adobe indesign - freeeveteau.free.fr/indesign/adobe indesign10.pdf · 2011-01-13 · - outil texte...
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Adobe InDesign
Les logiciels de mise en page
Pour mettre en forme plusieurs pages
Permettent surtout de rassembler tous les éléments créés ailleurs dans un même document (dessins, photos, textes…)
Proposent quelques fonctions de traitement de texte, gestion de couleurs et dessin vectoriel
InDesign
Sa force : appartenir à une famille de logiciels graphiques complémentaires
Gestion très pointue du texte, de l’habillage, de l’articulation de texte long.
Usage : Mise en page de documents longs, page seule, cartes de visites, papier à en-tête, affiches
Les grandes similitudes
Calques
Palettes
Outils
Sélection
Dessin
Gestion du texte
Interface d’InDesign
Très nombreuses palettes, comme dans tout logiciel Adobe. Placées verticalement et regroupées sous forme d’onglets. On peut les sortir pour les rendre flottantes.
En dessous de la barre de menu, palette de contrôle qui affiche options contextuelles
En bas du document, zone de navigation et de zoom
Le document InDesign
Fichier > Nouveau > Document
Paramètres du document :
- Zone de page (nombre, options de page, bloc de texte type)
- Format de page (orientation, taille)
- Colonnes (nombre et gouttière)
- Marges (grand fond, petit fond, blanc de tête et de pied)
- Guides d’aide pour fond perdu et ligne-bloc.
Le document InDesign
Les Blocs : principes de base
Les blocs : Philosophie de base du logiciel.
Tout élément intégré dans un document InDesign se trouve contenu dans un bloc.
Il peut être de 4 types :
- Bloc texte
- Bloc image
- Bloc sans contenu
- Bloc filet ou trait
Option d’affichage pour voir les contenus du bloc : Affichage > Afficher contours
Les Blocs : outils de création
Les outils servant à dessiner les blocs sont tous regroupés dans le 2ème pavé de la barre d’outils :
- Plume + outils de correction de tracé
- outil texte + texte curviligne
- crayon + outils associés (gomme et arrondi)
- outil filet
- outil bloc image (avec une croix pour le reconnaître)
- outil bloc sans contenu défini
Pour supprimer un bloc : sélection puis Del.
Les Blocs : manipulationRedimensionnement : - sélection avec flèche noire, puis utilisation des poignées (+maj pour proportions). - Par la palette de contrôle (chaînon pour conserver proportions) - Avec l’outil bloc, simple clic dans document : spécifier la taille.
Déplacement :- Sélection avec la flèche noire, clic-maintient puis déplacement.- Par la palette de contrôle, déplacement sur axe horizontal (x) ou vertical (y)- Par menu Objet > Transformation > Déplacement.Choix de déplacement horizontal, vertical ou suivant un angle.
Les Blocs : manipulationCopie : - sélection avec la flèche noire, clic-maintient puis déplacement + Alt. - Menu Édition > Dupliquer - Par menu Édition > Exécuter et répéter. (définir le décalage pour la création des copies de bloc).
Changement d’échelle : - Menu Objet > Transformation > Mise à l’échelle (uniforme ou différenciée). - Palette de contrôle - Par outil mise à l’échelle dans palette outils (3ème pavé : outils de transformation).
Les Blocs : manipulationRotation : - Menu Objet > Transformation >Rotation. - Palette de contrôle - ou par outil rotation dans palette outils (3ème pavé : outils de transformation).
On peut toujours changer le point autour duquel s’effectue la rotation !
L’outil transformation manuelle : permet d’effectuer rotation, déformation et mise à l’échelle. - Redimensionnement si action sur les poignées - Poignée latérale +Ctrl : inclinaison - Poignée latérale +Ctrl +Maj : inclinaison horizontale ou verticale - Hors du cadre : rotation
Les Blocs : fonds et contours
Définir le contour d’un bloc
- Par la palette de contrôle : dernier pavé.
Définition du type de contour et de son épaisseur.
- Par la palette Contours : plus d’options.
Couleur d’espace, sommet, alignement du contour. Possibilité de pointillés entièrement paramétrables.
Les Blocs : fonds et contours
Créer un arrondi
Depuis la version CS2, les arrondis sont directement dans le bas de la palette Pathfinder…
On les trouve également, une fois le rectangle dessiné, dans le menu Objet > Effets d’arrondis. C’est dans ce menu qu’on paramètre le type et la taille de l’arrondi.
Les Blocs : fonds et contours
Définir la couleur du contour ou du fond d’un bloc
Dans la barre d’outil, sélection du fond ou du contour par le sélecteur.
On retrouve ce sélecteur dans la palette nuancier, qui affiche toutes les nuances du document.
Puis on applique la nuance choisie au contour ou au fond.
En changeant la valeur du pourcentage de la teinte, on obtient des déclinaisons plus claires de la nuance.
Ne pas confondre avec la transparence qui se gère dans la palette transparence !
Le Bloc Texte : création
Pour créer un bloc de texte simple
Sélection de l’outil texte, on trace ensuite un cadre qui définit la taille de notre bloc dans le document.
Saisie du texte à l'intérieur du bloc.
Mise en forme du texte
La mise en forme du texte
Palette caractère ou palette contrôle.
Choix de la police De la graisse Taille Interligne Petites capitales Crénage (espace entre deux lettres) Approche (espace uniformément les caractères d’un texte sélectionné) Échelle verticale et horizontale Décalage de certains caractères par rapport à la ligne de base
Le paragraphe
La mise en forme du paragraphe
Aide visuelle Texte > Afficher les caractères masqués > paragraphe
Palette paragraphe ou palette contrôle.
Alignement de paragraphe et justification Retraits de paragraphe à droite ou à gauche Alinéa Espace avant/après le paragraphe Création d’une lettrine
Mise en forme du bloc texte
Clic droit sur bloc texte
Jusqu’à 10 colonnes dont la largeur s’adapte à largeur du bloc.
Encart permet d’écarter le texte des bordures du bloc.
Alignement ou justification verticale du texte (prend alors toute la hauteur du bloc)
Le Bloc Image : création
Pour créer un bloc image
Sélection de l’outil bloc image, on trace ensuite un cadre qui définit la taille de notre bloc dans le document. Puis on importe l’image dans le bloc qui fait office de masque…
L’affichage des images
Plusieurs options d’affichage des images dans le doc IndesignObjet > Performance d’affichage
Possibilité de régler ces options d’affichage pour tout le document à partir des préférences.
Importer une image
Les formats supportés : privilégier formats natifs d’Adobe !!
En bitmap : psd, tiff, jpeg, gif, png En vectoriel : ai, pdf
Utiliser une bonne résolution pour un document à destination de l’impression, moins bonne pour un pdf à destination du web
- Importation dans bloc image existant : sélection du bloc, Fichier > Importer
- Sans bloc : Fichier > Importer, clic dans document
Possibilité d’afficher des options d’importation différentes selon le format importé. Selon format, transparence conservée
Contenant et contenu
Difficulté avec les images : sélection et traitement
Sélection avec flèche noire : bloc ! Modification du bloc
Sélection avec flèche blanche : image.
Possibilité d'utiliser outils de la barre de contrôle pour sélectionner conteneur ou contenu et passer de l'un à l'autre.
Possibilité d'ajuster contenu au bloc ou inversement, centrer contenu ou l'adapter proportionnellement
Images : manipulation
Les Transformations Idem que pour les Blocs Pour chaque transformation, possibilité de spécifier si contenu transformé en même tant que bloc.
Possibilité d'effectuer une symétrie par palette transformation > menu déroulant
Importer un texte
Les formats supportés : .doc, .rtf, .txt
Plusieurs méthodes
Menu Fichier > Importer. Sélection du document sur le disque dur. Le curseur se transforme en curseur d’importation.
- Si le bloc de texte a déjà été tracé : clic sur le bloc. Le texte s’affiche dedans.
- Si le bloc n’existe pas encore, simple clic sur le document. InDesign créée un bloc de Texte
- Si clic + Maj, InDesign créée un bloc suffisamment grand pour englober tout le texte.
- Également possibilité de tracer le bloc de texte avec curseur d’importation.
Gestion des textes longs
Le chaînage de blocs
En cas de long texte, on peut faire en sorte que le texte se poursuive dans plusieurs blocs, qu’il coule de l’un à l’autre. Les blocs sont chaînés.
Options d’affichage : Affichage > Afficher les liens du texte
Si le texte est trop long pour le bloc, un petit symbole + rouge apparaît sur le coté droit du bloc.
Il s’agit du port de sortie du bloc, qui nous indique le débordement de texte.
Gestion des textes longs
Le chaînage de blocs
Clic sur le port de sortie du premier bloc, curseur change, puis soit
- Clic sur le document -> création d’un nouveau bloc
- clic sur un bloc déjà tracé.
Gestion des textes longs
Le chaînage automatique ou semi-automatique de blocs
Pour des textes longs chaînés sur plus de deux blocs, cela évite de cliquer sur les ports d’entrée et de sortie.
Clic sur le port de sortie, puis Alt, puis clic sur les blocs à chaîner ou traçage des blocs suivants.
Clic sur le port de sortie, puis Maj, puis clic dans le doc, InDesign créé les blocs nécessaires.
Séparer un chaînage
Double clic sur port de sortie du bloc
Le texte curviligne
Création de texte curviligne
Il s’agit d’un texte qui va suivre un tracé, dessiné avec un des outils de dessin vectoriel.
Après avoir dessiné le tracé, clic sur le tracé avec l’outil texte curviligne.
Rappel : dessin vectoriel
Tous les blocs ayant un contour vectoriel : dessinables, déformables
Toute une panoplie d'outils de dessin
- Outil trait : clic maintient, un trait bleu indique le tracé. + maj : contrainte à 45°. + Alt : tracé débute au centre
- Outil crayon : clic maintient + déplacement. Le tracé s'affiche avec ses points d'ancrage. Double clic sur l'outil : réglages. Fidélité : + la valeur est haute, + le tracé est simplifié. Lissage : arrondit les tracés Modifier la courbe : on repasse sur le tracé avec l'arrondi. Effacer le tracé : avec l'outil gomme
Rappel : dessin vectoriel
Outil plume : Chaque clic : un point d'ancrage. 1 segment comporte 2 points d'ancrage. Si on enlève un point, le segment, ou la courbe disparaît.
Les courbes de Bézier Une courbe est définie par amplitude et direction. On la modifie par les lignes directrices et les points directeurs. Amplitude : on éloigne le point directeur pour allonger la ligne directrice. Direction : on déplace le point directeur, le segment suit la ligne directrice.
Modifier un sommet en inflexion : outil conversion de point directeur. Tirer pour faire apparaître lignes directrices. Modifier inflexion en sommet : clic maintient sur point directeur
Dessin vectoriel d'Illustrator
Copier coller possible
Le copier coller directement d'Illustrator permet de récupérer une illustration comme si elle avait été créée dans InDesign.
Attention ! Pas de liens externes, l'illustration fait partie du document !
Avantage : chaque tracé est transformable. Plus de fonctionnalités de dessin vectoriel dans Illustrator
Vectoriser un texte
On peut transformer un texte en tracé.
- Sélection du bloc, Texte > Vectoriser - Sélection d'une portion de texte avec l'outil texte (le tracé est emprisonné dans le bloc de départ, c'est un objet ancré)
Il est ensuite totalement modifiable
On peut utiliser cette méthode pour vectoriser une lettrine et l'habiller indépendamment du reste du texte.
La palette Liens
Attention !
L'image n'est pas intégrée au document ! InDesign créé un lien vers l'original de l'image sur le disque dur. En cas de modifications de l'image, de déplacement, de suppression, la palette Liens affiche un point d'exclamation ou d'interrogation.
4 petites icônes en bas de la palette : - rééditer un lien - atteindre le lien - mettre à jour - rééditer l'original
L'habillage
Palette Habillage On parle d'habillage lorsque deux éléments se chevauchent dans une mise en page (souvent texte et image) Plusieurs cas de figure :
- Sans habillage - Habillage du cadre de sélection - Habillage de l'objet - Pas de texte à droite ou à gauche de l'objet - Pas de texte autour et après l'objet
L'habillage
Dans le cas de l'habillage d'objet, plusieurs options de contours
Cadre : bords du cadre de sélection du bloc (tjs un rectangle) Détection des contours : image sur fond blanc Couche alpha, tracé photoshop, masque : pour images préparées sous photoshop Bloc graphique : selon forme du bloc.
Dans tous les cas, possibilité d'inverser l'habillage.
Possibilité également de créer un bloc autour de l'image à habiller…
L'habillage
Pour mieux organiser son document, ne pas oublier d'utiliser les calques, qui définissent déjà un ordre de plans !
Pour sélectionner un objet en arrière plan (une image couverte pas un texte) Clic + Ctrl.
Possibilité de définir un décalage entre les éléments à habiller : comme une marge.
Les masques
Possibilité d'importer une image contenant une couche alpha ou un tracé.
Pour une image sur fond clair, possibilité de créer un tracé dans InDesign, et de transformer ce tracé en bloc.
Sélection de l'Image Création du masque : Menu Objet > Masque > Détection des Contours
Transformation du masque en bloc : Clic droit sur l'image : Convertir le masque en bloc
La palette Pages
3 zones composent cette palette
Zone des pages courantes : c'est la zone centrale. Icônes de pages correspondent aux pages courantes.
Zone des gabarits / maquettes / Pages type On y gère les gabarits : affichage, création, sélection pour l'appliquer ou le supprimer
Zone de création, copie, suppression Deux icônes tout en bas de la palette.
La navigation dans les pages
Plusieurs possibilités
Menu page propose plusieurs options de navigation
Zone de navigation du document Pour afficher première ou dernière page, page précédente ou suivante
Palette navigation Menu de la palette : afficher toutes les pages. On glisse ensuite le rectangle rouge pour se déplacer.
Palette page Double clic sur numéro de page, s'affiche dans le doc.
Création de pages
Par l'icône de création de page Crée des pages après la page sélectionnée.
Menu de la palette > Insérer des pages Offre plus d'options : à quel endroit insérer des pages, combien, sont-elles liées à un modèle de gabarit…
Attention, cocher "autoriser la réorganisation des pages" du menu de la palette Pages !
Le gabarit
C'est quoi ? Une page type qui servira de modèle pour un document multi-pages. Les éléments dessinés sur le gabarit seront repris sur toutes les pages liées à ce gabarit, en arrière plan (comme un papier à lettre)
On peut y placer par exemple un logo, des entêtes, des blocs de texte ou d'images, des titres…
On peut avoir plusieurs gabarits selon le type de page d'un document.
Préparer un gabarit
Le gabarit par défaut Un gabarit vierge existe par défaut et est nommé A-gabarit. (Clic droit pour le renommer)
Afficher un gabarit Double clic sur le nom du gabarit dans la palette pages.
Il suffit ensuite d'y ajouter les éléments qu'on souhaite voir s'afficher dans les pages du document.
On peut aussi, pour se simplifier le travail, créer des repères dans le gabarit qui se verront dans toutes les pages.
Travail dans le document
Dans le document, les blocs du gabarit s'affichent mais on ne peut pas les sélectionner. Il faut les "libérer"
Deux méthodes : - clic sur le bloc avec l'icône d'importation (de texte, d'image) - sélection spéciale du bloc avec Maj + Ctrl + clic
Pour libérer tous les blocs de la page : Palette Pages > Libérer tous les éléments de gabarit
Une fois libérés, les éléments peuvent être modifiés localement mais sont toujours liés au gabarit.
Pour récupérer le gabarit initial : Réinitialiser l’élément de gabarit libéré.
Pour rendre un élément totalement indépendant de son gabarit : Dissocier la sélection du gabarit
Numérotation de pages
Créer un numéro de page automatique dans un gabarit Créer un bloc de texte, clic droit : insérer un caractère spécial > Numérotation automatique des pages. La lettre correspondant au gabarit s'affiche.
Afficher les options de numérotation On sélectionne une page dans le doc, menu déroulant de la palette pages > options de numérotation et de section
Les styles
Les styles permettent de définir les attributs de mise en page du texte (caractères et paragraphes) pour un ensemble cohérent et facile à modifier.
Créer un style de paragraphe pour chaque élément du texte (grds titres, ptts titres, texte, notes, légendes…
Deux types de styles :
- le style de paragraphe à utiliser en priorité pour la mise en page de tous les paragraphes du document
- le style de caractères pour une suite de caractère ou une petite portion de texte (adresse mail, date, référence…)
Les styles
Création : le plus simple, transformer une mise en forme existante en style. Mise en forme incluant couleur, police, graisse, taille, échelle, alignement, retraits, lettrines… Une fois réglage effectué, double clic sur l'icône ¶/A de la palette Contrôle, ou nouveau style dans la palette style de paragraphe/caractère.
Application du style Sélection du texte à mettre en forme (ou clic dans le paragraphe), puis clic sur le style dans la palette styles de paragraphes/caractères. (ou dans le menu déroulant de la palette contrôle)
Si le texte contient des attributs différents de ceux inclus dans le style, la feuille de style prend le dessus. Si le texte contient des attributs supplémentaires, non spécifiés dans le style, ils viennent s'ajouter à la mise en page du style.
Les styles
Modifier un style Clic droit, modifier. Si on a ajouté des attributs à un texte stylé, un + apparaît à côté du nom du style. Pour ajouter ces éléments nouveaux au style : redéfinir le style.
Enlever un style appliqué à un texte Sélection du texte ou clic dans le paragraphe, simple clic sur paragraphe/texte standard.
Supprimer un style Glisser dans la corbeille. On peut choisir de conserver la mise en forme (les attributs du texte restent) ou de remplacer le style par un autre. Décocher conserver la mise en forme pour récupérer un texte non mis en forme.
Les styles de paragraphe
On peut définir tous les éléments de police dans un style de paragraphe + alignement, couleur, césure, lettrines…
Le filet de paragraphe
Palette Contrôle > menu, ou palette paragraphe > menu
Permet de placer un filet (trait) avant ou après (ou les deux) chaque paragraphe, ou juste sur un paragraphe sélectionné. Mêmes aspects que les bordures.
Les styles de caractèresMoins d’options, à utiliser pour une petite portion de texte, et en complément d’un style de paragraphe
La césure
Césure et justification
Permet de couper 1 mot en fin de ligne avec un tiret.
Palette paragraphe > menu déroulant > césure Limite de césure : nombre de césures consécutives max Zone de césure : distance du bord droit ou la césure doit se faire
Alignement et distribution
Facilite la mise en page et le positionnement des éléments
Palette alignement
Première partie : alignement Sélection de plusieurs objets, puis clic sur l'icône d'alignement (horizontalement ou verticalement, par rapport à un côté du bloc ou à son centre)
Alignement et distribution
Distribution d'objets
Deuxième partie : distribution Permet de placer le même espace entre certains points de chaque objet (bords gauches, centres, droits)
La distribution se fait en référence aux objets situés aux extrémités. On peut définir une valeur pour spécifier l'espacement
L’alignement et la distribution peuvent s’effectuer par rapport à une sélection, une page, des marges, une planche…
Alignement et distribution
Distribution de l'espacement
3ème partie de la palette Permet de placer le même espace entre les bords des objets
On peut définir une valeur pour spécifier l'espacement (peut être nulle ou négative)
Si on ne spécifie pas de valeur, la distribution se fait par rapport aux bords de la page.
Objets composés : pathfinder
La palette pathfinder permet de créer des combinaisons entre tracés.
L'addition ou réunion de tracés Sélection des tracés, clic sur icône, réunion des tracés en tracé unique qui prend la couleur de fond et le contour de l'objet de premier plan.
Objets composés : pathfinder
La soustraction Deux icônes de soustraction.
La soustraction arrière-avant : La forme de l'objet de premier plan se soustrait à la forme d'arrière plan.
La soustraction avant-arrière : La forme de l'objet d'arrière plan se soustrait à la forme de premier plan.
Objets composés : pathfinder
L'intersection
Sur deux tracés qui se chevauchent, c'est la zone d'intersection qui demeure
Exclusion de chevauchement
Crée un trou (transparence) uniquement sur le fond des parties communes entre les tracés
Objets composés : pathfinder
Dans des cas d'objets composés, on obtient une forme composée, les tracés résultants sont comme liés et on ne peut les sélectionner ou les colorer séparément. On les appelle des tracés transparents (très mal nommé, devraient s'appeler tracés composés)
Pour pouvoir manipuler les tracés composés plus facilement : Objet > Tracés transparents > Annuler le tracé transparent.
Les éléments deviennent indépendants
AssemblagePour finaliser le document, on « assemble » les différents éléments qui le composent. La fenêtre de synthèse permet de vérifier que tout est ok.
Fichier > Assemblage
AssemblageLes points d’exclamations mettent en avant les problèmes rencontrés. Ici, une image a été déplacée, il faut rééditer le lien. Une police est manquante, il faut la remplacer, ou la rechercher ailleurs.
Assemblage
On peut entrer dans chaque onglet pour avoir plus de détails (images, polices, couleurs, impression…)
Une fois les problèmes réglés, on peut assembler le document.
Au final, on récupère le fichier .indd qui comporte la mise en page, un fichier texte d'instructions (facultatif), et un dossier link comportant les éléments liés au doc (polices, images).
C'est cet ensemble qu'il faut fournir lorsqu'on transfère le document ! Sans les différents éléments, il manquera à l’ouverture du document les images et les polices utilisées pour la mise en page !
La préparation à l'impression
L'aplatissement des transparences
Si le doc contient des transparences (ombres portées, contours progressifs, éléments transparents avec mode de fusion, fichiers importés contenant transparences), il faut définir l'aplatissement des transparences.
Edition > Aplatissements prédéfinis des transparences
Pour l'impression pro, plutôt Haute résolution : la pixellisation est minimale, les objets et les polices restent vectorielles.
Pour créer un pdf, choisir la commande exporter dans le menu fichier, et adapter les paramètres à la destination du pdf.
Point sur les polices
3 types de polices vectorielles utilisées dans InDesign :
Polices TrueType (TT) Elle ne contiennent qu'un seul fichier de description mathématique de la police. Bien pour imprimante de bureau, non PostScript. A éviter avec imprimeur.
Polices PostScript (T1) Comportent 2 éléments : 1 bitmap pour affichage à l'écran, 1 vectoriel pour l'impression. Préférer ce type de polices aux TT.
Polices OpenType (OTF) Compatibilité maximale. Proposent un grand nombre de signe que l'on retrouve dans la palette glyphes.
Éviter de mélanger les différents types de polices !
Reconnaître les polices
Premier critère : l'empattement (traits qui prolongent les droites et les obliques) Avec empattements, on parle de caractères romains. Sans empattements, on parle de linéales ou Sans Sérif
Les autres sont considérées comme inclassables Un exemple : Les scripts qui imitent l'écriture manuelle
Reconnaître les polices
Différents types d'empattements
Le caractère
Termes typographiques
Ligne de pied: ligne sur laquelle s’alignent les caractères.
Œil: hauteur des minuscules à l’exclusion des jambages inférieurs et supérieurs, comme dans le ‘e’ ou le ‘x’.
Corps: taille du caractère en points typographiques, de l’extrémité du jambage inférieur à celle du supérieur.
Jambages: partie d’une lettre minuscule qui dépasse l’œil. Les jambages inférieurs descendent sous la ligne de pied. Les jambages supérieurs s’élève au-dessus de l’oeil.
Contrepoinçon: espace enclos par le dessin d’une lettre.
Choisir une police
En général, pas plus de deux polices dans une composition…
La police contribue au sens du message. Choix entre modernité et tradition
Fonction du texte très importante : A lire d'un bout à l'autre comme un roman ? Ou scindé de sous-titres ? Quel sens au message ?
Souvent, titre sans empattement, texte en police traditionnelle à empattement.
Les polices sont payantes. Site de téléchargement gratuit : http://www.dafont.com/fr/
Les glyphes
Ce sont les différentes déclinaisons de caractères pour une police donnée, ainsi que les caractères spéciaux.
Pour insérer une glyphe dans le texte, double-clic dessus
Fenêtre > Texte et Tableaux > Glyphes
Création des couleurs
2 palettes concernées :
- Couleur
- Nuancier
Dans Couleur : la couleur n'a pas de nom, définie comme non globale.
Dans Nuancier : nommée, globale. Si on change la nuance, tous les objets la contenant sont transformés (dynamique)
Palette couleurs
On commence par définir le mode colorimétrique
Puis on choisit la couleur, soit en spécifiant une valeur pour chaque composante, soit en cliquant directement dans le spectre
On peut ensuite ajouter la couleur au nuancier.
Palette nuancier
Menu déroulant : créer nouvelle nuance
Nommer la nuance Choisir le type de couleur (quadri ou ton direct) Choisir le mode colorimétrique ou nuancier de référence.
On peut fusionner des nuances pour n'en garder qu'une seule : la 1ère sélectionnée. (commande fusion)
La palette dégradé
Un dégradé créé par cette palette sera sans nom
Ne figurera pas dans la palette nuancier. Sera non global.
On définit les couleurs par la palette couleur. Si on veut choisir une nuance du nuancier, Alt + clic
On peut appliquer un dégradé à un fond, à un contour et même à un texte.
Les dégradés de couleur
Attention ! Pour créer un dégradé intégré au nuancier, les couleurs le composant doivent au préalable être intégrées au nuancier !
Palette nuancier > Nouvelle Nuance de Dégradé
Nommer nuancier Définir le type (linéaire ou radial) Clic sur les couleurs de départ et d'arrivée pour les définir. Possibilité d'ajouter des couleurs intermédiaires.
Gestion des couleurs
Pour l'impression : CMJN Activer gestion des couleurs : Édition > Couleurs et attribution d'un profil. Définit l'espace colorimétrique de travail. (conserver ceux spécifiés par défaut)
Attention ! Les images importées restent dans leur format d'origine ! Les réenregistrer en CMJN pour une impression.
Effets de transparence
Se gère dans les effets
Peut s’appliquer à un bloc, une image, un texte ou tout autre type d’objet. On applique un pourcentage et un mode de fusion.
Lorsqu’on applique une transparence, la couleur de l’objet du 1er plan se mélange à celle du 2nd. On parle de surimpression.
Un objet opaque "perce" (cache) un objet au second plan.
Les ombres portées
Objet > Effet > Ombre portée
Peut s’appliquer à un Bloc, une image, un texte ou tout autre type d’objet.
Mode de fusion Opacité Décalage Couleur
Les contours progressifs
Objet > Effet > Contour progressif
Peut s'appliquer au contenu ou au conteneur. Permet d'adoucir les bords de l'objet dans un fondu plus ou moins important. On définit la largeur du fondu, ainsi que son aspect (diffus, pointus, arrondis)
On peut cumuler le contour progressif et l'ombre portée.
Grouper / dégrouper
Pour quoi faire ?
Déplacement, transformation de plusieurs éléments : facilités par obtention d'un groupe :
Objet > Associer
Pour sélectionner le groupe, flèche noire. Pour sélectionner un élément d'un groupe, flèche blanche
Possibilité de passer par les outils de la barre de contrôle : Sélection des éléments de groupe, du contenu ou conteneur
Les objets ancrés
Les objets ancrés sont des objets insérés dans un texte. L'objet ancré peut être un bloc de texte, un bloc image, un trait ou un filet. Utilisation : Il est placé derrière un caractère et y reste quelque soit le traitement du texte. (même si transformations du texte, il reste lié à l'emplacement de départ)
Créer un objet ancré - Sélection de l'objet à imbriquer, couper positionnement du curseur de texte à l'endroit voulu. Coller - On peut aussi utiliser l'importation (fichier > importer) - CS2 propose également de passer par Objet > Objet ancré > Insérer. Fenêtre de dialogue. Une fois objet inséré, réglages par la fenêtre d'options du même menu. (alignement, placement, espacements)