allocution de monsieur omar ramdane,en effet le volume des échanges a augmenté de 28%, il passe de...
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Avril 2015
The Turkish Arab Economic Forum
Istanbul, le 1er Avril 2015
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Allocution de monsieur Ali HADDAD
Président du Forum des Chefs d’Entreprise
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Messieurs les Ministres
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais vous adresser mes chaleureuses salutations et vous
dire notre satisfaction d’être ici. Notre souhait est que cette
rencontre donne une impulsion décisive à notre partenariat
économique.
Notre présence ici traduit notre volonté d’aller plus loin avec vous
dans la construction de partenariats sérieux et durables.
J’exprime cette volonté de la façon la plus forte, en ma qualité de
président d’un grand Patronat algérien, le Forum des Chefs
d’Entreprise, que j’ai l’honneur de représenter devant vous.
La nouvelle équipe dirigeante de ce Patronat est très volontaire et
veut aller de l’avant avec nos amis Turcs. Les chefs d’entreprise
algériens veulent travailler avec leurs homologues Turcs. Aussi, je
suis déterminé à tout faire pour traduire cette volonté dans les
faits.
C’est pour cela que je viens aujourd’hui vous faire des
propositions concrètes pour amorcer une nouvelle dynamique,
pour consolider nos relations et les intensifier.
Pour amorcer cette nouvelle dynamique, ce dont nous avons
besoin en tout premier lieu, c’est d’abord de consolider et de
renforcer la confiance entre nos entreprises.
Ensuite, nous avons besoin d’être pragmatiques et d’être
déterminés à ne pas être bloqués par des obstacles auxquels,
avec un peu de volontarisme, nous pouvons facilement trouver
des solutions.
Si nous avons la confiance et si nous sommes déterminés, nous
pouvons aller loin dans le partenariat.
Et nous devons aller beaucoup plus loin car, entre l’Algérie et la
Turquie, si proches, culturellement, historiquement et, frères en
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religion, il n’est pas concevable que le partenariat demeure au
niveau où il est actuellement.
En effet, si en volume global le niveau de nos échanges et le
nombre d’entreprises turques implantées en Algérie a augmenté
ces dernières années, nous pouvons dire, à l’heure actuelle, que
l’évolution de notre partenariat est en constante progression mais
reste insuffisant au vu de nos potentiels respectifs ; les chiffres
suivants le prouvent :
Nous constatons que la Turquie a renforcé sa position dans ses relations commerciales avec l'Algérie. En effet le volume des échanges a augmenté de 28%, il passe de
3,9 Milliards de dollars en 2011 à 5 Milliards de dollars en 2014.
Ce qui fait que la part de la Turquie dans le volume des échanges
global de l'Algérie est en constante évolution passant à de 3,3%
en 2011 à 4,1% en 2014.
A partir de 2012, la Turquie est devenue le 7ème Fournisseur de
l'Algérie alors qu'elle était 10ème en 2011 et en 2014, la Turquie
devient le 7ème Client de l'Algérie alors qu’elle occupait la 9ème
place de 2011 à 2013.
D’autre part, les importations de l’Algérie ont augmenté de 52%
passant de 1,4 Milliards de dollars en 2011 à 2,1 Milliards de
dollars en 2014 ce qui fait que la part de la Turquie dans les
importations de l'Algérie est passée de 3% à 3,6% en 2014. Par
ailleurs, le nombre d'entreprises turques est passé de 471 en
2011 à 625 en 2013 soit une hausse de 33% . Mais la majorité
d'entre-elles activent dans le Bâtiment (Tous corps d'Etat), les
travaux publics et l’hydrauliques (terrassements génie-civil).
Même si cette évolution est positive elle nous interpelle d’autant
plus que la majorité de ces entreprises se cantonnent dans les
secteurs des grands travaux publics, du bâtiment et de
l’hydraulique et peu sont dans l’industrie ou les services à valeur
ajoutée.
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Mesdames, Messieurs,
Certes, nous apprécions à sa juste valeur le niveau actuel de nos
échanges et de notre partenariat, mais les résultats enregistrés et
leur évolution ne sont pas à la hauteur des potentialités de nos
deux pays et de nos entreprises.
J’ai la conviction profonde que nous pouvons faire plus et mieux.
Pour cela, il faut aller au-delà du simple commerce : rien ne
saurait en effet développer les échanges autant que la
construction de partenariats solides, par l’investissement.
L’économie algérienne présente une grande stabilité, avec des
fondamentaux positifs, notamment une croissance positive depuis
plusieurs années et une solidité financière reconnue.
Elle présente beaucoup de vitalité, avec l’essor du secteur privé
qui est l’un des facteurs les plus révélateurs des transformations
profondes de l’économie algérienne : ainsi, le nombre des
PME/PMI ne cesse de s’accroître ; entre 2001 et 2012, il a été
multiplié par six (6). Aujourd’hui, le secteur privé génère 85% de
la valeur ajoutée hors hydrocarbures.
C’est une économie qui offre, en dehors des hydrocarbures,
d’innombrables opportunités de partenariat. Je vous indique
quelques-unes de ces opportunités que nous vous demandons de
venir explorer et exploiter avec nous :
1- La première grande source de partenariat possible entre les
entreprises turques et les entreprises algériennes réside dans la
politique de relance de l’industrie nationale qui ambitionne de
porter rapidement sa part dans la Production Intérieure Brute à
10% contre moins de 5% actuellement.
Nous voulons reconstruire notre industrie sur de nouvelles bases,
la doctrine étant le partenariat avec transfert de technologie, pour
substituer aux importations une production locale et exporter vers
des pays tiers.
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Le marché algérien est d’un très grand dynamisme pour tous les
produits industriels. La production nationale actuelle ne couvre
que partiellement les besoins du marché.
Les opportunités pour vous consistent à profiter de partenariats
avec des entreprises algériennes soit pour satisfaire le marché
local extrêmement porteur pour de très larges gammes de
produits (automobile, pièces de rechange, matériaux de
construction, produits électroniques, produits électroménagers,
produits pharmaceutiques, produits agroalimentaires, chimie,
pétrochimie, bois, meubles, etc.), soit pour exporter, notamment
vers l’Afrique et vers les zones ouvertes par les accords de libre
échange que l’Algérie a contractés (Zone arabe et Union
Européenne).
Quelques données concernant certains secteurs industriels
peuvent vous édifier sur l’ampleur des besoins :
L’industrie automobile, tant pour les véhicules particuliers
que pour les véhicules de transport en commun et de transport
de marchandises, offre des perspectives certaines compte tenu
de l’importance du marché interne qui est en pleine expansion
(quelques 400 000 à 500 000 véhicules importés
annuellement). Ce marché totalise plus de 5 milliards de
dollars. Les partenariats dans ce secteur pourraient viser dans
un premier temps à asseoir des activités de fabrication de
pièces de rechange, et, à plus long terme, avoir pour objectif
de faire émerger l’Algérie comme un équipementier des grands
constructeurs automobiles.
Le marché du médicament est également un marché
extrêmement porteur, évalué à 2,5 milliards $ dont 25%
seulement sont satisfaits par la production locale ; de grandes
perspectives sont ouvertes là aussi pour accroître la part de la
production locale.
L’aval pétrochimique constitue un domaine très intéressant
pour les entreprises des deux pays qui gagneraient beaucoup à
6
s’y intéresser compte tenu de l’importance de cette filière et
des perspectives qu’elle offre compte tenu des avantages
compétitifs évidents que l’Algérie possède dans cette filière.
L’industrie agro alimentaire est l’un des domaines les plus
prometteurs pour le partenariat. C’est l’un des principaux
moteurs de la croissance en Algérie, principalement dans la
filière céréales, celle des produits laitiers, la conserverie, les
corps gras, les eaux minérales, le raffinage du sucre, etc. cette
filière nécessite une remontée vers l’amont agricole pour
générer une plus forte valeur ajoutée. Il s’agit de sortir de
l’enfermement actuel des industries de cette filière dans les
derniers stades de la transformation.
Avec une production agricole au grand potentiel de croissance
(12% du PNB), et des importations de près de 11 milliards de
dollars, l’industrie de transformation agroalimentaire offre de
grandes possibilités pour le partenariat
2- En matière de Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC), les perspectives sont aussi immenses.
L’Algérie met en œuvre une politique qui a d’ores et déjà permis
d’atteindre des résultats encourageants, notamment en matière
de télé densité mobile, de construction de réseaux de
télécommunication, de maîtrise de l’outil spatial au service du
développement durable et de la recherche scientifique.
L’Algérie ambitionne de se placer comme un grand utilisateur des
nouvelles technologies et aussi comme producteur. De
nombreuses perspectives s’ouvrent dans ce cadre dans les
activités de maintenance, de conception de software et de
systèmes d’information, de développement des réseaux, de
développement des téléservices, etc.
3- Le marché de la construction offre également de nombreuses
opportunités d’affaires. Ces opportunités résultent bien sûr
d’abord du programme d’investissement public qui prévoit la
réalisation de nombreuses infrastructures d’habitat, éducatives et
sociales, mais aussi des activités connexes, telles que la
fourniture d’équipements, le développement de systèmes
7
constructifs performants, la formation et la recherche dans le
domaine du bâtiment et de la sismicité, etc.
4- Dans le domaine de l’électricité, les besoins
d’investissement restent très importants (12 milliards de dollars
sur les dix années à venir). Ces besoins concernent tant le
développement des réseaux de transport et de distribution de
l’électricité que la production de l’électricité.
5- Le secteur de la pêche et des ressources halieutiques
est un autre secteur important pour le partenariat. La politique
mise en œuvre pour ce secteur vise notamment la réalisation des
infrastructures portuaires (ports de pêche), le développement des
industries de soutien (construction navale et ateliers d’entretien
et de maintenance en amont, unités de transformation et des
chambres froides et tunnels de congélation, en aval), le
développement de l’aquaculture, la promotion des activités de
formation, le développement de la recherche appliquée.
Cette politique offre naturellement de nombreuses opportunités
d’investissement pour permettre l'émergence de véritables pôles
d'activités économiques.
6- Le tourisme représente également un important potentiel
mais qui n’est pas encore très valorisé. Le manque
d’infrastructures ne permet pas d’exploiter de manière
quantitative et qualitative ce domaine ; il reste un secteur
totalement à construire.
7- Enfin, nous pensons qu’il serait judicieux que les Pme
algériennes et turques commencent à soumissionner ensemble
pour les appels d’offres émis au titre des marchés publics et ainsi
s’impliquer conjointement dans la réalisation des grands chantiers
algériens. Le Programme quinquennal 2014-2019 offre
d’innombrables opportunités de partenariat pour la réalisation
d’infrastructures dans divers domaines (Habitat, infrastructures
de transport, construction de structures hôtelières et de
complexes touristiques, création de cinq nouvelles villes, etc.
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Mesdames, Messieurs
Au total, nous pouvons dire que des opportunités exceptionnelles
s’offrent aux entreprises turques pour s’engager avec les
entreprises algériennes dans la construction de partenariats
solides et, surtout, envisager ensemble d’inscrire ces partenariats
dans la durée.
L’Algérie veut encourager davantage les investissements
productifs nouveaux qui contribuent à la création de richesses
véritables et qui participent à la création d’emplois.
Cette politique repose sur le partenariat.
Je voudrais rappeler ici qu’en matière d’investissement, la
politique très libérale appliquée à partir de 1993 avait aligné
l’Algérie sur ce qui s’était fait de mieux dans le monde en matière
de défiscalisation, de garanties, de liberté de transfert des
bénéfices et des dividendes, d’arbitrage international, etc.
Vingt ans après toutefois, le bilan est apparu très peu
satisfaisant : en dehors des hydrocarbures, l’Algérie n’a bénéficié
que de très peu d’IDE ; nous n’avons pas bénéficié de transfert
de technologie ; nous n’avons pas bénéficié des délocalisations ;
nous n’avons pas bénéficié de contrats de sous-traitance.
Le libéralisme total appliqué depuis 1993 n’a pas eu le résultat
attendu ; nous avions beaucoup plaidé pour que les partenaires
associent les PME algériennes dans des partenariats gagnant-
gagnant, mais cela ne s’est pas produit.
Ce constat a conduit les autorités à prendre des mesures pour
régir autrement le partenariat en matière d’investissement et de
commerce.
Désormais, les dispositions suivantes sont appliquées :
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Les investissements étrangers dans les activités de production
de biens et de services ne peuvent être réalisés qu’en
partenariat avec un national résident détenant 51% au moins
du capital social. Le partenariat national peut être constitué de
plusieurs partenaires.
Les activités de commerce extérieur ne peuvent être exercées
par les personnes physiques ou morales étrangères qu’en
partenariat avec un résident national détenant au minimum
51% du capital social. Le partenariat national peut être
constitué de plusieurs partenaires.
Certes, nos partenaires se méfient de cette règle ; ils ne veulent
pas être minoritaires et cela, nous le comprenons. Cependant, je
voudrais insister sur les éléments suivants :
- La loi permet la répartition des 51% du capital algérien sur
plusieurs partenaires algériens, ce qui laisse la possibilité au
partenaire étranger de garder le contrôle de l’entreprise ;
- La règle de répartition du capital est aussi tempérée par le fait
que le partenaire algérien peut être une banque ou un fonds
d’investissement.
- Cette règle est aussi tempérée par la qualité du partenaire
algérien.
- Enfin, on doit observer que le marché algérien est important et
que les 49% que vous pouvez détenir dans un partenariat avec
nous représentent bien plus que 100% sur un autre marché.
En vérité, Mesdames et Messieurs, cette règle 49/51 est un
moyen utile pour concrétiser des partenariats fructueux car qui,
mieux qu’un partenaire local, peut vous aider à faire de bonnes
affaires ?
Je ne veux pas me contenter de vous dire cela et de vous
demander de me croire sur parole ; je veux aller encore plus loin
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et vous dire que le Forum des chefs d’entreprise est pleinement
disponible pour apporter aux entreprises turques tout l’appui dont
elles auront besoin sur notre marché. Nous sommes disponibles
pour vous accompagner.
Mesdames et Messieurs,
Je dois vous le dire sans détour : les échanges commerciaux, à
eux seuls, ne satisfont pas nos attentes. Les entreprises turques
peuvent faire plus et mieux avec les entreprises algériennes. Nous
voulons construire avec vous des partenariats avantageux,
mutuellement bénéfiques pour nos entreprises et pour nos deux
pays.
Je veux le dire haut et fort, ici devant vous : Ce que nous
souhaitons, c’est construire avec les entreprises turques des
alliances, des partenariats avantageux, mutuellement bénéfiques
pour développer nos capacités productives, réaliser un niveau
suffisant de diversification de notre économie, et développer une
industrie forte, compétitive, intégrée à l’économie mondiale et
orientée aussi vers l’exportation.
Cette politique a besoin d’appuis de votre part notamment pour le
transfert de technologie et de savoir faire.
Notre volonté de coopérer doit prendre le dessus sur toutes les
vicissitudes, sur toutes les contraintes ; les entreprises turques et
les entreprises algériennes sont privilégiées par de nombreux
facteurs qui les rapprochent; les unes et les autres doivent donc
pouvoir construire des relations solides et durables dans des
domaines d’activités nombreux et diversifiés.
Aussi, nous ne pouvons que les exhorter à déployer leurs efforts
pour développer et diversifier leurs relations, en réalisant
l’articulation étroite de leurs intérêts dans le cadre d’alliances
entre firmes.
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C’est leur intérêt ; c’est aussi le levier le plus sûr et le plus
puissant pour établir sur le long terme une coopération fructueuse
et augmenter le volume de nos échanges.
Je vous remercie de m’avoir prêté attention.
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ECHANGES COMMERCIAUX
ALGERIE – TURQUIE
Mars 2015
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Présentation du pays partenaire :
Pays Nom
officiel Président de la République
Capitale
Superficie km2
Habitants (31 Déc 2013)
Turquie
République de Turquie
Recep Tayyip Erdoğan
Ankara 783 562 76 667 864
Commentaire:
Evolution des relations commerciales Algérie-Turquie de 2011 à 2014
La Turquie a renforcé sa position dans ses relations commerciales avec
l'Algérie :
- Les volumes des échanges a augmenté de 28%, il passe de 3;926
Milliards de $US en 2011 à 5;028 Milliards de DA en 2014;
- La part de la Turquie dans le volume des échanges global de l'Algérie est
de 4,1% en 2014 contre 3,3% en 2011,
- A partir de 2012, la Turquie est devenue le 7ème Fournisseur de l'Algérie
alors qu'elle était 10ème en 2011,
- En 2014, La Turquie devient le 7ème Client de l'Algérie alors qu’elle
occupait la 9ème place de 2011 à 2013
A. Evolution des importations de 2011 à 2014 : (Cf tab 3)
Les importations ont augmenté de 52% : de 1,4 Milliards de $US en 2011 à
2,1Milliards de $US en 2014,
La part d la Turquie dans les importations de l'Algérie est passée de 3% à
3,6% en 2014,
1. Les Biens d'équipement industriels : (Cf Tab 3 & 4)
Ils occupent la 1ère place avec un taux, dans le total des importations en
provenance de la Turquie, en baisse de
50 à 56%, même si les valeurs, elles sont passées de 778 à 1,059 Milliards
de $US de 2011 à 2014 soit une hausse de 36%,
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Les principaux produits importés dans cette catégorie de Biens sont :
- Les Véhicules (de tourisme, de transport des personnes et des
marchandises) sont en tête, mais en baisse de 2011 à 2014 : en valeurs
: de 335 à 255 Millions de $US et en pourcentage : de 43% à 24%
- Les Tubes en fer ou en acier d'une part et d'autre part les équipements
électriques se talonnent pour la 2ème et la 3ème place avec des
montants annuels compris entre 50 et 200 Millions de $US soit 5% à
17,5% du total des biens d'équipements industriels,
- Les Engins des travaux publics sont à la 4ème place, avec des montants
annuels compris entre 54 et 165 Millons de $US soit 6% à 15% des
équipements industriels
2. Les Demi produits : (Cf Tab 3 & 4)
Ils occupent la 2ème place avec un taux annuel fluctuant entre 19 & 22%
du total des importations en provenance
de la Turquie
Le montant est en hausse régulière de 2011 (288Millions de $US) à 2014
(469 Millions de $US) 2014 soit une
hausse de 63%,
Les principaux produits importés dans cette catégorie de Biens sont :
- Les Constructions et leurs parties, avec des montants en forte hausse de
2011 à 2014 : respectivement 33,4 et 66,1 Millions de US,
- Les Profilés en acier ou en fer, avec une baisse de 15% de 2011 à 2014,
respectivement 24,2 et 20,5 Millions de US,
3. Les Biens de consommation non alimentaire : (Cf Tab 3 & 4)
Le montant est en hausse régulière de 2011 (235 Millions de $US) à 2014 (408
Millions de $US) soit une hausse de 74%,
Ils occupent la 3ème place avec, en pourcentage du montant total des
importations, un taux de l'ordre de 18%.
Les principaux produits importés dans cette catégorie de Biens sont :
- Les Appareils de production de froid, avec des montants en forte hausse
de 2011 à 2014 : respectivement 30,8 et 40,2 Millions de US,
- Les Poêles, cuisinières etc…., avec une hausse de 200% de 2011 à 2014,
respectivement 16,2 et 33 Millions de US,
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B. Evolution des exportations de 2011 à 2014 : (Cf tab 5 & 6)
Les exportations ont augmenté de 15% : de 2,5 Milliards de $US en 2011 à
2,9Milliards de $US en 2014
La part d la Turquie dans les exportations de l'Algérie est passée de 3,4% à
4,6% en 2014,
Les hydrocarbures (essentiellement du GNL) représentent plus de 98% des
exportations vers la Turquie.
Le Partenariat avec la Turquie
Le nombre d'entreprises turques est passé de 471 en 2011 à 625 en 2013 soit
une hausse de 33%,
La majorité d'entre-elles activent dans : le Bâtiment (Tous corps d'Etat), les
travaux publics et hydrauliques (terrassements génie-civil)
Tab 1. EVOLUTION DU VOLUME DES ECHANGES COMMERCIAUX
Unité: Millions USDollars ($)
VOLUME DES ECHANGES (Import +
Export 2011 2012 2013 2014*
2014/2011
en %
GLOBAL 120
736 122 242
120
002
121
286 150.5 %
TURQUIE 3 926 4 423 4 420 5 028 128,1%
Part (%) de la TURQUIE 3,3% 3,6% 3,7% 4,1%
Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
16
Tab2. EVOLUTION DES ECHANGES EXTERIEURS DE L'ALGERIE
AVEC LA TURQUIE Unité: Millions
USDollars ($)
2011 2012 2013 2014* 2014/2011
en %
IMPORTATIONS GLOBALES 47 247 50 376 55 028 58 330 123,5%
TURQUIE 1 399 1 798 2 075 2 123 151,8%
Rang de la
TURQUIE
parmi les
Fournisseurs
de l'Algérie
10 7 7 7
Part (%) de
la
TURQUIE
dans
Globales
3,0% 3,6% 3,8% 3,6%
EXPORTATIONS GLOBALES 73 489 71 866 64 974 62 956 85.7%
TURQUIE 2 527 2 625 2 345 2 905 115,0%
Rang de la
TURQUIE
parmi les
Fournisseurs
de l'Algérie
9 9 9 7
Part (%) de
la
TURQUIE
dans
Globales
3,4% 3,7% 3,6% 4,6%
BALANCE
COMMERCIALE
GLOBALES 26 242 21 490 9 946 4 626
TURQUIE 1 128 827 270 782
TAUX DE
COUVERTURE GLOBAL 155,5% 142,7% 118,1% 107,9%
TURQUIE 180,6% 146,0% 113,0% 136,8%
Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
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Tab3. STRUCTURE DES IMPORTATIONS PAR GROUPES
D'UTILISATION
Unité: Millions USDollars ($)
GROUPES
D'UTILISATION
2011 2012 2013 2014* Variation
2014/2011 Val % Val % Val % Va
l %
Biens
d'équipements
industriels
778 56% 978 54% 1 170 56% 1
05
9
50% 136,2%
Demi-produits 288 21% 391 22% 399 19% 46
9
22% 163,0%
Biens de
consommation
non alimentaires
235 17% 308 17% 330 16% 40
8
19% 173,9%
Alimentation 73 5% 81 4% 96 5% 11
1
5% 152,4%
Biens
d'équipements
agricoles
19 1% 31 2% 42 2% 68 3% 361,4%
Produits bruts 4 0% 7 0% 5 0% 6 0% 132,6%
Energie et
Lubrifiants
3 0% 3 0% 33 2% 2 0% 68,8%
TOTAL 1
399
100
% 1 798 100% 2 075 100%
2
12
3
100
% 151,8%
Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
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Tab 4. Principaux produits importés
Unité : Millions de $US
Libellé 2011 2012 2013 2014*
Var
2014/2011
Biens d'équipements industriels:
total
777,6 977,5 1 169,9 1 059,0 136,2%
Dont : 8703 à 8703: Voitures de
tourisme, de transport 335,2 335,1 430,7 255,2 76,1%
7305/06 : Tubes circulaires ou creux
en fer ou en acier 95,5 110,2 207,2 53,1 55,6%
8504/37/44 : Pupitres,
transformateurs électriques, fils,
câbles 96,4 100,8 183,2 165,9 172,1%
8411/29/74 :Engins des travaux
publics 58,6 54,0 68,4 165,1 281,7%
Demi-produits: Total 287,5 390,9 398,7 469,0 163,1%
Dont: 7308: Constructions et parties
de constructions 33,4 86,9 64,0 66,1 197,9%
7216: Profilés en fer ou en
aciers non alliés 24,2 21,5 17,5 20,5 84,7%
Biens de consommation non
alimentaires : Total
234,9 308,2 330,4 408,0 173,7%
8418: Appareils pour la
production du froid 30,8 41,9 38,4 40,2 130,5%
7321: Poêles, chaudières
foyer, cuisinières 16,2 34,0 23,0 33,0 203,7% Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
Tab5. STRUCTURE DES EXPORTATIONS PAR GROUPES
D'UTILISATION
Unité : Millions de $US
GROUPES
D'UTILISATION
2011 2012 2013 2014* Variati
on
2014/20
11
Val % Val % Val % Val %
Energie et 2490 98,5 2611 99,5 2306 98,3% 286 98, 115%
19
Lubrifiants % % 5 6
%
Alimentation 1 0,0
% 0 0,0% 3 0,1% 18
0,6
%
1609%
Demi-produits 34 1,3
% 11 0,4% 29 1,2% 16
0,6
%
48%
Divers Autres 2 0,1
% 3 0,1% 6 0,3% 6
0,2
%
305%
TOTAL 2 527 100
% 2 625
100
%
2
345 100%
2
905
10
0
%
115%
Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
Tab 6. Principaux produits exportés
Unité : Millions de $US
Produits 2 011 2 012 2 013 2 014*
Enérgie et Lubrifiants 2490 2611 2306 2865
Dont : 2711 : Gaz de pétrole (GNL) 2424 2554 2306 2864 Sources : CNIS (Données), FCE (calculs)
2014* : Résultats Provisoires
Tab 7. PERSONNES MORALES TURQUES INSCRITES AU REGISTRE
DU COMMERCE
Pays 2011 2012 2013 2013/2011
Turquie 471 575 625 133%
Total Entreprises étrangères 6 641 7 649 8 459 127%
Turquie/Total % 7,1% 7,5% 7,4%
Sources : CNRC (Données), FCE (calculs)