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PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT 2005 Activités et Performances Division Technologie, Industrie et Economie

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2005ActivitésetPerformances

Division Technologie, Industrie et Economie

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2005 marque le 30e anniversaire de la divisionTechnologie, Industrie et Economie (DTIE) du PNUE.Depuis 30 ans, notre division travaille avec le monde desaffaires, celui de l’industrie et d’autres pour protéger lepatrimoine naturel des ressources de la planète ensoulignant la nécessité d’un développement durable. Notremission est d’encourager les décideurs à intégrerl’environnement dans leur processus décisionnel et depromouvoir des politiques, des modèles stratégiques et

des pratiques qui traduisent leur préoccupation pourl’homme et l’environnement. Nous vous invitons à nousrejoindre pour progresser ensemble vers ces objectifs dansdes partenariats à valeur ajoutée. Les activités de la DTIE sont axées sur la sensibilisation,l’amélioration des transferts de connaissances etd’information, la promotion de la coopérationtechnologique et des partenariats ainsi que la mise enœuvre des conventions et accords internationaux.

La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Organigramme du PNUE

Bureau du Directeur général de l’Office desNations Unies à Nairobi

Cabinet du Directeur exécutif

Directeur exécutif

K. TöpferPorte-parole

Bureau du Directeur exécutif adjoint

Médiateur

Directeur exécutif adjoint S. Kakakhel

Secrétariat des organes directeurs

Coordination et gestion des programmes

Mobilisation des ressources

Evaluation et contrôle interne

Secrétariat de la Convention de Bâle

Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique

Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES)

Secrétariat de la Convention sur les espèces migratrices (CMS)

Secrétariat de l'ozone

Secrétariat du Fonds multilatéral pour l'application du Protocole de Montréal

Secrétariat provisoire de la Convention de Rotterdam sur la procédure PIC (assuré conjointement avec la FAO)

Secrétariat provisoire de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants

Division del'alerte rapide

etde l'évaluation

Division de

l'élaboration des

politiques et du droit

Division de la

mise en œuvredes politiques

environnementales

Division Technologie, Industrie et Economie

Division de la

coopérationrégionale

Division desconventions

surl'environnement

Division des communications

et de l'information

Division de la coordination

du Fonds pour l'environnement

mondial

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Les activités relèvent de services couvrant les secteurssuivants : responsabilité des entreprises, production etconsommation, technologies respectueuses del’environnement, substances chimiques, énergie, ozone,économie, commerce et finance.

Les industries et entreprises font face aux difficiles enjeuxdu développement durable tant dans leurs opérationsinternationales que régionales. Pour celles qui cherchentconseils et soutien dans ce domaine, la DTIE donne accèsà des initiatives pratiques et à des projets pilotes répondantaux besoins actuels des secteurs public et privé. La DTIEcontribue à faire progresser un leadership éclairé enétablissant et en facilitant le dialogue entre les dirigeantspolitiques, les chefs d’entreprises et les personnalités de lasociété civile. Forte de sa vaste expérience, elle sait fédérer

Environment FundUS$ 14 million (16%)

Counterpart ContributionUS$ 15.68 million (17%)

GEFUS$ 7.57 million (9%)

Trust FundUS$ 51.77 million (58%)

Ressources financières de la DTIELes ressources allouées à la division dépassent les 89 millions

de dollars (USD) et proviennent de quatre sources principales.

les ressources des centres d’excellence et desorganisations industrielles et commerciales de premièreimportance ainsi que celles des agences sœurs du systèmedes Nations Unies ; cela se concrétise par la production dematériel de formation et le développement des capacitésdes employés et des cadres. Elle peut ainsi apporter unecontribution majeure aux efforts actuels du PNUE dans lesdomaines du renforcement des capacités et de laconnaissance. La DTIE participe largement auperfectionnement et à l’introduction de nouvelles stratégieset technologies qui débouchent sur des procédés etinnovations concourant à la « durabilité » des opérationsdes entreprises et à la production de biens et servicesfavorisant des modes de vie durables.

Les activités comprennent la tenue de colloquesrassemblant, dans un dialogue ouvert et franc, à la fois desacteurs de l’industrie et de l’entreprise, des représentantsde syndicats professionnels et du monde associatif, ainsique des représentants d’organisations nongouvernementales, de groupes de consommateurs etautres. La DTIE travaille également avec des institutionsfinancières et des partenaires du secteur privé pour aider lesentrepreneurs à établir de nouveaux partenariats lesrapprochant des objectifs du développement durable sur leplan local. D’autres activités concernent la collaborationavec des autorités publiques, le monde des affaires, desorganismes de recherche et d’autres pour améliorer lasensibilisation, la prévention et la préparation contre lescatastrophes naturelles et industrielles dans les sites àrisques et avec les collectivités locales.

Fonds d’affectation spéciale51,77 millions USD (58 %)

Fonds pour l’environnement 14 millions USD (16 %)

Contribution de contrepartie15,68 millions USD (17 %)

FEM7,57 millions USD (9 %)

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Administration

Energie, Paris

M. Radka

Mobilisation des parties prenantes

ActionOzone,

Paris

R. Shende

Directeur de la division

M. Barbut

Responsables Industrie régionauxDirecteur adjoint

Vacant

Centre international

d’éco-technologie (IETC),

Osaka et Shiga

P. Bakken

• Eau douce et assainissement

• Gestion des déchets

• Villes éco-citoyennes

• Prévention et gestion

des catastrophes

• Innovations durables

• Cycle de vie

• Tourisme

• Modes de vie

• Accords environnementaux

multilatéraux (POP et PIC)

• Approche stratégique de la

gestion internationale des

produits chimiques (SAICM)

• Mercure

• Réseaux d’information et

d’échange

• Energies renouvelables

• Efficacité énergétique

• Financement des énergies

renouvelables

• Mobilité

• Gestion de l’information• Réseaux d’échange

• Renforcement des capacités• Surveillance

• Evaluation intégrée

• Instruments

économiques

• Commerce et

environnement

• Finance et

assurances

Production et

Consommation,

Paris

A. Hoballah

Substances

chimiques,

Genève

M. Younes

Economie et

Commerce,

Genève

H. Abaza

Le service Substances chimiquesFavorise le développement durable en agissant commecatalyseur à l’échelle mondiale des actions conduisant à lagestion rationnelle et sûre des substances chimiques dansle monde.

Le service EnergiePréconise des politiques de l’énergie et des transportsfavorisant le développement durable.

Le service ActionOzoneAide les pays en développement ou à économie entransition à éliminer les substances qui appauvrissent lacouche d’ozone afin d’assurer la mise en œuvre duProtocole de Montréal.

Le service Economie et CommerceRenforce la capacité des pays à intégrer les considérationsenvironnementales dans les politiques commerciales etéconomiques.

La structure de la DTIEDe Paris, la direction définit la politique générale et leprogramme de travail de la DTIE, coordonne les activités,assure la liaison avec les autres divisions du PNUE et favoriseles activités qui élargissent la participation des partiesprenantes. La division comprend un centre et cinq services(voir plus bas). En outre, des responsables Industrie et Ozonedans quatre des six bureaux régionaux du PNUE —Afrique (ROA), Amérique latine et Caraïbes (ROLAC), Asie etPacifique (ROAP) et Asie occidentale (ROWA) — assurent lacontinuité des activités de la division dans les régions.

Le Centre international d’éco-technologie (IETC)Met en œuvre des programmes de gestion intégrée desdéchets, de l’eau et des catastrophes, en Asie plusparticulièrement.

Le service Production et ConsommationEncourage des modes de consommation et de productiondurables afin de contribuer au développement humain par lebiais du marché.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

En 2005, le personnel a poursuivi l’élaboration d’un systèmede suivi des performances de la division sur le plan dudéveloppement durable, complément d’un système internede gestion de projets en ligne. L’équipe Développementdurable s’est réunie régulièrement pour examiner lesperformances opérationnelles. Les élémentsparticulièrement éclairants sont les émissions associées auxdéplacements professionnels, l’impact des réunionsorganisées par la DTIE, les achats publics et la compositiondu personnel. Pour de plus amples informations sur cespoints et d’autres, s’appuyant sur les indicateurs de laGlobal Reporting Initiative (GRI), voirwww.unep.fr/en/about/index.htm

La DTIE a également tenu compte des émissions de gaz àeffet de serre liées aux déplacements professionnels dupersonnel. Les émissions totales de dioxyde de carbone(CO2) liées aux déplacements par avion et ferroviairesavoisinaient les 348 tonnes en 2004, les vols constituant àeux seuls environ 98 %. Les émissions moyennes de CO2

liées aux déplacements avoisinaient 29 tonnes en 2004 et30 tonnes dans les dix premiers mois de 2005. On constateune chute de ces émissions pour les périodes de congésde juillet-août et de décembre. Le personnel est encouragéà privilégier le train plutôt que l’avion dans la mesure dupossible.

La réduction des impacts des réunions et conférencesinternationales reste un défi pour tous les organismes desNations Unies. Des collègues de Paris et Genève ontdébattu des possibilités d’amélioration de l’efficacité desréunions. Parmi les propositions, citons la fourniture destations Internet permettant l’accès continu à unedocumentation actualisée. A la Réunion consultativeannuelle du PNUE avec l’industrie et l’entreprise, on aégalement demandé aux participants leurs suggestionspour améliorer l’impact des réunions. Ils ont répondu que lechoix d’un lieu respectueux de l’environnement et privilégierle train au lieu de l’avion comme mode de transport seraientles meilleurs moyens de faire de cette réunion annuelle un

Les déplacements aériensont constitué environ 98 %des émissions de CO2 en2004. Autant que possible,le personnel privilégiera letrain plutôt que l’avion.

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Emissions de CO2 liées aux déplacements de la DTIE en 2004 et 2005*

*Les facteurs utilisés pourle calcul des émissionssont ceux du WorldResources Institute.

Progrès réalisés selon notre système de suivi des performancesconcernant le développement durable

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

événement plus responsable sur le plan social. Le PNUEavait d’ailleurs obtenu un accord de la RATP (l’autoritépublique des transports parisiens) pour offrir à tous lesparticipants des titres de transport gratuits pendant les deuxjours de la réunion de 2005.

Des données sur les indicateurs de performance sociale ontété recueillies pour compiler notre 1er rapport dedéveloppement durable en ligne. Elles se rapportent auxavantages sociaux du personnel, aux mesures de sécuritéet santé au travail, à la formation et à la répartition dupersonnel selon le sexe et l’origine géographique. Lepersonnel se compose de 63 hommes et 68 femmes quireprésentent toutes les régions du monde. Lasurreprésentation de l’Europe et de la région Asie etPacifique s’explique par la présence de nos bureaux àGenève, Paris et Osaka. Néanmoins, le personnel de cestrois bureaux représente 51 nationalités, soit une diversitéculturelle qui assure à la DTIE un apport de nouvelles idéeset perspectives. C’est l’un de nos meilleurs atouts pourl’accomplissement de notre mission.

Trente ans de mobilisation du secteur privéLa DTIE a célébré son 30e anniversaire lors de la Réunionconsultative annuelle du PNUE avec l’industrie etl’entreprise des 17 et 18 octobre. Le bureau de Paris, àl’origine dénommé Bureau de l’industrie et del’environnement puis, en 1992, Centre d’activité duprogramme industrie et environnement, devint la divisionTechnologie, Industrie et Economie en 1998.

Mobilisation desparties prenantes

En 2005, la DTIE a publiéGlobal Compact –Environmental PrinciplesTraining Package, boîte àoutils pratiques destinéeaux formateurs,gestionnaires et employéspour les aider à mieuxcomprendre commentconcrétiser la responsabilitéenvironnementale del’entreprise. Celle-ci estaccessible en ligne enanglais et en chinois.www.unep.fr/outreach/trainpack.htm

La Réunion consultative suivie par plus de 150 représentantsdu monde des affaires, des associations industrielles etprofessionnelles, des organisations internationales et nongouvernementales a donné lieu à un débat de haut niveauprésidé par le Directeur exécutif du PNUE, Klaus Töpfer, surles activités du PNUE dans les domaines de la technologie, del’industrie et de l’économie. La réunion a permis de franchir uncap dans le processus d’élaboration des fiches de suivi desentreprises et associations industrielles en cours depréparation pour les discussions sur le développementindustriel qui se tiendront sous les auspices de la Commissiondes Nations Unies pour le développement durable (CDD), àpartir de 2006. Lancé par le PNUE, ce processus est issu des22 rapports sectoriels rédigés pour le SMDD àJohannesbourg, en 2002. Les participants ont mis à profit laréunion à Paris et les commentaires en ligne pour améliorer lestextes préliminaires qui seront finalisés et publiés dans unrapport conjoint présenté à la 14e session de la CDD.

Outils de formation sur les principesenvironnementaux du Pacte mondial de l’ONU

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septembre. Le PNUE y a promu, entre autres, son matérielde renforcement des capacités dans le domaine de la RSE.La DTIE a également aidé d’autres agences à développeravec les entreprises des pratiques d’engagement. Dans cecadre, elle a notamment présenté sa publication Guidelinesfor Cooperation with Business à la réunion des agents deliaison du secteur privé avec les agences de l’ONU des 26 et 27 mai à Genève.

Révision des lignes directrices de la GlobalReporting Initiative (GRI)La DTIE a poursuivi son étroite collaboration aux activités dela GRI, notamment par sa participation aux réunions dugroupe d’experts élaborant la 3e révision des lignesdirectrices prévue pour 2006. Elle a tenu une réunion àMumbai du 5 au 7 septembre au cours de laquelle desexperts internationaux et des représentants de sociétésindiennes ont discuté de la révision des principesd’élaboration des rapports énoncés dans les lignesdirectrices. La DTIE a également organisé un atelier à Paris,les 30 et 31 mai, pour permettre à des membresd’organismes publics d’examiner les politiques concernantles rapports de développement durable et les tendances dela législation. Dans la perspective de cet atelier, le PNUEs’était allié à KPMG pour entreprendre l’élaboration d’unnouveau rapport sur le sujet. Ont participé à l’atelier desreprésentants du secrétariat de l’OCDE, de la Commissioneuropéenne, de pays membres de l’OCDE et d’économiesde marché émergentes que sont le Brésil, l’Inde et l’Afriquedu Sud. En outre, la DTIE a lancé, conjointement avecSustainAbility et Utopies, une analyse des indicateursutilisés dans les meilleurs rapports de développementdurable des entreprises françaises.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

En 2005, dans le domaine de la responsabilité sociale etenvironnementale des entreprises (RSE), la DTIE estintervenue dans des conférences internationales et aparticipé à des dialogues entre parties prenantes àl’invitation de multinationales. Fort de son expérience dudialogue entre parties prenantes et à la demanded’associations industrielles, le PNUE a invité StakeholderResearch Associates et AccountAbility à participer àl’élaboration des deux volumes du Stakeholder EngagementManual publié en octobre puis traduit en russe et enespagnol. Le volume 1 présente les observations de partiesprenantes (entreprises, associations, organisationsprofessionnelles, ONG) tandis que le volume 2 montrecomment améliorer la mobilisation des parties prenantes,étape par étape.

Renforcement des capacités dans le cadredu Pacte mondial de l’ONUDans le cadre de sa participation au Pacte mondial del’ONU, le PNUE a lancé un ensemble d’outils de formationsur les principes environnementaux du Pacte mondial, enanglais et en chinois, lors du sommet sur le Pacte mondialdu 30 novembre à Shangai,. A ce sommet, le PNUE a aussianimé quatre discussions sur la responsabilitéenvironnementale et co-présenté la publication Talk theWalk sur le marketing et la communication responsables(voir la section Production et Consommation). Le PNUE aégalement participé, à titre d’expert désigné pourreprésenter le Pacte mondial, à un nouveau processus del’Organisation internationale de normalisation (ISO) ayantpour but d’élaborer une norme internationale sur laresponsabilité sociale. Des réunions d’experts ont eu lieu auSalvador et au Brésil en mars, et en Thaïlande (Bangkok) en

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Partenariats locaux pour la fourniture deservices d’eau et d’énergieLa constitution de partenariats est centrale au travail de laDTIE sur la RSE. Par conséquent, les partenariats public-privé étaient un thème clé de la table ronde de haut niveausur les entreprises et le développement durable en Afrique.Organisée par le PNUE et WBCSD, la Chambre decommerce internationale et le Conseil mondial de l’énergie,celle-ci eut lieu en février, à Nairobi, lors du Conseild’administration du PNUE. Les ministres présents, hautsfonctionnaires, représentants du monde des affaires et dutravail, d’ONG et organisations internationales ont concluque des partenariats plus forts et plus efficaces entre lesecteur public et l’entreprise s’imposaient pour fournir auxconsommateurs africains une eau potable propre et desservices énergétiques fiables.

Le PNUE, avec le PNUD et l’UICN, a accru son soutien audéveloppement de partenariats par l’initiative SEED(www.seedinit.org). Lors d’une cérémonie de remise desprix à New York, le 20 avril, pendant la session de la CDD,cinq partenariats primés ont été présentés pour la Bolivie, leCambodge, Madagascar, le Népal, le Nigéria et le Sri Lanka. Les cinq avaient été sélectionnés parmi quelque 260 projetsréunissant plus d’un millier d’organisations dans 71 pays.

Manuel sur la mobilisation des parties prenantes

Publié conjointement par lePNUE, AccountAbility etStakeholder ResearchAssociates Canada,Stakeholder EngagementManual est un guide pratiquequi aide les sociétés et autresacteurs dans leur démarchede mobilisation afin qu’elleconduise à des résultatsdurables. Le manuel fournitdes exemples sous formed’études de cas et rappelleles formules gagnantes etcelles qui échouent. Le volume 1 présente lesréflexions des entreprises,associations industrielles,organisationsprofessionnelles et ONGd’après leur expérience de lamobilisation des partiesprenantes.

Le volume 2 aide l’organisation à démarrer le processus,étape par étape, et à améliorer sa mobilisation, à partirde quelques principes centraux et en ayant pour butl’amélioration continuelle.

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1. Collecte et analyse des données :

avec deux activités principales :

Le réseau d’information sur les marais MIN,qui permet au PNUE d’appuyer l’amélioration de lacommunication et facilite l’échange de données entre lesacteurs nationaux et locaux. Dans la région, le MINs’appuie sur un serveur à Amman et cinq autres en Irak.Pour de plus amples informations, voirwww.estis.net/communities/min_eng/

Le système d’observation des marais irakiens IMOS,qui a été mis en place pour surveiller l’étendue et ladistribution des travaux de remise en eau ainsi que leschangements du couvert végétal en résultant. En août,22 cartes des marais ont été produites et peuventmaintenant être téléchargées. D’autres cartes avaient étéproduites pour 2003 et 2004.http://gridca.grid.unep.ch/xoops/html/

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

IETC

Centre international d’éco-technologie (IETC)

En 2005, l’IETC a poursuivi le recentrage de ses activitéssur trois secteurs : eau et assainissement ; prévention descatastrophes ; consommation et production durables axéesparticulièrement sur la gestion des déchets. Le principe debase de ces trois secteurs est l’utilisation des technologiesécologiquement rationnelles (écotechniques). A la fin del’année, la mise en œuvre du projet des marais irakiens étaiteffective et d’autres projets avaient été réalisés dans lessecteurs de la gestion des catastrophes, des villes éco-citoyennes et de l’initiative 3R. En tant que centretechnologique, l’IETC souscrit au Plan stratégique de Bali etsoutien sa mise en œuvre par l’utilisation des écotechniquessur le terrain et le renforcement des capacités des pays endéveloppement.

Eau et assainissementProjet des marais irakiensL’IETC a poursuivi la mise en œuvre du projet de soutien àla gestion environnementale des marais irakiens, dans lecadre du Fonds international pour la reconstruction de l’Irak.C’est le plus important projet environnemental soutenu parle Fonds ; il est financé par des contributions dugouvernement japonais pour un budget total de 11 millionsUSD. Sa mise en œuvre est coordonnée par les ministèresirakiens de l’environnement, de l’eau, et des municipalités ettravaux publics, ainsi que par les gouvernorats du sud, desgroupements de communautés locales et d’autres acteurs.

Le projet comprend les cinq activités connexes ci-après :

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3. Application pilote des écotechnologies : en 2005, le projet a porté principalement sur la mise en œuvre de cestechnologies à l’approvisionnement en eau potable et saine,et sur la démonstration de pratiques durablesd’assainissement et de gestion des zones humides. Six communautés dans les gouvernorats de Thi-Qar, Missanet Basra avaient été retenues pour ce projet pilote.

4. Sensibilisation : Un symposium public sur les maraisirakiens a été organisé à Tokyo, en août. Le ministre del’environnement du Japon, le sous-ministre des affairesétrangères du Japon, deux membres du parlement irakienet de hauts responsables de ministères irakiens yparticipèrent. Un soutien a également été apporté à desprojets communautaires de sensibilisation dans lesgouvernorats du sud axés sur l’importanceenvironnementale des marais.

Un site Internet sur le projet est opérationnel en arabe, enanglais et en japonais ; il est mis à jour régulièrement(http://marshlands.unep.or.jp). Un outil de communicationet une courte vidéo ont aussi été réalisés dans ces troislangues.

5. Soutien à la coordination et au développementstratégiques : Le PNUE a assumé un rôle de liaison dansla coordination des donateurs du projet des marais irakiens.En novembre, il a organisé une réunion au niveau ministérielpour revoir le mécanisme de coordination et mettre à jour lamatrice des activités entreprises par diverses institutionsirakiennes et internationales. Le projet a continué d’utiliserl’Unité de mise en œuvre du projet sur place et c’est leCoordonnateur National qui a facilité les activités en Irak.

2. Renforcement des capacités : sept cours de formationont permis à quelque 200 irakiens de se perfectionner.

D’autres activités de formation secondaires ont étéorganisées en Irak, avec la coopération de ministères etd’institutions d’enseignement.

Projet des marais irakiens – stage derenforcement des capacités

• Application de la télédétection et du GIS à l’évaluationet à la surveillance des marais (6 au 10 février)

• MIN, réseau d’information sur les marais (27 au 31 mars)

• Gestion intégrée de l’eau (IWRM) : politique etintégration (4 au 9 avril)

• Ecotechnologies pour l’approvisionnement en eaupotable (16 au 27 mai)

• Initiatives des communautés (11 au 26 juin)

• Gestion des zones humides (19 au 26 juin)

• Evaluation des écotechnologies (1er au 3 décembre)

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IETC

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Initiative des villes éco-citoyennesEn janvier, le PNUE et la ville de Kawasaki ont organisé le1er forum des éco-entreprises d’Asie-Pacifique. Desinitiatives Villes éco-citoyennes menées par des industriesde la région industrielle de Kawasaki et par la municipalitéelle-même y ont été présentées. Le forum qui a attiré desparticipants de la Chine, du Japon et des Philippines s’estconclu par une recommandation conjointe proposantl’élaboration de lignes directrices pour faciliter l’applicationdu concept Villes éco-citoyennes dans d’autres villes de larégion Asie-Pacifique fondée sur l’expérience acquise àKawasaki.

En Octobre, à Bangkok, une réunion organisée par la GEC,CityNet et l’APO a permis de présenter le concept à dix maires d’Asie. Des projets Villes éco-citoyennes en ontrésulté dans au moins deux des villes participantes.

Projet d’augmentation des ressources au Viet NamEn novembre, un projet d’augmentation des ressources aété lancé au Viet Nam. Il sera mis en œuvre conjointementpar le Centre de production plus propre national du VietNam (VNCPC) et la Binh Dinh Sugar Company. Le projetconsiste à déterminer et à utiliser les écotechnologiesappropriées pour recueillir l’eau de pluie, réutiliser les eauxusées et transformer les déchets organiques en compost.L’IETC et VNCPC se chargeront de la sélection et de laconception tandis que Binh Dinh réalisera la mise en œuvre.Des ateliers de sensibilisation ont eu lieu. La collecte dedonnées et la conception des écotechnologies sont encours.

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IETC

IETC

Consommation et production durables axéesparticulièrement sur la gestion des déchetsLes activités d’IETC dans le domaine de la gestion desdéchets s’attachent à promouvoir une plus grandeutilisation des écotechnologies, particulièrement pourtransformer les déchets en ressources de valeur. L’IETC estétroitement associé aux autres initiatives internationales duJapon comme les initiatives 3R et Villes éco-citoyennes.

Initiative 3R (Réduire, Réutiliser, Recycler)L’IETC était associé au ministère de l’Environnement duJapon (MEJ) pour le Sommet du G8, à Tokyo en avril. LeDirecteur exécutif du PNUE a lancé la plate-forme 3R, à lasuite de discussions avec l’agence japonaise decoopération internationale (AJCI). La plate-forme fourniral’encadrement nécessaire au projet dans les pays endéveloppement. L’IETC collabore avec le MEJ et la AJCIafin de développer des stratégies pour promouvoir l’initiative3R dans d’autres pays de la région Asie-Pacifique.

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Evolution du couvert végétal et des surfaces en eau des marais

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Prévention et gestion des catastrophesConférence mondiale des Nations Unies sur laréduction des catastrophes (WCDR)A la WCDR qui a eu lieu à Kobé (Japon) en janvier, l’IETC afortement contribué à faire connaître le travail du PNUE surla gestion des catastrophes. Une session thématique,organisée avec le UNCRD (Centre des Nation Unies pour ledéveloppement régional) et l’OMS a permis de donnerforme au rapport du groupe 4 sur la compréhension desfacteurs de risques sous-jacents. L’IETC a égalementorganisé un événement connexe et publié le rapportEnvironmental Management and Disaster Preparedness.

Rapport sur le typhon Tokage de 2004L’IETC a réalisé une évaluation détaillée des dommages dutyphon Tokage dans la ville de Toyooka au Japon. Lesfacteurs indirects des dommages considérables et desinondations ont été mis en lumière, notamment la gestiondes forêts, des rives, etc.

Evaluation et coordination des catastrophes par lesNations Unies (UNDAC)L’UNDAC est un système mondial de réponse rapide quiassiste les gouvernements nationaux pour coordonner l’aided’urgence lorsque survient une catastrophe. Le PNUE adésigné un membre du personnel d’IETC pour suivre uneformation intensive organisée par l’UNDAC. L’IETC comptemaintenant l’un des six employés formés du PNUE, le seuldans la région Asie-Pacifique.

Gestion des déchets forestiersL’IETC a lancé un projet sur l’utilisation des écotechnologiesdans la gestion des déchets forestiers pour la préventiondes catastrophes. Il a été mis en œuvre en Indonésie, surl’île de Java, dans le district de Banyumas. L’ utilisation desécotechnologies a pour but d’assurer une gestion forestièredurable et l’essor de l’économie locale reposant sur lesproduits et déchets forestiers.

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IETC

Activités d’ESTIS

� Atelier ESTIS/GEMS sur l’eau au Burkina Faso(ministère de l’Environnement), 14 juillet

� Sites Internet et service d’échange d’informationsOMS-Prolead s’appuyant sur ESTIS, 28 juin

� Atelier ESTIS au Bénin (ministère del’Environnement), 1er juin

� Lancement du serveur ESTIS au Bénin, 31 mai

� Lancement du site ESTIS en français, 24 mai

� Sites Internet de l’initiative Cycle de vie soutenus parle service ESTIS, 30 avril

� Sites en anglais et en arabe du systèmed’information sur les marais soutenus par ESTIS, 27 au 31 mars

� Site Internet du PNUE sur les marais irakiens, enarabe, soutenu par ESTIS, 28 février

� Lancement du site ESTIS en arabe,17 janvier

Système d’information des écotechnologies(ESTIS) Le développement d’ESTIS s’est poursuivi pour que lesystème permette la création et la gestion de réseaux surInternet favorisant l’échange et la diffusion d’informations.Pour de plus amples informations, voirwww.estis.net

Neuf nouveaux réseaux ont vu le jour en 2005. ESTIS estmaintenant utilisé par d’autres agences des Nations Unies,notamment l’OMS et l’ONU-DAES, pour des projetsspécifiques. Le système offre maintenant un site en françaiset un autre en arabe. Le 1er serveur ESTIS en Afrique a étéinstallé au Bénin, en mai.

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Production plus propre La production plus propre (CP) demeure une priorité en cequi concerne sa mise en œuvre. Des activités se sontdéroulées dans toutes les régions du monde. Les efforts ontporté notamment sur les parcs industriels et le renforcementdes liens avec les Accords multilatéraux sur l’environnement(AME). Un projet de soutien CP pour la mise en œuvre desAME a vu le jour et des programmes de formation sur CP etles systèmes de gestion environnementale des parcsindustriels se sont déroulés en République tchèque, enAllemagne, en Thaïlande et au Viet Nam. Des projets sur CPet les changements climatiques (Asie), CP et l’eau (Afrique),CP et le transfert de technologies (Asie) et CP dans lesindustries extractives (mondial) ont également été menés.Les tables rondes régionales sur SCP en Asie et en Afriqueont reçu un soutien du PNUE. Le réseau des Centresnationaux de production plus propre (NCPC) a égalementreçu un soutien et des efforts ont été faits pour mettre surpied de nouveaux centres en Albanie, au Cambodge, enJordanie, aux Philippines et en Serbie-et-Monténégro.

En 2005, le service s’est particulièrement attaché à réaliserdes projets concrets et à renforcer ses liens avec lesagences de développement et les institutions financières. Leconcept de développement humain par le biais du marchéintroduit par le directeur de la division a permis dedéterminer la valeur ajoutée des activités du service pouratteindre les objectifs du Millénaire pour le développement(OMD).

Plan-cadre de programmes décennauxLe service a promu le plan-cadre par son rôle de leaderdans le développement de programmes sur laconsommation et la production durables (SCP) (Processusde Marrakech) et par la mise en œuvre de projets pilotes surle terrain, avec la coopération de partenaires comme l’AFD(Agence française de développement) et GTZ (Agenceallemande pour la coopération technique). Des travaux ontdébuté avec les gouvernements du Ghana et du Sénégalpour intégrer les objectifs SCP dans leurs stratégies deréduction de la pauvreté.

La deuxième réunion internationale du Processus deMarrakech (septembre) a permis de passer de la phase deconsultation régionale à celle de la mise en œuvre. Laproposition du PNUE d’inviter des groupes de travail,menés par les pays, afin d’examiner les questionstransversales, a été bien accueillie. Actuellement, desgroupes de travail se penchent sur les modes deconsommation durables (Suède), les produits durables(Royaume-Uni), les commandes durables (Suisse) et lacoopération avec l’Afrique (Allemagne). D’autres sont endiscussion. Un dialogue sur la coopération a été engagéavec des agences de développement pour les intégrer dansle processus de mise en œuvre. De plus, le Centre decollaboration PNUE/Institut Wuppertal a été créé.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Production etConsommation

Priorités du service Production etConsommation

� Développement industriel : économie circulaire,secteurs industriels clés (par exemple construction etalimentation), production plus sûre, APELL

� Gestion des déchets : initiative 3R, gestion intégréedes déchets liée aux OMD, déchets électroniques

� Consommation et production durables :renforcement des capacités dans le cadre du Plande Bali, y compris la gestion du cycle de vie et laconception de services-produits

� Tourisme durable

Production et Consommation

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Communication/Sensibilisation des consommateurs

Les programmes concernant les agences decommunication et les jeunes ont produit plusieurspublications mobilisatrices. Dans le secteur de la publicité,le PNUE a publié Communiquer sur le DéveloppementDurable - Comment produire des campagnes publiquesefficaces (en anglais, français et espagnol) et développé unebase de données en ligne des publicités abordant lesquestions de développement durable. Le PNUE a lancé unevidéo de sensibilisation sur les transports publics commepilote pour la campagne La planète, c’est votre chez-vous,qui a été diffusée pendant toute l’année sur plusieurschaînes TV, notamment EuroNews, CNN, BBC, CNBL,Bloomberg TV, National Geographic et Discovery Channel.

Le programme pour les jeunes a produit des versionssupplémentaires du manuel youthXchange – arabe etchinois – et lancé un site Internet de formation :www.youthxchange.netLe manuel est maintenant familier à plus de 400 000 jeunesdans 15 pays.

Le PNUE a également organisé une table ronde sur la modeet l’environnement et il a participé au Salon de la modeéthique de 2005, à Paris.

Initiative Cycle de vieCette initiative a connu une plus grande participation despays en développement grâce à des activités derenforcement des capacités et de formation en Afrique, enAmérique latine et dans les Caraïbes. L’initiative a lancé unconcours dans lequel de grands éditeurs de logiciels offrentgratuitement des logiciels d’analyse du cycle de vie auxpays en développement, avec une phase de suivi et deretour d’expérience.

Gestion des déchetsUne stratégie de gestion intégrée des déchets a étéélaborée afin de promouvoir les économies de cycle de vie.Elle a été adoptée par le Conseil d’administration du PNUEet donné lieu à des enquêtes de terrain en Inde et la régiondu Pacifique ainsi qu’à la mise en route de projets,notamment un projet sur l’environnement et les déchetsélectroniques en Inde.

Nouveaux modèlesLe PNUE travaille avec la Chine sur le concept d’économiecirculaire selon lequel les procédés de production pluspropre doivent être appliqués dans les entreprises, ledéveloppement des parcs industriels, et dans la planificationintégrée des ressources. Le concept promeut des modèlesde développement économique d’une grande efficacitéécologique et des mesures de surveillance (3R, gestion ettraitement des déchets rationnels). Le concept d’économiecirculaire est mis en œuvre à travers deux projets dans la ville de Guiyang en Chine.

Des plans d’action nationaux sur la consommation durable(SC) ont été préparés dans 12 pays avec le soutien duprojet « SC.Asia » de l’Union européenne. Un guide aégalement été produit.

Commandes publiques durablesOn a réalisé une enquête pour le Groupe de gestion del’environnement de l’ONU sur la prise en compte dudéveloppement durable dans les pratiques de commandesdu système des Nations Unies. Elle facilitera la collaborationpour promouvoir des commandes publiques durables ausein des Nations Unies. Un projet de renforcement descapacités dans le domaine des commandes a égalementété entrepris en Afrique francophone, avec la collaborationdu PNUD et du gouvernement marocain. Il repose surl’utilisation de matériel de formation élaboré par le PNUE, le PNUD/IAPSO (Bureau des services d‘achatsinterorganisations) et la Banque mondiale.

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Production et Consommation

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des décideurs), à commercialiser des produits touristiquesdurables, et à intégrer le développement durable dans lagestion d’entreprise.

Le projet Mesoamerican Reef Alliance de l’ICRAN, dontl’objectif est d’élaborer un code de conduite régionaldestiné au secteur des loisirs nautiques dans les Caraïbes,se poursuivra jusqu’à fin 2006.

Le PNUE est devenu le partenaire du Conseil népalais dutourisme et de l’organisation néerlandaise dedéveloppement SNV dans un projet « Asia Invest » de l’UEvisant à développer et à commercialiser des produitstouristiques plus durables au Népal.

Production plus sûre – APELLAPELL a de nouveau participé à la réunion semestrielle duGroupe consultatif sur les urgences environnementales(cellule mixte PNUE/OCHA) pour développer de plusgrandes synergies entre la prévention, la préparation et laréponse aux situations d’urgence environnementale. Desactivités conjointes en résulteront en Iran et au Yémen. Lacoopération avec SRSA (l’agence suédoise des services desauvetage) a été renforcée et des activités ont été menéesen France et en Russie.

Construction durable Le PNUE met sur pied une initiative Construction durable

(SBC) avec le secteur de la construction pour créer une

plate-forme commune agissant comme catalyseur de

changement en faveur du développement durable.

L’initiative déterminera et mettra en œuvre les mesures

adéquates pour assurer la construction et les performances

durables des bâtiments.

Eco-conceptionLa DTIE a entrepris, selon le concept D4S deux activités desensibilisation, de renforcement des capacités et dedémonstration d’applications pratiques dans desentreprises de pays en développement. Elle a achevé unmanuel D4S et élaboré et testé avec des NCPC un outil deformation, en partenariat avec InWent.

TourismeLe PNUE a maintenu son soutien aux activités de l’Initiativedes voyagistes aux points de destination afin d’obtenir queles opérateurs locaux s’engagent sur la voie dudéveloppement durable. Plusieurs publications ont étéproduites pour aider les voyagistes et les coordonnateurs àrendre le tourisme plus durable (dont un guide à l’intention

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Production et Consommation

Production etConsommation

Préparation aux catastrophes – tsunamiLe 26 décembre 2004, un tsunami a dévasté plusieurspays autour de l’Océan Indien. Le PNUE a préparé unebrochure sur la contribution qu’APELL peut apporterpour aider les communautés côtières à mieux sepréparer à répondre à des tsunamis, notamment pardes mesures de réduction des risques decatastrophes.

Le PNUE a entrepris un projet-parapluie financé parle ministère français de l’Écologie et du Développementdurable pour élaborer de nouveaux matériels deformation APELL basés sur une approche intégrée etmultirisques, parallèlement à des sites dedémonstration APELL au Maroc et au Sri Lanka.

Le PNUE a participé à un atelier de gestion desdéchets résultant de catastrophes, organisé avec lacollaboration du ministère indonésien del’Environnement et des autorités locales de BandaAceh.

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Production et Consommation

Publications 2005

� Communiquer sur le Développement Durable –Comment produire des campagnes publiquesefficaces

� Making Tourism more sustainable: a Guide for PolicyMakers

� Marketing Sustainable Tourism Products

� Integrating Sustainability into Business – AnImplementation Guide for Responsible TourismCoordinators (Volume I) and A Management Guidefor Responsible Tour Operators (Volume II)

� Mining for Closure: Policies and Guidelines forSustainable Mining Practice and Closure of Mines(PNUE, PNUD, OTAN, OSCE)

� Talk the Walk – Advancing Sustainable Lifestylesthrough Marketing and Communications (PNUE,Bureau du Pacte mondial et Utopies)

� The GERIAP Climate Change Cleaner ProductionToolkit

� Identification and Management of ContaminatedSites – A Methodological Guide (PNUE, ADEME)

� Traking Progress : Implementing SustainableConsumption Policies (2e édition)

Industries extractivesLa rédaction de Mining for Closure réalisée avec le PNUD,l’OSCE et l’OTAN s’est achevée. C’est un guide destiné auxautorités devant gérer des sites miniers abandonnés.

Dernières publications

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Le PNUE s’attache à protéger la santé publique etl’environnement dans le monde. Le service Substanceschimiques centralise toutes les activités du PNUE dans cedomaine et c’est la principale force catalytique du systèmeonusien pour la gestion rationnelle et sûre des substanceschimiques. Ses principaux objectifs sont d’agir commecatalyseur pour promouvoir la sécurité et de donner auxpays l’accès à l’information sur les substances toxiques.Ainsi le service aide les pays à renforcer leurs capacitéspour gérer les risques que posent les substances chimiquespendant tout leur cycle de vie et il appuie les actionsmondiales concernant la communauté internationale dansce domaine. Le service travaille en étroite collaboration avecles gouvernements, les organisations intergouvernementales(OIG) et les organisations non gouvernementales (ONG).

En 2005, le service a axé ses activités sur les secteursdécrits ci-après, conformément à ses mandats fixés par leConseil d’administration du PNUE et les Conférences desParties aux Conventions de Rotterdam et de Stockholm, età son programme de travail.

Convention de RotterdamLa Convention de Rotterdam sur la Procédure deconsentement préalable en connaissance de cause (PIC)applicable à certains produits chimiques et pesticidesdangereux dans le commerce international a été négociéesous les auspices du PNUE et de la FAO, puis adoptée enseptembre 1998. Elle est entrée en vigueur le 24 février2004. A ce jour elle a été ratifiée par 100 Parties. Laconvention impose d’une part, aux pays importateurs deproduits référencés de soumettre leurs décisions auSecrétariat pour publication et d’autre part, aux paysexportateurs de tels produits de respecter ces décisions. LeSecrétariat est assuré conjointement par le PNUE et la FAO.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Substanceschimiques

Le service Substances chimiques en ligneLes sites suivants fournissent de plus amples informations surles activités du service :

� Service Substances chimiques :www.chem.unep.ch

� Polluants organiques persistants :www.chem.unep.ch/pops

� Evaluation régionale des substances toxiques persistantes :www.chem.unep.ch/pts

� Réseau mondial de surveillance des produits chimiquesprésents dans l’environnement :www.chem.unep.ch/gmn

� Plans nationaux de mise en œuvre de la Convention deStockholm : www.pops.int/documents/implementation/nips

� Code d’éthique sur le commerce international des produitschimiques :www.chem.unep.ch/ethics

Substances chimiques

La liste des substances chimiques peut être augmentéeaprès un processus de révision décidé par la Convention etengagé par le Comité de révision. Au cours de sa 1e réunion(Genève, février), ce comité a examiné 14 substances àinclure et décidé que l’un d’entre eux (amiante chrysotile)répondait aux critères de l’annexe II de la Convention. Undocument préliminaire de la décision a été rédigé ; il seraexaminé par le comité à sa 2e réunion (Genève, février2006).

La 2e réunion de la Conférence des Parties s’est tenue àRome en septembre. Y ont été examinées des questions duComité de révision et celle d’un possible mécanisme definancement de la Convention. Le Secrétariat a organiséplusieurs ateliers destinés aux pays et aux groupes sous-régionaux afin de soutenir la mise en œuvre des procéduresde la Convention à l’échelle nationale. Pour de plus amplesinformations, voir www.pic.int

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Approche stratégique de la gestioninternationale des produits chimiques (SAICM)En 2002, la SAICM avait reçu l’aval du Conseild’administration du PNUE et l’approbation du SMDD (voirl’encadré p. 20). Le PNUE, qui assure le Secrétariat, s’estefforcé de catalyser les efforts et de favoriser ledéveloppement de la SAICM en coordonnant l’action entreles agences, en organisant des consultations régionales etmondiales, en préparant des analyses et en cherchant desfinancements. Le processus de développement de laSAICM a été lancé par le PNUE, le Forumintergouvernemental sur la sûreté chimique et le Programmeinterorganisations pour la gestion rationnelle des produitschimiques. Le processus est géré par un comité dedirection comprenant onze OIG concernées par la sécuritéen matière de produits chimiques. Des parties prenantesreprésentant des gouvernements, des OIG et des ONG ontparticipé à trois sessions du Comité préparatoire pourl’élaboration de la SAICM (Bangkok, novembre 2003 ;Nairobi, octobre 2004, et Vienne, septembre 2005). Les consultations culmineront à la Conférence internationalesur la gestion des produits chimiques à laquelle la SAICMdans sa forme finale sera adoptée (Dubaï, février 2006). Le service Substances chimiques assure le Secrétariat de laSAICM. Pour de plus amples informations, voirwww.chem.unep.ch/saicm

Mercure et autres métauxEn 2003, le Conseil d’administration du PNUE avait reconnuque les preuves des effets néfastes du mercure dans lemonde étaient suffisantes pour justifier une actioninternationale de réduction des risques pour les populationset l’environnement. Il avait été décidé que des mesuresnationales, régionales et mondiales, immédiates et à longterme, devaient être mises sur pied le plus tôt possible. Le service a donc lancé le programme sur le mercure, en

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Substances chimiques

Convention de StockholmLa Convention de Stockholm sur les polluants organiquespersistants a été négociée sous les auspices du PNUE, puisadoptée en mai 2001. Elle est entrée en vigueur le 17 mai2004. A ce jour elle compte 113 Parties. La premièreréunion de la Conférence des Parties s’est tenue à Puntadel Este en Uruguay (2 au 6 mai 2005).

La Convention est un traité mondial visant à protégerl’homme et l’environnement des risques des POP.Actuellement, les Parties sont tenues de mettre en œuvredes mesures réduisant et éliminant les rejets de 12 POP. Le PNUE assure le Secrétariat de la Convention et met enœuvre des mesures pour la soutenir, notamment :

� la sensibilisation aux problèmes des POP, à laConvention, ses dispositions et sa mise en œuvre ;

� la préparation et l’organisation des réunions suivantes, à Genève :

• 1e réunion du Comité de révision des POP (7 au 11 novembre),

• 1e réunion du Groupe d’experts sur les meilleurestechniques et pratiques environnementales (28 novembreau 2 décembre),

• 1e réunion du Groupe de travail sur l’observation de laConvention (avril 2006),

• 2e Conférence des Parties (1 au 5 mai 2006);

� la création et la mise à jour de bases de données et d’unservice d’échange d’informations sur les POP.

Pour de plus amples informations sur la Convention, voirwww.pops.int

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Pour de plus amples informations, voir :www.chem.unep.ch/mercury/ www.chem.unep.ch/Pb_and_Cdl

Renforcement des capacités nationalesLe renforcement des capacités est une activité centrale du service Substances chimiques. En 2005, des ateliers etconférences ont aidé les gouvernements à améliorer leurgestion des produits chimiques. Des guides et outilsd’information ont été produits pour aider des pays etd’autres acteurs à gérer rationnellement les produitschimiques, à déterminer leurs origines et quantifier les rejets,à réduire ou éliminer l’utilisation des POP et autressubstances dangereuses, et à élaborer et mettre en œuvredes plans nationaux pour satisfaire aux obligations de la Convention de Stockholm.

Réseau d’échange d’informations sur lesproduits chimiques (CIEN) Le projet CIEN est parti d’un partenariat entre le PNUE etUSEPA (l’agence américaine de protection del’environnement). Ses objectifs sont les suivants :

� renforcer les capacités des pays en matière d’accès àl’information et d’échange afin de faciliter le processusdécisionnel national concernant la gestion rationnelle des produits chimiques ;

� établir une plate-forme d’accès à l’information etd’échange, en soutien aux activités nationales, régionales et internationales de gestion rationnelle desproduits chimiques ;

� fournir de l’équipement électronique et aider lesinstitutions concernées à accéder à Internet ;

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Substances chimiques

Substanceschimiques

appui aux efforts des gouvernements mettant en œuvre desmesures pour réduire ou éliminer l’utilisation du mercure etles rejets. L’objectif immédiat est de mettre sur pied uneassistance technique et des activités de renforcement descapacités afin d’aider les pays luttant contre la pollution dueau mercure à recenser les populations et les écosystèmesexposés et à réduire les rejets anthropogéniques demercure affectant la santé des populations etl’environnement. Les axes de travail pour 2005-2006 sontles suivants :

i. préparation d’un rapport recensant les informationsconcernant l’offre, le commerce et la demande demercure, qui sera présenté au Conseil d’administration enfévrier 2007 ;

ii. aide à la création de partenariats entre gouvernements,IGO, NGO et le secteur privé, comme moyen de réduireles risques des rejets de mercure et de ses composantspour la santé des populations et l’environnement ;

iii. efforts de mobilisation des ressources techniques etfinancières pour soutenir les efforts nationaux, régionauxet mondiaux et le renforcement des capacités.

On a entrepris un recensement de la documentationscientifique sur le plomb et le cadmium traitant plusparticulièrement de leur dissémination à grande échelledans l’environnement, afin d’éclairer les discussions à venirsur la nécessité d’actions mondiales concernant cesmétaux. Les gouvernements, OIG, ONG, le secteur privé etles universitaires ont été invités à fournir des données et àdésigner les membres d’un groupe de travail sur le plomb etle cadmium. Ce groupe participera à l’examen technique età la finalisation des documents dans les derniers mois de2006, pour présentation au Conseil d’administration enfévrier 2007.

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� former les fonctionnaires gouvernementaux responsablesde la gestion des produits chimiques et d’autres partiesprenantes à la recherche d’informations sur Internet ;

� encourager la création de réseaux nationaux et régionauxd’échange d’informations sur les produits chimiques.

Registres des rejets et transferts depolluants (PRTR)Les PRTR, qui constituent des outils majeurs de gestionrationnelle des produits chimiques ont été préconisés etencouragés par tous les grands forums sur l’environnementcomme la CNUCED, l’IFCS, l’OCDE, le SMDD et l’HEMA.En 2005, les activités ont porté essentiellement sur lafinalisation d’un projet complet de PRTR en Amérique latineet sur l’élaboration d’un projet pilote national dans un paysde la région Asie-Pacifique

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Substances chimiques

L’année 2005 a été déterminante pour l’élaboration de laSAICM. Lancée en 2002 par le Conseil d’administrationdu PNUE, la SAICM fournira un cadre stratégique mondialpour parvenir à l’objectif du Plan d’action deJohannesbourg qui prévoit que d’ici 2020, les produitschimiques seront fabriqués et utilisés de façon à réduireles effets nocifs graves pour la santé des populations etl’environnement.Les gouvernements et des représentants d’OIG et d’ONGdes secteurs de l’agriculture, de l’environnement, de la santé, de l’industrie, de la main-d’œuvre et d’autresont participé à un processus de consultation de trois anspour élaborer la SAICM. En 2005, une série deconsultations régionales ont permis de préparer la 3e session du Comité préparatoire de la SAICM qui s’esttenue à Vienne, en septembre. Un accord provisoire a étéobtenu sur la majorité des textes des trois parties de la

SAICM, à savoir la Déclaration de haut niveau, la Stratégiepolitique d’ensemble et le Plan d’action mondial. On s’attend à ce que la SAICM soit finalisée et adoptéeau cours de la Conférence internationale sur la gestiondes produits chimiques (ICCM), à Dubaï (4 au 6 février2006). L’élaboration de la SAICM a été approuvée par les chefsd’Etats et de gouvernements à Johannesbourg en 2002et à New York en 2005. Les ministres de l’environnementd’Afrique, d’Amérique latine et des Caraïbes et le Conseilde l’UE ont également accordé leur soutien au processus.Après son adoption anticipée à Dubaï, la SAICM serasoumise aux organes de gouvernance des OIG, àcommencer par le Conseil d’administration du PNUE et leForum mondial des ministres de l’environnement quitiendra sa 9e session spéciale à la suite de la Conférenceinternationale sur la gestion des produits chimiques.

Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM)

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développement et de l’environnement.Le GNESD a produit une série de rapports spécialisés surl’accès à l’énergie et mené trois ateliers de suivi régionauxavec le PNUE, le PNUD et l’AIE. Ces ateliers préconisaientdes politiques innovantes pour que les programmesd’électrification et les réformes du secteur énergétiqueapportent le développement. Des progrès importants ontété accomplis en 2005 par le GNESD sur le thème destechnologies d’énergies renouvelables (RET) et tous lescentres membres du réseau ont finalisé leurs rapportstechniques sur les barrières locales aux RET.

Le GNESD a également rédigé un document conjoint quicherche à déterminer les liens entre énergie et OMD.Il repose sur des études de cas fournies par des centres depays en développement. Le document servira de base à unprochain thème de travail du GNESD sur l’énergie et lesOMD. www.gnesd.org

Initiative Global e-Sustainability (GeSI)La GeSI cherche à améliorer la performanceenvironnementale du secteur de l’information et de lacommunication. En 2005, le PNUE a facilité la coordinationdes activités de la GeSI, notamment grâce à une nouvellesérie d’outils pour aider les entreprises à inculquer lesprincipes du développement durable à leurs chaînes defournisseurs.www.gesi.org

Evaluation des ressources solaires et éoliennes(SWERA)SWERA est un effort de collaboration internationale entre 25 institutions couvrant des secteurs primordiaux de 13 pays en développement en Afrique, en Asie, enAmérique centrale et en Amérique du Sud. En avril, SWERAa lancé une nouvelle série d’outils d’information pour

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Energie

Les activités du service Energie visent à réduire lesdistorsions du marché, à donner accès aux marchés del’énergie et à accélérer le développement et la diffusion deprocédés et technologies des énergies renouvelablesaméliorant l’efficacité énergétique. Ces activités se sontétendues à un large éventail d’initiatives onusiennes etinternationales favorisant le développement durable, ycompris les objectifs du Millénaire pour le développement(OMD). Le service et ses deux centres de collaboration –URC (Centre Risø du PNUE sur l’énergie, le climat et ledéveloppement durable) : www.uneprisoe.org, et BASE(Agence de Bâle pour la promotion de l’énergie durable) : www.energy-base.org – travaillent avec de nombreuxacteurs très divers, soutenus par la Fondation des NationsUnies (FNU), le Fonds mondial pour l’environnement (FME)et des bailleurs de fonds gouvernementaux.

Initiatives internationalesRéseau d’action pour les énergies renouvelables –REN 21En 2005, le service Energie a contribué à REN21 enacceptant d’assurer le Secrétariat avec GTZ, l’agenceallemande d’aide au développement. REN21 est un réseaustratégique mondial de leadership international en matièred’énergies renouvelables. Ses objectifs sont de faciliter larapide expansion des énergies renouvelables dans les paysindustrialisés et ceux en développement en poussant àl’élaboration de stratégies et à des prises de décisions auxniveaux local, national et international.www.ren21.net

Réseau mondial sur l’énergie pour le développementdurable (GNESD)Le GNESD est une collaboration entre plus de 20 centresd’excellence de pays industrialisés et de pays endéveloppement, qui sont reconnus pour leur travailexceptionnel dans les domaines de l’énergie, du

Energie

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Commerce électronique et énergies renouvelables (eCARE)Le PNUE a lancé un projet de trois ans pour étendre l’accèsà une énergie propre et à des services detélécommunications modernes aux usagers ruraux etperiurbains au Ghana. Financé par la FNU et TMP - filiale dela multinationale norvégienne Telenor. eCARE s’emploie àétablir des centres d’affaires ruraux avec de petitsentrepreneurs qui vendront des services de téléphonievocale, de connexion à Internet et des produits et servicesd’énergie propre à une clientèle rurale et périurbaine.

Financement de l’énergie durableInitiative financière sur les énergie durables (SEFI)La SEFI est un dispositif soutenu par le PNUE et BASE quifournit aux financiers des outils, une assistance et desréseaux pour développer des mécanismes novateurs definancement des sources d’énergie et technologies les pluspropres. En octobre à New York, la table ronde SEFI 2005 arassemblé 180 représentants des secteurs internationauxde la finance et de l’énergie durable autour du thème Créer un climat favorable au changement. Parmi les autres activités, citons la publication d’un rapportsur les instruments de financement publics et la mise surpied d’un dispositif d’aide aux transactions en Afrique du Nord. www.sefi.org

Gestion des risques financiers dans les projets sur lesénergies renouvelablesLe PNUE a poursuivi l’évaluation des instruments de gestiondes risques financiers dans les projets sur les énergiesrenouvelables. Etalée sur deux ans cette étude est financéepar le FEM. En 2005, des études de faisabilité ont analyséune dizaine d’instruments utilisés dans plusieurs pays endéveloppement. Le FEM, le PNUD, la Banque mondiale etdes représentants des secteurs de la finance et desénergies renouvelables y ont participé.

Energie

stimuler le développement des énergies renouvelables. Cesoutils, présentés à des décideurs de politiques et à desreprésentants de l’industrie à Washington D.C.,comprennent des cartes détaillées des ressources éolienneset solaires et un nouvel outil géospatial (Geospatial Toolkit).Celui-ci permet de croiser des cartes des ressourceséoliennes et solaires avec des informations sur les réseauxde distribution de l’électricité, les routes et d’autres activitésutiles à la planification énergétique et à l’élaboration depolitiques. Il contribue également à réduire les prises derisques des entreprises s’engageant dans des projetsd’énergies renouvelables ainsi que les délais pour l’étudedes projets.http://swera.unep.net

Développement des entreprisesCréation d’entreprises de services énergétiques enmilieu rural (REED)REED en Afrique (AREED) a accueilli huit nouvellesentreprises en 2005. L’initiative en compte aujourd’hui 32.L’aide de l’agence suédoise SIDA a permis de mettre enœuvre un nouveau mécanisme de compensation despartenaires locaux pour le développement des entreprisesqui est basé sur les performances. Au Brésil, B-REED aaidé huit entreprises dans les secteurs de l’irrigation parsystème photovoltaïque, du séchage solaire et de chauffe-eau solaires. Avec The Nature Conservancy (TNC) CREED adémarré le projet GreenVillage Credit qui donne auxvillageois l’accès à des crédits pour l’achat de systèmesd’énergie propre domestiques (chauffe-eau solaires,fourneaux à combustible performants, systèmes dedigestion anaérobie) et leur permet d’emprunter pour desactivités génératrices de revenus. Ce projet est actuellementopérationnel dans trois villages du nord-ouest du Yunnan.Il couvrira six villages, soit 500-600 foyers.

www.unep.fr/energy/projects/reed/reed_index.htm

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Energie

Energie

Programme indien de prêts à l’équipement solaireCe programme innovant a permis d’accroître de plus de 16 000 le nombre de foyers ruraux équipés d’uneinstallation solaire dans le sud de l’Inde, soit environ 100 000 personnes. Par un dispositif de bonification d’intérêt, des prêtsd’équipement solaire domestique sont accordés par deuxdes plus grandes banques indiennes, la Canara Bank et laSyndicate Bank, et leurs huit banques régionales rurales. Le dispositif est entré dans sa phase terminale au terme delaquelle les taux d’intérêt rejoindront ceux du marché.www.unep.fr/energy/act/fin/india

Programme méditerranéen pour les énergiesrenouvelables (MEDREP)En mars 2005, un partenariat entre le PNUE, la SociétéTunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG) et l’agencefrançaise ADEME ont lancé PROSOL, programme tunisiende prêts pour le solaire, qui aidera des dizaines de milliersde foyers tunisiens à s’équiper en chauffe-eau solaires.PROSOL, qui est financé par le gouvernement italien ets’inscrit dans le programme MEDREP, stimule le créditgrâce à un dispositif de bonification d’intérêt sur les prêtsconsentis par les banques locales, le remboursement étanteffectué via les factures de STEG. Depuis son lancement,PROSOL a permis d’équiper plus de 5 000 foyers. Le succès de ce programme va presque certainementdéboucher sur un projet d’installations collectives semblableà celui existant au Maroc.

Un partenariat entre le PNUE et l’Office National del’Electricité au Maroc a permis de développer unmécanisme de prêts/leasing pour l’installation de chauffe-eau solaires. PROSOL Maroc aidera des centainesd’hôteliers dans le sud du pays à s’équiper d’installationscollectives solaires. Le projet a été lancé en décembre2005.

Financement de la réduction desémissions de carbone en AfriqueLe PNUE, le CDCF (fonds carbone d’aide audéveloppement local) de la Banque mondiale et l’URCont lancé, en juin 2005, le Carbon Finance forSustainable Energy in Africa (CF-SEA). Ce projet d’unan, de 1,2 million USD, permettra de développer lescapacités locales des secteurs public et privé dans 5 pays sub-sahariens pour sélectionner, élaborer etmettre en œuvre des projets CDM. La priorité seraaccordée aux projets qui seront clairement les plusbénéfiques pour les collectivités locales.Quatre firmes internationales de consultants ont étéretenues, avec leurs partenaires locaux, pourentreprendre des activités dans les cinq paysparticipants suivants : Cameroun, Ghana, Mali,Mozambique et Zambie. Dans chacun de ces pays, le double programme de travail comprend d’une part le développement des capacités des experts, co-financiers et autorités gouvernementales locaux àmettre en œuvre des activités CDM, et d’autre part la réalisation de projets sous forme d’assistancetechnique ciblée pour mettre la théorie CDM enpratique.

Projet de développement des capacités (CD4CDM)Le Ghana est venu s’ajouter aux pays participant au projetde développement des capacités dans le cadre dumécanisme de développement propre. Au début de l’année,le CDM Investment Forum pour les pays asiatiques s’esttenu à Manille (Philippines). Il a permis aux intervenantsdans les pays participant au projet de soumettre leursréflexions aux représentants des divers programmes etfonds opérant sur le marché des émissions de carbone.www.cd4cdm.org

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Programme de gestion de l’énergie et des économiesd’énergie liées aux performances (EMPRESS)EMPRESS promeut l’outil de gestion énergétique industrielMonitoring and Targeting (M&T), en République tchèque eten Slovaquie. En 2005, un bureau a été créé dans chacunde ces pays. Le centre de gestion énergétique tchèque estdirigé par une société privée qui travaille en étroitecollaboration avec le ministère de l’Environnement tchèque.Le bureau slovaque, créé et hébergé par l’agenceénergétique slovaque, collabore étroitement avec tous lesservices de l’agence. Les deux bureaux ont organisé denombreux ateliers pour des groupes de sociétés, suivisd’activités s’adressant à des sociétés individuelles dans lecadre d’activités de développement. Les premiers accordsde création de programmes M&T dans des sociétésindividuelles ont été signés fin 2005.www.unep.fr/energy/projects/EMPRESS/index.htm

Mobilité durableEn juin 2005, le PNUE et l’UITP (Union internationale destransports publics) ont signé un protocole d’accord sur lamobilité durable et les transports publics. L’accord prévoitdes activités conjointes de renforcement des capacités desactuels organismes de transports de masse, l’échanged’expérience via des réunions et ateliers ainsi que laproduction de manuels et de lignes directrices.

Le 4e forum environnemental de novembre 2005 adébouché sur une coopération entre le PNUE et DaimlerChrysler pour promouvoir des normes sur les biocarburants.Deux activités principales ont été convenues : l’élaborationde normes pour les mélanges de biocarburants à hauteurde 10 % et la définition de critères de durabilité pour laculture de biomasse pour la production de biocarburants.Cette coopération sera officialisée par un protocole d’accord.Une stratégie sur les transports a également été préparéepour sa mise en œuvre en 2006.

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Energie

L’URC collabore avec le Hamburg Institute à l’élaboration duguide Risks & Chances of Combined Forestry & Biomassunder CDM. L’URC a également collaboré avec l’organismenorvégien DNV à l’élaboration du guide PDD Preparation:Navigating the Pitfalls. Ce manuel pratique décrit toutes lesétapes de préparation d’un PDD, document d’élaborationd’un projet CDM. Il a été élaboré à partir des difficultéscourantes que DNV a rencontrées dans la validation de plusd’une centaine de projets CDM.

Le projet a également lancé le bulletin Carbon MarketUpdate qui renseigne les pays en développement sur lemarché mondial des transactions de carbone et sonévolution. Pour de plus amples informations, voirwww.cd4cdm.org

Efficacité énergétiqueDéveloppement de mécanismes de médiationfinancière pour des projets d’efficacité énergétique auBrésil, en Chine et en IndeLe projet du PNUE et de la Banque mondiale, financé par laFNU et lancé en novembre 2002, a pour but de développerla capacité d’institutions financières nouvelles ou actuelles àmonter des projets d’investissement dans l’efficacitéénergétique en supprimant les barrières du marché auBrésil, en Chine et en Inde. Les axes de travail sontl’élaboration de nouveaux dispositifs qui permettent auxbanques d’affaires de consentir des prêts pour des activitésde ce genre, la création de compagnies de distributiond’énergie, l’exploration des possibilités qu’offrent les fondsd’investissement pour le financement des projets d’efficacité énergétique et l’évaluation des besoins enmatière de garantie pour faciliter les prêts. Des ateliersd’échange des résultats des analyses réalisées en cours de projet et de partage des expériences constituent la base du projet.

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Le programme ActionOzone aide exclusivement les pays endéveloppement et ceux à économie en transition à seconformer au Protocole de Montréal relatif aux substancesqui appauvrissent la couche d’ozone. Il aide ces pays à fairedes choix éclairés en matière de technologies de rechangeet de politiques respectueuses de la couche d’ozone. Il offreaux Bureaux nationaux Ozone (NOU) divers services derenforcement des capacités, notamment un centred’échange d’informations, des formation et des réseauxrégionaux. Principalement financé par le Fonds multilatéralpour la mise en œuvre du Protocole de Montréal, leprogramme bénéficie également du soutien du FEM et desgouvernements finlandais, suédois et américain.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

ActionOzone

Récompenses décernées au PNUE en 2005

Le PNUE remporte le Prix 2005 de la protection de l’ozone stratosphériqueEn mai 2005, le PNUE a été le tout premier programme des Nations Unies à recevoir laStratospheric Ozone Protection Award. Cette prestigieuse récompense de l’agence américainepour la protection de l’environnement (USEPA) a été décernée au service ActionOzone de laDTIE. USEPA a souligné le leadership et l’innovation qui caractérisent le programmeActionOzone et fait observer que : « plus de 140 pays en ont bénéficié grâce à ses réseauxrégionaux uniques de Bureaux nationaux ozone et à son service d’échange d’informationsmondial. » Klaus Töpfer, Directeur exécutif du PNUE, a déclaré : « Que le jury souligne leleadership du PNUE et le caractère novateur de son action est non seulement pour nous unerécompense, mais également un encouragement pour notre travail de demain. Le Protocole deMontréal est en train d’atteindre son objectif d’élimination de la production et de laconsommation mondiales de substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), mais ilreste encore beaucoup de travail à faire, tout particulièrement dans les pays endéveloppement. »

Certificat d’appréciation du soutien apporté aux pays africainsUn Certificat d’appréciation a été présenté au PNUE (programme ActionOzone,Secrétariat Ozone, Secrétariat du Fonds multilatéral) par le Président du Sénégal, le 15 décembre 2005, pour le soutien apporté aux pays africains dans leur mise enœuvre du Protocole de Montréal, grâce aux activités de renforcement des capacités etde transferts technologiques du PNUE.

ActionOzone

Gestion de l’informationA ce jour, le PNUE a produit plus de 200 manuels, vidéos,affiches, CD-ROM et sites Internet et il a largement diffuséces matériels dans les pays en développement. Parmi lesactivités menées en 2005 :

� La Journée internationale de l’ozone (16 septembre) :soutien à 144 pays pour les célébrations de cette journéedes Nations Unies, avec notamment la publication de labande dessinée pour enfants Ozzy Ozone : Protecteurde la planète et la diffusion dans 62 pays d’une série despots télévisés et radiophoniques sur le thème « Ozzy »en quatre langues ;

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� Bulletin ActionOzone sur la protection de la couched’ozone : parution de trois numéros en six langues.

� Bulletins électroniques : hebdomadaire (OzoNews) etbimensuels (solutions de rechange au bromure deméthyle et synergies climat-ozone).

� Ressources Internet : le coin des enfants Ozzy Ozone,Trade Names (répertoire des noms commerciaux desproduits chimiques concernant des SAO et des solutionsde rechange) ; On-line Halon Trader (marché virtuel enligne des halons recyclés) ; Multimedia Collection, quicomprend plus de 4 200 références.

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ActionOzone

La réfrigération des vaccins et des aliments estproblématique dans les parties du monde qui n’ont pasl’électricité ou pas une alimentation fiable. Dans cesrégions, les vaccins sont conservés au frais dans desréfrigérateurs fonctionnant au kérosène ou à batteriesolaire. Les réfrigérateurs au kérosène servent également àla conservation des aliments. Ces deux types d’appareilsréfrigérants posent un certain nombre de problèmes. Unpartenariat unique – SolarChill – entre les secteurs public etprivé et des ONG s’en préoccupe.SolarChill est une initiative mondiale novatrice quidéveloppe un appareil de réfrigération des vaccins àl’énergie solaire, neutre pour le climat et la couche d’ozone,et qui contribuera ainsi directement à améliorer la santé desenfants des pays en développement. La technologie relèvedu domaine public et toute entreprise désireuse de produiredes systèmes SolarChill pourra y recourir librement.

Cette technologie va améliorerla chaîne du froid des vaccins etfournir un moyen plus fiable deconserver les alimentspérissables. Elle amélioreraégalement la technologie solaireexistante pour la conservationdes vaccins en utilisant une

autre technique que les piles auplomb qui ont indéniablementconstitué un frein à l’adoptionde la technologie solaire dansles pays en développement.

Sont partenaires de SolarChill :� le PNUE, qui fournit l’évaluation globale de la

technologie, aide à définir des stratégies et diffusel’information ;

� l’UNICEF, qui réalise des analyses des besoins, fournitdes conseils et des évaluations techniques ;

� l’OMS, qui fournit les spécifications des matériels,l’analyse des besoins et des conseils et évaluations de latechnologie ;

� le DTI (institut technologique danois), qui coordonne ledéveloppement de la technologie et réalise les essais surle terrain ;

� Greenpeace International, qui assure la coordination duprojet, voit aux aspects environnementaux et lève desfonds ;

� GTZ Proklima, qui réalise des évaluationstechnologiques, supervise les essais sur le terrain et lèvedes fonds ;

� Programs for Appropriate Technologies in Health, quiréalise des évaluations technologiques et supervise lesessais sur le terrain ;

� Vestfrost, qui développe et produit les prototypes ducompartiment à glace de l’appareil SolarChill, encoopération avec le DTI ;

� Danfoss, qui développe et produit le compresseur àcourant continu et hydrocarbure employé dans les deuxprototypes.

Pour de plus amples informations, voirwww.solarchill.org

SolarChill – appareil écologique de réfrigération des vaccins

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� Publications, vidéos, CD-ROM : Safety First: TechnicalGuide for the Safe Handling of Hydrocarbon Propellants ;SolarChill – the Vaccine Cooler Powered by Nature ;UNEP’s Action to Meet the Challenge of Illegal Trade inChemicals ; The Montreal Protocol : PartnershipsChanging the World.

� Sensibilisation : activités de sensibilisation pour laprotection de la couche d’ozone dans le cadre de lagestion internationale des produits chimiques lors degrands événements internationaux, comprenant desstands d’exposition communs avec les Secrétariats desConventions de Stockholm, de Rotterdam et de Bâle (cf. Conseil d’administration du PNUE, COP-1 de laConvention de Stockholm, PrepCom 3 de la SAICM,etc.). Lancement de produits Ozzy Ozone au Sommetmondial des enfants pour l’environnement (Aichi, Japon).

Réseaux régionauxLes réseaux offrent aux pays en développement un foruminteractif permanent où ils peuvent échanger leursexpériences, développer des compétences et partager leursconnaissances avec leurs homologues de pays endéveloppement et de pays développés. Le PNUE facilite lefonctionnement de 10 réseaux régionaux et sous-régionauxcouvrant 148 pays en développement, 14 pays développéset la Commission européenne.

Stratégies et plans d’action nationaux etsectorielsLe PNUE aide les pays à développer des programmes depays (CP), des projets de renforcement institutionnel (IS) etdes plans de gestion des fluides frigorigènes (RMP). Les CPrecueillent des données sur les consommations nationalesde SAO, décrivent la structure industrielle et politique etexposent la stratégie nationale d’élimination des SAO.

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ActionOzone

ActionOzone

Refrigerants, Naturally!Cette alliance a pour objectif d’aider l’industrieagroalimentaire et ses fournisseurs ayant besoin desystèmes de réfrigération dans leurs points de venteà réduire leur impact sur le réchauffement de laplanète et l’appauvrissement de la couche d’ozonerésultant de l’utilisation de ces systèmes. Lancé en2004 par Coca-Cola, Unilever et McDonald’s, avecl’appui du PNUE (par son service ActionOzone) et deGreenpeace, le partenariat promeut le développementde technologies de réfrigération commercialealternatives/écologiques.

Les hydrofluorocarbones (HFC), très largementutilisés partout dans le monde en réfrigérationcommerciale pour remplacer les chlorofluorocarbones(CFC) qui appauvrissent la couche d’ozone, ont unpotentiel élevé de réchauffement global (PRG) et ilsfont partie des gaz dont le Protocole de Kyoto tented’en diminuer les émissions. Refrigerants, Naturallydispose d’une masse critique pour communiqueravec les fournisseurs de technologies de réfrigération,d’autres utilisateurs et les autoritésgouvernementales, politiques et publiques sur lafaisabilité et les avantages environnementaux desystèmes de réfrigération sans HFC. Ces cinqdernières années, les trois compagnies et leursfournisseurs ont développé et testé des technologiesde réfrigération sans HFC, notamment des systèmesaux hydrocarbures ou dioxyde de carbone, dessystèmes Stirling, thermo-accoustiques ou solaires.

Le partenariat Refrigerants, Naturally a reçu la 2005Climate Protection Award de USEPA, pour sonleadership en matière de développement de solutionsnovatrices pour lutter contre le réchauffement de laplanète.

Pour de plus amples informations, voirwww.refrigerantsnaturally.com

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Ozzy Ozone, le petit messagerLe personnage Ozzy Ozone, qui représente unemolécule d’ozone, s’est employé à faire passer lemessage sur la protection de la couche d’ozone dansle monde entier. Un matériel de sensibilisation OzzyOzone a été fourni à tous les pays en développementpour la Journée internationale de l’ozone le 16 septembre, comprenant :� la nouvelle bande dessinée Ozzy Ozone, le

défenseur de notre planète, en anglais, français,

espagnol et russe ;� trois spots télévisés destinés au public, en anglais,

français et espagnol ;� deux spots radiophoniques en anglais, français,

espagnol et portugais ;� un nouveau site Internet pour enfants en anglais et

en français.

www.ozzyozone.org

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OzonAction

Les IS apportent une aide administrative et technique aurenforcement des infrastructures institutionnelles nationalespar la création d’un Bureau national Ozone. Les RMPfournissent au secteur du froid une stratégie intégrée etéconomique d’élimination des SAO. En coopération avecdes partenaires bilatéraux et d’autres agences d’exécution,le PNUE apporte actuellement son soutien aux RMP de 60pays.

RésultatsLes effets du programme ActionOzone sont encourageantssur le plan de la communication des données par les pays,mesure clé du succès du Protocole de Montréal. Quatre-vingt dix-sept pour cent des pays ont communiquéleurs données pour 2004. Seuls 13 pays demeurent non

Des douanes plus "vertes" en 2005L’Initiative Douanes vertes, coordonnée par le PNUE,s’est révélée un mécanisme unique de renforcement descapacités des douaniers sur les questionsd’environnement. S’appuyant sur du matériel et destechniques de formation sur mesure, cinq ateliers ont eulieu en 2005, au Bhoutan, en Géorgie, en Syrie, enTanzanie et à Trinité-et-Tobago.L’initiative a établi un partenariatdurable pour renforcer toute lachaîne responsable del’application des mesuresconcernant l’environnement.Les partenaires de l’initiativevont maintenant s’efforcer demobiliser d’autres partiesprenantes comme les juges etprocureurs. Pour de plusamples informations, voir www.greencustoms.org

conformes, ce qui représente une nette amélioration parrapport à l’année précédente. De nombreux autres pays onténoncé et mis en œuvre des politiques et réglementationspour se conformer au Protocole.

A ce jour, le PNUE a développé les compétences decentaines de techniciens d’entretien, de douaniers, deresponsables ozone et autres fonctionnaires, grâce à11 ateliers régionaux sur la mise en œuvre du Protocole deMontréal, 19 ateliers de formation régionaux et nationauxsur le contrôle et le suivi de la consommation des SAO,51 ateliers nationaux destinés aux agents des douanes et76 ateliers nationaux sur les bonnes pratiques en matière deréfrigération.

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Evaluation et planification intégrées pour ledéveloppement durable Dix rapports nationaux sur l’évaluation et la planificationintégrées examinent les liens entre gestionenvironnementale, réduction de la pauvreté et commercedurable et l’impact d’une planification stratégique sur ledéveloppement durable. Des réunions de mi-parcours ontété organisées en février avec les pays participants (Brésil,Chili, Colombie, République tchèque, Indonésie, Kenya,Liban, Russie, Tanzanie et Uganda), afin d’échanger lesexpériences, d’examiner les progrès puis, en septembre,d’analyser les premiers résultats.www.unep.ch/etb/areas/inteAsse.php

Economie environnementaleInstruments économiquesPendant l’année, plusieurs rapports qui examinentl’utilisation d’instruments économiques dans des secteursspécifiques de pays en développement ont été publiés. Unatelier de formation régional sur l’utilisation des instrumentséconomiques en Asie s’est tenu au mois d’avril à Delhi.www.unep.ch/etb/areas/econInst.php

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Economie etCommerce

Le service Economie et Commerce étudie l’interaction entreéconomie, commerce et finance avec l’environnement etcontribue au développement durable à l’échelle nationale,régionale et mondiale. Ses activités ont pour objectif depréserver l’environnement, de réduire la pauvreté et depromouvoir le développement durable en renforçant lacapacité des gouvernements, des entreprises et de lasociété civile. Elles s’articulent autour de quatre axes detravail complémentaires ayant pour but de :

� promouvoir l’élaboration et la mise en œuvre de politiquesintégrées insistant sur la gestion environnementale, lecommerce durable et la réduction de la pauvreté ;

� renforcer la gestion environnementale et la mise en œuvredes AME par l’adoption d’instruments économiques et deréformes des mécanismes de subvention ;

� promouvoir des politiques commerciales etenvironnementales mutuellement avantageuses ;

� améliorer la participation du secteur financier dans ledéveloppement durable.

Evaluation environnementale intégréeEvaluation intégrée de la libéralisation du commercedans le secteur du rizEn 2005, six rapports nationaux et un rapport de synthèsesur l’évaluation intégrée dans le secteur du riz ont étépubliés. Un atelier international a eu lieu en septembre pourprésenter les résultats et déterminer les activités de suivi.www.unep.ch/etb/events/2005IATRrice.php

Economie et Commerce

Cadre international à l’évaluation intégréeEn septembre, le service Economie et Commerce aorganisé une réunion consultative pour discuter d’uneinitiative visant à créer un cadre international àl’évaluation intégrée et l’appréciation de la durabilité.L’objectif de cette initiative est de parvenir à un corps deprincipes communs et de produire, pour les paysentreprenant ce type d’évaluation, des documents deréférence qu’ils utiliseront pour la formulation et laconception de politiques, plans et programmesconduisant au développement durable.www.unep.ch/etb/events/framework.php

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Subventions En 2005, les subventions à la pêche ont constitué l’une despriorités du service Economie et Commerce, car ce travailnourrit les négociations actuellement en cours à l’OMC surles nouveaux secteurs susceptibles d’en relever. En juin, leservice Economie et Commerce a tenu une table rondepour débattre, de façon informelle et ouverte, dudéveloppement durable dans le secteur de la pêcheartisanale et des possibilités de traitement spécial etdifférent des pays en développement pour associer règlesdu commerce, développement durable et réduction de lapauvreté. En coopération avec le WWF, le service Economieet Commerce a organisé un dialogue ministériel de hautniveau et un atelier technique sur les subventions à la pêcheà la Conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong. Deuxdocuments préparés pour le PNUE constituaient lefondement des discussions ; une version préliminaire deces documents avait été diffusée avant l’atelier.www.unep.ch/etb/areas/fisherySub.php

Commerce durable et environnementTout au long de 2005, le service Economie et Commerce aparticipé aux sessions du Comité du commerce et del’environnement de l’OMC, notamment en donnant desprésentations sur les subventions à la pêche et lerenforcement des capacités à un symposium de l’OMC, enoctobre. Le service Economie et Commerce a reçu des fondspour un projet conjoint entre l’équipe spéciale PNUE-CNUCED chargée du renforcement des capacités enmatière de commerce, d’environnement et dedéveloppement, le Secrétariat CITES et l’Université deGenève. Le projet de deux ans Enhancing NationalCapacities to Assess Wildlife Trade Policies in Support ofCITES apportera son soutien à quatre projets pilotes dansdes pays en développement. A Quito en novembre, le serviceEconomie et Commerce et l’Organisation des Etatsd’Amérique a entrepris de discuter de la création d’un groupede travail sur le commerce et l’environnement en Amériquelatine et aux Caraïbes.www.unep.ch/etb/events/2005.php

Renforcement des capacitésEquipe spéciale PNUE-CNUCED pour le renforcementdes capacités en matière de commerce,d’environnement et de développementUne série d’ateliers, de séminaires et de missions conseils sesont déroulés en République dominicaine, à Genève, enJordanie, au Pérou et aux Philippines. Un dialogue de hautniveau sur les politiques de libéralisation du commerce, deprotection de l’environnement et de développement durabletraitant des perspectives d’avenir et des défis pour les petitsEtats insulaires en développement (PEID) s’est tenu en janvier,conjointement à la réunion internationale sur ledéveloppement durable des PEID. Une initiative pourpromouvoir le potentiel de production et de commerce dansle domaine de l’agriculture organique en Afrique de l’Est aégalement été lancée. Des événements de lancement et desréunions techniques ont eu lieu en octobre.www.unep-unctad.org/cbtf/cbtf2/F1.htm

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Economie et Commerce

Politiques liées au commerce et diversitébiologiqueEn juillet 2005, le service Economie et Commerce a lancéune nouvelle initiative de quatre ans sur l’évaluationintégrée des politiques liées au commerce et labiodiversité dans le secteur agricole, afin de soutenir lamise en œuvre de la Convention sur la diversitébiologique. L’initiative a pour objectif le développement etla mise en œuvre de recommandations stratégiquesvisant à sauvegarder la biodiversité tout en maximisant lesgains de développement durable obtenus par lalibéralisation du commerce. Six pays de d’Afrique, desCaraïbes et du Pacifique évalueront les liens entrebiodiversité et politiques commerciales et autres ayant unimpact sur le secteur agricole.www.unep.ch/etb/events/2005lmGeneva.php

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Economie et Commerce

Economie etCommerce

Réseau institutionnel pour ledéveloppement durable (NISD)En septembre, à Genève, s’est tenue la 2e réunion du NISDqui a rassemblé des institutions du monde entier qui jouentun rôle majeur pour le renforcement des capacités. Cinqmembres du NISD ont lancé un partenariat de recherche enAsie afin d’analyser les conséquences de l’intégrationéconomique en cours sous l’effet de la vague actuelle desaccords de libre commerce. Le bulletin du NISD a été lancéau début de l’année ainsi qu’un site Internet pour deséchanges d’informations et d’expériences.www.unep.ch/etb/areas/DesNISD.php

Initiative financière (IF) du PNUE Groupes de travailLe groupe de travail sur la gestion des actifs a engagé un2e round de recherche sur la matérialité des aspects de lagouvernance environnementale et sociale de l’entreprise etle coût du capital, notamment avec la publication de13 rapports de maisons de courtage (pour la vente) opérantdans des secteurs spécifiques. Par ailleurs, un groupe detravail sur les assurances a été formé, avec pour objectif de

Table ronde mondiale du PNUE IFEn mai 2005, le PNUE IF a tenu à Barcelone son1er forum en Europe de l’Ouest sur les thèmes de lamicrofinance, des changements climatiques, desrisques qualitatifs et de la performance desinvestissements. La table ronde organisée en octobre,au siège des Nations Unies à New York, a attiré plusde 500 spécialistes. Les sessions ont porté sur lecarbone et les investissements responsables, sous lethème générique des risques et opportunités pour lesinstitutions financières en matière d’environnement.

se pencher sur les questions clés de développementdurable dans le secteur des assurances. Le PNUE IF et laGRI ont lancé une initiative pilote, relevant du groupe detravail sur la gestion, les rapports et les indicateurs dedéveloppement durable, qui vise à renforcer l’utilisation dusupplément sur le secteur des services financiers, à affinerles indicateurs environnementaux et sociaux et à renforcerles capacités des nouveaux venus dans la préparation derapports de développement durable. Le projet s’est attachéà publier des études de cas sur l’Afrique, l’Europe centrale,l’Europe de l’Est et l’Amérique latine.

Groupe de travail Asie-PacifiqueLe groupe de travail Asie-Pacifique sur la mobilisation aété mis en place en 2005, avec l’objectif de soutenir etde développer l’utilisation des pratiques dedéveloppement durable dans les institutions financièresde la région. Recherche et formation sont les activitésclés, ainsi qu’une enquête sur les pratiques financièresdurables déjà mises en œuvre dans la région.

Groupes de travail régionauxLe groupe de travail sur l’Afrique a coordonné l’élaborationd’une déclaration d’engagement des organisationsfinancières en Afrique et entrepris la préparation de lignesdirectrices pratiques favorisant l’harmonisation des règlesde gouvernance environnementale et sociale en Afrique. Legroupe de travail pour l’Europe centrale et l’Europe de l’Esta organisé des conférences de sensibilisation en Croatie eten Pologne et entrepris le développement d’une plate-formeInternet d’information sur les risques de crédit. Le groupede travail sur l’Amérique latine a publié un rapport sur lesinitiatives et meilleures pratiques mises en œuvre dans larégion. Des ateliers de formation sur les risques de crédit enmatière environnementale et sociale se sont déroulés enArgentine et en Colombie. Le groupe de travail sur

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Economie et Commerce

l’Amérique du Nord a entrepris d’examiner les impacts deschangements climatiques sur le secteur financier nord-américain et d’étudier des stratégies pour réduire lesresponsabilités liées à la gouvernance environnementaledans les portefeuilles de prêts des banques.

Projets spéciauxUn nouveau projet sur les investissements responsables etle développement international a été lancé pour explorer lesliens entre l’intégration des questions de gouvernanceenvironnementale et sociale dans les portefeuillesd’investissement et les possibilités d’investissement dansles pays émergents et leur développement.

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization: A Country Study on China’s Rice Sector

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization: A Country Study on the Colombian RiceSector

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization: A Country Study on the Indonesian RiceSector

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization: A Country Study on the Nigerian RiceSector

� Évaluation intégrée de l’impact de la libéralisation ducommerce: Une étude de cas sur la filière du riz auSénégal

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization: A Country Study on the Vietnam RiceSector

� Integrated Assessment of the Impact of TradeLiberalization on the Rice Sector: UNEP CountryProjects Round III – A Synthesis Report

� Handbook on Integrated Assessment of Trade-RelatedMeasures: The Agriculture Sector

� Effects of Trade Liberalizaton on Agriculture in Lebanon:With Special Focus on Products where Methyl Bromideis Used

� Selection, Design, and Implementation of EconomicInstruments in the Solid Waste Management Sector inKenya: The Case of Plastic Bags

� Sustainable Use of Natural Resources in the Context ofTrade Liberalization and Export Growth in Indonesia: AStudy on the Use of Economic Instruments in the Pulpand Paper Industry

� Environment and Trade: A Handbook, seconde édition� UNEP Environmental Impact Assessment Training

Resource Manual, seconde édition, version arabe� CEO Briefing – Finance for Carbon Solutions� The Trade and Environmental Effects of Ecolabels :

Assessment and ResponseDisponibles en ligne à :www.unep.ch/etb/publications/index.php

Publications 2005

Le PNUE IF et le Pacte mondial ont créé le programmePrinciples for responsible Investment afin de mobiliser lesgrandes institutions d’investissement autour des questionsde gouvernance environnementale et sociale. Vingt des plusgrands investisseurs dans le monde se sont réunis àl’invitation du Secrétaire général des Nations Unies.

En 2005, le projet sur l’eau et les institutions financières duPNUE IF a fortement contribué à sensibiliser le monde de lafinance au rôle qu’il peut jouer dans la problématique del’eau. Le PNUE IF a organisé la Semaine mondiale de l’eauà Stockholm.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE (DTIE)

Activitésrégionales

Les activités de la DTIE sont relayées dansles régions par les Bureaux régionaux quicontribuent également à déterminer lesbesoins spécifiques des régions quant auxprogrammes à mettre en œuvre. Lesprincipales activités des responsablesIndustrie dans les régions son résumées ci-après.

AfriqueConsommation et production durables(SCP)� Organisation de la 2e réunion d’experts

africains sur le Plan-cadre de programmesdécennaux, à Nairobi, qui a permisd’élaborer le plan-cadre africain sur SCP.Le plan-cadre régional a été approuvé à laConférence ministérielle africaines surl’environnement (CMAE), en mars.

� Organisation de tables rondes nationalessur SCP à Accra (Ghana) et Addis Abeba(Ethiopie). Celles-ci ont conduit à lacréation d’un centre de production pluspropre (NCPC) au Ghana et audéveloppement du Programme-cadre pourla consommation et la production durablesdu bassin de la rivière Akaki, en Ethiopie.

� Organisation d’une table ronde régionalesur SCP pour les pays africainsfrancophones, à Dakar (Sénégal). Celle-ci afacilité l’échange d’expériences régionalessur la création de NCPC et la promotion deSCP.

ROLACRONA

ROE

ROWA

ROAROAP

Bureaux régionaux

UNEP / ROA (Bureau régional pourl’Afrique)P.O. Box 30552Nairobi 00100, KenyaTél. : +254 20 7624 044Fax : +254 20 7623 928Courriel : [email protected]

UNEP / ROAP (Bureau régional pourl’Asie et le Pacifique)United Nations BuildingRajdamnern Nok AvenueBangkok 10200, ThaïlandeTél. : +66 2 288 1133Fax : +66 2 280 3829 Courriel : [email protected]

UNEP / ROE (Bureau régional pourl’Europe)11-15 Chemin des Anémones1219 Châtelaine, Genève, SuisseTél. : +41 22 917 8504Fax : +41 22 917 8024Courriel : [email protected]

UNEP / ROLAC (Bureau régional pourl’Amérique latine et les Caraïbes)Boulevard de los Virreyes 155Lomas Virreyes, CP 1100Mexico, D.F., MexiqueTél. : +52 55 5249 5079Fax : +52 55 5202 0950Courriel : [email protected]

UNEP / RONA (Bureau régional pourl’Amérique du Nord)1707 H Street NW, Suite 300Washington, D.C. 20006, Etats-UnisTél. : +1 202 785 0465Fax : +1 202 785 2096Courriel : [email protected]

UNEP / ROWA (Bureau régional pourl’Asie occidentale)P.O. Box 10880Manama, BahreïnTél. : +973 17 812 777Fax : +973 17 825 110Courriel : [email protected]

Activités régionales

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Activités régionales

Gestion des déchets� Développement d’un projet pilote sur la gestion des

déchets plastiques à Nairobi puis mise en œuvre enpartenariat avec la National Environmental ManagementAuthority (NEMA), la Kenyan Association of Manufacturers(KAM) et le Programme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD-Kenya). Les activités ont permisd’élaborer une stratégie globale de gestion de cesdéchets pour la ville, de déterminer les mesures que legouvernement doit mettre en œuvre, d’aider des groupesde recyclage des plastiques ainsi qu’un programme desensibilisation et d’éducation du grand public.

Gestion environnementale� Elaboration d’un projet en collaboration avec le

programme onusien Habitat et le PNUD-Rwanda pouraméliorer la capacité de gestion environnementale del’industrie au Rwanda, dans le cadre de la zoneindustrielle de Kigali. Un séminaire national sur SCP a étéorganisé, l’application de la production plus propre dansdes industries pilotes a été démontrée et les bases ontété posées pour la création d’un NCPC au Rwanda.

Soutien technique� Un apport technique a été fourni par des partenaires à

huit conférences régionales et sous-régionales et unsoutien technique a été apporté à un certain nombred’initiatives nationales, notamment un projet de créationd’un NCPC à l’île Maurice hébergé par le NationalProductivity and Competitiveness Council (NCCP).

Asie et PacifiqueProgramme d’assistance à la conformité au Protocolede Montréal � Poursuite de la formule des réunions en réseaux débutée

en 2004.� L’Afghanistan et le Bhoutan sont devenus Parties au

Protocole de Montréal. Leurs agents de liaison ont suiviune formation sur la mise en œuvre des programmesd’élimination des SAO.

� Un nouveau partenariat public-privé a été mis sur piedpour combattre le commerce illégal de SAO en Asie etPacifique. Des réunions tripartites se sont tenues avecdes pays ayant des activités commercialestransfrontalières afin d’encourager la coopération sous-régionale.

� Parution de nouvelles publications dans le cadre desactivités de sensibilisation et de communicationconcernant la protection de la couche d’ozone. Celles-cifurent utilisées à l’occasion des célébrations nationales dela Journée internationale de l’ozone.

Consommation et production durables� Parution de Advancing Sustainable Consumption in Asia -

a Guidance Manual, et achèvement d’un projet derenforcement des capacités pour la mise en œuvre deslignes directrices de l’ONU pour la protection duconsommateur (consommation durable) en Asie.

� Parution d’un rapport faisant le point sur SCP dans larégion.

� Participation à l’organisation d’un forum de la sociétécivile sur la consommation et la production durables àSéoul (Corée).

� Contribution à l’organisation de la 6e table ronde en Asie-Pacifique sur la consommation et la production durables.

� Participation et contribution au processus consultatif del’Union européenne sur les initiatives SCP, notamment la

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Activités régionales

Activitésrégionales

stratégie thématique sur l’utilisation durable desressources naturelles.

� Achèvement d’une évaluation régionale sur le potentieldes activités de tourisme durables dans la région centralede l’île de Java.

� Achèvement de la partie consacrée à l’Asie dans leprojet mondial sur le tourisme durable dans les sites duPatrimoine mondial.

� Formation sur la protection des récifs coralliens enMalaisie et en Indonésie, dans le cadre du programmeC’est mon choix financé par la France.

Efficacité énergétique et changements climatiques� Elaboration du guide Energy Efficiency Guide for Industry in Asia

(www.energyefficiencyasia.org) dans le cadre du projet deréduction des gaz à effet de serre dans l’industrie en Asieet Pacifique (GERIAP). Le guide propose une méthodologie de recherche del’efficacité énergétique dans l’industrie, des outilstechniques, des sources d’information et des études decas par plus de 40 entreprises asiatiques.

� Organisation d’un atelier régional examinant les obstacles àl’efficacité énergétique dans l’industrie et les solutionspossibles.

� Participation à l’organisation d’une conférence préparatoirerégionale sur les énergies renouvelables, à Bangkok.

� Formation de cadres du secteur public et de l’industrie auxPhilippines et au Viet Nam sur CP, SCP et leschangements climatiques.

Europe Consommation et production durables� Mise au point du processus de dialogue paneuropéen sur

SCP dans le cadre du projet Sustainable ConsumptionOpportunities for Europe.

� Participation à l’organisation de l’atelier multipartite sous-régional de l’Europe méridionale sur la consommation etla production durables, à Zagreb (Croatie).

� Tenue de la 1e réunion préparatoire des initiativesmultipartites nationales sur le développement destratégies et projets SCP en Israël.

� Soutien à des réseaux d’ONG sur SCP, conjointementavec des autorités nationales et locales, par la diffusiond’information, le développement de projets et la levée defonds.

� Elaboration d’une étude pluridisciplinaire sur la mise aupoint d’indicateurs sur la consommation durable et laqualité de vie.

� Participation et contribution du PNUE au processus deconsultation de l’UE concernant les initiatives SCP,comme la stratégie thématique sur l’utilisation durabledes ressources naturelles.

Transport � Poursuite du développement du réseau d’échange

d’informations sur les transports durables(www.unep.ch/est-east) comprenant une journée deformation pour les agents de liaison des pays participantset une assistance quotidienne.

� Contribution à plusieurs initiatives, dont l’élaboration durapport Transport Outlook for Central EuropeanCountries.

� Contribution à la mise en œuvre de la Charte de l’OMSsur les transports, l’environnement et la santé.Participation aux réunions du comité directeur et duconseil consultatif du mécanisme d’échanged’informations du programme paneuropéen sur lestransports, la santé et l’environnement.

� Elaboration d’un projet du FEM pour promouvoir lesmodes de transport durables dans l’Europe méridionale.

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Activités régionales

Evaluation des impacts sur l’environnement (EIE) � Elaboration d’outils de renforcement des capacités et de

formation sur l’EIE dans le contexte transfrontalier desEtats riverains de la mer Caspienne en azéri, anglais, farsiet russe.

� Organisation de trois ateliers de renforcement descapacités et de formation sur l’EIE dans le contextetransfrontalier du littoral de l’Azerbaïdjan, de laRépublique islamique d’Iran et de la Fédération deRussie.

� Elaboration d’un protocole préliminaire sur l’EIE dans lecontexte transfrontalier, de la Convention-cadre sur laprotection du milieu marin de la mer Caspienne.

Industries extractives� Publication de Mining for Closure – Policies, Practices

and Guidelines for Sustainable Mining and the Closure ofMines.

� Oganisation conjointe d’une conférence sous-régionalede haut niveau sur la réduction des risques pour lasécurité et l’environnement liés aux activités minières enEurope du Sud-Est et dans le bassin de la rivière Tisza enRoumanie. La conférence s’est close sur la DéclarationCluj, mettant l’accent sur la coopération nécessaire àtous les échelons pour parvenir à évaluer les problèmesd’environnement liés aux activités minières et à trouverdes solutions.

Amérique latine et CaraïbesAPELL� Mise en œuvre de TransAPELL au Pérou ; trois

importantes sociétés minières ont mené des activitésAPELL.

� Présentation et diffusion de la méthodologie APELL forPorts dans des zones portuaires en Amérique du Sud, encollaboration avec GTZ et le FEM.

Changements climatiques� Préparation d’un rapport régional sur les changements

climatiques pour la 10e Conférence des Parties sur leschangements climatiques, à Buenos Aires (Argentine).

Energie� Publication de calendriers promouvant l’utilisation des

énergies renouvelables en Amérique centrale.� Préparation d’un rapport régional sur les énergies

renouvelables et l’efficacité énergétique en vue du 15eForum des ministres de l’Environnement de l’Amériquelatine et des Caraïbes.

Pacte mondial� Lancement du Pacte mondial au Mexique.

Consommation et production durables� Soutien à l’organisation de la réunion internationale de

haut niveau sur la consommation et la productiondurables (SCP8), en collaboration avec le CETESB duBrésil.

� Création de cinq centres d’information sur la productionplus propre et la consommation.

� Co-organisation de la 3e réunion régionale des expertsgouvernementaux sur la production et la consommationdurables en Amérique latine et aux Caraïbes.

� Préparation d’un état des lieux régional sur la productionplus propre et la consommation durable.

� Publication de la version espagnole du calendrierL’entrepreneur efficace.

� Mise en œuvre du projet youthXchange au Mexique.� Cours diplomant sur la consommation durable au

Mexique (Michoacán), en collaboration avec PROFECO.� Elaboration d’un programme national sur les commandes

publiques durables pour SEMARNAT au Mexique.� Organisation d’un forum national sur l’éco-efficacité au

Mexique.

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Activités régionales

Activitésrégionales

� Publication d’un manuel sur la consommation durabledans le cadre du projet du FEM sur l’éco-citoyenneté.

� Publication de Key Elements of a National CleanerProduction Policy.

� Préparation de l’analyse The Use of Life Cycle Analysis inthe Evaluation of the Procurement of the MexicanGovernment.

� Organisation d’un cours de renforcement des capacitéssur la consommation durable à l’intention desenseignants, au Mexique.

Tourisme durable� Présentation de la publication Forging Links Between

Protected Areas in the Tourism Sector, élaboré par laDTIE afin de contribuer au rapprochement des activitésde préservation de la biodiversité et de tourisme durabledans les sites du Patrimoine mondial.

� Assistance technique à la Commission du tourisme duParlement de l’Amérique latine (PARLATINO) pour saréunion à Santiago du Chili.

Commerce� Soutien à l’organisation d’une conférence sur le

renforcement de la contribution des accords régionauxsur le commerce au développement durable, au CostaRica.

Amérique du NordEnergie� Tenue d’une réunion de deux jours à Washington pour

présenter à des représentants des gouvernementsaméricains et canadiens, des institutions financièresbilatérales et internationales, de l’industrie et des ONG leprojet SWERA du PNUE.

� Constitution d’un conseil consultatif du projet SWERA, de11 membres, et tenue d’une première réunion du conseil

afin de réfléchir à des moyens de maximiser les impactsdes produits SWERA existants et d’élargir le projet à unplus vaste programme d’évaluation des ressourcesénergétiques renouvelables.

Technologie durable� Allocution sur l’importance de la vérification de la

technologie environnementale pour le développementdurable à la conférence sur le Programme de vérificationdes technologies environnementales de l’agenceaméricaine pour la protection de l’environnement.

Construction durable (SBC)� Présentation, au Sommet des ONG organisé par le US

Green Building Council, des propositions pour l’initiativeSBC du PNUE et du nouveau projet SBC en Asie duSud-Est financé par l’Union européenne.

Commerce et Economie� Représentation du PNUE au point presse Calvert

Media/PNUE IF, à New York, sur le risqueenvironnemental : un risque pour l’entreprise etl’investissement.

� Participation à la 2e réunion du groupe d’experts duPNUE IF sur les principes de l’investissementresponsable, à Toronto (Canada).

� Participation au 3e Symposium nord-américain surl’évaluation des effets environnementaux du commerce :investissement, croissance et environnement, à Montréal(Canada).

Consommation et production durables� Aide à la promotion et à l’organisation de la réunion

internationale du groupe d’experts sur le Plan-cadredécennal de programmes sur la consommation et laproduction durables du PNUE, afin d’obtenir laparticipation active des gouvernements canadien etaméricain ainsi que de la société civile.

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Activités régionales

� Représentation du PNUE, notamment par des discoursprononcés au nom du Directeur exécutif, à la conférence2005 Business and Sustainability : The Promise andChallenge of Sustainable Development.

� Tenue du 1er atelier sur la stratégie du PNUE pour larégion en matière d’éducation à l’environnement et audéveloppement durable, à la suite duquel le programmeyouthXchange s’est joint au partenariat américain pour laDécennie des Nations Unies pour l’éducation en vue dudéveloppement durable et il a entrepris le développementd’un nouveau guide youthXchange pour le Canada et lesEtats-Unis.

� Représentation du PNUE à la conférence d’UNISFERAEntreprise et environnement : Enjeux, stratégie et gestion.Présentation sur le Pacte mondial et la GRI, à Montréal(Canada).

Asie occidentaleActivités générales� Contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de Bali

dans la région et élaboration du plan de mise en œuvrede l’initiative des Etats arabes pour le développementdurable.

� Participation au programme régional de renforcement descapacités des décideurs sur les questions de commerce,d’environnement et de développement.

Consommation et production durables� Collaboration à la création de NCPC dans la région, avec

la proposition de la DTIE de créer un centre régional deproduction plus propre en Jordanie.

� Soutien technique et financier au projet pilote jordanien deproduction plus propre.

� Publication et diffusion à grande échelle de la versionarabe du calendrier L’entrepreneur efficace de 2005.

� Lancement de la version arabe du manuel youthXchangeet participation à un atelier de formation sur les modes devie durables à l’intention des jeunes.

� Participation au 2e Forum régional Sea to Sea, au OffshoreOil and Gas Environmental Forum et à l’atelier régionalconsultatif préparant le 4e Forum mondial de l’eau.

� Contribution à la préparation du document SustainableBuilding & Construction in the Arab Region.

Gestion des substances chimiques et des déchets� Efforts de coordination avec le service Substances

chimiques de la DTIE et les Secrétariats des Conventionspertinentes afin d’intégrer toutes les activités relevant deces dernières dans la région.

� Aide aux Etats membres pour la coordination de leurslégislations et de leurs plans nationaux de mise en œuvredes Conventions de Rotterdam et de Stockholm.

� Soutien au Centre régional de la Convention de Bâle dansles Etats arabes.

Energie durable� Contribution à l’élaboration d’un document-cadre sur la

stratégie énergétique des Etats arabes dans le contextedu développement durable ; promotion de la ratification etde la mise en œuvre de la CCNUCC (dite Conventionclimat) et du Protocole de Kyoto, y compris le mécanismede développement propre (CDM).

� Présentations à la Conférence régionale pour l’Afrique duNord et le Moyen-Orient sur les technologies énergétiquesrenouvelables et à la 3e Conférence internationale sur larecherche et le développement en matière d’énergie.

� Collaboration à la préparation de rapports des Etatsarabes sur les principaux enjeux dans la région, en vuedes 14e et 15e sessions de la CSD.

� Travaux préparatoires et promotion pour la création d’uncentre d’excellence sur les énergies renouvelables auYémen.

Activités post-conflit� Contribution aux programmes de l’Unité d’évaluation

post-conflit du PNUE sur la caractérisation et l’audit dessites contaminés, l’évaluation des risques et lestechnologies de dépollution, en Irak et en Palestine.

� Encouragement à l’adhésion aux AME et à la mise enconformité, aide à l’Irak et à la Palestine pour leurparticipation à tous les événements pertinents.

Programme d’assistance à la conformité (CAP) auProtocole de Montréal� Assistance dans les secteurs suivants : politiques et

conformité, aide technique, mise en réseaux et réunionsthématiques, institutionnalisation des activités CAP.

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La division Technologie, Industrie et Economie du PNUE

Directeur de la Division

Monique Barbut39–43, quai André Citroën75739 Paris Cedex 15, FranceTél. : +33 1 44 37 14 50Fax : +33 1 44 37 14 74Courriel : [email protected]

IETC

Per Bakken, Directeur2-110 Ryokuchi koenTsurumi-kuOsaka 538-0036, JaponTél. : +81 6 6915 4581Fax : +81 6 6915 0304Courriel : [email protected]

Production et Consommation

Arab Hoballah, Chef39–43, quai André Citroën75739 Paris Cedex 15, FranceTél. : +33 1 44 37 14 50Fax : +33 1 44 37 14 74Courriel : [email protected]/pc

Substances chimiques

Maged Younes, ChefInternational Environment House11–13, Chemin des AnémonesCH-1219 ChâtelaineGenève 10, SuisseTél. : +41 22 917 81 92Fax : +41 22 797 34 60Courriel : [email protected]

Coordonnées de la DTIE SITES INTERNET CLES

UNEP DTIE

www.unep.fr

Partenariatswww.unep.fr/outreach

IETC

Questions urbaineswww.unep.or.jp/ietc/Activities/Urban/Index.asp

Eau doucewww.unep.or.jp/ietc/Activities/Freshwater/Index.asp

Questions transversaleswww.unep.or.jp/ietc/Activities/Cross-Cutting/Index.asp

Production et Consommation

APELLwww.unep.fr/pc/apell

Produire plus proprewww.unep.fr/pc/cp

Consommation durablewww.unep.fr/pc/sustain

Tourismewww.unep.fr/pc/tourism

Substances chimiques

(voir page 17)

Energie

www.unep.fr/energy/act/index.htm

ActionOzone

www.unep.fr/ozonactionwww.unep.fr/ozonaction/library/oan/main.html

Economie et Commerce

www.unep.ch/etb/index.htmwww.unepfi.org

Energie

Mark Radka, Chef39–43, quai André Citroën75739 Paris Cedex 15, FranceTél. : +33 1 44 37 14 50Fax : +33 1 44 37 14 74Courriel : [email protected]/energy

ActionOzone

Rajendra Shende, Chef39–43, quai André Citroën75739 Paris Cedex 15, FranceTél. : +33 1 44 37 14 50Fax : +33 1 44 37 14 74Courriel : [email protected]/ozonaction

Economie et Commerce

Hussein Abaza, ChefInternational Environment House11–13, Chemin des AnémonesCH-1219 ChâtelaineGenève 10, SuisseTél. : +41 22 917 82 98Fax : +41 22 917 80 76Courriel : [email protected]/etb

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WWW.unep.orgUnited Nations Environment Programme

P.O. Box 30552 Nairobi, KenyaTel: ++254-(0)20-762 1234Fax: ++254-(0)20-762 3927E-mail: [email protected]

Pour tous renseignements complémentaires :PNUE DTIETour Mirabeau39–43, quai André Citroën75739 Paris Cedex 15FranceTél. : +33 1 44 37 14 50Fax : +33 1 44 37 14 74Courriel : [email protected] : www.unep.fr

La mission du PNUE est d’être le chef de file et d’encourager des

partenariats dans la protection de l’environnement en inspirant,

informant et aidant les nations et les peuples à améliorer la qualité

de la vie sans compromettre celle des générations futures.