ademe-2015

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Véhicules particuliers neufs vendus en France Consommations de carburant et émissions de CO 2 ÉDITION 2015

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Consommations de carburant
GUIDE OFFICIEL
ÉDITION 2015
8/18/2019 ADEME-2015
http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 2/293
Guide édité en application du décret no 2002-1508 du 23 décembre 2002, relatif
à l’information sur la consommation de carburant et les émissions de dioxyde
de carbone des voitures particulières neuves.
Cette publication s’inscrit dans le cadre de la communication
de l’ADEME à l’occasion de la Conférence
Paris Climat 2015 - COP21
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Palmarès ADEME Classement des véhicules les plus performants  41 Palmarès essence 42 Palmarès Diesel 48
Palmarès hybrides non rechargeables 54
Listes des véhicules neufs vendus en France 57 Comment lire les tableaux ? 58
Véhicules essence et Diesel 61
Véhicules au superéthanol-E85 299
Véhicules au gaz de pétrole liquéé (GPL) 309
Véhicules hybrides non rechargeables 313
Véhicules électriques et véhicules hybrides rechargeables 323
Sommaire
« Car Labelling », un dispositif complet d’informations 6 Le guide ofciel d’aide à l’achat 7
La brochure Statistiques 7
Le site Internet http://carlabelling.ademe.fr 8
Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe 11 L’étiquetage énergie / CO2 des véhicules particuliers neufs 12
Le dispositif du bonus / malus 13
Les taxations relatives aux émissions de CO2  17
Comment réduire les émissions de CO2 de son véhicule ? 21 Bien choisir son véhicule à l’achat 21
Bien utiliser et entretenir son véhicule 22
L’enjeu de l’air 27 Les polluants réglementés et leurs impacts 28
L’état de la qualité de l’air en France 31
La pollution par les transports 31
Les actions d’amélioration de la qualité de l’air 32
L’enjeu du bruit 34 Les sources sonores 34
Les réglementations relatives au bruit des véhicules routiers 35
Les actions de réduction 35
Coût du carburant pour un kilométrage annuel de 10 000 km 36 Exemples de calcul 38
Site Internet http://carlabelling.ademe.fr Retrouvez ce guide, la brochure Statistiques, ainsi que la base de données, actualisée chaque trimestre, des véhicules commercialisés en France avec leurs consommations de carburant, leurs émissions de CO2 et leurs principaux polluants atmosphériques.
Brochure Statistiques no 7721
Pour plus d’informations :
76
(1) Directive n°1999 / 94 / CE du 13 décembre 1999, transposée en droit français par le décret n° 2002-1508 du 23 décembre 2002
« Car Labelling » : un dispositif complet d’informations La combustion des carburants produit des gaz, en particulier du dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz à effet de serre contr ibue, avec d’autres gaz, au phénomène de changement climatique de la surface de la Terre et de l’atmosphère. La France s’est xé pour objectif
ambitieux de réduire les émissions de CO2 du secteurdes transports de 20 % d’ici à 2020, pour les ramener au niveau qu’elles avaient en 1990.
Il convient également de diminuer la dépendance de ce secteur aux produits pétroliers.
Pour atteindre ces objectifs en aidant les consommateurs à opérer un choix éclairé, une directive européenne1  garantit que les informations relatives à la consommation de carburant et aux émissions de CO2  des voitures particulières neuves soient mises à leur disposition.
Ainsi, dans tout point de vente ou de crédit-bail de véhicules particuliers neufs, il est rendu obligatoire d’afcher sur chaque véhicule l’étiquette énergie / CO2  (d’où le terme « Car Labelling »), qui renseigne sur sa consommation de carburant et ses émissions de dioxyde de carbone.
De même, la directive impose que des listes comparatives présentant des données des consommations de carburant et des émissions de dioxyde de carbone soit dressées :
• par ordre progressif d’émissions de CO2  pour les véhicules les plus performants (palmarès) ;
• par marque, type de carburant et émissions de CO 2  croissantes pour l’ensemble des véhicules.
Ces listes doivent être proposées de manière visible à  tout acheteur de véhicule particulier neuf, dans tous les lieux de vente de véhicules neufs.
Ainsi, an de répondre à ces exigences réglementaires et aux besoins d’information du public, l’ADEME édite chaque année le présent guide ofciel ainsi qu’une brochure et propose un site Internet dédié actualisé en permanence.
Pour ce faire, elle utilise principalement les données que lui transmet l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (UTAC) et l’Association auxiliaire des automobiles (AAA).
Le guide ofciel d’aide à l’achat (Réf. N° 7720)
L’ADEME édite chaque année le guide « Consommations de carburant et émissions de CO2  – Véhicules particuliers neufs vendus en France », qui doit être tenu à la disposition de  tout consommateur qui demande à le
consulter, dans chaque point de ventede véhicules neufs.
Ce guide est destiné au grand public et à tout acheteur de véhicule souhaitant s’informer en comparant les caracté-
ristiques environnementales réglementaires des véhicules (émissions de CO2, consommations de carburant, bonus / malus).
Il est publié chaque année dans le cadre de la directive européenne1 relative à l’information sur la consommation de carburant et les émissions de dioxyde de carbone des voitures particulières neuves. L’ADEME en assure la diffusion auprès des services d’homologation des
constructeurs automobiles ainsi qu’au grand public, lorsde salons, ou par l’intermédiaire des espaces INFO>ÉNERGIE (EIE) ou des directions régionales de l’ADEME.
La brochure Statistiques (Réf. N° 7721)
La brochure « Évolution du marché, caractéristiques envi- ronnementales et techniques – Véhicules particuliers neufs vendus en France » est destinée aux professionnels (journalistes, constructeurs automobiles, mi- nistères...). Tous les palmarès et grands classements établis par l’ADEME y sont détaillés (palma- rès CO2, classements des véhi- cules par gammes, carrosseries...).
À l’aide de cartes, de schémas et de chiffres clés, ce document présente les statistiques d’évolutions tech- niques et environnementales des véhicules en compa- rant plusieurs années, en France et en Europe.
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Une base de près de 7 500 véhicules
Le site « Car Labelling » est actualisé chaque trimestre pour intégrer tous les véhicules particuliers neufs commercialisés en France. Il établit des palmarès sur les
10 meilleures valeurs de CO2  pour les véhiculesessence, Diesel et hybrides non rechargeables. Ses fonctionnalités permettent de rechercher et de comparer des véhicules selon différents critères (marque, carrosserie, taille, type de carburant, classe énergie, consommations de carburant et émissions de polluants…).
Un comparateur pour mieux choisir
Le site Internet permet de sélectionner jusqu’à trois véhicules et de comparer leurs émissions de CO2 , leurs rejets de polluants et leurs consommations de carburant.
Des ches véhicules détaillées
Chaque véhicule fait l’objet d’une che récapitulative. Les données administratives et scales du véhicule y sont détaillées ainsi que les montants en euros du bonus / malus, du coût annuel en carburant, de la taxe sur les véhicules de société et de la taxe additionnelle pour les véhicules d’occasion.
Le site Internet http://carlabelling.ademe.fr
FRANCE 114 g (-2,6 %)
LUXEMBOURG 131 g (-2,2 %)
AUTRICHE 129 g (-3,0 %)
GRÈCE 108 g (-8,5 %)
PORTUGAL 111 g (-2,6 %)
Europe : 122 g de CO2/ km (-3,9 % par rapport à 2013)
Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe
Différentes mesures de réduction des émissions ont été mises en place en France ces dernières années, comme le dispositif du bonus / malus, les  taxes sur les véhicu les d’occasion et sur les véhicules de société.
Au niveau communautaire, le Parlement européena adopté, en mars 2014 un nouveau règlement sur la réduction des émissions de CO2  des voitures particulières neuves, imposant aux constructeurs une moyenne de 95 g / km à l’horizon 2020. Le  texte prévoit tout de même une pér iode trans itoire d’un an. Ainsi, en 2020, l’objectif devra être atteint pour 95 % des voitures neuves vendues, cette proportion passant à 100 % fin 2020. La Commission procédera à un réexamen du règlement d’ici la fin de 2015 afin de définir les objectifs pour l’après 2020.
D’ores et déjà, la Commission prévoit un objectif situé dans une fourchette de 68 g à 78 g de CO 2 /
km à l’horizon 2025, soit une réduction de 4 à 6 %par an par rappor t à l’objectif de 2020.
Émissions moyennes de CO2 en Europe en 2014  ( en g de CO2  / km )
Une nouvelle rubrique “Chiffres-Clés”
La nouvelle rubrique “Chiffres-clés” donne accès à l’ensemble des statistiques calculées par l’ADEME à partir des données fournies par l’Association auxiliaire des automobiles (AAA) et l’Union technique de l’automobile du motocycle et du cycle (UTAC). Les données concernent l’évolution et la répartition des ventes de véhicules, leurs émissions de CO2 et leurs consommations, l’évolution de leurs caractéristiques
 techniques ainsi que les classements et palmarès CO2 de l’ADEME.
Ces statistiques sont présentées sous forme de graphiques congurables et de tableaux de données qui peuvent êtes extraits respectivement sous format image et tableur.
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Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe
Établi dès la n 2007, le dispositif du bonus écologique a pour objet d’inciter nancièrement les acheteurs ou les loueurs de véhicules neufs1 à privilégier les voitures les moins émettrices de CO2. Pour les loueurs, seules sont concernées les locations avec option d’achat ou de longue durée de 2 ans minimum. Le bonus est déduit
du prix TTC. Il doit être identié comme tel sur lafacture, sur laquelle doit gurer une ligne spécique avec le montant du bonus accordé.
Le véhicule doit être neuf. Il s’agit :
• soit d’un véhicule n’ayant jamais fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger (un véhicule importé est réputé neuf s’il n’a pas été immatriculé à l’étranger) ;
• soit d’un véhicule précédemment immatriculé comme véhicule de démonstration : il est assimilé à un véhicule neuf pour le bonus, si sa cession ou location intervient dans un délai de 12 mois à compter du jour de sa première immatriculation.
Le bonus / malus est fondé sur un barème, fonction du nombre de grammes de CO2 émis par kilomètre pour les voitures neuves, et est composé :
• d’un bonus pour les véhicules émettant jusqu’à 90 g de CO2 / km pour les véhicules dépendant du barème général (ou jusqu’à 110 g de CO2 / km pour les véhicules hybrides combinant énergie électrique et moteur à essence ou gazole) ;
• d’un « super bonus » de 200 € accordé dans le cas de l’achat d’un véhicule bénéciant d’un bonus et qui remplace un véhicule de plus de quinze ans ;
• d’un malus pour les véhicules émettant plus de 130 g
de CO2 / km.
Le dispositif du bonus / malus
(1) Décrets no 2007-1824 du 25/12/07, no 2007-1873 du 26/12/07, no 2009-66 du 19/01/09, no 2009-1581 du 19/12/09, no 2010-1618 du 23/12/10, no 2011-2055 du 29/12/2011, no 2012-925 du 30 juillet 2012, no 2012-1545 du 28 décembre 2012 et n° 2013-971 du 30/10/2013, n° 2014-1672 du 30 décembre 2014 et n° 2015-361 du 30 mars 2015.
Les valeurs du bonus / malus gurant dans ce guide sont celles en vigueur au 1er  janvier 2015. Pour obtenir les dernières valeurs en vigueur, nous vous invitons à consulter le site Internet http://carlabelling.ademe.fr
(1) En application de l’arrêté du 10 novembre 2005
L’étiquetage énergie / CO2 est apposé depuis le 10 mai 2006(1)  sur tout véhicule particulier neuf exposé dans les lieux de vente en France.
Cette mesure complète la directive européenne 1999 / 94 relative à l’information sur la consommation de carburant et les émissions de CO2 des voitures parti-
culières neuves.
Comportant sept classes de couleurs différentes, l’étiquette énergie / CO2  permet à tout acheteur potentiel d’une automobile d’être renseigné de manière lisible et comparative sur ses émissions de dioxyde de carbone (CO2). La consommation de carburant gure également sur l’étiquette. Rappelons que moins l’on consomme de carburant, moins l’on émet de dioxyde de carbone et moins l’on contribue au changement climatique !
L’étiquetage énergie / CO2  des véhicules particuliers neufs
A
Consommation extra-urbaine : XX,X l/100 km
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Montant du malus 2015 (en vigueur au 1er janvier 2015)
entre 131 et 135 g 150 €
entre 136 et 140 g 250 €
entre 141 et 145 g 500 €
entre 146 et 150 g 900 €
entre 151 et 155 g 1 600 €
entre 156 et 175 g 2 200 €
entre 176 et 180 g 3 000 €
entre 181 et 185 g 3 600 € entre 186 et 190 g 4 000 €
entre 191 et 200 g 6 500 €
supérieures à 201 g 8 000 €
Le malus 2015
Généralement, c’est le concessionnaire qui procède à l’immatriculation du véhicule en préfecture. C’est donc lui qui facture le malus, en l’incluant sur le poste des « frais d’immatriculation ».
Si un particulier procède lui-même à l’immatriculation de son véhicule en préfecture, il paie le malus en même  temps que sa carte gr ise.
Le malus annuel
Un malus annuel(1) d’un montant de 160 € par an est dû par les propriétaires et les locataires des véhicules immatriculés la première fois en France à partir du 1er    janvier 2009 et dont le taux d’émission de CO2  est supérieur à 190 g de CO2 / km. Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une réception communautaire et ayant été immatriculés pour la première fois en France à compter du 1er   janvier 2015, le malus annuel sera à régler à compter de 2016.
Les redevables seront informés du malus à payer par l’Administration, qui leur adressera un titre de perception. Les sociétés soumises à la taxe sur les véhicules de société (TVS) sont exonérées de ce malus annuel.
Les mesures complémentaires relatives au bonus / malus(2)
• Ménages non imposables. Une aide spécique de 500 euros est accordée en cas d’achat :
- d’un véhicule neuf émettant entre 21 et 60 g de CO2 / km et respectant la norme Euro 63 ;
- d’un véhicule d’occasion émettant jusqu’à 60 g de CO2 / km (véhicule électrique ou hybride rechargeable) ou émettant entre 61 et 110 g de CO2
/ km et qui respecte la norme Euro 6.
(1) Article 10-11 du Code général des impôts (2) Article 10-11 bis du Code général des impôts(3) Dont les seuils d’émission de polluants sont précisés dans le Réglement (CE) 715 / 2007 du Parlement européen et du Conseil en date du 20 juin 2007
Émissions de CO2  (en g de CO2 / km)
Montant du bonus 2015 pour les véhicules électriques ou hybrides
en vigueur au 1er janvier 2015
Inférieur ou égal à 20 g de CO2 / km
Aide maximum de 27 % du coût d’acquisition du véhicule TTC (augmenté, s’il y a lieu, du coût de la batterie si celle-ci est prise en location)
dans la limite de 6 300 euros
Entre 21 et 60 g de CO2 / km
Aide maximum de 20 % du coût d’acquisition du véhicule TTC (augmenté, s’il y a lieu, du coût de la batterie si celle-ci est prise en location)
dans la limite de 4 000 euros
Entre 61 et 110 g de CO2 / km
Aide maximum de 5 % du coût d’acquisition du véhicule TTC (augmenté, s’il y a lieu, du coût de la batterie si celle-ci est prise en location) sans pouvoir être inférieure à 1 000 euros
et dans la limite de 2 000 euros
Type de véhicule
Bonus supplémentaire
Aide publique totale
Véhicule électrique (émettant moins de 21 g de CO2 / km)
6 300 euros maximum
maximum
Véhicule hybride rechargeable (émettant entre 21 et 60 g de CO2 / km)
4 000 euros maximum
2 500 euros 6 500 euros maximum
Depuis le 1er   avril 2015, l’achat ou la location d’un véhicule électrique ou hybride neuf en remplacement d’un véhicule Diesel ayant fait l’objet d’une première immatriculation avant le 1er  janvier 2001 peut bénécier d’une prime supplémentaire (prime de conversion).
Ce nouveau bonus se cumule avec le bonus écologique existant :
En 2015 seuls les véhicules électriques ou hybrides émettant au plus 110 g de CO2 / km peuvent bénécier d’un bonus écologique :
Le bonus 2015
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Les taxations relatives aux émissions de CO2
Depuis 2006, la taxe annuelle sur les véhicules de société (TVS) prend en compte les émissions de CO2.
La taxe additionnelle sur les cartes grises, appliquée de 2006 à 2007 aux véhicules neufs, s’applique uniquement depuis 2008 aux véhicules d’occasion.
La taxe sur les véhicules de société (TVS)(1)
Les sociétés sont soumises à une taxe annuelle sur leursvéhicules particuliers utilisés en France lorsque ces véhicules sont immatriculés dans la catégorie(2)  des voitures particulières.
La Loi de nance 2006 précise, par ailleurs, que sont considérés comme des véhicules utilisés par les sociétés les véhicules possédés ou pris en location par les salariés ou par les dirigeants et pour lesquels la société procède au remboursement des frais kilométriques.
Les véhicules émettant moins de 50 g de dioxyde de carbone par kilomètre ne sont pas soumis à la taxe.
De même, les véhicules combinant l’énergie électrique et une motorisation à l’essence ou au gazole et émettant  jusqu’à 110 grammes de CO2 par kilomètre parcouru sont exonérés de la taxe pendant 2 ans (soit 8 trimestres à partir du 1er  jour du trimestre en cours à la date de 1 re  mise en circulation du véhicule). Par exemple, un véhicule mis en circulation pour la première fois le 15 mai 2015 sera soumis à la taxe seulement à partir du 1er   avril 2017. Cela concerne les véhicules dont le certicat d’immatriculation porte, à la rubrique « source d’énergie » (rubrique P3 de la carte grise européenne) :
• soit les mentions EE ou EH pour les véhicules combi- nant l’énergie électrique et une motorisation essence ;
• soit les mentions GL ou GH pour les véhicules combinant l’énergie électrique et une motorisation Diesel. Pour les véhicules non exonérés, la TVS est calculée, depuis le 1er   janvier 2014, par l’addition de deux montants :
Montant relatif aux émissions de polluants atmosphériques
Ce montant s’applique pour tous les véhicules et diffère selon l’âge et l’énergie utilisée par le véhicule.
Pour les véhicules mis en circulation depuis le 1er  janvier 2011, le montant est le suivant :
(1) Article 10-11 du Code général des impôts (2) Au sens de la directive 70 / 156 / CEE
L’imposition de référence est celle de l’année précédant la facturation du véhicule.
• Véhicule pour famille nombreuse. Un abattement de 20 grammes de CO2 par enfant à charge s’applique sur les niveaux d’émissions soumis au malus. Cette réduction est limitée à un seul véhicule de cinq places et plus par foyer de trois enfants et plus.
• Véhicule fonctionnant au superéthanol-E85. Les acheteurs de ces véhicules bénécient d’un abattement
de 40 % sur les niveaux d’émissions de dioxyde decarbone mesurés lors de leur homologation. Cet abattement ne permet pas d’obtenir un bonus et ne s’applique pas aux véhicules dont les émissions de CO2  sont supérieures à 250 g / km.
• Véhicule acquis par des personnes à mobilité réduite. Le malus ne s’applique pas aux véhicules dont la carte grise porte la mention « handicap », ni à ceux acquis par un titulaire d’une car te d’invalidité ou par une personne en charge d’un titulaire de cette carte.
• Un particulier ayant acheté une voiture dans un autre pays de l’Union européenne  n’ayant pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation paiera le
malus en préfecture au moment de la demanded’immatriculation en France. S’il peut bénécier d’un bonus, il devra faire la demande dans les trois mois auprès de l’Agence des Services et des Paiements (ASP : www.asp- public.fr).
Pour les véhicules introduits en France après avoir été immatriculés dans un autre pays, aucun bonus ne pourra être obtenu, et le malus éventuel sera réduit d’un dixième par année écoulée depuis cette première immatriculation.
• Dans le cas d’un véhicule n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, un bonus de 200 € sera accordé si la puissance administrative de celui-ci n’excède pas quatre chevaux-vapeur. Un malus sera appliqué en
fonction de la puissance administrative du véhicule selon lebarème suivant :
Puissance scale ( en chevaux-vapeur ) Montant de la taxe
 jusqu’à 5 0 €
entre 8 et 9 1 400 €
entre 10 et 11 2 600 €
entre 12 et 16 4 600 €
supérieure à 16 6 000 €
Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe
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Puissance scale ( en chevaux-vapeur ) Montant de la taxe
 jusqu’à 4 750 € entre 5 et 7 1 400 € entre 8 et 11 3 000 €
entre 12 et 16 3 600 € supérieure à 16 4 500 €
Ce montant varie selon la puissance scale du véhicule si le véhicule est utilisé avant le 1er  janvier 2006 avec une première mise en circulation avant le 1er   juin 2004, ou pour les véhicules n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire.
Exemple 1 : pour un véhicule essence neuf de 7 CV, la TVS est de 1 420 € (20 + 1 400 €).
Exemple 2 : pour un véhicule Diesel neuf de 4 CV, la TVS est de 790 € (40 + 750 €).
Pour les véhicules possédés ou pris en location par les salariés ou par les dirigeants d’une entreprise et pour lesquels la société procède au remboursement des frais kilométriques, le montant de la taxe sur les véhicules de société dépend du nombre de kilomètres pris en compte pour le remboursement des frais kilométriques.
Après application du coefcient pondérateur, un abattement de 15 000 € est appliqué sur le montant total de la TVS due par la société pour l’ensemble des véhicules possédés ou loués par les salariés ou les dirigeants.
Par ailleurs, le malus se cumule avec la taxe sur les
véhicules de société. Ce malus est payé au moment dela première immatriculation, alors que la taxe sur les véhicules de société doit être versée tous les ans.
La taxe additionnelle sur la carte grise pour les véhicules d’occasion mis en circulation après le 1er juin 2004(1)
Le barème de la taxe additionnelle sur la carte grise est fonction du niveau d’émission de dioxyde de carbone (CO2) du véhicule. Le montant de celle-ci s’ajoute au prix de base de la carte grise. Elle s’applique lors de  toutes les immatriculations ou transactions portant sur les véhicules d’occasion dont la première mise en
Taux d’assujettissement à la TVS
Barème en km
0 % 0 à 15 000 25 % 15 001 à 25 000 50 % 25 001 à 35 000 75 % 35 001 à 45 000
100 % supérieur à 45 000
• 20 € pour les véhicules essence, bicarburation (GPL ou GNV), monocarburation Gaz NaturelVéhicule (GNV) et superéthanol-E85 ainsi que pour les véhicules hybrides essence (EE ou EH) émettant plus de 110 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru ;
• 40 € pour les véhicules Diesel ainsi que pour les véhicules hybrides Diesel (GL ou GH) émettant plus de 110 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru.
Ne sont donc pas concernés les véhicules électriques
et les véhicules hybrides (rechargeables ou non)combinant l’énergie électrique et une motorisation essence ou Diesel et émettant jusqu’à 110 grammes de CO2 / km.
Pour les véhicules mis en circulation avant le 1er  janvier 2011, le montant est le suivant :
Montant relatif aux émissions de CO2
Ce montant varie selon les émissions de CO2  du véhicule s’il s’agit de véhicules possédés ou utilisés par la société après le 1er   janvier 2006 et qui ont fait l’objet d’une réception communautaire avec une première mise en circulation à compter du 1er  juin 2004.
Exemple 1 : pour un véhicule essence immatriculé en 2011 émettant 128 g de CO2 par km, la TVS est de 724 € (20 + 128 x 5,50 €).
Exemple 2 : pour un véhicule Diesel immatriculé en 2012 émettant 180 g de CO2 par km, la TVS est de 3 280 € (40 + 180 x 18 €).
Année de première mise en circulation du véhicule
Essence et assimilé(1)
Diesel et assimilé(2)
 jusqu’au 31 décembre 1996 70 600
entre 1997 et 2000 45 400 entre 2001 et 2005 45 300 entre 2006 et 2010 45 100
Émissions de CO2  (en g de CO2 / km)
Montant applicable par g de CO2
 jusqu’à 50 0 €
entre 141 et 160 11,50 € entre 161 et 200 18 €
entre 201 et 250 21,50 €
supérieures à 250 27 €
(1) Essence et assimilés : essence, GPL, GNV, E85 et hybride essence (EE et EH)(2) Diesel et assimilés : Diesel et hybrides Diesel (GL et GH) (1) Article 10-10 bis du Code général des impôts
Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe
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http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 11/293
2120
Comment réduire les émissions de CO2 de son véhicule ? Se déplacer de manière responsable, c’est avant tout bien choisir son véhicule lors de l’achat, mais aussi bien l’utiliser et bien l’entretenir.
Bien choisir son véhicule à l’achat
Puisque les véhicules émettent du dioxyde de carbone proportionnellement à leur consommation, lors de l’acquisition d’un véhicule, il faut tenir compte de sa consommation, qui déterminera ses rejets de CO2.
La performance énergétique
La consommation conventionnelle est une valeur  théorique – a priori plus faible que la consommation réelle – établie en fonction d’une procédure de mesures normalisée à l’échelon européen, commune à l’ensemble des modèles présentés dans les tableaux de ce guide. Elle permet de comparer les véhicules les uns par
rapport aux autres en fonction de leurs performancesénergétiques.
Au cours des dernières années, l’amélioration du rendement énergétique des moteurs, l’évolution de l’aérodynamique et l’utilisation de matériaux plus légers ont permis de gagner de 15 à 20 % en consommation. Parallèlement, l’intégration de systèmes de sécurité ou de motorisation complexes et d’équipements de confort a alourdi les véhicules.
Pour compenser ces suppléments de poids, des motorisations plus puissantes, donc plus gourmandes en carburant, ont été adoptées. C’est ainsi que le bénéce des progrès réalisés peut, dans certains cas, être minoré.
La mesure des émissions de CO2
En France, c’est l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (UTAC) qui est chargée de la mesure des émissions.
Les carburants sont des mélanges d’hydrocarbures, dont la composition dépend du produit : essence, E101, gazole, gaz de pétrole liquéé (GPL), gaz naturel véhicules (GNV) ou superéthanol-E85. Ce dernier est un biocarburant, utilisé dans les véhicules à carburant modulable pouvant rouler avec des taux d’éthanol variant entre 0 et 85 %. Un carburant qui brûle dans un moteur produira une quantité de dioxyde de carbone
(1) Carburant contenant jusqu’à 10% d’éthanol mélangé à l’essence
circulation est postérieure au 1er  juin 2004 (les émissions de CO2  sont mentionnées sur la carte grise depuis cette date).
Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une réception communautaire, le calcul de la taxe s’effectue selon les modalités suivantes :
Exemples :
• Pour un véhicule dont l’émission est de 230 g de CO2 / km, soit 30 g de CO2 émis en plus des 200 g non surtaxés, la taxe additionnelle est de 2 € x 30 = 60 €.
• Pour un véhicule dont l’émission est de 340 g de CO2 / km, on calcule :
soit 2 €/ g de 201 à 250 g de CO2  / km, soit 2 € x 50 = 100 €
puis 4 €/ g de 251 à 340 g de CO2  / km, soit 4 € x 90 = 360 €
la taxe additionnelle est donc de 100 € + 360 € = 460 €.
Pour les véhicules spécialement équipés pour fonctionner au moyen du superéthanol-E85 et dont l’émission de CO2  n’excède pas 250 g par kilomètre, le montant de la taxe est réduit de 40 %.
Pour les véhicules n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, le calcul de la taxe additionnelle s’effectue en fonction de la puissance scale :
Émissions de CO2  (en g de CO2 / km)
Montant de la taxe (€ / g CO2 / km)
 jusqu’à 200 0 € entre 201 et 250 2 €
supérieures à 250 4 €
 jusqu’à 9 0 €
supérieure ou égale à 15 300 €
Les dispositifs locaux
Certains Conseils régionaux peuvent exonérer partiel- lement ou totalement du coût de la carte grise les propriétaires de véhicules électriques, hybrides ou fonctionnant au gaz naturel (GNV), au gaz de pétrole liquéé (GPL) ou au superéthanol-E85.
Mesures de réduction des émissions de CO2 en Europe
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Comment réduire les émissions de CO2 de son véhicule ?
l’environnement. À titre d’exemple, un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 10 %.
Le démarrage et la conduite à froid
Un moteur ne fonctionne bien que quand il est chaud. À froid, mal lubrié, il s’use davantage et la surconsom- mation de carburant peut atteindre, en ville, 45 % sur le premier kilomètre et 25 % sur le second. De plus, les
émissions de polluants augmentent sensiblement sur lespremiers kilomètres car les pots catalytiques ne sont efcaces qu’à partir d’une cer taine température des gaz d’échappement. La solution : commencer à rouler, dès la mise en route du moteur, à vitesse modérée et en accélérant doucement au cours des cinq premiers kilomètres.
La conduite souple
Rouler trop vite, accélérer plus que nécessaire, puis freiner brutalement, changer de rapport de vitesses sans cesse…, ce comportement de conduite agressive peut accroître la consommation de 20 % sur route et de 40 % en ville ! En zone urbaine, ce sont, en moyenne, 3 litres de carburant qui peuvent être consommés en plus aux 100 km, augmentant les émissions de gaz à effet de serre et de polluants.
La conduite mal adaptée
Lors d’une accélération trop longue sans passer la vitesse supérieure, le moteur va tourner trop vite… et donc consommer plus. Il existe, pour chaque rappor t de vitesses, un régime moteur maximum. Ce régime, exprimé en  tours / minute, est souvent inscrit sur le compteur de vitesse de la voiture ou précisé dans son carnet de bord (autour de 2 000 tours / min pour les véhicules Diesel et 2 500 tours / min pour ceux à essence).
Pousser constamment le moteur au-delà de cette limite,
c’est augmenter la consommation du véhicule jusqu’à30 % (ce qui peut représenter plus de 2 litres de carburant aux 100 km) ainsi que les émissions de CO2 et de polluants !
Les embouteillages
En termes de consommation d’énergie et de pollution, les embouteillages constituent la situation la plus pénalisante : la consommation d’un véhicule peut quasiment doubler et atteindre près de 16 litres aux 100 km pour un véhicule de gamme moyenne. Le volume de polluants rejetés atteint alors des seuils préoccupants, particulièrement en zone urbaine.
Un accroissement aussi sensible du niveau de pollution constitue un risque réel pour la santé et pour
proportionnelle à la masse de carbone que contient le carburant. La quantité de CO2 dégagée par un moteur est donc proportionnelle à la consommation du carburant qu’il utilise.
Les tableaux des consommations et des rejets de CO2  présents dans ce guide permettent de choisir un véhicule en toute connaissance de ses performances. Les listes des véhicules essence, Diesel et hybrides les plus performants pourront servir de références (voir chapitre « Palmarès ADEME »).
Écart entre consommations réelles et consommations conventionnelles
Dans la réalité, des différences apparaissent entre les valeurs conventionnelles (issues des essais d’homologation sur cycle NEDC1) indiquées dans les  tableaux et les valeurs réelles de consommation. Ces écarts qui peuvent atteindre 40 à 50 %, sont liés à de nombreux facteurs (style de conduite, entretien du véhicule, conditions de circulation…) augmentant la consommation et le volume de CO2  et de polluants rejetés.
Bien utiliser et entretenir son véhicule
Utiliser sa voiture, c’est bien sûr la conduire, mais c’est aussi l’entretenir. Pour ce faire, il s’agit de réaliser les opérations qui sont consignées dans le carnet d’entretien du véhicule et d’en respecter les fréquences.
Ainsi, le capital sécurité sera conservé, les consom- mations maîtrisées et les nuisances diminuées. De même, conduire en souplesse, rouler à vitesse modérée, anticiper le freinage… représentent une source d’économies substantielles en termes d’usure et de consommation énergétique du véhicule.
Il est donc utile d’être vigilant an d’optimiser le budget global « automobile » et de valoriser le potentiel de revente de la voiture. Cette démarche aura parallèlement des effets positifs dans les domaines de l’énergie et de
Vers une harmonisation mondiale
des cycles d’homologation Consciente des faiblesses du cycle NEDC1, l’Union
européenne a prévu d’adopter, pour les futures homologations, un cycle à la procédure harmonisée au niveau mondial. Le Worldwide harmonized Light duty Test Procedure (WLTP) est voué à remplacer le cycle actuel. Il se veut une synthèse des différents cycles utilisés à
 travers le monde (Europe, Japon, Inde, USA, Chine, Corée du Sud). Le nouveau dispositif devrait reéter plus dèlement la conduite en conditions réelles et être applicable à partir de 2017.
(1)
 New European Driving Cycle en anglais, aussi appelé Motor Vehicle Emissions Group(MVEG), c’est un cycle de conduite automobile conçu pour imiter de façon reproductible les conditions rencontrées sur les routes européennes
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Comment réduire les émissions de CO2 de son véhicule ?
Ainsi : • éteignez votre climatisation automatique tant qu’il ne fait pas trop chaud, sinon elle fonctionnera en continu dès que la température intérieure dépassera le seuil de déclenchement ;
• utilisez par temps très chaud la commande « recyclage » (sans trop en abuser pour ne pas trop dégrader la qualité de l’air intérieur) pour récupérer l’air frais de l’habitacle et
réduire ainsi l’énergie consommée par le système ;• ouvrez les fenêtres pour évacuer la chaleur dans l’habitacle avant d’enclencher la climatisation, mais roulez fenêtres fermées quand elle fonctionne ;
• limitez la température de consigne à 4 ou 5°C de moins que la température extérieure ;
• faites fonctionner régulièrement (même en hiver) la climatisation pour limiter les fuites de réfrigérant (10 minutes par semaine, de préférence lorsque la circulation est uide ;
• stationnez à l’ombre quand c’est possible ;
• tant que votre climatisation fait du froid, inutile de la faire
réviser (hors changement annuel du ltre à air habitacle),ni de la faire recharger en uide frigorigène. En cas de fuite importante de uide frigorigène, la climatisation ne produira plus assez de froid, un contrôle du système est alors nécessaire, pour notamment repérer la fuite et la réparer, avant de le recharger en uide frigorigène ;
• souciez-vous du devenir de votre système de climatisation automobile en n de vie : les uides frigorigènes doivent être récupérés et non pas s’échapper dans l’atmosphère, ce sont des gaz à fort impact sur l’effet de serre !
l’environnement. Il convient donc dans la mesure du possible, en particulier en ville, de choisir un autre mode de déplacement.
La climatisation
La climatisation, en voiture, c’est plus de confor t et plus de sécurité : la vigilance du conducteur est meilleure quand il a moins chaud et le système fournit un air sec qui désembue très rapidement le pare-brise et les vitres
latérales, mais l’on consomme plus et l’on pollue plus !Quand elle fonctionne, la climatisation augmente notablement la consommation de carburant d’un véhicule. À titre d’exemple, à 25°C par temps clair, pour un réglage de la climatisation à 20°C :
• en ville, c’est en moyenne 20 % de carburant consommé en plus ;
• sur route et autoroute, la surconsommation est d’environ 6 %.
L’impact énergétique de la climatisation limite l’effet des progrès importants réalisés par les constructeurs pour réduire les consommations des véhicules.
L’utilisation de la climatisation entraîne aussi uneaugmentation de la pollution, plus particulièrement en ville (monoxyde de carbone (CO), hydrocarbures (HC) et oxydes d’azote (NOx) pour les moteurs à essence, NOx et particules (PM) pour les moteurs Diesel).
Elle intervient à double titre dans les émissions de gaz à effet de serre :
• quand elle fonctionne, elle provoque une surconsommation de carburant et donc des émissions de CO2 accrues (de 1 à 7 % de CO2 émis en plus par an suivant les climats) ;
• qu’elle fonctionne ou non, elle rejette une partie du uide frigorigène (R134a) présent dans le circuit de climatisation (fuites, opérations de maintenance, entretien, accident, non-récupération en n de vie du véhicule…). Ce uide a un potentiel de réchauffement global (PRG) 1 430 fois plus élevé que le CO2. L’évolution de la réglementation européenne a conduit à l’interdire, depuis janvier 2013, dans tous les nouveaux modèles de véhicules et, à partir de janvier 2017, dans tous les véhicules neufs. Le R134a est actuellement remplacé par le HFO-1234yf, dont le PRG est de 4.
Par conséquent, pour un véhicule de gamme moyenne, la climatisation, à elle seule (utilisation, fuites, n de vie…), est responsable d’une augmentation de 7 à 13 %, voire plus, de ses émissions annuelles de gaz à effet de serre.
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Comment réduire les émissions de CO2 de son véhicule ?
Les véhicules rejettent dans l’air du CO2 (gaz à effet de serre responsable du changement climatique), mais également des polluants de l’air ayant des effets directs sur la santé et l’environnement. De nombreux progrès ont été faits pour diminuer, voire éliminer, les émissions de certains de ces polluants (plomb, monoxyde de carbone, benzène notamment).
Cependant, des efforts restent à accomplir pourréduire les niveaux de concentration de particules nes, de dioxyde d’azote et d’ozone observés dans l’air extérieur.
La qualité de l’air est une préoccupation importante pour les Français. En termes d’impact sur la santé, de récents travaux conrment l’effet de la pollution de l’air sur la santé humaine (voir encadré page 29).
Dans les grandes agglomérations, les niveaux de pollution de l’air les plus élevés, ainsi que la plupart des dépassements des valeurs seuils européennes établies pour la protection de la santé humaine, sont observés en proximité du trac routier. An d’améliorer la qualité de l’air, la réduction des émissions du trac routier est donc une priorité. Pour ce faire, des actions sont menées à plusieurs niveaux.
Au niveau européen, des évolutions successives de la norme Euro sont conduites, permettant de limiter les émissions de polluants des véhicules neufs. Toutefois, il est nécessaire de réduire également l’usage des véhicules les plus polluants, et d’agir prioritairement sur les véhicules les plus émetteurs de particules et de NOx, en particulier les véhicules Diesel non équipés de ltres à particules fermés (cf. graphique ci-dessous).
L’enjeu de l’air Les pneus
Le gonage des pneus, toujours réalisé à froid, doit respecter le niveau de pression indiqué par le constructeur, cette information étant inscrite à l’intérieur de la portière avant gauche ou indiquée dans le carnet de bord. Cette pression doit être majorée de 15 % si l’on envisage d’effectuer un parcours autoroutier.
Ne pas oublier que des pneumatiques sous-gonés entraînent une surconsommation d’environ 1 % pour un décit de seulement 0,3 bar.
Les charges inutiles
Rouler avec une galerie (ou des barres de toit) entraîne naturellement une surconsommation. Vide, une galerie oppose une résistance aérodynamique qui augmente la consommation jusqu’à 10 %. Lorsque la galerie est chargée, la forme des objets embarqués ainsi que leur poids font passer la surconsommation à 15 %. Et, à 120 km / h, ces 15 % coûtent un litre de carburant supplé- mentaire tous les 100 km.
Entretien Faites changer les ltres à air habitacle, et le cas échéant à pollen, tous les ans.
Un étiquetage mis en place depuis le 1er  novembre 2012 permet de comparer les pneus
entre eux selon 3 critères :
• la consommation de carburant (la classe A étant la meilleure) ;
• l’adhérence sur sol mouillé (le pneu classé en A étant le plus sûr) ;
• le bruit de roulement externe avec une valeur en décibels db(A).
40
Émissions primaires échappement et hors échappement Mds de km parcourus
Pré-Euro 2
Euro 2
Euro 3
Euro 4
Euro 5
Émissions de PM10, en kt 30 20 10 0 1 2 3 4
Émissions primaires de PM10(1) à l’échappement et hors échappement (usure des freins, pneumatiques et embrayage des véhicules, et usure des routes) selon les kilomètres parcourus du parc roulant urbain en 2012 en fonction des normes Euro (source ADEME / CITEPA).
(1) Particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm
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2928 (1) Particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm
Pour les particules, l’enjeu est très fort !
En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé la pollution de l’air extérieur et les
particules qu’elle contient comme agents cancérogènes certains pour l’homme. Dans son rapport “Economic cost of the health impact of air pollution in Europe”, publié le 28 mars 2015, l’OMS souligne, qu’en plein air, plus de 90 % des citoyens européens sont exposés à des niveaux annuels de particules nes supérieurs à ses recommandations sur la qualité de l’air. En 2012, cela représentait 482 000 décès prématurés dus à des maladies cardiaques et respiratoires, à des maladies coronariennes et à des accidents vasculaires cérébraux, ainsi qu’à des cancers du poumon. Les polluants atmosphériques, et en particulier les particules, représentent ainsi un enjeu sanitaire majeur.
L’étude européenne Aphekom, publiée en mars 2011 par l’Institut de veille sanitaire (InVS), présente les bénéces sanitaires et économiques qui pourraient être obtenus en Europe si les niveaux moyens annuels des particules nes (PM 2,5)1  étaient ramenés au seuil de 10 microgrammes par mètre cube (µg / m 3), valeur guide préconisée par l’OMS :
• environ 31,5 milliards d’euros d’économie sur les dépenses liées à la santé, à l’absentéisme, et aux coûts associés à la perte de bien-être, de qualité et d’espérance de vie ;
• une espérance de vie qui pourrait augmenter de 22 mois (personnes âgées de 30 ans et plus), en fonction de la ville et du
niveau moyen de pollution.En outre, l’étude conclut qu’habiter à proximité du trac routier augmente sensiblement la morbidité attribuable à la pollution atmosphérique.
Les polluants réglementés et leurs impacts
La qualité de l’air ambiant fait l’objet d’une surveillance dans le cadre d’une directive européenne qui xe les seuils des concentrations des polluants ayant un impact sanitaire. En cas de dépassement d’un seuil, la directive oblige les États membres à améliorer la situation dans un délai xé.
Ces polluants peuvent provenir des transports, mais également de l’industrie, de l’agriculture et, en période
hivernale, des appareils individuels non performants dechauffage au bois.
Ainsi, la France a instauré une prime de conversion au 1er  avril 2015 pour l’achat (ou la location) d’un véhicule électrique ou hybride neuf, en remplacement d’un véhicule Diesel ayant fait l’objet d’une première immatriculation avant le 1er  janvier 2001 (cf. page bonus / malus). An de réduire le nombre de kilomètres parcourus par ces véhicules et de développer des mobilités plus propres et sobres, l’État conduit également un certain nombre d’actions1.
La Loi relative à la transition énergétique pour lacroissance verte et le Plan d’urgence pour la qualité de l’air (PUQA), proposent plusieurs mesures dans tous les secteurs. En particulier, le projet de Loi de transition énergétique prévoit la possibilité pour les collectivités de mettre en place des Zones à circulation restreinte (ZCR), permettant de limiter l’accès des véhicules les plus polluants2 à certaines zones. Ce type de zone est déjà mis en œuvre avec succès dans près de 200 villes d’Europe, dont Londres et Berlin, sous l’appellation Low Emission Zones3.
Enn, au niveau local, les Plans de protection de l’atmosphère (PPA) sont en cours de révision.
L’enjeu de l’air 
(1) Consulter la page “Actions de réduction de la pollution de l’air” du site du ministère en charge de l’environnement (http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Actions-de- reduction-de-la-.html) (2) Ces véhicules sont dénis par l’arrêté du 3 mai 2012 établissant la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques (3) http: //www.ademe.fr/zones-a-faibles-emissions-low-emission-zones-lez-a-travers-leurope
PRIORIT’AIR® : pour aider les particuliers et les professionnels à connaître le niveau de pollution émis par leur véhicule
L’ADEME a conçu et met à jour régulièrement l’outil Internet PRIORIT’AIR ®. Son objectif : aider les particuliers et les professionnels à connaître le niveau de pollution émis par leur véhicule (véhicules particuliers, utilitaires, bus, poids lourds…), pour les inciter à agir sur leurs déplacements et ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’air. Outil à vocation pédagogique, PRIORIT’AIR ® est très simple d’utilisation. L’utilisateur doit indiquer les informations gurant sur la carte grise pour connaître la catégorie à laquelle appartient son véhicule.
Pour accéder à PRIORIT’AIR® : www.prioritair.ademe.fr
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L’état de la qualité de l’air en France
Évolution des concentrations de dioxyde d’azote (NO2 )
Évolution des concentrations de particules (PM 10)
Évolution des concentrations d’ozone (O3 )
La pollution par les transports
En France, bien que les émissions polluantes régressent dans les différents secteurs d’activité, la part de la pollution liée aux transports reste importante en zone urbanisée. Dans ces zones, les transports peuvent représenter la première source d’émission d’oxydes d’azote (NOX) et de particules (PM), et être à l’origine d’une part non négligeable des émissions de composés organiques volatils (COV). Les NOX et les COV sont les précurseurs de l’ozone.
Les transports contribuent, directement ou indirec-  tement, aux concentrations de polluants mesurées dans l’air extérieur :
Ozone (O3 )
Valeur cible • 120 µg / m3 maximum   journalier de la moyenne sur
8 heures à ne pas dépasser plus de 25 jours par an ( en moyenne sur 3 ans)
Polluant secondaire lié aux émissions de composés organiques volatils (COV) et d’oxydes d’azote (NOx) émis notamment par les transports.
L’ozone est un oxydant puissant agressif pour les muqueuses oculaires et respiratoires pouvant exacerber les crises d’asthme ou entraîner des irritations du nez, des yeux et de la gorge , des altérations de la fonction pulmonaire, des essoufements et des toux.
Monoxyde de carbone ( CO )
Valeur limite • 10 mg / m3 soit 10 000 µg / m3
  pour le maximum journalier de la   moyenne glissante sur 8 heures
Combustion incomplète (automobiles, chauffage, bois…).
À faible dose, il peut provoquer des maux de tête et des troubles respiratoires.
Polluants et valeurs réglementaires pour la protection de la santé humaine
Principales sources et exemples d’effets
Particules nes  ( Particulate Matters, PM )
Valeurs limites des PM 10(1)  • 50 µg / m3 en moyenne journalière
à ne pas dépasser plus de 35 jours par an
• 40 µg / m3 en moyenne annuelle
Valeurs limites des PM 2,5(2)  • 25 µg / m3 en moyenne annuelle   en 2015 • 20 µg / m3 en moyenne annuelle   en 2020
Trac routier, industries et combustions en général ( chauffage, fuel, bois… ). Plus les particules sont nes, plus elles pénètrent dans l’appareil respiratoire. Elles peuvent conduire à des hospitalisations et à des décès pour causes respiratoires et cardiovasculaires. Agents cancérogènes certains.
Dioxyde d’azote (NO2 )
Valeurs limites • 200 µg / m3 en moyenne horaire à   ne pas dépasser plus de 18 heures   par an • 40 µg / m3 en moyenne annuelle
Véhicules automobiles, industries. Gaz irritant pour les bronches. Chez les asthmatiques, il augmente la fréquence et la gravité des crises. Chez l’enfant, il favorise les infections pulmonaires.
L’enjeu de l’air 
(1) Particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm (2) Particules dont le diamètre est inférieur à 2,5 µm
0
10
20
30
40
50
60
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Industrielle péri-urbaine rurale trafic urbaine
µg/m3
Industrielle rurale trafic urbaine
rurale urbaine
échantillon constant
Source : Base de données nationale de la qualité de l’air
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3332
Cependant, le cycle NEDC1 utilisé pour la vérication du respect des normes Euro n’est pas toujours représentatif des émissions des véhicules lors de leur usage réel, ce qui conduit à sous-estimer, entre autres, les émissions de NOx des véhicules Diesel (cf. graphique ci-dessous).
C’est pourquoi le nouveau protocole (WLTP)3 d’homo- logation des véhicules légers en Europe sera mis en place probablement dès 2017 avec la norme Euro 6c. Celui-ci devrait garantir une meilleure adéquation entre les émissions de polluants lors de l’homologation et celles en usage réel.
Autres actions
Les préfets peuvent également décider des mesures pour limiter le trac, la vitesse, ou donner une information spécique an d’alerter les personnes sensibles (personnes âgées ou populations asthmatiques…).
Comparaison entre les seuils réglementaires Euro et les émissions calculées en usage réel suivant la méthode HBEFA2, de l’évolution dans le temps des émissions de NOx des voitures Diesel. Source : Emissions de particules et de NOx des véhicules routiers, Les avis de l’ADEME, juin 2014
Pour en savoir plus
Pour connaître les émissions de polluants de la voiture de votre choix :
http://carlabelling.ademe.fr
L’avis de l’ADEME « Émissions de par ticules des véhicules routiers » : http://www.ademe.fr
Le Plan d’urgence pour la qualité de l’air : http://www.developpement-durable.gouv.fr
Rubrique “Actions de réduction de la pollution de l’air” du site du ministère en charge de l’environnement : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Actions-de- reduction-de-la-.html
• les COV, le monoxyde de carbone (CO), et l’oxyde d’azote (NO) sont émis directement en sortie du pot d’échappement ;
• le dioxyde d’azote (NO2) est émis pour partie directement en sortie du pot d’échappement ; et pour partie formée indirectement dans l’atmosphère à partir du NO ;
• l’ozone se forme dans l’atmosphère par réaction chimique entre les COV et les NOX en période de fort
ensoleillement ; • les particules sont en partie émises directement en sortie du pot d’échappement, par l’usure des pneumatiques, des embrayages, des freins, ou de la route. Certaines, qui avaient été déposées sur la chaussée, sont remises en suspension, au passage des véhicules. Ces particules sont appelées « particules primaires ». Une autre partie, les « particules secondaires », est formée indirectement dans l’air extérieur à partir des COV et des NOx.
Les actions d’amélioration
de la qualité de l’air
Dès 1993, les émissions primaires de polluants en sortie du pot d’échappement des véhicules ont été fortement réduites avec l’introduction de la norme Euro.Tous les 4 à 5 ans, la norme progresse, avec des seuils révisés à la baisse. Le contrôle des émissions s’effectue directement sur banc d’essai, par l’Union technique de l’automobile, du motocycle et du cycle (UTAC). La norme actuellement en vigueur depuis le 1er  septembre 2014 est la norme Euro 6b qui s’est traduite, par rapport à la norme précédente (Euro 5), par une nouvelle réduction des seuils d’émission, notamment pour les oxydes
d’azote (NOx).
700
600
500
400
300
200
100
0
Voitures Diesel
Estimations usage réel - Calculs HBEFA
L’enjeu de l’air 
(1) New European Driving Cycle (2) HandBook Emission Factors for Road Transport : facteurs unitaires d’émissions de polluants construits à par tir de mesures, sur de nombreux véhicules, d’émissions de
polluants, suivant des cycles de roulage représentatifs des usages réels mixtes ville, routeet autoroute (3) Worldwide harmonized Light duty Test Procedure
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Les réglementations relatives au bruit des véhicules routiers
Les valeurs seuils des émissions sonores des véhicules routiers sont précisées par la directive 2007/34/CE du 14 juin 2007 concernant le niveau sonore admissible des véhicules routiers à 4 roues et plus et leur dispositif d’échappement.
Ces seuils sont alignés avec ceux du règlement 51R02
dénis au niveau international par la Commissionéconomique des Nations Unies pour l’Europe (UNECE). Ils varient de 74 à 77 dB(A) pour les véhicules légers de  transport de personnes.
Le Parlement européen a adopté le 2 avril 2014 une nouvelle législation1  relative au bruit des véhicules routiers qui renforce les normes d’émissions sonores des voitures et impose un étiquetage informant du niveau de bruit des véhicules neufs.
A 2026, les limites pour les voitures standards passent à 68 dB contre 74 à l’heure actuelle tandis que les véhicules plus puissants bénécient d’1 à 9 décibels supplémentaires.
Quant à l’étiquetage des émissions sonores, le systèmes’inspire de celui existant pour la consommation de carburant, le bruit des pneumatiques et les émissions de CO2.
Les actions de réduction
Plusieurs travaux de recherche, dans le cadre de programmes nationaux, étudient le traitement du bruit à sa source (véhicule, pneumatique, route) an de  trouver des solutions de réduction.Toutefois, abaisser la vitesse de circulation du véhicule reste un moyen pour diminuer les nuisances sonores et contribuer ainsi à améliorer la qualité de vie en milieu urbain.
(1) Résolution législative du Parlement européen concernant le niveau sonore des véhicules à moteur et des systèmes de silencieux de remplacement, modiant la directive 2007/46/EC et abrogeant la directive 70/157/CEE (17695/1/2013 – C7-0060/2014 – 2011/0409(COD)
L’enjeu du bruit
Le bruit est un problème très préoccupant en milieu urbain et constitue une des atteintes majeures à l’environnement et à la qualité de vie. En effet, en 2014, 86 % des Français se déclaraient gênés par le bruit à leur domicile1.
Les sources sonores
Le bruit occasionné par les transports routiers est la principale source de nuisances sonores. Il s’agit essentiellement :
• en dessous de 50 km / h, du bruit mécanique (admis- sion, chaîne de transmission, ligne d’échappement, boîte de vitesses…), qui est fonction du régime moteur ;
• au-dessus de 50 km / h, du bruit de roulement des pneumatiques sur la chaussée, qui augmente avec la vitesse. Cela met en jeu la technologie de fabrication des pneumatiques ainsi que les revêtements routiers. Un compromis doit donc être trouvé entre sécurité, résistance au roulement et faible niveau d’émission sonore, et ceci, lors de la conception du véhicule.
Comment lire le niveau sonore des pneus sur la nouvelle étiquette ?
L’étiquette précise la valeur de bruit en décibels dB(A).
Un pictogramme montre le niveau sonore :
• 1 onde : niveau faible ;
• 2 ondes : niveau moyen ;
• 3 ondes : niveau élevé.
(1)  Source : Étude Ifop pour Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Énergie : Les Français et les nuisances sonores ! Septembre 2014
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3736
Coût du carburant pour un kilométrage annuel de 10 000 km
0,86 258 301 344 387 430 473 516 559 602 645 688
0,88 264 308 352 396 440 484 528 572 616 660 704
0,9 270 315 360 405 450 495 540 585 630 675 720
0,92 276 322 368 414 460 506 552 598 644 690 736
0,94 282 329 376 423 470 517 564 611 658 705 752 0,96 288 336 384 432 480 528 576 624 672 720 768
0,98 294 343 392 441 490 539 588 637 686 735 784
1 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800
1,02 306 357 408 459 510 561 612 663 714 765 816
1,04 312 364 416 468 520 572 624 676 728 780 832
1,06 318 371 424 477 530 583 636 689 742 795 848
1,08 324 378 432 486 540 594 648 702 756 810 864
1,1 330 385 440 495 550 605 660 715 770 825 880
1,12 336 392 448 504 560 616 672 728 784 840 896
1,14 342 399 456 513 570 627 684 741 798 855 912
1,16 348 406 464 522 580 638 696 754 812 870 928
1,18 354 413 472 531 590 649 708 767 826 885 944
1,2 360 420 480 540 600 660 720 780 840 900 960
1,22 366 427 488 549 610 671 732 793 854 915 976
1,24 372 434 496 558 620 682 744 806 868 930 992
1,26 378 441 504 567 630 693 756 819 882 945 1008
1,28 384 448 512 576 640 704 768 832 896 960 1024
1,3 390 455 520 585 650 715 780 845 910 975 1040
1,32 396 462 528 594 660 726 792 858 924 990 1056 1,34 402 469 536 603 670 737 804 871 938 1005 1072
1,36 408 476 544 612 680 748 816 884 952 1020 1088
1,38 414 483 552 621 690 759 828 897 966 1035 1104
1,4 420 490 560 630 700 770 840 910 980 1050 1120
1,42 426 497 568 639 710 781 852 923 994 1065 1136
1,44 432 504 576 648 720 792 864 936 1008 1080 1152
1,46 438 511 584 657 730 803 876 949 1022 1095 1168
1,48 444 518 592 666 740 814 888 962 1036 1110 1184
1,5 450 525 600 675 750 825 900 975 1050 1125 1200
1,52 456 532 608 684 760 836 912 988 1064 1140 1216
1,54 462 539 616 693 770 847 924 1001 1078 1155 1232
1,56 468 546 624 702 780 858 936 1014 1092 1170 1248
1,58 474 553 632 711 790 869 948 1027 1106 1185 1264
1,6 480 560 640 720 800 880 960 1040 1120 1200 1280
1,62 486 567 648 729 810 891 972 1053 1134 1215 1296
1,64 492 574 656 738 820 902 984 1066 1148 1230 1312
1,66 498 581 664 747 830 913 996 1079 1162 1245 1328
1,68 504 588 672 756 840 924 1008 1092 1176 1260 1344 1,7 510 595 680 765 850 935 1020 1105 1190 1275 1360
1,72 516 602 688 774 860 946 1032 1118 1204 1290 1376
1,74 522 609 696 783 870 957 1044 1131 1218 1305 1392
1,76 528 616 704 792 880 968 1056 1144 1232 1320 1408
1,78 534 623 712 801 890 979 1068 1157 1246 1335 1424
1,8 540 630 720 810 900 990 1080 1170 1260 1350 1440
1,82 546 637 728 819 910 1001 1092 1183 1274 1365 1456
1,84 552 644 736 828 920 1012 1104 1196 1288 1380 1472
1,86 558 651 744 837 930 1023 1116 1209 1302 1395 1488
1,88 564 658 752 846 940 1034 1128 1222 1316 1410 1504
1,9 570 665 760 855 950 1045 1140 1235 1330 1425 1520
1,92 576 672 768 864 960 1056 1152 1248 1344 1440 1536
1,94 582 679 776 873 970 1067 1164 1261 1358 1455 1552
Prix du carburant (par litre ou par m3, en euros TTC)
Consommation aux 100 km (en litres ou m3)
3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5 8
731 774 817 860 903 946 989 1032 1075 1118 1161 1204 1247 1290
748 792 836 880 924 968 1012 1056 1100 1144 1188 1232 1276 1320
765 810 855 900 945 990 1035 1080 1125 1170 1215 1260 1305 1350
782 828 874 920 966 1012 1058 1104 1150 1196 1242 1288 1334 1380
799 846 893 940 987 1034 1081 1128 1175 1222 1269 1316 1363 1410 816 864 912 960 1008 1056 1104 1152 1200 1248 1296 1344 1392 1440
833 882 931 980 1029 1078 1127 1176 1225 1274 1323 1372 1421 1470
850 900 950 1000 1050 1100 1150 1200 1250 1300 1350 1400 1450 1500
867 918 969 1020 1071 1122 1173 1224 1275 1326 1377 1428 1479 1530
884 936 988 1040 1092 1144 1196 1248 1300 1352 1404 1456 1508 1560
901 954 1007 1060 1113 1166 1219 1272 1325 1378 1431 1484 1537 1590
918 972 1026 1080 1134 1188 1242 1296 1350 1404 1458 1512 1566 1620
935 990 1045 1100 1155 1210 1265 1320 1375 1430 1485 1540 1595 1650
952 1008 1064 1120 1176 1232 1288 1344 1400 1456 1512 1568 1624 1680
969 1026 1083 1140 1197 1254 1311 1368 1425 1482 1539 1596 1653 1710
986 1044 1102 1160 1218 1276 1334 1392 1450 1508 1566 1624 1682 1740
1003 1062 1121 1180 1239 1298 1357 1416 1475 1534 1593 1652 1711 1770
1020 1080 1140 1200 1260 1320 1380 1440 1500 1560 1620 1680 1740 1800
1037 1098 1159 1220 1281 1342 1403 1464 1525 1586 1647 1708 1769 1830
1054 1116 1178 1240 1302 1364 1426 1488 1550 1612 1674 1736 1798 1860
1071 1134 1197 1260 1323 1386 1449 1512 1575 1638 1701 1764 1827 1890
1088 1152 1216 1280 1344 1408 1472 1536 1600 1664 1728 1792 1856 1920
1105 1170 1235 1300 1365 1430 1495 1560 1625 1690 1755 1820 1885 1950
1122 1188 1254 1320 1386 1452 1518 1584 1650 1716 1782 1848 1914 1980 1139 1206 1273 1340 1407 1474 1541 1608 1675 1742 1809 1876 1943 2010
1156 1224 1292 1360 1428 1496 1564 1632 1700 1768 1836 1904 1972 2040
1173 1242 1311 1380 1449 1518 1587 1656 1725 1794 1863 1932 2001 2070
1190 1260 1330 1400 1470 1540 1610 1680 1750 1820 1890 1960 2030 2100
1207 1278 1349 1420 1491 1562 1633 1704 1775 1846 1917 1988 2059 2130
1224 1296 1368 1440 1512 1584 1656 1728 1800 1872 1944 2016 2088 2160
1241 1314 1387 1460 1533 1606 1679 1752 1825 1898 1971 2044 2117 2190
1258 1332 1406 1480 1554 1628 1702 1776 1850 1924 1998 2072 2146 2220
1275 1350 1425 1500 1575 1650 1725 1800 1875 1950 2025 2100 2175 2250
1292 1368 1444 1520 1596 1672 1748 1824 1900 1976 2052 2128 2204 2280
1309 1386 1463 1540 1617 1694 1771 1848 1925 2002 2079 2156 2233 2310
1326 1404 1482 1560 1638 1716 1794 1872 1950 2028 2106 2184 2262 2340
1343 1422 1501 1580 1659 1738 1817 1896 1975 2054 2133 2212 2291 2370
1360 1440 1520 1600 1680 1760 1840 1920 2000 2080 2160 2240 2320 2400
1377 1458 1539 1620 1701 1782 1863 1944 2025 2106 2187 2268 2349 2430
1394 1476 1558 1640 1722 1804 1886 1968 2050 2132 2214 2296 2378 2460
1411 1494 1577 1660 1743 1826 1909 1992 2075 2158 2241 2324 2407 2490
1428 1512 1596 1680 1764 1848 1932 2016 2100 2184 2268 2352 2436 2520 1445 1530 1615 1700 1785 1870 1955 2040 2125 2210 2295 2380 2465 2550
1462 1548 1634 1720 1806 1892 1978 2064 2150 2236 2322 2408 2494 2580
1479 1566 1653 1740 1827 1914 2001 2088 2175 2262 2349 2436 2523 2610
1496 1584 1672 1760 1848 1936 2024 2112 2200 2288 2376 2464 2552 2640
1513 1602 1691 1780 1869 1958 2047 2136 2225 2314 2403 2492 2581 2670
1530 1620 1710 1800 1890 1980 2070 2160 2250 2340 2430 2520 2610 2700
1547 1638 1729 1820 1911 2002 2093 2184 2275 2366 2457 2548 2639 2730
1564 1656 1748 1840 1932 2024 2116 2208 2300 2392 2484 2576 2668 2760
1581 1674 1767 1860 1953 2046 2139 2232 2325 2418 2511 2604 2697 2790
1598 1692 1786 1880 1974 2068 2162 2256 2350 2444 2538 2632 2726 2820
1615 1710 1805 1900 1995 2090 2185 2280 2375 2470 2565 2660 2755 2850
1632 1728 1824 1920 2016 2112 2208 2304 2400 2496 2592 2688 2784 2880
1649 1746 1843 1940 2037 2134 2231 2328 2425 2522 2619 2716 2813 2910
8,5 9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 14,5 15
Véhicule fonctionnant au GNVet consommant 6,5 m3 aux 100 km Véhicule fonctionnant au E85 et consommant 10 litres aux 100 km
Véhicule fonctionnant au GPL et consommant 7,5 litres aux 100 km
Véhicule fonctionnant au gazole et consommant 5 litres aux 100 km
Véhicule fonctionnant au supercarburant 95 et consommant 6 litres aux 100 km
Coût pour une surconsommation de 20 %
8/18/2019 ADEME-2015
http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 20/293





Coût du carburant pour un kilométrage annuel de 10 000 km
Exemples de calcul
Pour une surconsommation d’environ 20 %, cette voiture consommera : 7 litres de supercarburant 95 aux 100 km Le coût annuel deviendra 1 078 €
soit 154 € de plus
Pour une surconsommation d’environ 20 %, cette voiture consommera : 6 litres de gazole aux 100 km Le coût annuel deviendra 816 €
soit 136 € de plus
Pour une surconsommation d’environ 20 %, cette voiture consommera : 9 litres de GPL aux 100 km Le coût annuel deviendra 792 €
soit 132 € de plus
Pour une surconsommation d’environ 20 %, cette voiture consommera : 8 m3 de GNV aux 100 km Le coût annuel deviendra 784€
soit 147 € de plus
Pour une surconsommation d’environ 20 %, cette voiture consommera :
12 litres d’éthanol aux 100 km Le coût annuel deviendra 1 080 €
soit 180 € de plus
En version essence utilisant du supercarburant 95
Pour une voiture qui consomme en moyenne : 6 litres de carburant aux 100 km, le prix au litre du SP95 étant de 1,54 €, le coût annuel de carburant
est de 924 €
En version gazole
Pour une voiture qui consomme en moyenne : 5 litres de carburant aux 100 km, le prix au litre du gazole étant de 1,36 €, le coût annuel de carburant est de 680 €
En version GPL
Pour une voiture qui consomme en moyenne :
7,5 litres de carburant aux 100 km, le prix au litre duGPL étant de 0,88 €, le coût annuel de carburant est d’environ 660 €
En version GNV
Pour une voiture qui consomme en moyenne : 6,5 m3 de carburant aux 100 km, le prix au m3 du GNV étant de 0,98 €, le coût annuel de carburant est d’environ 637 €
En version E85
Pour une voiture qui consomme en moyenne : 10 litres de carburant aux 100 km, le prix au litre de l’éthanol étant de 0,90 €, le coût annuel de carburant est de 900 €
Cette voiture avec une consommation de :
6 litres aux 100 km en essence
5 litres aux 100 km en gazole
7,5 litres aux 100 km en GPL
9 litres aux 100 km en E85
rejettera, pour 10 000 km parcourus :
1 500 kg de CO2
1 350 kg de CO2
1 200 kg de CO2
1 500 kg de CO2
• •
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• •
8/18/2019 ADEME-2015
http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 21/293
Le présent guide doit faire gurer la liste des modèles de voitures particulières neuves les plus performants en termes de rendement énergétique, classés par ordre progressif d’émissions de CO2
(1).
L’ADEME a donc établi, pour les dix premières valeurs d’émissions de CO2, trois palmarès gurant en pages suivantes :
- le premier pour les véhicules essence ; - le deuxième pour les véhicules Diesel ; - le troisième pour les véhicules hybrides non rechargeables.
Ces palmarès ont été élaborés sur la base des données fournies, au 31 mars 2015, par l’Union Technique de l’Automobile du motocycle et du Cycle et issues des essais d’homologation sur cycle NEDC(2). Ces données sont également disponibles sur le site http://carlabelling.ademe.fr,  où elles sont actualisées  trimestriellement.
( Voir « Comment lire les tableaux » page 56)
Palmarès
ADEMEClassement des véhicules les plus performants
(1) En application de la directive européenne n° 1999 / 94 / CE du 13 décembre 1999 et du décret n° 2002-1508 du 23 décembre 2002
(2) New European Driving Cycle en anglais, aussi appelé Motor Vehicle Emissions Group (MVEG) : c’est un cycle de conduite automobile conçu pour imiter de façon reproductible les conditions rencontrées sur les routes européennes
8/18/2019 ADEME-2015
http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 22/293
Liste des véhicules pour les 10 premières valeurs de CO2
Bonus ( - ) Malus ( + )
(au 01/01/2015)
Classe CO2
3 50 M 5 4.1 3.4 3.6 84   -
2 ALFA ROMEO  MITO  MITO 0.9 Twin Air (105ch) S/S M10ALFVP000U451 / M10ALFVP000V452
5 73 M 6 5.0 3.8 4.2 88   -
CITROEN  C1  Nouvelle C1 3P e-Vti (68ch) BVM5 M10CTRVP016N600
3 51 M 5 4.5 3.4 3.8 88   -
CITROEN  C1  Nouvelle C1 5P e-Vti (68ch) BVM5
M10CTRVP016P601
TOYOTA  AYGO  AYGO NG 3P 1.0 VVT-i x M10JT0VP010F169
3 51 M 5 4.5 3.4 3.8 88   -
TOYOTA  AYGO  AYGO NG 3P 1.0 VVT-i x-play. x-cite et x-clusiv M10JT0VP010D167
3 51 M 5 4.5 3.4 3.8 88   -
TOYOTA  AYGO  AYGO NG 5P 1.0 VVT-i x M10JT0VP0103193
3 51 M 5 4.5 3.4 3.8 88   -
TOYOTA  AYGO  AYGO NG 5P 1.0 VVT-i x-play. x-cite et x-clusiv M10JT0VP0101191
3 51 M 5 4.5 3.4 3.8 88   -
3 FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) Dualogic Start/Stop M10FATVP001K784 / M10FATVP014J551
4 62 D 5 4.4 3.6 3.9 90   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) Dualogic Start/Stop M10FATVP001L785
4 62 D 5 4.4 3.6 3.9 90   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) Dualogic Start/Stop Euro 6 M10FATVP014K552
4 62 D 5 4.4 3.6 3.9 90   -
4 FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) Dualogic M10FATVP0018553
4 62 D 5 4.6 3.6 4.0 92   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) Start/Stop M10FATVP001M786
4 62 M 5 4.7 3.6 4.0 92   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) Start/Stop Euro 6 M10FATVP014L553
4 62 M 5 4.7 3.6 4.0 92   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) Start/Stop Euro 6 M10FATVP014M554
4 62 M 5 4.7 3.6 4.0 92   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) Dualogic M10FATVP0019554
4 62 D 5 4.6 3.6 4.0 92   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) Start/Stop M10FATVP001N787
4 62 M 5 4.7 3.6 4.0 92   -
MITSUBISHI  SPACE STAR  SPACE STAR 1.0L Invite M10MTSVP0023644
4 52 M 5 4.6 3.6 4.0 92   -
5 SMART  FORTWO  FORTWO COUPE (52 kW) BVM5 M10SMTVP000X155 / M10SMTVP000Y156
4 52 M 5 4.9 3.7 4.1 93   -
SMART  FORTWO  FORTWO COUPE 52 kW M10SMTVP000J176 / M10SMTVP000J177
4 52 M 5 4.9 3.7 4.1 93   -
SMART  FORTWO  SMART FORTWO COUPE M10SMTVP000R149 / M10SMTVP000S150
4 52 M 5 4.9 3.7 4.1 93   -
6 SMART  FORTWO  FORTWO COUPE 52 kW M10SMTVP0008166 / M10SMTVP0009167
4 52 A 6 4.7 3.7 4.1 94   -
SMART  FORTWO  FORTWO COUPE 52 kW M10SMTVP000K178 / M10SMTVP000L179
4 52 A 6 4.7 3.7 4.1 94   -
7 CITROEN  C1  Nouvelle C1 3P d M10CTRVP016V608
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
CITROEN  C1  Nouvelle C1 3P Vti (68ch) BVM5 M10CTRVP016R604
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
CITROEN  C1  Nouvelle C1 5P d M10CTRVP016X610
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
CITROEN  C1  Nouvelle C1 5P Vti (68ch) BVM5 M10CTRVP016T606
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
CITROEN  C3  C3 e-VTi (82ch) ETG M10CTRVP016W997
4 60 M 5 4.5 3.9 4.1 95   -
CITROEN  C3  C3 VTI (82ch) ETG5 M10CTRVP0169683
4 50 M 5 5.0 3.7 4.1 95   -
8/18/2019 ADEME-2015
http://slidepdf.com/reader/full/ademe-2015 23/293
Liste des véhicules pour les 10 premières valeurs de CO2
Bonus ( - ) Malus ( + )
(au 01/01/2015)
Classe CO2
4 60 M 5 4.5 3.9 4.1 95   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (65ch) M10FATVP0087678 / M10FATVP014D545
3 48 M 5 5.1 3.5 4.1 95   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (65ch) M10FATVP008J679
3 48 M 5 5.1 3.5 4.1 95   -
FIAT  500  500 TwinAir 0.9 (85ch) M10FATVP001A555
4 62 M 5 4.9 3.7 4.1 95   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) M10FATVP001B556
4 62 M 5 4.9 3.7 4.1 95   -
FIAT  500C  500C TwinAir 0.9 (85ch) Euro 6 M10FATVP014E546
3 48 M 5 5.1 3.5 4.1 95   -
LANCIA  YPSILON  Ypsilon 0.9 TwinAir (85ch) Stop&Start DFS M10LNCVP000C229 / M10LNCVP000D230 / M10LNCVP0003256 / M10LNCVP0004257
4 62 D 5 4.8 3.7 4.1 95   -
NISSAN  MICRA  MICRA 5P 1.2 DIG-S VISIA M10NSSVP0238664
5 72 M 5 5.1 3.6 4.1 95   -
PEUGEOT  108  108 3P 1.0l Vti BVM5 M10PGTVP015M670
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
PEUGEOT  108  108 3P d M10PGTVP015R674
4 51 M 5 5.0 3.6 4.1 95   -
PEUGEOT  108  108 5P 1.0l Vti BVM5