es prêtres du Sei-gneur, serviteurs de votre joie, focalisent bien des attentes de la part du Peuple de

Dieu, auxquelles leurs faiblesses hu-maines et leur fatigue ne leur permet-tent pas toujours de pouvoir faire face.Ils cristallisent aussi parfois des com-mentaires - voire des critiques -, qui ne sont pas, disons, très bienveillants.Ainsi, à leur propos, pêle-mêle, l’on peut entendre :

- Si le prêtre prêche plus de cinq mi-nutes, il n’en finit pas de s’écouter parler !

- S’il invite à la contemplation du Mys-tère qu’est Dieu, il plane trop au-delà de la vie de ses semblables !

- S’il aborde des problèmes sociaux, il vire à gauche !

- S’il célèbre pieusement la Sainte Messe, il est “intégrisant” !

- S’il commence sa messe à l’heure exacte, c’est qu’il est sans pitié pour les retardataires !

- S’il la commence avec deux minutes de retard, il n’a aucun égard pour la communauté !

- S’il marie ou baptise tout le monde, il brade les sacrements !

- S’il rappelle la radicalité de l’Évan-gile, il veut une Église de “purs” !

- S’il reste à la cure, il est coupé du monde !

- S’il fait des visites, il n’est jamais au presbytère ni là où il faudrait !

- S’il engage des travaux sur la pa-roisse, il est dispendieux et jette l’ar-gent par la fenêtre !

- S’il ne fait rien, il laisse tout à l’aban-don et déconsidère ses successeurs !

- S’il collabore avec le conseil parois-sial… il est sans personnalité et se laisse mener par le bout du nez !

- S’il n’en a pas, il est trop personnel !- S’il sourit facilement, il est trop fami-

lier et débonnaire !- Si, distrait ou préoccupé, il n’a pas vu

quelqu’un il est froid et distant !- S’il est jeune, il n’a aucune expérience !

- S’il est âgé, il devrait prendre sa retraite !Bref, s’il est trop “ceci”, c’est qu’il n’est pas assez “cela” !Et l’on pourrait, sans doute, ajouter bien d’autres griefs encore…

Mais s’il vient à partir, il risque de ne pas être remplacé.

Prions plutôt, chers frères et sœurs, pour que nous ayons toujours la grâce d’avoir des prêtres qui nous donnent les sacrements de l’Église, nous expliquent l’Évangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. ■

Père Jérôme Sécher,Recteur

L

Octobre 2012 - n° 242

Mais s’il vient à partir…

Bulletin interparoissial de Plouharnel, Carnac et La Trinité-sur-MerAbonnement 10 €, le numéro 2 €

D.R

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Dans ce numéro,

les nouveaux horaires

de messes

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Site Internet :www.paroissesmegalithes.fr

Courriel :doyennecarnac@gmail.com

Recteur-doyen :Père Jérôme SecherTél. 06 48 77 34 12pere.jeromesecher@yahoo.fr

Presbytère de Carnacet de Plouharnel28, rue Colary - 56 340 CarnacTél. 02 97 52 08 08Père Jean Evenou

Presbytère de La Trinité-sur-Mer24, rue des Frères Kermorvant 56 470 La Trinité-sur-MerTél. 02 97 55 73 03

Centre Interparoissial de Locmaria5, avenue des Saules 56340 Carnac

VieVViViparoissiale

RÉDACTION - ADMINISTRATION : Presbytère, 28 rue de Colary56 340 Carnac - ISSN : 0750-2842CPPAP : 0210 L 82 772RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Père Jérôme Sécher

ÉDITEUR : Bayard Service Édition Ouest - BP 97 25735 772 Vern-sur-Seiche Cedex - Tél. : 02 99 77 36 36bse-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com. DIRECTEUR DE PUBLICATION : Georges SanerotRÉDACTRICE GRAPHISTE : Nelly DenosSECRÉTAIRE DE RÉDACTION : ROMAIN PÉNISSON

IMPRIMEUR : Loire Offset Titoulet - Saint-Etienne

RÉDACTION - ADMINISTRATION : Presbytère, 28 rue de Colary56 340 Carnac - ISSN : 0750-2842CPPAP : 0210 L 82 772RESPONSABLE DE LA RÉDACTION : Père Jérôme Sécher

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ui, je pars, pas très loin : à Vannes, mais je quitte cependant les paroisses de

La Trinité, Plouharnel, Carnac, où j’ai servi pendant douze ans (oc-tobre 2000 - octobre 2012). Quand on s’aime bien et qu’on doit se quit-ter, on est toujours un peu triste. Mais je crois que c’est saint Augus-tin (Ve siècle) qui a dit : au lieu de pleurer, disons merci à Dieu qui nous a permis de nous connaître et de nous aimer ; ne pensons pas à ce que nous perdons, mais à ce que nous avons reçu les uns des autres.

Et puis, ce n’est pas un abandon. Les prêtres passent, la communauté chrétienne reste et continue avec d’autres et autrement. Quand je suis arrivé, Plouharnel et Carnac marchaient déjà ensemble, et La Trinité est devenue le troisième

élément de l’inter-paroissial. Les prêtres sont comme des jardiniers dans le champ de Dieu, les ouvriers passent, le champ demeure ; les uns sèment, d’autres arrosent ou ré-coltent, un seul fait grandir : Dieu (Première Lettre de saint Paul aux chrétiens de Corinthe, ch. 3 - 6). Nous sommes tous des serviteurs, personne n’est propriétaire ; nous sommes le Peuple de Dieu et de personne d’autre.

“Promotion” est un mot qui n’a pas de sens pour moi. On ne le trouve jamais dans l’Évangile, même si la tentation existe (par exemple, la mère de Jacques et Jean qui vient demander à Jésus de don-ner les premières places à ses fils). Ce mot et cette réalité ne devraient pas exister dans l’Église. La seule ambition, rappelée par Jésus en ré-

Le Père François“Alors, vous partez, vous nous laissez tomber,

vous abandonnez vos ouailles, vous avez une promotion… Qui vous remplace ? Qu’est-ce que vous allez faire ?”

Ce sont quelques-unes des phrases entendues depuis que ma nomination a été rendue publique. Que vous dire ?

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Vieparoissiale

ponse à la maman des deux apôtres, c’est le “service” : Jésus n’est pas venu pour gagner des galons, dont il n’avait aucun besoin ; il est venu “pour servir et donner sa vie”.

Qu’est-ce que je vais faire ? Continuer à servir dans trois do-maines principaux : le chapitre ca-thédral de Vannes, la vie consacrée dans le Morbihan, une f ratern i té de prêtres diocésains. C’est ce que l’évêque m’a éc r i t dans sa lettre officielle : “Je vous nomme cha-noine au chapitre ca-thédral. Vous conservez votre mis-sion de délégué diocésain à la Vie consacrée, et vos engagements à l’extérieur du diocèse”.

Le “chapitre cathédral” est un petit groupe de prêtres (11 en ce moment dans le diocèse) nommés par l’évêque en signe de reconnais-sance et avec une mission de prière pour le diocèse ; c’est ainsi qu’ils assurent tous les jours la messe de 9 heures et un temps de prière à la cathédrale, et des temps d’accueil et de confession.Le terme de “chanoine” signifie qu’il y a une certaine vie en com-mun : pour l’instant nous serons trois dans la même maison tout près de la cathédrale et du presbytère de la paroisse. Les membres “externes” viennent le mercredi pour une jour-née commune.L’évêque souhaite aussi que le “cha-pitre” soit un pôle de mémoire et d’histoire pour le diocèse, en lien avec la vie actuelle du diocèse.La mission de “délégué diocé-sain à la Vie consacrée”, que je remplis déjà depuis quelques années, est de faire le lien entre

l’évêque et le diocèse et les per-sonnes consacrées, individuelles ou communautaires, comme les abbayes, les congrégations reli-gieuses, les instituts séculiers… Les personnes ou communautés peu-vent faire appel à moi pour des entretiens, des récollections, des retraites, des célébrations. Et je par-ticipe au bureau de la CORREF 56

(Conférence des Re-ligieux et Religieuses de France pour le 56 - Morbihan).

Les “engagements à l’extérieur” sont surtout liés (mais pas

uniquement) à des groupes ou com-munautés qui essaient de vivre leur vocation dans la ligne spirituelle de saint François de Sales. En ce mo-ment, ma responsabilité est prio-ritairement auprès des membres prêtres diocésains comme moi, dans divers pays du monde.C’est ainsi que je suis allé à Ma-dagascar fin septembre pour prê-cher une retraite et rencontrer des groupes. En novembre, ce sera au Rwanda (Afrique de l’Est). Et en juillet 2013, il y aura une retraite générale et une assemblée générale (comme tous les six ans) à Annecy, patrie de saint François de Sales.En dehors des visites, il y a un tra-vail tout au long de l’année : de correspondance, de formation à travers une revue mensuelle, de rencontres…Ce type d’association est libre : au-cun prêtre n’est obligé d’en faire partie. Mais c’est une forme de sou-tien fraternel, un lieu de partage et d’approfondissement spirituel qui peut donner une “manière” d’être prêtre, ou une certaine “couleur” à notre ministère.

Au cours des douze années passées dans le secteur de Carnac, Plouhar-nel, La Trinité-sur-Mer et dans le pays d’Auray, j’ai partagé un certain nombre de vos joies, de vos peines, de vos soucis, de vos espoirs à vous qui vivez ici en permanence et à vous qui êtes là plus ou moins souvent, ou même simplement de passage. Nous avons reçu les uns des autres et essayé de grandir ensemble dans la foi en Jé-sus-Christ et dans l’amour des autres, proches ou lointains. Nous ne sommes pas au bout du rouleau, nous sommes encore tous en chemin. L’important est de ne jamais nous croire arrivés et donc de ne jamais nous arrêter, et de marcher toujours ensemble.

Merci et bonne route à vous et à moi. ■

Père François Corrignan

Corrignan s’en va

Au lieu de pleurer, disons merci à Dieu qui nous a permis de nous connaître et de nous aimer !

Au lieu de pleurer

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Nouvelle adresse du Père CorrignanMaison Saint-Yves3, rue Brizeux56000 Vannes

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VieVViViparoissiale

Abbaye Ste Anne de Kergonan (Moines bénédictins)

Messe tous les jours à 10 hAdoration du Saint-Sacrement : dimanche de 17 h à 19 h 15

Abbaye St Michel de Kergonan (Moniales bénédictines)

Messe tous les jours à 10 h

CARNAC PLOUHARNEL LA TRINITÉ-SUR-MER Centre Interparoissial de Locmaria (Carnac)

ÉgliseSaint-Cornély

RésidenceAnne Le Rouzic

ÉgliseSaint-Armel

ÉgliseSaint-Joseph

RésidenceTal ar Mor

Lundi 18 h 16 h 30 (1 fois par mois)

Mardi 18 h*Mercredi 9 hJeudi 18 h* 18 hVendredi 9 h**Samedi 9 h

MESSES DOMINICALESSamedi 17 h 30Dimanche 11 h et 18 h 9 h 30 11 h

* Messes suivies de l’Adoration ** Messe suivie de l’Adoration le 1er vendredi du mois (Sacré-Cœur de Jésus)

• Les messes de semaine sont célébrées même en cas de célébration d’obsèques (en hiver à 18 h et en été à 18 h 30)• La messe de 9 h le samedi à Locmaria est la messe du jour (en l’honneur de la Vierge Marie)• La messe de 17 h 30 le samedi à Carnac à la Résidence Anne Le Rouzic est une messe anticipée du dimanche• Tous les 1ers mercredis du mois, à Plouharnel, à 11 h, en l’église paroissiale : chapelet pour les enfants• Aux solennités, messe supplémentaire à La Trinité-sur-Mer, à 9 h 30

Comme chaque été le centre inter-paroissial de Locmaria a vu tous ses habitués débarquer pour de nouvelles aventures es-tivales, du 15 juillet au 25 août 2012. Cette année, outre les habitués que sont Olivier, Xavier, et Joachim, quelques nouveaux visages ont apparu : Antoine, Patience-Aimé, et même un amé-ricain nommé Joseph. Une bonne centaine d’enfants nous a ho-noré de leur solide fidélité et de leur joie débordante. Le nombre et l’intensité des remerciements témoignent du succès de cette très belle œuvre à laquelle nous offrons notre petite participation.

Quant à moi, voilà six ans qu’il m’est donné de retrouver Carnac à chacune de mes vacances et en particulier l’été pour coordonner ces activités à Locmaria. Tout ce temps a vu s’écouler l’année

de propédeutique à Sainte-Anne d’Auray, puis cinq ans de formation au séminaire français de Rome. Désormais, la Providence me permet de retrouver le chemin de Saint-Cor-nély et de travailler au service de la paroisse toute l’année, en attendant que l’évêque, par la grâce de Dieu, m’appelle

aux ordres. Puissent vos prières m’accompagner sur ce chemin.

Eric Trochet

Le chemin de Saint-Cornély

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PHOTOS D.R.

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A partir du 3 novembre, nouveaux horaires de messes

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près son premier essai au cours de l’été 2011, la se-conde édition de la Navi-

clerus, régate de voile pour prêtres et séminaristes, a eu lieu cet été du 20 au 23 août en baie de Quiberon : 70 participants de 24 diocèses.Le classement final après les 6 manches de courses est donc le sui-vant : - 1er : Valgiros (diocèse de Paris)- 2e : l’AED (diocèses du sud Ouest)- 3e : OAA (prêtres du diocèse de

Versailles)- 4e : l’Œuvre d’Orient (diocèse de

Vannes)- 5e : l’Arche (séminaristes du dio-

cèse de Versailles)- 6e : l’APA (diocèse de Nantes et

associé)- 7e : Breizh Spirit -équipe Saint-

Vincent (avec la participation de Mgr Le Vert, évêque de Quimper et Léon)

- 8e : Société Saint-Vincent de Paul- 9e : Saint-Jean Espérance (commu-

nauté Saint-Jean)

Cette année encore ce sont 20 000 € qui ont pu être distribués aux

œuvres humanitaires grâce à la gé-nérosité des sponsors.De beaux moments restent gra-vés dans les cœurs : l’étape à l’Ile d’Hoëdic qui se veut être un beau moment d’échanges fraternels, la joyeuse soirée “moules-frites” of-ferte par M. Jaouen de la Trinité-sur-Mer, que nous tenons à remer-cier vivement, la belle messe de clôture à l’église Saint-Joseph Un immense merci à toutes les “pe-tites mains” si efficaces qui sont res-tées dans l’ombre et qui, pourtant, ont été des piliers de la réussite de cette nouvelle édition. Que tous les généreux bénévoles trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude. À l’année prochaine !

Une nouveauté pour cette saison 2012 : le Festival Anuncio. La pa-roisse a accueilli 25 jeunes de 18 à 35 ans pour une mission d’évangéli-sation sur le secteur de Carnac. Tous ces jeunes prennent sur leur temps de vacances une dizaine de jours

au service du Christ pour Le prier et L’annoncer. Ils se sont retrouvés tout d’abord en session de forma-tion à Sainte-Anne-d’Auray, puis ils se sont scindés en divers groupes pour partir en mission sur les côtes bretonnes du 18 au 23 août.Les jeunes partaient joyeusement et courageusement chaque jour à la rencontre des vacanciers sur les plages, à travers les menhirs, à la sortie des boîtes de nuit ou dans les bars.Quelques moments plus marquants ont jalonné cette semaine d’évan-gélisation, tout particulièrement la venue des reliques de sainte Thérèse de Lisieux, la soirée “Mi-séricorde” avec les prêtres de la Naviclerus et les “Flash-Mob” sur la grande plage et la plage de Lé-genèse. Un flash-mob est toujours basé sur un effet de surprise, dans des lieux publics très fréquentés, d’un groupe de personnes qui se mettent à créer un mouvement de danse sur une musique choisie. Une ou deux personnes se lancent, bien vite suivies de 10, 20, 50… per-sonnes. Tous ceux qui veulent les rejoindre sont alors les bienvenus. Les “plagistes” ont beaucoup ap-plaudi les jeunes qui sont ensuite allés leur distribuer des invitations pour les différentes manifestations du Festival, et prendre du temps pour discuter avec eux.Tous les jeunes d’Anuncio ont été très touchés par l’accueil des Carna-cois et sont tous prêts à revenir pour un nouveau Festival en 2013 ! ■

Cathy Rallier du Baty

Retour sur l’été 2012

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Cet été, nous avons réfléchi sur le sens de notre engagement. Peux-tu nous dire ce que tu en as retiré ?J’ai commencé par m’interroger sur les raisons de mon engagement : d’une part j’ai du temps à donner, d’autre part la démarche de don gratuit, auprès de nos frères et sœurs, me permet de mettre ma foi chrétienne en pratique. En effet, aimer et servir son prochain se fait au nom de Jésus-Christ, avec Lui et pour Lui.

Se rendre utile est une des moti-vations des bénévoles. N’es-tu pas parfois tentée de disposer de ton temps ?Non, car je me sens responsable d’assumer ce service. C’est très important de tenir ce à quoi je me suis engagée. Bien sûr, quelqu’un peut tomber malade, être empêché, mais y aller uniquement quand ça me plaît, non, la question ne se pose pas pour moi. Je le redis, je me sens responsable.

Peux-tu préciser cette responsabilité ?S’engager, pour moi c’est assurer une continuité, c’est être là quand je suis attendue, c’est me tenir à mon engagement et ne pas suivre mon humeur ou mon envie.

Cela est effectivement essentiel dans un service dans lequel on s’en-gage. Mais n’y a-t-il pas des risques de dérive ?Deux risques de dérive importants existent à mon sens : l’intermit-tence dont je viens de parler et la recherche de pouvoir. Être respon-sable ne veut jamais dire exercer un pouvoir, servir me demande de l’humilité et le respect de l’autre, ça devient alors une vraie joie de se mettre au service. Une conséquence liée à la recherche de pouvoir, ce sont les inévitables frictions qui sur-viennent. À ce moment-là il faut combattre notre orgueil, ne pas se braquer, se rappeler avec Benoît XVI que “aimer son prochain est aussi

une route pour rencon-trer Dieu” (Deus caritas est).

Donc le bénévolat te conduit à vivre la frater-nité avec ceux que tu

rencontres ?Oui, je vis vraiment la joie de la ren-contre. Je découvre la communauté comme un espace de rencontre de chacun comme un frère et de ren-contre de Dieu. Nous pourrions “creuser” cela ensemble ?

Oui, tout à fait. Attends-tu une re-connaissance de ton service ?Vivre des rencontres, travailler en-semble m’ouvrent aux autres, c’est essentiel. Mais il est vrai que j’ai

aussi envie d’être reconnue et re-merciée pour ce que je fais, ce que je suis. C’est humain, me semble-t-il. Etant bien entendu que je n’at-tends aucune rétribution qui serait contraire à l’esprit du bénévolat.

Pour finir, peux-tu nous résumer en quelques mots ce qu’implique le bé-névolat pour toi ?Le bénévolat c’est se donner, libre-ment, avec humilité, il implique aussi la gratuité, le service et la rencontre de l’autre. Et un enga-gement sur la durée, de l’assiduité. C’est une manière d’être un repère pour les autres.

Merci pour ce que tu m’as partagé. J’espère bien continuer cette ré-flexion avec toi… ■

Deux paroissiennes bénévoles

Deux bénévoles s’entretiennent sur le sens de leur engagement

Avec la rentrée, nous voici au seuil d’une nouvelle année, peut-être l’occasion pour certains de réfléchir à un engagement.

Deux paroissiennes ont eu l’occasion de partager sur le sens de leur bénévolat.

Le bénévolat c’est se donner, librement, avec humilité

Le bénévolat

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Echosd’autres clochers

ans le numéro d’Inter Clo-chers de février 2011, j’évo-quais l’ouverture du synode

du diocèse des Yvelines, démarche qui n’était pas sans rappeler celle qui avait conduit, dans le Morbihan, au rassemblement “Communion pour la mission’’ de Sainte-Anne-d’Auray, à la Pentecôte 2009.

Ceci dit, je précise tout de suite que, mon épouse et moi-même, avons une double attache : Le Chesnay et Carnac, et que nous avons participé aux deux évènements dans la me-sure de nos possibilités…

Le synode des Yvelines avait, à notre avis, un thème provocateur mais mobilisateur : Un baptême à vivre ! En fait : Chrétiens des Yve-lines, réveillez-vous !

Comme prévu, de petits groupes de réflexion (25 000 personnes) se sont réunis, à la rentrée 2010, dans chaque paroisse, avec un menu précis. Puis des délégués (420) ont été désignés pour participer à l’as-semblée synodale qui s’est tenue à l’Ascension 2011 : Mgr Aumônier en a publié les conclusions sous forme d’une lettre pastorale, résumée en décrets synodaux, ensemble des ré-solutions d’actions personnelles et communautaires. Tout un dispositif de suivi a - bien entendu - été mis en place, avant une tournée diocé-saine prévue par l’évêque en 2014.

Sachant que “nous sommes bien dans une situation analogue à celle des premiers chrétiens”, l’ensemble de ces textes se fonde sur six convictions : “Acceptons le principe et la pratique d’une conversion permanente”, “Traitons-nous les uns les autres

comme membres de l’unique corps du Christ”, “Organisons sans doute, imaginons sûrement, mais d’abord croyons en la force de la grâce’’, “Témoignons de l’amour de Dieu, invitons à croire : l’évangélisation’’, ’’Au milieu du monde cherchons à “rendre la vie plus humaine”’’ et ”Cé-lébrons le mystère de la foi’’.

Tout cela, c’est maintenant du ”passé’’ : que nous en reste-t-il et qu’avons-nous fait (depuis) de notre baptême ?

Des programmes d’actions commu-nautaires ont bien été lancés : ils se poursuivent. Et pour ce qui nous concerne, mon épouse et moi, c’est tout simple : cela nous ennuyait un peu de voir se dissoudre notre pe-tit groupe de réflexion, qui s’était constitué vraiment ”selon un heu-reux hasard’’pour le synode. Nous nous étions attachés à ces amis d’horizons différents, croyants ou en difficulté, venus nous enrichir de leur présence.

Notre curé a donc pro-posé à tous les groupes de les pérenniser - en restant ouvert à d’éventuels nouveaux participants - au sein d’un mouvement ap-pelé maintenant ”Tibé-riade’’. Un petit groupe “ a d h o c ” p r o p o s e à

notre curé un thème, à peu près tous les deux mois, et sur le site Internet de la paroisse est en-tré un “kit” d’animation des réu-nions, avec une vidéo du curé ou de son vicaire sur le thème choisi. Par ailleurs, l’ensemble de tous les groupes se réunit une fois par an.

Merci donc à notre curé du Chesnay, et à son vicaire, de s’être engagés à préparer des ”sermons’’ supplémen-taires et pire, devant une caméra ! Mais ce nouveau type de communi-cation, sorte de lectio divina illustrée, accélère l’assimilation de la Parole !

Ces aspects ”techniques’’ étant mis à part, merci à Qui de droit pour la grâce d’avoir pu participer à ces travaux de Vannes et de Versailles : ils nous ont permis d’aller à la ren-contre de nos frères et de partager notre foi avec eux, sans complica-tions ni complexes. Mon épouse et moi-même y avons gagné peut-être en sagesse, sûrement en paix… et encore plus en envie de continuer dans cette voie. ■

Patrick Desprès

Y a-t-il une vie après un synode ?

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La légalisation annoncée de l’ouverture du “mariage” aux personnes de même sexe et de l’adoption qui s’en suit, est un projet qui suscite

de multiples prises de position relayées par les médias. Cette éventuelle légalisation changerait radicalement

la signification du mariage…

Le 15 août dernier, à Porcaro, lors du Pèlerinage des Motards qu’il présidait, notre évêque, Mgr Centène, a prononcé une très belle homélie, dont nous reproduisons ici de larges extraits.

À partir d’une méditation sur le mystère de l’Assomption de la Vierge Marie, il nous invite à approfondir le sens de notre inégalable dignité humaine,

et l’inséparable unité de notre être : corps et âme. À l’écoute de son enseignement,

nourrissons également notre réflexion et affermissons notre conscience sur les dimensions majeures

de l’existence humaine et sociale.

hers frères et sœurs,Nous célébrons aujourd’hui une des plus grandes fêtes parmi celles que l’Église propose

à ses fidèles : la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.Aujourd’hui se réalisent les paroles qu’elle a prononcées dans son Cantique d’action de grâces : “Désormais tous les âges me diront bienheureuse”.L’Assomption, son entrée dans la gloire céleste avec son âme et son corps, est un privilège accordé à la Vierge Marie en raison de son union très étroite avec son Fils Jésus. Cette union commencée au jour de l’Annoncia-tion s’est approfondie tout au long de sa vie par une participation toujours plus grande au mystère de son Fils.La vie de Marie fut extérieurement une vie tout à fait normale, tout à fait conforme à celles des femmes de son temps. Elle priait, elle travaillait, elle allait à la sy-nagogue, mais chacune de ses actions, chacune de ses prières était accomplie dans une union parfaite avec Jésus. Et c’est au pied de la Croix que cette union at-teint son point culminant dans l’amour, la compassion, la souffrance.C’est pourquoi Dieu a donné à Marie une participation pleine et entière à la résurrection de Jésus, en l’élevant dans la gloire, au terme de sa vie terrestre, avec son âme et son corps, c’est-à-dire dans l’unité de sa personne.

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Son corps, comme le corps de Jésus, a été préservé de la corruption du tombeau. La Préface de la messe d’aujourd’hui chante ce mystère : “Tu as préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’Auteur de la Vie”.Contemplons ce mystère, il nous éclaire sur la volonté de Dieu qui veut sauver non seulement tous les hommes, mais aussi tout l’homme, corps et âme.Jésus aussi est ressuscité avec son corps et son âme, mais lui est Dieu.Sans l’Assomption de Marie, nous n’aurions pas la confirmation que ce destin glorieux du Christ ressus-cité est aussi le destin de toute l’hu-manité, notre propre destin.Déjà les philosophes grecs avaient eu l’intuition de l’immortalité de l’âme, l’intuition que tout ne s’arrêtait pas avec la mort, que l’homme survivrait dans sa dimension spirituelle et c’est déjà une belle espérance pour les mortels que nous sommes. Mais l’exaltation de ce principe spirituel les conduisait à mépriser la vie ter-restre et à déprécier le corps qu’ils considéraient comme la prison de l’esprit, la prison de l’âme qui seule avait du prix à leurs yeux.En revanche, le mystère de l’As-somption […] nous enseigne l’unité de l’être humain. Il nous rappelle que notre corps, comme notre âme, appartient à Dieu et est destiné à la gloire. Il nous invite donc à respec-ter la vie, à respecter notre corps, à ne pas l’exposer inutilement par des défis et des imprudences. […]

Souviens-toi que tu as du prix aux yeux de Dieu, qu’Il t’a créé pour un bonheur véritable. Ne brûle pas ta vie ! Elle a un sens, elle a un but, elle appartient à Dieu, elle appar-tient à tous ceux qui t’aiment.

L’unité de l’être humain, corps et âme, le Salut promis à tout l’homme que nous célébrons en cette fête de l’Assomption de Notre-Dame, invite l’Église à ne pas se désintéresser de la marche du monde, à ne pas dé-précier les questions de société.L’Église, experte en humanité, s’intéresse à toutes les réalités hu-maines auxquelles seule la foi peut apporter leur véritable sens.Elle s’intéresse tout particulière-ment aux questions fondamen-tales de la vie, de l’amour, de la mort, qu’elle a le devoir d’orien-ter selon le plan de Dieu, à la lu-mière de l’Évangile, pour le bien de l’homme !

Dire que la vie humaine doit être respectée, depuis son commence-ment jusqu’à son terme naturel, n’est pas une ingérence de l’Église dans les affaires de l’État.

Dire que la dignité humaine doit être respectée en toute circons-tance et pour chaque personne, quelle que soit sa condition, son état, son degré de handicap, n’est pas une ingérence de l’Église dans les affaires de l’État. C’est poser le seul cadre possible pour protéger l’homme contre toute dérive totali-sante ou arbitraire dans laquelle il reviendrait à la société de dire qui est digne de vivre et qui ne l’est pas. C’est protéger la société elle-même contre la tyrannie de l’idéologie ou de l’intérêt.

Dire que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme en vue de la transmission de la vie et de l’éducation à la vie n’est pas une ingérence de l’Église dans les affaires de l’État.

Ce n’est que le rappel d’une évi-dence naturelle qui conditionne la survie de l’espèce humaine et l’épa-nouissement humain et psycholo-gique des enfants.

Frères et sœurs, en cette fête de l’Assomption de Notre-Dame, Pa-tronne principale de la France, nous aurons à cœur de prier pour notre pays. Que nos contemporains, confrontés aux multiples difficul-tés d’une crise dont nul ne sait où elle s’arrêtera, ne soient pas privés du minimum de repères nécessaires pour conduire leur vie.

[…] Apprenons à voir en Marie, notre Reine, confions-lui notre corps et notre âme, notre vie pré-sente, et notre avenir éternel. Amen ! ■

Mgr Raymond Centène,évêque de

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Marguerite Le Montagner, tu as sou-haité être remplacée comme res-ponsable du groupe MCR ?Il y a six ans, à la demande du père Lambert, notre précédent recteur, j’avais accepté de prendre la res-ponsabilité locale du MCR. Depuis les années ont passé, aussi j’ai fait connaître mon désir d’être rempla-cée et de pouvoir passer le témoin à des adhérents du mouvement plus jeunes que moi. Par leur dynamisme ils apporteront un nouvel élan afin que de nouveaux retraités aient l’envie de rejoindre notre équipe.Quant à moi, j’apprécie le climat amical et chaleureux de chacune de nos rencontres mensuelles, au cours desquelles, en toute simplicité, nous échangeons nos réflexions, à partir d’un thème portant sur le monde d’aujourd’hui. Nous pre-nons part aux joies et aux peines exprimées vécues au cours du mois écoulé. Bonne route à tous pour la pro-chaine année.

Bonne route à toi aussi Marguerite et merci pour ton animation souriante et efficace durant ces 6 années.

Bernard, avec ton épouse Danielle, tu acceptes de succéder à Margue-rite. Que représente pour vous deux le MCR ?Depuis notre retraite nous avons été heureux de participer aux réu-nions du MCR, d’abord dans la ban-lieue de Lille où nous habitions, puis ici. Pour nous le MCR c’est :- l’approfondissement de la foi dans

notre vie par la réflexion sur les problèmes de la société, à la lu-mière de la Parole de Dieu et des textes ecclésiaux ;

- l’enrichissement par le partage et l’écoute du vécu des participants qui nourrissent l’amitié qui nous rassemble ;

- le point de départ de notre apos-tolat dans la vie familiale, associa-tive ou de proximité.

Que souhaitez-vous pour l’avenir ?Le thème de la campagne d’année 2012, intitulé “A la rencontre de l’autre”, promet d’être très riche :

en effet qui est l’Autre pour nous chrétiens ? Ce thème nous permet aussi de mieux connaître le Tout Autre en cherchant comment ren-contrer quotidiennement et en vé-rité notre Dieu. Donc nous souhai-tons mieux faire connaître notre mouvement pour que de nouveaux participants viennent nous re-joindre et enrichir notre réflexion.

Nos réunions ont toujours lieu le 3e mardi de chaque mois de 14 h 30 à 17 h, à partir d’octobre, au centre socioculturel de Plouharnel. N’hési-tez pas à prendre contact avec nous et pourquoi pas assister à l’une de nos prochaines réunions : Bernard et Danielle Lefèbvre, 02 97 58 32 07.

À bientôt donc.Merci à vous deux pour ce nouveau départ, dans le souffle de l’Esprit et bon vent au MCR. ■

Suzanne Andrès

GROUPE DE CARNAC - PLOUHARNEL - LA TRINITÉ

De nouveaux responsables au Mouvement Chrétien des Retraités (MCR)

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Accueil Familial de Vacances

En juillet 2012, le Secours catho-lique de Carnac a accueilli trois en-fants : un enfant a été reçu dans une famille de Carnac et deux en-fants dans une famille à Erdeven. Le séjour a été bénéfique pour tout le monde et a permis à chacun de s’épanouir dans la rencontre et le partage.

Deux familles ont été également accueillies, quinze jours chacune, en camping. Elles ont été ravies de leur séjour. La réussite de leur projet de vacances les a valorisées.

Nous avons organisé un rassemble-ment des familles en vacances et des familles accueillant des enfants au parc Césarine de Carnac. En invi-tant les familles d’autres équipes, ce sont une trentaine de personnes qui ont profité d’une journée conviviale autour d’un pique-nique et de jeux collectifs. Nous comptons renouve-ler cette expérience l’an prochain et pour cela, nous faisons appel aux familles qui souhaiteraient accueillir un enfant pour passer des vacances enrichissantes.

Repas partagé du mercredi 5 septembre 2012

Notre antenne de Carnac a été fer-mée cet été, mais nous venons de reprendre nos activités. À l’initiative des personnes que nous accueillons, notre première permanence a donné lieu à une journée de “ren-trée” très conviviale autour d’un pique-nique suivi d’une promenade en petit train. ■

Les bénévoles de l’équipe de Carnac

SECOURS CATHOLIQUE DE CARNAC

Retour sur l’Accueil Familial de Vacances (AFV)

Coordonnées de l’équipe

Centre interparoissial de Locmaria5, av. des Saules, 56 340 Carnactéléphone : 06 08 82 15 33Attention, nouvelle adresse mailsc.carnac@laposte.net

Une présence est assurée tous les mercredis matin de 10 h à 12 h.

Code

Centde L5, a56 3télépAttesc.c

Unetousde 1

de l’équipe

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Jubilé ! C’est une institu-tion très ancienne dont parle le Livre du Lévi-tique : “Vous compterez

sept semaines d’années, c’est-à-dire 49 ans. Vous ferez de la cinquan-tième année une année sainte” (Lv 25, 8). Dans l’histoire d’un pays, d’une commune, comme dans le cours de notre existence, il est bon de marquer des étapes, qui rap-pellent un événement important : 25 ans de mariage, 50 ans ou da-vantage. Il en va de même pour un prêtre : 25 ans d’ordination, 50 ans. C’était le cas, l’an dernier, ici-même, pour le Père Corrignan. C’était aussi mon cas il y a 10 ans. Aujourd’hui,

cela fait 60 ans et 1 jour !La semaine dernière, le Père Abbé de Kergonan me disait : “Je ne pourrai pas être à votre Ju-bilé de diamant, mais il y en aura d’autres…” Je ne le pense pas, car si l’on ajoute simplement 10 à 50 ans, au lieu d’attendre 75, si la cadence s’accélère, c’est bien parce que la précarité de l’existence se fait sentir. C’est l’expérience dont témoigne à plus d’une reprise le Livre des Psaumes : “L’ombre gagne sur nos jours. Le nombre de nos années ? 70, 80 pour les plus vigoureux : elles s’enfuient, nous nous envolons”. Et la constatation se change en prière : “Apprends-nous la vraie mesure de

nos jours, que nos cœurs pénètrent la sagesse”.C’est bien à une réflexion sur la vie et sur l’espérance en une existence impérissable que nous sommes invi-tés par les lectures de ce dimanche. La vie : réalité dans laquelle nous baignons, nous et ceux que nous aimons, d’autant plus merveilleuse qu’elle se heurte, dans sa fragilité même, à la maladie et, finalement, à la mort, cette limite inéluctable. Peut-on croire dans la vie, et espé-rer, malgré tout ?Vous avez entendu la réflexion du Livre de la Sagesse : “Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même : le Vivant, la source de la vie. Ceux qui se rangent du côté de Dieu peu-vent se lever pour espérer encore.”La longue histoire de l’Alliance, l ’ancienne et la nouvelle, est comme la marque vivante que Dieu ne prend pas son parti de la mort. Au commencement, quand il créa le ciel et la terre, il a montré de quel côté il était. Il souffle dans l’homme son haleine de vie et l’homme, fait de glaise et de chair, se lève, vivant. La croix de Jésus n’est pas d’abord une plongée de Dieu dans l’impuis-sance de l’homme et dans le mal-heur du monde. Elle est avant tout le signe que Dieu décide de prendre le parti de l’homme et de la vie. Au matin de Pâques, il saisit son Fils par la main. Le tombeau ne peut retenir captif celui que les hommes pensaient avoir mis à mort une fois pour toutes.Regardez les deux actions de Jésus dans l’Évangile de ce dimanche : la deuxième incluse dans la première. Jésus ne prêche plus - ne peut plus

Jubilé ! L’homélie du père Jean Evenou

Le 1er juillet dernier, le Père Jean Evenou célébrait à Locmaria, une messe d’action de grâces pour ses soixante ans d’ordination

sacerdotale. Après cette messe, beaucoup, présents ou n’ayant pas pu se joindre à cette célébration, nous ont demandé le texte de l’homélie

que notre cher jubilaire avait prononcée. La voici in extenso.

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prêcher - dans les synagogues, d’où il a été banni par le parti des Pha-risiens. Il faut qu’un chef de syna-gogue vienne vers lui. Il faut que sa petite fille soit à toute extrémité pour que Jaïre, au mépris de l’ex-clusion portée sur Jésus, au risque d’être lui-même exclu des fraterni-tés pharisiennes, vienne se jeter aux pieds du prophète des bords du lac.La foi de Jaïre, dont la fille de 12 ans est à toute extrémité (et on vient sur le coup lui annoncer qu’elle est morte), la foi de cette femme désespérée dont la vie s’en va peu à peu avec son sang, depuis 12 ans, devrait être le modèle de notre foi dans sa confiante simpli-cité.À la jonction de ces deux his-toires enchevêtrées, c’est en ef-fet la même insistance. Foi naïve, presque superstitieuse, de l’hémor-roïsse qui touche furtivement Jésus dans l’espoir d’être guérie. Jésus ne la méprise pas. Il l’aide plutôt à transformer son geste en une dé-marche personnelle qui sauve et

qui donne la paix. Foi bien plus grande, presque folle, de Jaïre qui n’a que son silence à opposer au dé-faitisme de la foule. Pour celle-ci, il est trop clair que personne ne peut rien contre la mort. Pour Jésus, la mort n’est qu’un sommeil qui, par la foi, s’ouvre sur un matin de ré-surrection. Dans les mots qu’il em-ploie (“Jeune fille, lève-toi”), nous pouvons découvrir l’interprétation chrétienne du baptême, comme participation à la résurrection du Christ, comme en témoigne ce can-tique des premiers temps que nous a conservé saint Paul : “Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera” (Eph 5, 14).Les jours, les semaines, les années passent. La roue tourne, mais son mouvement incessant nous fait pas-ser de l’éphémère à l’immortalité,

c’est-à-dire à la vie en Dieu. Notre action de grâce se prolonge en sup-plication, celle du psalmiste : “Rassa-sie-nous, Seigneur, de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants”.Prenant le contre-pied de l’adage : “Il faut que jeunesse se passe”, un mot qui excuse tous les excès de jeunesse, François Mauriac écrivait : “Il faut que jeunesse ne passe pas”.Comment ne pas penser ici à ce que dit Péguy au sujet de la petite fille Espérance ? En chacun de nous, elle dort ; il faut régulièrement la ré-veiller, la faire lever, la mettre en marche. Merveille possible seule-ment par la foi en Celui qui peut faire déboucher nos nuits, aussi sombres soient-elles, sur un matin de Pâques. ■

Père Jean Evenou

Merci ! Vous avez été nombreux, de Carnac, La Trinité-sur-Mer, Plouharnel et ailleurs à m’avoir manifesté votre amitié à l’occasion de ce Jubilé célébré à Locmaria, par votre présence priante, par vos messages et par vos dons.Je n’ai pu, malheureusement, répondre à chacun personnellement. Je vous prie de trouver ici l’expression de ma profonde reconnaissance et l’assurance de continuer à vous servir en servant l’Église de mon mieux, tant que je le pourrai.Pour que l’argent recueilli ne me brûle pas les doigts, j’ai pensé faire œuvre pieuse en le versant à la Fondation Louis Cadic qui a pour mission d’aider à la restauration de la Basilique de Sainte-Anne et des bâtiments qui l’en-tourent. J’ai donc fait un chèque de 4000 euros à cette fondation le jour même de la fête de sainte Anne, le 26 juillet. Ce sera une goutte d’eau pour une somme évaluée à 3 millions d’euros. Mais ce sera, pour moi et grâce à vous, une manière de manifester mon attachement à Sainte-Anne, où j’ai vécu comme élève et comme professeur, alors que s’approche le 400e anniversaire de la découverte en 1625 par Yvon Nicolazic du trésor enfoui dans son champ du Bocéno, l’antique statue de sainte Anne, et du pèlerinage qui est né là à ce moment.

Père Jean Evenou

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Culture

Dans la profusion de livres offerts à la “rentrée lit-téraire”, deux (seule-ment) ont retenu mon

attention immédiatement ! Cela ne veut pas dire que les autres ne méri-tent pas d’intérêt, on les découvrira plus tard, mais ces deux-là m’ont semblé des valeurs sûres et donc intéressants à faire découvrir aux lecteurs de la bibliothèque parois-siale de “Locmaria”.Avec le premier, je ne prends pas beaucoup de risques ! Car il s’agit du livre d’Amin Maalouf “Les dé-sorientés”.Cet auteur libanais n’est pas un in-connu, il vient d’être élu à l’Acadé-mie Française. Il a quitté le Liban en 1976 pour fuir la guerre et a élu domicile à Paris. Il utilise la langue française pour écrire.“Les désorientés” raconte une nos-talgie, celle de l’auteur, du temps où il vivait dans son Liban natal avec ses copains qui étaient juifs, catholiques, musulmans et où ils faisaient la fête ensemble ! L’utopie a existé mais est-ce encore possible aujourd’hui lorsque les haines com-munautaires déchirent le monde ?C’est un sujet brûlant, serait-il pos-sible de retrouver l’harmonie qui a régné à certaines époques entre les communautés de la Méditerranée ? Certains y croient encore !

Le second livre est totalement dif-férent et surtout c’est un premier livre ! Je prends plus de risques !Il s’agit du livre de Félicité Herzog “Un héros”.Ce livre m’a paru intéressant, non pas sous son aspect de règlement de compte au sein d’une famille française très connue, car ce n‘est pas exactement le but de l‘auteur. Félicité Herzog cherche plutôt le ou les responsables de la tragédie

dont son frère est la victime. Toute la famille est soupçonnée : sa grand-mère qui a été collaboratrice pen-dant la dernière guerre, son père, ce héros qui a sans doute usurpé son exploit, sa mère trop intelli-gente pour son temps ou elle-même en réalisant pour elle-même le rêve qu’il avait fait pour lui !Nous nous construisons en fonction de la famille dont nous faisons partie.

J’ajoute à ces deux titres deux autres livres qui m’ont beaucoup plu“Retour à Killybegs” de Sorj Chalan-don. C’est l’histoire d’un héros de la République irlandaise au moment de la guerre fratricide entre ca-tholiques et protestants, mais d’un triste héros ! Au cours d’un assaut où les forces britanniques tentent de forcer une barricade de l‘IRA, un accident dramatique le plonge dans une situation désespérée. Il est obligé de mentir à tout le monde parce qu’il est un héros pour tout le monde. “Si je parle aujourd’hui, c’est parce que je suis seul à pouvoir dire la vérité”.

De Yasmina Khadra “Ce que le jour doit à la nuit”. Ce livre n’est pas nouveau, mais un film vient d’en être tiré. Peut-être vaut-il mieux lire le livre avant de voir le film.Yasmina Khadra est un auteur arabe, algérien, qui utilise la langue fran-çaise comme outil de travail.C’est un roman sur l’Algérie colo-niale et la rupture, en 1962, entre deux communautés toutes deux amoureuses de leur terre.Le jeune Younes est confié à son oncle, pharmacien dans un petit village proche d’Oran. Le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noir, noue des amitiés indisso-lubles françaises et juives. Alors que l’Algérie vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences et de trahisons, les amitiés se heurtent à un mur d’incompréhension, se dis-loquent et se déchirent.

Bonne lecture ! ■

A.F. Le Mener

Quelques bons livres pour la rentrée

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BaptêmesCarnac3 juin : Clara Ezanno, fille de Pierre et de Marie-Hélène Jégo9 juin : Kilian Le Guennec, fils de Pascal et d’Arzhvaelig Prado9 juin : Louna Germain, fille d’Eric et d’Arzhvaelig Prado10 juin : Alessio Noëllec, fils de Dominique et de Béatrice Thomas17 juin : Louis Tétiot, fils de Sébastien et de Delphine Pincemin23 juin : Iwen Raton, fils d’Anthony et de Lénaïg Clanche30 juin : Matis Réty, fils de Sébastien et de Marie Modicom14 juillet : Madenn Ihuel, fille d’Armel et de Stéphanie Quillay15 juillet : Byron Bois, fils de Mikaël et de Marie-Laurence Dollet2 août : Mathéo Gicquel, fils de Patrick et d’Anne Kauffmann4 août : Baudouin Pavec, fils de Pierre et de Lucie Chevillard5 août : Antoine Grenier, fils de Damien et d’Hélène Rolland5 août : Simon Jules Antonio-Bidault, fils de Philippe Antonio et d’Emilie Bidault11 août : Marie Meysselle, fille de Guillaume et d’Anne-Sophie Billiard12 août : Clémence Gicquel, fille de Gaëtan et de Virginie Prudhomme12 août : Eloïse Gosseaume, fille d’Olivier et de France Anne12 août : Luce Lemay, fille de Bruno et de Brigitte Jouannic13 août : Esther Le Quéré, fille de Benjamin et d’Eugénie Cremer18 août : Pierre Simon, fils de Jérôme et de Laure Capitaine25 août : Maël Green, fils de Richard et de Christelle Bothua26 août : Louise Riguidel-Huon, fille de Yoann Huon et d’Elodie Riguidel1er sept. : Markus Dumoret, fils de Pascal et de Benedikt Meslin15 sept. : Elsa Le Ret, fille de Mark et de Ludivine Pillet15 sept. : Justine Caradec, fille de Christophe et de Sandrine Le Ret23 sept. : Zoé Huet, fille de Sébastien et d’Anne Rouet

Plouharnel3 juin : Paul Barneville, fils de Laurent et de Delphine Soson3 juin : Maxime Barneville, fils de Laurent de Delphine Soson3 juin : Joakim Gicquel, fils d’Anthony et d’Emmanuelle Le Port3 juin : Zacharie Gicquel, fils d’Anthony et d’Emmanuelle Le Port23 juin : Axel Mavromatis, fils de Léonide et de Marie-Edith Guyonvarch

1er juillet : Ilia Le Priol, fille de Guillaume et de Tiphaine Besnard5 août : Maëlyne Mouiche, fille de Yannick et d’Isabelle Martin5 août : Sacha Lamour, fils de Stéphane et de Fabienne Bouchama5 août : Felipe Lamour, fils de Stéphane et de Fabienne Bouchama25 août : Pierre Le Gurun, fils d’Olivier et de Roxane Besnier2 sept. : Kenzo Leclair,fils d’Eric et de Vanessa Blondet2 sept. : Enora Guyot, fille d’Antoine et de Gaëlle Le Goff2 sept. : Charlotte Dano, fille de Ludovic et d’Isabelle Le Saux22 sept. : Gabin Georges, fils de Nicolas et d’Elodie Kerzerho

La Trinité-sur-Mer17 juin : Daphné Tanguy, fille de Mickaël et d’Ariane Herruel7 juillet : Fanette Clénet, fille de Cyrille et de Stéphanie Kérisit7 juillet : Margaux Nattier, fille de Christophe et de Delphine Canova21 juillet : Lila Corrignan, fille de François et d’Eléanor Ord-Armstrong21 juillet : Gabriel Corrignan, fille d’Hugues et de Juliana Stôpa28 juillet : Antoine Simon, fils d’Aymeric et de Marie Daspremont4 août : Chloé Plisson, fille de Guillaume et de Marina Le Port11 août : Pierre d’Hillaire de Moissac, fils d’Arnaud et de Marie de Ponsay18 août : Pénélope Le Blan, fille de Nicolas et de Camille Château18 août : Sofiya Gamard, fille de Sébastien et d’Eléonore Rémy19 août : Victor Pelsy, fils de Florent et de Ségolène Nusbaumer25 août : Enola Boitard, fille de Sylvain et d’Aurélie Hervé25 août : Victor Staub, fils de Julien et d’Anne-Edith Bodin

MariagesCarnac9 juin : Bérenger Drouin et Claire Lefèvre16 juin : Guillaume Auzannet et Léa Tassan-Mazzocco16 juin : Philippe Charrier et Charlotte Lecomte23 juin : Thomas Levrard et Clarence de Redon30 juin : Charles Le Baud et Fanny Riond7 juillet : Francis Domingo et Laure Ponsot14 juillet : Timothée Noual et Anne-Fleur Deval21 juillet : Edouard Bataille et Claire Guillaume-dit-Taunière28 juillet : Laurent Lefort et Hélène Vincent4 août : Jauffret Solignac et Marie Guyot de Salins18 août : David Bourdais et Anne-Flore Pichot

25 août : Hubert Fabre et Eléonore Kerrand8 sept. : Jérôme Valois et Julie Cordonnier15 sept. : Benoît Vincienne et Claire Le Gal

Plouharnel21 sept. : Nicolas Pagnard et Anne-Claire Perchet

La Trinité-sur-Mer8 juin : Boris Paulmier et Florence Martin23 juin : Sébastien Petitpas et Sandrine Nicolas23 juin : Sébastien Riglet et Laurence Alglave7 juillet : Gabriel Outters et Emmanuelle Sérazin-Hubier25 août : Augustin Quentin de Gromard et Agathe Puyt15 sept. : Basile Chevallier-Chantepie et Constance Monnier

ObsèquesCarnac25 mai : Ange Eveno, 95 ans2 juin : Emma Kergosien, née Plunian, 88 ans6 juin : Jean-Claude Le Gloahec, 64 ans19 juin : Charlotte Berger, née Burel, 97 ans20 juin : Odile Le Goff, née Cappé, 88 ans28 juin : Christiane Even, née André, 84 ans4 juillet : Françoise Vieville-Corfmat, 83 ans13 juillet : Jean-Pierre Bertho, 65 ans19 juillet : Arlette Le Cosquer, née Ricoul, 72 ans27 juillet : Anne-Marie Rimaud, née Le Forestier de Quillien, 81 ans27 juillet : Germaine Jarry, née Le Menn, 93 ans6 août : Mathilde Camenen, née Le Goff, 85 ans10 août : Louis Leyer, 88 ans11 août : Claude Abraham, 73 ans18 août : Alexandre Le Blé, 90 ans20 août : Ange Le Mentec, 85 ans21 août : Pierrette Le Ténaff, née Le Métayer, 86 ans1er sept. : André Le Moing, 82 ans13 sept. : Marthe Varagnac, née Chollot, 94 ans15 sept. : Jeanne Kergosien, née Le Roux, 85 ans17 sept. : Didier Le Floch, 70 ans

Plouharnel26 mai : Anne-Marie Lorho, 85 ans29 mai : Elise Harnois, née Daniel, 77 ans16 juin : Paule Sonnic, née Garcia, 89 ans6 juillet : Jean-Claude Le Rouzic, 60 ans24 juillet : Jean-Joseph Kergosien, 89 ans27 août : Jean Le Lionnais, 73 ans

La Trinité-sur-Mer25 mai : Marie-Thérèse Eymond, née Mignot, 90 ans31 mai : Hervé Casasoprana, 68 ans1er juin : Madeleine Le Floch, née Boulais, 89 ans5 juin : Janine Roux, née Marion, 90 ans16 juin : Henri Poulain, 4 ½ ans29 juin : Marie-Françoise Morvant, née Magnien, 73 ans16 août : Roland Bonnefoy, 88 ans17 août : Jacques Vienne, 61 ans21 août : Jeanne Le Gouguec, née Ezanno, 88 ans11 sept. : André Kerzérho, 95 ans

Nos joiesNNNnos peines

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Abonnement à “Inter-Clochers” 2012

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Le paiement par chèque doit se faire au nom de “Inter-Clochers”. À retourner avec le montant de l’abonnement à :

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Le prix de l’abonnement : Par diffuseur ❒ - Simple : 10 euros

❒ - De soutien : 20 - 25 - 30 euros et plus

Par la poste ❒ - Simple : 18 euros❒ - De soutien : 20 - 25 - 30 euros et plus

Attention !Nouveaux tarifs en 2012

Pas de messes anticipées mercredi 31 octobre au soir.

Jeudi 1er novembre :

- A Carnac, église Saint-Cornély : 9 h 30 et 11 h- A La Trinité-sur-Mer, église Saint-Joseph : 9 h et 10 h 45- A Plouharnel, église Saint-Armel : 9 h 45

L’après-midi : dans chacune des paroisses, à 15 h, vêpres de la Toussaint, suivie de la prière pour les défunts, et procession au cimetière (avec bénédiction des tombes)

Vendredi 2 novembre : commémoration des fidèles défunts

- A Carnac, église Saint-Cornély : 10 h- A La Trinité-sur-Mer, église Saint-Joseph : 10 h- A Plouharnel, église Saint-Armel : 18 h

Horaires de la Toussaint

A partir du 3 novembre, nouveaux horaires de messes

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