Retraités UIT

MALTE 2011

M A LT E

Du 10 au 17 septembre 2011

Participants

AGHIGA Rosette AUGSBURGER Eddy

AUGSBURGER Liliane BARRACK Doreen

BERTOSSA Danièle BIGI Fabio

BONVIN Danielle BRUNET Jackie CARRAZ Gisèle

COOPOOSAMY Marcel DARX-ESTERO Cécile DE MICHELY Liliane

DUBOIS Helena LADOR Sam

MACMAHON Merle MALAVALLON Nicole MARECHAL Jeanine

MATTEI Yves MATTEI Marinette

MORET Richard MORET Agathe

PALMETER Mary Anne PASQUIER Marie-Claude RICHARDET Dominique RICHARDET Patricia

SANSONNENS Martine URENA Marie-José ZANELLI Frédéric

Accompagnateurs

BONICCI Adrienne ESTERO Jean-Marie

Bienvenue à Malte!

Malte est la plus grande ile de l`archipel. La plus longue distance de l`ile depuis le sud-est jusqu`au nord-ouest est de 27 km, le plus large, de l`est à l`ouest est de 14,5 km. Elle n`a ni rivières ni montagnes mais elle est caractérisée par une série de montées et de descentes. La cote maltaise est attrayante avec ses ports, ses baies, ses criques et plusieurs magnifique plages et criques rocheuses. Les plus belles plages sont au nord dont Mellieha Bay parmi elles.

Le Grand Port de la Valette

La Baie de Mellieha

La capitale maltaise porte le nom de son fondateur français Jean Parisot de La Valette (1494 - 1568) grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C'est un an après le siège de l'île par les Ottomans en 1565 que la nouvelle ville sera érigée sur la colline des Xiberras, comme une ville forte capable de contenir toutes interventions militaires des Ottomans.

La porte de ville, City Gate, est l'entrée principale dans La Valette. Elle a été inaugurée pendant les cérémonies de l'indépendance en 1964; elle faisait partie d'un projet non encore réalisé, le réaménagement de l'entrée de la ville avec la reconstruction de l'Opéra royal, détruit lors de bombardements en 1942. Triq ir-Repubblika en maltais et Republic street en anglais (rue de la République) est l'artère principale de la ville; appelée Kingsway durant la colonisation anglaise, Strada Reale par les italophones, Strada San Giorgio sous l'administration de l'ordre de Saint-Jean, les Français la rebaptisèrent rue Nationale. Elle se déroule sur toute la longueur de La Valette, de la porte de la ville jusqu'au fort Saint-Elme. La cité comporte plusieurs églises: la plus connue est la Co-Cathédrale Saint-Jean (œuvre de l'architecte maltais Gerolamo Cassar), autrefois appelée l'église des chevaliers. La capitale abrite de nombreux monuments, dont l'ancien Palais des grands maîtres, de nos jours Palais de la république, le Président y a ses bureaux et le Parlement maltais son siège.

Avec 320 monuments sur une superficie de 55 hectares, La Valette constitue la plus forte concentration historique au monde.

Vue du Grand Port et des remparts depuis le jardin Herbert Ganado à Floriana

Les couleurs des balcons

La Valette

Auberge de Castille La résidence administrative du premier ministre

Valletta Waterfront

Les remparts en fête quand Malte devient membre de

l'Union européenne le 1er mai 2004

La langue nationale

Le maltais (en maltais : Malti) est la seule langue nationale de Malte, et avec l’anglais une des deux langues officielles du pays ; il est aussi une des 23 langues officielles de l'Union européenne. Le maltais n'est pas seulement la seule langue sémitique de l'Union européenne, c'est aussi la seule langue sémitique qui soit transcrite à l'aide d'un alphabet basé sur l'alphabet latin, enrichi cependant de diacritiques comme le point suscrit ou la barre inscrite.

L'origine de la langue est l'arabe ifriqiyen relexifié à partir de superstrats sicilien et italien, dans une moindre mesure français et plus récemment anglais. En raison de son origine arabe, le maltais est classé comme langue sémitique. Dans le passé, il a été considéré, la mythologie politique aidant, comme étant d'origine phénico-carthaginoise et non d'origine arabe, mais cette théorie est aujourd'hui abandonnée.

Trois grandes périodes peuvent être distinguées dans l'évolution de la langue maltaise: le maltais sémitique ou arabe maltais, jusqu'à l'expulsion des Arabes de Malte, le maltais ancien, jusqu'à l'officialisation d'un alphabet, d'une orthographe et d'une grammaire en 1934, et le maltais moderne parlé aujourd'hui dans les îles. Il est possible de remarquer au XXIe siècle l'apparition d'un maltais relâché, le maltish, sorte de pidgin de maltais et d'anglais.

Le maltais est devenu une des langues officielles de Malte en 1934, à côté de l'anglais, quand l'usage officiel de l'italien a été abandonné. Aujourd'hui le nombre de locuteurs est estimé à 500 000, dont 400 000 résidant à Malte. Les milliers d'émigrés maltais en Australie, au Canada, à Gibraltar, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis pratiquent cette langue en famille.

La langue maltaise n'était traditionnellement pas écrite, l'écriture se faisant en italien. Le plus ancien document connu en maltais est « Il-Kantilena », un poème du XVe siècle écrit par Pietro Caxaro.

Marsaxlokk

Une flottille de luzzu danse sur les vagues quand le vent souffle. Ces barques multicolores sont devenues le

label de Malte avec leur forme, leurs couleurs et surtout leurs deux yeux. Ancrées dans le port, elles étonnent

et ravissent toujours. Il n'en reste pourtant qu'une poignée. Plus personne ne s'amuse à fabriquer ces lourdes

barques en bois. Alors les dernières qui restent sont chouchoutées, restaurées et repeintes avec soin.

Les yeux d’Osiris des luzzu à

Marsaxlokk

La présence des deux yeux sur les barques trouve son origine dans les croyances phéniciennes. Les "yeux

d'Osiris" étaient censés protéger et avertir les marins des dangers en mer et Dieu sait s’ils étaient nombreux à

l’époque! Le choix des couleurs n'est pas non plus anodin. Si le jaune symbolise le soleil et le bleu la mer, le

rouge traduit le courage des pêcheurs et le vert la part de chance et d'espoir nécessaire à l'exercice de leur

métier. Pour la plupart des îles méditerranéennes, la mer a souvent été synonyme de danger. Elle apportait les

envahisseurs et les pirates de tous bords, engloutissait régulièrement maris et enfants. Malte n'a pas dérogé à

la règle. Et Marsaxlokk peut en témoigner. Dans cette baie bien protégée sont arrivés les Phéniciens, les Grecs

puis les Romains. En 1565, lors du Grand Siège, ce sont 40 000 Turcs qui y débarquent suivis, en 1798, par les

soldats de Bonaparte. Et c'est par là aussi que les Allemands avaient prévu d'envahir Malte au cours de la

Seconde Guerre mondiale. Désormais, la baie de Marsaxlokk se prête plus pacifiquement à des sorties en mer à

bord des fameux luzzu et au marché très animé du dimanche matin!

Il karozzin

Ce moyen typique de déplacement tout en

couleurs et en finesse est au fil des décennies

devenu un objet à destination des touristes et

des mariés. (Notez les façades des maisons et

les balcons typiques en bois).

Mdina

L'histoire de Mdina et de son extension Rabat est aussi ancienne et aussi mouvementée que l'histoire de l'archipel elle-même. Les origines de Mdina, la capitale médiévale de Malte, remontent à plus de 4000 ans. Rabat peut se prévaloir d'être à l'origine du christianisme à Malte. C'est ici, en 60, que le saint apôtre Paul aurait vécu après son naufrage sur l'archipel. Mdina comme Rabat sont fascinantes à parcourir pour l'atmosphère intemporelle qu'elles distillent et pour leurs trésors culturels et religieux. Mdina a eu plusieurs noms et titres en fonction de ses occupants successifs : Medina pour les arabes puis "Citta Vecchia", la cité ancienne, lorsque La Valette devint le cœur de l'archipel. Mais aucun autre nom ne la décrit mieux que son nom médiéval, "Citta Notabile", la cité noble. C'était et c'est depuis toujours la demeure des familles nobles de Malte, dont certaines descendent des maîtres normands, siciliens et espagnols qui s'installèrent pour certains dès le XII ème siècle. Leurs palais impressionnants bordent les rues étroites et ombragées. Parmi eux, l'imposante Casa Inguanez, demeure de l'une des plus anciennes familles nobles de Malte. Mdina est l'un des plus beaux exemples en Europe d'ancienne cité fortifiée, atypique pour son mélange d'architecture médiévale et baroque. De nos jours, Mdina, avec ses ruelles trop étroites, conserve une atmosphère calme et mesurée, conforme à son noble passé. Remparts illuminés la nuit, Mdina se transforme en "cité silencieuse".

Ta’ Pinu

Une ruelle de la citadelle

Toutes les routes de Gozo mènent à Rabat, aussi appelée Victoria, la capitale de l’île. La Citadelle du village peut être vue depuis presque toute l'île.

Gozo (en maltais Għawdex) est le nom de la deuxième île (par superficie) de l'archipel maltais. L'île de Gozo est située à 4 km au nord-ouest de l'île de Malte. Gozo a une superficie 67 km², soit l'équivalent de l'île de Hong Kong. L'île regroupe 30 000 habitants, dont 6 000 dans la capitale Rabat (aussi connue sous le nom de Victoria). En 2006, deux épaves ont volontairement été coulées sur la côte sud de l'île : le Comino Land et le Karwela. Ces deux bateaux reposent entre 23 et 39 m de fond et entrent dans un projet de développement du tourisme de plongée. Une légende dit que c'est à Gozo que la nymphe Calypso garda Ulysse prisonnier pendant sept ans. Au nombre de ses attractions touristiques, l'île compte deux temples situés à Ggantija.

Les temples de Ggantija

La baie de Ramla

Dwejra

Les salines près de Marsalforn

Artisanat local

Argenterie et filigrane

L'argenterie tient une place importante dans le patrimoine de l'archipel et est très recherchée dans les salles d'enchères par les collectionneurs du monde entier. Cet artisanat, florissant sous les Chevaliers, est toujours travaillé dans de petites boutiques de l'archipel. Dans les petites rues de La Valette, les joailleries se suivent les unes derrière les autres, et proposent des objets remarquablement filigranés, de même que des articles en or ou argent, classiques ou modernes.

Avec l'arrivée à Malte de l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem et la progression du style baroque dans la construction d'églises, palais et maisons patriciennes, l’industrie maltaise de l'argenterie se développa pour produire quelques-unes des plus belles pièces d'Europe. Les Chevaliers introduisirent même l’utilisation l'argenterie dans la Sacra Infermeria des Chevaliers Hospitaliers pour aider à prévenir la propagation des infections.

Vous trouverez de beaux exemples d’argenterie maltaise dans les musées, les églises et les maisons privées ouvertes au public.

Les souffleurs de verres et leurs vases inspirées par la mer

La dentelle maltaise

Les gozitaines

Cet artisanat a été maîtrisé dans la région vers le milieu du 17ème siècle, mais pendant les deux siècles suivants il n'emploie qu’une fraction de femmes gozitaines. Des dentelliers génois furent invités à Malte par Lady Hamilton, épouse de Lord Nelson, afin de relancer cette économie au début du 19ème siècle. La dentelle maltaise descend directement de celle de Gênes, bien qu'elle ait développé ses propres caractéristiques, en intégrant souvent le dessin de la croix de Malte.

La dentelle aux fuseaux est faite à partir d'un nombre donné de fils, "ghazel" en maltais, chacun enroulé sur une bobine allongée. Un motif est dessiné sur un parchemin et des trous y sont piqués pour indiquer où les aiguilles doivent être placées afin de garder les fils en position tandis que la dentelle est faite. Le parchemin est placé sur un coussin pour être travaillé.

Les prêtres, en encourageant cette pratique, furent l'instrument de l'expansion de la dentellerie à Gozo durant tout le 19ème siècle. La dentelle montra vite sa valeur et le produit fut vendu aux familles aisées de l'archipel ainsi qu'à l'étranger. Grâce à leur aide, la production de dentelle qui ne concernait jusqu’à là que quelques familles se diffusa plus largement pour devenir une véritable industrie sur l’île entière. Des exemples de dentellerie maltaise furent exposés à la foire industrielle de Londres de 1880.

Encouragée par une demande toujours croissante, l’art de la dentellerie se diffusa en effet de mères en filles mais aussi entre amis et voisins. La dentelle montra vite sa valeur et le produit fut vendu aux familles aisées de l'archipel ainsi qu'à l'étranger. Le revenu généré par cette nouvelle activité aida à améliorer le niveau de vie de nombreuses familles de la société principalement agricole de Gozo.

Aujourd'hui, à Gozo, vous aurez peut-être la chance d'apercevoir des femmes sur le seuil de leurs portes en train de travailler la dentelle comme le faisaient les femmes de l’archipel les siècles passés.

La cuisine Maltaise

Pastizzi

Casse-croûte populaire de tous les îliens, ils se trouvent dans la plupart des bars ou dans les échoppes spécialisées.

Les Maltais mangent des pastizzis à tout moment de la journée. Des petits morceaux de pâte feuilletée en forme de losange fourrés soit avec de la ricotta fraîche, soit avec un mélange de pois écrasés A tester les deux variantes☺

Ftira

Le pain maltais Servi avec de simples produits locaux comme les tomates fraîches et le gbejniet, il constitue alors à lui tout seul un repas et une alternative à un rapide sandwich. Le "Hobz biz-zejt" est un petit pain croustillant parfois en forme de couronne (Ftira) qui est ouvert en deux, frotté de tomates mûres et fourré d'un mélange de thon, de câpres, d'oignons et de menthe.

Hobza

Un pain très croustillant avec une mie délicieusement moelleuse qui est au centre de tous les repas.

Ces petits fromages ronds sont idéaux pour un déjeuner substantiel avec une tranche de pain croustillant, de même qu'ils constituent un mélange apéritif agréable. Ils se présentent aussi bien frais que conservés (dans l'huile, dans le vinaigre ou sous vide).

Frais, ils ont une texture moelleuse et un parfum subtil. Essayez les fromages poivrés plus corsés, qui se marient idéalement avec les galletti (un biscuit sec local).

Gbejniet

Gozo est célèbre pour sa production de gbejniet.

Il-fenek

A Malte, le lapin est le plat national. Il a même donné naissance à un nom pour une variété particulière de soirée, la Fenkata, où un groupe d'amis dîne en mangeant du lapin. Une Fenkata est une manière simple et amusante de se retrouver ensemble pour une soirée.

Le lapin se prépare soit frit à l’ail soit mijoté dans une sauce au vin rouge que se marie bien avec des spaghettis. Il peut être aussi servi avec des frites. Certains bars de village sont renommés pour leur excellent lapin.

Il-Lampuka (la dorade maltaise)

Le plat favori de la cuisine d'automne, lorsque vient la saison du poisson national. Ce poisson a une chair blanche et fine avec seulement quelques grosses arrêtes. Il est excellent légèrement revenu à l'huile d'olive, cuit au four avec une riche sauce comportant tomates, oignons, câpres, et vin, ou bien préparé en tourte, où on trouve épinards, pomme de terre, câpres, fines herbes, le tout enrobé d'une pâte croustillante.

Bragioli

Une mince tranche de bœuf roulée en paupiette et farcie de croutons de pain, de tranches de bacon, d'œufs durs et de fines herbes, puis revenue dans du vin rouge.

Ravjul

Ils sont en général farcis avec de la ricotta et du persil, ou de la viande hachée, et couverts d'une sauce tomate et garnis de fromage râpé.

Timpana

Macaronis cuits au four, farcis d'une sauce tomates et bœuf haché et garnis d'une légère croûte de pâte feuilletée.

Kannoli

Une pâtisserie cylindrique de pâte frite croustillante fourrée de ricotta fraîche et sucrée avec des morceaux de chocolat et des fruits confits.

Qaghaq tal ghasel

Petites couronnes au miel ou à la mélasse faites d'une pâte légère.

La boisson nationale se déguste frais où très frais! Pas d’alcool.

Imqaret

Pâtisseries frites fourrées de dates servies chaudes par des marchands

ambulants.

Les variétés de raisins internationales cultivées sur les

Îles incluent Cabernet Sauvignon, Merlot, Syrah,

Grenache, Sauvignon Blanc, Chardonnay, Carignan, Chenin

Blanc et Moscato. Les variétés indigènes sont Gellewza et

Ghirghentina, qui produisent des vins excellents de corps et de goût distinct. À votre santé !

Eviva !

Section des anciens fonctionnaires de l’UIT

Magnifique séjour à MALTE, méditerranée

Du 10 au 17 septembre 2011

Sliema, lieu de notre séjour et qui signifie «Paix en maltais», était autrefois un village de pêcheurs, calme, situé sur la presqu'île de La Valette.

La ville a commencé à se développer rapidement dans le début du 20ème siècle, comme lieu de villégiature pour les résidents fortunés de La Valette.

Sliema offre d'un côté une magnifique vue sur La Valette et de l'autre, une vue sur la mer.

La promenade, qui s'étend sur plusieurs kilomètres de Gzira au sud de Sliema, jusqu'à St Julian's, est idéal pour les promeneurs.

Les soirs d'été le front de mer devient un lieu de rencontre convivial pour les habitants.

Le littoral a deux fortifications : Une tour de veille construite au 17ème siècle, et une seconde construite par les Britanniques dans le style néo-gothique dans les années 1880.

Programme

1er jour : Samedi 10.09.2011 - Suisse-Malte (Vol direct Genève-La Valette) 2ème jour : Dimanche 11.09.2011 (Journée libre)

Possibilité de flâner dans les ruelles de Sliema et de découvrir la plus belle promenade du bord de mer de l’île de Malte. Promenade en bateau à la découverte du Grand Port (port naturel), ou marché aux puces de La Valette. 3ème jour : Lundi 12.09.2011 - L’île de Gozo (Journée entière)

Visite du temple de Ggantija, date de 3600 à 3200 av. J-C; c’est le temple le plus imposant, le mieux conservé et le plus grand des temples préhistoriques au monde. Dwejra, la mer intérieure et la fenêtre d'azur. Victoria, la capitale de Gozo et sa citadelle. La baie de Xlendi et une visite à l’atelier des souffleurs de verre. 4ème jour : Mardi 13.09.2010 - La Valette - Capitale de Malte (Demie journée)

Les jardins d’Upper Barracca, la Co-Cathédrale Saint-Jean et son musée, le Palais des Grands Maîtres de l'Ordre de Malte et les arazzi (les tapisseries). Après midi libre, ou autres activités proposées par votre accompagnateur. 5ème jour : Mercredi 14.09.2011 Excursion au centre de l’île (Journée entière)

Mosta, l’Église de Sainte-Marie, la plus vaste de Malte et le 4ème plus grand dôme non soutenu du monde. Pendant la Seconde Guerre mondiale une bombe a percé le dôme sans exploser. Les trous sont encore visibles lors de la visite intérieure de l'église et une réplique de la bombe y est exposée en souvenir de ce jour. Mdina, la ville du silence est l’ancienne capital de Malte. Rabat et sa Villa Romaine (Domus Romana). Dingli et ses falaises. 6ème jour : Jeudi 15.09.2011 (Journée libre)

Pour les amateurs de farniente, nous pourrons organiser la journée sur une belle plage de sable fin à Mellieha, au nord de l’île. Ou autres activités proposées par votre accompagnateur. 7ème jour : Vendredi 16.09.2011 Excursion au sud de Malte (Demie journée)

Visite du temple de Hagar Qim et du village de pêcheurs de Marsaxlokk. Après midi, temps libre pour les derniers achats et la préparation des bagages en vue du départ du lendemain. 8ème jour : Samedi 17.09.2011 Malte-Suisse (Vol direct La Valette-Genève)

Hôtel ***

L’hôtel, récemment rénové et modernisé est idéalement placé sur la promenade du bord de mer à Sliema. La terrasse de l'hôtel surplombe les fortifications historiques de La Valette, (capitale de Malte) ainsi que Marsamxetto port pittoresque.

Le bâtiment de l'hôtel est idéalement situé à quelques mètres à pied du centre commercial populaire de Sliema, cafés, bars et restaurants offrant une grande variété de loisirs et de détente. L’hôtel à Sliema est également à proximité de plusieurs arrêts de bus, qui permettent une mobilité totale pour explorer toute l'île. Départ

Vol direct avec « Air Malta » de Genève-Cointrin à La Valette. Inclus dans le prix

- Aller et retour en avion, classe économique, - Les taxes, charges d’aéroports et transports des bagages. - Hôtel***, chambre double (deux lits simples), salle de bains, W.-C., téléphone,

balcon, climatisation, TV, Coffre (avec location journalière + dépôt) et Internet.

- ½ Pension (Petit déjeuner et repas du soir). - Excursion et visites de l’île de Gozo. - Excursion et visite de La Valette. - Excursion et visite du centre de l’île. (Mosta, Mdina et Rabat). - Excursion et visite du sud de l’île. - Un guide francophone pour toutes les excursions. - Les frais de transport à Malte et à Gozo, ainsi que la traversée en bateau. - Les entrées aux musées.

Non inclus dans le prix

- Les repas de midi. - Les boissons aux repas. - Les pourboires ainsi que « la bonne main » du guide. - Assurance annulation et assistance obligatoire . - Extras et dépenses personnelles. - En cas de fluctuation de l’Euro, nos prix pourront être réadaptés.

Informations

Devises : euros (durant le séjour et le voyage). Visa : selon nationalité. Passeport ou carte d'identité valable obligatoire . Le programme d’excursions peut-être modifié en fonction des conditions météo. Modifications

Nous nous réservons le droit de modifier les indications, prestations et prix mentionnés dans ce programme.

Malte

Un peu d’histoire

État insulaire d'Europe méridionale, Malte est située dans la Méditerranée, entre la Sicile et l'Afrique

L'archipel maltais comprend quatre îles (Malte, Gozo, Comino, Filfola) et jouit d'une position stratégique remarquable à la charnière des deux bassins de la Méditerranée.

Les Chevaliers de Malte puis les occupants anglais ont su mettre en valeur un archipel aux maigres ressources naturelles qui a rejoint l'Union européenne en 2004.

Grâce à un patrimoine historique d'une grande richesse et à un climat agréable, Malte est une destination touristique recherchée. Les Chevaliers de Malte

L'île de Malte a été offerte en 1530 par l'empereur Charles Quint aux Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. L'ordre chevaleresque est né en Palestine en 1133, dans l'idée de venir en aide et de protéger les pèlerins se rendant en Terre Sainte.

En 1140, l'ordre se militarise, s'installe à Chypre en 1291, puis à Rhodes en 1309.

Quand ils héritent de la petite île, ils prennent le nom de chevaliers de l'Ordre de Malte. Le grand maître Jean Parisot de la Valette fait fortifier l'île et fonde la ville qui porte son nom.

Ayant résisté à Soliman le Magnifique, Malte devient le centre de la lutte contre les Barbaresques jusqu'en 1798 quand Bonaparte, sur le chemin de l'Égypte, s'en empare.

L'île devient britannique peu après.

Aujourd'hui, l'ordre, plutôt honorifique est installé à Rome.

Drapeau de Malte

Le drapeau de Malte est bicolore (blanc à la hampe et rouge au vent) et porte la Croix de Georges (George Cross) dans le coin supérieur gauche.

Adoptées en 1964, les couleurs rouge et blanche de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem reprennent la bannière du comte normand Roger Ier de Sicile.

Malte joua un rôle important durant la Seconde Guerre mondiale en raison de sa proximité géographique avec les forces de l'Axe. En

effet, l'île a été décorée de la croix de Saint-Georges pour sa résistance valeureuse en 1943. C'est en mémoire de cet honneur qu'aujourd'hui le drapeau national rouge et blanc porte cette croix.

Malte en quelques chiffres

Capitale : La Valette Indépendance : 1964 Régimes politiques : 1964/1974 : Royaume - 1974 : République Religion(s) principale(s) : Catholicisme romain Population : 405.000 habitants (2005) Densité : 1 265.6 habitant/km² (2005) Superficie : 320 km² Nom officiel : République de Malte Nom local : Republic of Malta / Repubblika ta'malta Capitale : La Valette Principales villes : Birkirkara, Qormi, Sliema, Victoria, Rabat, Mosta Situation géographique : Europe, pays de la Méditerranée Climat : Méditerranéen Pays voisins : Aucun Point culminant : Ta'Dmejrek à 253 m. Monnaie : Euro Langue(s) parlée(s) : Maltais Langue(s) officielle(s) : Maltais, Anglais Fête nationale : 21 septembre (Indépendance en 1964) Hymne national : L-Innu Malti - Hymne maltais Nom des habitants : Maltais, Maltaises Devise : Aeal inKura u ir consta - Par le courage et la constance Statut : Démocratie parlementaire Part des 0-14 ans : 19.2% de la population (2004) Population active : 159.000 habitants (2004) Part des 65 ans et plus : 12.9% de la population (2004) Taux de chômage : 7.2% de la population (2004) Population urbaine : 91.9% de la population (2004) Espérance de vie : 76.1 ans (2003) hommes Espérance de vie : 81.1 ans (2003) femmes

Gozo

Un peu d'histoire

An 1250 avant notre ère, la ville de Troie est enfin vaincue au terme d'un siège interminable et d'une ruse équestre devenue fameuse. Ulysse et ses compagnons aspirent à rentrer chez eux, en Ithaque.

Les dieux en ont décidé autrement et transforment la croisière en parcours du combattant. Après avoir échappé aux Lotophages de Libye, aux Cyclopes siciliens, affronté les Lestrygons et la magicienne Circé, rendu visite aux morts du pays des Cimmériens, fait la sourde oreille aux doux chants des sirènes, évité Charybde et contourné Scylla, Ulysse échoue sur les rives du royaume de la nymphe Calypso : l'île d'Ogyvie, l'actuelle Gozo.

La fille du dieu Atlas tombe éperdument amoureuse du navigateur, le supplie de s'unir à elle et d'accéder ainsi à l'immortalité. Ulysse refuse, reste pendant sept ans les yeux rivés sur l'horizon au-delà duquel l'attend sa femme Pénélope. Zeus lui-même s'en émeut et donne l'ordre à Calypso de libérer notre héros.

Les hauts murs des temples de Ggantija se prêtent volontiers à l'exercice. Déclarés plus vieux monuments du monde par l'UNESCO, le site daterait de 7000 ans avant notre ère et serait donc plus ancien encore que les pyramides d'Egypte. Le mystère qui entoure ce lieu est aussi épais que ses murs de pierres amoncelées. L'ordonnance des salles, la forme en feuille de trèfle, les vestiges d'autels, les inscriptions et spirales gravées dans la roche signalent à coup sûr un site religieux mais pour quels dieux ? Personne ne sait comment les mégalithes de plusieurs tonnes composant les temples ont été amenés jusqu'ici. Les formidables falaises de Ta'Cenc semblent bien avoir été les carrières d'origine. En témoignent les profonds sillons parallèles balafrant le plateau calcaire. Traces de chariots, de luges ? Les hypothèses foisonnent. Il est bien question d'une géante répondant au doux nom de Sunsana qui aurait porté les blocs sur ses épaules mais ce n'est qu'une légende. Et c'est bien là la seule certitude. Mystère de l'acheminement, mystère de l'édification, mystère des inscriptions… A Ggantija, l'imagination marche plus que les jambes.

Mdina et Rabat

A 11 km de La Valette, sur un plateau qui domine le reste de l’île, se dressent les villes de Rabat et de Mdina séparées lors de la domination arabe par la construction de remparts et de fossés. Leurs noms respectifs viennent de l’arabe : Mdina " la cité " et Rabat " camp militaire et religieux ". Habitées depuis des millénaires, ce site stratégique vit s’installer successivement les Phéniciens, les Romains, les Arabes et les

Normands. C’est le règne des Normands qui laisse à cette cité médiévale ses plus beaux monuments avant que le tremblement de terre de 1693 n’en détruise une grande partie. Sous les Normands la ville de Mdina prend le titre de " Città Notabile " (la Notable) et reste la capitale de Malte jusqu’à l’arrivée des chevaliers. Les chevaliers préférant édifier une nouvelle

capitale délaissèrent Rabat et surtout l’ancienne capitale Mdina ; ce qui marqua le déclin irrémédiable de Mdina. Aujourd’hui, sa population ne dépasse pas les 500 habitants, parmi lesquels on compte quelques-unes des grandes familles de la noblesse maltaise.

Ville historique, ville-musée, Mdina conserve dans ses rues étroites une vie mystérieuse que semblent protéger ses églises, ses palais et ses couvents. Les Maltais lui ont donné un nouveau surnom : la cité du silence.

Dans les environs de Mdina, on peut trouver le "Verdale Palace". Ce palais médiéval, est flanqué de ses quatre tours d’angle qui lui donnent des allures de château fortifié. Le magnifique palais, construit en 1586, sert actuellement de résidence d’été au président de la République maltaise. A proximité du palais, on découvre les jardins de Buskett. Pins, cyprès, chênes et citronniers de cette vaste plantation apportent une note rafraîchissante au site, par ailleurs bien aride. La cathédrale et son musée

De style baroque bien que dotée d’une façade monumentale peu surchargée pour l’époque, la cathédrale Saint-Paul est le chef-d’œuvre de L. Gafà. Elle a été édifiée en 1702, après 5 ans de travaux, à l’emplacement d’une première église datant de la fin du XIIème siècle, qui fut détruite par le tremblement de terre de 1693. Seuls le chœur et la sacristie échappèrent au désastre et furent intégrés à la nouvelle construction.

L’intérieur de la cathédrale est richement décoré, notamment par plusieurs peintures de M. Preti et par une belle croix processionnelle en argent massif rapportée de Rhodes par les chevaliers. Comme dans la cathédrale Saint Jean de La Valette, le pavement est

recouvert d’étonnantes pierres tombales en marbre polychrome : le macabre se mêle au sacré pour perpétuer la mémoire des plus illustres membres de l’aristocratie maltaise.

Construit en 1733 dans un style baroque sicilien, cet édifice possède en façade un beau balcon soutenu par des atlantes. Il abrite l’un des musées les plus intéressants de Malte, tant par son éclectisme que par la qualité des œuvres et des objets qui y sont exposés. Pièces, médailles, manuscrits anciens, objets religieux, peintures et gravures d’artistes maltais et européens, c’est toute une partie de l’histoire religieuse et artistique de l’archipel qui y est représentée. A noter particulièrement une impressionnante

collection de pièces antiques, des gravures de Goya d’après Rubens et des dessins et des bois gravés de Dürer. La villa romaine

Cette villa a vraisemblablement appartenu à un riche Romain ou Maltais du premier siècle de notre ère. Les fouilles effectuées au début du siècle ont mis à jour des mosaïques polychromes remarquables. On observera plus spécialement le pavement de l’atrium représentant des oiseaux. Dans le petit musée sont exposés des vestiges phéniciens, grecs, carthaginois et romains, recueillis notamment dans des tombes avoisinantes.

Les catacombes

Les catacombes de Saint Paul : Formées par un labyrinthe de corridors étroits, les plus vastes catacombes de Rabat conservent une atmosphère sépulcrale qui permet de comprendre ce qu’était un lieu sacré des Malto-Romains du Bas-Empire.

Les catacombes de Sainte Agathe : La crypte de ces catacombes a été dédiée à une jeune sainte sicilienne qui, selon la tradition, se serait réfugiée à Malte pour fuir les avances du préteur de Catane. On peut encore y voir de belles fresques gothiques et de la Renaissance consacrées à la sainte. Les passages sont flanqués de tombes creusées dans la roche où reposaient des groupes et des familles. On remarquera les petites tables de pierre où avaient lieu des agapes pour commémorer la mort d’un proche.

La caverne St Paul : Selon la tradition, vers l’an 60 de l’ère chrétienne, Saint Paul aurait prêché l’évangile pendant plusieurs semaines dans cette grotte. Une statue du saint commémore cet événement et depuis des siècles, les parois de la grotte ont été frottées et grattées par les pèlerins car la pierre a la réputation de posséder des vertus curatives.