art floral en bourgeonsl’art Floral Est un domainE – un dE plus – où l’ExcEllEncE FrançaisE Est mondialEmEnt rEconnuE. dans cE domainE, Florissimo sEra lE cadrE d’unE prEmièrE : lE trophéE national dEs jEunEs FlEuristEs « Espoirs 2015 ». ou commEnt mEttrE En valEur lE travail d’artisans dE moins dE 30 ans qui rEprésEntEnt la nouvEllE vaguE dE la proFEssion.par michEl giraud – photos : jEan-luc pEtit
I l est de notre devoir de valoriser le savoir-faire de la jeune génération,
souligne Eliane Boucher-Garrabos,
vice-présidente de la Fédération
française des artisans fleuristes. Notre mission au quotidien, c’est de faire en sorte que le grand public fasse la différence entre un artisan qui crée en permanence, qui travaille avec des techniques bien précises, et un marchand de fleurs qui se contente de vendre des bouquets qui arrivent tout droit de Hollande. »
Ainsi, chaque année, pour stimuler l’esprit
d’excellence de la profession, la fédération
organise plusieurs grands concours, et
Dijon en fera désormais partie : « Nous avons déjà des rendez-vous, comme notre Coupe de France annuelle, ou nos Oscars des jeunes fleuristes que nous mettons en place sur le Salon de l’agriculture. Sur ce dernier par exemple, nous n’avions que 10 places à proposer. Alors, lorsque Florissimo nous a contactés, on s’est dit que c’était l’occasion d’offrir à d’autres jeunes une vitrine, de leur offrir une chance supplémentaire de participer à un concours national. »Les 23 et 24 mars, ils seront donc
12 candidats à en découdre (dont une Côte-
d’Orienne, Aurélie Tachot-Cantali)
sélectionnés à l’échelle départementale,
puis régionale par les chambres syndicales
de la France entière. Le thème du concours,
« Symphonie de la lumière et du végétal, l’Arche de Noé revisitée », est en rapport
avec le programme de Florissimo, avec
cinq épreuves imposées, scrutées par un
jury trié sur le volet. « Ces concours,
poursuit Eliane Boucher-Garrabos,
participent à l’évolution de l’art floral français. Chaque candidat apporte de nouvelles sources d’inspiration, certains expérimentent de nouvelles méthodes. C’est un enrichissement permanent. »
En filigrane, se dessine aussi la volonté de
faire découvrir le métier aux jeunes :
« Aujourd’hui, la filière la plus classique et la plus efficace à mes yeux, c’est l’apprentissage, en alternance. C’est un métier de passion, un métier de service. Nous sommes un des cinq métiers autorisés à travailler le dimanche. C’est pas mal de sacrifices pour les jeunes. Mais nos filières séduisent, elles sont bien remplies. Avant tout parce qu’il y a ce plaisir infini de travailler un matériau noble, ce défi d’aller de plus en plus loin dans la créativité, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. » Un
univers à découvrir les 23 et 24 mars, au
cœur de Florissimo. ■
1er trophée national des jeunes fleuristes
«
Eliane Boucher-Garrabos, vice-présidente de la Fédération française des artisans fleuristes.
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Dijon-Beaune Mag • 33
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34 • Dijon-Beaune Mag
Les Dijonnais face
1 459 personnes, des dijonnais de l’agglomération pour la plupart, répondent à cette question directe : avez-vous le sens de la terre ? un sondage parfois déroutant qui démontre bien tout l’intérêt que suscite déjà la future ferme de janne*, qui fera le pari, début juin, de rapprocher la ville de la campagne.
Agriculture Le chouette sondage ® BP est / dijon-Beaune mag
Pan sur la croupe ! Alors que tous nos présidents de la République se font fort, à chaque Salon de l’Agriculture à Paris, de céder à ce rite sacré aux yeux du monde paysan, près d’un Dijonnais sur deux n’a jamais posé sa main sur le postérieur d’un bovidé. Ça n’est pourtant pas bien difficile de sortir de la ville pour se rendre, de temps à autre, à une fête agricole, la Côte-d’Or en accueille par centaines !
Question 1Avez-vous déjà caressé le cul d’une vache ?
Oui : 56 %
Non : 41 %
Dans mes rêves peut-être : 3 %©
D. R
.
Le sondageSondage réalisé par BP Est / David Lanaud du Gray en exclusivité pour Dijon-Beaune Mag, du 9 au 12 mars 2015, auprès d’un échantillon de 1 459 individus habitant Dijon et son agglomération, représentatif de la population de plus de 18 ans, interrogé en ligne selon la méthode des quotas (âge, sexe, profession du chef de ménage).
*Les 6 et 7 juin prochain, les Jeunes Agriculteurs du département vont envahir pacifiquement les Allées du Parc et le Parc de la Colombière pour un grand show agri-cole qui ambitionne d’accueillir 50 000 visiteurs. Cette formidable ferme ambulante viendra à la rencontre du monde urbain et sera précédée d’actions pédagogiques dont nous vous ferons pleinement l’écho dans les semaines à venir. L’événement s’appelle La ferme de JAnne, souvenez-vous en !
aux questions vaches
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Les Dijonnais face
1 459 personnes, des dijonnais de l’agglomération pour la plupart, répondent à cette question directe : avez-vous le sens de la terre ? un sondage parfois déroutant qui démontre bien tout l’intérêt que suscite déjà la future ferme de janne*, qui fera le pari, début juin, de rapprocher la ville de la campagne.
Agriculture Le chouette sondage ® BP est / dijon-Beaune mag
Pan sur la croupe ! Alors que tous nos présidents de la République se font fort, à chaque Salon de l’Agriculture à Paris, de céder à ce rite sacré aux yeux du monde paysan, près d’un Dijonnais sur deux n’a jamais posé sa main sur le postérieur d’un bovidé. Ça n’est pourtant pas bien difficile de sortir de la ville pour se rendre, de temps à autre, à une fête agricole, la Côte-d’Or en accueille par centaines !
Question 1Avez-vous déjà caressé le cul d’une vache ?
Oui : 56 %
Non : 41 %
Dans mes rêves peut-être : 3 %
© D
. R.
Le sondageSondage réalisé par BP Est / David Lanaud du Gray en exclusivité pour Dijon-Beaune Mag, du 9 au 12 mars 2015, auprès d’un échantillon de 1 459 individus habitant Dijon et son agglomération, représentatif de la population de plus de 18 ans, interrogé en ligne selon la méthode des quotas (âge, sexe, profession du chef de ménage).
*Les 6 et 7 juin prochain, les Jeunes Agriculteurs du département vont envahir pacifiquement les Allées du Parc et le Parc de la Colombière pour un grand show agri-cole qui ambitionne d’accueillir 50 000 visiteurs. Cette formidable ferme ambulante viendra à la rencontre du monde urbain et sera précédée d’actions pédagogiques dont nous vous ferons pleinement l’écho dans les semaines à venir. L’événement s’appelle La ferme de JAnne, souvenez-vous en !
aux questions vaches
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Dijon-Beaune Mag • 35
...
Jamais en vain, toujours en lait. Eh bien oui, c’est vrai. En
2013 et 2012, qui sont deux années de faible production pour le
vin, il a été récolté respectivement 386 307 hectolitres et
291 000 hectolitres dans nos vignes côte-d’oriennes (source
BIVB). En 2013 toujours, d’après la Chambre d’agriculture du
département, les 14 687 vaches recensées (mais qui ne votent
pas, que nos élus se rassurent !) ont produit 939 280 hectolitres
avec leurs petites mamelles. Morale de l’histoire : ça n’est pas
parce qu’on fait plus de bruit qu’on est plus fort !
Pas assez courts les circuits. Là encore, on constate le grand
écart qui existe entre le monde rural et la ville aujourd’hui.
Certes, dans leur immense majorité, les Dijonnais interrogés ont
au moins mis les pieds dans une ferme. Mais pour 41 % d’entre
eux, ce qui n’est pas mince, cela s’est limité à quelques visites
exceptionnelles. Avec la multiplication des circuits courts, mais
aussi de ces exploitations qui s’ouvrent à la vente directe, les
choses devraient s’arranger.
Question 2Avez-vous déjà mis les pieds (ou les bottes) dans une ferme ?
Question 3Un petit animal d’élevage a fait honneur à la Bourgogne lors du récent Salon de l’Agriculture à Paris. Il s’agit de quelle espèce ?
Question 4En Côte-d’Or on produit plus de lait que de vin.
Vrai : 37 %
Faux : 48 %
Ça dépend de la grêle : 15 %
L’escargot fantôme. Oh le piège ! Le « grand helix chardonnia » ou
escargot des vignes est une invention maison. Elle a trompé son
monde, tout comme le poulet de la Saône, dans une moindre mesure
pour ce dernier. Le seul animal d’élevage existant est le lapin fauve
de Bourgogne qui, élevé en grande partie en Côte-d’Or, a fait un
tabac lors du dernier SIA (Salon international de l’agriculture).
Grand helix chardonnia ou escargot des vignes : 40 %
Pintadeau de la Vouge : 5 %
Lapin fauve de Bourgogne : 36 %
Poulet de la Saône : 19 %
Jamais : 1 %
Très rarement, moins d’une dizaine de fois : 41 %
Assez souvent : 39 %
Très souvent car j’ai des attaches paysannes : 19 %
Question 5Sachant qu’on en dénombre près de 5 millions aux Etats-Unis, combien y a-t-il de tracteurs en France ?
La France, pays des tracteurs. Un peu plus de 65 millions de
Français pour près de 320 millions d’Américains. Soit, à peu de
choses près, un Français pour cinq Américains. Concernant les
tracteurs, ce rapport est plutôt de un pour quatre. Soit 1,2 million
de tracteurs chez nous pour cinq millions aux Etat-Unis. La
France l’emporte sur le terrain de la motorisation agricole, même
si on ne nous dit pas si les engins sont plus petits chez nous que
de l’autre côté de l’Atlantique.
Près de 500 000 : 15 %
Près de 750 000 : 31 %
Près de 1,2 million : 40 %
Près de 2 millions : 14 %
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36 • Dijon-Beaune Mag
Question 6La diversité des paysages de la Côte-d’Or reflète celle de la France, on la surnomme :
Question 8Les fromages vous les préférez ...
Question 7Parmi ces six expressions, laquelle vous semble le mieux refléter le bon sens paysan ?
Question 9Au fait, une bonne poule ça pond combien ?
Ne pas mettre la charrue avant les bœufs : 43 %
Avoir du foin dans ses bottes : 6 %
Être terre-à-terre : 11 %
Un vent à décorner les bœufs : 5 %
Veiller au grain : 26 %Ménager la chèvre et le chou : 9%
Plus d’œufs l’hiver que l’été : 18 %
Plus d’œufs l’été que l’hiver : 68 %
Une douzaine d’œufs par week-end : 6 %
De plus en plus d’œufs en vieillissant : 8 %
La France miniature : 13 %
La petite France agricole : 52 %
Mini France, maxi terroirs : 20 %
Le Concentré de France : 15 %
Affinés un maximum et au lait cru ? : 83 %
Stérilisés sous toutes les coutures ? : 3 %
Frais et sans gras ? : 10 %
Absents du repas ? : 4 %
...
La « petite France » sur son 21. C’est une expression souvent
reprise par François Sauvadet, le président du département de la
Côte-d’Or : avec sa diversité de production, cette étonnante
différence entre un fort couloir urbain sur l’axe Dijon-Beaune et des
territoires aussi déserts que ceux du Châtillonnais par exemple, le
département a tous les ingrédients d’une « petite France agricole ».
Vive le vrai fromage ! Pas de politiquement correct pour les
amateurs de fromages qui sont vraiment très nombreux à Dijon,
puisque seuls 4 % de nos sondés s’en passent ! Et, visiblement, aux
« trucs » aseptisés et industriels, on préfère et de loin (83 % !) le
vrai fromage qui s’affirme, affiné à souhait, sans craindre l’invasion
de bactéries que nous promettent inlassablement les hygiénistes de
tous bords. Bravo Dijon, bravo les Dijonnais !
Le bon sens paysan. Assurément, dans l’esprit des Dijonnais, les
ruraux ne font pas les choses dans le désordre. Avant tout ils ne
mettent pas la charrue avant les bœufs, reprenant ainsi une
expression qui incarne, pour grand nombre de nos sondés (43 %), le
bon sens paysan. Pas très loin derrière arrive une autre vision de la
prudence : veiller au grain.
Un été généreux. Oui, il est généralement constaté que les poules
pondent plus l’été que l’hiver, notamment parce qu’elle pensent vivre
plusieurs journées en une à cause de la lumière. Mais il se dit aussi que
les vieilles pondeuses sont plus généreuses avec l’âge, ce que visible-
ment peu d’entre nous savent. Ah, les mystères de la pondaison…
Agriculture Le chouette sondage ® BP est / dijon-Beaune mag
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36 • Dijon-Beaune Mag
Question 6La diversité des paysages de la Côte-d’Or reflète celle de la France, on la surnomme :
Question 8Les fromages vous les préférez ...
Question 7Parmi ces six expressions, laquelle vous semble le mieux refléter le bon sens paysan ?
Question 9Au fait, une bonne poule ça pond combien ?
Ne pas mettre la charrue avant les bœufs : 43 %
Avoir du foin dans ses bottes : 6 %
Être terre-à-terre : 11 %
Un vent à décorner les bœufs : 5 %
Veiller au grain : 26 %Ménager la chèvre et le chou : 9%
Plus d’œufs l’hiver que l’été : 18 %
Plus d’œufs l’été que l’hiver : 68 %
Une douzaine d’œufs par week-end : 6 %
De plus en plus d’œufs en vieillissant : 8 %
La France miniature : 13 %
La petite France agricole : 52 %
Mini France, maxi terroirs : 20 %
Le Concentré de France : 15 %
Affinés un maximum et au lait cru ? : 83 %
Stérilisés sous toutes les coutures ? : 3 %
Frais et sans gras ? : 10 %
Absents du repas ? : 4 %
...
La « petite France » sur son 21. C’est une expression souvent
reprise par François Sauvadet, le président du département de la
Côte-d’Or : avec sa diversité de production, cette étonnante
différence entre un fort couloir urbain sur l’axe Dijon-Beaune et des
territoires aussi déserts que ceux du Châtillonnais par exemple, le
département a tous les ingrédients d’une « petite France agricole ».
Vive le vrai fromage ! Pas de politiquement correct pour les
amateurs de fromages qui sont vraiment très nombreux à Dijon,
puisque seuls 4 % de nos sondés s’en passent ! Et, visiblement, aux
« trucs » aseptisés et industriels, on préfère et de loin (83 % !) le
vrai fromage qui s’affirme, affiné à souhait, sans craindre l’invasion
de bactéries que nous promettent inlassablement les hygiénistes de
tous bords. Bravo Dijon, bravo les Dijonnais !
Le bon sens paysan. Assurément, dans l’esprit des Dijonnais, les
ruraux ne font pas les choses dans le désordre. Avant tout ils ne
mettent pas la charrue avant les bœufs, reprenant ainsi une
expression qui incarne, pour grand nombre de nos sondés (43 %), le
bon sens paysan. Pas très loin derrière arrive une autre vision de la
prudence : veiller au grain.
Un été généreux. Oui, il est généralement constaté que les poules
pondent plus l’été que l’hiver, notamment parce qu’elle pensent vivre
plusieurs journées en une à cause de la lumière. Mais il se dit aussi que
les vieilles pondeuses sont plus généreuses avec l’âge, ce que visible-
ment peu d’entre nous savent. Ah, les mystères de la pondaison…
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Dijon-Beaune Mag • 37
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38 • Dijon-Beaune Mag
Urbanisme En partEnariat avEc lEs
Dijon déploie son « Arsenal »
Bientôt, l’écoquartier de l’arsenal sera une cité « apaisée ». cet aménagement représente le premier étage d’une politique urBanistique amBitieuse au sud de dijon, un secteur concerné par d’autres dossiers comme celui de la future (et proche) cité de la gastronomie. par dominique Bruillot
I l s’agit, à terme, de donner au sud
dijonnais un développement digne
de son pendant nord. Parmi les
premiers éléments de cette mutation
annoncée, l’arrivée de la ligne T2 du
« tram » et le projet de Cité de la
gastronomie qui permettra de conduire le
site de l’ancien hôpital général vers son
nouveau destin. Mais pour l’instant, c’est
l’écoquartier de l’Arsenal qui traduit
concrètement l’ampleur d’un programme
mené au pas de charge. Ce qui, pour un
ancien site militaire, est une bonne chose.
Aujourd’hui, on peut apprécier le nouvel
usage de La Minoterie transformée en un
lieu de spectacles. Sur 1 800 m2, on est
ainsi passé du grain à moudre à la
distraction de nos jeunes pousses. On peut
aussi se promener dans le tout nouveau
jardin public, deux hectares le long de
l’avenue Jean-Jaurès, tout près de la station
de tramway Bourroches. Mais on est
surtout curieux (et impatients) de voir
sortir de terre l’un des plus spectaculaires
programmes immobiliers de l’histoire de
Dijon. A moins de deux kilomètres du
Graduellement, les travaux en cours font sortir de terre les bâtiments de l’écoquartier :
ici, la crèche La Calypso.
© D
. R.
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38 • Dijon-Beaune Mag
Urbanisme En partEnariat avEc lEs
Dijon déploie son « Arsenal »
Bientôt, l’écoquartier de l’arsenal sera une cité « apaisée ». cet aménagement représente le premier étage d’une politique urBanistique amBitieuse au sud de dijon, un secteur concerné par d’autres dossiers comme celui de la future (et proche) cité de la gastronomie. par dominique Bruillot
I l s’agit, à terme, de donner au sud
dijonnais un développement digne
de son pendant nord. Parmi les
premiers éléments de cette mutation
annoncée, l’arrivée de la ligne T2 du
« tram » et le projet de Cité de la
gastronomie qui permettra de conduire le
site de l’ancien hôpital général vers son
nouveau destin. Mais pour l’instant, c’est
l’écoquartier de l’Arsenal qui traduit
concrètement l’ampleur d’un programme
mené au pas de charge. Ce qui, pour un
ancien site militaire, est une bonne chose.
Aujourd’hui, on peut apprécier le nouvel
usage de La Minoterie transformée en un
lieu de spectacles. Sur 1 800 m2, on est
ainsi passé du grain à moudre à la
distraction de nos jeunes pousses. On peut
aussi se promener dans le tout nouveau
jardin public, deux hectares le long de
l’avenue Jean-Jaurès, tout près de la station
de tramway Bourroches. Mais on est
surtout curieux (et impatients) de voir
sortir de terre l’un des plus spectaculaires
programmes immobiliers de l’histoire de
Dijon. A moins de deux kilomètres du
Graduellement, les travaux en cours font sortir de terre les bâtiments de l’écoquartier :
ici, la crèche La Calypso.
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Un peU D’orDre DAns lA mAIson DU colonelL’Ordre des architectes de Bourgogne assume son choix, celui de la « maison du colonel », mais pour la pourfendre d’un coup de crayon. « Ce projet est une opportunité, celle de faire du siège de notre profession la vitrine d’un savoir-faire », insiste l’ordre tout en revendiquant une « architecture s o i g n é e » , ma i s éga lement « l’expression d’une créativité par des espaces pensés et audacieux ». Casser la géométrie du bâtiment en y ajoutant deux volumes en matériau noble est un début de solution. Laisser les fonctions administratives aux travées latérales pour mieux libérer (et rendre lumineux) le centre de la bâtisse en est la suite. Avec une grande salle de conférence en sous-sol et un espace ouvert au grand public, les « archis » sortent définitivement de leur planche à dessin.
Etude du cabinet d’architecture et d’urbanisme l’AUC représentant
en perspective l’écoquartier de l’Arsenal le long de l’avenue Jean-Jaurès.
Dijon-Beaune Mag • 39
centre-ville, sur 12,6 hectares, près de
1 500 logements (soit 91 000 m2 de surface
de plancher !) jaillissent progressivement
du sol. Idem pour 19 200 m2 de
commerces, services et bureaux et 8 300 m2
d’équipements publics dont La Minoterie.
Les chiffres donnent le tournis, mais
correspondent à une vision claire d’un
nouvel espace urbain qui va lui-même
prendre quatre directions différentes en
interne, autant d’environnements de vie.
L’écoquatier de l’Arsenal est en effet conçu
sur les bases d’une « réelle diversité sociale, fonctionnelle et typologique ».
NaissaNce d’uNe cité
Ainsi, il y aura le côté « canal », avec un
bâti que ne dépassera pas cinq étages et
profitera pleinement de la proximité de
l’eau. Côté « avenue » (Jean-Jaurès en
l’occurrence), des « îlots aux cours ouvertes vers le centre du quartier »
accueilleront un « front bâti plus urbain »
(6 à 8 étages) sur la chaussée, puis des
hauteurs plus variables. Au « centre », des
logements dont les hauteurs varient du
R+2 au R+5 seront au cœur de tous les
accès. Enfin, quelques immeubles de
hauteur moyenne (13 à 14 étages) seront
implantés dans « un environnement offrant des espaces publics et paysagers attrayants ». Cette diversité se retrouvera
dans une cohabitation maîtrisée entre
constructions denses et espaces publics.
Les parkings, eux, seront disposés autour
de l’Ecoquartier, afin de préserver un
« espace collectif apaisé », libéré au
maximum des nuisances de la voiture.
Profitant de l’élan impulsé, des projets
privés tout aussi novateurs voient le jour.
Elithis s’appuie ainsi sur son expérience
concluante au centre de Dijon, en vue de
la création ici, à l’Arsenal, d’une tour de
logements à énergie positive. Elle aussi
encouragée par le succès de son premier
modèle à Valmy, Catherine Genne
duplique ici son principe de crèche,
La Calypso, qui repose sur une nouvelle
approche éducative et devrait générer une
trentaine d’emplois.
Enfin, les architectes de Bourgogne vont
bientôt y installer leur siège (voir
encadré), en mettant leur « ordre » dans
une « maison du colonel » complètement
transformée. Bref, une cité dans la cité est
en train de naître. ■
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Après Avoir fAit des portrAits géAnts de ses Administrés, « pop Artisé » les grAnds Acteurs de lA côte viticole, visuAlisé en grAnd les Accords mets et vins, le petit villAge de villArs-fontAine envoie en mission une dizAine d’Artistes dAns le vignoble de lA côte de nuits. clim’Art vA élever notre regArd sur ces climAts d’exception. du grAnd Art Assurément.pAr dominique bruillot – photos : JeAn-luc petit – en pArtenAriAt Avec L’Echo dEs communEs
40 • Dijon-Beaune Mag
Clim’art, la Côte des arts
Commune après com-mune, la Côte-d’Or se dévoile. Une informa-tion authentique au plus près de la réalité des territoires. Pour les élus, les habitants et les curieux…
* www. echodescommunes.com
Suivez L’Echo des Communes sur papier, sur Twitter et sur Facebook !
C lim’Art. Tout est dans le
nom. Au moment même où
les climats de Bourgogne
scellent leur destin avec le
patrimoine mondial de l’humanité, dans la
dernière ligne droite d’une rude bataille qui
devrait, chacun l’espère en tout cas,
conduire les spécificités du terroir
bourguignon vers la reconnaissance
universelle, un petit village (gaulois
oserait-on dire !) se distingue par son sens
de l’initiative et ses impulsions créatives.
Il est vrai que Villars-Fontaine est porté par
un maire atypique. Avant de s’engager sous
les couleurs de la République, Pierre
Lignier a eu une carrière de management
dans le monde artistique. Ceci expliquant
cela, du haut des 489 mètres où culmine sa
commune, mais aussi au regard de ses
racines viticoles à Morey-Saint-Denis, il a
accouché d’un festival des arts tout en
donnant naissance à une confrérie bachique,
la bien nommée confrérie de Saint-Denis.
Avant Clim’Art, qui nous occupe
présentement, il y eut Vill’Art. En 2011,
sous couvert de l’association éponyme,
dans une stratégie dont il a le secret, Pierre
Lignier implique ses administrés en les
livrant à l’inspiration d’un photographe et
d’un peintre. Deux cent cinquante portraits
embarquent ainsi un village entier à bord
d’une aventure qui ne fait que commencer.
Dès l’année suivante, c’est « De Villars à
Villars » : dix-huit villages au doux nom de
Villars rendent visite à Villars. En 2013,
astucieusement, une centaine de panneaux
grand format présentent dans le bourg les
portraits retravaillés à la pop art d’autant
de figures du vignoble. Vignerons,
restaurateurs, tonneliers, journalistes… et
politiques : le Who’s Who des climats, de
droite comme de gauche, se déplace alors
dans les Hautes-Côtes pour s’admirer tout
en saluant l’originalité d’une démarche
efficacement consensuelle. Certains
emporteront leur « trophée » pour
l’exposer dans leur local de campagne.
Sonder leS myStèreS du vin
Puis vient « Quand Bacchus invite
Lucullus » en 2014. Reprenant le principe
des grands panneaux et d’un livre soigné
qui les immortalise, Vill’Art réinvente une
trilogie magique : celle du vigneron, du
chef et de l’accord entre met et vin qui les
unit. Ce symbole de l’accord parfait attire
près de 4 000 visiteurs. Il marque la fin
d’une époque pour le festival qui,
désormais, s’ouvre sur une démarche une
fois encore complètement novatrice et un
brin « barrée » pour un si petit village.
Cette année, Vill’Art devient donc
Clim’Art. Derrière cette mutation assumée,
il y a le pari fou de confier la vinification
intellectuelle des grands crus et de quelques
climats d’exception à une dizaine d’artistes.
Le principe de l’opération est aussi
lumineux qu’un tableau de Claude Monet.
Les peintres et plasticiens sélectionnés par
le jury présidé par Xavier Douroux
(codirecteur du Consortium et fondateur de
la maison d’édition Les Presses du réel) ont
décroché un ticket pour une sorte de
résidence artistique, avec l’obligation pour
chacun de fournir quatre ou cinq œuvres
Issu du monde de la BD, contemplatif autant que réactif, Jérôme Dupré la Tour voit la Bourgogne comme
« un endroit noble de l’activité humaine ». Même si pour lui, le vin est « un indicateur fort, qui nous réjouit, nous détend, comme il peut tourner au vinaigre ».
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Après Avoir fAit des portrAits géAnts de ses Administrés, « pop Artisé » les grAnds Acteurs de lA côte viticole, visuAlisé en grAnd les Accords mets et vins, le petit villAge de villArs-fontAine envoie en mission une dizAine d’Artistes dAns le vignoble de lA côte de nuits. clim’Art vA élever notre regArd sur ces climAts d’exception. du grAnd Art Assurément.pAr dominique bruillot – photos : JeAn-luc petit – en pArtenAriAt Avec L’Echo dEs communEs
40 • Dijon-Beaune Mag
Clim’art, la Côte des arts
Commune après com-mune, la Côte-d’Or se dévoile. Une informa-tion authentique au plus près de la réalité des territoires. Pour les élus, les habitants et les curieux…
* www. echodescommunes.com
Suivez L’Echo des Communes sur papier, sur Twitter et sur Facebook !
C lim’Art. Tout est dans le
nom. Au moment même où
les climats de Bourgogne
scellent leur destin avec le
patrimoine mondial de l’humanité, dans la
dernière ligne droite d’une rude bataille qui
devrait, chacun l’espère en tout cas,
conduire les spécificités du terroir
bourguignon vers la reconnaissance
universelle, un petit village (gaulois
oserait-on dire !) se distingue par son sens
de l’initiative et ses impulsions créatives.
Il est vrai que Villars-Fontaine est porté par
un maire atypique. Avant de s’engager sous
les couleurs de la République, Pierre
Lignier a eu une carrière de management
dans le monde artistique. Ceci expliquant
cela, du haut des 489 mètres où culmine sa
commune, mais aussi au regard de ses
racines viticoles à Morey-Saint-Denis, il a
accouché d’un festival des arts tout en
donnant naissance à une confrérie bachique,
la bien nommée confrérie de Saint-Denis.
Avant Clim’Art, qui nous occupe
présentement, il y eut Vill’Art. En 2011,
sous couvert de l’association éponyme,
dans une stratégie dont il a le secret, Pierre
Lignier implique ses administrés en les
livrant à l’inspiration d’un photographe et
d’un peintre. Deux cent cinquante portraits
embarquent ainsi un village entier à bord
d’une aventure qui ne fait que commencer.
Dès l’année suivante, c’est « De Villars à
Villars » : dix-huit villages au doux nom de
Villars rendent visite à Villars. En 2013,
astucieusement, une centaine de panneaux
grand format présentent dans le bourg les
portraits retravaillés à la pop art d’autant
de figures du vignoble. Vignerons,
restaurateurs, tonneliers, journalistes… et
politiques : le Who’s Who des climats, de
droite comme de gauche, se déplace alors
dans les Hautes-Côtes pour s’admirer tout
en saluant l’originalité d’une démarche
efficacement consensuelle. Certains
emporteront leur « trophée » pour
l’exposer dans leur local de campagne.
Sonder leS myStèreS du vin
Puis vient « Quand Bacchus invite
Lucullus » en 2014. Reprenant le principe
des grands panneaux et d’un livre soigné
qui les immortalise, Vill’Art réinvente une
trilogie magique : celle du vigneron, du
chef et de l’accord entre met et vin qui les
unit. Ce symbole de l’accord parfait attire
près de 4 000 visiteurs. Il marque la fin
d’une époque pour le festival qui,
désormais, s’ouvre sur une démarche une
fois encore complètement novatrice et un
brin « barrée » pour un si petit village.
Cette année, Vill’Art devient donc
Clim’Art. Derrière cette mutation assumée,
il y a le pari fou de confier la vinification
intellectuelle des grands crus et de quelques
climats d’exception à une dizaine d’artistes.
Le principe de l’opération est aussi
lumineux qu’un tableau de Claude Monet.
Les peintres et plasticiens sélectionnés par
le jury présidé par Xavier Douroux
(codirecteur du Consortium et fondateur de
la maison d’édition Les Presses du réel) ont
décroché un ticket pour une sorte de
résidence artistique, avec l’obligation pour
chacun de fournir quatre ou cinq œuvres
Issu du monde de la BD, contemplatif autant que réactif, Jérôme Dupré la Tour voit la Bourgogne comme
« un endroit noble de l’activité humaine ». Même si pour lui, le vin est « un indicateur fort, qui nous réjouit, nous détend, comme il peut tourner au vinaigre ».
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Dijon-Beaune Mag • 41
grand format, soutenues par des domaines
viticoles mécènes, eux-mêmes choisis parce
qu’ils produisent un grand cru. Ces heureux élus
ont donc commencé à renifler le terroir, manger
un peu de terre s’ils le souhaitent, sonder les
mystères du vin au contact de ceux qui le font.
De cette implication sensorielle autant
qu’intuitive jailliront une cinquantaine d’œuvres
monumentales de 2 mètres sur 3, qui rendront
aussi hommage aux villages de la Côte de Nuits,
spontanément associés à l’opération Clim’Art.
Le 3 juillet à Gevrey-Chambertin, ce sera jour
de fête. Le trompettiste Thierry Caens lancera
officiellement ce festival dans lequel chacun
pourra découvrir et apprécier le parcours insolite
et assurément curieux des regards que les
ar t is tes auront posé sur les pépi tes
bourguignonnes que sont les cl imats
d’exception. Un « circuit initiatique » est même
prévu pour cela. Alea jacta est.
terre promiSe
A la fin du mois d’août, l’ensemble de cette
production inégalable reviendra au berceau,
dans le cœur de Villars tout chamboulé par un
programme festivalier sans temps mort :
conférences, concerts et banquets (une
inévitable tradition chez les peuplades
gauloises !) célébreront Clim’Art. Au-delà de
l’événement, qui se poursuivra par un
« baguenaudage » des œuvres dans la
Bourgogne, l’événement laissera certainement
une trace durable, et pas seulement des tableaux
accrochés dans les domaines. Parions sur les
effets secondaires de la cohabitation entre les
artistes et une terre inspirée comme la Côte de
Nuits. Parions sur les expositions sauvages (ou
pas) que ceux-ci distilleront dans le paysage
local. Parions aussi sur l’élévation des esprits
qui fera de cette terre promise au patrimoine
mondial une terre promise pour l’art.
Pierre Lignier, qui a toujours un coup d’avance, a
déjà sa petite idée sur la façon dont les choses vont
évoluer. Il pense à la naissance d’un centre d’art,
pour « faire une place aux arts plastiques et visuels
sur la Côte ». Oui, mais où l’installer ce centre
d’art ? A Villars-Fontaine, bien évidemment. ■
* www.villarsfontaine.fr
Dans la côte viticole, on ne présente plus Joyce Delimata. Les vignes et les caves n’ont aucun secret pour celle
qui a su saisir, c’est même sa marque de fabrique, la subtilité des nuances d’un grand cru, avec la précision
d’un pantone. Ici, elle sera donc comme « chez elle ».
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42 • Dijon-Beaune Mag
Automobile Un lieU, Une roUte, Une personnalité
Si belle sous la pluieEllE chantE Et dansE sous la pluiE, sans trop En fairE, commE la discrètE sportivE qu’EllE Est. la nouvEllE 308 Gt, confiéE aux mains dE Yann manEYrol, lE dirEctEur dE cEntaurE Grand Est, s’Est mêmE montréE aussi séductricE quE rassurantE.par dominiquE Bruillot - photos : clémEnt Bonvalot
L a sage 308 a mangé du lion.
Facile à dire quand on parle
d’une Peugeot qui se pare
d’un logo GT. Mais cette
féline racée et transformée avec justesse
n’a finalement pas besoin d’un mauvais
jeu de mot pour exprimer son caractère
bien trempé. Surtout en ce jour d’essai où
la pluie et le pilote choisi vont finalement
nous donner les moyens d’apprécier le
comportement d’une nouvelle venue sur
le marché, conçue pour apporter du
« premium » à une gamme moyenne et
très populaire. D’abord, c’est une
évidence, nous avons affaire à une
séductrice. Une calandre chromée, le lion
judicieusement placé en son centre, des
clignotants défilants, des jantes « alu » de
18 pouces, ce petit « GT » qui nous fait un
clin d’œil : née dans la sagesse, la 308
ainsi revue et musclée assume sa
sportivité. Sous le capot, on annonce ainsi
les 180 chevaux du moteur 2 litres
BlueHDI. Ce qui ne devrait pas déplaire à
Yann Manneyrol, directeur du Centaure
de Gevrey-Chambertin et essayeur
désigné pour cette rubrique. « Le volant est un peu petit, mais on s’y fait très
vite », constate Yann, qui ne tarde pas à
apprécier la qualité de la finition
intérieure du véhicule. A commencer par
les sièges qui maintiennent bien le corps
et une ambiance épurée, « zen » aussi.
Dans un habitacle feutré, sécurisant, la
surpiqûre rouge rappelle que nous
sommes en présence d’une sportive. Le
bruit et la réactivité du moteur aussi.
Prévenir nos défauts de conduite
Direction Centaure, tout près de la
station-service de Gevrey-Chambertin sur
l’autoroute. « Notre rôle est de faire vivre le risque au conducteur dans des conditions complètement sécurisées pour l’aider à les anticiper dans la réalité de la route, nous donnons aux gens les clés pour qu’ils adoptent un comportement préventif », résume Yann Maneyrol.
Chacun, à son niveau, a en effet ses
défauts. Le gros rouleur, par exemple,
respecte peu les distances de sécurité. Le
jeune rouleur n’a pas toujours la maîtrise
de la vitesse. Le « petit rouleur »,
entendez par là celui qui ne fait pas
beaucoup de kilomètres, adapte souvent
mal sa vitesse. Face à ces défauts de
comportement aux conséquences parfois
dramatiques, Centaure propose des
réponses concrètes. Nous l’avons constaté
avec cette 308 GT, agrémentée d’une
boîte automatique très fluide, qui s’est
fort bien prêtée au test, tout comme près
de 3 500 véhicules sur le site de Gevrey
chaque année. Grâce aux morceaux de
piste artificiellement arrosés, il devient
facile de s’apercevoir, qu’à 5 km/h près,
on passe de l’état de maîtrise à la situation
de catastrophe. L’aquaplaning est un
piège majeur sur la route, de nombreuses
entreprises l’ont compris. Elles proposent
donc à leurs collaborateurs des stages
chez Centaure qui , en 2 jours ,
transforment l’appréhension de la
conduite dans les conditions les plus
difficiles. Dans ce contexte, la 308 GT a
tenu son rôle sans complexe, n’hésitant
pas à montrer ses plus beaux atouts dans
l’effort comme on le voit sur nos photos.
Puis au retour, il est encore temps
d’apprécier son comportement vif sans être
trop agressif. Cela ne fait aucun doute,
cette Peugeot est taillée pour conquérir des
parts de marché. ■
Peugeot 308 gt
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42 • Dijon-Beaune Mag
Automobile Un lieU, Une roUte, Une personnalité
Si belle sous la pluieEllE chantE Et dansE sous la pluiE, sans trop En fairE, commE la discrètE sportivE qu’EllE Est. la nouvEllE 308 Gt, confiéE aux mains dE Yann manEYrol, lE dirEctEur dE cEntaurE Grand Est, s’Est mêmE montréE aussi séductricE quE rassurantE.par dominiquE Bruillot - photos : clémEnt Bonvalot
L a sage 308 a mangé du lion.
Facile à dire quand on parle
d’une Peugeot qui se pare
d’un logo GT. Mais cette
féline racée et transformée avec justesse
n’a finalement pas besoin d’un mauvais
jeu de mot pour exprimer son caractère
bien trempé. Surtout en ce jour d’essai où
la pluie et le pilote choisi vont finalement
nous donner les moyens d’apprécier le
comportement d’une nouvelle venue sur
le marché, conçue pour apporter du
« premium » à une gamme moyenne et
très populaire. D’abord, c’est une
évidence, nous avons affaire à une
séductrice. Une calandre chromée, le lion
judicieusement placé en son centre, des
clignotants défilants, des jantes « alu » de
18 pouces, ce petit « GT » qui nous fait un
clin d’œil : née dans la sagesse, la 308
ainsi revue et musclée assume sa
sportivité. Sous le capot, on annonce ainsi
les 180 chevaux du moteur 2 litres
BlueHDI. Ce qui ne devrait pas déplaire à
Yann Manneyrol, directeur du Centaure
de Gevrey-Chambertin et essayeur
désigné pour cette rubrique. « Le volant est un peu petit, mais on s’y fait très
vite », constate Yann, qui ne tarde pas à
apprécier la qualité de la finition
intérieure du véhicule. A commencer par
les sièges qui maintiennent bien le corps
et une ambiance épurée, « zen » aussi.
Dans un habitacle feutré, sécurisant, la
surpiqûre rouge rappelle que nous
sommes en présence d’une sportive. Le
bruit et la réactivité du moteur aussi.
Prévenir nos défauts de conduite
Direction Centaure, tout près de la
station-service de Gevrey-Chambertin sur
l’autoroute. « Notre rôle est de faire vivre le risque au conducteur dans des conditions complètement sécurisées pour l’aider à les anticiper dans la réalité de la route, nous donnons aux gens les clés pour qu’ils adoptent un comportement préventif », résume Yann Maneyrol.
Chacun, à son niveau, a en effet ses
défauts. Le gros rouleur, par exemple,
respecte peu les distances de sécurité. Le
jeune rouleur n’a pas toujours la maîtrise
de la vitesse. Le « petit rouleur »,
entendez par là celui qui ne fait pas
beaucoup de kilomètres, adapte souvent
mal sa vitesse. Face à ces défauts de
comportement aux conséquences parfois
dramatiques, Centaure propose des
réponses concrètes. Nous l’avons constaté
avec cette 308 GT, agrémentée d’une
boîte automatique très fluide, qui s’est
fort bien prêtée au test, tout comme près
de 3 500 véhicules sur le site de Gevrey
chaque année. Grâce aux morceaux de
piste artificiellement arrosés, il devient
facile de s’apercevoir, qu’à 5 km/h près,
on passe de l’état de maîtrise à la situation
de catastrophe. L’aquaplaning est un
piège majeur sur la route, de nombreuses
entreprises l’ont compris. Elles proposent
donc à leurs collaborateurs des stages
chez Centaure qui , en 2 jours ,
transforment l’appréhension de la
conduite dans les conditions les plus
difficiles. Dans ce contexte, la 308 GT a
tenu son rôle sans complexe, n’hésitant
pas à montrer ses plus beaux atouts dans
l’effort comme on le voit sur nos photos.
Puis au retour, il est encore temps
d’apprécier son comportement vif sans être
trop agressif. Cela ne fait aucun doute,
cette Peugeot est taillée pour conquérir des
parts de marché. ■
Peugeot 308 gt
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FICHE TECHNIQUEMotorisations : 2.0 BlueHDi de 180 ch (diesel) et 1.6 e-THP de 205 ch (essence)
Puissance fiscale : 9 CV (diesel) et 11 CV (essence)
Vitesse maximum : 220 km/h (diesel) et 235 km/h (essence)
Accélération : de 0 à 100 km/h en 8,4 s (diesel) et 7,5 s. (essence)
Consommation mixte : 4 l / 100 km (diesel) et 5,6 l / 100 km (essence)
Emission CO2 : 103 g/km (diesel) et 130 g/km (essence)
Prix : à partir de 30 650 euros TTC
Dijon-Beaune Mag • 43
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44 • Dijon-Beaune Mag
Bonnes adresses Beaune
Les bons tuyauxde Pascal Minguet
Pascal Minguet vit la cuisine coMMe une Passion. il fait Partie des « greeters » du Pays beaunois, ce réseau d’habitants qui toute l’année fait découvrir la côte-d’or aux visiteurs de Passage, touristes ou aMis. à côté de son lieu de Prédilection (le Marché de beaune, les Mercredi et saMedi de 8 heures à Midi), il nous fait Part de ses boutiques beaunoises Préférées. Par Michel giraud
Boucherie-charcuterie Vernet70, rue du Faubourg Saint-nicolas, Beaune« Un des champions du jambon persillé beaunois, mais aussi de merveilleuses terrines maison et même d’excellentes quenelles de Lyon. »
Le Beaumarchéavenue charles-de-Gaulle, Beaune « Sur le marché ou dans les serres de l’avenue Charles-de-Gaulle, je vais toujours chez l’horticulteur Jean-Marie Loubet pour jeter un coup d’œil à ses fleurs en pots et à massif. Le choix y est tout simplement énorme, les conseils toujours avisés et les prix tout petits. »
La Ferme FruirouGeconcœur-et-corboin (et dans de nombreuses boutiques à Beaune)
« Confitures, beurre de cassis et l’incontournable ketchup de cassis qui se marie si bien avec le jambon persillé. Isabelle et Sylvain sont des passionnés qui cultivent, récoltent, préparent et font partager… les fruits rouges, autant que l’amour du produit de terroir. »
VoLaiLLeS mairet marché de Beaune ou 4, rue des Bons amis, Simard (71) « Mairet, c’est LE spécialiste de la volaille de Bresse, du côté de Louhans, avec un étal sur le marché de Beaune, où on trouve aussi bien des poulets, des dindes, que des pigeons… et surtout, tous les morceaux au détail, y compris les sot-l’y-laisse ou les foies de lapin. »
FromaGerie aLain heSS 7, place carnot, Beaune
« Un vrai choix de comtés, de morbiers et de fromages régionaux, mais aussi les fameux délices de Pommard, une création fromagère originale aux graines de moutarde ou de cassis. »
coiFFeur Saint-LouiS 8, rue Vergnette de Lamotte, Beaune « Fabien est un artiste passionné de voyages et de bons plans et, bien entendu, il manie les ciseaux comme personne. C’est toujours un bonheur de passer un moment sur son fauteuil [ndlr : un bonheur exclusivement masculin, car l’adresse est réservée aux hommes]. »
© M
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Pers
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44 • Dijon-Beaune Mag
Bonnes adresses Beaune
Les bons tuyauxde Pascal Minguet
Pascal Minguet vit la cuisine coMMe une Passion. il fait Partie des « greeters » du Pays beaunois, ce réseau d’habitants qui toute l’année fait découvrir la côte-d’or aux visiteurs de Passage, touristes ou aMis. à côté de son lieu de Prédilection (le Marché de beaune, les Mercredi et saMedi de 8 heures à Midi), il nous fait Part de ses boutiques beaunoises Préférées. Par Michel giraud
Boucherie-charcuterie Vernet70, rue du Faubourg Saint-nicolas, Beaune« Un des champions du jambon persillé beaunois, mais aussi de merveilleuses terrines maison et même d’excellentes quenelles de Lyon. »
Le Beaumarchéavenue charles-de-Gaulle, Beaune « Sur le marché ou dans les serres de l’avenue Charles-de-Gaulle, je vais toujours chez l’horticulteur Jean-Marie Loubet pour jeter un coup d’œil à ses fleurs en pots et à massif. Le choix y est tout simplement énorme, les conseils toujours avisés et les prix tout petits. »
La Ferme FruirouGeconcœur-et-corboin (et dans de nombreuses boutiques à Beaune)
« Confitures, beurre de cassis et l’incontournable ketchup de cassis qui se marie si bien avec le jambon persillé. Isabelle et Sylvain sont des passionnés qui cultivent, récoltent, préparent et font partager… les fruits rouges, autant que l’amour du produit de terroir. »
VoLaiLLeS mairet marché de Beaune ou 4, rue des Bons amis, Simard (71) « Mairet, c’est LE spécialiste de la volaille de Bresse, du côté de Louhans, avec un étal sur le marché de Beaune, où on trouve aussi bien des poulets, des dindes, que des pigeons… et surtout, tous les morceaux au détail, y compris les sot-l’y-laisse ou les foies de lapin. »
FromaGerie aLain heSS 7, place carnot, Beaune
« Un vrai choix de comtés, de morbiers et de fromages régionaux, mais aussi les fameux délices de Pommard, une création fromagère originale aux graines de moutarde ou de cassis. »
coiFFeur Saint-LouiS 8, rue Vergnette de Lamotte, Beaune « Fabien est un artiste passionné de voyages et de bons plans et, bien entendu, il manie les ciseaux comme personne. C’est toujours un bonheur de passer un moment sur son fauteuil [ndlr : un bonheur exclusivement masculin, car l’adresse est réservée aux hommes]. »
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46 • Dijon-Beaune Mag
Bonnes adresses dijon
Dans le carnetde Valérie Grandet
Depuis toujours, Valérie GranDet Vénère les bons proDuits autant que les bons moments passés à table. lonGtemps, elle a animé un atelier culinaire à Dijon (la cuisine De la maDeleine). aujourD’hui, elle « prenD le temps De ViVre » et son carnet fourmille De bonnes aDresses.par michel GirauD
MagapoMMe Route de Saulon-la-Chapelle, Bretenière
« Le nom est trompeur ! On y trouve des tas de bonnes surprises, des produits fermiers, des légumes produits sur place. C’est l’assurance de consommer des produits locaux de
grande qualité, en frais ou en épicerie. Avec les mêmes horaires qu’un supermarché, c’est tout le temps ouvert ! »
DouBS DiReCt 33, rue des godrans, Dijon« J’aime bien aller voir les crémiers du marché. Mais j’aime bien aussi cette adresse très franc-comtoise où je trouve des comtés de très haut niveau : du 8 mois, du 12 mois… Et pour faire son choix, on vous fait toujours goûter le produit avant d’acheter. C’est très appréciable ! »
La Route DeS VinS Rue Musette, Dijon « Je ne peux pas penser la table sans un bon vin. Chez ce caviste, je m’y retrouve bien, je fais toujours de belles découvertes. Adrien est toujours de bon conseil pour moi, que ce soit sur des vins hyper abordables au quotidien, ou sur des bouteilles d’exception. Chez lui, ce qui est sympa aussi, ce sont les soirées thématiques, qui suscitent toujours de belles rencontres. »
poiSSonneRie Saint-geoRgeSous les halles de Dijon « Mon poissonnier, c’est le Saint-George, sous les halles du marché. C’est ultra-frais et ils sont d’une gentillesse incroyable. J’y vais les yeux fermés, parfois pour un plateau de fruits de mer composé sur mesure. »
Chez Vazquez 2, rue quentin, Dijon« Tous les Dijonnais passent devant ce magasin à l’angle de la rue Musette, en filant sur le marché. Il a un excellent chorizo, de très bons produits
espagnols, et surtout une belle gamme de fruits secs : de très bonnes dattes, des abricots secs, des fruits confits aussi… un vrai délice ! »
pétRin touSSaint avenue du Drapeau, Dijon« Mes gougères préférés ! J’aime bien les faire moi-même, mais quand je suis prise de court, je vais chez eux. On les
appelle une heure à l’avance, et ils vous préparent de délicieuses gougères, en plateau. J’aime bien aussi leurs deux sortes de pain d’épices, dont un spécial cuisine que j’associe volontiers au foie gras. Depuis peu, ils ont aussi un magasin d’usine à Arcelot (Maison Toussaint), avec de très beaux produits d’épicerie fine, plein d’idées cadeaux et aussi des meringues au pain d’épices à tomber ! »
La CaVe Se ReBiffeRue Jeannin, Dijon« Le lieu idéal pour déguster des vins de qualité avec des super charcuteries à la coupe. Pour un début de soirée ou une soirée tout entière, c’est l’idéal. »
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46 • Dijon-Beaune Mag
Bonnes adresses dijon
Dans le carnetde Valérie Grandet
Depuis toujours, Valérie GranDet Vénère les bons proDuits autant que les bons moments passés à table. lonGtemps, elle a animé un atelier culinaire à Dijon (la cuisine De la maDeleine). aujourD’hui, elle « prenD le temps De ViVre » et son carnet fourmille De bonnes aDresses.par michel GirauD
MagapoMMe Route de Saulon-la-Chapelle, Bretenière
« Le nom est trompeur ! On y trouve des tas de bonnes surprises, des produits fermiers, des légumes produits sur place. C’est l’assurance de consommer des produits locaux de
grande qualité, en frais ou en épicerie. Avec les mêmes horaires qu’un supermarché, c’est tout le temps ouvert ! »
DouBS DiReCt 33, rue des godrans, Dijon« J’aime bien aller voir les crémiers du marché. Mais j’aime bien aussi cette adresse très franc-comtoise où je trouve des comtés de très haut niveau : du 8 mois, du 12 mois… Et pour faire son choix, on vous fait toujours goûter le produit avant d’acheter. C’est très appréciable ! »
La Route DeS VinS Rue Musette, Dijon « Je ne peux pas penser la table sans un bon vin. Chez ce caviste, je m’y retrouve bien, je fais toujours de belles découvertes. Adrien est toujours de bon conseil pour moi, que ce soit sur des vins hyper abordables au quotidien, ou sur des bouteilles d’exception. Chez lui, ce qui est sympa aussi, ce sont les soirées thématiques, qui suscitent toujours de belles rencontres. »
poiSSonneRie Saint-geoRgeSous les halles de Dijon « Mon poissonnier, c’est le Saint-George, sous les halles du marché. C’est ultra-frais et ils sont d’une gentillesse incroyable. J’y vais les yeux fermés, parfois pour un plateau de fruits de mer composé sur mesure. »
Chez Vazquez 2, rue quentin, Dijon« Tous les Dijonnais passent devant ce magasin à l’angle de la rue Musette, en filant sur le marché. Il a un excellent chorizo, de très bons produits
espagnols, et surtout une belle gamme de fruits secs : de très bonnes dattes, des abricots secs, des fruits confits aussi… un vrai délice ! »
pétRin touSSaint avenue du Drapeau, Dijon« Mes gougères préférés ! J’aime bien les faire moi-même, mais quand je suis prise de court, je vais chez eux. On les
appelle une heure à l’avance, et ils vous préparent de délicieuses gougères, en plateau. J’aime bien aussi leurs deux sortes de pain d’épices, dont un spécial cuisine que j’associe volontiers au foie gras. Depuis peu, ils ont aussi un magasin d’usine à Arcelot (Maison Toussaint), avec de très beaux produits d’épicerie fine, plein d’idées cadeaux et aussi des meringues au pain d’épices à tomber ! »
La CaVe Se ReBiffeRue Jeannin, Dijon« Le lieu idéal pour déguster des vins de qualité avec des super charcuteries à la coupe. Pour un début de soirée ou une soirée tout entière, c’est l’idéal. »
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48 • Dijon-Beaune Mag
Ma Maison IntérIeur et extérIeur
Astuces de déco Par Julie letourneur
à faire soi-même Le carton, meuble de demainSolide, durable, écologique, lavable… le meuble en carton est peut-être l’avenir du mobilier d’intérieur version protection de l’environnement.
Découper, assembler, fixer, le meuble réalisé à partir de carton
d’emballage est accessible même au débutant. On commence par réaliser
la façade et le fond du meuble puis l’intérieur des niches, les tiroirs, les côtés avant de passer à la décoration. Bien sûr, il est préférable de choisir des cartons propres, donc à moins d’apprécier les odeurs de marée, mieux vaut éviter d’aller vous fournir chez le poissonnier du coin. Construit à partir du roi des matériaux de récupération, votre meuble sera unique et à votre image. Toutefois, pour être sûr qu’il tienne dans le temps mais aussi sous le poids de vos livres, il est préférable de suivre quelques cours. Dans l’agglomération dijonnaise, on peut le faire au centre social de Plombières-lès-Dijon le mercredi soir ou à Fleurey-sur-Ouche le vendredi après-midi. Vous pouvez y aller les mains vides mais la tête pleine d’idées. Plus d’infos auprès d’Alain Stec au 06.86.79.65.33
Housses in Le coussin qui fait la différence Fashion ou enfantine, rétro ou décalée, la housse de coussin idéale pour venir embellir votre canapé se trouve peut-être dans la boutique Madura (Toison d’Or Dijon, niveau 1). C’est vrai qu’en entrant on se dit que ça va nous coûter un bras car
l’ambiance de la boutique est sophistiquée, mais à la vue des mots « bar à coussin » au-dessus d’une étagère pleine de housses, on se dit que, finalement, ça ne coûte rien de jeter un œil ! La bonne surprise, c’est quand on découvre que le premier prix de housse est à 7 euros. On peut aussi bien l’utiliser sur le vieux coussin défraîchi qui trône sur le sofa qu’acheter un intérieur en mousse aux dimensions voulues. Lavables, interchangeables, ces housses regorgent de couleurs, de motifs et même de photos imprimées qui répondent aux goûts du moment. www.madura.frCô
té ja
rdin
Pluyaut, la maison vue de l’extérieur
Apaisantes fontainesAutour d’une terrasse, une fontaine ce n’est pas simplement un objet décoratif, bien qu’il en existe de mille e t u n e f o r m e s e t couleurs. Au-delà de la pierre, du métal ou de l’inox, qui peuvent évoquer des matériaux nobles ou même la
nature, la fontaine fait une place à l’élément le plus apaisant qui soi : l’eau. Le clapotis et l’écoulement ont des vertus sur le moral. A la fois énergisante et relaxante, l’eau capte notre ouïe en plus de notre regard, dissimule à sa façon les interférences des bruits citadins sans devenir un bruit nuisible à son tour… Tout est dans la juste mesure, dans le bon dosage du débit. Dans le tableau que l’on compose dans son jardin, la fontaine est donc un élément qui peut être unique, représentatif de votre personnalité, de vos goûts, mais qui apportera aussi une énergie douce et un peu de fraîcheur. Une sensation tout du moins, qui a le mérite de rendre plus supportable les grosses chaleurs estivales, même si elle n’est pas forcément fondée. www.pluyaut.com – 03.80.24.98.17
déco
Boules en guirlandeEn me promenant dans les rues de la capitale, je suis tombée sur une vitrine qui a aussitôt capté mon regard. Des boules de toutes les couleurs, harmonieusement
mélangées, qui apportent des touches de chaleur et d’élégance mélangées. La Case du cousin Paul est spécialisée dans les guirlandes lumineuses en forme de boules ou de globes plus imposants. Confectionnées à la main et disponibles dans plus de 50 couleurs, il vous suffit d’assembler les boules pour composer la guirlande qui égaiera votre intérieur en sachant que vous pourrez la modifier et la compléter à loisir. En l’absence d’une Case du cousin Paul à Dijon, vous pouvez retrouver la boutique en ligne avec des boules à partir de 0,70 euros ou des coffrets tout faits avec une guirlande de 20 boules à partir de 29,50 euros. www.lacasedecousinpaul.com
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48 • Dijon-Beaune Mag
Ma Maison IntérIeur et extérIeur
Astuces de déco Par Julie letourneur
à faire soi-même Le carton, meuble de demainSolide, durable, écologique, lavable… le meuble en carton est peut-être l’avenir du mobilier d’intérieur version protection de l’environnement.
Découper, assembler, fixer, le meuble réalisé à partir de carton
d’emballage est accessible même au débutant. On commence par réaliser
la façade et le fond du meuble puis l’intérieur des niches, les tiroirs, les côtés avant de passer à la décoration. Bien sûr, il est préférable de choisir des cartons propres, donc à moins d’apprécier les odeurs de marée, mieux vaut éviter d’aller vous fournir chez le poissonnier du coin. Construit à partir du roi des matériaux de récupération, votre meuble sera unique et à votre image. Toutefois, pour être sûr qu’il tienne dans le temps mais aussi sous le poids de vos livres, il est préférable de suivre quelques cours. Dans l’agglomération dijonnaise, on peut le faire au centre social de Plombières-lès-Dijon le mercredi soir ou à Fleurey-sur-Ouche le vendredi après-midi. Vous pouvez y aller les mains vides mais la tête pleine d’idées. Plus d’infos auprès d’Alain Stec au 06.86.79.65.33
Housses in Le coussin qui fait la différence Fashion ou enfantine, rétro ou décalée, la housse de coussin idéale pour venir embellir votre canapé se trouve peut-être dans la boutique Madura (Toison d’Or Dijon, niveau 1). C’est vrai qu’en entrant on se dit que ça va nous coûter un bras car
l’ambiance de la boutique est sophistiquée, mais à la vue des mots « bar à coussin » au-dessus d’une étagère pleine de housses, on se dit que, finalement, ça ne coûte rien de jeter un œil ! La bonne surprise, c’est quand on découvre que le premier prix de housse est à 7 euros. On peut aussi bien l’utiliser sur le vieux coussin défraîchi qui trône sur le sofa qu’acheter un intérieur en mousse aux dimensions voulues. Lavables, interchangeables, ces housses regorgent de couleurs, de motifs et même de photos imprimées qui répondent aux goûts du moment. www.madura.frCô
té ja
rdin
Pluyaut, la maison vue de l’extérieur
Apaisantes fontainesAutour d’une terrasse, une fontaine ce n’est pas simplement un objet décoratif, bien qu’il en existe de mille e t u n e f o r m e s e t couleurs. Au-delà de la pierre, du métal ou de l’inox, qui peuvent évoquer des matériaux nobles ou même la
nature, la fontaine fait une place à l’élément le plus apaisant qui soi : l’eau. Le clapotis et l’écoulement ont des vertus sur le moral. A la fois énergisante et relaxante, l’eau capte notre ouïe en plus de notre regard, dissimule à sa façon les interférences des bruits citadins sans devenir un bruit nuisible à son tour… Tout est dans la juste mesure, dans le bon dosage du débit. Dans le tableau que l’on compose dans son jardin, la fontaine est donc un élément qui peut être unique, représentatif de votre personnalité, de vos goûts, mais qui apportera aussi une énergie douce et un peu de fraîcheur. Une sensation tout du moins, qui a le mérite de rendre plus supportable les grosses chaleurs estivales, même si elle n’est pas forcément fondée. www.pluyaut.com – 03.80.24.98.17
déco
Boules en guirlandeEn me promenant dans les rues de la capitale, je suis tombée sur une vitrine qui a aussitôt capté mon regard. Des boules de toutes les couleurs, harmonieusement
mélangées, qui apportent des touches de chaleur et d’élégance mélangées. La Case du cousin Paul est spécialisée dans les guirlandes lumineuses en forme de boules ou de globes plus imposants. Confectionnées à la main et disponibles dans plus de 50 couleurs, il vous suffit d’assembler les boules pour composer la guirlande qui égaiera votre intérieur en sachant que vous pourrez la modifier et la compléter à loisir. En l’absence d’une Case du cousin Paul à Dijon, vous pouvez retrouver la boutique en ligne avec des boules à partir de 0,70 euros ou des coffrets tout faits avec une guirlande de 20 boules à partir de 29,50 euros. www.lacasedecousinpaul.com
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Lampe bonhomme Elle s’assied sur le rebord d’une étagère ou d’un meuble. A vous de choisir la direction que vous allez donner à la lumière que projette cette lampe faite de bois, de fer et de métal. Bien sûr, il ne s’agit que d’un éclairage d’appoint (40 watt max.) mais qui apporte une touche originale à votre intérieur. 99 € à la boutique La chaise longue, (Toison d’Or Dijon, niveau 1).
Vivre et laisser mourir Depuis le clip de Lilly Wood and the Prick, Prayer in C, la tête de mort mexicaine séduit les foules avec ses couleurs et ses dessins. Mêlant le côté rebelle de la tête de mort et l’aspect festif de ses teintes vives, ce tapis blanc en polypropylène (160 x 230 cm) est idéal pour éclairer un salon un peu sombre. De plus, il est facile d’entretien et même adapté au chauffage au sol. Par contre – est-ce à cause de l’effet mode ? –, il s’agit clairement d’un investissement, car le prix peut paraître excessif : près de 700 euros (moins cher si vous utilisez la version italienne du site : on n’est pas tous égaux devant la mort… ni devant la douane) ! « Tapis moderne multicouleur tête de mort squelette », 699 € sur www.amazon.fr
Quand le PQ s’afficheTrop souvent négligées, les toilettes méritent aussi qu’on se penche sur leur déco. A condition de mettre le bon papier (toilette), ce dérouleur apporte clairement une touche design à une pièce qui n’inspire pas forcément les créateurs de la Fashion week. Astucieux et audacieux, ça roule pour le PQ ! De 99 à 149 € euros sur http://marileme.com
Shopping
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Shopping Toison d’or
Se restaurer avant de (se) dépenser
TexTe eT phoTos : Julie leTourneur
à la Toison d’or, on compTe pas moins d’une vingTaine de lieux où se resTaurer. sur le pouce ou à Table, on peuT opTer pour un Tour du monde des saveurs ou pour des plaTs « bien de chez nous ». idéal pour faire la pause dans une Journée shopping, les resTauranTs du cenTre commercial peuvenT aussi êTre l’occasion d’une sorTie dédiée, sans problème de parking qui plus esT.
Le restaurant de L’horLoge Cette brasserie sert à toute heure de la journée le meilleur de la cuisine française et bourguignonne. On peut par exemple y goûter les œufs en meurette ou encore des œufs à l’Epoisse. La cuisine
traditionnelle est à l’honneur dans ce restaurant qui propose aussi de la tête de veau. Pour les plus basiques, l’horloge vous servira aussi des grillades que vous pourrez accompagner par des vins de Bourgogne, uniquement de Bourgogne (à l’exception des rosés), parce que quand même vous êtes à Dijon et qu’être chauvin, ça fait pas de mal.
Le BIeh Best I ever had, voilà ce que signifie le lettre du nom de ce restaurant qui mise sur l’ambiance new-yorkaise et les burgers. Le préféré des clients : le hasbrow qui se compose d’une galette de pomme de terre, d’un steak, de salade,
de tomates, d’oignons fris, de reblochon et de bacon. Ce plat suffit à faire un repas et à vous caler pour plusieurs jours mais les affamés pourront quand même finir par un cheesecake fait maison. D’ailleurs, même les frites sont faites maison, pas de surgelés nous garantit-on.
Le LIttLe ItaLy Plus que le menu, il paraît que les produits viennent tous d’Italie et que même les cuistos sont italiens, sans doute un gage de qualité et d’une certaine authenticité.Chaque matin, les pâtes et la pâte à pizza sont préparées dans le
laboratoire du restaurant. Du fromage, de la charcuterie, du chianti, ça fleure bon l’Italie et on peut même ramener des petits trucs à manger à la maison grâce à l’épicerie du restaurant. Les serveurs nous conseillent la Fiocco : tomate, mozza, jambon de parme, basilic.
Le Madras Comme son nom l’indique, c’est de la cuisine indienne que vous pourrez goûter en vous installant dans l’un des fauteuils rouges du restaurant. Pour vous mettre dans l’ambiance, l’équipe fait même brûler un peu d’encens avant l’heure du coup de feu. Biryani poulet ou Thali poulet dans l’assiette, Lassi mangue ou thé à la cardamone et à la cannelle dans le verre, il ne vous manquera plus qu’à finir par un dessert du type Kulfi, Kaseri ou Gulab Jamun, autant de noms qui vous feront voyager sans bouger.
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Shopping Toison d’or
Se restaurer avant de (se) dépenser
TexTe eT phoTos : Julie leTourneur
à la Toison d’or, on compTe pas moins d’une vingTaine de lieux où se resTaurer. sur le pouce ou à Table, on peuT opTer pour un Tour du monde des saveurs ou pour des plaTs « bien de chez nous ». idéal pour faire la pause dans une Journée shopping, les resTauranTs du cenTre commercial peuvenT aussi êTre l’occasion d’une sorTie dédiée, sans problème de parking qui plus esT.
Le restaurant de L’horLoge Cette brasserie sert à toute heure de la journée le meilleur de la cuisine française et bourguignonne. On peut par exemple y goûter les œufs en meurette ou encore des œufs à l’Epoisse. La cuisine
traditionnelle est à l’honneur dans ce restaurant qui propose aussi de la tête de veau. Pour les plus basiques, l’horloge vous servira aussi des grillades que vous pourrez accompagner par des vins de Bourgogne, uniquement de Bourgogne (à l’exception des rosés), parce que quand même vous êtes à Dijon et qu’être chauvin, ça fait pas de mal.
Le BIeh Best I ever had, voilà ce que signifie le lettre du nom de ce restaurant qui mise sur l’ambiance new-yorkaise et les burgers. Le préféré des clients : le hasbrow qui se compose d’une galette de pomme de terre, d’un steak, de salade,
de tomates, d’oignons fris, de reblochon et de bacon. Ce plat suffit à faire un repas et à vous caler pour plusieurs jours mais les affamés pourront quand même finir par un cheesecake fait maison. D’ailleurs, même les frites sont faites maison, pas de surgelés nous garantit-on.
Le LIttLe ItaLy Plus que le menu, il paraît que les produits viennent tous d’Italie et que même les cuistos sont italiens, sans doute un gage de qualité et d’une certaine authenticité.Chaque matin, les pâtes et la pâte à pizza sont préparées dans le
laboratoire du restaurant. Du fromage, de la charcuterie, du chianti, ça fleure bon l’Italie et on peut même ramener des petits trucs à manger à la maison grâce à l’épicerie du restaurant. Les serveurs nous conseillent la Fiocco : tomate, mozza, jambon de parme, basilic.
Le Madras Comme son nom l’indique, c’est de la cuisine indienne que vous pourrez goûter en vous installant dans l’un des fauteuils rouges du restaurant. Pour vous mettre dans l’ambiance, l’équipe fait même brûler un peu d’encens avant l’heure du coup de feu. Biryani poulet ou Thali poulet dans l’assiette, Lassi mangue ou thé à la cardamone et à la cannelle dans le verre, il ne vous manquera plus qu’à finir par un dessert du type Kulfi, Kaseri ou Gulab Jamun, autant de noms qui vous feront voyager sans bouger.
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52 • Dijon-Beaune Mag
Cosmétiques Bourgogne Beauté
Les bienfaits du terroir Jusque-là, Bernard Bouvier, vigneron à gevrey-ChamBertin, Cultivait ses raisins pour les transformer en vin. désormais, une partie de sa produCtion de pinot noir et de Chardonnay est dédiée à la Cosmétique, grâCe à sa CollaBoration aveC la soCiété Bourgogne Beauté et sa marque vinésime. par Claude tart - photo : Jean-luC petit, aveC l’aimaBle partiCipation de viCky miChaux
E ntrepreneur issu d’une grande famille de « cassissiers »
dijonnais, Edouard Damidot s’est fondé sur l’excellence du
terroir de Bourgogne pour développer le projet Bourgogne
Beauté en 2012. Il s’agit alors d’aller chercher dans les produits
locaux les principes actifs qui font du bien à notre peau. Ainsi, il part
d’extraits de raisins issus de vignobles prestigieux et les couple à des extraits
d’autres productions locales comme le cassis noir, la cerise de Montmorency
ou la truffe de Bourgogne… Côté matière première, c’est Bernard Bouvier,
viticulteur à Gevrey-Chambertin, qui lui donne accès à des raisins de
première qualité, issus de son domaine certifié bio. Les cépages
bourguignons, chardonnay et pinot noir, contiennent tout spécialement des
polyphénols, bien connus pour leur action anti-oxydante qui permet de lutter
contre le vieillissement de nos cellules.
Deux gammes sensorielles et gourmanDes
Après de nombreuses recherches et mises au point effectuées par une équipe
de biochimistes, en partenariat avec l’université de Bourgogne, une première
ligne à l’extrait de chardonnay millésimé, « Le Clos » (gel douche,
shampooing, lait corporel, savon et paillettes de bain), a été lancé dans
l’hôtellerie de luxe en mars 2014. Aujourd’hui, une nouvelle ligne pour le spa
a vu le jour, une gamme au complexe A2OC (1) Bourgogne signée par le
millésime « Racines du Temps », pinot noir de Gevrey-Chambertin. A l’image
des cépages bourguignons, ces produits de beauté (corps et visage) marient
finesse et puissance, avec des parfums exclusifs et des textures lumineuses
dévoilant tout l’éclat de la terre de Bourgogne. Accompagné du protocole de
soins qui va avec, le voyage sensoriel prend toute sa dimension… ■
* Infos et boutique en ligne sur www.vinesime.fr
(1) Anti-oxydant et oxygénant cellulaire.
Bourgogne Beauté est née de la rencontrede deux passionnés : l’entrepreneur dijonnais
Edouard Damidot, dont la famille a beaucoup compté dans l’histoire du cassis en Bourgogne (son grand-oncle
Gabriel avait racheté Lejay-Lagoute en 1926), et Bernard Bouvier, vigneron bio qui exploite le domaine fondé par son grand-père à Gevrey-Chambertin en 1910.
La collaboration de ces deux « terroiristes » a donné naissance, entre autres, à Vinésime et à son complexe
d’actifs naturels anti-oxydants tirés du moût de pinot noir et d’extraits de bourgeons de cassis.
Vinésime
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hil
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Cosmétiques Bourgogne Beauté
Les bienfaits du terroir Jusque-là, Bernard Bouvier, vigneron à gevrey-ChamBertin, Cultivait ses raisins pour les transformer en vin. désormais, une partie de sa produCtion de pinot noir et de Chardonnay est dédiée à la Cosmétique, grâCe à sa CollaBoration aveC la soCiété Bourgogne Beauté et sa marque vinésime. par Claude tart - photo : Jean-luC petit, aveC l’aimaBle partiCipation de viCky miChaux
E ntrepreneur issu d’une grande famille de « cassissiers »
dijonnais, Edouard Damidot s’est fondé sur l’excellence du
terroir de Bourgogne pour développer le projet Bourgogne
Beauté en 2012. Il s’agit alors d’aller chercher dans les produits
locaux les principes actifs qui font du bien à notre peau. Ainsi, il part
d’extraits de raisins issus de vignobles prestigieux et les couple à des extraits
d’autres productions locales comme le cassis noir, la cerise de Montmorency
ou la truffe de Bourgogne… Côté matière première, c’est Bernard Bouvier,
viticulteur à Gevrey-Chambertin, qui lui donne accès à des raisins de
première qualité, issus de son domaine certifié bio. Les cépages
bourguignons, chardonnay et pinot noir, contiennent tout spécialement des
polyphénols, bien connus pour leur action anti-oxydante qui permet de lutter
contre le vieillissement de nos cellules.
Deux gammes sensorielles et gourmanDes
Après de nombreuses recherches et mises au point effectuées par une équipe
de biochimistes, en partenariat avec l’université de Bourgogne, une première
ligne à l’extrait de chardonnay millésimé, « Le Clos » (gel douche,
shampooing, lait corporel, savon et paillettes de bain), a été lancé dans
l’hôtellerie de luxe en mars 2014. Aujourd’hui, une nouvelle ligne pour le spa
a vu le jour, une gamme au complexe A2OC (1) Bourgogne signée par le
millésime « Racines du Temps », pinot noir de Gevrey-Chambertin. A l’image
des cépages bourguignons, ces produits de beauté (corps et visage) marient
finesse et puissance, avec des parfums exclusifs et des textures lumineuses
dévoilant tout l’éclat de la terre de Bourgogne. Accompagné du protocole de
soins qui va avec, le voyage sensoriel prend toute sa dimension… ■
* Infos et boutique en ligne sur www.vinesime.fr
(1) Anti-oxydant et oxygénant cellulaire.
Bourgogne Beauté est née de la rencontrede deux passionnés : l’entrepreneur dijonnais
Edouard Damidot, dont la famille a beaucoup compté dans l’histoire du cassis en Bourgogne (son grand-oncle
Gabriel avait racheté Lejay-Lagoute en 1926), et Bernard Bouvier, vigneron bio qui exploite le domaine fondé par son grand-père à Gevrey-Chambertin en 1910.
La collaboration de ces deux « terroiristes » a donné naissance, entre autres, à Vinésime et à son complexe
d’actifs naturels anti-oxydants tirés du moût de pinot noir et d’extraits de bourgeons de cassis.
Vinésime
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PaillEttEs dE bain
sèvE PréciEusE d’éclat
• Soin éclat antifatigue de la peau
pour le visage, les yeux et le cou.
• Texture légère et fraîche.
• La peau retrouve toute son énergie.
• Le teint est plus uniforme.
• Paillettes sans savon
• Un délice moussant parfumé
• Des effluves de raisin blanc de Bourgogne
• Détente absolue
sEnsuEllE voluPté
• Huile sensuelle et gourmande
• Végétale onctueuse et non grasse
• Un véritable voyage olfactif
• Une peau sublimée
• Nourrit, hydrate et régénère
notre séLection au chardonnay « Le clos »
notre séLection au complexe A2oc* Bourgogne, Pinot noir « racines du temps »
Au spa de l’hôtel Le Richebourg à Vosne-Romanée (03.80.61.59.59),
Vicky Michaux (Miss Bourgogne 2007)profite pleinement de l’expérience
sensorielle procurée par la nouvelle ligne Vinésime « Racines du temps »
issue de vieilles vignes de pinot noirde Gevrey-Chambertin.
Dijon-Beaune Mag • 53
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54 • Dijon-Beaune Mag
Le foot est un mélange de technique, de physique et de tactique. Dans quelles proportions selon vous ?En fait, le foot ne peut se réduire à ces seuls éléments, c’est une habile
combinaison des trois, qui varie selon les joueurs, le terrain, les périodes de l’année… En début de saison par exemple, on va mettre l’accent sur la préparation physique qui demeure la base de tout. Les joueurs vont y consacrer plus de 50 % de leur temps, et puis la proportion du physique va progressivement baisser…
La préparation physique s’est-elle professionnalisée ces dernières années dans le milieu du football ? Les joueurs sont devenus effectivement plus professionnels, ils s’entraînent plus et mieux surtout, sachant que leur corps est un outil de travail dont ils doivent sans cesse optimiser le fonctionnement. Au niveau formation, les choses ont également évolué : à Bordeaux, Lyon et Dijon, il existe maintenant des diplômes très pointus de préparateur physique spécifiques au foot [ndlr : Benjamin a passé les trois]. Côté technique, des systèmes GPS permettent désormais de suivre les joueurs lors des matches et des entraînements afin d’analyser leurs performances au plus près.
On caricature souvent le coach physique comme un « sergent chef » qui prend plaisir à faire souffrir ses recrues. Qu’en est-il ?Je crois que cette image du préparateur physique sadique qui fait peur aux joueurs est dépassée. Les joueurs sont souvent demandeurs et savent que leurs efforts seront payants au bout du compte. Nos rapports avec eux sont finalement plus détendus et plus intimes que ceux qu’ils ont avec l’entraîneur. On a besoin de beaucoup discuter, de connaître leur psychologie, leurs petits soucis quotidiens afin de pouvoir évaluer au mieux les besoins et les capacités de chacun.
Quelles sont les aptitudes physiques d’un joueur de foot doit développer en priorité ?Il est très difficile de faire des généralités, mais je dirais que sans une bonne base d’endurance et d’explosivité, sans la capacité à répéter des efforts de haute intensité, un footballeur pourra difficilement prétendre au très haut niveau. ■
L’actu Du cLub
aGENDa DFcO
Durant le mois d’avril, le DFCO recevra à trois reprises en championnat, dont deux prétendants à l’accession à la Ligue 1 (Troyes et Angers) et Arles-Avignon, qui lutte pour son maintien en Ligue 2. Deux déplacements à Ajaccio et à Orléans seront également à bien négocier. Une période cruciale pour débuter le sprint final en position idéale au mois de mai. Hors pelouse, à signaler aussi la sortie fin mars du 5e numéro de DFCO Mag, le magazine officiel du club.
Le championnat de Ligue 2 entame un dernier virage avant le sprint final. Vivez cette fin de saison au stade à l’occasion des prochains matchs à domicile :
Vendredi 20 mars à 20 h (29e journée) : DFCO-Valenciennes
Samedi 4 avril à 14 h (30e journée) : DFCO-Troyes
Vendredi 17 avril à 20 h (32e journée) : DFCO-Angers
- Mardi 28 avril à 20 h (34e journée) : DFCO-Arles-Avignon
* Billetterie et infos sur www.dfco.fr
Par ailleurs, des opérations permettent de rencontrer de près l’effectif pro :
Mercredi 25 mars : « DFCO Tour » à Châtenoy-le-Royal dans le 71 (entraînement délocalisé, ateliers, dédicaces, visite du bus).
Mercredi 8 avril : « Jour de foot » au stade des Poussots à Dijon (pour les jeunes footballeurs nés en 2007, 2008 et 2009).
Football Happy Day-FCO
un physique avantageuxBenjamin Guy
Dans le foot moDerne, sans physique point De salut. préparateur physique De l’équipe pro Depuis 3 saisons, mais au DfCo Depuis plus De 15 ans, Benjamin Guy n’a rien D’un forCené De la Gonflette, même si lui même n’a rien D’un Demi-portion. son oBjeCtif : Donner à Chaque joueur le BaGaGe athlétique qui lui permettra D’exprimer son talent. une mission qui tient Désormais autant Du sCientifique et Du psyCholoGique que Des exerCiCes athlétiques.interview : Geoffroy morhain - photo : jean-luC petit
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54 • Dijon-Beaune Mag
Le foot est un mélange de technique, de physique et de tactique. Dans quelles proportions selon vous ?En fait, le foot ne peut se réduire à ces seuls éléments, c’est une habile
combinaison des trois, qui varie selon les joueurs, le terrain, les périodes de l’année… En début de saison par exemple, on va mettre l’accent sur la préparation physique qui demeure la base de tout. Les joueurs vont y consacrer plus de 50 % de leur temps, et puis la proportion du physique va progressivement baisser…
La préparation physique s’est-elle professionnalisée ces dernières années dans le milieu du football ? Les joueurs sont devenus effectivement plus professionnels, ils s’entraînent plus et mieux surtout, sachant que leur corps est un outil de travail dont ils doivent sans cesse optimiser le fonctionnement. Au niveau formation, les choses ont également évolué : à Bordeaux, Lyon et Dijon, il existe maintenant des diplômes très pointus de préparateur physique spécifiques au foot [ndlr : Benjamin a passé les trois]. Côté technique, des systèmes GPS permettent désormais de suivre les joueurs lors des matches et des entraînements afin d’analyser leurs performances au plus près.
On caricature souvent le coach physique comme un « sergent chef » qui prend plaisir à faire souffrir ses recrues. Qu’en est-il ?Je crois que cette image du préparateur physique sadique qui fait peur aux joueurs est dépassée. Les joueurs sont souvent demandeurs et savent que leurs efforts seront payants au bout du compte. Nos rapports avec eux sont finalement plus détendus et plus intimes que ceux qu’ils ont avec l’entraîneur. On a besoin de beaucoup discuter, de connaître leur psychologie, leurs petits soucis quotidiens afin de pouvoir évaluer au mieux les besoins et les capacités de chacun.
Quelles sont les aptitudes physiques d’un joueur de foot doit développer en priorité ?Il est très difficile de faire des généralités, mais je dirais que sans une bonne base d’endurance et d’explosivité, sans la capacité à répéter des efforts de haute intensité, un footballeur pourra difficilement prétendre au très haut niveau. ■
L’actu Du cLub
aGENDa DFcO
Durant le mois d’avril, le DFCO recevra à trois reprises en championnat, dont deux prétendants à l’accession à la Ligue 1 (Troyes et Angers) et Arles-Avignon, qui lutte pour son maintien en Ligue 2. Deux déplacements à Ajaccio et à Orléans seront également à bien négocier. Une période cruciale pour débuter le sprint final en position idéale au mois de mai. Hors pelouse, à signaler aussi la sortie fin mars du 5e numéro de DFCO Mag, le magazine officiel du club.
Le championnat de Ligue 2 entame un dernier virage avant le sprint final. Vivez cette fin de saison au stade à l’occasion des prochains matchs à domicile :
Vendredi 20 mars à 20 h (29e journée) : DFCO-Valenciennes
Samedi 4 avril à 14 h (30e journée) : DFCO-Troyes
Vendredi 17 avril à 20 h (32e journée) : DFCO-Angers
- Mardi 28 avril à 20 h (34e journée) : DFCO-Arles-Avignon
* Billetterie et infos sur www.dfco.fr
Par ailleurs, des opérations permettent de rencontrer de près l’effectif pro :
Mercredi 25 mars : « DFCO Tour » à Châtenoy-le-Royal dans le 71 (entraînement délocalisé, ateliers, dédicaces, visite du bus).
Mercredi 8 avril : « Jour de foot » au stade des Poussots à Dijon (pour les jeunes footballeurs nés en 2007, 2008 et 2009).
Football Happy Day-FCO
un physique avantageuxBenjamin Guy
Dans le foot moDerne, sans physique point De salut. préparateur physique De l’équipe pro Depuis 3 saisons, mais au DfCo Depuis plus De 15 ans, Benjamin Guy n’a rien D’un forCené De la Gonflette, même si lui même n’a rien D’un Demi-portion. son oBjeCtif : Donner à Chaque joueur le BaGaGe athlétique qui lui permettra D’exprimer son talent. une mission qui tient Désormais autant Du sCientifique et Du psyCholoGique que Des exerCiCes athlétiques.interview : Geoffroy morhain - photo : jean-luC petit
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biO ExprEss- 1980 (27 juillet) : naissance à Dijon
- 2000-2004 : éducateur à l’école de foot du DFCO (asso)
- 2005 : diplôme universitaire de préparation physique
- 2005-2012 : préparateur physique de différentes formations du DFCO (U17, U19, CFA2) et entraîneur adjoint du DFCO féminin (2010-2012)
- 2012 : préparateur physique de l’équipe pro du DFCO (L2)
Dijon-Beaune Mag • 55
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La nuit du BeatBox tchac-tchac-poum ! Beat box, ça veut dire « boîte à rythme » en anglais. Si on rajoute « human » devant, c’est que quelqu’un utilise sa bouche pour donner l’impression qu’il y a tout un orchestre à l’intérieur. Et ça dure déjà depuis un certain temps, même si le human beat box n’a trouvé sa place que depuis quelques années sur la scène française. Certains font même remonter l’origine de ce style musical à plus de 600 ans, dans des contrées lointaines comme l’Inde, la Chine ou l’Afrique. Plus récemment, les jazzmen américains n’hésitaient pas à jouer avec leurs vocalises comme on joue d’un instrument, privilégiant les sons aux paroles proprement dites. Mais c’est le mouvement hip-hop qui va accompagner les heures de gloire du human beat box. Etonnamment, c’est au croisement de Michael Jackson, Louis Amstrong et quelques rappeurs comme Fatboys et Doug E Fresh que le genre sort finalement de l’ombre. Pour réaliser ce « trompe-l’oreille », les artistes s’appuient sur une bonne fluidité des enchaînements, sur la vitesse et la capacité à associer les bons sons au bon moment. Un beatboxer talentueux arrivera donc à vous faire croire que vous entendez une batterie en même temps qu’un chanteur, et que tout ce petit monde a élu domicile au fond de sa gorge. On finit par se demander où commence l’homme et où se cache la machine. Si vous êtes curieux de découvrir le beatbox, quelques incontournables du beatbox actuel sont au programme d’une nuit consacrée à ce genre le 4 avril prochain. Zutique Productions et La Vapeur invitent pour l’occasion Sly Johnson, KoQa BeatBox et Rico Loop. A découvrir sur la scène de La Vapeur. www.zutique.com
56 • Dijon-Beaune Mag
Culture Près de chez vous
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La maison haute L’aLBum quinquennaL de LaLLemantAprès Les Erotiques en 2005 et Le Verger en 2010, albums relativement confidentiels qui ont toutefois su séduire son public et la critique, Bastien Lallemant revient comme tous les cinq ans avec son nouvel album, La Maison haute. Douze nouvelles chansons autour d’un thème central : l’amour. Au fil des paroles, les personnages créés par l’artiste répondent à des questions profondément ancrées en lui, faisant sans doute de cet album, le plus personnel de tous. Comment l’amour résiste au temps, que deviendront les parents quand les enfants seront partis, comment passer le cap des années et ne pas être tenté par la fuite ? Autant de questions que Bastien Lallemant s’est posées. A la façon de Gainsbourg, l’artiste devient poète pour tirer le meilleur des mots. Avec ses complices Seb Martel et JP Nataf (l’ex-chanteur du groupe Les Innocents), l’auteur-compositeur dijonnais livre un album mêlant douceur et humour, tendresse et curiosité. Il n’y a plus qu’à vous laisser envoûter. www.facebook.com/bastien.lallemant
musée des Beaux-arts de Beaune dorviLLe fait La réouverture Fermé depuis le 30 novembre 2014, le musée des Beaux-Arts de Beaune a réalisé quelques travaux pour réaménager ses intérieurs. Les deux salles d’exposition permanente rénovées pourront mettre en avant une centaine d’œuvres. Quant aux deux salles consacrées aux expositions temporaires, elles mettront à l’honneur le dessinateur de presse bourguignon Noël Dorville (Mercurey, 1874 – Cosne-sur-Loire, 1938) jusqu’au 29 novembre. L’exposition consacrée à ce chroniqueur, collaborateur de L’Assiette au beurre et témoin assidu de la France de la IIIe République, inaugure la réouverture du musée en dévoilant le travail et les dessins de l’artiste, entre caricature de presse et dessin documentaire. www.beaune.fr/spip.php?rubrique464
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Par Nadège Hubert
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La nuit du BeatBox tchac-tchac-poum ! Beat box, ça veut dire « boîte à rythme » en anglais. Si on rajoute « human » devant, c’est que quelqu’un utilise sa bouche pour donner l’impression qu’il y a tout un orchestre à l’intérieur. Et ça dure déjà depuis un certain temps, même si le human beat box n’a trouvé sa place que depuis quelques années sur la scène française. Certains font même remonter l’origine de ce style musical à plus de 600 ans, dans des contrées lointaines comme l’Inde, la Chine ou l’Afrique. Plus récemment, les jazzmen américains n’hésitaient pas à jouer avec leurs vocalises comme on joue d’un instrument, privilégiant les sons aux paroles proprement dites. Mais c’est le mouvement hip-hop qui va accompagner les heures de gloire du human beat box. Etonnamment, c’est au croisement de Michael Jackson, Louis Amstrong et quelques rappeurs comme Fatboys et Doug E Fresh que le genre sort finalement de l’ombre. Pour réaliser ce « trompe-l’oreille », les artistes s’appuient sur une bonne fluidité des enchaînements, sur la vitesse et la capacité à associer les bons sons au bon moment. Un beatboxer talentueux arrivera donc à vous faire croire que vous entendez une batterie en même temps qu’un chanteur, et que tout ce petit monde a élu domicile au fond de sa gorge. On finit par se demander où commence l’homme et où se cache la machine. Si vous êtes curieux de découvrir le beatbox, quelques incontournables du beatbox actuel sont au programme d’une nuit consacrée à ce genre le 4 avril prochain. Zutique Productions et La Vapeur invitent pour l’occasion Sly Johnson, KoQa BeatBox et Rico Loop. A découvrir sur la scène de La Vapeur. www.zutique.com
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Culture Près de chez vous
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La maison haute L’aLBum quinquennaL de LaLLemantAprès Les Erotiques en 2005 et Le Verger en 2010, albums relativement confidentiels qui ont toutefois su séduire son public et la critique, Bastien Lallemant revient comme tous les cinq ans avec son nouvel album, La Maison haute. Douze nouvelles chansons autour d’un thème central : l’amour. Au fil des paroles, les personnages créés par l’artiste répondent à des questions profondément ancrées en lui, faisant sans doute de cet album, le plus personnel de tous. Comment l’amour résiste au temps, que deviendront les parents quand les enfants seront partis, comment passer le cap des années et ne pas être tenté par la fuite ? Autant de questions que Bastien Lallemant s’est posées. A la façon de Gainsbourg, l’artiste devient poète pour tirer le meilleur des mots. Avec ses complices Seb Martel et JP Nataf (l’ex-chanteur du groupe Les Innocents), l’auteur-compositeur dijonnais livre un album mêlant douceur et humour, tendresse et curiosité. Il n’y a plus qu’à vous laisser envoûter. www.facebook.com/bastien.lallemant
musée des Beaux-arts de Beaune dorviLLe fait La réouverture Fermé depuis le 30 novembre 2014, le musée des Beaux-Arts de Beaune a réalisé quelques travaux pour réaménager ses intérieurs. Les deux salles d’exposition permanente rénovées pourront mettre en avant une centaine d’œuvres. Quant aux deux salles consacrées aux expositions temporaires, elles mettront à l’honneur le dessinateur de presse bourguignon Noël Dorville (Mercurey, 1874 – Cosne-sur-Loire, 1938) jusqu’au 29 novembre. L’exposition consacrée à ce chroniqueur, collaborateur de L’Assiette au beurre et témoin assidu de la France de la IIIe République, inaugure la réouverture du musée en dévoilant le travail et les dessins de l’artiste, entre caricature de presse et dessin documentaire. www.beaune.fr/spip.php?rubrique464
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Par Nadège Hubert
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Sortir La séLection de L’agenda en Ligne des sorties à dijon
ConférenCe-massageromain moretto – à quoi sert l’art ?De 10 h 30 à 12 h 30 au Musée des beaux-arts, salle des TombeauxAu cours d’une séance de massage à laquelle le public est convié, l’artiste performer pose la question du statut de l’œuvre d’art : le travail manuel ici ne laisse aucune trace, ne participe aucunement à la création d’un objet. Et l’œuvre disparaît au profit de l’expérience.www.romainmoretto.fr
folk-bluesnikkiDe 12 h 30 à 13 h 30 à l’AlchimiaArtiste aux influences éclectiques, Nikki vous délivre des compositions et des reprises aux teintes folk, blues, pop et soul. Guitariste et chanteur autodidacte, sa musique est l’expression brute et intime de ses émotions.
Café-PhiloDe 14 h 30 à 16 heures au Frac - Les Bains du NordA l’heure ou nous mettions sous presse, le thème et les intervenants restaient à préciser.
nostalgietriCyCletteDe 15 à 16 heures au Puits de MoïseAprès un passé commun entre les murs de la fac de Musicologie de Dijon, le conservatoire et cette belle institution qu’est la franche rigolade autour d’un verre, est née l’envie de ressortir les vieilles partitions de nos grands-parents, Brel, Montand, Piaf, Aznavour, tangos, valses en tous genres, nous espérons bien vous faire sortir vos vieilles robes à fleurs et vous voir guincher sous les lampions colorés.
hiP-hoPmagi’CienDe 16 à 17 heures à la Péniche CancaleMagicien, une formation atypique au service d’une musique qui explore et expérimente un hip-hop hybride, à la fois étrange et surprenant, prenant forme grâce à l’association d’une basse puissante, une trompette résolument jazz et de beats old school.soundcloud.com/magicien-2
Danseau Delà Du bleuDe 16 h 45 à 17 h 45 au Jardin des SciencesLa compagnie ADDB explore les possibilités d’utiliser le longboard comme objet propre mais aussi en le détournant. Que le longboard ne soit pas qu’un objet mais aussi une entité, avec lequel on puisse danser, qu’il nous amène à porter un regard différent sur la notion du mouvement dans notre société. Avez-vous conscience que le mouvement est partout dans notre quotidien, que tout est danse autour de nous ?www.cieaddb.com
théâtreVisite et imProsDe 18 à 19 heures au théâtre du Parvis Saint-JeanVenez rencontrer l’équipe de perturbateurs du Théâtre universitaire au Parvis Saint-Jean… Effets non souhaités et gênants : en raison de la présence de graine de cynorrhodon, possibilité de troubles visuels, d’allergie, de troubles digestifs et de diarrhées. Les rotules peuvent grincer, les yeux, se dilater. Tachycardie et arrêt cardiaque constatés. Des réactions cutanées peuvent être observées. Comme tous les médicaments, le théâtre public est susceptible de provoquer des effets indésirables. Si vous remarquez des effets indésirables mentionnés et non mentionnés, veuillez nous en informer assez vite. Retrouvez également Sophie Bogillot, responsable des relations avec le public au Théâtre Dijon Bourgogne (TDB) pour visiter le théâtre et découvrir ses secrets.www.tudijon.com
musiques Du monDe, soul, hiP-hoPthe moonkeysDe 20 à 21 heures au Café de l’UniversUn trio fort d’influences diverses, au service d’une création sensible et métissée, à la fois rythmée et poétique. Faite d’harmonies vocales, de musiques du monde, de soul et de hip-hop, la musique des MoonKeys est avant tout un appel au rêve et au voyage.soundcloud.com/moonkeys-2
* Jondimanche est organisé par Célia, Fanny, Jenny, Marie et Pauline, étudiantes en master 1 ingénierie des métiers de la culture à l’IUP Denis-Diderot, porté par l’Association des étudiants en culture, éducation et formation (Acef) en partenariat avec Jondi.
Le 29 mars, on retourne Dijon. un Dimanche bien rempLi, tout gratuit, à L’occasion De L’anniversaire (2 ans) De jonDi.fr, concocté par une équipe bénévoLe D’étuDiantes De L’iup DiDerot qui mérite qu’on La saLue. La pLupart Des intervenants sont Des artistes Locaux soigneusement séLectionnés pour vous : iL y en a pour tous Les âges et pour tous Les goûts.
Jondimanche à tous !
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ConférenCe-massageromain moretto – à quoi sert l’art ?De 10 h 30 à 12 h 30 au Musée des beaux-arts, salle des TombeauxAu cours d’une séance de massage à laquelle le public est convié, l’artiste performer pose la question du statut de l’œuvre d’art : le travail manuel ici ne laisse aucune trace, ne participe aucunement à la création d’un objet. Et l’œuvre disparaît au profit de l’expérience.www.romainmoretto.fr
folk-bluesnikkiDe 12 h 30 à 13 h 30 à l’AlchimiaArtiste aux influences éclectiques, Nikki vous délivre des compositions et des reprises aux teintes folk, blues, pop et soul. Guitariste et chanteur autodidacte, sa musique est l’expression brute et intime de ses émotions.
Café-PhiloDe 14 h 30 à 16 heures au Frac - Les Bains du NordA l’heure ou nous mettions sous presse, le thème et les intervenants restaient à préciser.
nostalgietriCyCletteDe 15 à 16 heures au Puits de MoïseAprès un passé commun entre les murs de la fac de Musicologie de Dijon, le conservatoire et cette belle institution qu’est la franche rigolade autour d’un verre, est née l’envie de ressortir les vieilles partitions de nos grands-parents, Brel, Montand, Piaf, Aznavour, tangos, valses en tous genres, nous espérons bien vous faire sortir vos vieilles robes à fleurs et vous voir guincher sous les lampions colorés.
hiP-hoPmagi’CienDe 16 à 17 heures à la Péniche CancaleMagicien, une formation atypique au service d’une musique qui explore et expérimente un hip-hop hybride, à la fois étrange et surprenant, prenant forme grâce à l’association d’une basse puissante, une trompette résolument jazz et de beats old school.soundcloud.com/magicien-2
Danseau Delà Du bleuDe 16 h 45 à 17 h 45 au Jardin des SciencesLa compagnie ADDB explore les possibilités d’utiliser le longboard comme objet propre mais aussi en le détournant. Que le longboard ne soit pas qu’un objet mais aussi une entité, avec lequel on puisse danser, qu’il nous amène à porter un regard différent sur la notion du mouvement dans notre société. Avez-vous conscience que le mouvement est partout dans notre quotidien, que tout est danse autour de nous ?www.cieaddb.com
théâtreVisite et imProsDe 18 à 19 heures au théâtre du Parvis Saint-JeanVenez rencontrer l’équipe de perturbateurs du Théâtre universitaire au Parvis Saint-Jean… Effets non souhaités et gênants : en raison de la présence de graine de cynorrhodon, possibilité de troubles visuels, d’allergie, de troubles digestifs et de diarrhées. Les rotules peuvent grincer, les yeux, se dilater. Tachycardie et arrêt cardiaque constatés. Des réactions cutanées peuvent être observées. Comme tous les médicaments, le théâtre public est susceptible de provoquer des effets indésirables. Si vous remarquez des effets indésirables mentionnés et non mentionnés, veuillez nous en informer assez vite. Retrouvez également Sophie Bogillot, responsable des relations avec le public au Théâtre Dijon Bourgogne (TDB) pour visiter le théâtre et découvrir ses secrets.www.tudijon.com
musiques Du monDe, soul, hiP-hoPthe moonkeysDe 20 à 21 heures au Café de l’UniversUn trio fort d’influences diverses, au service d’une création sensible et métissée, à la fois rythmée et poétique. Faite d’harmonies vocales, de musiques du monde, de soul et de hip-hop, la musique des MoonKeys est avant tout un appel au rêve et au voyage.soundcloud.com/moonkeys-2
* Jondimanche est organisé par Célia, Fanny, Jenny, Marie et Pauline, étudiantes en master 1 ingénierie des métiers de la culture à l’IUP Denis-Diderot, porté par l’Association des étudiants en culture, éducation et formation (Acef) en partenariat avec Jondi.
Le 29 mars, on retourne Dijon. un Dimanche bien rempLi, tout gratuit, à L’occasion De L’anniversaire (2 ans) De jonDi.fr, concocté par une équipe bénévoLe D’étuDiantes De L’iup DiDerot qui mérite qu’on La saLue. La pLupart Des intervenants sont Des artistes Locaux soigneusement séLectionnés pour vous : iL y en a pour tous Les âges et pour tous Les goûts.
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festiValPrise De Cirq’Du 14 au 26 avril à Dijon et environsPour la septième année consécutive, le festival Prise de CirQ’ fera vivre Dijon et la Côte-d’Or au rythme de spectacles de cirque contemporain aussi exigeants qu’innovants. Ce rendez-vous unique en Bourgogne est porté par CirQ’ônflex, acteur culturel dédié au développement du cirque, avec toujours les mêmes engagements : mettre en valeur la diversité du cirque contemporain, dénicher de nouveaux talents et promouvoir les créations régionales. Cette année encore des artistes de renom seront conviés, à l’image de Jeanne Mordoj, auteure contemporaine qui manie matières de cirque, théâtre sans paroles, voix chantée et dessins pour interroger la féminité dans son rapport à la société et au corps. L’espace Chapiteau, installé au Jardin de l’Arquebuse du 22 au 26 avril, accueillera le temps fort du festival avec de nombreux spectacles de cirque, sous chapiteau et en extérieur, des ateliers, des concerts... Vous pourrez notamment y découvrir la prometteuse compagnie Jupon, duo de cirque aérien et acrobatique cherchant l’équilibre pour évoluer Ensemble, ou être entraîné par Les Aléas à Léon, un personnage décalé, drôle et attachant, en manque de reconnaissance (Compagnie A&O). Programme complet sur www.cirqonflex.fr
exPositionVlaDimir, Ce Cri qui nous DéCritDu 26 mars au 19 avril, galerie François-Mitterrand au Conseil régional de BourgogneVernissage le jeudi 26 mars à 18 heuresPascal Saint-Vanne dit Vladimir est un écorché vif. Artiste autodidacte, il peint d’instinct comme on respire, le plus naturellement du monde, sans calcul, sans souci de plaire. Sa vie est peinture. Vladimir éclate. Vladimir explose. Vladimir exulte. Il peint sans concession, témoin de cette terre cruelle, brutale, violente. Chacune de ses œuvres est un cri, un appel à la liberté.www.itinerairessinguliers.com
sPort15e raiD De l’ubSamedi 11 avril à partir de 7 heures au lac KirLe Raid de l’uB est un rendez-vous phare des dijonnais amoureux de sports de nature. Premier du printemps, il invite à sortir de la torpeur hivernale. Malgré son nom, ce raid est ouvert à tous, étudiant ou non. Organisé avec grande rigueur par les étudiants de la faculté du sport de Dijon, le maître-mot reste la bonne humeur. Comme chaque année, un nouveau parcours vous fera traverser des sentiers souvent méconnus. Sportif en quête de préparation à un raid International ou sportif en quête de divertissement, chacun trouvera plaisir à participer ; la première victoire de chacun étant de réussir à terminer le Raid. Cette année, face à l’engouement pour les sports de nature, le Raid de l’uB s’ouvre aux jeunes en proposant en plus de la formule habituelle un parcours très accessible (moins de 15 km de VTT, 1 km de canoë et une petite course d’orientation à faire en famille (enfants de plus de 12 ans accompagnés).raiddelub.free.fr
théâtre, musique – festiVal éClosionDu 1er au 4 avril au théâtre Mansart à DijonDepuis plus de 40 ans maintenant, le Théâtre universitaire (TUD) monte sur les planches de la scène culturelle dijonnaise. Au fil des années, cet acteur a endossé plusieurs rôles qu’il a su affirmer et approfondir : permettre à tous la pratique théâtrale en respectant des exigences artistiques rigoureuses, et en soutenant les initiatives étudiantes prometteuses. Afin d’interpréter ces deux rôles à la perfection, le choix de s’entourer de professionnels du spectacle vivant lui a semblé évident. La vivacité, l’enthousiasme et le talent des comédiens amateurs du Théâtre universitaire peuvent s’exprimer dans des conditions de création artistique idéales grâce à la mise à disposition d’un lieu dédié à la jeune création, le théâtre Mansart, service culturel du Crous de Dijon. Le dénouement de ces belles histoires qui s’écrivent chaque année au Théâtre universitaire n’est jamais regrettable, encore moins prévisible. Et c’est précisément ce dénouement que vous êtes invités à venir voir du 1er au 4 avril. Programme complet sur www.tudijon.com
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festiValPrise De Cirq’Du 14 au 26 avril à Dijon et environsPour la septième année consécutive, le festival Prise de CirQ’ fera vivre Dijon et la Côte-d’Or au rythme de spectacles de cirque contemporain aussi exigeants qu’innovants. Ce rendez-vous unique en Bourgogne est porté par CirQ’ônflex, acteur culturel dédié au développement du cirque, avec toujours les mêmes engagements : mettre en valeur la diversité du cirque contemporain, dénicher de nouveaux talents et promouvoir les créations régionales. Cette année encore des artistes de renom seront conviés, à l’image de Jeanne Mordoj, auteure contemporaine qui manie matières de cirque, théâtre sans paroles, voix chantée et dessins pour interroger la féminité dans son rapport à la société et au corps. L’espace Chapiteau, installé au Jardin de l’Arquebuse du 22 au 26 avril, accueillera le temps fort du festival avec de nombreux spectacles de cirque, sous chapiteau et en extérieur, des ateliers, des concerts... Vous pourrez notamment y découvrir la prometteuse compagnie Jupon, duo de cirque aérien et acrobatique cherchant l’équilibre pour évoluer Ensemble, ou être entraîné par Les Aléas à Léon, un personnage décalé, drôle et attachant, en manque de reconnaissance (Compagnie A&O). Programme complet sur www.cirqonflex.fr
exPositionVlaDimir, Ce Cri qui nous DéCritDu 26 mars au 19 avril, galerie François-Mitterrand au Conseil régional de BourgogneVernissage le jeudi 26 mars à 18 heuresPascal Saint-Vanne dit Vladimir est un écorché vif. Artiste autodidacte, il peint d’instinct comme on respire, le plus naturellement du monde, sans calcul, sans souci de plaire. Sa vie est peinture. Vladimir éclate. Vladimir explose. Vladimir exulte. Il peint sans concession, témoin de cette terre cruelle, brutale, violente. Chacune de ses œuvres est un cri, un appel à la liberté.www.itinerairessinguliers.com
sPort15e raiD De l’ubSamedi 11 avril à partir de 7 heures au lac KirLe Raid de l’uB est un rendez-vous phare des dijonnais amoureux de sports de nature. Premier du printemps, il invite à sortir de la torpeur hivernale. Malgré son nom, ce raid est ouvert à tous, étudiant ou non. Organisé avec grande rigueur par les étudiants de la faculté du sport de Dijon, le maître-mot reste la bonne humeur. Comme chaque année, un nouveau parcours vous fera traverser des sentiers souvent méconnus. Sportif en quête de préparation à un raid International ou sportif en quête de divertissement, chacun trouvera plaisir à participer ; la première victoire de chacun étant de réussir à terminer le Raid. Cette année, face à l’engouement pour les sports de nature, le Raid de l’uB s’ouvre aux jeunes en proposant en plus de la formule habituelle un parcours très accessible (moins de 15 km de VTT, 1 km de canoë et une petite course d’orientation à faire en famille (enfants de plus de 12 ans accompagnés).raiddelub.free.fr
théâtre, musique – festiVal éClosionDu 1er au 4 avril au théâtre Mansart à DijonDepuis plus de 40 ans maintenant, le Théâtre universitaire (TUD) monte sur les planches de la scène culturelle dijonnaise. Au fil des années, cet acteur a endossé plusieurs rôles qu’il a su affirmer et approfondir : permettre à tous la pratique théâtrale en respectant des exigences artistiques rigoureuses, et en soutenant les initiatives étudiantes prometteuses. Afin d’interpréter ces deux rôles à la perfection, le choix de s’entourer de professionnels du spectacle vivant lui a semblé évident. La vivacité, l’enthousiasme et le talent des comédiens amateurs du Théâtre universitaire peuvent s’exprimer dans des conditions de création artistique idéales grâce à la mise à disposition d’un lieu dédié à la jeune création, le théâtre Mansart, service culturel du Crous de Dijon. Le dénouement de ces belles histoires qui s’écrivent chaque année au Théâtre universitaire n’est jamais regrettable, encore moins prévisible. Et c’est précisément ce dénouement que vous êtes invités à venir voir du 1er au 4 avril. Programme complet sur www.tudijon.com
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Clownsla fasCination Du DésastreJeudi 16 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneTrois clowns au troisième dessous. De faux pas en mauvaise pente, ils ont dégringolé. Et maintenant, ils sont là, les pieds dans le caniveau et la tête dans les étoiles. Il y a le monde d’en haut, là où les gens réussissent et celui d’en bas, où se retrouvent les ratés. Entre les deux, un déversoir. Marcel est passé à la trappe depuis longtemps. Espérance aussi. Antigone vient d’être jetée dans ce no man’s land de détritus. Ces trois clowns se rencontrent, cherchent comment vivre ensemble et font jaillir des étincelles de drôlerie dans ce monde qu’ils rêvent meilleur. Dans la tradition des clowns vagabonds, des tramps immortalisés par Charlot, ce trio clownesque nous parle de notre humanité avec émotion et une inoxydable joie de vivre. Il nous rappelle combien il est bon d’être vivant et de rire. Un chaleureux désastre à partager en famille.Tout public à partir de 7 ans - 03.80.24.55.61
ChansonViel Chante barbaraVendredi 10 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneComédien fou de chanson, Laurent Viel portait en lui ce rendez-vous avec la longue dame brune. Barbara fut sans doute la chanteuse qui s’est le plus dévoilée et racontée ; elle a su nous toucher par cette force de l’intime. Ses émotions, ses désirs et ses combats étaient entiers, alors que son humour et sa sensualité exprimaient une intense liberté. C’est la Barbara provocante et insolente qui guide la construction du spectacle de Laurent Viel. En complicité parfaite avec le guitariste Thierry Garcia, il s’empare de la drôlerie décapante, de la folie, de la tendresse et des colères sans appel de Barbara pour les réinterpréter radicalement.03.80.24.55.61
exPositionbarbara, De théâtre en théâtreDu 13 mars au 16 mai à la bibliothèque Gaspard-Monge à BeauneEn partenariat avec l’association des Amis de Barbara, cette exposition est une belle invitation au voyage de théâtre en théâtre retraçant via un parcours chronologique les grandes lignes de la carrière de Barbara auteur-compositeur-interprète et son engagement de militante pour la cause de la défense de l’enfance, la lutte contre le Sida, les conditions de détention dans les prisons… De multiples pièces uniques de collection sont présentées. En plus de très beaux documents iconographiques : affiches, programmes, pochettes de 33 tours et 45 tours, photographies, vidéos, les visiteurs ont accès aux œuvres originales de Guy Papin, notamment à ses chansons illustrées de Barbara dont certaines sous forme de bandes dessinées. Et pour la première fois, des objets personnels ayant appartenu à la longue dame brune sont également exposés.03.80.24.55.71
ensemble VoCalPoly’son Vous transPorte…Samedi 18 avril au Cèdre à ChenôveVous aimez la polyphonie, la chanson française contemporaine ? Evadez-vous avec Poly’Son sur la nouvelle scène du Cèdre à Chenôve ! Poly’Son : 100 choristes et musiciens sur scène dirigés par François Clair sous les conseils avisés de Jacques Norgeville à la mise en scène. Poly’Son vous transportera dans son univers musical et coloré… à travers différents tableaux chantants, reflets de nos émotions, nos révoltes, nos espoirs, nos sentiments… Multiples facettes de nos vies illustrées par Calogero, Zaz, Jean-Louis Aubert, Maxime Le Forestier, Jacques Brel, Jean-Jacques Goldman...http://spectacles.polyson.org
théâtreel CiD !Jeudi 23 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneExploratrice des grands textes classiques, l’Agence de voyages imaginaires monte à l’assaut du Cid. Avec leur douce folie, Philippe Car et Yves Fravéga ont plongé dans les alexandrins de Corneille et resserré l’action autour des amours contrariées de Chimène et Rodrigue. Nourri d’un périple nomade sur les routes d’Espagne et du Maroc, leur Cid est gorgé de couleurs vives, d’un suspens digne d’Hitchcock et de dinguerie façon Tarantino. Glissant d’un rôle à l’autre avec aisance, s’interrogeant au passage - avec quelle drôlerie - sur la légitimité de la vengeance, les cinq comédiens-musiciens dynamitent le chef-d’œuvre sans le dénaturer. Mieux, ils lui restituent sa vérité première de tragi-comédie. Dans cette vision totalement décalée et survoltée, les répliques claquent magnifiquement, comme autant d’oriflammes d’un Cid enthousiasmant.03.80.24.55.61So
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Clownsla fasCination Du DésastreJeudi 16 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneTrois clowns au troisième dessous. De faux pas en mauvaise pente, ils ont dégringolé. Et maintenant, ils sont là, les pieds dans le caniveau et la tête dans les étoiles. Il y a le monde d’en haut, là où les gens réussissent et celui d’en bas, où se retrouvent les ratés. Entre les deux, un déversoir. Marcel est passé à la trappe depuis longtemps. Espérance aussi. Antigone vient d’être jetée dans ce no man’s land de détritus. Ces trois clowns se rencontrent, cherchent comment vivre ensemble et font jaillir des étincelles de drôlerie dans ce monde qu’ils rêvent meilleur. Dans la tradition des clowns vagabonds, des tramps immortalisés par Charlot, ce trio clownesque nous parle de notre humanité avec émotion et une inoxydable joie de vivre. Il nous rappelle combien il est bon d’être vivant et de rire. Un chaleureux désastre à partager en famille.Tout public à partir de 7 ans - 03.80.24.55.61
ChansonViel Chante barbaraVendredi 10 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneComédien fou de chanson, Laurent Viel portait en lui ce rendez-vous avec la longue dame brune. Barbara fut sans doute la chanteuse qui s’est le plus dévoilée et racontée ; elle a su nous toucher par cette force de l’intime. Ses émotions, ses désirs et ses combats étaient entiers, alors que son humour et sa sensualité exprimaient une intense liberté. C’est la Barbara provocante et insolente qui guide la construction du spectacle de Laurent Viel. En complicité parfaite avec le guitariste Thierry Garcia, il s’empare de la drôlerie décapante, de la folie, de la tendresse et des colères sans appel de Barbara pour les réinterpréter radicalement.03.80.24.55.61
exPositionbarbara, De théâtre en théâtreDu 13 mars au 16 mai à la bibliothèque Gaspard-Monge à BeauneEn partenariat avec l’association des Amis de Barbara, cette exposition est une belle invitation au voyage de théâtre en théâtre retraçant via un parcours chronologique les grandes lignes de la carrière de Barbara auteur-compositeur-interprète et son engagement de militante pour la cause de la défense de l’enfance, la lutte contre le Sida, les conditions de détention dans les prisons… De multiples pièces uniques de collection sont présentées. En plus de très beaux documents iconographiques : affiches, programmes, pochettes de 33 tours et 45 tours, photographies, vidéos, les visiteurs ont accès aux œuvres originales de Guy Papin, notamment à ses chansons illustrées de Barbara dont certaines sous forme de bandes dessinées. Et pour la première fois, des objets personnels ayant appartenu à la longue dame brune sont également exposés.03.80.24.55.71
ensemble VoCalPoly’son Vous transPorte…Samedi 18 avril au Cèdre à ChenôveVous aimez la polyphonie, la chanson française contemporaine ? Evadez-vous avec Poly’Son sur la nouvelle scène du Cèdre à Chenôve ! Poly’Son : 100 choristes et musiciens sur scène dirigés par François Clair sous les conseils avisés de Jacques Norgeville à la mise en scène. Poly’Son vous transportera dans son univers musical et coloré… à travers différents tableaux chantants, reflets de nos émotions, nos révoltes, nos espoirs, nos sentiments… Multiples facettes de nos vies illustrées par Calogero, Zaz, Jean-Louis Aubert, Maxime Le Forestier, Jacques Brel, Jean-Jacques Goldman...http://spectacles.polyson.org
théâtreel CiD !Jeudi 23 avril à 20 h 30 au théâtre de BeauneExploratrice des grands textes classiques, l’Agence de voyages imaginaires monte à l’assaut du Cid. Avec leur douce folie, Philippe Car et Yves Fravéga ont plongé dans les alexandrins de Corneille et resserré l’action autour des amours contrariées de Chimène et Rodrigue. Nourri d’un périple nomade sur les routes d’Espagne et du Maroc, leur Cid est gorgé de couleurs vives, d’un suspens digne d’Hitchcock et de dinguerie façon Tarantino. Glissant d’un rôle à l’autre avec aisance, s’interrogeant au passage - avec quelle drôlerie - sur la légitimité de la vengeance, les cinq comédiens-musiciens dynamitent le chef-d’œuvre sans le dénaturer. Mieux, ils lui restituent sa vérité première de tragi-comédie. Dans cette vision totalement décalée et survoltée, les répliques claquent magnifiquement, comme autant d’oriflammes d’un Cid enthousiasmant.03.80.24.55.61So
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300 points de distribution 4 000 exemplaires en salles d’attente45 000 téléchargements sur AppStore
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À DijonAmazonia Bourroches, 4 rue de Nuits-Saint-GeorgesAmazonia Centre , 24 boulevard de BrossesAmazonia Parc Expo, 10 rue Léon MaurisAmazonia Toison d’Or, 4 allée Alfred NobelAMG informatique, 7 avenue de la DécouverteAngels Moto, 1 rue Paul LangevinAngie, 45 rue des GodransAs du Vin, avenue du DrapeauAthletic Gym, 51 avenue du DrapeauAux Enfants terribles, 6 rue Jean-Jacques RousseauAux Grands Crus, 22 rue VerrerieBaltazar, 20 avenue GaribaldiBanque-Rhône Alpes, place GrangierBeer Country, 2 place du 30-OctobreBella Lena (ou L’Ardoise), 3 rue Claus SluterBento, 29 rue ChaudronnerieBest Bagels, 84 rue BerbiseyBibliothèque Municipale de Dijon, 3 rue de l’Ecole de DroitBim, 17 avenue GaribaldiBistrot des Halles, 10 rue BannelierBistrot République, 16 Place de la RépubliqueCabinet kinésithérapie Deseille François, 56 rue de la PréfectureCafé de Bourgogne, 20 place de la RépubliqueCafé de la Préfecture, 48 rue de la PréfectureCafé de l’industrie, 15 rue des GodransCafé gourmand, 9 place de la LibérationCarpe Diem, 6 rue BouhierCarte blanche, 1 boulevard de ChampagneCasa di Lola, 8 rue QuentinCasa Nostra, 30 rue BerbiseyCCI, 2 avenue de MarbotteCentre du Vernet, 78 avenue Victor HugoChez Bruno, rue Jean-Jacques-RousseauChez Copains, 10 rue QuentinChez Léon, 20 rue des GodransChez Tran, 26 rue OdebertChocolaterie de Bourgogne, rue de Cluj - ZAE Cap NordCintra Café, 13 avenue Maréchal FochCitya Immobilier, 17 rue de la PosteClinique Sainte-Marthe, 56 rue de la PréfectureClub Med, rue des ForgesConseil général, rue de la PréfectureConseil régional, boulevard de la TrémouilleCrédit municipal de Bordeaux, 36 rue de MulhouseCultura, Centre commercial Toison d’OrDandies, place Notre-DameDingovino, 29 rue JeanninDr Wine, 5 rue MusetteDu Vin au Vert, 6 boulevard de la TrémouilleEclolink, 8 rue MarceauDZ’Envies, 12 rue OdebertFrance 3, 6 avenue de la DécouverteFrance Bleu Bourgogne, 29 rue Guillaume-TellFreestyle, 14 rue Jean-Baptiste-LallemandGina, 8 rue OdebertGrand Dijon, 40 avenue du DrapeauGrill and Cow, 2 bis rue Claude-RameyHarley Davidson, 15 rue NourissatHôtel du Parc de la Colombière, 49 Cours du ParcHôtel Montchapet, 26 rue Jacques CellerierHostellerie Saint-Vincent, 23 rue du Général de GaulleHSBC, 1 rue Jean-RenaudKyriad, Parc ValmyL’Âge de Raisin, 67 rue BerbiseyL’Alambra, 3 rue MarceauL’Assommoir, 48 rue MongeL’autre Entrée, 19 rue BerbiseyL’Edito, 2 place DarcyL’Emile Brochettes, place Emile-ZolaL’Epicerie and Co, 5 place Emile-ZolaL’Escargot, 42 rue Jean-Jacques-RousseauL’Hôtel du Nord, place DarcyL’Ideal Bar, 59 rue MongeLe Bory, 33 rue Amiral RoussinLa Boucherie, 58 avenue du DrapeauLa Brasserie du Marché de Gros, 1 rue Léon-DelessardLa Cloche, 14 place DarcyLe Comptoir de Côte-d’Or, 18 rue Chaudronnerie
La Dame d’Aquitaine, 23 place BossuetLa Fine Heure, 34 rue BerbiseyLa Fringale, 53 rue JeanninLa Jamaïque, 14 place de la RépubliqueLa Maison des Entreprises, 6 allée André-BourlandLa Maison Millière, 10 rue de la ChouetteLa Place, 27 place de la RépubliqueLa Ruelle, 8 rue QuentinLa Salsa Pelpa, 1 rue MarceauLa Taverne des Halles, 18 bis rue OdebertLe Bistrot de l’Amiral, 33 rue Amiral RoussinLe Bœuf Blanc, 7 boulevard de la TrémouilleLe Bora, 8 petite rue de PouillyLe Café de l’Univers, 47 rue BerbiseyLe Carré rouge, 2 avenue Raymond-PoincaréLe Caveau de la Chouette, 39 rue des GodransLe Central, 10 rue du ChâteauLe Chabrot, 36 rue MongeLe Chamois, 16 avenue GaribaldiLe Château Bourgogne, 22 boulevard de la MarneLe Coin caché, 2 place BarbeLe Coin Repas, 106 rue d’AuxonneLe Concept, 88 rue du Général-FauconnetLe Cordina, 3 rue Jeanne-Barret, Parc ValmyLe Duplex, place Emile-ZolaLe Goût du Vin, 37 rue d’AuxonneLe Grand Café, 5 rue du ChâteauLe Kent, 2 rue OdebertLe Petit Bouchon, 19 rue de MulhouseLe Petit Gascon, 100 rue BerbiseyLe Petit Roi de la Lune, 28 rue Amiral-RoussinLe Petit Vatel, 73 rue d’AuxoneLe Pourquoi-Pas, 13 rue MongeLe Pré aux Clercs, 13 place de la LibérationLe Sauvage, 64 rue MongeLe Septime, 1 avenue JunotLe Smart, 8 rue Claus SluterLes Caves à Jules, 16 rue Jules-MercierLes Grands Ducs, 96 rue de la LibertéLes Molidors, 24 rue Constant-PierrotLes Remparts, 54 rue de TivoliLittle Italy, 25 rue VerrerieLoiseau des Ducs, 3 rue VaubanLou en particulier, 7 rue Jean RenaudLou en particulier, 7 rue Jean RenaudLyonnaise des eaux, 16 boulevard Jean VeilletMac Callaghan, 8 rue BannelierMagic Form, 12 boulevard CarnotMaison des Cariatides, rue Jean-Jacques RousseauMarco Polo Chalet, 2 rue MongeMasami, 79 rue JeanninMusée des Beaux-Arts, 1 rue RameauMutuelle Mos, 8 rond-point de la Nation (immeuble apogée B)Office de tourisme, 11 rue des ForgesOffice de tourisme, 6 cour de la GarePavillon Bacchus, Parc ValmyPépé Joseph restaurant, 8 rue MarceauPetrin Toussaint, avenue Victor HugoPeugeot, rue de CracoviePiscine olympique du Grand Dijon, 12 rue Alain BombardRenault, 79 avenue Jean-JaurèsRestaurant Les Congrès, 18 avenue Raymond-PoincaréRond point médical, Rond-point de la NationSeger, 18 boulevard des BrossesSemaad, 8 rue Marcel DassaultSemeia Bar, 23 rue Jean-Jacques-RousseauSNI Nord-Est, 41 avenue Françoise GiroudStephane Derbord, 10 place WilsonThe Store, 41 rue des GodransToison d’OrTop Duo, 8 rue Louis NeelUrbaneva, 4 rue AudraVilla Vauban, 15 rue VaubanVinela, 18 rue des ForgesZena, 40 rue Amiral Roussin
Autour de DijonAuberge de la Charme, PrenoisAu Clos Napoléon, 4 rue Perrière, FixinBo Concept, 1 rue Pré-Potet, AhuyBourgogne Escargots, 1 rue Jean Monnet, Chevigny-Saint-Sauveur
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Bowling, 806 rue de la Pièce-Cornue, Marsannay-la-CôteBut, Zone Actisud 4, Marsannay-la-CôteCarrez Immobilier, 76 rue Maxime-Guillot, ChenôveCentre Social et Culturel Pierre Perret, 26 route de Bressey, Chevigny-Saint-SauveurChez Clem, 2 rue des Grandes-Varennes, AhuyCircuit automobile, PrenoisCitroën, rue des Frères Montgolfier, ChenôveGolf Blue Green, rue du Golf, QuetignyGolf de la Chassagne, MâlainGolfinger, 4 route de Beaune, Marsannay-la-CôteHonda, 88 avenue Roland-Carraz, ChenôveHyperboisson, 110 avenue Roland-Carraz, ChenôveL’Aqueduc, rue Pré-Potet, AhuyLaser Game Evolution, 26 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireLaser Game Megazone, 10 rue des Artisans, QuetignyL’Atelier, 11 rue des Grandes-Varennes, AhuyL’Auberge des Tilleuls, Messigny-et-VantouxL’Escargotière, 120 avenue Roland-Carraz, ChenôveLa Flambée, route de Chevigny, Sennecey-lès-DijonLa Musarde, 7 rue des Riottes, Hauteville-lès-DijonLa Ruelle Autrement, 7 rue de l’Aqueduc-Darcy, AhuyLa Table du Rocher, 85 route de Beaune, Marsannay-la-CôteLe Colombo, 3 rue Pré-Potet, AhuyLe Klube, rue Fromentaux, AhuyLe Pavé dans la Mare, 2 rue Jehly Bachelier, Fontaine-lès-DijonLes Gourmets, 8 rue du Puit de Tête, Marsannay-la-CôteLexus, 6 rue du Clos Mutaut, ChenôveLiberty Gym, zone commerciale, QuetignyMDSA Bayard, QuetignyMetifiot, 30 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireNorges Golf Indoor, NorgesNudant Automobile, 1 ter rue Antoine Becquerel, ChenôveOdysséo, domaine du lac Kir, Plombières-lès-DijonOffice de tourisme, place de la République, Is-sur-TilleOptique Bouillot, 2 route de Beaune, Marsannay-la-CôtePlanet Form, 14 rue des Artisans, QuetignyPeugeot, 97 avenue Roland-Carraz, ChenôveRenault, 97 avenue Roland Carraz, ChenôveSavy 21, 18 rue Antoine-Becquerel, ChenôveSoccer, 26 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireTerrasses de Bourgogne, 6 bis rue des Frères Montgolfier, ChenôveTerra VEA - CAPEC, 1 A rue du Golf, QuetignyToyota, 5 rue du Clos-Mutaut, ChenôveUrgo, 42 rue de Longvic, Chenôve
Nuits-Saint-Georges et ses environsAu Castel de Très Girard, 7 rue de Très Girard, Morey-Saint-DenisCafé du Centre, 22 place de la République, Nuits-Saint-GeorgesCafé de Paris, 7 place de la Libération, Nuits-Saint-GeorgesCouleur de vigne, 14 rue du Général-de-Gaulle, Nuits-St-GeorgesFerme Fruirouges, ConcoeurFruirouges and Co, 40 Grande Rue, Nuits-Saint-GeorgesChâteau de Gilly, Gilly-les-CiteauxChez Simon, 10 place de l’Eglise, Flagey EchezeauxChez Guy, 3 place de la Mairie, Gevrey-ChambertinFromagerie Delin, Gilly-les-CiteauxHostellerie Saint-Vincent, rue du Général-de-Gaulle, Nuits-Saint-GeorgesL’Alambic, 23 avenue du Général-de-Gaulle, Nuits-St-GeorgesL’Embargo, 6 rue Félix-Tisserand, Nuits-Saint-GeorgesL’Imaginarium, avenue du Jura, Nuits-Saint-GeorgesLa Cabotte, 24 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLa Cave à Max, 18 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLa Côte-d’Or, 37 rue Thurot, Nuits-Saint-GeorgesLa Gentilhommière, 13 Vallée serrée, Nuits-Saint-GeorgesLe Beffroi, 4 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLe Cassissium, 8 passage Montgolfier, Nuits-Saint-GeorgesLe Millésime, 1 rue Traversière, Chambolle-MusignyLe Péché mignon, 51 rue de Cîteaux, AgencourtLe Richebourg, ruelle du Pont, Vosne-RomanéeLe Saint Georges, rond point de l’Europe, Nuits-Saint-GeorgesLeopold, 25 avenue de la Gare, Gevrey-ChambertinNuits d’Or, 19 Quai Fleury, Nuits-Saint-GeorgesOffice de tourisme, 1 rue Gaston Roupnel, Gevrey-ChambertinOffice de tourisme, 3 rue Sonoys, Nuits-Saint-GeorgesPetit Casino, 8 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesPhysic Form, 7 rue du Docteur-Louis-Grand, Nuits-Saint-Georges
À Beaune21 Boulevard, 21 boulevard Saint-JacquesAthenaeum de la vigne et du vin, 5 rue Hôtel Dieu Auberge du Cheval Noir, 17 boulevard Saint-JacquesAux Vignes rouges, 4 boulevard Jules-FerryBanque populaire, rue Gustave-EiffelBeaune et Bon, rue Gaston-ChevroletBistrot des Cocottes, 3 Place MadeleineBourgogne Randonnée, avenue du 8 septembre
Café du Square, 26 boulevard Maréchal-FochCentre des finances publiques, 1 rue Gaston Roupnel CS 30094Dalinéum, 26 place MongeF and B, 6/8 rue d’AuxonneHostellerie Le Cèdre, 10/12 boulevard FochHôtel Henry II, 12 rue du Faubourg Saint-NicolasKoki, 10 place ZiemL’Air du Temps, 3 avenue de la RépubliqueL’Amarone, avenue Charles-de-GaulleL’Ardoise, 14 rue du Faubourg MadeleineL’Auberge bourguignonne, 4 place MadeleineL’Ecusson, 2 rue du Lieutenant DupuisL’Essentiel, 44 place MadeleineL’Hôtel de la Poste, 1/5 boulevard ClemenceauL’Incontournable, 29 rue CarnotLa Cave des Hautes Côtes, 95 route de PommardLa Comédie du Vin, 12 boulevard Jules-FerryLa Ferme aux Vins, rue Yves-Bertrand-BurgalatLa Maison du Colombier, 1 rue Charles-CloutierLa Part des Anges, 24 rue d’AlsaceLa Régalade de Maria, 15 rue du CollègeLe 33, place MadeleineLe Bacchus, 6 rue du Faubourg MadeleineLe Baltard Café, 14 place de la HalleLe Belena, 1 place MadeleineLe Benaton, 25 rue du Faubourg BretonnièreLe Bistrot Bourguignon, 8 rue MongeLe Bistrot des Cocottes, 3 place MadeleineLe Bouf’Tard, 11 route de SeurreLe Bout du Monde, 7 rue du Faubourg MadeleineLe Caveau des Arches, 10 boulevard PerpeuilLe Caveau Saint-Jacques, 5 bis rue du Faubourg Saint-JacquesLe Cep, 27 rue Jean-François-MaufouxLe Clos Carnot, 4 place CarnotLe Comptoir de gaspard, 1 place MongeLe Comptoir des Tontons, 22 rue du Faubourg MadeleineLe Conty, 5 rue ZiemLe Cul de Sac, route de SeurreLe Fleury, 15 place FleuryLe Goret, 2 rue MaizièreLe Gourmandin, 8 place CarnotLe Grand Bleu, 10/12 place au BeurreLe Grand Café de Lyon, 36 place CarnotLe Jardin des Remparts, 10 rue de l’Hôtel-DieuLe Picwick’s, 2 rue Notre-DameLe Publicain, 44 rue MaufouxLe Sushikaï, 50 rue du Faubourg Saint-NicolasLe Tast’Vin, 35 avenue du 8 septembre 1944Les Chevaliers, 3 petite place CarnotLes Négociants, 7 rue d’Alsace, BeauneLes Opticiens mutualistes, Les MaladièresLoiseau des Vignes, 31 rue MaufouxMercure, 7 avenue Charles-de-GaulleOptique Carnot, 31 rue CarnotOffice de tourisme, 6 boulevard PerpeuilPiqu’bœuf, 2 rue du Faubourg Saint-MartinPlace des Grands Crus, 20 place CarnotRestaurant Bissoh, rue MaufouxVilla Médicis, 22 route de PommardWhiskies and Spirits, 2 rue de l’Enfant
Autour de BeauneAuberge des Vignes, D 974, VolnayAuprès du Clocher, 1 rue Nackenheim, PommardB.B.B, Bouze-lès-BeauneChâteau de Pommard, rue Marey-Monge, PommardHameau de Barboron, Savigny-lès-BeauneHostellerie de Levernois, rue du Golf, LevernoiL’Ermitage de Corton, D 974, Chorey-lès-BeauneL’O à la Bouche, 11 rue Basse, LevernoisLa Buissonnière, 2 impasse Villot, Ladoix-SerrignyLa Cuverie, 5 rue Chanoine-Donin, Savigny-lès-BeauneLa Garaudière, 10 Grande-Rue, Levernois La Goutte d’Or, 37 rue Charles Giraud, MeursaultLa Gremelle, D 974, Ladoix-SerrignyLe Bouchon, 1 place de l’Hôtel-de-Ville, MeursaultLe Caveau de Puligny, 1 rue Poiseul, Puligny-MontrachetLe Charlemagne, 1 route de Vergelesses, Pernand-VergelesseLe Chevreuil, place de l’Hôtel-de-Ville, MeursaultLe Relais de la Diligence, rue de la Gare, MeursaultLes Jardin de la Lauve, 7 place du Souvenir, Ladoix-SerrignyLes Paulands, D 974, Aloxe-CortonLes Terrasses de Citeaux, 7 place de la République, MeursaultMcDonalds, LevernoisMy Virtual Immo, 2 rue du Malaquin Varennes, Ruffey-lès-BeauneRéserve de Bacchus, 4 route de Dijon, Ladoix-SerrignyVeuve Ambal, Le Pré Neuf, Montagny-lès-Beaune
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Bowling, 806 rue de la Pièce-Cornue, Marsannay-la-CôteBut, Zone Actisud 4, Marsannay-la-CôteCarrez Immobilier, 76 rue Maxime-Guillot, ChenôveCentre Social et Culturel Pierre Perret, 26 route de Bressey, Chevigny-Saint-SauveurChez Clem, 2 rue des Grandes-Varennes, AhuyCircuit automobile, PrenoisCitroën, rue des Frères Montgolfier, ChenôveGolf Blue Green, rue du Golf, QuetignyGolf de la Chassagne, MâlainGolfinger, 4 route de Beaune, Marsannay-la-CôteHonda, 88 avenue Roland-Carraz, ChenôveHyperboisson, 110 avenue Roland-Carraz, ChenôveL’Aqueduc, rue Pré-Potet, AhuyLaser Game Evolution, 26 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireLaser Game Megazone, 10 rue des Artisans, QuetignyL’Atelier, 11 rue des Grandes-Varennes, AhuyL’Auberge des Tilleuls, Messigny-et-VantouxL’Escargotière, 120 avenue Roland-Carraz, ChenôveLa Flambée, route de Chevigny, Sennecey-lès-DijonLa Musarde, 7 rue des Riottes, Hauteville-lès-DijonLa Ruelle Autrement, 7 rue de l’Aqueduc-Darcy, AhuyLa Table du Rocher, 85 route de Beaune, Marsannay-la-CôteLe Colombo, 3 rue Pré-Potet, AhuyLe Klube, rue Fromentaux, AhuyLe Pavé dans la Mare, 2 rue Jehly Bachelier, Fontaine-lès-DijonLes Gourmets, 8 rue du Puit de Tête, Marsannay-la-CôteLexus, 6 rue du Clos Mutaut, ChenôveLiberty Gym, zone commerciale, QuetignyMDSA Bayard, QuetignyMetifiot, 30 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireNorges Golf Indoor, NorgesNudant Automobile, 1 ter rue Antoine Becquerel, ChenôveOdysséo, domaine du lac Kir, Plombières-lès-DijonOffice de tourisme, place de la République, Is-sur-TilleOptique Bouillot, 2 route de Beaune, Marsannay-la-CôtePlanet Form, 14 rue des Artisans, QuetignyPeugeot, 97 avenue Roland-Carraz, ChenôveRenault, 97 avenue Roland Carraz, ChenôveSavy 21, 18 rue Antoine-Becquerel, ChenôveSoccer, 26 rue de Cracovie, Saint-ApollinaireTerrasses de Bourgogne, 6 bis rue des Frères Montgolfier, ChenôveTerra VEA - CAPEC, 1 A rue du Golf, QuetignyToyota, 5 rue du Clos-Mutaut, ChenôveUrgo, 42 rue de Longvic, Chenôve
Nuits-Saint-Georges et ses environsAu Castel de Très Girard, 7 rue de Très Girard, Morey-Saint-DenisCafé du Centre, 22 place de la République, Nuits-Saint-GeorgesCafé de Paris, 7 place de la Libération, Nuits-Saint-GeorgesCouleur de vigne, 14 rue du Général-de-Gaulle, Nuits-St-GeorgesFerme Fruirouges, ConcoeurFruirouges and Co, 40 Grande Rue, Nuits-Saint-GeorgesChâteau de Gilly, Gilly-les-CiteauxChez Simon, 10 place de l’Eglise, Flagey EchezeauxChez Guy, 3 place de la Mairie, Gevrey-ChambertinFromagerie Delin, Gilly-les-CiteauxHostellerie Saint-Vincent, rue du Général-de-Gaulle, Nuits-Saint-GeorgesL’Alambic, 23 avenue du Général-de-Gaulle, Nuits-St-GeorgesL’Embargo, 6 rue Félix-Tisserand, Nuits-Saint-GeorgesL’Imaginarium, avenue du Jura, Nuits-Saint-GeorgesLa Cabotte, 24 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLa Cave à Max, 18 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLa Côte-d’Or, 37 rue Thurot, Nuits-Saint-GeorgesLa Gentilhommière, 13 Vallée serrée, Nuits-Saint-GeorgesLe Beffroi, 4 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesLe Cassissium, 8 passage Montgolfier, Nuits-Saint-GeorgesLe Millésime, 1 rue Traversière, Chambolle-MusignyLe Péché mignon, 51 rue de Cîteaux, AgencourtLe Richebourg, ruelle du Pont, Vosne-RomanéeLe Saint Georges, rond point de l’Europe, Nuits-Saint-GeorgesLeopold, 25 avenue de la Gare, Gevrey-ChambertinNuits d’Or, 19 Quai Fleury, Nuits-Saint-GeorgesOffice de tourisme, 1 rue Gaston Roupnel, Gevrey-ChambertinOffice de tourisme, 3 rue Sonoys, Nuits-Saint-GeorgesPetit Casino, 8 Grande-Rue, Nuits-Saint-GeorgesPhysic Form, 7 rue du Docteur-Louis-Grand, Nuits-Saint-Georges
À Beaune21 Boulevard, 21 boulevard Saint-JacquesAthenaeum de la vigne et du vin, 5 rue Hôtel Dieu Auberge du Cheval Noir, 17 boulevard Saint-JacquesAux Vignes rouges, 4 boulevard Jules-FerryBanque populaire, rue Gustave-EiffelBeaune et Bon, rue Gaston-ChevroletBistrot des Cocottes, 3 Place MadeleineBourgogne Randonnée, avenue du 8 septembre
Café du Square, 26 boulevard Maréchal-FochCentre des finances publiques, 1 rue Gaston Roupnel CS 30094Dalinéum, 26 place MongeF and B, 6/8 rue d’AuxonneHostellerie Le Cèdre, 10/12 boulevard FochHôtel Henry II, 12 rue du Faubourg Saint-NicolasKoki, 10 place ZiemL’Air du Temps, 3 avenue de la RépubliqueL’Amarone, avenue Charles-de-GaulleL’Ardoise, 14 rue du Faubourg MadeleineL’Auberge bourguignonne, 4 place MadeleineL’Ecusson, 2 rue du Lieutenant DupuisL’Essentiel, 44 place MadeleineL’Hôtel de la Poste, 1/5 boulevard ClemenceauL’Incontournable, 29 rue CarnotLa Cave des Hautes Côtes, 95 route de PommardLa Comédie du Vin, 12 boulevard Jules-FerryLa Ferme aux Vins, rue Yves-Bertrand-BurgalatLa Maison du Colombier, 1 rue Charles-CloutierLa Part des Anges, 24 rue d’AlsaceLa Régalade de Maria, 15 rue du CollègeLe 33, place MadeleineLe Bacchus, 6 rue du Faubourg MadeleineLe Baltard Café, 14 place de la HalleLe Belena, 1 place MadeleineLe Benaton, 25 rue du Faubourg BretonnièreLe Bistrot Bourguignon, 8 rue MongeLe Bistrot des Cocottes, 3 place MadeleineLe Bouf’Tard, 11 route de SeurreLe Bout du Monde, 7 rue du Faubourg MadeleineLe Caveau des Arches, 10 boulevard PerpeuilLe Caveau Saint-Jacques, 5 bis rue du Faubourg Saint-JacquesLe Cep, 27 rue Jean-François-MaufouxLe Clos Carnot, 4 place CarnotLe Comptoir de gaspard, 1 place MongeLe Comptoir des Tontons, 22 rue du Faubourg MadeleineLe Conty, 5 rue ZiemLe Cul de Sac, route de SeurreLe Fleury, 15 place FleuryLe Goret, 2 rue MaizièreLe Gourmandin, 8 place CarnotLe Grand Bleu, 10/12 place au BeurreLe Grand Café de Lyon, 36 place CarnotLe Jardin des Remparts, 10 rue de l’Hôtel-DieuLe Picwick’s, 2 rue Notre-DameLe Publicain, 44 rue MaufouxLe Sushikaï, 50 rue du Faubourg Saint-NicolasLe Tast’Vin, 35 avenue du 8 septembre 1944Les Chevaliers, 3 petite place CarnotLes Négociants, 7 rue d’Alsace, BeauneLes Opticiens mutualistes, Les MaladièresLoiseau des Vignes, 31 rue MaufouxMercure, 7 avenue Charles-de-GaulleOptique Carnot, 31 rue CarnotOffice de tourisme, 6 boulevard PerpeuilPiqu’bœuf, 2 rue du Faubourg Saint-MartinPlace des Grands Crus, 20 place CarnotRestaurant Bissoh, rue MaufouxVilla Médicis, 22 route de PommardWhiskies and Spirits, 2 rue de l’Enfant
Autour de BeauneAuberge des Vignes, D 974, VolnayAuprès du Clocher, 1 rue Nackenheim, PommardB.B.B, Bouze-lès-BeauneChâteau de Pommard, rue Marey-Monge, PommardHameau de Barboron, Savigny-lès-BeauneHostellerie de Levernois, rue du Golf, LevernoiL’Ermitage de Corton, D 974, Chorey-lès-BeauneL’O à la Bouche, 11 rue Basse, LevernoisLa Buissonnière, 2 impasse Villot, Ladoix-SerrignyLa Cuverie, 5 rue Chanoine-Donin, Savigny-lès-BeauneLa Garaudière, 10 Grande-Rue, Levernois La Goutte d’Or, 37 rue Charles Giraud, MeursaultLa Gremelle, D 974, Ladoix-SerrignyLe Bouchon, 1 place de l’Hôtel-de-Ville, MeursaultLe Caveau de Puligny, 1 rue Poiseul, Puligny-MontrachetLe Charlemagne, 1 route de Vergelesses, Pernand-VergelesseLe Chevreuil, place de l’Hôtel-de-Ville, MeursaultLe Relais de la Diligence, rue de la Gare, MeursaultLes Jardin de la Lauve, 7 place du Souvenir, Ladoix-SerrignyLes Paulands, D 974, Aloxe-CortonLes Terrasses de Citeaux, 7 place de la République, MeursaultMcDonalds, LevernoisMy Virtual Immo, 2 rue du Malaquin Varennes, Ruffey-lès-BeauneRéserve de Bacchus, 4 route de Dijon, Ladoix-SerrignyVeuve Ambal, Le Pré Neuf, Montagny-lès-Beaune
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