50 ans du laser - photoniques · • n°45 • janvier/février/mars 2010 la revue des solutions...

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Numéro 45 Janvier - Février - Mars 2010 PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA Opticiens célèbres : Alfred Kastler 50 ans du laser : 1,3 pétawatt à 1 Hz grâce au laser femtoseconde Savoir : les normes de sécurité oculaire laser/LEDs et sécurité oculaire Appliquer la vision industrielle au tricotage Acheter des lunettes de protection laser (parution 18 mars 2010) 50 ans du laser 2010 : une grande année pour le laser ! Focus Espace Laser Les procédés laser : un enjeu pour l’industrie Cahier technique Optique et diagnostic médical

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Numéro 45Janvier - Février - Mars 2010

PHOTONIQUES EST LA REVUE DE LA

Opticiens célèbres : Alfred Kastler 50 ans du laser : 1,3 pétawattà 1 Hz grâce au laser femtoseconde Savoir : les normes de sécuritéoculaire laser/LEDs et sécurité oculaire Appliquer la visionindustrielle au tricotage Acheter des lunettes de protection laser

(parution 18 mars 2010)

50 ans du laser 2010 : une grande année

pour le laser !

Focus Espace LaserLes procédés laser :

un enjeu pour l’industrie

Cahier techniqueOptique et diagnostic médical

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Editorial ......................................................................................................2

Société française d’optique .........................................................................3

AFOP...........................................................................................................5Anticipa Lannion.........................................................................................6ALPhA.........................................................................................................8Pôle ORA.....................................................................................................9POPsud .....................................................................................................10

Actualités - Prix et distinctions ..................................................................11Actualités - R&D........................................................................................13Actualités - Sociétés ..................................................................................15Actualités - Salons.....................................................................................18Actualités - Carnet ....................................................................................21Agenda .....................................................................................................22

Espace Laser 2010 : le salon du laser pour l’industrie à Nantes..................24Interview de Jean-Paul Gaufillet - Irepa Laser............................................26Les procédés laser : un enjeu pour l’industrie ............................................28

Savoir : les normes de sécurité oculaire laser - Jean CORNILLAULTLEDs et sécurité oculaire - Sébastien POINT .............................................31

50 ans du laser : 1,3 pétawatt à 1 Hz, des performances inégalées grâce au laser femtoseconde - Vincent MORO et Ariane ANDREANI......34

Appliquer la vision industrielle au tricotageOlivier BOMMART et Keltoum DREESEN................................................36

Alfred Kastler - Riad HAIDAR ...................................................................38

Optique et diagnostic médical .......................................................40

Endomicroscopie d’autofluorescence pour l’exploration bronchique et alvéolaire - Geneviève BOURG-HECKLY et Luc THIBERVILLE ..............41

L’OCT et le diagnostic péropératoireBertrand de POLY et Claude BOCCARA ..................................................44

La micro-imagerie infrarouge appliquée au diagnostic des cancers cutanés - Elodie LY-MORIN, Olivier PIOT et Michel MANFAIT.................47

Acheter des lunettes de protection laser - Franck RIGOLET ......................50Nouveaux produits....................................................................................53Liste des annonceurs.................................................................................53Liste des entreprises citées........................................................................56

FOCUS Espace Laser

OPTICIENS CÉLÈBRES

PRODUITS

CAHIER TECHNIQUE

DÉCOUVRIR

ACTUALITÉS

L’OPTIQUE EN FRANCE

En IIIe de couverture :

Au sommaire des prochains numéros.

Espace Laser 2010 : le salon du laser pour

l’industrie à Nantes

Savoir : les normes de sécurité oculaire laser

Cahier technique : optique et diagnostic médical

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Acheter des lunettes de protection laser

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n°45 • Janvier - Février - Mars 2010

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23Fax : 33 (0)1 34 38 13 99www.photoniques.com

Photoniques est la revue de la Société française d’optiqueCampus Polytechnique RD 128, 91127 Palaiseau cedex (France) [email protected]

Tél. : 33 (0)1 64 53 31 82 Fax : 33 (0)1 64 53 31 84

Directeur de publication Jean-Paul Abadie [email protected]

Rédactrice en chef Véronique Parasote Tél. : 33 (0)9 60 05 32 [email protected]

Journaliste Audrey Loubens

Ont aussi participé à la rédaction de ce numéroAriane ANDREANI (Thales Optronique), Claude BOCCARA (Institut Langevin, laboratoire d’optiqueESPCI), Olivier BOMMART (Matrix-Vision), Geneviève BOURG-HECKLY (Université Pierre-et-Marie CurieParis 6, ANBioPhy), Jean CORNILLAULT (SFO), Keltoum DREESEN(Erbe), Riad HAIDAR (Onera), Elodie LY-MORIN (Université deReims Champagne-Ardenne, Equipe MÉDIAN), Michel MANFAIT(Université de Reims Champagne-Ardenne, Equipe MÉDIAN),Vincent MORO (Thales Optronique), Olivier PIOT (Université deReims Champagne-Ardenne, Equipe MéDIAN), Sébastien POINT(Cooper Safety), Bertrand de POLY (LLTech), Franck RIGOLET(Irepa Laser), Luc THIBERVILLE (CHU Charles-Nicolle, Rouen)

Publicité Annie KellerMobile : 33 (0)6 74 89 11 47Tél/Fax : 33 (0)1 69 28 33 69 [email protected]

Assistante Olga [email protected]

Rédactrice-graphiste Jacqueline [email protected]

Gestion des abonnementsPhotoniques52-54, avenue du 8-mai-1945 - 95200 SarcellesTél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax : 33 (0)1 34 38 13 [email protected]

Abonnements (6 numéros par an) : France : 60 euros, UE, Suisse : 74 euros, autres pays : 80 euros, étudiants (à titre individuel et sur justificatif) : 38 euros. Règlements à l’ordre d’Éditorial Assistance

Photoniques est édité par Éditorial Assistance sarl 52-54, avenue du 8-Mai-194595200 SarcellesRCS Pontoise B 391 143 179ISSN : 1629-4475CPPAP : 1005 G 80654

Dépôt légal à parution Impression SPEI (54) Routage Routage 93 (93)

La photonique est de plus en plus présente, dans des domaines de plusen plus divers, comme l’industrie, grâce à ses applications qui permet-

tent des procédés plus performants et plus rentables, ou le monde médical

où elle permet des outils qui auraient été tout simplement inaccessibles sans

elle !

À l’heure où les avancées scientifiques permises par la photonique sont

saluées par des prix et distinctions de plus en plus nombreux, et de plus en

plus prestigieux, c’est cette « utilisation concrète » de la photonique et l’in-

térêt de ses applications que nous avons voulu mettre en avant en vous pro-

posant un focus lié aux procédés laser, dont Espace Laser est le salon, et un

cahier technique consacré à l’apport de l’optique au diagnostic médical.

Dans ce premier des cinq numéros de Photoniques qui paraîtront en 2010 (et

feront la part belle au laser, 50 ans obligent ! ), les nombreuses actualités de

notre « petit monde de la photonique », d’avancées technologiques et évé-

nements au sein des sociétés en nouveaux salons, s’apparentent décidément

à la lumière : ça bouge… et vite !

Bonne lecture !

Le comité de rédaction de Photoniques a récemment accueilli plusieurs nouveaux arrivants : Azzedine Boudrioua (Institut Galilée, Paris 13), EmilieColin (Quantel), Céline Fiorini-Debuisschert (CEA) et Michel Lequime (InstitutFresnel, Marseille).

Ils viennent s'ajouter et remplacer certains membres qui ne pouvaient plusparticiper à notre comité, notamment du fait de nouvelles fonctions :Philippe Aubourg (Quantel), André Masson (Angénieux), Guy Mesquida(Avanex) et Didier Pribat (École Polytechnique).

Nous les remercions tous chaleureusement pour leur participation à laconception de la revue ces dernières années !

Jean-Luc AYRAL (Force-A)Azzedine BOUDRIOUA (Institut Galilée, Paris 13)Didier-Luc BRUNET (Horiba Jobin Yvon)Emilie COLIN (Quantel)Jean CORNILLAULT (SFO)Céline FIORINI-DEBUISSCHERT (CEA)Fabien GHEZ (Thales Optronique)Philippe GOUPILLEAU (BFI Optilas)

Laurent GREULICH (Laser 2000)Riad HAIDAR (Onera)Wolfgang KNAPP (Club laser et procédés)Michel LEQUIME (Institut Fresnel, Marseille)Jean-Michel MUR (Club Optique)François PIUZZI (CEA)Marie-Claire SCHANNE-KLEIN (Ecole Polytechnique)Costel SUBRAN (Opton Laser International).

Comité de rédaction

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Véronique ParasoteRédactrice en chef

[email protected]

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Société française d’optique 3

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Devenezmembre de la

Vous bénéficierez de ses nombreux services :

Contactez-nous : Joëlle Bourges - 33 (0)1 64 53 31 82 [email protected]

• revue Photoniques• tarifs préférentiels pour certaines

conférences• site Internet et bourse de l'emploi• aide pour l'organisation de conférence• adhésion à l'European Optical Society• annuaire• réseau de professionnels et clubs• informations actualisées

Une seule adresse : www.sfoptique.org !

L’AGENDALa SFO organise, parraine et publie les conférencesqui vous intéressent sur www.sfopti que.org (rubri -que « actualités/conférences »).

Conférences parrainées

• Ecole thématique Sources lasers et photonique - SLP 2010

Première école thématique du réseau NOUR 21

28 mars - 2 avril 2010 • Oran (Algérie)www.nour21.org

• Un nanomonde de tubesJournées scientifiques de l’Onera

8-9 avril 2010 • Châtillonwww.onera.fr/jso/cnt-2010

• Colloque Optique guidée et photonique IXDans le cadre du 78e congrès de l’ACFAS (section 200 du congrès)

11-14 mai 2010 • Université de Montréal www.groupes.polymtl.ca/lfo/ogpix

• Journées nationales des procédés laser pour l’industrie (JNPLI)

Les journées annuelles du club Laser et procédés

22-23 juin 2010 • Talencewww.procedes-laser.com

• Aux limites de la télédétection par laser 4e journée d’étude du club SOOS, club communSFO et SEE

24 juin 2010 • Marseille (bibliothèque Alcazar)www.sfoptique.org

Le mot du Président

Ce premier numéro 2010 de Photoniques est l’occasionde faire le point sur l’état de la SFO, ses actions de l’an-

née passée et ses projets pour l’année qui commence.

Soulignons d’abord la bonne santé de notre discipline, l’optiquephotonique. Le Prix Nobel 2009 attribué aux inventeurs des

télécommunications par fibre optique et des capteurs CCD a couronné des applicationsde l’optique qui ont profondément transformé notre environnement technologique.Sur le plan industriel et commercial, notre domaine, frappé comme les autres par lacrise générale, a souvent bien résisté à ses assauts. Gageons que la capacité d’innovationdes ingénieurs et des chercheurs et de notre discipline et la réactivité de nos entreprisesleur permettront de sortir au plus vite de cette période difficile.

En 2009, la SFO n’a pas ménagé ses efforts pour promouvoir et structurer la discipline,multiplier les échanges entre chercheurs, favoriser la synergie entre recherche et industrie. Elle a organisé de nombreux colloques, attribué des prix scientifiques, en particulier pour la première fois le Prix Léon Brillouin. Le congrès Optique Lille 2009a rassemblé plus de 300 participants. Il a en particulier permis de faire le point sur les développements de l’optique sur les 25 années écoulées depuis la fondation de notresociété. Enfin, la SFO s’est rapprochée de deux de ses sociétés sœurs, la SFP (Société fran-çaise de physique) et la SEE (Société des ingénieurs électriciens électroniciens). Toutestrois ont fondé en décembre 2009 la F2S (Fédération française de sociétés scientifiques),appelée à promouvoir au plus haut niveau l’ensemble des disciplines scientifiques ettechnologiques.

En 2010, la SFO continuera dans cette lignée. Elle accueille en son sein un nouveau club,« Cristaux massifs, micro-nano-structures et dispositifs pour l’optique » qui complète sapanoplie de clubs centrés autour de domaines de pointe de l’optique. Elle organise denombreux colloques. Elle continue d’améliorer ses outils de communication au servicede tous les opticiens et en direction du public : plaquettes, affiches, site Web, annuaire.2010 est aussi l’année des 50 ans du laser, qui sera l’occasion de faire connaître notredomaine à un large public.

La SFO, sujet de nombreuses phrases dans les paragraphes précédents, n’est pas seulement la centaine de personnes actives dans ses instances, ses clubs et ses colloques.C’est surtout l’ensemble de ses 1 500 membres, sans le soutien actif desquels notre société serait sans influence sur notre discipline. J’engage les lecteurs de Photoniquesqui ne l’ont pas encore fait à rejoindre la SFO pour renforcer ses actions, et ceux quisont déjà adhérents à parrainer un nouvel adhérent. C’est en effet sur les jeunes recrues

que se basera le dynamisme de notre action future.

Claude FABRE • [email protected]

Légion d’honneur pour Emmanuel Rosencher

Le ministre de la Défense,Hervé Morin, a remis, le 16 dé-

cembre 2009, les insignes de laLégion d’honneur à EmmanuelRosencher, directeur scientifiqueà l’Onera, professeur à l’Ecole Polytech-nique et président sortant de la Société

française d’optique. Lors de sonélocution, Hervé Morin a insistésur les apports déterminantsd’Emmanuel Rosencher dans ledomaine de la physique des semi-

conducteurs et de l’optoélectronique pourl’industrie et la défense nationale.

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Dans sa séance du 14 janvier, leconseil d’administration de la

SFO a approuvé à l’unanimité laproposition de création du nou-veau club « Cristaux massifs, micro-nano-structures & dispositifs pourl’optique », présentée par l’un deses porteurs, Benoît Boulanger,(professeur à l’université Joseph-Fourier et directeur du départe-ment Matière condensée, maté-riaux et fonctions de l’Institut Néel-CNRS).Ce club constitue dans une certaine me-sure une émanation du réseau CMDO+(http:// cmdo.cnrs.fr), créé en 2000 par laMission des ressources et compétencestechnologiques (MRCT) du CNRS et actuel -lement animé par Richard Moncorgé, professeur à l’université de Caen et respon -sable de l’équipe Matériaux et instru-

mentation laser du laboratoire CIMAP. Ilaura pour mission de favoriser les échangesscientifiques et techniques dans cette im-portante communauté, notamment parl’organisation des Journées nationales

des cristaux pour l’optique (JNCO),appelées à se dérouler tous lesquatre ans sous l’égide de la SFOdans le cadre d’un rassemble-ment général de l’optique enFrance associant COLOQ, JNOG etHorizons de l’optique (à l’imagede celui qui s’est tenu à Grenobleen 2007 et qui aura lieu à Mar-seille en 2011).Le nom de ce club n’est pas encoretotalement arrêté, cette déno-

mination pouvant en effet soit faire ré-férence au réseau CNRS-MRCT dont il estissu (CMDO+), soit renvoyer à la confé-rence thématique dont l’organisationconstituera l’une de ses missions (JNCO).Les statuts détaillés sont en cours de ré-daction et nous ne pouvons évidemmentque souhaiter le meilleur des succès à cetteinitiative très prometteuse.

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

Société française d’optique

Création d’un club Cristaux pour l’optique au sein de la SFO

Le 1er janvier 2010, l’Institut de forma-tion des ingénieurs de Paris–Sud (IFIPS),

membre collectif de la SFO, a intégré lepremier réseau français des écoles d’in-génieurs polytechniques des universitéspour devenir Polytech Paris-Sud, dou-zième école du réseau Polytech.Cette évolution est une étape importante

dans le parcours de l’IFIPS, qui a bénéficiédans cette démarche du soutien sansfaille de l’Université Paris-Sud.

Polytech Paris-Sud intègre ainsi un réseautrès dynamique qui porte haut la qualitéde la formation d’ingénieurs au sein desuniversités.

Même s’il est évident pour tous que le site Web d’une société savantese doit d’être un organisme virtuel sans cesse en transformation, il

y a des étapes particulières de cette évolution qu’il est important de sou-ligner, et c’est le cas pour la SFO depuis début 2010 au travers de la restructuration de sa page d’accueil : - contenu des onglets remanié (notamment « Qui sommes-nous ? », avecun éclairage accru sur les clubs), - organisation en trois bandeaux distincts (Actualités/Agenda des confé-rences orga nisées ou parrainées par la SFO/liens vers la revue Photoniqueset l’image du mois), Autant de nouveautés que nous vous invitons à tester en pratique : www.sfoptique.org

La page d’accueil du site web de la SFO gagne en lisibilité !

Cristaux pour l’optique : orientation, fabrica-tion, structuration. (Crédits photos : CEA-LETI,Fibercryst, Institut Néel, ENSCP et Femto-ST)

IFIPS devient Polytech Paris-Sud

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NOUVEAUX ADHÉRENTS

Le 9 février, l’AFOP et la SFO ont signéles statuts de l’association PRI-PHOTON

Recherche Industrie qu’ils ont fondéeconjointement. L’objet de l’associationest de créer, animer, gérer et coordonnertout évènement ou activité portant lamarque PRI-PHOTON Recherche Indus-trie, en France comme à l’étranger. Les évènements, et toute autre activitéportant la marque PRI-PHOTON RechercheIndustrie, ont pour vocation de réunir desindustriels, des scientifiques, des institu-tionnels, des étudiants et tous autres publics concernés par les activités écono-miques, scientifiques et éducatives de la filière optique et photonique.

AFOP L’OPTIQUE EN FRANCE 5

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

LL’AFOP, la SFO et les pôles optiques as-sociés au sein du Comité national op-

tique photonique (CNOP) ont élaboré etédité ce document d’une trentaine depages qui présente l’optique photoniquefrançaise, ses atouts, ses applicationsphares en France et ses acteurs. Il est aussiun message fort en direction de nos déci-

deurs pour montrer que la photoniquefrançaise est forte et qu’elle a toutes lesclés pour être une filière visible dans les politiques industrielles et scientifiquesfrançaises.Ce document est disponible en PDF sur le site www.afoptique.fr ou par mail à[email protected]

Document de prospective : « L’optique photonique française »

LAFOP était présente en janvier dernierau salon Photonics West, nouvel lement

implanté à San Francisco. Et de nombreuxadhérents ont également fait le déplace-ment : Amplitude Systèmes, Cilas, CristalLaser, CVI Melles Griot, Eolite Systems, Hamamatsu, Horiba Jobin Yvon, ImagineOptic, Ixfiber, Kerdry, Laser 2000, LaserComponents, Microcertec, Newport, Pha-sics, Quantel, Schott.Le succès a été au rendez-vous de ce salon phare pour la profession : s’il y avaitdavantage d’exposants et un peu moins de visiteurs qu’en 2009 (baisse de 10 %), la qualité des contacts a permis aux expo -sants français d’être satisfaits de ce salonqui a réussi son pari après une année dif-ficile.

Scoptique

Scoptique est une sociétéde services bordelaise spécialisée dans l’in-génierie optique et photonique, créée en2009 et gérée par David Batté. Elle accom-pagne les entreprises dans leurs programmesde recherche et dans la réalisation de proto-types ou de produits innovants.www.scoptique.com

Horus Laser

Horus Laser est une entre-prise créée en 2007 à Limoges et dirigée parLaurent Lefort. Elle travaille en étroite col-laboration avec le laboratoire de l’universitéde Limoges et produit des lasers nouvellepuce avec des sous-impulsions nanose-condes pour les industries et les sciences.Horus Laser développe et produit différentstypes de lasers en fonction des besoins duclient.www.horuslaser.com

Signature des statuts de l’association PRI-PHO-TON Recherche Industrie par Claude Fabre(SFO) et Samuel Bucourt (AFOP).

L’AGENDA

Meeting AFOP – Route des Lasers

16 et 17 mars 2010 • BordeauxPrécédant la convention d’affaires Invest inPhotonics (18 et 19 mars à Bordeaux), dontl’AFOP est partenaire, l’AFOP et le pôle decompétitivité ALPhA-Route des Lasers seretrouvent les 16 et 17 mars pour découvrir lesacteurs de l’optique et des lasers en Aquitaineà travers un programme de visites (LaserMégajoule, entreprises, centres de rechercheet de formations) autour de moments convi-viaux propices aux échanges. Après le succès de la rencontre avec le pôleAnticipa Lannion au mois de décembre, lesrencontres régionales se poursuivent ainsipour permettre aux adhérents de se retrouveret de favoriser les collaborations entre entre-prises, laboratoires et centres techniques.Quinze adhérents participent à ces rencontresrégionales.

Assemblée générale de l’AFOP

8 avril • Parc Floral de ParisL’AFOP invite ses adhérents à son assembléegénérale qui se tiendra le 8 avril 2010 au ParcFloral de Paris, sur l’esplanade du château deVincennes.

Pavillon France sur Optatec 2010

15 au 18 juin 2010 • Francfort (Allemagne)L’AFOP organise le pavillon France surOptatec, le salon international des techno -logies, des composants, des systèmes et de la fabrication optique. L’opération PavillonFrance, soutenue par le ministère délégué auCommerce extérieur, vise à créer un espaced’exposition dédié, regroupant une dizaine de PME françaises afin de présenter leursavoir-faire et leurs produits à un tarif exclusif.

50 ans du laserL’AFOP est impliqué dans la coordinationnationale des 50 ans du laser. Retrouvez l’en-semble des manifestations sur :www.50ansdulaser.fr

Création de l’association PRIPHOTON Recherche Industrie

Photonics West : pari réussi

CONTACTIvan [email protected]

Lamia [email protected]

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Le programme est copieux et varié : col-loques scientifiques, conférences grand

public, réunions techniques, vulgarisa-tion dans les écoles avec des malles pé-dagogiques, exposition itinérante, visitesde plates-formes, stand à la fête de lascience 2010, articles de presse, tableronde… En bref, une belle opportunitépour la Bretagne de promouvoir ses acti-vités laser !

Quelques dates à noter !

23 mars : conférence scientifique « Utili-sation de sources de fortes puissancespour le traitement de surface par laser »,par David LEMAITRE, de l’Institut Mau-pertuis (Enssat, Lannion)29 avril : conférence « Les applications dulaser 50 ans après son invention », parThierry Georges, d’Oxxius (Carré Magique,Lannion)Du 8 mars au 9 avril : opération « À la découverte de la recherche… Élèves d’Ille-et-Vilaine, invitez des scientifiques ! » (Illeet Vilaine)Juin : Portes ouvertes PERFOS (Lannion).

Laser et industrie, duo gagnant à Lannion

Né il y a 50 ans aux Etats-Unis, le lasern’était à l’époque « qu’une invention sansapplication», comme le rappelle ThierryGeorges, PDG d’Oxxius, fabricant lan-nionnais de laser, « maintenant, il est par-tout». Cet anniversaire prend un éclat par-ticulier à Lannion, capitale bretonne du laser : « En Bretagne, environ 80 % des for -ces industrielles dans ce domaine y sont

implantées», souligne Pascal Besnard, di-recteur adjoint de l’Enssat et membre ducomité national des 50 ans du laser. Pourmémoire, début 1966, la première liaisonoptique sur 1 km est réalisée en atmo-sphère libre à Lannion, puis sur la distance- record à l’époque - de 23 km. Les succèss’enchaînent… C’est à Lannion que sontnés les premiers amplificateurs optiques(1976) puis les premiers commutateurs(1982).Aujourd’hui, l’industrie optique du laserpoursuit sa dynamique dans le Trégor. Lan-nion offre une filière complète de for-mation en optique, du BTS photonique àla formation d’ingénieur de l’Enssat. Latechnopole Anticipa regroupe une quin-zaine de PME très actives dans ce domaine.Le 50e anniversaire est l’occasion de mon-trer la diversité des applications dévelop-pées à Lannion : médical et sciences du vivant, défense, télécoms, mesure-ins -trumentation, procédés industriels de découpe et marquage…

Colloque « Du laser aux systèmes fibrés » :1er événement 50 ans du laser

Dès le 4 janvier, Enssat/Foton a ouvert lesfestivités du cinquantenaire en proposantune série de seize conférences scientifiquesaxées sur les lasers et leurs applications, àl’attention des étudiants et des industriels.Puis, le 12 mars, a eu lieu à Lannion un colloque national intitulé « Du laser auxsystèmes fibrés : 50 ans d’innovation au service de tous »,, organisé par la techno-pole Anticipa et l’Enssat.

Ce colloque avait pour objectif de faire lalumière sur les systèmes fibrés (lasers à fi-bre, systèmes de transmission) et de pré-senter leurs applications multiples d’au-jourd’hui et de demain : les intervenantsont retracé l’histoire du laser, puis présentél’état de l’art de la technologie, les usageset applications, et les perspectives. Aprèsune session ouvrant sur les « lasers d’hierà demain » puis présentant les « plates-formes technologiques ouvertes à l’in-dustrie », l’après-midi était consacré aux lasers dans la technopole Anticipa et à leur grande diversité d’applications : fibresoptiques spéciales (iXFiber, Perfos), sourceslasers dans les procédés industriels de découpe, marquage et traçabilité (Laséo,Manlight), réseaux de Bragg (iXFiber),vélocimétrie hétérodyne (Idil), médical etsciences du vivant (Oxxius, Quantel), lasersà fibre pour application lidar (Keopsys), laser et FTTH (Orange Labs).

6

• N°45 • Janvier/février/mars 2010

L’OPTIQUE EN FRANCE Anticipa Lannion

À la lumière du laser : un bel anniversaire breton

Le laser a 50 ans. La Bretagne, pôle optique français pion-nier dans le domaine des technologies photoniques, vajalonner l’année 2010 de toute une série d’actions et demanifestations autour des 50 ans du laser. Le vaste projet« À la lumière du laser », initié par un groupe d’acteurs trégorois (Enssat, Anticipa-Adit, Foton, Abret, Apast), a conquis plus d’une vingtaine de partenaires bretons en lien avec les nouvelles technologies (Meito, InstitutMaupertuis, Perfos, Espace des sciences, lNSA, ENIB, pôleImages et Réseaux, Institut de physique de Rennes, UBO,lycée Le Dantec…).

CONTACTS

Coordination de projetThierry CHARTIERFoton - EnssatTél. : 02 96 46 91 [email protected]

PresseAgnès ROUMIGUIÈRETechnopole AnticipaTél. : 02 96 05 82 58www.technopole-anticipa.comagnes.roumiguiere@technopole-anticipa.com

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Anticipa Lannion L’OPTIQUE EN FRANCE 7

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

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QUELQUES NOUVELLES DES PME…

boratoires de recherche, nucléaire, sou-dage, spatial et aéronautique…En complément des aspects théoriques, laformation comportait une partie pratiquequi a été réalisée chez Perfos et Laseo.Cette formation est sanctionnée par un di-plôme de responsable sécurité laser recon -nu au niveau national et européen.www.laserconseil.fr

Keopsys : des solutions pour la défense

Depuis 1997, Keopsys s’est positionnécomme un acteur incontournable dans ledomaine des lasers et amplificateurs à fi-bre. Outre ses activités de productionpour les industries des télécommunicationset l’instrumentation scientifique, Keopsyss’appuie sur plusieurs années de savoir-faire afin de concevoir des produits adap-

tés aux contraintes spécifiques des do-maines de la défense. Les équipes partici-pent notamment à différents projets de développement de solutions optiques satisfaisant les exigences de ce secteur.Ainsi les lasers et amplificateurs sont in-tégrés avec succès dans différents dispo-sitifs de métrologie, mesures de distanceset détection laser. Dès 2005, l‘entreprise a été le précurseurdans la conception de laser impulsionnelultra-compact dédié aux applications militaires de métrologie embarquée. Aujourd’hui, sur la même dynamique etafin de répondre aux défis d’innovationpermanente, Keopsys propose le SPARK, le laser continu ultra-compact à fine lar-geur spectrale, une solution conciliantperformance, fiabilité et compacité. www.keopsys.com

Laser Conseil : en pointe dans le domaine de la formation laser

Laser Conseil est la seule société en Franceà être exclusivement dédiée à la sécuritédes rayonnements optiques. Elle a mis enplace sur trois jours, du 26 au 28 janvier2010, à Lannion, dans les locaux de la tech-nopole Anticipa, une formation « laser etsécurité » de niveau 3, le niveau maximumfrançais.Cette formation destinée aux responsablessécurité laser dans le domaine scientifiqueet industriel a accueilli neuf stagiaires is-sus de grandes entreprises françaises : AirLiquide, EADS, Areva, Faurecia, Bertintechnologies et OI Manufacturing France.Tous sont venus acquérir une formationtraitant de la sécurité, règlementation etprévention des risques appliquée à leursdifférents secteurs d’activité : défense, la-

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L’OPTIQUE EN FRANCE ALPhA - Route des Lasers

Évènement majeur en France dans le do-maine du laser industriel et des procé-

dés laser, les JNPLI réunissent les principauxprofessionnels du domaine et représententune opportunité unique pour s’informersur l’état de l’art et les dernières innova-tions.Les technologies et procédés innovantspour la microfabrication laser et le laseren aéronautique et spatial aujour d’hui et

demain sont les deux thématiques misesà l’honneur dans cette édition 2010, les 22 et 23 juin. Au programme : des conférences sur dessujets fondamentaux ou appliqués, uneprésentation de posters et d’équipementset des visites d’entreprises. Ces journées,parrainées par la SFO, sont organisées parle CLP, en partenariat avec ALPhA-Routedes Lasers et ALPhANOV.

Bordeaux accueille les Journées nationalesdes procédés laser pour l’industrie

Pyla, la plate-forme de formation du pôle, vientde lancer son programme 2010. De l’initiation

à l’optique aux spécialisations industrielles et mé-dicales, les stages proposés s’adressent à tous lesniveaux de compétence. Cette année, l’intérêt crois-sant pour les thématiques de sécurité et de pro-preté permet l’organisation de plusieurs sessionsspécifiques. Par ailleurs, Pyla propose maintenant

des stages renforcés en anglais (Intensive program -me) sur des thématiques de pointe : ultra short andultra intense laser sour ces, optical metrology andhigh fields physics. Pour ce faire, Pyla mutualise lescompétences de différents partenaires et dis-pose de matériels pédagogiques dédiés au sein ducentre technologique optique et laser ALPhANOV.

Cofinancée par First Solar et EDFEnergies Nouvelles (EDF EN), l’usi -

ne française de panneaux solaires deFirst Solar sera située à Blanquefort,non loin de Bordeaux, et exploitée par First Solar qui vendra à EDF EN la totalité de sa production pendant lesdix premières années d’exploitation.La construction devrait commencer au deuxième semestre 2010 et sa ca-pacité de production annuelle de plus de 100 mégawatts devrait être atteinte en 2012. Près de 400 emploisdevraient être créés.L’implantation de cette usine enFrance est liée à la conviction de FirstSolar et d’EDF EN que la France va devenir un marché majeur de l’élec-tricité solaire, en grande partie grâceaux politiques de long terme mises enplace par la France. « L’Aquitaine nousa impressionnés par son enthousiasme,ses excellentes infrastructures et samain-d’oeuvre hautement qualifiée »,a précisé Rob Gillette, président-directeur général de First Solar, pourexpliquer le choix de Blanquefortparmi tous les sites étudiés en France. Le site de production First Solar com-prendra également une unité, uniqueen France, de recyclage des panneauxsolaires.

www.firstsolar.com/fr

First Solar choisitl’Aquitaine !

L’AGENDA

Rencontres de partenariat technologique

10 au 17 avril 2010 • Gwangju/Séoul (Corée)Une dizaine d’entreprises françaises partici-pent à ces rencontres organisées par Ubi -france pour le compte de la DGCIS. Elles com-portent des visites de sites industriels et derecherche coréens, des rendez-vous indivi-duels et une présentation des entreprisesfrançaises sur le salon Photonics Korea.virginie.leytes ubifrance.fr

Rendez-vous de la Route desLasers : formation à l’optiqueadaptative

1er au 4 juin 2010 • Bordeaux/TalenceCes journées, organisées par ALPhA Routedes Lasers et Pyla, la plate-forme aquitaine de formation en optique, abordent les fon-damentaux de l’optique adaptative, les dif-

férents composants et systèmes et les multi-ples applications, à travers un programme deconférences et des séances de travaux pra-tiques.www.rdv-routedeslasers.com

Lasys

8 au 10 juin 2010 • Stuttgart (Allemagne)ALPhA-Route des Lasers et le Club laser etprocédés co-organisent le pavillon France « Laser et procédés » du salon Lasys, le saloninternational des systèmes d’usinage laser. Lepavillon accueillera cette année près d’unevingtaine de co-exposants.www.laserenligne.fr

Journées des procédés laser pour l’industrie (JNPLI)

22 et 23 juin 2010 • Bordeaux/TalenceVoir description ci-dessus.www.procedes-laser.com

Pyla : catalogue des formations 2010

www.pyla-routedeslasers.com

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Suite à l’appel à idées innovantes « Design concept » initié par le conseil

général de la Loire, le pôle optique Rhône-Alpes a animé un consortium réunissantdes industriels aux savoir-faire complé-mentaires (PSI, Cellux, NT2I, Promic) et desdesigners de la Loire (Atelier Cahen&Gré-gori, Sandra VILLET). Ce groupement de compétences a permisde réaliser un prototype fonctionnel de dis-positif d’éclairage d’ambiance destiné àl’habitat. Présenté sous la forme d’unpanneau éclairant de grande dimension,appliqué à titre d’exemple à une porte, ledispositif a été présenté aux partenaires industriels et financiers du projet le 25 no-vembre dernier.Le produit est constitué d’un tissu réaliséà l’aide de fibres optiques plastiques et de fibres végétales ainsi que des sources delumière à base de diodes électrolumines-centes (DEL) multicolores et de haute luminosité associées à une optique d’in-jection innovante. Ce dispositif permet decréer un éclairage d’ambiance esthétique,

variable en intensité et en couleur et nonagressif visuellement grâce à une réparti-tion maîtrisée sur une grande surface duflux lumineux émis.

Pôle optique Rhône-Alpes L’OPTIQUE EN FRANCE 9

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Présentation du premier prototype issu du Consortium Lumideco

29 avril 2010Journée de formation « Bases opti ques de l’éclairage »

Cette journée de formation est organi-sée en collaboration avec l’Arufog. Elles’inscrit dans le cadre du développe-ment des techniques d’éclairage et del’utilisation croissante de nouvellessources lumineuses (diodes électrolumi-nescentes, sources déportées, micro-la-sers….) dans le domaine public et en ins-trumentation.

juin 2010séminaire technique Color in industry

Ce séminaire est organisé en collabora-tion avec le cluster Lumière. Il traitera desproblématiques industrielles liées aucontrôle de la couleur en s’appuyant surl’analyse de l’interaction lumière-ma-tière. Les aspects du rendu visuel et des-ign seront également abordés.

Journéesthématiquesdu pôle ORA

Dans le cadre de son plan de commu-nication pour l’année 2010, le pôle a

choisi de participer, en qualité d’exposant,aux salons suivants :

Les Rendez-vous Carnot, le rendez-vous professionnel de la recherche auservice des entreprises, du 5 au 6 mai 2010à l’espace Double Mixte de Lyon ;

Salon Lumiville, le salon internationalde l’éclairage public, éclairage extérieur etmise en lumière, du 1er au 3 juin à EurexpoLyon ;

Salon PRI, le nouvel évènement del’optique photonique rejoint par le salonOpto, du 26 au 29 octobre au Parc floralde Paris.

Participation aux salons

Depuis le 1er janvier, Pierre-Jean CREPINa rejoint le pôle en qualité de directeur

(voir carnet p. 21) pour mettre en œuvreles actions requi ses par l’orientation stra-tégique du pôle, qui veut désormais se situer principalement comme un offreur demoyens de développement pour les en-treprises industrielles. Il sera assisté danscette mission par une équipe renforcée sur le plan scientifique avec la présence dePierre CHAVEL.

Un nouveau comité de direction pour le pôle

NOUVEL ADHÉRENTSitué à Plouzane (29), Evosens est un bu-

reau d’étude en ingénierie optique, com-posé d’ingénieurs opticiens, électroniciens,mécatroniciens, informaticiens et physi-ciens. Il met à la disposition des industrielstoutes les compétences nécessaires pourconcrétiser des projets complexes : études,élaboration de démonstrateurs, réalisa-tion de petites séries. Sa connaissance desmétiers connexes de l’ingénierie opto -électronique lui permet de définir les ca-hiers des charges adaptés aux exigences industrielles, d’assurer leur mise en oeuvreen respectant les objectifs fixés et de vali-der le produit final en procédant à des essais fonctionnels et environnementaux.www.evosens.fr

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Avec l’inauguration à Aubagne, dans lapériphérie marseillaise, de PACA2M, le

potentiel industriel de notre région nes’enrichit pas seulement de la plus grandemachine en Europe de traitements op-tiques par pulvérisation cathodique. Elleconsacre la stratégie de plate-forme tech-nologique mutualisée que POPsud a miseen oeuvre dès son origine. Aujourd’hui, lepôle photonique Sud compte une dizainede ces plates-formes.Jacques Boulesteix, président d’Optitec-POPsud, associé pour l’inauguration àJacques Battistella, PDG de Cilas, voit dansPACA 2M «une nouvelle illustration d’unedes compétences majeures de la régionPACA que sont les couches minces et leurdépôt, sur lesquelles l’Institut Fresnel et Cilas possèdent une position de référenceinternationale, et un investissement in-dustriel majeur illustrant le dynamisme dela filière optique photonique ».

PACA 2M représente la concrétisationd’un projet labellisé en 2007 par le pôle decompétitivité Optitec, pour un investisse-ment de 6,7 millions d’euros. Porté par Cilas, il a associé des partenaires industrielset académiques comme Thales AleniaSpace (Cannes), l’Institut Fresnel (Mar-seille) et Alliance Concept (Annecy). À travers une démarche de mutualisation,d’autres entreprises et laboratoires derecherche pourront en effet avoir accès àcette plate-forme et bénéficier du coupd’avancées dans leurs activités.

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L’OPTIQUE EN FRANCE POPsud - Optitec

Inauguration d’une plate-forme mutualiséePACA2M, portée par Cilas

Le pôle de compétitivité a lancé son pre-mier appel à projets 2010 pour per-

mettre à des entreprises et des laboratoiresde recherche d’être accompagnés dans unprojet innovant de R&D et de labelliser unprojet collaboratif de R&D. Ces projets peu-vent ensuite être soutenus par des finan-cements nationaux et/ou régionaux.

Calendrier- fin février : dépôt d’un dossier de can-didature,- mars : première évaluation du projet parun rapporteur du conseil scientifique dupôle et deux experts indépendants,- 30-31 mars : audition des porteurs deprojet par les membres du conseil straté-gique du pôle Optitec, - 2 avril : labellisation finale du projet parle comité de pilotage.

Lancement du premierappel à projets 2010du pôle Optitec

Après 13 ans d’expérience profession-nelle dans le secteur industriel (dont

ces neuf dernières années au sein de l’en-treprise SOITEC) et une formation d’in-génieur à l’Ecole nationale supérieure dephysique de Grenoble (ENSPG), StéphaneColetti vient de rejoindre l’équipe POPsuden tant que directeur adjoint. Plus spécifiquement en charge de l’ani-mation technologique et industrielle dePOPsud, il sera l’interface privilégiée avecles adhérents du pôle, notamment par ledéveloppement de nouveaux services individualisés et l’organisation de confé-rences et d’évènements.

[email protected]

POPsud se renforce

POPsud était présent au Salon PhotonicWest, du 25 au 27 janvier à San Fran-

cisco, avec six entreprises adhérentes (Pha-sics, Kloé, Silios, Alpao, Fibercryst et Cilas),se trouvant autour de son stand. L’existenced’un pavillon photonique français, asso-ciant les pôles de compétitivité Optitec,Route des Lasers, Elopsys et leurs adhérents,a permis d’accroître la visibilité de la pho-tonique française. De plus, sur la base dupartenariat mené avec Ubifrance et de lamission économique à San Francisco, ce salon a également permis à POPsud de

développer de nombreux rendez-vous etrencontres avec des clusters et universitésaméricaines intéressées par notre pôle.

Nouveau site Internet

POPsud a remanié son site web, pourpermettre d’accéder plus facilement

aux informations clés du pôle : présenta-tion des projets labellisés et accompagnés,annuaire en ligne des membres du pôle,

ressources et plates-formes mutualisées…Une Bourse de l’emploi est également pro-posée, permettant de déposer en ligne desoffres d’emploi et/ou des CV.

www.popsud.org

CONTACTGuillaume [email protected]

CONTACTMarie [email protected]

La photonique du Sud-Est au Salon Photonic West

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Le prix Wolf 2010 a été conjointementdécerné en physique à Alain Aspect,

directeur de recherche au laboratoireCharles-Fabry de l’Institut d’optique, JohnF. Clauser (USA) et Anton Zeilinger (Autri -che) pour leurs contributions con cep-tuelles et expérimentales à la physiquequantique. Ce prix, décerné par la fonda-tion israélienne Wolf, est considérécomme l’un des prix les plus prestigieux

dans la communauté scientifique, récom-pense des artistes et scientifiques vivants,d’envergure exceptionnelle. Il leur seraremis par le Président israélien ShimonPeres lors d’une cérémonie à la Knesset, le13 mai 2010.Parmi les nombreuses contributionsd’Alain Aspect aux domaines de l’optiquequantique et de l’optique atomique, cesont les expériences fondamentales réali-sées par son équipe en 1982 à l’Institutd’optique qui sont ici récompensées : ellesont confirmé le caractère révolutionnairede l’intrication quantique, dont Einsteinavait eu l’intuition, et dont la mise en évi-dence expérimentale a été rendue possi-ble par les travaux théoriques de JohnBell. Ces résultats ont ouvert la voie à larecherche en information quantique et audéveloppement de technologies tellesque la cryptographie quantique et lecalcul quantique.

Prix et distinctions ACTUALITÉs 11

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Alain Aspect lauréat du Prix Wolf de physique 2010

Deux nouveauxopticiens à l’Académiedes Sciences

L’Académie des sciences accueillera18 nouveaux associés étrangers le

15 juin après leur élection en décembredernier. Parmi ses 240 membres, 144 asso-ciés étrangers et 112 correspondants,siègeront donc deux opticiens de plus : le Norvégien Thomas Ebbesen, actueldirecteur de l’Institut de science et d’in gé-nierie supramoléculaires (ISIS) de Stras -bourg et lauréat de nombreux prix (voirPhotoniques n°42, p.16) dont les recher -ches sont ainsi à l’interface des nano -sciences et de la photonique ; l’AutrichienAnton Zeilinger, professeur de physiqueexpérimentale à l’université de Viennedont les recherches expérimentales ontcontribué de façon décisive au dévelop-pement de l’information quantique et de l’optique atomique. M. Zeilinger estpar ailleurs lauréat du Prix Wolf 2010 (lireci-contre).

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EOS Prize 2010. Tous les membres de l’EOS peuvent faire acte de candida-ture pour ce prix destiné à encou-rager une dimension européenne en recherche pure ou appliquée. La date li-mite de candidature est le 16 avril 2010.www.myeos.org/about/prize

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Ce prix décerné chaque annéelors du salon Photonics West

à une entreprise qui a su fairepreuve d’innovation et permettrede nouvelles applications grâce àla photonique a été décerné cetteannée à Hamamatsu pour sessources de rayons X Microfocus. La source victorieuse est une sourceouverte, atteignant 160 kV avec un pointfocal de 0,25 μm. Ces tailles de point focalpermettent d’obtenir des images de trèsgrande qualité même aux plus forts gran-dissements. Les sources ouvertes peuventavoir un spot inférieur au micron permet-

tant un grandissement jusqu’à 1 000 fois.Les tensions d’alimentation sont réglablesentre 20 et 230 kV et la puissance peutaller jusqu’à 240 W, ce qui est extrê me-ment intéressant pour la détection d’ob-jets de faible densité en plastique etd’objets métalliques.

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ACTUALITÉS Prix et distinctions

Le dynamisme à l’export de la sociétéDigital Surf a été saluée par le « Trophéede l’entreprise exportatrice innovante »que lui a décerné CCI International (organisme issu des CCI du Doubs, deHaute-Saône et du Jura). Son directeur opérationnel, FrançoisBlateyron, a souligné que Digital Surfs’axe effectivement sur les trois critèresde succès des PME exportatrices : se fo-caliser sur un marché niche, développerdes produits innovants et commercia liserces produits à l’international.

Prix Fibre de l’innovation. Les lauréatsde la deuxième édition du Prix Fibre del’innovation 2009 sont Florent Deux,

de la société Polytec, dans la catégorie« industrie » pour la présentation du vibromètre laser ultra-haute fréquence,UHF-120, et Marion Franc, du projet decréation d’entreprise Pulse de l’Institutd’optique Graduate School, dans lacatégorie « recherche » pour la stationd’usinage laser pour les nanotechno -logies.

Légion d’honneur. Le ministre de laDéfense, Hervé Morin, a remis les in-signes de la Légion d’honneur à Emma-nuel Rosencher, le président sortant dela SFO, le 16 décembre dernier, en insis-tant sur ses apports déterminants dansle domaine de la physique des semi-conducteurs et de l’optoélectroniquepour l’industrie et la défense nationale.

Un Prism Awardpour Hamamatsu

BRÈVES

Trois trophées seront remis dans lecadre du salon Industrie (22 au 26 mars

2010 à Paris-Nord Villepinte), dont le trophée « Industrie-Environnement de lamachine » qui est attribué à Micro-Epsilonpour BoreCONTROL. Ce système de contrôle dimensionnel sanscontact sur lignes de production mesuredes trous et alésages de 4 à 25 mm de dia-mètre sur tout type de surface.

Le contrôle s’effectue en l’espace dequelques secondes avec une précision de l’ordre de 1 μm grâce à un capteur àlumière blanche et codage chromatiqued’un diamètre de 3,4 mm introduit dansle trou qui effectue une spirale descen-dante et mesure radialement les distan -ces entre son axe et la paroi intérieure del’alésage à raison de 2 000 mesures parseconde.

Un trophée pour la mesure optique à Industrie Paris 2010

Vous innovez ?Vous innovez ?

Créée en 2003, la Vitrine de l'Innovationest un concours annuel qui présente

une sélection des produits et des savoir-faire issus d'équipes de R&D françaises etles propose aux votes d'experts et d'utili-sateurs de la photonique. Tous les produits bénéficient d'une commu -nication exceptionnelle (sur Internet etdans la revue Photoniques). Les lauréats recevront leur Photon 2010(Photon d'or, d'argent et de bronze) lors dusalon PRI - PHOTON Recherche Industrie etOPTO (27-29 octobre 2010).

Faites-le savoir en participant à la Vitrine de l’Innovation !

Faites-le savoir en participant à la Vitrine de l’Innovation !

• Vous êtes une société française(même en cours de création) ou un centre de recherche ?

• Vous avez développé un produitnouveau, un savoir-faire ou un service innovant dans le domaine de la photonique ?

La Vitrine de l'Innovation est un partenariat

Renseignements et inscriptionsavant le 10 juin 2010

Annie Keller01 69 28 33 69 06 74 89 11 47 [email protected]

Olga Sortais01 34 04 23 [email protected]

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Àla suite du succès du projet INOVEO,qui a permis de donner naissance

aux premières caméras fond d’œil à opti -que adaptative en 2008, une aide de940 000 euros de l’Agence nationale de larecherche (ANR) a été allouée au projetcollaboratif iPhot pour optimiser tous leséléments de la chaîne de l’imagerie réti-nienne avec optique adaptive. iPhot fait partie du programme ANRTecSan, dont les partenaires sont le centred’investigation clinique de l’hôpital desQuinze-Vingt (porteur du projet), la sociétéImagine Eyes, l’unité INSERM 707 de l’Hô -pital Saint-Antoine, Télécoms ParisTech,l’Institut supérieur d’électronique de Paris,le département d’optique théorique et

appliquée (DOTA) de l’Onera-Châtillon etle laboratoire de traitement et de trans-port de l’information (Université Paris 13).

Au cours des deux années que doit durer ceprojet, tout en construisant une base dedonnée de mesures pouvant permettred’établir des analyses comparatives depatients sains versus des pathologies affec-tant les microstructures rétiniennes, l’équi -pe iPhot se concentrera sur l’améliorationdu prototype qui a remporté le Photond’Or 2009 (voir Photoniques n°44) : unepremière version est actuellement en testà l’hôpital des Quinze-Vingt, une versionsignificativement améliorée y sera installéeau cours du projet.

R&D ACTUALITÉs 13

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Floralis distinguée pour ses perfor-mances. Floralis, filiale et office detransfert de technologie de l’universitéJoseph-Fourier - Grenoble 1, a été clas-sée numéro 36 des entreprises techno-logiques par le Technology Fast 50-2009de Deloitte, qui récompense les cin-quante entreprises technologiquesfrançaises les plus performantes. Dès sacréation en 2004, Floralis a développéune culture entrepreneuriale qui per-met le transfert rapide de technologiesde la paillasse aux marchés grâce à lacréation de business units, qui assurentla commercialisation rapide des tech-nologies issues des laboratoires. Avec 9 millions d’euros de revenus en 2009,Floralis est une société de 130 salariés.

FSI : 1,4 milliards d’euros investis enun an. Créé fin 2008 pour répondre auxbesoins en fonds propres d’entreprisesporteuses de croissance et de compéti-tivité, le Fonds stratégique d’investisse-ment a investi 800 millions d’euros dans21 entreprises (quatre grandes entre-prises cotées, cinq entreprises de tailleintermédiaire, une entreprise en créationet onze PME) et 600 millions dans

180 fonds (dont 80 fonds régionaux) enpartenariat avec des investisseurs privés.Le FSI a ainsi concerné directement ouindirectement 2 500 PME et ETI et 30 en-treprises cotées. L’objectif de son direc-teur général, Gilles Michel, est d’attein-dre deux milliards d’euros d’investisse-ment par an avec une action renforcéevers les PME et les ETI.

Décloisonner et internationaliser lespôles de compétitivité. Pour cela, le mi-nistre de l’Industrie, Christian Estrosi,propose de créer un label inter-pôlespour fédérer et rassembler des compé-tences de pôles travaillant sur de mêmesthèmes, dans une même région ; d’en-courager l’adossements des pôles ayantdu mal à atteindre une taille critique àde grands pôles éloignés géographi-quement ; de créer une bonification desaides pour les projets associant despôles travaillant sur les mêmes secteurset de nommer cinq champions interna-tionaux parmi les pôles mondiaux, surdes filières en essor telles que l’aéro -spatial, la nanoélectronique ou les bio-technologies.

Une bourse ANR pour iPhot

BRÈVES

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Belgique, France, Italie, Israël, Lithuanie,Pays-Bas et Portugal) ; ces derniers ontpermis de développer des applications dela fibre optique à cristaux photoniques(PCF) dans trois domaines : biomédical(photothérapie, diagnostic cellulaire),télécommunication à très haut débit etdétecteurs de gaz ultra sensibles pour lasurveillance de l’environnement.

Le projet de R&D « future génération defibres optiques à cristaux photoniques »

soutenu par la Commission européennedans le cadre du sixième PCRDT avaitbénéficié d’un financement européen de6,6 millions d’euros (pour un budget totalde 12,2 millions d’euros) pour étudier denouvelles fibres optiques pour le déve-

loppement de nouvelles applications.Depuis juin 2006 et pour une durée de3 ans, le projet NextGenPCF a réuni19 partenaires : des industriels (Orange,Alcatel-Lucent, Horiba Medical, Draka,Heraeus…), des académiques (universitéde Limoges, XLIM, USTL, Bath...) et desPME (Osyris, Leukos, FiberSensing…) de neuf pays (Allemagne, Angleterre,

rique à un niveau extrêmement faible(moins de 0,03 dB) et diminuer de 50 % leprix de revient des raccordements. Ce pro-jet, porté par la PME Lovalite et labellisépar le Pôle des microtechniques, réunittrois PME, deux laboratoires de FEMTO-STet un laboratoire de l’université de Haute-Alsace. Présenté dans le cadre du neu-vième appel à projets du Fonds uniqueinterministériel, il demande un finance-ment de 1,3 millions d’euros, pour un bud-get total estimé à 2,4 millions d’euros.

POPCoRN

L’Internet très haut débit induit ledéploiement de fibres optiques jusque

chez l’abonné et, donc, environ 20 mil-lions d’installations dans les dix pro-chaines années, avec une forte demanded’optimisation de réalisation des raccor-dements pour que les pertes de signaldiminuent et qu’ils puissent être fiablesdans tous les environnements.

Le projet POPCoRN (pont optique par pro-longation des cœurs opérationnel pour le raccordement numérique) devrait ycontribuer puisqu’il vise à réduire lespertes de signal des fibres optiques etassurer la fiabilité des raccordementsjusque chez l’abonné dans les environne-ments les plus difficiles, en s’appuyant surune technique de photopolymérisationqui permet le raccordement de cœur àcœur. Cette innovation technologiquedevrait ramener la perte de signal numé-

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

ACTUALITÉS R&D

Next Generation Photonic Crystal Fibres : bilan positif !

BRÈVES

Nanoparticules pour verres optiquesantireflet. Des chercheurs de l’université deStuttgart ont réalisé une couche antireflet(généralement constituée de plusieursfilms empêchant chacun la réflexion decertaines longueurs d’onde par interfé-rences destructives) à l’aide de nanoparti-cules métalliques, extrêmement fines, per-mettant d’éliminer quasiment totalementles reflets (Physical Review B). Si un filmmétallique de moins d’un micron appliquésur une vitre la rend moins transparente,avec une épaisseur inférieure à un millièmede micron, la lumière est davantage trans-mise par la vitre que lorsqu’il n’y a pas demétal, ce qui peut avoir de nombreusesapplications, notamment pour l’optiqueintégrée ou les cellules photovoltaïques.

Cellules solaires in fibro. Des chercheursdu Georgia Tech Institute of Technologyont développé un nouveau type de cel-lules de Graetzel à base de nanostructuresd’oxyde de zinc produites au sein de fibresoptiques et couvertes de matériaux à pig-

ments photosensibles. Avec un électrolyteliquide pour collecter les charges électriques,cet hybride nanofil/fibre optique vise uneefficacité de 7 à 8 % après quelques optimi-sations (Angewandte Chemie). C’est moinsque les cellules solaires à base de silicium,mais un moindre coût de fabrication et laperspective de générateurs photovoltaïquespliables, camouflables et mobiles devraientfournir de nombreuses applications, notam-ment sur les véhicules et les équipementsmilitaires.

Un spectromètre ultrasensible capabled’identifier des traces infimes de gaz entemps réel a été développé par une équipeinternationale dirigée par le Prix Nobel dephysique 2005 Theodor W. Hänsch du MaxPlanck Institute of Quantum Optics (Allema -gne) et Nathalie Picqué du laboratoire dephotophysique moléculaire (LPPM). Cet ins-trument basé sur deux lasers peignes defréquences femtosecondes pourrait être lanouvelle référence en spectroscopie ultra-sensible pour la recherche fondamentale etde nombreux domaines appliqués (NaturePhotonics Online Publication).

Nanoscope. L’Institut italien de technolo-gie vient de présenter un microscope minia-ture à laser capable d’observer des particulesmesurant moins de 8 nanomètres, commedes microcellules ou des neurones. Ce nou-veau nanoscope, baptisé Sted CW (STimu -lated Emission Depletion), fruit d’une colla-boration avec Leica Microsystems, peutfonctionner sur des organismes vivants etdonc faciliter la compréhension des méca-nismes responsables de maladies dégénéra-tives comme Alzheimer et Parkinson ou demaladies oncologiques comme les tumeurs.

Microscope holographique à rayon X. Deschercheurs du DESY (Hambourg) et de l’ESRF(Grenoble) ont développé conjointement unnouveau microscope holographique à préci-sion nanométrique (Applied Physics Letters).Outre une image 3D de l’objet recréée à par-tir des hologrammes de chaque couchedimensionnelle, la structure temporelle deslasers à rayons X permettra également defournir des informations sur des événementsde l’ordre de la picoseconde. Prochaine amé-lioration : augmenter la résolution au-delàdu dixième de nanomètre.

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pour mesurer la lumière qui arrive et pilo-ter la déformation du miroir... des milliersde fois par seconde grâce à sa capacité de détection en très faible luminosité,basée sur le capteur d’images CCD déve-loppé spécifiquement par le britanniquee2v pour que Ocam puisse détecter desphotons isolés.Mais Ocam se découvre d’autres applica-tions, plus industrielles, comme la surveil-lance des milieux en conditions difficiles.Ainsi, un premier projet de repéraged’objets étrangers sur les pistes d’atterris-sages, en collaboration avec l’industrielAéromecanic a été labellisé par les pôlesde compétitivité Pegase et Optitec, et lasociété First Light Imaging, en création,commercialisera dès le printemps 2010des caméras Ocam sous licence de l’uni-versité de Provence. D’ailleurs, ayant prisgoût aux superlatifs, Ocam devrait refaireparler d’elle puisque le LAM envisage uneversion infrarouge et une version à 2000-2500 images par seconde !

Ocam, la caméra astronomique la plusrapide et la plus sensible au monde

avec 1 500 images à la seconde dans uneobscurité quasi complète (Photoniquesn°42 p.14) a été réalisée au laboratoired’astrophysique de Marseille (LAM), sousla responsabilité de Jean-Luc Gach, pourle compte de l’Observatoire européenaustral (ESO). Elle était destinée à équi perSphere, l’instrument d’observation dedeuxième génération du Very Large Tele -scope (VLT) européen installé au Chili

Sociétés ACTUALITÉs 15

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Emploi cadre : pas d’amélioration en2010. Les entreprises interrogées parl’Association pour l’emploi des cadres(APEC) ne prévoient aucune améliora-tion sur le marché de l’emploi cadres en 2010 : 130 000 à 138 000 cadresdevraient être recrutés, soit -10 % à -4 %par rapport à 2009, après une chute de 28 % entre 2009 et 2008. Toutes lesfonctions seraient affectées par la dé-gradation du marché sauf les fonctionscommerciales, informatiques et études,recherche & développement. Cette der-nière représenterait même à elle seuledeux embauches sur dix. Le modèle

BRÈVES économétrique construit par l’Apec quipermet de faire des prévisions à 5 ans,indique que le marché de l’emploi cadredevrait atteindre son point bas en 2010,progresser de manière régulière à par-tir de 2011 pour retrouver un niveauélevé à partir de 2012 et battre en recorden 2014, avec l’embauche de plus de240 000 cadres, un niveau encore jamaisatteint sur le marché.

La Direction générale de l’armementa commandé à Thales Angénieux envi-ron 1 500 jumelles de vision nocturneHELIE (HElicopter Light Intensifier Equi-pement) pour équiper les pilotes d’héli -coptères de l’Armée française.

First Light Imaging : une société en créationpour commercialiser la caméra Ocam

La société Cilas a inauguré le 1er février 2010 lamachine de traitements optiques PACA2M, la plus grande machine en Europe detraitements optiques par pulvérisation cathodique, qu’elle abrite désormais dansses locaux d’Aubagne près de Marseille.

Actualité complète et images www.photoniques.com

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veillance environnementale, fabrique,commercialise et distribue des compo-sants et modules optiques de haute fiabi-lité pour le marché des télécoms ainsi quedes dispositifs de forte puissance, dessous-ensembles et des capteurs à base defibres optiques pour le milieu industriel.L’entité dédiée à la R&D, ITF Laborato -ries Inc., développe des composants hautefiabilité et des systèmes photoniquesinnovants à base de fibre optique ainsi

Les sociétés Avensys Inc. et ITF Labora -tories Inc. étaient détenues, à hauteur

respectivement de 100 % et 42 % (la ma -jorité des parts restantes appartenant àl’Etat canadien) par la société de holdingAvensys Corp, qui a réalisé un chiffred’affaires global de 23 millions de dollarsen 2008 (exercice fiscal achevé au 30 juin2009).Avensys Inc., leader sur le marché cana-dien des solutions et services de sur -

que des sous-systèmes pour les lasers àfibre et les applications capteurs. L’intégration des parts de la sociétéAvensys Inc. et sa participation au seind’ITF Laboratories devrait offrir au groupe3S Photonics de nouveaux débouchés, enAmérique du Nord et en Europe car ceregroupement permet des synergies tech-nologiques et une dynamique d’accrois-sement de l’offre en produits et services.En effet, 3S Photonics et Avensys vont réu-nir leurs réseaux de vente et de distribu-tion pour proposer une offre de produitset services plus complète et optimisée. L’ensemble des effectifs d’Avensys Inc., quimaintient son siège à Montréal (Québec),et d’ITF Laboratories (200 salariés au total)est conservé par le nouvel acquéreur. Leprésident de 3S Photonics, AlexandreKrivine, est par ailleurs nommé président-directeur général d’Avensys Inc. HassanKassi reste président-directeur générald’ITF Laboratories et directeur généraldélégué d’Avensys Inc.

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ACTUALITÉS Sociétés

L’industriel français 3S Photonics acquiert les sociétés filiales du groupe Avensys Corp. au Canada

BRÈVES

Le fabricant américain de systèmes etcomposants optiques Zygo – dirigé depuispeu par Chris Koliopoulos – rachèteraZemetrics, spécialisé dans les systèmesoptiques de mesure (le montant de latransaction n’est pas déterminé). Mais, ilne sera pas racheté par la société II-VI, spé-cialisée dans les matériaux et composantspour semi-conducteurs : les dirigeants deZygo ont refusé la proposition de rachat.

Agilent Technologies a obtenu l’accordde la Commission européenne pour ra-cheter Varian (3 600 personnes, CA de1 mil liard de dollars en 2009) 1,5 milliardsde dollars et consolider ainsi son activitéde mesures pour les sciences de la vie et lachimie. Cette autorisation est assortie del’obligation pour Agilent et Varian de seséparer ensuite de leurs chromatographes

en phase gazeuse, chromatographes à troisquadripôles couplés à un spectromètre demasse et ses spectromètres de masse ICP(des activités qui représentent moins de100 millions de dollars de CA).

Pour mieux servir ces clients, Ocean Op-tics crée une équipe OEM. Ce groupe d’in-génierie dédié à son activité OEM est pourle moins multidisciplinaire puisqu’elle ras-semble des doctorants en optique, des in-génieurs en biochimie, des physiciens,des développeurs informatiques et des in-génieurs en électricité et mécanique.

Thermo Fisher (35 000 personnes,10 milliards de dollars CA) rachète lesspectromètres portables de son confrèreaméricain Ahura Scientific (120 personnes,45 millions de dollars de CA). Ses spectro-mètres Raman et FT-IR (infrarouge à trans-

formée de Fourier) complèteront ainsi lesspectromètres XRF (fluorescence X) deThermo Fisher, dans sa gamme d’instru-ments de mesure de terrain dans le domai -ne de la santé et de la sécurité sanitaire.

Elvitec, spécialisée dans le conseil et ladistribution de composants pour l’image-rie et la vision, possède 100 % de la sociétéAxos, concepteur et fabricant de matérielde vision numérique et de traitement del’image, depuis le 1er janvier 2010. Le siègesocial d’Axos a été transféré de Courbevoie(92) à Pertuis (84) dans les locaux d’Elvitecqui gardera la même raison sociale mais uti-lisera le nom commercial Axos.

Le groupe Halma rachète Sphere Opticspour intégrer ce spécialiste des techno-logies de mesure de la lumière à sa sociétéLabsphere.

Revenue dans le giron français en 2007 à la suite de son rachat au groupe californien Avanex par des entrepreneurs français, la société 3S Photonics (ex-Alcatel Optronics), spécialiste descomposants et modules à base de fibre optique, fait à son tourl’acquisition des sociétés nord-américaines Avensys Inc. etITF Laboratories Inc., pour un montant de 6,5 millions d’euros.3S Photonics, qui emploie 160 collaborateurs et affiche un chiffred’affaires 27,9 millions d’euros pour l’année fiscale 2007-2008,confirme ainsi sa stratégie de croissance externe annoncée lors de sa levée de fonds de près de 13 millions d’euros en juillet 2009auprès du Fonds stratégique d’investissement (FSI), d’Alto Investet de Midi Capital.

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N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Sociétés ACTUALITÉs

Diode Laser QCL par spectroscopie IRL10195-4573H

www.hamamatsu.fr

[email protected] - Tél. +33 1 69 53 71 00

Spécifications :• Emission entre 4 et 10μm • DFB et structure SPC• Puissance : 80 mW• Refroidi

Applications :• Détection de traces et ultra-traces

par spectrométrie d’absorption

Spécialement conçue pour la détection d’ultra-traces par spectrométrie d’absorption

Exemple : Mesure de CH4, NNO et H2O dans l’air ambiant

BRÈVESSofradir a signé un contrat de 2,5 millions d’euros pour four-

nir un second lot de détecteurs spécifiques dans le proche infra -rouge pour le programme de surveillance globale par satellitepour l’environnement et la sécurité GMES de la Commission européenne et de l’Agence spatiale européenne (ASE).

Qioptiq a un nouveau PDG, Fredrik Arp, depuis le 8 janvier2010, et harmonise le nom des sociétés achetées ces dernièresannées. Ainsi, ses marques Linos (2007) et Point Source (2008)abandonneront progressivement leurs nom et logo pour adop-ter l’identité visuelle Qioptiq.

Micro-Controle Spectra-Physics (groupe Newport) réduit sesdélais de livraison et le prix de ses optiques de 30% en Franceaprès avoir décidé de stocker un plus grand nombre de piècessur son site européen.

Anritsu s’appuie sur Trescal pour ses pres tations en étalonnageet maintenance. Depuis novembre, Trescal prend en charge cer-taines prestations de maintenance et de métrologie des équi-pements de test et mesures d’Anritsu sur le territoire français.

Le fabricant français de matériaux cristallins pour l’optiquenon linéaire et l’électro-optique, Cristal Laser, fête ses 20 ans en2010. Basée en Lorraine, l’entreprise est née de travaux menésà l’université de Nancy. L’entreprise a emménagé en 2004 dansde nouveaux locaux et compte actuellement 16 salariés.

Contrinex France, filiale du fabricant suisse de capteurs à hautetechnologie pour applications industrielles, a un nouveau siègesocial à Marne la Vallée (77) depuis début mars. Ce nouveau bâtiment accueillera aussi, à partir de 2011, un centre de for-mation technique pour ses clients et partenaires régionaux.

BFI Optilas représente désormais Rohm and Haas, spécialistedu développement et de la fabrication de matériaux optiquesZnSe et ZnS (marques Tuftran et Cleartran) et devient distribu-teur exclusif de la société française ELDIM, qui conçoit et fabriquedes matériels de métrologie et des composants optiques spéci-fiques.

Laser 2000 a signé un accord de distribution avec la sociétéPyreos pour la commercialisation de leurs détecteurs et com-posants infrarouge et un accord pour la distribution exclusiveen France, Espagne et Portugal des produits de l’entrepriseallemande Fine Adjustment.

Optoprim devient le représentant commercial du III-V Lab àPalaiseau pour les détecteurs.

ICTL Liaisons Optiques annonce un nouveau partenariat avecTeleste, groupe international dans les systèmes actifs de trans-mission de données, pour la distribution de ses produits dans ledomaine de la vidéoprotection.

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Après une première édition de PRI-PHOTON Recherche Industrie en no -

vembre 2009 et la création récente d’uneassociation éponyme pour porter cet évé-nement (voir page 5), l’édition 2010 auralieu du 26 au 29 octobre au Parc floral deParis situé sur l’esplanade du Château deVincennes. Il offrira à tous les profession-nels de l’optique photonique l’oppor -tunité de se retrouver au sein d’un environnement dynamiqueet convivial pour échanger desidées, étendre leur réseau derelations et développer leur busi-ness. PRI-PHOTON RechercheIndustrie fédère des manifesta-tions destinées à tous les publicsde l’opti que photonique (indus-triels, chercheurs, institution-nels...) en regroupant salons,conférences et événements sousune même bannière. Ainsi, en

2010, PRI-PHOTON Recherche Industrierassemblera le salon Opto, le congrès del’European Optical Society (EOS), la pre-mière rencontre annuelle du Comiténational d’optique et photonique (CNOP),avec des conférences des acteurs acadé-miques et industriels, des animations etconférences « 50 ans du laser », la Vitrinede l’innovation,... Et cette liste n’est ni

exhaustive, ni définitive : tout organisa-teur d’événement lié à l’optique photo-nique peut demander à l’association PRI-PHOTON Recherche Industrie, récemmentcréée conjointement par la Société fran-çaise d’optique et l’AFOP, de bien vouloir« abriter » une conférence, une remise deprix, une action particulière...

www.pri-event.org

Ainsi, la trentième édition du salon detoutes les solutions optiques pour l’in-

dustrie, qui aura lieu du 26 au 28 octobre,affiche cette année des thèmes où appa-raissent clairement les télécommunica-tions, avec une nouveauté : Support etprotocoles de transmission :•Solutions optiques pour le test, la

mesure et la sécurité•Microscopie•Spectroscopie•Instrumentation optique pour la mesure•Capteurs et détecteurs• Imagerie et visualisation•Composants et systèmes de vision

•Composants optiques et optoélectro-niques pour OEM

•Lasers et systèmes lasers industriels•Lasers médicaux et scientifiques•LEDs pour éclairage et signalisation•LEDs pour applications mobiles•LEDs pour applications médicales et

scientifiques•Green photonique•Nanotechnologies•Biophotonique•Matériaux•Fibres optiques•Composants et systèmes pour les

télécoms•Equipements actifs•Réseaux optiques à très haut débit•Supports et protocoles de transmission•Matériel d’installation de réseaux•Test, mesure et supervision des réseaux•Services

Exposer

Plusieurs formules sont proposées pour yêtre exposant :– pavillon. Associations, syndicats profes-sionnels, regroupements de sociétés etchambres de commerce peuvent y orga-niser un espace collectif, pour un tarif de348 euros HT/m2, avec des stands amé na-gés (cloisons modulaires, moquette, ali-mentation électrique, éclairage, table,chaises, présentoir à documentation,comptoir hôtesse avec tabouret, enseignenominative, carte de parking exposants et5 rubriques au catalogue officiel) et unespace commun pour l’organisateur com-prenant des espaces conviviaux et deséquipements partagés (réserve avec éta-gères, frigo, machine à café,...) ;– stand individuel nu (30 m2 minimum,246 euros HT/m2 *), standard (9 m2 mini-

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ACTUALITÉS Salons

PRI - PHOTONRecherche Industrie : plus qu’un salon !

Opto 2010s’organise !

Conférence de presse et visitedes lieux. Le 8 avril au Parc floralde Paris, journalistes, partenaireset exposants sont invités pourune conférence de presse et unevisite des lieux. Cet après-midisera l’occasion de présenter endétail l’événement PRI, le salonOpto et les autres manifesta-tions prévues, d’échanger avecles organisateurs, les partenaireset la presse. Inscription auprès d’Ivan Testart [email protected]

© G

L-Ev

ents

Hall de la Pinède

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mum, 365 euros HT/m2 *, avec moquette,enseigne « drapeau » avec raison sociale etn° de stand, alimentation électrique, ta -ble, chaises) ou personnalisé (12 m2 mini-mum, 432 euros HT/m2 * (moquette, deuxenseignes avec raison sociale et n° destand et une enseigne au-dessus du stand,réserve fermant à clé, alimentation élec-trique, éclairage et un crédit mobilier de15 euros HT/m2 ainsi qu’une carte de par-king par stand) ;– stand « table top » (offre réservée auxsociétés n’ayant jamais participé commeexposant direct ou co-exposant aux deux dernières éditions du salon Opto) à900 euros HT (avec table, 2 chaises, ali-mentation électrique et une enseignenominative).Pour participer, vous pouvez contacterMartine Renoult (+33 (0)1 44 31 83 [email protected]) ou

Guillaume Dodeman (+33 (0) 1 44 31 83 [email protected]).

* Les tarifs des stands individuels sont respective-ment de 209, 328 et 395 euros HT/m2 pour lesexposants qui s’inscrivent avant le 15 avril.

Premiers inscrits...La Technopole Lannion Trégor Anticipaavec une quinzaine de sociétés, QuébecPhotonic Network avec plus de dix socié-tés canadiennes et québécoises et le ClubOptique sont déjà inscrits. Alpha-Route des Lasers, OpticsValley,POPsud, le pôle optique Rhône-Alpes,Rhenaphotonics Alsace et le réseau pho-tonique algérien NOUR21 seront présentssous forme de pavillons. Et à ce jour, cer-tains grands groupes sont déjà inscritscomme Edmund Optics, Hamamatsu,Laser Components, CVI Melles Griot ouMicro-Contrôle Spectra-Physics.

Salons ACTUALITÉs 19

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Que deviennent-ils ?

Forum de l’électronique et RF&Hypersont remplacés par le CIEN (Carrefour del’industrie électronique et numérique),qui aura lieu du 1er au 3 juin 2010, auParc des expositions de Paris-Porte deVersailles, à l’unanimité des grands syn-dicats de la Fédération des industriesélectriques, électroniques et de commu-nication, présidée par Pierre Gattaz.

www.cien-expo.com

Mesurexpo et Expovision fusionnentpour devenir MesurExpoVision, qui s’af-fiche en salon de la mesure, du test, dela simulation et des solutions de vision,et aura lieu en même temps, au mêmeendroit.

www.mesurexpovision.com Tous ces salons restent organisés par GLEvents.

EOS Annual Meeting

L’Annual Meeting de l’EOS et ses confé-rences internationales auront lieu du

26 au 29 octobre, avec pour thèmes : •Biophotoniques - piégeage avancé et

optofluidique dans les sciences de la vie•Térahertz - Science et technologie•Nanophotonique et métamatériaux•Micro-optique

•Photonique organique•Optique non linéaire et photonique•ICO/EOS TOM sur optiques et énergie•Table ronde : masters et doctorats en

photonique

Contact : Judith Herzog(+49 511 2788 159 / [email protected])

www.myeos.org/events/eosam2010

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Le lancementofficiel des

manifestationsqui marquerontau fil de l’année

2010 le cinquantième an-niversaire de la découverte du laser a

rassemblé deux cents acteurs venus desquatre coins de la France, le 7 janvier2010, au Palais de la découverte à Paris.Après le mot d’accueil de Claudie Hai-gneré, présidente du conseil d’adminis-tration du Palais de la découverte,chercheurs, industriels, politiques, orga-

nismes de développement économique…ont ainsi évoqué le chemin parcouru,tracé des perspectives, dressé un pano-rama des différentes applications dulaser, en insistant sur le formidable po-tentiel que le laser représente. Ils ontmontré que la communauté « laser »française est rassemblée et mobiliséepour relever les défis du futur, grâce auxprésentations successives de Jean-ClaudeSirieys (président du Comité national de l’optique-photonique, CNOP), ClaudeCohen-Tanoudji (Prix Nobel de physique),Alain de Salaberry (PDG de la société

Quantel), François Salin (DG d’EoliteSystems).Pour clore cette cérémonie, Costel Subran(vice-président de la Société françaised’optique et du CNOP) a présenté le ca-lendrier, région par région, des événe-ments qui sensibiliseront tout au long del’année, le grand public – notamment lesjeunes – au laser et à son formidablepotentiel de développement.L’ensemble des diapositives projetées parles différents intervenants, ainsi que leprogramme des manifestations sont dis-ponibles sur le site www.50ansdulaser.fr.

Le congrès Photonics Europe2010, organisé par SPIE Europe,aura lieu au Centre de confé-rences de Bruxelles, du 12 au16 avril 2010.

Ce congrès s’articule autour de 1 300conférences d’experts et d’universi-

taires internationaux dans 19 sessionsdifférentes, de forums spéciaux, d’événe-ments, de cours, d’ateliers et d’exposi-tions. Des sessions plénières, techniqueset professionnelles ainsi que des événe-ments de réseautage et des rencontresdestinées aux étudiants sont également

prévus. Une session « Hot topics in pho-tonics » présentera les développementsles plus importants dans le domaine pourles chercheurs et ingénieurs. Pour cettepremière édition à Bruxelles (les précé-dentes avaient lieu à Strasbourg), 150 en-treprises exposantes (du 13 au 15 avril) et2 000 visiteurs sont attendus.

http://spie.org/photonics-europe.xml

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

ACTUALITÉS Salons

BRÈVES

L’Année mondiale de l’astronomiea été, en 2009, célébrée et développéedans 148 pays. En France, ce sont 200actions qui ont été menées, dans l’hexa-gone et les DOM-TOM. Des nuits d’ob-servation (dont 100 heures en avril, quiont concerné près de 70 000 personnes)aux expositions téléchargeables ou iti-nérantes en passant par des rencontres, des conférences, des créations musi-cales ou des publication de livres, prèsd’un million et demi de personnes y ontparticipé.

L’édition 2009 de Pollutec Horizons,le salon des solutions d’avenir au servicedes enjeux économiques et environne-mentaux, affiche un bilan positif avecune fréquentation de 41 758 profes-

sionnels de l’environnement. Horsexposants, le salon a accueilli 32 978 vi-siteurs (-8,3 % par rapport à 2007) dont 16,7% d’étrangers, et 1412 expo-sants dont 30% d’étrangers venus de 36 pays, sur 43 860 m² d’exposition.

Salon Vision. L’édition 2009 a attiré292 exposants et 5 701 visiteurs (-9 % parrapport à 2008) dont 33 % d’étrangers(de 47 pays différents), venus pour lessystèmes et composants de traitement del’image, mais également pour les pres-tations de services et applications destraitements de l’image. Les statistiquesprécises établies par les organisateursindiquent que les visiteurs – moins nom-breux – ont plus une influence directe surles décisions d’investissements dans leur

entreprise (86% contre 76% en 2008),que le nombre de nouveaux visiteurshabituellement stable a baissé, maisque 85% des visiteurs sont venus avecdes intentions réelles d’investissement et d’achat (90% avec des intentions d’investir immédiatement ou dans lesdouze prochains mois). Le salon Vision2010 aura lieu du 9 au 11 novembre2010, à Stuttgart.

Aérosolutions 2009. La cinquièmeédition du rendez-vous d’affaires dusecteur aéronautique-spatial-défensequi a eu lieu en décembre à Bordeaux a réuni plus de 330 entreprises (venus de 20 pays différents) et a donné lieu à 7000 rendez-vous d’affaires.

50 ans du laser : c’est parti !

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Carnet ACTUALITÉs 21

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Thales OptroniqueSuite à la fusion de Thales Laser avec Thales Optronique,Xavier DROUET est venu renforcer l’équipe commercialechargée de la vente de produits et systèmes lasers nano-seconde et femtoseconde pour la zone Europe, sous la direc-tion d’Ariane Andréani. Il occupait auparavant des fonctionsdans l’équipe commerciale de Hamamatsu France.

Photon LinesJulien LÉPINE rejoint Photon Lines pour renforcer son centreServices et support technique (SAV, calibration et certifica-tion d’équipements optiques, support technique et applica-tif, formation dans diverses spécialités optiques). Titulaired’un BTS d’optique instrumentale et d’une licence « pro » enoptique et visualisation, à l’université de Paris, il interviendranotamment dans les domaines télécoms, spectroscopie etcaméras sensibles.

NKT PhotonicsArnaud BOUT rejoint NKT Photonics comme directeur desventes France. Il sera donc chargé d’y développer les ventes,principalement sur les marchés industriels, scientifiques etmilitaires, pour ce fabricant de lasers à fibre monofréquence,de sources super-continuum et de fibres optiques à cristauxphotoniques issu de la fusion des sociétés Koheras et CrystalFibre. Après des fonctions pour Câbles Pirelli, HighwaveOptical Technologies, Keopsys puis Perfos, il était directeurcommercial chez Horus Laser depuis début 2009 (voirPhotoniques n°41, page 22).

Pôle ORAPierre-Jean CREPIN occupe depuis le 1er Janvier 2010 la fonc-tion de directeur du pôle optique Rhône-Alpes. Il a été élupar le conseil d’administration pour mettre en œuvre lesactions requises par l’orientation stratégique du pôle.Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale supérieure des arts etmétiers (1979), Pierre-Jean CREPIN a effectué toute sa carrièreprofessionnelle dans le domaine de l’optique instrumentale.

Photoniques n° 46 – juin 2010Ce cahier spécial recensera les organismes deformation (initiale et continue) à partir du niveauBTS et les présentera sous la forme d'un annuaire,classés par région et par niveau.

Vous voulez y faire paraître une formation ?Renseignez la notice d'information (disponible sur demande à [email protected]) que nous intégrerons gratuitement à l'annuaire.

Contactez Annie Keller pour pouvoir y développer votreprésentation par un publi-rédactionnel à prix « focus ».

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Annie KELLER (responsablede la publicité)

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Page 24: 50 ans du laser - Photoniques · • N°45 • Janvier/février/mars 2010 la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax

Festival du film de chercheur 20104 au 7 mai 2010 • Nancywww.filmdechercheur.eu

AKL’105 au 7 mai 2010 • Aachen (Allemagne)www.lasercongress.org/en

Les rendez-vous Carnot3e édition5 et 6 mai 2010 • Lyonwww.rdv-carnot.com

Optique guidée et photonique IX11 au 14 mai 2010 • Montreal www.groupes.polymtl.ca/lfo/ogpix

Partenariat PhotoniquesEspace Laser 201019 et 20 mai 2010 • Renneswww.espace-laser.biz

12e symposium Réseaux Data&Télécoms20 au 25 mai 2010 • New York (USA)www.acome.fr

MesurExpoVisionSalon de la mesure, du test, de la simulation et des solutions de vision1er au 3 juin 2010 • Pariswww.mesurexpovision.com

LumivilleSalon professionnel de la mise enlumière1er au 3 juin 2010 • Lyonwww.lumiville.com

LASYS 20108 au 18 juin 2010 • Stuttgart (Allemagne)A noter : pour cette deuxième édi-tion du salon professionnel inter-national pour des solutions desystème dans l’usinage de maté-riaux au laser, la France sera à l’honneur avec un pavillon français sous la bannière « France Laser et Procédés ».www.laserenligne.fr

euroLED 20109 et 10 juin 2010 • Coventry (GB)www.bsp-a.com/euroled.html

Eurosatory 201014 au 16 juin 2010 • Pariswww.eurosatory.com

Optatec15 au 18 juin 2010 • Francfort(Allemagne)www.optatec-messe.de

SVTM 20102e salon du vide et des traitementsdes matériaux16 et 17 juin 2010 • Metzwww.svtm.eu

Vous pouvez déjà noterMinatec Crossroads’1021 au 25 juin 2010 • Grenoblewww.minatec.com

Journées nationales des procédés laser pour l’industrie22 et 23 juin 2010 • Bordeauxparrainé par la SFOLes thèmes des JNPLI 2010, orga-nisées par le Club laser et procé-dés, Alphanov et Alpha-Route deslasers, sont « les technologies etprocédés innovants pour la micro-fabrication laser » et « le laser enaéronautique et spatial aujour -d’hui et demain ».www.procedes-laser.com

Aux limites de la télédétectionpar laser4e journée du club SOOS, communà la SFO et la SEE24 Juin 2010 • Marseilleparrainé par la SFOwww.sfoptique.org

PAMO - JSM 2010Colloque de la division de physiqueatomique et moléculaire et optiquede la SFP et des journées de spec-troscopie moléculaire29 juin au 2 juillet 2010 • Orsaywww.pamojsm2010.fr

EOS Topical MeetingAdvanced Imaging Techniques (5th AIT)29 juin au 2 juillet 2010 • Engelberg (Suisse)www.myeos.org/events/ait2010

ICEM 1414th International Conference onExperimental Mechanics4 au 9 juillet 2010 • Poitierswww.icem14.fr

LU 20102nd International Symposium onLaser-Ultrasonics5 au 8 juillet 2010 • Bordeauxwww.lmp.u-bordeaux1.fr/LU2010

NanoFair 20108th International NanotechnologySymposium6 et 7 juillet 2010 • Dresden (Allemagne)www.nanofair.com

QIRT 2010 Quantitative Infrared Thermography27 au 30 juillet 2010 • Quebec (Canada)http://qirt2010.gel.ulaval.ca

Partenariat PhotoniquesMicronoraSalon des microtechniques et nanotechnologies28 septembre au 1er octobre2010 • Besançonwww.micronora.com

JNOG 201020 au 22 octobre 2010 • Besançonorganisé par la SFOwww.sfoptique.org

Partenariat PhotoniquesPRI-PHOTON Recherche Industrie26 au 29 octobre 2010 • ParisEn 2010, PRI rassemblera Opto(26-28 octobre 2010), le salon européen dédié à toutes les solu-tions optiques photoniques, lesréunions annuelles de l’EOS (Euro-pean optical society) et du CNOP(Comité national de l’optique et de la photonique) ainsi que desévénements spéciaux dont le50e anni versaire du laser et la cérémonie de la remise des prixde la Vitrine de l’innovation.www.pri-event.org

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

ACTUALITÉS Agenda - Salons et conférences

Publiez vos annonces d’événements et formationsdans l’agenda en ligne !

Il vous suffit de vous enregistrer en tant qu’utilisateur pour y proposer votreannonce. Après validation, elle sera publiée dans l’une des rubriques :• Conférences en France • Conférences à l’étranger • Evénement organisépar la SFO • Événement parrainé par la SFO • Soutenance de thèse• Formation • Partenariat Photoniques

Retrouvez tous les événements organisés autour du cinquantième anniversaire du laser sur le sitewww.50ansdulaser.com

Partenariat PhotoniquesLaser Optics BerlinInternational Trade Fair andConvention for Optical & LaserTechnologies22 au 24 mars 2010 • Berlin(Allemagne)www.laser-optics-berlin.com

Industrie Paris 201022 au 26 mars 2010 • Pariswww.industrie-expo.com

Image Sensors Europe 201023 au 25 mars 2010 • Londres (GB)www.image-sensors.com

Sources laser et photoniqueSLP 2010 - 1re école thématiquedu réseau Nour 2128 mars au 2 avril 2010 • Oran(Algérie)parrainé par la SFOwww.nour21.org

Display 201012e édition du salon de l’affichageet de la visualisation électroniques30 mars au 1er avril • Pariswww.salon-display.com

Atom Laser ConferenceConférence-école4 au 9 avril 2010 • Les Houcheswww.irsamc.ups-tlse.fr/Atom2010/

Workshop « Applications opto-électroniques des nanotubes decarbone »8 et 9 Avril 2010 • Châtillonparrainé par la SFOwww.onera.fr/jso/cnt-2010

Partenariat PhotoniquesPhotonics Europe 201012 au 16 avril 2010 • Bruxelles(Belgique)http://spie.org/photonics-europe.xml

8th EMVA Business Conference16 et 17 avril 2010 • Istanbul (Turquie)http://emva.org

Control 2010Salon international de l’assurancequalité (24e édition)4 au 7 mai 2010 • Stuttgart (Allemagne)www.control-messe.com/en/control

Page 25: 50 ans du laser - Photoniques · • N°45 • Janvier/février/mars 2010 la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax

Formations

Sécurité laser23 au 25 mars 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Spectroradiométrie photomé-trie : techniques de mesure23 au 25 mars 2010 • St Quentin-en-Yvelineswww.lne.fr

Soudo-brasage25 mars 2010 • Strasbourgwww.irepa-laser.com

Optique de base 2 : optique physique29 et 30 mars 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Mise en œuvre de la découpelaser30 mars au 1er avril 2010 •Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Travail en environnementcontrôlé31 mars et 1er avril 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Sensibilisation à la sécuritélaser - 7 avril 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Bases optiques de l’éclairage29 avril 2010 • Saint-Etiennewww.arufog.org

Assemblage fin par laser impulsionnel4 au 6 mai 2010 • Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Mesures fibres optiques : normalisation et métrologie6 mai 2010 • Saint-Etiennewww.arufog.org

Méthodes de traitement du signal appliquées aux mesures25 au 28 mai 2010 • Gif-sur-Yvettewww.lne.fr

Déploiement de réseaux optiques FTTH7 au 9 juin 2010 • Pariswww.telecom-paristech.fr/continue

Spécialisation et perfection-nement en soudage laser (matériaux métalliques)7 au 11 juin 2010 • Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Mise en œuvre opérationnellede la sécurité laser (Niveau 2)15 au 16 juin 2010 • Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Sécurité laser15 au 17 juin 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Construction laser additive direct16 au 16 juin 2010 • Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Formation de responsablessécurité laser - Médecins du travail (niveau 3)21 au 24 juin 2010 •Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Lasers intenses21 au 25 juin 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Décapage, préparation de surface, rechargement par laser29 juin au 1er juillet 2010 •Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Sécurité laser en milieu médical30 juin et 1er juillet 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Réglage et fiabilisation desystèmes à laser industriels21 au 23 septembre 2010 •Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Gravure et usinage laser28 au 30 septembre 2010 •Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Spectroradiométrie photométrie : techniques de mesure28 au 30 septembre 2010 • St Quentin-en-Yvelineswww.lne.fr

Travail en environnementcontrôlé28 et 29 septembre 2010 • Bordeauxwww.pyla-routedeslasers.com

Le laser dasns la mise en œuvre des matériaux métalliques5 au 8 octobre 2010 • Strasbourg/Illkirchwww.irepa-laser.com

Agenda - formations ACTUALITÉS 23

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

• Composants, matériaux, revêtements et systèmes optiques• Composants et dispositifs optomécaniques et optoélectroniques• Fibres optiques/guides d’ondes lumineuses• Sources lumineuses• Laser, composants de systèmes laser, dispositifs laser, protection contre les rayons laser• Composants photovoltaïques• Techniques optiques de transmission et d’information• Capteurs optiques• Technologie des couches minces• Logiciels

P.E. Schall GmbH & Co. KGTel. +49 (0) 7025.9206 - [email protected]

www.optatec-messe.de

www.schall-virtuell.de

du 15 au 18 JuinFRANCFORT/MAIN

2010E O S ( E u r o p e a n O p t i c a l S o c i e t y )Symposium international ESTO 2010

10ème salon international des technologies et de la fabrication des composants et des systèmes optiques de demain

Parcs à thèmes

Forum

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GK.oC&HbmGllahcS.E.PP.0-6029.5207)0(94+.leTed.nessem-llahcs@cetatpo

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NIAM/TT/RO

Page 26: 50 ans du laser - Photoniques · • N°45 • Janvier/février/mars 2010 la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax

industriels très divers comme la méca-nique, la micromécanique, la plasturgie,l’électronique, le packaging, le médical,l’agroalimentaire, le prototypage… Sur place, les stands permettent aux visi-teurs de trouver les solutions en équi-pements, composants, produits et ser-vices liés à la production industrielle parlaser et activités liées à la maintenance,à la formation et à la sécurité laser. Parmi les secteurs à l’honneur en 2010,on peut citer le marquage qui repré-sente toujours une large part du marchédu laser, mais aussi l’usinage, le proto-typage et le soudage de précision.

Des exposants fidèlesDepuis sa création, en 2001, la liste desexposants sur Espace Laser s’allonged’édition en édition, mais elle a unecaractéristique qui confirme bien la per-tinence et l’utilité de ce salon : les entre-prises lui sont fidèles. Ainsi, près de 40 exposants, fournisseurs de systèmeslaser et prestataires de services serontprésents à Nantes pour faire découvrir

L’édition parisienne d’Espace laser, en 2009,a eu lieu dans le cadre du salon Opto.

Àraison d'un salon annuel, sur deuxjours, Espace Laser « couvre» leterritoire français, en visitant suc-

cessivement les quatre grandes régionsfrançaises pour venir à la rencontre desutilisateurs potentiels des technologieslaser.. L’objectif des organisateurs de ce seulrendez-vous spécifiquement dédié auxmatériels et techniques laser pour l’in-dustrie (soudage, marquage, gravure,découpe, traitement de surface, proto-typage…) est de présenter le lasercomme une technologie de précisionapplicable dans un grand nombre d’ac-tivités : assemblage, bijouterie, chau-dronnerie, horlogerie, ingénierie, médi-cal, packaging, plasturgie, prototypage,traitement, tôlerie…

Nantes : une industrie dynamiqueLa ville de Nantes bénéficie d’un tissuindustriel dynamique et diversifié qui la

place au premier rang pour l’industrieagroalimentaire et la construction na -vale. C’est aussi le troisième pôle aéro-nautique national, un site stratégiquepour les filières bois et matériaux et unpôle tertiaire et financier majeur.

Le salon permettra donc aux PMI/PMEdes Pays de la Loire et de Bretagne defaire le point sur l’outil laser qui a lar-gement démontré sa fiabilité et sa rentabilité dans de nombreuses appli-cations industrielles. Dans un contexteéconomique où les entreprises doiventrester compétitives et moderniser leursmoyens de production, l’acquisition dela technologie laser constitue l’une desétapes de ce développement.

Un public industriel cibléCe salon itinérant très spécialisé draineun public industriel ciblé et averti, enquête d’informations et de solutionslaser à ses projets, dans des secteurs

Après une expérience parisienne très satisfaisante en 2009, le salon des matériels et techniques laser pour l’industrie, EspaceLaser, est de retour en région, les 19 et 20 mai 2010, avec uneédition à Nantes, haut lieu de l’industrie agro-alimentaire, de laconstruction navale, de l’aéronautique, lieu stratégique pour lesfilières bois et matériaux et pôle tertiaire et financier majeur.

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

FOCUS

le salon du laser pourl’industrie sera à Nantes

Espace Laser 2010Espace Laser 2010

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Cité internationale des Congrès de Nantes

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Cité internationaledes Congrès Nantes19 et 20 mai 2010

Accès au salon : gratuit(inscriptions en ligne ou sur place)

Horaires d’ouverture :

mercredi : 9h - 18hjeudi : 9h - 17h.

Informations et inscriptions :

www.espace-laser.biz

Contact :Monique CabocheTél. : 03 88 65 54 10 [email protected]

Page 27: 50 ans du laser - Photoniques · • N°45 • Janvier/février/mars 2010 la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax

aux visiteurs les possibilités offertes parcet outil innovant, leurs nouveaux équi-pements et l’offre en sous-traitance.

Ateliers techniquesLe club Laser et procédés (CLP) organisedes ateliers techniques proposés enparallèle du salon pour former et sensi-biliser les PME locales aux avantages desapplications laser, avec une session d’ini-tiation et des sessions de formationdont les thèmes sont adaptés aux spéci-ficités du territoire. Ces ateliers, animés par des profession-nels du laser, fabricants ou utilisateurs,sont autant de témoignages sur les pro-cédés laser (comparaison des procédéslaser avec les procédés alternatifs etconventionnels, présentation d’applica-tions laser innovantes) liés aux activitésindustrielles régionales : électronique,agroalimentaire, machines agricoles ettransports.Ces conférences sont payantes et sur ins-cription préalable (Pascaline Touraine :[email protected]). ■

■Traitements optiques laserLaser Components développe en Allemagnedes couches multi-diélectriques pour com-posants optiques hautes tenues au flux dansla gamme spectrale 193 nm à 5 μm. L’unedes cinq chambres de traitement de l’usineutilise une technologie par vaporisation quipermet de réaliser des optiques encore plusperformantes pour les nouvelles générationsde laser.

Une des spécialités de Laser Components estla fabrication de miroirs en verre à géomé-trie parabolique pour les disques laser de fai-ble épaisseur, d’optiques adaptatives ouencore de miroirs Gaussien.

■Composants optiquesDepuis 2008, Laser Components produit deslentilles optiques dans sa nouvelle usine. Dessubstrats de diamètres de 10 à 50 mm peu-

vent y être meulés et polis selon les spécifi-cations des clients. Tous les types de lentilles(plan-concaves, plan-convexes, biconcaveset biconvexes) peuvent être produits avecdes rayons de courbure de 12 à 12 000 mm.

■Modules à diode laserLaser Components fabrique des modules àdiodes laser pour les besoins d’alignement,de positionnement dans le domaine médicalet industriel, ainsi que des lasers de guidagepour un grand nombre de fabricants delasers.

■Laboratoire de calibrationEn partenariat avec la société canadienneGentec-EO, spécialisée depuis 35 ans dans lamesure de mesure de puissance et d’éner-gie laser, Laser Components offre un servicede calibration européen pour les détecteursà thermopiles et leurs unités d’affichage.

■Ecrans de conversion Laser Components fabrique la gamme la pluscomplète d’écrans de conversion pour voslaboratoires laser, avec différents niveaux depuissance et une bande spectrale complèteallant de l’UV à IR.

Chambre de traitement assisté par dépôtionique (IAD) avec contrôle des couches insitu

En parallèle à son activité de distribution, la société Laser Components développeet produit depuis 1986, en Allemagne, des optiques pour laser, et d’autrecomposants optiques en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

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Laser Components FranceChristian [email protected] www.twitter.com/LCFrance

Distributeur et fabricant de composants pour laser

Air LiquideBraumatClub Laser et ProcédésElectroxEniseES TechnologyGravographIndustrial Laser PartnerIndustrial Laser SystemsInovalaser

Institut MaupertuisIrepa LaserKirchheim OptiqueLaseoLaser ChevalLaser TeamLe Contrôle IndustrielLinde GasMeliadMesser France

OptoprimOxford LasersPrecitecQuantelRofin BaaselSani-OuestTrotecTrumpfWelience

Les premiers inscrits...

Hall d’exposition du Cité internationale des Congrès de Nantes.

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(au 25 février 2010, les noms en italique sont en cours d’inscription.)

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Photoniques : Comment est né lesalon « Espace Laser », et pourquoi ?

Jean-Paul Gaufillet. Depuis 1995, nousfaisions le constat cruel du manque demanifestations ou d’événements dansle domaine des procédés laser et dutraitement des matériaux par laser. Lesmanifestations traditionnelles, princi-palement organisées à Paris ou Lyon,n’accordaient que peu de crédit à cettetechnologie, considérant qu’elle neconcernait que très peu d’acteurs.Seule la découpe laser trouvait sa place sur ces salons. Fortement impli-qués dans des actions de diffusion de la technologie laser, nous avons considéréqu’il était temps de concrétiser cetteforme de diffusion des savoirs. C’est donc Gérard Pacary, qui était à l’époque responsable commerciald’Irepa Laser, qui a mis sur pied en 2001cette manifestation, avec un soutienfort de Jean Hamy, d’Air Liquide. Ilsréussirent la prouesse de convaincre

les fournisseurs de technologie laserd’adhérer au projet. L’idée de faire un salon itinérant –pour se différencier et pour se rap-procher de nos cibles potentielles – àraison de deux salons par an sur deuxjours, fut un des éléments clés duconcept. C’est ainsi que 40 expo-sants se réunirent à Nancy pour lapremière fois. Galop d’essai timideavec 150 visiteurs, il fut réitéré lamême année à Montauban. Pourtenir les objectifs stratégiques decouverture large du territoire fran-çais, les organisateurs ont partagé laFrance en quatre gran des régionsvisitées alternativement.Nous avons ainsi acquis un savoir-faire reconnu dans l’organisationd’événements de ce type, ce qui nouspermet de garder ainsi un contact

privilégié avec les industriels du laser.

Quels intérêts y trouvent Irepa Laser,les exposants et les visiteurs ?

Cette manifestation répond à desenjeux très importants. Elle permetd’une part, de drainer des utilisateurspotentiels et de toucher des indus-triels en leur offrant la possibilité defaire de la veille active. Elle renforce,d’autre part, notre positionnement etnotre crédibilité vis-à-vis de la profes-sion en confirmant notre capacité àorganiser et maîtriser des événementsfédérateurs.Naturellement, ces atouts profitentavant tout à nos exposants qui y voientune forme de promotion ciblée à uncoût très raisonnable. Aujour d’hui, cesont les retombées commerciales desprécédents salons et la notoriété ac -quise qui contribuent à fidéliser cesmêmes exposants.Les thématiques offertes à nos visi-teurs concernent principalement lesapplications de précisions ou fines.

Je parle du marquage, de l’ablation decouches minces, du microsoudage oude la fabrication directe, pour n’enciter que quelques-unes…Et la fréquentation du salon – 400 visi-teurs lors du dernier Espace Laser –confirme la pertinence de l’événe-ment : ils peuvent en une journéeavoir une très bonne vision de ce qui se fait en termes de machines et de sources laser et établir un contactdirect avec les principaux offreurs dumarché, avec un accès privilégié auxdernières innovations industrielles.

Espace Laser, ce n’est pas seulement un salon industriel. Quels partenaires vous aident à diversifier son offre ?

Si Air Liquide fut le partenaire histo-rique de l’Espace Laser en permettantnotamment de promouvoir l’événe-ment auprès de ses clients gaziers enparrainant Irepa Laser, il y voyait aussiun bon moyen d’asseoir sa notoriétédans le domaine des gaz laser. Aujour -d’hui Air Liquide a pris un peu de dis-tance considérant qu’Espace Laserpouvait voler de ses propres ailes. Jepense que sans Air Liquide et JeanHamy, nous n’en serions pas là aujour -d’hui.Le club Laser et procédés (CLP) estvenu rejoindre l’organisation en 2005pour assurer l’organisation des ate-liers techniques qui sont proposésaujourd’hui parallèlement au salon. Je souhaitais en effet que ce salon, enplus de son action de promotion, aitaussi une dimension pédagogique. Le CLP, qui fédère le monde des pro-cédés laser en France, a accepté la pro-position et relève à chaque manifes-tation le défi difficile de former ou desensibiliser les PME locales aux oppor-tunités offertes par les applicationslaser. D’une manière plus générale, ces

L’Irepa Laser organise depuis 2001, le salon itinérant « Espace Laser », dédié au laser et procédés. Pourquoi,comment, avec qui ? Jean-Paul Gaufillet, son directeur, nous explique ses motivations initiales et les raisonsdu succès de ce salon qui allie exposition et formations, en attirant des visiteurs toujours plus nombreux etdes exposants fidélisés par les retombées commerciales des éditions précédentes.

« Le salon Espace Laser permet une veille technologiqueefficace pour ses visiteurs et des retombées commerciales concrètes pour ses exposants »

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FOCUS Interview de Jean-Paul GaufilletEsp

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Jean-Paul GAUFILLET, directeur d’Irepa Laser

Page 29: 50 ans du laser - Photoniques · • N°45 • Janvier/février/mars 2010 la revue des solutions optiques 52-54, avenue du 8-mai-1945 95200 Sarcelles Tél. : 33 (0)1 34 04 23 23 Fax

sessions de formation col-lent à la typologie du terri-toire sur lequel nous expo-sons.Nantes est pour nous l’occa-sion de mener une actionforte auprès de l’industrielocale et de bien cibler lepublic de nos conférencesen s’attachant à satisfaireles demandes du territoirevisité.Notre perspective, à plus ou moins long terme, est denous ouvrir à l’internationalpour permettre à des expo-sants et conférenciers étran-gers de participer à l’élar gis-sement de l’éventail descompétences et solutionsproposées. Franck Rigolet et MoniqueCaboche en charge, aujour d’hui, dudéveloppement et de la promotion dusalon, ont d’ailleurs travaillé à un par-tenariat croisé avec le salon LASYS de Stuttgart.Grâce au partenariat avec Photo ni-ques pour l’édition 2010, nous pen-

sons pouvoir sensibiliser les lecteurs, sice n’est déjà fait, au potentiel du laserdans des applications très concrètes,de l’optique appliquée au traitementde la matière, et faire découvrir auxindustriels un moyen de suivre les évo-lutions des technologies – dans des

domaines plus ou moins connexes aux leurs – tout au long de l’année. Ledossier spécial mis à disposition surInternet devrait compléter efficace-ment notre action de promotion à la fois du salon et des technologiesauprès d’utilisateurs potentiels… ■

Notre équipe commerciale vous accueil-lera sur son stand et dévoilera pour la première fois en France ses dernièresinnovations :

■ Ylia M20HF, laser à fibre hhaute fré-quence pour les applications mmarquagerapide et micro-usinage sur matériauxsensibles (plastiques, cellules solairescouches minces…) – Puissance moyenne

de 20 W, impulsion gaussienne de 20 ns,cadence de 100 à 500 kHz.

■ Ylia M20EG, laser à fibre pour la ggra-vure et le perçage sur des mmatériauxréfléchissants. Ce laser est insensible auxretours optiques. – Puissance moyenne de20 W, impulsion de 80 ns, cadence de 25à 250 kHz.

■ Et toujours ddes lasers à fibre pour lagravure et la préparation de surfaceainsi que la plus vaste gamme disponibled’oscillateurs compacts pompés parlampes ou par diodes, de 50 mJ à 850 mJpar impulsion.

Quantelwww.quantel-laser.com

Leader sur le marché des lasers àsolide, le groupe Quantel poursuit sapolitique d’inno vation en 2010.Quantel présente cette année denouvelles versions de ses lasers à fibreimpulsionnels destinés au marquageindustriel.

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

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Les précédentes éditions d'Espace Laser ont eu lieu à Grenoble (2008) et Paris (2009).

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La technologie laser est aujour d’huiintégrée dans de nombreux sys-tèmes industriels grâce à de nou-

velles générations de sources, commeles lasers à fibre, qui ont diminué lescoûts d’investissement et de fonction-nement. Le laser fait ainsi de plus enplus partie des outils accessibles pour lesentreprises dans de nombreuses appli-cations et pour un large éventail dematériaux : métaux, plastiques, céra-miques… Et l’amélioration de la qualitédes sources laser, la facilité d’utilisationgrandissante et la maîtrise de plus enplus fine de cet outil ouvre encore denouvelles voies.

Le marquageLe marquage est l’application laser laplus développée, notamment pourassurer la traçabilité des produits, surdes matériaux très divers (métaux,matières synthétiques, céramiques,verre, bois…). Associé à un traitement informatique,il permet des marquages de numérosde série, de codes-barres ou de logos,de façon durable et indélébile.Contrairement aux procédés tradition-nels (gravage, frappage, décapage,impression), il n’y a pas d’exigences par-ticulières quant à la qualité de la sur-face à marquer. À un très faible impactthermique et à une vitesse allant jusquecinq mètres par seconde, le marquageau laser ajoute les avantages de nenécessiter ni traitement ni fabricationde masques, tampons ou clichés et de sefaire directement sur la pièce finie.

Principe. Le faisceau laser focalisé sur lasurface du matériau la modifie pour y

faire apparaître des contrastes visibles,colorés ou non, et plus ou moins enprofondeur selon la puissance du laser.

La découpeLa découpe laser est devenue la réfé-rence parmi les autres technologies dedécoupe de métaux en feuille, grâceaux améliorations apportées aux carac-téristiques et aux puissances des sour -ces laser.Ce procédé permet la découpe contrô-lée et précise (± 0,1 mm) d’une largegamme de matériaux (bois, plastique,papier, acier, aluminium), à une vitesseélevée. La précision est de l’ordre de1/100 mm pour les lasers pulsés.

Principe. Après focalisation par une len-tille, le faisceau atteint des densitésd’énergie permettant d’obtenir la fu -sion ou la vaporisation quasi instanta-née de presque tous les matériaux.Pendant que l’élément à découper sedéplace, la matière fondue ou vapori-sée est évacuée par un gaz d’assistance,ce qui donne une ligne de coupe.

Le soudage des métauxLe procédé de soudage laser des mé -taux - très performant et robotisable –est utilisé dans de nombreux secteursindustriels. Grâce à l’utilisation delasers impulsionnels, il permet de sou-der des éléments métalliques avec pré-cision et en maîtrisant le dépôt d’éner-gie dans le temps de l’impulsion laser(0,1 à 20 ms), avec des vitesses de sou-dage relativement lentes (de l’ordre dum/min) contrairement au laser continuqui lui peut produire des vitesses éle-

vées (plusieurs m/min), des cordons finset pénétrants, de faibles déformationset d’une précision d’assemblage quiaffranchissent la plupart du temps desreprises d’usinage. L’arrivée sur le marché de lasers soli desfibres ou disques de fortes puissancescontinues a élargi le champ d’ap plica-tion à de très fortes épaisseurs (>20mm),dans le domaine du naval ou de lachaudronnerie lourde où elle permetde rendre les ensembles mécaniquesplus sûrs, plus résistants tout en étantplus légers.De nouvelles solutions associant lelaser et les procédés conventionnels(soudage avec fil d’apport, soudagehybride…) permettent le soudage dematériaux dissemblables et des appli-cations nécessitant des cordons péné-trants et larges.

Principe. Un système optique concen-tre l’énergie du faisceau laser (105 à106 W/cm) et génère un capillaire rem-pli de vapeurs métalliques dont lesparois sont tapissées de métal liquideen fusion. Le bain de fusion ainsi crééest déplacé et le métal liquide se re-

Les procédés laser couvrent de nombreuses possibilités d’applications macroscopiques (soudage, découpe,marquage, traitements de surface…) et microscopiques (micro-usinage, microperçage, micro-assemblage,marquage de précision…). Hormis les tôliers qui ont très vite vu l’intérêt de la technologie laser, les entreprisesfrançaises ont un peu tardé à faire ce saut technologique. Mais depuis quelques années, les entreprisesinvestissent de plus en plus dans l’utilisation de lasers car ils présentent de très bons retours surinvestissement : les procédés laser permettent de gagner beaucoup de temps et d’obtenir des pièces de trèsbonne qualité, sans aucune intervention supplémentaire. À l’heure où rentabilité et compétitivité sontprimordiales, les procédés laser ont un bel avenir devant eux !

Les procédés laser : un enjeu pour l’industrie

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Découpe au laser.

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solidifie après le passage du faisceauassurant la continuité métallurgiqueentre les pièces.

Le soudage des plastiquesDepuis une dizaine d’années, l’évolu-tion des sources laser et l’apparitiondes diodes laser de puissance ont per-mis au soudage laser des plastiquesd’entrer dans le domaine industriel. Ce procédé, idéal pour des petites etmoyennes séries et pour la réalisationde prototypes, est particulièrementadapté aux pièces moulées par injec-tion. Il permet de réaliser des formesgéométriques complexes et d’assem-bler des matériaux hétérogènes (poly-mère/métal, thermoplastique élasto-mère/thermoplastique rigide…).

Principe. Un laser élève localement latempérature des matériaux à souderjusqu’à leur point de fusion. Puis, parconduction, la chaleur (de l’ordre de104 W/cm2) se propage à l’interface, àdes vitesses de l’ordre de 0,5 à 6 m/min.Sous l’effet d’une pression contrôlée,les molécules à l’état pâteux se lient

alors pour former une jonc-tion dont la force de ruptureest au moins éga le à celle desmatériaux maîtres.

Le micro-usinageLe micro-usinage par laser estprincipalement utilisé pour lafabrication d’objets de trèsfaibles dimensions où le laserest souvent la seule techni queutilisable.Il concerne de nombreux domai -nes (micromécanique, micro élec-tronique, médical…) et des applica-tions comme la découpe, le perçage, lagravure ou le marquage, mais à unfacteur d’échelle inférieur : réa lisationde trous ou canaux calibrés pour lamicrofluidique, perçage d'injecteurs,découpe de masques de dimensionsinférieures au millimètre pour de l’ins-trumentation scientifique, gravuremicroscopique…

Principe. Après focalisation, un laserévacue, sur une durée d’impulsioncourte (femtoseconde ou picosecon -

de), la matière sur 1,5 μmde diamètre à la vitesse de 300 μm/s, ce qui permet lemicro-usinage sur toutessortes de matières et offremême la possibilité desouder de fines épaisseursde verre entre elles.

Le rechargementLimité dans l’espace, trèsrapide et sans déforma-

tion de la matrice, le re -chargement laser permet

de modifier le comportement d’unepièce en matériau ordinaire, à moindrefrais. Ainsi, des pièces soumises à dessollicitations intensives (mécaniqueset/ou thermiques) peuvent être répa-rées localement avec précision et qua-siment en temps réel, manuellementou automatiquement. Par ailleurs, à l’inverse d’autres tech-niques, ce procédé n’utilise aucun con -sommable hormis le métal d’apport et permet d’intervenir efficacementsur des pièces peu accessibles et surdes pièces de toutes dimensions

■Sprout® : clair et NET®

Fraîchement mis sur le marché par Light -house Photonics, Sprout® est tout simple-ment le premier laser 532 nm DPSS continuhaute performance, clé en main et écono-mique. Sans aucune concession sur l’essentiel(pureté spectrale > 99,9 %, haute puissanceultrastable < ± 0,25 % rms, qualité de fais-ceau (M²) < 1,1, mode TEMoo), la NoiseElimination Technology (NET) rend le bruitinférieur à 0,03 % rms.Ce concentré de technologies est composéd’une tête laser compacte, scellée et mono-lithique (optiques définitivement alignées)et d’un module d’alimentation/refroidisse-

ment intégrant le pack pompage diode, cou-plé à la tête par fibre optique.

■Deepstar® : vers l’infini...Ce module diode laser stabilisé en tempéra-ture est le premier avec une profondeur demodulation > 2 500 000:1 sans lumière rési-duelle à l’état off. Alternative judicieuse auduo « laser continu + modulateur AO » pourles applications haute cadence, il fonctionneen modulation analogique (jusqu’à 15 MHz)et/ou digitale (> 150 MHz) avec des tempsde montée et descente inférieurs à 1 ns. Iltrouve une place toute légitime dans lesmicroscopes à fluorescence, confocaux etcytométrie en flux.

Profil du Sprout®, un laser de pompage idéalpour les chaînes type titane-saphire

Agnès ROBERTTél. : 01 30 08 99 [email protected]

Présent dans différents domaines (video rapide, sciences du vivant, imageriescientifique, vision industrielle...), Photon Lines complète son offre avec unegamme de lasers hautes performances pour des applications spécifiques.

Photon Linesvaloriseles lasers

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29FOCUS

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Omicron Laserage GmbH renforce avec leDeepstar® sa gamme de modules diode laserhaute qualité, déjà éprouvée sur les marchésde la physique, du stockage optique, etc..

Dépôt de poudre par laser.

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(le contrôle de l’apport de matière permet de réaliser des dépôts de 80 à 150 mg/min).

Principe. Le rechargement laser consis -te à renforcer localement des piècespar apport de matière à l’aide du laser.Elles acquièrent alors à ces endroits, en fonction du matériau apporté, descaractéristiques spécifiques (résistanceà l’usure, à la corrosion ou à la tempé-rature, propriétés d’abrasion…).

Construction laser additive directePrincipe. La construction laser additivedirecte (généralement appelée CLAD)consiste à construire des pièces méca-niques en trois dimensions par ajoutsuccessif de matière, de la même ma -nière qu’un maçon monte un mur enempilant des briques ou en coulant dubéton. Grâce à un laser issu d'une fibreoptique, qui génère l'énergie néces-saire à la fusion des poudres, des cloi-sons de 0,15 mm d'épaisseur sur 0.6 mmde large, sont construites pour réaliserainsi des pièces en trois dimensions.

Ce procédé permet de fabriquer unepièce à partir d'un fichier numérique,par des dépôts denses à structuremétallurgique fine. Il offre la possibilitéde faire varier la nature du matériaudéposé (poudres métalliques, céra-mique, voire polymère) en continu enfonction des caractéristiques attenduesde la pièce et de contrôler en continula qualité de la pièce fabriquée.

Selective Laser Melting Principe. La fusion laser sélective dematière (desi gnée généralement parson acronyme anglais SLM) consiste àfusionner localement un matériau sousforme de poudre contenue dans unbac, en le faisant fondre localement à l’aide d’un laser : un faisceau laserbalaie la surface de la poudre à fusion-ner selon des trajectoires issues dedonnées logicielles à partir d’un fichierCAO; un plateau fait descendre leniveau de la poudre par incrémentssuccessifs et un racleur compense aprèschaque passage du faisceau laser leniveau de poudre manquante.La maîtrise fine du procédé en fonc-

tion du matériau et des paramètres dulaser permet, comme pour le procédéCLAD, d’obtenir des pièces aux carac-téristiques finales équivalentes à cel -les d’une pièce de fonderie. Ce pro-cédé, qui facilite l'obtention de piècesd'une précision extrême, permet defaire varier la densité de la matièreobtenue en ajustant vitesse de dépla-cement et puissance du faisceau laser,et facilite aussi, dans certains cas, laproduction de porosités aléatoires. ■

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FOCUS Les procédés laser : un enjeu pour l’industrie

Publi-rédactionnel

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■ Acteur central sur le marché du laserappliqué aux traitements et l’usinage desmatériaux, le Centre de ressources techno-logiques (CRT) Irepa Laser apporte à ses par-tenaires industriels un éclairage privilégiésur les évolutions techniques en cours, etleur donne un accès rapide à l’excellence del’expertise laser. Nous mettons à disposition de l’industriedes technologies laser innovantes pourrépondre de manière optimale aux spécifi-cités et aux exigences de coûts et de perfor-mance de l’industrie.

■ Notre offre de services inclut tout ou par-tie d’un ensemble de prestations compre-nant l’étude de faisabilité, l’assistance, laconception de systèmes, la formation. Nousproposons à nos clients des solutions indus-trielles innovantes dans des domaines quirequièrent une excellente précision et fiabi-lité (assemblage et usinage de pièces micro-mécanique, découpage fin, soudage de com-posants sensibles).De plus, Irepa Laser, qui a aussi le label desociété de recherche sous contrat (SRC),associe les activités scientifique, technolo-

gique et de diffusion, et offre en un uniquelieu des solutions complètes de développe-ment pour les entreprises en associant larecherche académique, la R&D appliquée etle transfert de technologie.

Assemblage fin sur inox.

Les microprocédés représentent plus de 50 % des activités laser dansl’industrie. Grâce à leur flexibilité et à leur fiabilité, les applications demarquage, de soudage ou de fabrication directe offrent de réellesopportunités de développement et de différentiation. Le laser disposeen effet de nombreux avantages pour travailler dans le domaine dumicro, l’aspect sans contact épargne le produit et facilite l’accessibilité,les dimensions que peut atteindre cet outil (< 10 μm) lui attribuent desperformances en termes de résolution et de précision, le contrôleprécis de l’énergie permet une parfaite maîtrise des traitements…

Irepa LaserPôle API - Parc d’Innovation67400 ILLKIRCHTél. : 33 (0)3 88 65 54 00Fax : 33 (0)3 88 65 54 [email protected]

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Le laser : un formidable outil pour le travail de précision

Pièce construite par CLAD.

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Un jour cependant, lors de manœuvresmilitaires, deux chars équipés de télémè-tres laser, se sont trouvés face à face. Lesdeux chefs de chars s’observaient à traversla lunette de la conduite de tir et l’un desdeux a mesuré à quelle distance se trou-vait son « adversaire ». Je crois que c’est le premier exemple d’un trou maculaireimportant dû à un faisceau laser.Cela a certainement été le point de départdes précautions d’emploi, des normes etde la recherche pour la sécurité oculaire.

Sécurité oculaire

Effets possibles

Les effets sur l’œil d’un faisceau laser peu-vent être de plusieurs ordres, suivant lapuissance reçue et surtout la longueurd’onde du faisceau. En effet, la lumièredoit traverser successivement la cornée,l’humeur aqueuse, le cristallin et le corpsvitré. Chacun de ces éléments a sa proprecourbe de transmission, mais la courbe glo-bale est ce qui compte surtout (figure 1).La lumière pénètre dans l’œil et parvientà la rétine dans une gamme restreinte delongueurs d’onde, couvrant le visible et leproche infrarouge : en dessous de 0,4 μmet au-dessus de 1,4 μm, la lumière ne peutpas arriver jusqu’à la rétine, mais elle n’est

pas toujours absorbée de la même ma -nière. Les effets sont donc différents :- de 200 à 315 nm, la lumière est totale-ment absorbée en surface : la cornée estatteinte, d’une manière équivalente à ceque l’on appelle un « coup d’arc » chez lessoudeurs ;- de 315 à 400 nm, la lumière parvient jus -qu’au cristallin : on peut assister à son opacification et il faudra alors le rempla-cer par un implant en matière plastique,comme dans l’opération de la cataracte ;- vers 1,5 μm, les divers milieux absorbenttous de façon assez voisine. On parle d’ab-sorption en volume. Cette bande de lon-gueurs d’onde correspond à ce que l’onappelle la zone de sécurité oculaire, car lesniveaux tolérables y sont les plus impor-tants ;- au-delà de 2 μm, l’absorption est à nou-veau en surface, sur la cornée, qui peutêtre brûlée et même détruite.

Exposition maximale permise (EMP)

L’EMP représente la densité de puissanceà ne pas dépasser au niveau de la cornée.Cette valeur dépend de la longueur d’on -de, mais aussi de la durée des impulsionscar, pour la même énergie déposée, lapuissance crête augmente lorsque la duréediminue. Depuis 1994, les valeurs de l’EMPsont réglementées par la norme interna-tionale EN 60825 (tableau I, page suivante).

Distance de sécurité

La notion de distance de sécurité estimportante car elle permet d’appréhen-der la dangerosité d’une source laser. Eneffet, le faisceau issu d’un laser, même s’ilpossède une divergence très faible, voit sadimension augmenter avec la distance.On appelle cette distance à laquelle lelaser n’est plus considéré comme dan-

Savoir DÉCOUVRIR 31

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Les normes de sécurité oculaire laser

Il ne faut jamais oublier les risques potentiels liés à l’utilisation des lasers et veiller à appliquer quelques consignesde sécurité. Les normes de sécurité d’utilisation du laser ont été bien définies et, si elles sont appliquées, il ne devraitrien arriver de fâcheux. Voici un rappel de ces règles d’utilisation concernant le laser… et une « digression » surune nouvelle venue potentiellement néfaste à vos yeux : la LED !

Figure 1. Transmission d’un faisceau dans l’œilen fonction de la longueur d’onde.

Comme la plupart des instrumentsmodernes, les lasers comportent une

alimentation électrique, qui est le premierélément qu’il faut considérer si l’on veutparler de sécurité car il s’agit pratiquementtoujours d’une alimentation haute ten-sion, pouvant atteindre – et même dépas-ser largement – le millier de volts et déli-vrer des courants importants. Les premiersaccidents « laser » ont d’ailleurs été desélectrisations, parfois mortelles. Au début du laser, nettement avant l’an-née 1970, les ingénieurs et les techniciensne portaient pas une grande attention aufaisceau et ne s’en méfiaient certainementpas assez. Je me rappelle avoir observé untechnicien en train de régler la cavité d’unlaser Hélium-Néon d’environ 50 mW : ilvisait la cavité et n’a retiré sa tête qu’audernier moment, juste avant l’émission dufaisceau, et tout le monde semblait trou-ver cela normal.

Jean [email protected]

0 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4

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1,0 Transmission

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gereux la distance normalisée de réceptionoptique (DNRO). Elle est donnée par laformule suivante :

où φ est la divergence totale du faisceau à1/e, Q l’énergie rayonnée, EMP la normeapplicable (J/m2) et d le diamètre du fais-ceau émergent de la source, également à 1/e (en m).

Les causes de danger

Si l’on veut éviter les risques oculaires, ilest important de bien en connaître lescauses principales, qui sont :- le faisceau direct : c’est évidemment lapremière cause et il faut surtout se méfierdes lasers dans l’infrarouge, que l’on nevoit pas ;- le faisceau focalisé, zone où la densité depuissance est la plus importante ;- les réflexions spéculaires : le faisceauchange de direction et peut surprendre ;- les réflexions diffuses, même si le dangern’est présent que sur de courtes distances.Les anciens lasers impulsionnels, alimen-tés par une lampe à éclairs, faisaient beau-coup de bruit, ce qui attirait l’attention.Avec le développement du pompage pardiodes, ils sont devenus totalement silen-cieux, ce qui supprime une cause de miseen garde.

Classes de lasers et moyens de protection

Les lasers sont répartis en classes, de 1 à 4,suivant le danger potentiel qu’ils repré-sentent pour la vue. L’indication de sa

Tableau I. Valeurs EMP (norme EN 60825).

classe doit figurer sur l’enveloppe du laserou de la machine laser. Il est nécessaire demaîtriser le faisceau direct et ses réflexionséventuelles.On distingue la protection globale ou col-lective, destinée à sécuriser l’ensembled’une installation, et la protection indivi-duelle des personnes (manipulateur, visi-teur…). Cette dernière est assurée par deslunettes qui doivent être adaptées au typede laser en action : il n’existe pas delunettes universelles (un article completest consacré à l’achat de lunettes de pro-tection, pages 50 à 52).

Les autres risquesMême si la sécurité oculaire est la notionla plus importante, il ne faut pas négli-ger les autres risques potentiels liés aulaser. Je me souviens d’un directeur quivoulait montrer à des visiteurs que, mêmesi le faisceau d’un gros laser industriel ne se voyait pas, il était présent et actif.Lorsqu’il s’est penché, sa cravate est pas-sée dans le faisceau qui l’a proprementdécoupée. S’il avait mis la main…

Ces autres dangers potentiels sont desrisques :- pour la peau : suivant la longueur d’ondeet la puissance du laser, cela peut aller dela rougeur, de sensations de picotement,

jusqu’à une carbonisation profonde (lesbrûlures peuvent apparaître avec retard,comme pour un coup de soleil) ;- d’incendie : lorsque la puissance trans-portée par le faisceau est importante,celui-ci peut détruire les matériaux qu’ilfrappe et, suivant les cas, il peut les en -flammer, les faire fondre, les volatiliser, cequi peut donc être la cause d’un départd’incendie ;- électriques : les alimentations des laserssont très dangereuses et il ne faut pasoublier que la classe indiquée n’est vala-ble que pour le système fermé (une ouver-ture de capot ne doit pas être faite à lalégère).

ConclusionLes normes de sécurité d’utilisation dulaser ont été bien définies. Si elles sontappliquées, il ne doit rien arriver defâcheux. Il ne faut cependant jamaisoublier les risques potentiels liés à l’utili-sation des lasers, et bien veiller à toujoursappliquer ces consignes de sécurité. ■

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DÉCOUVRIR Les normes de sécurité oculaire laser

Durée(s)lambda <10-9 10-9

à 10-710-7 à

1,8.10-51,8.10-5

à 5.10-55.10-5

à 10-310-3

à 1010

à 103103

à 104104

à 3.104

180-302,53.1010

W/m2

30 J/m2

302,5-315 C1 J/m2 si t<T1 C2 J/m2 si t>T1 C2 J/m2

315-400 C1 J/m2 104 J/m2 10 W/m2

400-550 5.106 C6 W/m2

5.10-3 C6 J/m2 18.t 0,75 C6 J/m2

102 C6 J/m2 10-2 C6 W/m2

550-700 102 C3C6 J/m2 si t<T218.t0,75 C6 J/m2 si t>T2

10-2 C3C6 W/m2

700-1050 5.106 C4C6 5.10-3 C4C6 J/m2 18.t0,75 C4C6 J/m2 3,2 C4C6 W/m2

1050-1400 5.107 C6C7 5.10-2 C6C7 J/m2 90.t0,75 C6C7 J/m2 16 C6C7 W/m2

1400-1500 1012 W/m2 103 J/m2 5600.t0,25J/m2

103 W/m21500-1800 1013 W/m2 104 J/m2

1800-2600 1012 W/m2 103 J/m2 5600.t0,25J/m2

2600-106 1011 W/m2 100 J/m2 5600.t0,25 J/m2

C1 = 5,6.103.t0,25

T1 = 100,8(λ-295).10-15

C2 = 100,2(λ-295)

T2 = 10.100,02(λ-550)

C3 = 10 0,015(λ-550)

C4 = 100,002(λ-700) pour 700 < λ < 1 050 nmC4 = 5 pour 1050 < λ < 1 400 nm

C6 = 1 pour α < αmin pour 400 < λ < 1400C6 = α/αmin pour αmin < α < αmax pour 400 < λ < 1 400C6 = αmax/αmin pour α > αmax pour 400 < λ < 1 400

a est le diamètre apparent de la sourceC7 = 1 pour 1 050 < λ < 1 150 nmC7 = 8 pour 1 200 < λ < 1 400 nm

Acheter des lunettes de sécurité, page 50.

À lire aussi

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Parmi les candidats à la succession deslampes à incandescence, considérées commeénergivores et destinées à une disparitionprogressive, les LEDs blanches (essentielle-ment à luminophore), qui ont atteint lesefficacités lumineuses des tubes fluores-cents, apparaissent comme une solutionsérieuse. Une durée de vie extrêmementlongue rend cette dernière technologie trèsintéressante. Cependant, la faible dimen-sion des LEDs associée à leur forte puissancelumineuse pose la question de la densitéd’énergie arrivant finalement sur la rétinede l’observateur.Le spectre typique d’une LED blanche (tracébleu de la figure 1) est constitué d’une émis-sion « jaune » du luminophore ainsi que dela partie résiduelle du rayonnement d’exci-tation « bleu » à environ 450 nm. La rétinehumaine est constituée de deux catégoriesde cellules nerveuses photosensibles : lesbâtonnets, en périphérie de la rétine, assu-rent la vision nocturne ; les cônes, au centrede la rétine, permettent la perception descouleurs. Or, une exposition répétée de la rétine à un rayonnement situé dans larégion bleue du spectre peut entraîner unedégénérescence irréversible, voire une des-truction, des cônes sensibles au bleu, par lebiais d’une élévation thermique due à l’ab-sorption du rayonnement [1]. Le cas des LEDs de puissance était pris encompte dans la norme CEI 60825, relative àla sécurité des appareils laser, avant d’enêtre retiré en 2007. La dangerosité poten-tielle du rayonnement visible des LEDs estdonc aujourd’hui prise en compte dans larécente norme NF EN 62471 : 2008 [2], quidéfinit des seuils et des méthodes de mesurespour évaluer un certain nombre de dangerspotentiels liés aux sources de lumière. Ellereprend notamment les notions de « facteursde pondération spectrale » qui sont des fonc-tions normalisées permettant de modéliserl’impact biologique d’un rayonnement

selon la longueur d’onde (tracé rouge de la figure 1).D’après cette norme, la luminance énergé-tique spectrique d’une source donnée doitêtre moyennée sur un champ de vision, afind’obtenir une valeur significative du pointde vue biologique (le texte de la norme pré-cise que « la taille du champ de vision moyen -né est liée au mouvement de l’œil qui distri-bue le flux énergétique de l’image de lasource sur une large surface de la rétine »).Ainsi, pour les sources d’angle apparentplus petit que le champ de vision, ce qui estle cas d’une LED, la luminance L(λ) moyen-née sur le champ de vision sera significati-vement plus petite que la luminance phy-sique de la source. En pratique, la mesure de cette luminance « biologique » et la priseen compte de la fonction de pondérationadéquate permettent au final de calculer la luminance énergétique efficace Leff, dont la valeur peut être comparée aux seuils fixéspar la norme (pour les petites sources, défi-nies par un angle apparent < 11 mrad, onraisonne de la même manière non pas à partir de la luminance énergétique mais àpartir de l’éclairement énergétique Eeff). Onpeut ainsi classer les sources par groupes derisque (tableau I).

Cependant, si cette norme définit claire-ment les seuils à ne pas dépasser pour desexpositions sporadiques, elle évoque aussila nécessité d’entreprendre des recherchespour évaluer « la possibilité d’effets retar-dés des expositions successives à des ni -veaux inférieurs au seuil d’effet aigu.» Pourconclure, il faut garder à l’esprit que la pré-sence d’un rayonnement bleu, potentielle-ment dangereux pour la rétine humaine,rend nécessaire la prise de précaution lorsdu développement de luminaires à LEDs.Pour aider les industriels à en tenir compte(en vérifiant et en atténuant si nécessaire laluminance énergétique par les dispositifsoptiques appropriés), la partie 2 de la nor -me NF EN 62471, actuellement en projet,consistera en un guide pour le développe-ment de luminaire dans le respect des exi-gences de sécurité oculaire. ■

Références1. G. Hée et P. Méreau, Les rayonnements visiblesdans la palette des rayonnements électromagnétique– Données physiques et impact biologique, publiédans “Les rayonnements optiques et les couleurs :faits et effets”, Edition INRS, mars 1998.2. Sécurité photobiologique des lampes et appareilsutilisant des lampes, NF EN 62471, Décembre 2008,UTE.

DÉCOUVRIR 33

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

LEDs et sécuritéoculaire

Figure 1. Spectre d’une LED blanche du commerce (en bleu) et facteur de pondération de la rétineà la lumière (en rouge). Compte tenu de leur spectre, le risque rétinien en lumière bleue est lerisque le plus important présenté par les LEDs blanches.

Tableau I. Classement des sources en groupes de risque.

Nature du risque Sans risque Risque faible Risque modéré Risque élevé UnitésLumière bleue Leff <100 Leff < 10 000 Leff < 400 000 Leff > 400 000Lumière bleue,petite source Eeff <1 Eeff < 1 Eeff < 400 Eeff > 400

[W.m-2/sr]

[W.m-2]

Sébastien POINTLaboratoire de qualification, Cooper [email protected]

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Le laboratoire de Berkeley vient de déci-der l’acquisition d’une installation laser

femtoseconde « clef en main » de Thalespour poursuivre ses programmes derecherches avancées. Ce choix se fonde surla technique d’accélération plasma par sillage laser, capable de fournir les éner-gies extrêmes, avec laquelle le laboratoireaméricain détient déjà un record de 1 GeVsur une distance de seulement 3 cm. Laprochaine étape est le projet BELLA, met-tant en oeuvre un laser de plus d’un péta-watt (1015 Watt) à un tir par seconde pouratteindre 10 GeV.

Le principe du sillage laser La technique de l’accélération par sillagelaser (laser plasma acceleration) consisteà exciter une onde plasma par une impul-sion laser ultracourte (typiquement femto -seconde) et de puissance très élevée. En se propageant dans un plasma peu dense,l’impulsion laser crée dans son sillage uneonde plasma générant des champs élec-triques très importants et d’amplitudes deplusieurs ordres de grandeur supérieursaux accélérateurs conventionnels. Cesondes de sillage permettent d’accélérertrès fortement des faisceaux d’électronsen quelques centimètres avec des éner-gies de quelques GeV. La taille des accélé-

rateurs peut donc être considérablementréduite et ils pourraient concurrencer desaccélérateurs comme le LHC du CERN oul’accélérateur linéaire de Stan ford (SLAC).En France, le laboratoire LULI (Laboratoired’utilisation des lasers intenses, CNRS-Ecole Polytechnique, Palaiseau) a été l’undes premiers à travailler sur ce sujet dès lesannées 1990 en utilisant un laser femto-seconde de très haute puissance basénotamment sur l’emploi d’un oscillateursaphir-titane. A l’époque, une accéléra-tion de l’ordre du MeV a été obtenue pourune longueur de plasma de moins d’uncentimètre.

Atteindre 10 GeV au laboratoire…Le Laser Optical Accelerator SystemsIntegrated Studies (LOASIS), dirigé parWim Leemans, qui fait partie de la divisionAccelerator and Fusion Research duLawrence Berkeley National Laboratory(LBNL), en Californie, détient le record del’accélération par sillage laser (1 GeV sur 3 cm). Cette performance a été obtenuegrâce à un laser de 60 TW mis au point parl’équipe de Wim Leemans.

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

DÉCOUVRIR Le laser a 50 ans

1,3 pétawatt à 1 Hz, des performancesinégalées grâce au laser femtoseconde

Les recherches en physique des particules nécessitent la mise en œuvre d’accélérateurs aux énergies de plus enplus élevées. Le coût et la taille des installations susceptibles de délivrer des énergies aussi importantes par desméthodes conventionnelles deviennent prohibitifs. Certains laboratoires cherchent donc d’autres moyensd’accélérer les particules élémentaires. La technique d’accélération plasma par sillage laser, capable de fournir lesénergies extrêmes, est une piste très prometteuse, qui devrait conduire à un nouveau record : un laser de plus d’unpétawatt (1015 watts) à un tir par seconde pour atteindre 10 GeV !

Figure 1 a. Vue d’un deslasers Gaïa qui sera utilisépour le pompage du laserpétawatt. b. L’analyse dufaisceau met en évidencela distribution uniforme del’intensité.

© Th

ales

a b

Vincent MOROAriane ANDREANI

Thales [email protected]

Forte de cette expérience, cette équipeprévoit d’accélérer les particules jusqu’à10 GeV dans le cadre d’un projet baptiséBELLA et a choisi la société Thales Optro -nique en novembre 2009 pour réaliser legrand laser de ce programme.Le choix de LOASIS est une première àdouble titre : d’abord dans le niveau deperformances requis, et ensuite dans lechoix d’un partenaire industriel capablede développer et fournir un système péta-watt complet avec amplification et com-pression, permettant aux équipes derecherche de se concentrer sur l’intégra-tion du système dans la chaîne d’expéri-mentation et sur ses applications.

… avec un laser femtoseconde« sur mesure »Les performances « hors normes » du sys-tème laser de 1,3 pétawatt proposé parThales pour le projet BELLA reposent sur plusieurs points clefs spécifiées parl’équipe de Berkeley :- l’énergie de pompe délivrée par son lasernanoseconde Gaïa-R HP (figure 1a, 14 J à532 nm et 1Hz, avec possibilité d’évolutionà 5 Hz) simplifie la gestion des faisceaux

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de pompe : là où plusieurs dizaines de lasers auraient été néces-saires pour fournir l’énergie demandée, une douzaine de GAÏAR HP seulement seront mis en œuvre, avec une qualité du faisceau(figure 1b) et une stabilité exceptionnelle qui facilitent la mise en œuvre à la fréquence de 1 Hz ;- des montures spécifiques (brevetées par Thales) utilisant unliquide d’indice réduisent considérablement l’énergie perduedans le lasage transverse dans les cristaux de Ti:Sa, augmentantainsi le niveau d’énergie disponible en sortie du système ;- pour concentrer l’énergie dans l’impulsion laser principale enévitant les impulsions parasites (Amplified Stimulated Emission,ASE) un système dénommé XPW (Cross Polarized Wave – géné-ration de polarisation croisée) permettant d’atteindre uncontraste supérieur à 1010 pour un laser pétawatt, mis au point(et breveté) conjointement par le Laboratoire d’opti que appli-quée (LOA, Palaiseau) et Thales, permet d’obtenir une impulsionlaser intégralement utilisée pour l’expérience scientifique qui nesera pas perturbée par une stimulation parasite .Pour assurer la réussite d’un projet de cette ampleur et fournircette première mondiale au laboratoire Berkeley, Thales s’estappuyée sur sa capacité de gestion de programmes complexes àhaute valeur ajoutée technologique, et a notamment investi dansde nouvelles salles blanches sur son site d’Élancourt (figure 2).

Perspectives et évolutionsLe premier système à 1 Hz de plus de 1,3 pétawatt sera installéau LBNL en 2012. Grâce cette nouvelle technologie d’accéléra-tion, la mise au point de nouvelles sources de radiation, telles quedes sources de rayons X ou des lasers à électrons libres, est envi-sageable.Ces développements de nouvelles sources lasers très intensesouvrent la voie à un nouveau type de partenariat entre labora-toires et industriels maîtrisant les briques technologiques et four-nissant des solutions complètes adaptées aux besoins spécifiquesdes chercheurs dans la recherche subatomique, mais aussi pourdes applications médicales (en oncologie notamment) ou l’étudede nouveaux matériaux. Et l’on pourrait voir encore plus grand ou plus rapide en repous-sant encore la limite de l’énergie délivrée par de tels lasers et enaugmentant leur cadence. Imaginer un laser de 10 pétawatts etde cadence 5 Hz n’est plus une vue de l’esprit… ! ■

DÉCOUVRIR 35

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

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Figure 2. Sur une surface de 300 m2, les nouvelles salles blanches ins-tallées sur le site de Thales Optronique à Élancourt serviront au déve-loppement du nouveau laser pétawatt.

© Th

ales

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DÉCOUVRIR Appliquer

Appliquer la visionindustrielle au tricotage

Pour automatiser tout ou partie duremmaillage et rendre cette opé -ration plus rapide et plus fiable, lasociété Erbe a doté ses machinesd’un guidage optique du travail del’aiguille. Cette machine à coudreparticulière aidée par la vision in -dustrielle est une première mon -diale, saluée par un prix en 2009pour son aspect innovant.

Olivier BOMMARTMatrix-vision

Keltoum [email protected]

Figure 3. Détail de la caméra intelligente inté-grée (a) et écran tactile de contrôle (b).

©Er

ic Ca

rjot -

OzM

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Qu’est-ce qu’une remmailleuse ?La phase de remmaillage, consiste à fixerle col à la partie principale d’un vêtementtricoté. Pour mener à bien cette opéra-tion, chaque col est équipé d’une piècecomplémentaire et transitoire, le « jeté-bas », qui permet de guider l’assemblagesur la remmailleuse (figure 1) : l’opérateurinsère délicatement chaque mail le sur unensemble d’aiguilles pour permettre lacouture du col et l’abandon de cette piècetransitoire.

Une remmailleuse ma -nuelle présente cepen-

dant quelques incon-vénients :

- pour couvrir l’ensem-ble des besoins de ses clients, un atelierdoit pouvoir remail-

ler sur seize types depoints différents et donc posséder (etentretenir) seize remmailleuses diffé-rentes ;- l’utilisation d’une remmailleuse exige unsavoir-faire manuel de haut niveau, avecune longue phase d’apprentissage dumétier, si bien que cette industrie (quiemploie par ailleurs très majoritairementdes femmes) a aujourd’hui du mal à recru-ter un personnel qualifié ;- le travail de remmaillage comporte unecertaine pénibilité dans la mesure où ilfaut maintenir une certaine rapidité d’exé-cution, comme tout travail « à la pièce »,d’une opération qui exige une grandeattention et une bonne précision car uneerreur de maille peut conduire à la mise aurebut du vêtement complet ;

- le temps de remmaillage n’est pas négli-geable (de l’ordre de 6 minutes), ce quiinflue sur le coût de production du vête-ment.

Automatisation par guidageoptiqueLa perspective d’automatiser tout ou par-tie de l’opération de remmaillage pour larendre plus rapide et plus fiable a conduità envisager un guidage optique du travailde l’aiguille. Grâce à un éclairage particu-lier, la caméra détecte la rangée de maillesà assembler, le calculateur gère les dépla-cements à effectuer et commande lepiquage.Un premier prototype (figure 2) a donc étéréalisé à partir d’une machine à coudre

Figure 1. Remmailleuse ma -nuelle permettant de fixer

le col à la partie principaled’un vêtement tricoté.

Figure 2. Prototype de la remmailleuse

automatisée.

a b

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N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

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industrielle sur laquelle un ensemble devision et d’éclairage (figure 3) guide l’ai-guille de couture exactement entre deuxpoints du fil de guidage. Ce « fil blanc opti -que » est éclairé en ultraviolet et doncrepérable par le système de vision. Ce principe de guidage, associé à une sim-ple machine à coudre, impose un systèmede vision rapide et compact, un traitementd’image efficace et le contrôle direct deplusieurs moteurs pour maîtriser à chaqueinstant, à une vitesse de couture respec-table, l’impact de l’aiguille en X et Y.Le système de vision et de contrôle estune caméra autonome (mvBlueLYNX) àcapteur CCD 640x480, contrôlée sousLinux par un ensemble logiciel, utilisantle protocole RS-485 pour pouvoir contrô-ler directement trois moteurs et tenantcompte de plusieurs entrées/sorties numé-riques pour la pédale et la genouillère(commande du pied de biche actionnéepar le genou). La remmailleuse est équipée d’un écranVGA tactile qui permet à l’opératrice de laparamétrer en début de travail, lorsque la gamme du point (notamment sa taille)est choisie. La suite du travail est ensuiteessentiellement assurée par l’automate,l’opératrice guidant l’avancée de l’assem-blage sous l’aiguille.

Atouts et potentiel Les atouts de cette nouvelle remmailleusesont nombreux :- une seule machine peut couvrir l’ensem-ble des gammes demandées par la clien-tèle ;- le remmaillage est 50 % plus rapide etplus fiable qu’auparavant ;- l’utilisation de la machine est simplifiée :huit jours de formation suffisent à maîtri-ser son utilisation (contre six à douze moisavec une machine manuelle) ;- le travail est nettement moins fatiguant,ce qui augmente également le rendementde l’opérateur.L’avantage technique et financier de laremmailleuse automatique a convaincuplusieurs clients de la société, qui se sontportés acquéreurs d’exemplaires du pro-totype. Et des milliers de fabricants mon-diaux de tricots, utilisateurs de remmail-leuses manuelles, sont potentiellementutilisateurs de ce nouveau procédé deremaillage plus rapide, plus fiable et plussimple à utiliser. Une version industrielle, intégrant l’écrantactile au corps de la machine à coudre(figure 4) a été mise sur le marché en 2009et a valu à la société Erbe de remporter le concours de l’innovation « exposants »2009 du salon des industries textiles alle-mand « IMB 2009 - World of Textile Proces -sing », à Cologne, devant de très grosses

sociétés textiles industrielles.Figure 4. Version indus-trielle de la remmail-leuse automatique.

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A lfred Kastler naît le 3 mai 1902 àGuebwiller, en Alsace allemande, de

l’union de Frédéric Kastler et d’Anna Frey.La famille, protestante, loge dans une mai-son contiguë au presbytère situé rue desChanoines. Là, le jeune Alfred, doué et in-ventif, aîné d’une fratrie de trois garçons,mène une enfance simple. Puis c’est la Grande Guerre : Guebwiller,trop proche du front, essuie des salvesd’obus. Les Kastler choisissent alors de dé-ménager et s’installent chez une sœurd’Anna, Louise Frey, qui est institutrice àHorbourg, près de Colmar. Ils ne revien-dront plus à Guebwiller.La vie reprend, presque normale. Kastlerest inscrit à l’Oberrealschule de Colmar,où les cours sont en allemand.

Puis, l’Alsace réintègre la France et au prin-temps 1919, à la reprise des classes, laSchule devient le Lycée Bartholdi et les pro-fesseurs doivent enseigner en français àdes élèves abasourdis… Kastler s’accroche.Mieux, sous la férule de maîtres dévoués,Fröhlich et Greiner, il s’éveille au mystèredes sciences. L’année suivante, le proviseurAbry a l’idée audacieuse de créer uneclasse de Mathématiques spéciales. L’ex-périence ne dure qu’un an, mais Kastlerfait partie de la minuscule promotion decinq élèves portée à bout de bras par lesprofesseurs Mahuet et Brunold. Et en1921, l’essai est transformé, et de quellemanière ! Kastler est reçu à l’Ecole Poly-technique et à l’Ecole normale supérieurede la rue d’Ulm.

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OPTICIENS CÉLÈBRES

Alfred HenriFrédéric Kastler

Prix Nobel de physique, Médaille d’or du CNRS, fondateur du fameuxlaboratoire de spectroscopie hertzienne qui deviendra le LKB de l’Ecolenormale supérieure, l’inventeur du « pompage optique » (le procédé àl’origine des masers et des lasers) fut également un humaniste et unécologiste éclairé.

Premiers pas en scienceIl choisit l’ENS et plonge dans un universd’intense stimulation intellectuelle. HenriAbraham [1868-1943] et Eugène Bloch[1878-1944] l’initient à la théorie quan-tique, à une époque où elle n’est quasi-ment pas enseignée. Sous leur influence,il lit Sommerfeld [1886-1951] et découvrequ’on peut appliquer le principe de laconservation du moment aux échangesentre radiation et atomes – un principefondateur qui guidera toutes ses re-cherches à venir. Mais l’effort fourni cesdernières années est trop grand, sansdoute – et n’oublions pas la vie sous lesbombes, le déménagement forcé, le chan-gement de langue, le choc de culture quiont précédé – il lui faut du repos : en 1923,il prend une année sabbatique pour sur-menage…

Cette pause est salutaire. Il revient pleind’une nouvelle énergie, et avec des pro-jets. En décembre 1924, il épouse Elise Cosset, normalienne comme lui et pro-fesseur d’histoire dans le secondaire. Puis, extraordinaire année 1926, c’est lanaissance de Daniel, l’aîné du couple, etKastler est reçu premier à l’agrégation de physique. La famille s’installe dans l’Est, à Mulhouse d’abord, puis à Colmar. En1931, Kastler devient l’assistant de PierreDaure [1892-1966] à l’université de Bor-deaux. Sa charge d’enseignement s’allège,il entreprend ses premiers travaux de recherche, en spectroscopie expérimen-tale, et soutient une thèse de physique en1936 sur la fluorescence de la vapeur demercure. Il devient la même année maîtrede conférences à l’université de Cler-mont-Ferrand. Deux ans plus tard, en1938, il obtient la chaire de physique générale à Bordeaux en remplacement de Daure, nommé recteur de l’académiede Caen.

Naissance du LKBPuis, c’est à nouveau la guerre et l’Occu-pation, une période particulièrement trou-ble et instable, pendant laquelle la Franceest amputée d’une partie de ses savants,tandis que ceux qui restent sont virtuel-

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lement coupés du reste du monde. En1941, sur l’invitation de Georges Bruhat[1887-1945], Kastler quitte Bordeaux et rejoint le laboratoire de physique del’ENS à Paris. C’est un retour aux sources,et à l’univers d’exaltation intellectuelle qui lui a tant plu. Pourtant, sa nouvelle situation est précaire : il est professeursans chaire et le poste ne sera confirmépar la faculté des sciences de Paris qu’en1952.

En 1945, les frontières s’ouvrent à nou-veau. Les étudiants vont se former auxEtats-Unis, où la guerre a permis desavancées scientifiques spectaculaires.Parmi eux, Jean Brossel [1918-2003], dis-ciple de Kastler, rejoint l’équipe de Fran-cis Bitter [1902-1967] au MIT. Bitter est unexpert de la spectroscopie hertzienne, etBrossel se forme à l’étude des propriétésdes atomes par résonance magnétique.Entre-temps, Kastler a mis au point satechnique du pompage optique. De leursréflexions croisées naît l’idée de la mé-thode de double résonance, qui sera l’ob-jet de la thèse de physique que Brosselsoutient en 1951 à Paris, à son retour duMIT. Voici donc posée la première pierrede l’édifice que le duo Kastler-Brossel s’ap-prête à bâtir.

Mais il faudra encore plusieurs années, etles efforts conjugués de générationsd’étudiants brillants et dévoués, pourparfaire la technique et établir le formi-dable potentiel de la méthode. Cette re-cherche, et les développements délicatsqu’elle nécessite, se déroulent dans lejeune laboratoire de spectroscopie hert-zienne que Kastler fonde en 1951 – lieude légende où bat encore le cœur de la recherche quantique française.

Les honneursScientifique inspiré, il initie des projets derecherche audacieux et pertinents et,très vite, sa renommée passe les frontières.En 1953, il est Professeur Francqui à l’uni-versité de Louvain. En 1954, les sociétésfrançaise et britannique de physique lui attribuent le Prix Fernand Holweck. Lamême année, il est élu à l’Académie

royale flamande de Belgique. En 1958, ildevient directeur du laboratoire de l’hor-loge atomique.

Il est nommé directeur de l’Institut d’op-tique théorique et appliquée en 1962, suc-cédant au charismatique fondateur Armand de Gramont [1879-1962]. En1964, il est élu à l’Académie des scienceset reçoit la Médaille d’or du CNRS. Enfinen 1966, c’est la consécration : il reçoit le prix Nobel de physique pour la décou-verte et le développement de méthodesoptiques permettant d’étudier la résonan -ce hertzienne dans les atomes.

Il est fait docteur honoris causa de diversesuniversités d’Europe, et membre d’hon-neur des sociétés de physique française et polonaise, et de la Société américained’optique. En 1968, il devient directeur de recherches au CNRS. Il prend sa retraiteen 1972.

L’hommeEsprit vertigineux et néanmoins modeste,Kastler laisse l’image d’un humaniste en-gagé, d’un écologiste éclairé et d’un ar-tisan actif de la paix. Il est notamment célèbre pour ses prises de position sur dessujets de société et des questions poli-tiques. Et, peut-être en lointain écho deson enfance bousculée, il publie en 1971un recueil de poèmes en allemand, maissous un titre français : Europe ma patrie- Deutsche Lieder eines französischen Eu-ropäers.

Kastler s’éteint doucement à l’aube du 7janvier 1984, à Bandol, dans la maison deson fils Daniel. ■

Références :Nobel Lectures, Physics 1963-1970 (ElsevierPublishing Company, 1972)Fondation Kastler, www.fnak.frMémoire «Centenaire de la naissance del’humaniste Alsacien A. Kastler », de GuyPerny.

OPTICIENS CÉLÈBRES 39

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Principales dates

3 mai 1902Naissance à Guebwiller (Alsace allemande)1921 Entrée à l’Ecole normale supérieure1946 Prix Félix Robin1951 Il fonde le laboratoire de spectroscopie

hertzienne1954 Prix Holweck des sociétés française

et britannique de physique1964 Membre de l’Académie des sciences

Médaille d’or du CNRS1966 Prix Nobel de physique 1968 Directeur de recherches au CNRS

7 janvier 1984Mort à Bandol (Var)

Riad [email protected]

Retenons l’idée qu’un laser est avanttout un amplificateur de lumière.Cet amplificateur est constitué d’unensemble de particules, réparties sur (auminimum) deux niveaux d’énergies E etE’, telles que E < E’. Il ne fonctionne quesi, pour un photon incident d’énergie hυ~ E’ - E, le processus d’absorption de -vient négligeable devant celui d’émissionstimulée. Pour cela, il faut faire passermassivement les particules de l’état defaible énergie E à l’état de forte énergieE’, ce qui revient à vider le réservoir del’absorption et remplir celui de l’émission.

La technique du pompage optique pro-posée par Alfred Kastler permet cetteinversion de population à l’aide d’unrayonnement lumineux polarisé. Le principe peut en être schématiséainsi : une source optique externe trans-fère un moment cinétique aux parti-cules à l’aide d’une lumière incidentequi, à la fois, permet la transition E →E’(autrement dit, les photons ont uneénergie hυ≥E’ - E) et est polarisée circu-lairement. Grâce à l’absorption d’éner-gie, les particules passent de l’état E àl’état E’. Et grâce au moment cinétiqueinduit par la polarisation circulaire, leurdurée de vie dans l’état de forte énergieE’ augmente considérablement.

Dans ce schéma, la lumière polarisée jouedonc le rôle d’une pompe anti-retour.

D’autres techniques permettent aujour -d’hui d’obtenir l’inversion de population.Pour tous ces processus, on a conservé le nom de pompage inventé par AlfredKastler.

Pompage optique et laser

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CAHIER TECHNIQUE

Endomicroscopie d’autofluorescence pour l’exploration bronchique et alvéolaireGeneviève BOURG-HECKLY et Luc THIBERVILLE ............................. p. 41

L’OCT et le diagnostic péropératoireBertrand de POLY et Claude BOCCARA ............................................... p. 44

La micro-imagerie infrarouge appliquée au diagnostic des cancers cutanésElodie LY-MORIN, Olivier PIOT et Michel MANFAIT ...................... p. 47

Conferences: 12-16 April 2010 · Exhibition: 13-15 April 2010The Square Conference Centre, Brussels, Belgium

www.photonicseurope.org

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Dossier« Optique et diagnostic médical »

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L’endomicroscopie L’endoscopie s’est imposée comme unemodalité majeure d’imagerie diagnosti quenon invasive en permettant d’examinervisuellement la surface de la muqueuse des organes creux et de repérer les éven-tuelles zones suspectes, sur lesquellesseront alors effectués des prélèvementsbiopsiques pour déterminer la nature his-tologique exacte du tissu. Cependant,l’endoscopie diagnostique ne permetd’identifier que les lésions ayant provo-qué une modification de l’aspect macro-scopique de la muqueuse.Par ailleurs, en permettant d’obtenir desimages nettes à haute résolution à diffé-rents niveaux de profondeur d’un échan-tillon, la microscopie confocale de fluo-rescence a profondément transformé lestechniques microscopiques : ses capacitésde résolutions spatiales tridimensionnel -les, de l’ordre du micromètre, alliées à lahaute sensibilité de la fluorescence et audéveloppement d’une grande variété desondes fluorescentes morphologiques ou fonctionnelles, expliquent le succès decette approche. L’objectif de la microscopie confocale fi -brée, ou endomicroscopie, est de transfé-rer les techniques de microscopie confocale

de laboratoire au monde de l’endoscopiepour visualiser un tissu, in vivo, in situ, avecune résolution microscopique subcellu-laire, à différents niveaux de profondeur,c’est-à-dire effectuer un examen histopa-thologique non invasif en temps réel lorsd’une endoscopie.Depuis une dizaine d’années, un certainnombre de laboratoires universitaires tra-vaillent sur le développement de systèmesde microscopie confocale fibrée reposantsoit sur la réflectance (l’image morpholo-gique est formée à partir de la lumièreréfléchie par le tissu, grâce au contrasted’indice entre les différentes structurescellulaires et tissulaires), soit sur la fluo-rescence (l’image est formée à partir de la fluorescence tissulaire, les agents decontraste étant soit des fluorophores exo-gènes qui vont marquer des composantescellulaires ou tissulaires spécifiques, soitdes fluorophores endogènes présentsnaturellement dans les tissus). L’endomicroscopie relève actuellement de la recherche clinique et s’implante progressivement dans les centres hospi-talo-universitaires. Tous les endomicro-scopes actuellement utilisés dans l’explo-ration des systèmes digestif et respiratoireexploitent la fluorescence de moléculesexogènes ou endogènes sous excitationmonophotonique dans le visible. Deux industriels sont présents sur le sec-teur de l’endomicroscopie :- l’australien Optiscan, qui, en collabora-tion avec Pentax, a développé un endo-microscope dédié à l’exploration du sys-tème gastro-intestinal, fondé sur l’emploid’une fibre unique couplée à un balayagedistal, l’agent de contraste étant la fluo-rescéine ;

- l’entreprise française Mauna Kea Tech -nologies qui développe une plate-formede microscopie confocale fibrée basée sur le balayage laser proximal de guidesd’images de diamètres suffisamment fai-bles (1,5 à 2,5 mm) pour pouvoir être insé-rés dans tout type d’endoscope conven-tionnel. Les sources de contraste sont soitla fluorescéine (pour l’endomicroscopiedigestive), soit des fluorophores endo-gènes (autofluorescence) pour l’explora-tion bronchique et alvéolaire.

Pneumologie et endoscopieLe poumon est un organe d’une grandecomplexité architecturale (complémentInternet : L’arbre bronchique). L’endos -copie appliquée à l’exploration des bron -ches (bronchoscopie) est un examen clépour le diagnostic et le suivi de l’évolutionde nombreuses pathologies pulmonaires,en particulier les cancers bronchiques quisont les types de cancer les plus fréquentset la première cause de mortalité par can-cer à travers le monde ; cependant, le pou-mon profond, qui comprend le systèmealvéolaire, reste inaccessible par cettetechnique. De plus, seules des altérationstardives et souvent irréversibles de lamuqueuse bronchique sont décelables,malgré les sérieux efforts de ces quinzedernières années pour analyser les phasesles plus précoces des affections de labronche proximale : en effet, la broncho-scopie d’autofluorescence endoscopiquemacroscopique a permis de mieux locali-ser et détecter les lésions précancéreusessuperficielles et de mieux cerner leurspotentialités évolutives ; cependant, cetteaugmentation de la sensibilité du

Optique et diagnostiC médical CAHIER TECHNIQUE

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

Endomicroscopie d’autofluorescencepour l’exploration bronchique et alvéolaire

La possibilité d’imager la microstructure élastique des parois bronchique et alvéolaire ouvre un champ nouveau derecherche, tant sur le plan de la clinique que de l’instrumentation. Mise au point en partenariat par un laboratoire,un CHU et une entreprise français, l’exploration microscopique fibrée en autofluorescence a permis récemmentd’obtenir des premiers résultats exploitables en pathologie humaine.

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Geneviève BOURG-HECKLYUniversité Pierre et Marie Curie Paris 6,ANBioPhy, FRE CNRS 3207, Paris

Luc THIBERVILLECHU Charles-Nicolle, Clinique pneumologique, Rouen [email protected]

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La sonde optique (Alveoflex®) a un dia-mètre hors tout de 1,4 mm, ce qui permetde l’insérer dans le canal opérateur desbronchoscopes standard. Comme la sonden’est pas équipée d’optiques à son extré-mité distale, le champ de vue est égal à lasurface balayée, ajustable de quelquescentaines de micromètres à la surface utiledu faisceau de fibres, soit 600 μm. La réso-lution latérale, déterminée par le diamè-tre des cœurs et la distance les séparant,est de 3,5 μm. L’épaisseur de la coupeoptique imagée est de 50 μm depuis la surface.

Mise en œuvre clinique Ce prototype est utilisé dans le cadre dedeux protocoles de recherche clinique en cours au CHU Charles-Nicolle de Rouen,sous la responsabilité du Professeur LucThiberville. Les images et les spectres sont obtenus dans le cadre d’une bron-choscopie standard en lumière blanche,sous anesthésie locale.Dans l’exploration de la bronche proxi-male, la microendoscopie de la structurede la paroi bronchique normale et deslésions précancéreuses in vivo a permisd’obtenir les premières images microsco-piques d’autofluorescence et leurs spec-tres associés jamais réalisés sur un patient(figures 2 et 3). Le signal d’autofluores-cence provient de la couche du tissu con -jonctif immédiatement sous-épithélial de la muqueuse bronchique (membranebasale). L’analyse spectrale a montré quele fluorophore prédominant à l’origine del’émission est l’élastine. Pour la bronche saine, les images sont trèsreproductibles et caractérisées par unemicrostructure hautement organisée. Àl’inverse, les lésions précancéreuses pré-sentent une altération de cette micros-tructure et une forte baisse de l’intensitéd’autofluorescence, ce qui renforce l’hy-pothèse d’une dégradation précoce de lamatrice extracellulaire de la membranebasale.Les applications potentielles de l’endo -microscopie de la bronche proximale dé -passent le domaine de la cancérologie,puisqu’elle peut permettre l’analyse desphases initiales de modification de la

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CAHIER TECHNIQUE Endomicroscopie d’autofluorescence pour l’exploration bronchique et alvéolaire

Contrôlecommande

synchronisation

Amplificationmise en formeconversion A/N

Carte de pilotageet d'acquisition

visualisation

Guide d'images(30 000 fibres)

Échantillon

Trou defiltrageSpectromètre

Fenêtre d'entréedu spectromètre

Fibre optique

Voie de spectroscopie

Voie d'imagerie

APD

LR

D2

DE

RL7

L6

L5

L3 L4

M2M1

LP

L1 L2

Systèmed'injection

Système de balayage

Source laser488 nm

Profondeur devisualisation = 20-50 μm

Tête optique

Figure 1. Schéma de principe du microspectro-imageur confocal fibré avec ses quatre élé-ments principaux : l’unité de balayage laser, lasonde optique, la voie spectroscopique et lelogiciel dédié de contrôle et d’acquisition.

diagnostic se fait au prix d’une spécificitémoindre, avec la génération de nombreuxfaux-positifs.

Microspectro-imagerie confocale fibrée Pour évaluer l’apport de la spectro-ima-gerie d’autofluorescence microscopiqueau diagnostic endoscopique des patholo-gies bronchiques, il fallait développer undispositif endoscopique couplant en unmême instrument un microscope confocalfibré et un spectrofluorimètre, permet-tant l’obtention, in vivo, in situ, d’uneimage et d’un spectre d’autofluorescencepour la même zone tissulaire afin de dis-poser de l’ensemble de l’informationspectrale et, entre autres, identifier lesfluorophores contribuant à la formationde l’image.Ce nouvel instrument, développé dans lecadre d’une collaboration entre le labo-ratoire BioMoCeTi (actuellement ANBio -Phy) de l’université Pierre et Marie Curie,associé au CNRS, et l’entreprise MaunaKea Technologies, repose sur la techno -logie de microscopie confocale fibréeCellvizio®, fondée sur le balayage proximald’un guide d’images comprenant 30 000fibres optiques par lesquelles transitent lesfaisceaux servant à exciter la fluorescenceet à former l’image (figure 1).L’unité de balayage laser comprend prin-cipalement un laser émettant à 488 nm,

un système de balayage XY permettantd’injecter le faisceau laser dans le faisceaude fibres, fibre par fibre, et un photodé-tecteur muni d’un trou de filtrage.Chaque fibre du guide d’image, d’un diamètre inférieur à 2 μm, agit à la foiscomme un point source et un diaphragmede détection, assurant le caractère confo-cal du spectro-imageur. Tour à tour, cha-cune des fibres illumine le tissu et recueillela fluorescence induite par l’excitationlumineuse. Au retour, le chemin optiqueest divisé en deux parties par une lamesemi-transparente, 80 % du signal étantdévolu à la formation de l’image et 20 %à l’analyse spectrale. Les images sont affi-chées en temps réel sur le moniteur à lacadence de 12 images par secondes pourune image de 896 x 640 pixels.La voie spectroscopique comporte unefibre optique couplée à un spectromètrede résolution spectrale inférieure à 4 nm.Les acquisitions de l’image et du spectresont simultanées. Sur les deux voies, lesignal de fluorescence est enregistré entre500 nm et 750 nm. Les images brutes sonttraitées par un logiciel dédié (Mauna KeaTechnologies) permettant l’observationdes séquences d’image en temps réel.

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paroi bronchique au cours de pathologiescaractérisées par une altération du réseauélastique de la muqueuse, telles quel’asthme, l’emphysème et la bronchitechronique.La faible dimension du guide d’imagespermet d’explorer l’arbre bronchiquejusqu’aux alvéoles et d’imager les struc-tures du poumon profond in vivo. Cettetechnique innovante (appelée alvéosco-pie), mise en œuvre depuis 2006 au CHUde Rouen dans le cadre d’un essai cliniquesur plus de 100 patients et volontairessains, permet d’obtenir des images hauterésolution de la microstructure alvéolaireen temps réel, sans aucun effet secon-daire.

Conclusions et perspectivesL’endoscopie d’exploration microsco-pique fibrée en autofluorescence de labronche à l’alvéole a permis d’obtenir despremiers résultats exploitables en patho-logie humaine et a conduit Mauna KeaTechnologies à commercialiser un ima-geur directement issu du prototype expé-rimenté au CHU de Rouen, destiné à l’ex-ploration de la microstructure bronchique

et alvéolaire, baptisé Cellvizio® Lung, quiéquipe déjà plusieurs centres de recher -che clinique en pneumologie.La possibilité d’imager la microstructureélastique des parois bronchique et alvéo-laire ouvre un champ nouveau de recher -che et on peut espérer à terme lire etinterpréter directement l’informationobtenue, remplaçant ainsi les biopsiesclassiques par ces biopsies optiques, ce quiserait d’un grand intérêt pour des tissusdiffici lement accessibles comme ceux dupoumon profond. À côté de l’aspect diag-nostique, l’endomicroscopie constitue le

Figure 2. Images typiques du réseau fibré sous-épithélial de la muqueuse bronchique normale(a : tronc souche, extrémité distale ; b : origine de la lingula) et image d’une zone de transitiond’un carcinome in situ (CIS) montrant la désorganisation du réseau fibré associée au déclin del’intensité de fluorescence.

premier outil permettant l’étude in vivo dela microarchitecture des parois bronchiqueet alvéolaire et devrait contribuer à unemeilleure compréhension des pathologiesqui les affectent.Sur le plan de l’instrumentation, la pro-chaine étape est de développer un ins-trument qui permette de visualiser les cellules épithéliales et la composante collagénique de la matrice extracellulaire,soit en utilisant une source émettant dans l’ultraviolet proche (pour excitersimultanément l’élastine, le collagène etle NADPH, un marqueur du métabolismecellulaire), soit en développant un endo-microscope permettant d’effectuer del’imagerie multiphotonique. Cette tech-nique, utilisée avec succès ex vivo, permetnotamment la visualisation simultanéemais distincte des fibres d’élastine (parfluorescence biphotonique) et de colla-gène (par génération de seconde harmo-nique) ; elle permet aussi d’exciter la fluo-rescence du NADPH, donnant ainsi accès àl’imagerie cellulaire. La difficulté majeureconcerne l’acheminement sans distorsiond’impulsions lumineuses ultra-brèves etintenses en bout des fibres. D’intensesefforts de recherche sont consacrés à cetteproblématique depuis quelques années eton peut raisonnablement espérer que latechnique verra le jour, ce qui constitue-rait une avancée majeure en imageriediagnostique.Ainsi, l’endomicroscopie d’autofluores-cence monophotonique et à terme multi-photonique devrait donner lieu à d’im-portantes retombées cliniques en termesde diagnostic et de prise en charge despathologies du poumon profond et descancers de la sphère respiratoire. Mini -malement invasive car ne nécessitantaucun marqueur exogène, elle pourraits’étendre à l’exploration de tout organeaccessible par endoscopie, un premier pasvers une anatomopathologie non invasiveeffectuée au lit du patient. ■

Optique et diagnostiC médical CAHIER TECHNIQUE

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Figure 3. Spectres normalisés de la muqueusebronchique saine, de la poudre d’élastineextraite de poumon humain et d’un gel de col-lagène.

Figure 4. Aspect typique des images d’alvéo-scopie chez le sujet sain non fumeur (a) etfumeur (b). L’image obtenue correspond trèsexactement au réseau d’élastine du poumonprofond chez le non-fumeur ; le système alvéo-laire du fumeur est rempli de macrophagesfluorescents : une importante contribution dela fluorescence provient de la déposition desfluorophores du goudron de tabac dans lecytoplasme des macrophages et dans le sur-factant tapissant les parois.

3

a

4a

4b

b

Compléments Internet

• L’arbre bronchique

• Détail de mise en œuvre clinique

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L’imagerie biomédicale est un outil dediagnostic de plus en plus répandu,

avec des installations volumineuses, trèsperformantes mais aussi souvent coû-teuses (scanner X, imagerie de résonancemagnétique ou IRM, imagerie nucléaire,etc.). Or, parmi ces méthodes « d’imageriede l’intérieur du corps humain », on netrouve pas encore beaucoup de techni -ques basées sur l’utilisation de la lumièrequi permettraient de « voir » dans le corpshumain comme le chirurgien qui opère ou

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CAHIER TECHNIQUE

L’OCT et le diagnostic péropératoire

L’imagerie optique médicale offre aujourd’hui un nouveau défi pour les opticiens : comment réaliser rapidement(pendant une opération) une biopsie optique, c’est-à-dire des coupes virtuelles des tissus à différentes profondeursqui puissent révéler des structures telles que celles que voit l’anatomopathologiste après préparation des coupeset coloration Parmi les méthodes utilisées, l’OCT (Optical Coherence Tomography) occupe une place de choix : avecl’approche dite «Light-CT» que nous utilisons, sa résolution peut se comparer avec celle des microscopesconfocaux ou multiphotoniques en atteignant des profondeurs bien supérieures. Voici le principe de ces instrumentsdont certains sont déjà utilisés à l’hôpital et d’autres prêts à y être testés.

Bertrand de POLYLLTech [email protected]

Claude BOCCARAInstitut Langevin, laboratoire d’optique ESPCI [email protected]

Figure 1. Réponse d’un interféromètre de Michelson éclairé par une source large spectralementet dont un des bras comprend trois miroirs partiellement réfléchissants (a) et schéma de principede l’OCT plein champ (b). On réalise un microscope interférométrique éclairé par une lampe àhalogène. Comme le spectre de la lampe est large, on n’aura d’interférences que si les cheminsoptiques du bras objet et du bras de référence sont égaux typiquement à moins d’un micron près.L’exploration en profondeur des tissus biologiques se fait en déplaçant l’échantillon (ou le mon-tage que nous avons rendu très compact).

l’anatomopathologiste qui observe aumicroscope des tranches de pièces opéra-toires.Dans le proche infrarouge, la lumière tra-verse facilement les tissus, mais si l’ab-sorption est suffisamment faible, la diffu-sion l’empêche par contre de se propageren ligne droite pour former des images :une multitude d’obstacles de différentestailles (cellules et noyaux, mitochondries,membranes…) diffusent très fortement lalumière : le libre parcours moyen l de lalumière (c’est-à-dire la distance moyenneparcourue par un photon entre deux évé-nements de diffusion successifs qui le fontchanger de direction) est de l’ordre de

50 à 100 microns. Le nombre de « photonsbalistiques », qui ne subissent pas de dif-fusion, décroît exponentiellement avecl’épaisseur traversée e, comme exp(-e/l) :de tels photons ne vont pas « survivre »longtemps dans les tissus et disparaîtrontau bout de 1 à 2 mm.

Sélection des photons balistiques par interférométrieà faible longueur de cohérencePour des profondeurs d’investigationréduites, les techniques d’imagerie opti -que consistent à isoler les photons balis-tiques des photons diffusés. C’est notam-

détecteur

déplacementdéplacement

Inte

rfér

ence

Enve

lopp

e

déplacement

Miroirspartiellementréfléchissants

Miroirmobile

Source largespectre

CCD

Miroir deréférence

Lampehalogène

Objectif demicroscope

Objet

a b

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Optique et diagnostic médical CAHIER TECHNIQUE

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ment le cas de la microscopie confocalequi isole par filtrage spatial les photonsbalistiques, de la microscopie multipho-tonique qui tire profit des effets nonlinéaires pour les sélectionner, ou encorede l’OCT qui les distingue du fond diffuspar l’utilisation d’interférences avec dessources à faible cohérence temporelle(spectralement larges). Avec ces techni -ques, il est possible d’obtenir des résolu-tions micrométriques à travers quelquescentaines de microns d’épaisseur.

À titre d’exemple, nous montrons sur lafigure 1a le principe de l’OCT que nous uti-lisons au laboratoire ainsi qu’un résultatsur la rétine de rat (figure 2) en compa-raison avec l’histologie. On voit ici que leterme « biopsie optique » est bien adaptéà ce type d’observation non invasive car,malgré l’absence de produit de contraste(colorations), on identifie bien les diffé-rentes couches rétiniennes que nous mon-tre la préparation histologique.L’œil, avec la rétine et la cornée, est ledomaine privilégié de l’OCT : c’est à notreconnaissance la seule application de l’OCT

qui occupe une place reconnue à l’hôpital.En fait, notons que les tissus de l’œil ne sontpas « fortement diffusants » comme lesautres tissus du corps humain, mais « fai-blement rétrodiffusants », et l’OCT est iciutilisée pour réaliser des « sections vir-tuelles » à différentes profondeurs avecune bonne sensibilité : on me sure desquantités de lumière rétrodiffusée quivont typiquement du millionième au mil-liardième de la puissance incidente.

Les deux autres domaines médicaux pourlesquels l’OCT semble devoir jouer un rôlesont : l’anatomopathologie, avec en par-ticulier l’aide au diagnostic peropéatoire,et la dermato logie.

Light-CT et aide au diagnosticperopéatoireLes tissus des pièces opératoires sont trèsdiffusants et l’aide aux chirurgiens

Figure 2. Coupe virtuelle non invasive de rétine de rat obtenue par OCT (a) et sa comparaison avecune coupe histologique et un marquage coloré (b). Avec l’image OCT, on retrouve fidèlement, surquelques centaines de microns de profondeur, les différentes cou ches caracté ristiques et mêmecertains détails qui ont échappé à la coloration. Le champ des images est de 200 μm x 200 μm.

a b

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(marges des tumeurs, état des ganglionssentinelles, etc.) nécessite d’utiliser à la foisde grands champs (de l’ordre du cm2) etune résolution voisine de celle du micro-scope qui est l’outil de travail des anato-mopathologistes (de l’ordre du μm2).À ce jour, seule la technologie « Light-CT »permet d’atteindre cette résolution dansles trois dimensions de l’espace car elle faitappel à l’interférométrie microscopiqueen lumière large spectralement pour larésolution axiale associée à des objectifsde microscope d’ouverture numériquetypiques de 0,3 à 0,5 qui fixent la résolu-tion transversale.

La figure 3 représente des coupes « vir-tuelles » de tissus sains et cancéreux ducôlon obtenues en quelques minutes, sanspréparation, ainsi que la comparaisonavec les coupes histopathologiques quinécessitent une longue préparation quipeut prendre quelques jours. On peut facilement voir la déstructurationdes tissus cancéreux et le bon rendu desstructures que donne le Light-CT à l’échel -le de la figure ou lors d’un zoom sur unezone particulière.

La pertinence de la méthode a été confir-mée sur une large variété de tissus excisés.À titre d’exemple, la figure 4 montre lastructure d’un canal galactophore pré-sentant une excroissance suspecte de cel-lules membranaires qui est confirmée parl’histologie.L’intérêt est ici de pouvoir aider anatomo-pathologistes et chirurgiens à affiner leurdiagnostic pendant l’opération sans atten-dre le résultat de l’examen systématique

de la tumeur (fixée, imprégnée de paraf-fine, colorée puis découpée en tranche dequelques microns d’épaisseur avant d’êtreexaminée au microscope optique aprèsl’opération). Ce dernier examen étantultérieur et impliquant un délai jusqu’àl’obtention des résultats de l’analyse, ilconduit souvent (plus de 10 à 40 % des cas) à une décision de réopération, péna-lisante pour les patientes et augmentantles coûts de santé.

Développements futursLes images obtenues ont été très favora-blement accueillies en France (à l’hôpitalCurie avec lequel ce travail a débuté, àl’hôpital Tenon), en Suisse, aux USA et plusrécemment en Asie.Cette année, plusieurs instruments serontmis à en test dans les hôpitaux avec lesprotocoles médicaux nécessaires à l’éva-

luation quantitative de l’approche pro-posée.

Au niveau de la recherche, les objectifssont multiples : - comprendre les limites actuelles de latechnologie Light-CT en termes de réso-lution, de contraste et de profondeuraccessible et les dépasser ;- augmenter la vitesse d’acquisition et detraitement car l’observation 3D conduit à une masse importante de données ;- adapter les instruments à l’utilisation invivo (nous visons en particulier ici la der-matologie) ;- accéder par endoscopie à l’intérieur ducorps humain…Plusieurs de ces études ont déjà donné des résultats préliminaires encourageants,nul doute que nous bénéficierons pour cestâches des progrès techniques et concep-tuels de l’optique et de la photonique. ■

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CAHIER TECHNIQUE L’OCT et le diagnostic péropératoire

Figure 3. Images des tissus du colon et comparaison avec l’histologie pour un tissu sain (a) et pour un tissu cancéreux (b) ainsi qu’un zoom sur unerégion d’intérêt de 5 x 5 mm (c) et agrandissement de cette image : cadre rouge (d).

Figure 4. Images de tumeur du sein et compa-raison avec l’histologie. Ici, nous avons isolé uneportion de l’ordre du mm2 dans la zone d’uncanal galactophore présentant des excrois-sances suspectes qui sont aussi présentes dansla coupe histologique.

a b c d

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Imagerie spectrale infrarougePrincipeLa spectroscopie vibrationnelle d’absorp-tion infrarouge (IR) repose sur l’interac-tion non destructive entre un rayonne-ment électromagnétique et la matière.Lorsque le faisceau lumineux qui traversel’échantillon a une énergie (typiquementde 2,5 à 25 μm en longueur d’onde) cor-respondant à l’énergie entre deux ni veauxde vibration de l’échantillon (c’est-à-dire àl’énergie de vibration d’une liaison molé-culaire), une absorption des photons de lafréquence correspondante peut avoir lieu. Un spectre infrarouge représente l’absor-bance (A) ou la transmittance (T) en fonc-tion du nombre d’onde (σ) qui corres-pond à l’inverse de la longueur d’onde etest proportionnel à l’énergie du rayon-nement, définie par la loi de Bouguer-Beer Lambert :

où I0 et I sont les intensités du rayonne-ment incident et transmis, ε est le coeffi-cient d’extinction molaire, c la concen-tration de la substance absorbante et dl’épaisseur de l’échantillon.

caractériser un tissu complexe, en appor-tant des informations moléculaires, nonaccessibles par des analyses histologiquesconventionnelles (coloration hématoxy-line-éosine HE, immuno-marquage), sansmarquage ni préparation particulière descoupes tissulaires. Un traitement statis-tique multivarié des données est doncnécessaire afin de pouvoir mettre en évi-dence des différences spectrales très sub-tiles associées à l’état physiopathologiquedu tissu.

Diagnostic des cancers de la peau Parmi les cancers de la peau, on distingueprincipalement les mélanomes et les car-cinomes (les plus fréquents), les carcino -mes basocellulaires (BCC) et les carci-

Optique et diagnostic médical CAHIER TECHNIQUE

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

La micro-imagerie infrarouge appliquéeau diagnostic des cancers cutanés

Parmi les cancers de la peau, les deux types de carcinomes cutanés (basocellulaires et spinocellulaires) sontdifficilement distinguables lors de l’examen clinique. Or, il est crucial de les différentier car les seconds nécessitentun traitement et une surveillance spécifiques. Pour réduire au maximum l’intervention humaine, forcémentsubjective, la micro-imagerie infrarouge présente un potentiel certain lors du diagnostic… à condition de savoirtraiter les images des tissus inclus en paraffine qui ont été prélevés. Ce défi a été relevé et est en passe de devenirla prochaine méthode de diagnostic totalement objective et prédictive.

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Elodie LY-MORIN, Olivier PIOT Michel MANFAIT

Equipe MéDIAN, UMR CNRS 6237 MEDyCUniversité de Reims [email protected]

A(σ ou λ) = - log (T) = log ( ) = ε (σ ou λ) cd

Informations obtenuesL’absorbance étant proportionnelle à laconcentration, il est donc possible d’uti-liser la spectroscopie d’absorption IRcomme méthode d’analyse quantitative. Cette technique permet d’obtenir dessignaux, très spécifiques, sur la base de lacomposition biomoléculaire intrinsèqued’un échantillon. Un spectre IR (figure 1)est donc une véritable « empreinte molé-culaire » permettant d’identifier et decaractériser un échantillon.Le couplage d’un spectromètre IR et d’unsystème d’imagerie permet de réaliserune cartographie chimique d’un échan-tillon avec une résolution spatiale de l’or-dre de 10 microns : les images spectralespeuvent contenir plusieurs dizaines de mil-liers de spectres, attribuables individuel -lement à un pixel de l’image spectrale. Ces images à haut contenu d’informationpermettent donc d’accéder à des donnéesspatiales et moléculaires/spectrales pour

Figure 1. Exemple d’un spectre IR de tissu biologique, à partir duquel des informationsconcernant les lipides, les protéines et lessucres peuvent être extraites.

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nomes spinocellulaires (SCC), ont une ori-gine cellulaire commune et sont difficile-ment distinguables lors de l’examen cli-nique. Or, il est crucial de les différentiercar, contrairement aux BCC, les SCC pré-sentent des risques d’évolution en métas-tases et nécessitent donc un traitement etune surveillance spécifiques.Le diagnostic du cancer de la peau s’ef-fectue en deux étapes. Lors du diagnos-tic clinique, le dermatologue examine lalésion et l’enlève chirurgicalement en casde suspicion (exérèse). Le prélèvement estensuite fixé dans le formol, inclus enparaffine, sectionné puis coloré (colora-tion HE) lors du diagnostic histologique.La morphologie du tissu est analysée sous microscope optique par un spécia-liste (anatomopathologiste) pour iden-tifier la présence ou non de cancer etdéterminer si la lésion a été enlevée dansson intégralité. Le cas échéant, une nou-velle chirurgie doit être programmée, cequi engendre alors un nouveau coût etun second traumatisme pour le patient.Ce processus, qui est actuellement laméthode de référence pour la prise encharge des cancers de la peau, reposecependant sur l’expertise des cliniciens etn’est donc pas objectif.L’objectif de nos travaux est d’évaluer lepotentiel de la micro-imagerie infrarougepour l’aide au diagnostic des cancers de la peau, en particulier pour le diagnosticdifférentiel BCC/SCC/maladie de Bowen(lésion correspondant à un SCC in situ peudifférencié).

Analyse des tissus paraffinés :chimiométrieLa fixation dans le formol puis l’inclusiondans la paraffine constitue la méthode de conservation des tissus tumoraux laplus utilisée. Ces tissus inclus en paraffinereprésentent une source considérabled’échantillons ; ils offrent l’opportunitéde mener des études rétrospectives per-mettant de caractériser une pathologie et d’étudier son évolution en suivant ledevenir du patient pour identifier desmarqueurs spectroscopiques à visée diag-nostique et pronostique. Cependant, laparaffine possède un signal IR qui masque

en partie le signal du tissu, augmentantainsi la complexité de l’analyse. Dans cecas, un déparaffinage chimique à l’aide de solvants agressifs est généralementréalisé préalablement à l’analyse spec-trale, au risque d’altérer la compositionbiochimique et la structure des tissus.

Le déparaffinage numérique d’une image spectrale

Nous avons développé une méthode chi-miométrique de traitement de donnéespermettant de déparaffiner « numérique -ment » les images spectrales IR en adap-tant la technique d’EMSC (Extended Multi -plicative Signal Correction) dont le principerepose sur une minimisation des inter fé-rences spectrales (principalement de laparaffine) de façon à ne retenir que lavariabilité propre au tissu biologique. Le point clé de cette correction réside enune modélisation adéquate de la paraffinecar son signal n’est pas uniforme à l’échelled’une coupe tissulaire. Pour modé liser cesignal en tenant compte de sa variabilité,nous avons réalisé une ACP (analyse encomposantes principales) sur une coupe deparaffine brute, obtenue selon les condi-tions standard d’inclusion. La figure 2 illustre le résultat obtenu à partir d’un échantillon de lésion cutanéeparaffinée.

Mise en évidence de zones tissulairesd’intérêt par génération d’imagespseudo-couleurs

Après correction chimiométrique, lesdonnées sont traitées par analyse statis-tique multivariée, par classification selonles k-means. Cette technique présente trois avantages : elle repose sur un algo-rithme de calcul rapide, ne requiert aucuneconnaissance préalable sur les données etne nécessite aucune intervention de l’opé-rateur dans la classification (il fixe unique-ment le nombre de classes ou clusters).Les spectres sont regroupés en clustersselon un critère de ressemblance basé surle calcul des distances (généralement detype euclidien) entre les spectres pris deuxà deux ; à chaque cluster est ensuite attri-buée une couleur. Cette classification per-met de reconstruire des images pseudo-couleurs de contraste élevé. Cette analyse, « purement descriptive »dans le sens où elle permet de décrire et de mettre en évidence différentes struc-tures au sein d’un tissu en y associant unesignature moléculaire/spectrale, requiertensuite l’expertise d’un anatomopatho-logiste pour identifier les structures complexes en comparant les images IRpseudo-couleurs avec les coupes histolo-giques colorées HE correspondantes. Lafigure 3 représente un exemple d’imagesk-means obtenues sur chacun des troistypes de lésion (BCC, SCC, maladie deBowen) ; chaque échantillon étant traitéindépendamment des autres, il n’y a pasde correspondance entre les couleursd’une image à l’autre. Ces représenta-tions mettent en évidence les différentesstructures histologiques des échantillons.Elles permettent non seulement de loca-liser très précisément les zones tumorales,mais également de révéler une hétéro-généité marquée au sein de la tumeur. Detelles informations ne sont pas détecta-bles au niveau des analyses histologiques

Figure 2. a. Coupe de lésion cutanée paraffinéenon colorée HE, incluse en paraffine (image enlumière blanche). b. Image spectrale corres-pondante. c. Image spectrale après déparaffi-nage numérique. Les pixels en blanc corres-pondent aux spectres de paraffine seule (sanscontribution du tissu) ; ils sont automatique-ment retirés par l’algorithme.

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CAHIER TECHNIQUE La micro-imagerie infrarouge appliquée au diagnostic des cancers cutanés

c

b

a

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standard (coloration HE), utilisées en rou-tine pour le diagnostic histologique.De plus, l’analyse de la signature spectraleassociée à un cluster permet égalementd’accéder à des informations sur la com-position moléculaire de la structure tissu-laire correspondante. Cette démarchepermet de construire une banque de mar-queurs spectroscopiques spécifiques desdifférentes structures tissulaires normales,bénignes et/ou malignes présentes au seindes échantillons considérés.

Vers un diagnostic différentielautomatiqueAprès l’étape d’attribution cluster/struc-ture histologique correspondante, le déve-loppement d’un modèle de prédiction parLDA (analyse discriminante linéaire) parconstruction, validation puis test de l’al-gorithme permet d’analyser en aveugle denouveaux échantillons dont le diagnostichistologique est inconnu. L’optimisation des algorithmes a permisd’opter pour un modèle à huit classes,décrivant l’ensemble des structures histo-logiques présentes au niveau des carci-nomes cutanés : épiderme sain, épidermeréactionnel, stratum corneum, stroma,stroma inflammatoire, carcinome basocel-lulaire, carcinome spinocellulaire, maladiede Bowen.Un code couleurs simplifié a été adopté :trois couleurs pour les trois types tumeur,une quatrième couleur pour le tissu nor-mal et une dernière pour mettre en évi-

dence les pixels/spectres qui n’ont pas été classés avec certitude (probabilitéd’appartenance à la classe inférieure à unseuil de 0,75). La figure 4 représente la classificationLDA ainsi obtenue sur un échantillonanalysé en aveugle correspondant à unBCC de type nodulaire. En comparaisonavec la coupe colorée HE, les zones tumo-rales sont bien délimitées et correcte-ment identifiées comme BCC (couleurnoire). De plus, le modèle indique unebonne spécificité car aucun pixel/spectrede l’image n’est attribué à un SCC ni à lamaladie de Bowen. L’histogramme indi -que que les spectres mal identifiés (12 %des pixels de l’image, classe 5) apparais-sent au niveau des zones proches de latumeur, appelée zones péritumorales(couleur bleue), ce qui suggère une com-position biomoléculaire particulière auniveau de cette interface. Une fois la banque de marqueurs spec-troscopiques constituée, l’analyse parLDA d’une image spectrale d’environ 35 000 spectres (soit une zone d’environ1800 x 700 μm²) dure moins de dix secon -des. Ce processus est automatique etdonne un diagnostic totalement objectif.Avec les imageurs infrarouge de nouvellegénération, il est maintenant tout à faitenvisageable d’implémenter l’imagerieinfrarouge au sein des laboratoires d’ana-tomopathologie. L’efficacité de cetteapproche repose sur la pertinence de labanque de données spectrales utiliséepour l’apprentissage du modèle de pré-

diction. Actuellement, un modèle plus per-formant est en cours de construction enincluant les annexes cutanées (poils, glan -des sébacées…) qui correspondent à deszones de forte prolifération cellulaire.L’algorithme devra distinguer ces annexesde la prolifération tumorale. ■

Optique et diagnostic médical CAHIER TECHNIQUE

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Figure 3. Images pseudo-cou-leurs obtenues à partir de troistypes de lésion (a : BCC, c : SCCet e : maladie de Bowen) et cou -pes colorées HE adjacentes cor-respondantes (b, c et f, respecti-vement). Les zones tumoralessont entourées. Echelle : 200 μm.

a

c d

b

a

b

c

e f

Figure 4. Prédiction LDA. a. Image LDA obte-nue sur un échantillon analysé en aveugle(classe 1 : BCC, classe 2 : SCC, classe 3 : mala-die de Bowen, classe 4 : non tumoral, classe5 : non classé). b. Distribution relative despixels non identifiés (classe 5) parmi les qua-tre autres classes LDA. c. coupe HE corres-pondante. Echelle : 200 μm.

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Les lasers équipent aussi bien de grossesmachines de découpe industrielles que

des systèmes d’alignement de chantier,des équipements dermatologiques ou depetits appareils de mesure comme desniveaux ou télémètres laser vendus dansles rayons bricolage des grandes surfaces.Il est possible également de trouver très

facilement des pointeurs laser, vendusnotamment sur les marchés, ou commeobjets publicitaires, pour un prix dérisoire,mais sur lesquels ne figure aucune réfé-rence de sécurité. Les enfants sont très friands de ces appa-reils qui peuvent se révéler dangereux à l’usage : certains de ces appareils ont été mesurés produisant une LEA (limited’émission accessible) dépassant le niveaude la classe 2. Or, en matière de rayonne-ment laser, la réglementation est parfai-tement claire. Le décret n°2007-665 du 2 mai 2007 interdit la vente de tout appa-reil à laser de classe supérieure à 2 pour unusage non professionnel.

Classes et protectionUn rayonnement laser est juridiquementdéfini comme un « rayonnement électro-magnétique de longueur d’onde compriseentre 180 nanomètres et 1 millimètre, pro-duit par un phénomène d’émission stimu-lée».Ces sources sont affectées d’une « classe »,catégorie reflétant les niveaux de précau-tion à prendre lors de leur utilisation(tableau I).

NormesL’utilisation d’un laser supérieur à laclasse 2 nécessite le port de lunettes deprotection. Cependant, le choix d’unepaire de lunettes doit prendre en comptede nombreux paramètres liés à la variétédes longueurs d’onde disponibles, auxtemps d’exposition et aux puissances (ouénergie) accessibles. Les filtres, comme lesmontures, doivent être choisis en fonc-tion de la puissance et du diamètre dufaisceau laser utilisé pour s’assurer que laquantité de radiation qui pénètre jusqu’àl’œil au travers des verres est au-dessousde la valeur de l’EMP (exposition maxi-male permise) définie par la norme EN60825-1.Contrairement à la norme américaineANSI Z136, les normes européennes ne se contentent pas d’une indication de ladensité optique (OD) que l’on peut trou-ver parfois sur certains verres : en plusd’indiquer cette valeur de l’atténuationde la lumière passant à travers un filtreoptique, les normes européennes pren-nent également en considération la den-sité de puissance et d’énergie reçue par lefiltre protecteur ainsi que la durée de l’in-teraction.

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PRODUITS Acheter

Acheter des lunettes de protection laser Les rayonnements laser sont largement employés, dans des utilisations variées, et par un public très large, duprofessionnel au grand public, voire au jeune public. Comment se protéger de leurs méfaits en fonction des sourceset des utilisations ?

Franck RIGOLETIrepa [email protected]

Classe Remarques Protections

1 Rayonnement laser non dangereux. Aucune protection nécessaire.

1M Aucun risque, mais peut être dangereux si utilisé avec un collecteur optique. Protection recommandée si utilisation avecun collecteur optique.

2 Rayonnement visible. Aucun danger si défense naturelle de l’œil (réflexe palpébral). Aucune protection nécessaire.

2M Faisceau divergent ou élargi. La lumière frappant l’œil ne dépasse pas la limitede la classe 2.

Aucune protection nécessaire si utilisationsans collecteur optique

3R

Les rayonnements dépassent les valeurs de l’EMP (exposition maximale permise). Elles sont au maximum 5 fois supérieures à la limite de la classe 2pour les rayonnements visibles et 5 fois supérieures à la limite de la classe 1pour les autres.

Dangereux pour les yeux. Les lunettes deprotection sont fortement recommandées.

3B Le rayonnement laser est dangereux pour les yeux. Les rayonnements diffuspeuvent comporter un danger.

Dangereux pour les yeux. Les lunettes de protection sont obligatoires.

4 Le rayonnement est toujours dangereux en tir direct ou après réflexion spécu-laire ou diffusante pour les yeux et pour la peau. Risque d’incendie.

Un équipement de sécurité est nécessaire(lunettes, gants, écran…).

Tableau I. Classes de laser et protections nécessaires.

©ef

l.edu

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Norme EN207Ainsi, la norme EN207 impose une résis-tance minimum du filtre pendant 10 se -condes pour les faisceaux tirant en modecontinu et pour 100 impulsions pour lesfaisceaux fonctionnant en mode pulsé.Ceci implique que durant ces périodes, la valeur de l’EMP ne doit pas être dépas-sée. Il est à noter que les filtres de protec-tion normalisés EN207 ne protègent quecontre des expositions accidentelles etn’autorisent en aucun cas la vision directeprolongée du faisceau. Le niveau de pro-tection des filtres est représenté par unniveau d’échelon (Ln) qui quantifie ledegré d’atténuation pour une densité depuissance (ou énergie) donnée. Plus lavaleur de l’échelon est élevée, plus la protection sera forte. En outre, la normedistingue différentes gammes de duréesd’impulsion (tableau II).

Le marquage doit obligatoirement êtreapposé sur la paire de lunettes de protec-tion. Les verres et la monture ne devantpas pouvoir être séparés, le marquagepeut être indifféremment noté sur l’un oul’autre.

Norme EN 208La norme EN208 définit les filtres à utiliserpour la protection contre les lasers d’ali-gnement émettant un rayonnement visi-ble. Les filtres répondant à cette normedoivent atténuer le rayonnement jus -qu’aux valeurs spécifiées pour les lasers dela classe 2 (< 1 mW pour les lasers conti-nus). Dans ce cas, les réflexes de défense,y compris le réflexe palpébral, contri-buent à la protection de l’œil. Le niveaude protection de ces filtres est indiqué parun numéro d’échelon Rn (1 £ n £ 5).

Quels sont les points à vérifieravant d’acheter une paire de lunettes ?

Une paire de lunettes peut être portéedurant plusieurs heures, notamment dansles phases de réglage ou d’alignement oulors de traitements dermatologiques. Leconfort devient alors un critère primordialau même titre qu’une paire de lunettes de vue. En matière de protection laser, les filtressont fréquemment colorés. La transmis-sion dans le spectre visible peut devenirfaible. Il est donc important de privilégierdes verres assurant une transmission de la lumière du jour élevée. La norme EN207 impose un facteur detransmission de 20 % minimum dans levisible. D’autre part, certaines couleurs defiltre peuvent abaisser ou modifier la visi-bilité des voyants de signalisation oud’alarmes. Une paire de lunettes légère,donc confortable, sera également plusfacile à porter durant une longue périodeet aidera à garantir ainsi un bon niveau de sécurité.

PRODUITS 51

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Symbole Type de faisceau Duréed’impulsion

D Continu > 0,25 s

I Impulsions longues De 1 μs à 0,25 s

R Impulsions courtes(laser Q Switched)

De 1 ns à 1 μs

MLaser à modes couplés (laser pico etfemtoseconde)

< 1ns

Exemple de marquage (norme EN207) :630-780 D L5, 630-780 I,R L7, 630-780 M L4, X S CECes filtres protègent, dans une gamme delongueurs d’onde comprise entre 630 et 780 nm, contre :- laser continu : jusqu’à 1 MW/m² pendant 10 s (L5),- laser à impulsions longues et impulsionscourtes : jusqu’à 50 kJ/m² durant 100 impul-sions (L7),- laser à modes couplés : jusqu’à 1,5 J/m² durant 100 impulsions (L4).X représente le code du fabricant. La lettre Ssymbolise la résistance mécanique conformé-ment à l’article 4 de la norme EN168. Ces filtres sont conformes à la certification CE.

Exemple de marquage (norme EN208) : 10W 2.10-3J 532 R4 X CELes filtres référencés ainsi protègent contreun rayonnement laser d’une puissance maxi-mum de 10 W et d’une énergie maximum de2.10-3 J à une longueur d’onde de 532 nm.

Distributeur d’instrumentation optiqueNos services PRESTATION I FORMATION I SUPPORT TECHNIQUE

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Sciences du vivant Laserhautes performancesImagerie scientifique

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Vision industrielle

Tableau II. Symboles utilisés en fonction dutype de faisceau et de la durée d’impulsion(source : Norme EN207).

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D’autre part, il existe pour les porteurs delunettes de correction des montures deprotection laser permettant de superpo-ser les lunettes. Les montures doivent éga-lement être enveloppantes pour couvrirl’ensemble du champ de vision du porteur.Les filtres de protection peuvent êtrefabriqués en verre ou en polymère danslesquels sont intégrés des pigments absor-bants. L’énergie du faisceau laser quifrappe le filtre est donc absorbé par celui-ci et transformé en chaleur qui le détruitprogressivement. Une autre solution tech-nique consiste à déposer un revêtementréfléchissant sur la surface du filtre. Cettesolution, proposée uniquement sur verreminéral est à déconseiller car très sensibleaux rayures, qui enlèvent localementtoute propriété protectrice au filtre. Letableau III propose une comparaison desavantages et inconvénients du polymèreet du verre.

Comment entretenir ses lunettes de protection laser ?Le maintien en bon état des lunettes de protection est la meilleure garantiecontre tout risque d’accident. Il est doncprimordial de les entretenir correcte-ment. Pour cela, toute paire de lunettes

non utilisée doit être conservée dans sonétui et si possible dans un lieu précis dédiéà cet effet et les protégeant des fortesvariations de température.Après s’être assuré que la paire de lunettechoisie correspond bien au laser utilisé, ilfaut observer la qualité des filtres et éli-miner ceux présentant une modificationlocalisée de couleur. Cet effet peut être dûà un impact laser et est révélateur d’unediminution de la protection.Plusieurs précautions supplémentairespermettront de conserver ses lunettes :- protéger les filtres contre les rayures,- ne pas poser les lunettes sur les filtres,- éviter l’exposition aux fortes chaleurs,- éviter les expositions longues aux UV.Pour le nettoyage, il est recommandéd’utiliser un peu d’eau (additionnée ou

non de savon) avec un chiffon doux (éviterle nettoyage à sec qui risquerait de rayerle filtre, et le nettoyage par ultrasons).

ConclusionLe choix d’une paire de lunettes peut se révéler complexe, et nous ne pouvonsque conseiller de faire appel directementaux fabricants ou aux revendeurs pour la définition de la protection la mieuxadaptée. Pour cela, certains fabricants ont mis en place des questionnaires que l’uti-lisateur devra compléter et qui permettraau vendeur de déterminer le besoin spé-cifique, et plus particulièrement le nu -méro d’échelon (Ln) en fonction de l’ap-plication laser. D’autre part, le fabricant doit tenir à la dis-position de ses clients les certificats deconformité des lunettes qu’il fournit, cequi est un gage de sécurité supplémentaireà l’heure où l’on voit apparaître sur le marché des lunettes à des prix très bas. ■

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PRODUITS Acheter des lunettes de protection laser

Société Marque Site Internet Contacts

Alfaphotonics NoIR LaserShields www.alfaphotonics.com Alexandre PACHOLSKI - Tél. : 33 (0)1 69 63 26 [email protected]

AMS Technologies Bollé Safety www.ams.de/fr Jean-Lou GAÛZERE - Tél. : 33 (0)1 64 86 46 [email protected]

BFI Optilas Laservision www.bfioptilas.fr Antoinette BLAMAUD - Tél. : 33 (0)1 60 79 59 [email protected]

Excel TechnologyFrance

NoIR LaserShieldsSperian

www. continuumlasers.comwww.quantronixlasers.com

Aurélia SHIRTLIFFE - Tél. : 33 (0)1 69 74 13 [email protected]

Fritsch Medical NoIR LaserShields www.fritsch-medical.fr Bernard FRITSCH - Tél. : 33 (0)3 88 91 47 [email protected]

Infield Safety Protect Laserschutz www.infield-safety.fr David LAIRD - Tél. : 33 (0)3 89 61 82 [email protected]

Laser 2000 Sperian www.laser2000.fr Rémy CARRASSET - Tél. : 33 (0)1 30 80 23 [email protected]

Lasers Components Sperian www.lasercomponents.com Elvyne EGROT - Tél. : 33(0)1 39 59 52 [email protected]

Micro-ContrôleSpectra-Physics

LaservisionSperian www.newport.com M. PARFONDIN - Tél. : 33(0)1 60 91 68 66

[email protected]

Optoprim Univet www.optoprim.fr Frédéric DEBESSE - Tél. : 33 (0)1 41 90 61 [email protected]

Osyris Laservision www.osyris.com Christian DEVERDUN - Tél. : 33 (0)3 20 67 90 [email protected]

MatériauCaractéristiques Polymère VerreConfort +++ +Résistance à l’impactlaser ++ +

Résistance aux rayures ++ ++Transparence au visible + ++Protection aux échelons élevé + ++

Tableau III. Comparaison des caractéris-tiques des matériaux composant les filtres.

Voici une liste de fournisseurs français de lunettes de sécurité, et de personnes qui pourront vous conseiller.

« Savoir : les normes de sécurité oculaire laser »,pages 31 à 33.

À lire aussi

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Nouveautés PRODUITS 53

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Nouveaux détecteurs à thermopile

Micro-Controle Spectra-Phy-sics présente trois ajouts à sasérie 818P de détecteurs àthermopile. Le 818P-500-55ventilé peut mesurer unepuissance optique continueallant jusqu’à 500 W ; il pos-sède une grande zone active(diamètre de 55 mm) et pro-duit une réponse en plateaude 0,19 à 20 μm. Le 818P-3KW-060 refroidi par eau(photo) peut recevoir jusqu’à3 kW de puissance optiqueen régime continu et mesu-rer une puissance atteignant4 kW pendant cinq minuteslorsque l’éclairage est limité.Le 818P-001-12NIR de hautesensibilité est conçu pourmesurer les faibles puissances

optiques de l’ordre du mi-crowatt, avec une gammede longueurs d’onde entre0,28 et 1,36 μm, ce qui le des-tine à une utilisation avec leslasers dont la puissance est enμW ou en mW et avec ceuxnécessitant une dérive ther-mique inférieure à 6 μW/°C.

Annonces p.11 et 45

Détecteurs et modulesMPPC refroidis

La technologie MPPC (Multi-Pixel Photon Counter) per-met des détecteurs - aussi ap-pelés silicon photomultipliers- constitués d’une matrice dephotodiodes à avalanchefonctionnant en mode Gei-ger et interconnectées entreelles. Hamamatsu intègredésormais sous ces capteursun refroidissement Peltier à

IIe de couverture : Horiba Jobin YvonIVe de couverture : PRI-PHOTON Recherche Industrie

Anticipa Lannion Trégor ....................................................7BFI Optilas.........................................................................13CVI Melles Griot................................................................55Excel Technology ..............................................................21Hamamatsu ......................................................................17Imagine Optic ...................................................................37Landesmesse Stuttgart.....................................................35Laser Components............................................................49Micro-Controle Spectra Physics .................................11, 45Photon Lines .....................................................................51Quantel .............................................................................19Schall GmbH .....................................................................23Scientec .............................................................................15Spectrogon .......................................................................54SPIE Europe.......................................................................40Trioptics.............................................................................53

FOCUS Espace LaserIrepa Laser ........................................................................30Laser Components............................................................25Photon Lines .....................................................................29Quantel .............................................................................27

Liste des annonceurs

deux étages qui leur permetde fonctionner à - 20°C. Lecourant noir s’en trouve ré-duit d’un facteur 20. Ces cap-teurs se contentent d’unealimentation basse tension,typiquement 70 V et sont dis-ponibles en trois versions(S11028-025 avec 100 pixels,S11028-050 avec 400 pixels etS11028-100 avec 1 600 pixels).Hamamatsu a également dé-veloppé un module C11208qui incorpore ces capteurs etdélivre le signal directementsur une sortie USB.

Annonce p.17

Analyseur d’écrans solaires

BFI Optilas, distributeur ex-clusif des produits Labsphere,introduit le nouvel analy-seur UV-2000S qui permet demesurer rapidement le fac-teur de protection solaireUVA in vitro. Ce système,conçu pour être compatibleavec les dernières méthodes(COLIPA UVA-PF, Boots-Star,FDA...), mesure la transmis-sion diffuse de différentesécrans solaires allant de 250à 450 nm en moins de cinqsecondes puis calcule auto-matiquement le SPF, ratioUVA/UVB, longueur d’ondecritique. Le système intègreune sphère intégrante enSpectralon®, une source xé-non, un spectromètre et uneplatine de positionnementprécise pour des mesures fia-bles et répétables dans letemps.

Annonce p.13

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Laser Nd:YAG haute énergie

Excel Technology France pré-sente le nouveau laser Nd:YAGmodèle Powerlite DLS (DigitalLaser System) de Continuum.Il conserve toutes les caracté-ristiques de la série Powerlitede lasers haute énergie (qua-lité de faisceau, fiabilité etfacilité d’utilisation) en y ajou-tant de nouvelles fonctions :thermalisation du banc laser,microprocesseurs mémorisanttoutes les fonctions et procu-rant un niveau supérieur demonitoring et de contrôle, pilotage et contrôle par ordi-nateur, connecteurs rapides

pulsion inférieure à 23 ns à90 kHz pour réduire les effetsthermiques indésirables, aug-menter le débit de productionet réduire les dommages auxpièces. Ses principales applica-tions sont les processus de fa-brication des cellules photo-voltaïques en silicium cristallin,la microgravure et le décou-page en dés, le perçage et lemarquage.

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Multi-lambdamètre pour lasers DWDM

BFI Optilas, distributeur ex-clusif de la marque Bristol Ins-truments, annonce le multi-lambdamètre série 421 parti-culièrement destinés à la ca-ractérisation des lasers, com-posants et systèmes de trans-mission DWDM. Cet appareilcombine l’interférométrie de Michelson et un traitementdu signal avancé pour unemesure simultanée de la lon-gueur d’onde, la puissance,l’OSNR et l’espacement descanaux. Il s’intègre dans les laboratoires de R&D et sur lesbancs de production, pour desmesures dans la gamme 1 270 à1 650 nm, avec les spécifica-tion suivantes : précision de 0,2 ppm ou 0,75 ppm à 3 s (0,3ou 1,2 pm à 1 550 nm), 250 ca-naux, OSNR max de 40 dB, sen-sibilité de - 40 dBm. Chaque ins-trument intègre une référence

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US: [email protected] • Tel +1 9733311191

et nouvelle électronique com-pacte. Longueurs d’onde : 266,355, 532 et 1 064 nm. Ses ap-plications : plasma, pompageOPO et colorants, spectrosco-pie, lidar, PLD, pompage Ti:Sa...

Annonce p.21

Mesureur de puissanceportatif

Laser Components propose lenouveau mesureur de puis-sance portatif de Gentec-EO,Flash. Son tempsde réponse est aumoins deux foisplus court que lesproduits actuelle-ment disponibles surle marché, et sonfaible niveau debruit permet deprendre des me-sures précises, mêmepour des puissancesaussi basses que 2 W.Il existe en deux mo-

dèles : Flash-500 (500 W) etFlash-3K (3 000 W). Cet appareilportatif (mais complètementpersonnalisable, ce qui est unepremière sur un appareil por-tatif), en boîtier entièrementmétallique, possède égalementun haut seuil de dommage, cequi en fait un outil particuliè-rement adapté aux ateliersd’usinage et de service d’en-tretien des lasers.

Annonce p.53

Photomultiplicateurs

Le nouveau photomultiplica-teur Solar Blind entre dans lagamme Hamamatsu avec unephotocathode Cs-Te qui luidonne sa sensibilité unique-ment sur la plage 150-320 nm.Un autre photomultiplicateurSolar Blind aux performancesrenforcées est également dis-ponible, avec un blocage en-core plus net du rayonnementau-delà de 320 nm. Son boîtiermétallique miniature de 15,9mm de diamètre et 14,2 mmde hauteur le rend insensibleaux chocs et vibrations et aug-mente de ce fait les applica-tions possibles : détection dedépart de feu, détection dedécharge Corona sur les lignesHT, lidar UV, etc.

Annonce p.17

Laser industriel 355 nmde grande puissance

Micro-Controle Spectra-Physicsannonce un nouveau modèlede laser industriel déclenché àétat solide pompé par diode(DPSS) : Pulseo 355-10. Il pro-duit une puissance de 10 W à355 nm, avec une largeur d’im-

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Nouveautés PRODUITS 55

N°45 • Janvier/février/mars 2010 •

interne automatique (sourceHe-Ne), un grand écran LCD,une entrée opti que FC/PC ouFC/APC, des ports USB et Ether-net avec logiciel de commandecompatible Windows et desdrivers LabView.

Annonce p.13

Détecteurs pyro électriques avec position de flamme

Laser Components propose sonnouveau détecteur pyroélec-trique, PIA-903, constitué d’unematrice 3 x 3 et d’optiques in-tégrées qui permet la détectiond’une flamme et sa composi-tion, et indique également saposition dans le champ de vuedu détecteur. Les éléments ac-tifs de la matrice utilisent latechnologie de films mincesPZT. Les composants optiquesintégrés permettent une in-terpolation entre les signaux dechacun des pixels et une réso-lution angulaire de ± 10°. Lesneuf amplificateurs transim-pédance intégrés au boîtierpermettent d’obtenir une ré-ponse de 750 V/W à 10 Hz.

Annonce p.53

Laser industriel pour le micro-usinage de LED

Spectra-Physics présente unnouveau laser déclenché à étatsolide pompé par diode (DPSS),Tristar 355-2, qui fournit plus

de 2 W à 355 nm, avec une fré-quence de 90 kHz et une lar-geur d’impulsion inférieure à25 ns. Son générateur motoriséde troisième harmonique ducristal assure la stabilité de lapuissance UV tout au long de sadurée de vie. Son système au-tomatique exclusif de purifica-tion laser (ALPS, Automatic La-ser Purification System) net-toie activement la cavité laserUV et allonge de manière signi -ficative sa durée de vie. L’en-registrement automatique desdonnées permet de garder unetrace de son activité, de samise en service à son élimina-tion. Il permet un micro-usina -ge de LED à rendement élevéet d’autres applications commele prototypage rapide, le mar-quage et la stéréolithographie,avec un coût par watt peu éle -vé et un faible coût d’exploi-tation sur sa durée de vie.

Annonces p.11 et 45

Analyseur de vibrationssur microstructures

Trioptics France présente lenouveau vibromètre de SIOS,qui allie les performances d’unvibromètre interférométrique àun microscope vidéo et un sys-tème de déplacement moto-risé. L’échantillon vibrant estplacé sur une platine qui dis-pose d’une plage de position-nement de 50 x 50 mm. L’objetpeut être visualisé sur un écranpar l’intermédiaire de la

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caméra. Des objectifs de gran-dissement x10 à x50 sont dis-ponibles et réduisent la tailledu spot d’analyse jusqu’à moinsde 2 μm. La précision du Mi-chelson, couplée à une carted’échantillonnage haute fré-quence, permet de mesurerdes vibrations de quelques na-nomètres à plusieurs millimè-tres, de 0 à 2 MHz et ce avecune résolution inférieure aunanomètre. Un logiciel de re-construction associé au scan-ning de la platine de position-nement permet d’obtenir unetopographie dynamique del’échantillon mesuré.

Annonce p.56

Système pompe-sondefemtoseconde

Excel Technology France pro-pose le nouveau système Quan-tronix Inspect : Ultrafast-Tran-

sient Absorption Spectroscopy,un nouveau système pompe-sonde femtoseconde ultra-com-pact (52 x 81 x 27 cm). Il intègre ligne à retard, OPA/OPG et continuum de lumièreblanche, spectromètre et zoned’expérimentation et est entiè -rement piloté par ordinateur(logiciel fourni).

Annonce p.21

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• N°45 • Janvier/février/mars 2010

PRODUITS Nouveautés

U N U N I V E R S D E P R É C I S I O N

Systèmes Piézo-inertiels

Courses > 100 mm

Résolution de 0,1 à 100 nm

Solutions multi-axes asservies

Préparation pour utilisation sous vide

Manipulateursultra-compact

Les nouveaux produits,jour après jour !

3S Photonics .........................................16Académie des sciences ....................11

AFOP.................................................5, 18Agilent Technologies.............................16Ahura Scientific ....................................16Air Liquide...................................7, 25, 26Alcatel-Lucent ......................................14Alfaphotonics ......................................52Alliance Concept...................................10Alpao....................................................10Alphanov ..........................................8, 22ALPhA-Route des Lasers ..........5, 8, 19, 22Amplitude Systèmes ...............................5AMS Technologies ................................52ANR - Agence nationale de la recherche .....................................13Anritsu..................................................17Anticipa Lannion.................................5, 6APEC - Association pour l’emploi des cadres ...............................15Areva......................................................7Arufog ..............................................9, 23Avensys ................................................16Axos .....................................................16

Bertin technologies ...........................7BFI Optilas............................17, 52, 53,54Bollé Safety...........................................52Braumat ...............................................25

Câbles Pirelli....................................21Cellux .....................................................9Cilas ............................................5, 10, 15CLP - Club laser et procédés ......22, 25, 26Club Optique ........................................19CNOP - Comité national d’optique photonique .....................18, 20Contrinex France...................................17Cristal Laser ......................................5, 17CVI Melles Griot.................................5 19

Deloitte ...........................................13Digital Surf............................................12Draka....................................................14

EADS .................................................7Edmund Optics .....................................19ELDIM...................................................17Electrox ................................................25Elvitec...................................................16Enise.....................................................25Eolite Systems...................................5, 20EOS - European optical society ..11, 18, 19ES Technology.......................................25Evosens ..................................................9Excel Technology France ............52, 54, 56

Faurecia.............................................7Fibercryst ..............................................10FiberSensing .........................................14First Light Imaging ................................15First Solar................................................8Floralis..................................................13Fondation Wolf .....................................11Fritsch Medical .....................................52

GL Events - Opto ........................18, 19Gravograph ..........................................25

Halma .............................................16Hamamatsu................5, 12, 19, 21, 53, 54Heraeus ................................................14Highwave Optical Technologies ............21Hôpital des Quinze-Vingt ......................13Hôpital Saint-Antoine ...........................13Horiba Jobin Yvon...................................5Horiba Medical .....................................14Horus Laser .......................................5, 21

ICTL Liaisons Optiques .....................17IDIL Fibres Optiques................................6III-V Lab ................................................17II-VI ......................................................16Imagine Eyes ........................................13Imagine Optic .........................................5Industrial Laser Partner .........................25Industrial Laser Systems........................25Infield Safety ........................................52Inovalaser.............................................25Institut d’optique graduate school ..............................11, 12Institut Fresnel ......................................10Institut Maupertuis ...........................6, 25Institut supérieur d’électronique de Paris .........................13Irepa Laser ................................23, 25, 26ISIS - Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires .........11Ixfiber .................................................5, 6

Kéopsys ....................................6, 7, 21Kerdry .....................................................5K

I

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AKirchheim Optique................................25Kloé ......................................................10

Labsphere........................................16Laséo ................................................6, 25Laser 2000...................................5, 17, 52Laser Cheval .........................................25Laser Components ...........5, 19, 52, 54, 55Laser Conseil ..........................................7Laser Team............................................25Laservision............................................52Le Contrôle Industriel ...........................25Leukos ..................................................14Linde Gas..............................................25Linos.....................................................17LNE - Laboratoire national de métrologie et d’essais ......................23Lovalite.................................................14

Manlight............................................6Mauna Kea Technologies ......................45Meliad ..................................................25Messer France.......................................25Microcertec.............................................5Micro-ControleSpectra-Physics ........17, 19, 52, 53, 54, 55Micro-Epsilon .......................................12

Newport ............................................5NKT Photonics ......................................21NoIR LaserShields .................................52NT2I........................................................9

Ocean Optics ...................................16OI Manufacturing France ........................7Onera ...................................................13OpticsValley..........................................19Optiscan ...............................................45Optoprim...................................17, 25, 52Orange..............................................6, 14Osyris..............................................14, 52Oxford Lasers........................................25Oxxius ....................................................6

Palais de la découverte ....................20Pentax ..................................................45Perfos ...................................................21Phasics..............................................5, 10Photon Lines.........................................21Point Source..........................................17Pôle optique Rhône-Alpes...............19, 21Polytec..................................................12POPsud-Optitec...............................10, 19Precitec.................................................25PRI-PHOTON Recherche Industrie.....................5, 18, 22Promic ....................................................9Protect Laserschutz ..............................52PSI ..........................................................9Pyla-Route des lasers ........................8, 23Pyreos...................................................17

Qioptiq ............................................17Quantel ...................................5, 6, 20, 25

Réseau photonique NOUR21 ...........19Rhenaphotonics Alsace.........................19Rofin Baasel..........................................25Rohm and Haas ....................................17

Sani-Ouest.......................................25Schott .....................................................5Scoptique ...............................................5SFO - Société française d’optique .......................3, 5, 8, 12, 18, 20SFP - Société française de physique ......22Silios.....................................................10Sofradir.................................................17Soitec ...................................................10Sperian .................................................52SphereOptics ........................................16SPIE Europe ..........................................20

Technopole Lannion Trégor Anticipa ................................................19Télécoms ParisTech .........................13, 23Teleste ..................................................17Thales ...................................................34Thales Alenia Space ..............................10Thales Angénieux..................................15Thales Optronique ................................21Thermo Fisher .......................................16Thermoflan ...........................................25Trescal ..................................................17Trioptics France.....................................55Trotec ...................................................25

Ubifrance .....................................8, 10Univet...................................................52

Varian..............................................16Welience..........................................25Zemetrics.........................................16

Zygo .....................................................16

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Entreprises citées dans ce numéro

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Le prochain numéro de Photoniques paraîtra le 18 juin 2010.

Ce cahier spécial recensera les organismes de formation (initiale et continue)à partir du niveau BTS et les présentera sous la forme d’un annuaire, classés parrégion et par niveau.

Vous voulez y faire paraître une formation ?• Renseignez la notice d’information (disponible sur deman de à :[email protected]) que nous intègrerons gratuitement à l’annuaire.• Prenez contact avec Annie Keller pour pouvoir y déve lopper votre présenta-tion par un publi-rédactionnel à prix « focus »

Contact : Annie KELLER (responsable de la publicité)Tél. : 33 (0)1 69 28 33 69 - Mobile : 33 (0)6 74 89 11 [email protected]

PHOTONIQUES n°46 • Juin 2010

Focus «Formations en optique »

Tout un cahier pour découvrir la richessede la photonique en Île-de-France à tra-vers des articles et les publi-rédactionnelsdes entreprises et entités régionales.

Contact : Annie KELLER (responsable de la publicité)Tél. : 33 (0)1 69 28 33 69Mobile : 33 (0)6 74 89 11 [email protected]

PHOTONIQUES n°47 • AOUT 2010

Focus «OpticsValley »

Le cahier technique sera consacré à l’an-niversaire de l’invention du laser, avecdes articles consacrés à son histoire et àses applications : • Comment le laser devint ce qu’il est...par Anthony Siegman • Laser à quoi ? Laser à tout ! ou unesolution à la recherche de problèmes

• Le laser et le physico-chimiste…• Micro-composantsoptiques par nanostruc-turation laser femtose-conde

Photoniques n°46 • juin 2010

Dossier « 50 ans du laser »

Un cahier technique… et artistique pour découvrir le potentiel de la photoniquequi œuvre aussi en architecture, à la mise en lumière de notre patrimoine et à la révélation des secrets du Louvre et des « Stradivarius » !

Photoniques n°47 • août 2010

Dossier « Optique et art »

• le planning éditorial mis à jour, notamment les annonces des thèmesdu focus/cahier spécial,• le sommaire détaillé de chaque numéro à paraître, 6 semaines avant parution,• les dates limites pour envoyer vos informations à la rédaction,• des appels à contribution pour certains thèmes ou articles.

Retrouvez sur notre site internet

• Comprendre le dommage optique et la tenue au flux des composants optiques,

• Savoir : l’Institut de lumière extrême (ILE),

• 50 ans du laser : un nouveau « record » du laser,

• Opticien célèbre : Charles Hard Townes,

• Nouveaux produits,

• Actualités…

…ainsi que les pages de la Société française d’optique, de l’AFOPet des pôles optiques régionaux.

Vous y trouverez notamment les articles :• Guide d’achat : acheter un analyseur de faisceau,Si vous fabriquez ou commercialisez cematériel, signalez-le nous dès à présent et envoyez-nous vos informations : société,marques, site Internet et contact avec nom,téléphone et adresse e-mail.

Vous pouvez nous faire parvenir vos informations avant le 7 mai 2010 à [email protected]

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