5 tapis de jeu - acces-editions.com · repérer et ranger les découpages du temps historique par...

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Bernard Malczyk, pourquoi la frise vous semble-t-elle indispensable à la mise en place des repères historiques ? La France est un des rares pays au monde où l’apprentissage de l’Histoire commence aussi tôt. Chez nous, c’est en CE2 qu’on entre en Histoire. Chaque Français bénéficie donc d’au moins dix années de formation dans cette discipline. Or, que constate-t-on ? Les repères historiques de base ne sont pas acquis. Par exemple, à l’évocation de la Renaissance, peu d’élèves sont capables de caractériser simplement cette période en convoquant François I er , Léonard de Vinci, la Joconde, la caravelle ou la date de 1515. De même, si tout le monde connait Napoléon, il est parfois difficile de le placer dans sa période historique. Seule la frise permet de caractériser simplement les périodes car elle autorise une lecture chronologique du temps (donc à l’horizontale). Bien réalisée, elle permet aussi et surtout une lecture synchronique (à la verticale, à un moment donné de l’Histoire). Prenons maintenant l’exemple de la classe de CE2. L’enseignant a pour mission d’apprendre à tous ses élèves à découvrir, repérer et ranger les découpages du temps historique par grandes périodes. Il est difficile d’imaginer que cela puisse se réaliser sans le support d’une frise qui est donc aujourd’hui un outil indispensable. En quoi Repères d’Histoire est-il un outil différent des frises des autres éditeurs ? Les frises traditionnelles sont généralement bien réalisées et agréables à regarder mais le problème majeur est qu’elles ne permettent pas de mettre les élèves en activités. Or, sans mise en activités la frise devient rapidement un objet de décoration auquel il n’est fait appel que très ponctuellement ou qui est même carrément délaissée. Comment fixer des repères solides avec une telle approche ? Repères d’Histoire est bien plus qu’une frise. Il se compose de 5 plateaux de jeux, de 6 jeux de cartes repères, d’une frise CE2 et d’une autre pour le cycle 3. Il permet une manipulation ludique des repères tout au long de l’année, facilite la mémorisation, permet de caractériser facilement chaque période et laisse même une place pour les repères locaux. Beaucoup plus complet, l’outil est aussi beaucoup moins cher que les autres frises du commerce. Comment s’effectue la mise en activités ? Elle s’effectue de deux manières différentes. La première se présente sous la forme d’un jeu permettant aux élèves de manipuler l’ensemble des repères essentiels attendus à la fin des cycles. L’activité est motivante car ludique et entièrement autonome. Une autocorrection étant proposée sur chaque carte, le rôle de l’enseignant est ici minime. L’approche facilite la mémorisation car elle met en jeu la méthode des flash cards (cartes repères), les informations inscrites au recto et au verso des cartes se complètant. La seconde est aussi présentée sous forme ludique mais elle s’appuie cette fois sur la frise et est entièrement dirigée par l’enseignant qui travaille avec l’ensemble de la classe. Les repères manipulés lors de la première approche sont réinvestis sur la frise. L’activité est souple. Tous les élèves travaillent régulièrement tout au long de l’année durant des phases d’une vingtaine de minutes ou même en fin de journée. L’outil est-il accessible à tous les élèves ? Repères d’Histoire est conçu pour un travail à deux niveaux de difficulté. Le premier correspond plutôt aux classes de CE2 en valorisant la représentation de modes de vie. Le second s’adresse aux classes de CM1 et CM2 en manipulant des caractérisques de périodes. Les expérimentations ont montré que, grâce aux manipulations et aux facilités de mémorisation offertes par les supports, les élèves en difficulté dans les pratiques quotidiennes parvenaient facilement à prendre toute leur place dans les activités. Paroles d’enseignant « Dès le début de l’année j’ai mis les élèves en activité régulière sur le jeu permettant de manipuler les repères. Ils aiment beaucoup et me le réclament très souvent. Ce qui m’a marqué c’est la rapidité de mémorisation. Le fait de manipuler, d’observer les détails présents sur chaque carte permet de retenir plus facilement des repères qui n’ont même pas encore été vus dans le cadre des leçons. Pour cette activité l’enseignant est entièrement disponible, les élèves pratiquent seuls et s’autocorrigent facilement durant une trentaine de minutes. J’ai ensuite introduit la frise et la mise en œuvre ludique. C’est intéressant parce que les élèves réutilisent les connaissances acquises lors de l’approche précédente. Les cartes sont toujours à disposition dans un chapeau posé sur mon bureau. Dès que nous avons un petit moment de libre, nous jouons avec quelques cartes. Je ne doute pas qu’à la fin de l’année les repères essentiels seront connus de presque tous mes élèves. » Thomas Bernard MALCZYK est professeur agrégé en Histoire et en Géographie à l’Espe Lille Nord de France. Ancien instituteur, il participe à la formation initiale des enseignants et contribue aussi à la formation continue en intervenant dans les circonscriptions et en produisant divers ouvrages. Il est coauteur des collections Temps et espace à vivre et Géographie à vivre chez ACCÈS Éditions.

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Bernard Malczyk, pourquoi la frise vous semble-t-elle indispensable à la mise en place des repères historiques ?

La France est un des rares pays au monde où l’apprentissage de l’Histoire commence aussi tôt. Chez nous, c’est en CE2 qu’on entre en Histoire. Chaque Français bénéficie donc d’au moins dix années de formation dans cette discipline. Or, que constate-t-on ? Les repères historiques de base ne sont pas acquis. Par exemple, à l’évocation de la Renaissance, peu d’élèves sont capables de caractériser simplement cette période en convoquant François Ier, Léonard de Vinci, la Joconde, la caravelle ou la date de 1515. De même, si tout le monde connait Napoléon, il est parfois difficile de le placer dans sa période historique.Seule la frise permet de caractériser simplement les périodes car elle autorise une lecture chronologique du temps (donc à l’horizontale). Bien réalisée, elle permet aussi et surtout une lecture synchronique (à la verticale, à un moment donné de l’Histoire).Prenons maintenant l’exemple de la classe de CE2. L’enseignant a pour mission d’apprendre à tous ses élèves à découvrir, repérer et ranger les découpages du temps historique par grandes périodes. Il est difficile d’imaginer que cela puisse se réaliser sans le support d’une frise qui est donc aujourd’hui un outil indispensable.

En quoi Repères d’Histoire est-il un outil différent des frises des autres éditeurs ?

Les frises traditionnelles sont généralement bien réalisées et agréables à regarder mais le problème majeur est qu’elles ne permettent pas de mettre les élèves en activités. Or, sans mise en activités la frise devient rapidement un objet de décoration auquel il n’est fait appel que très ponctuellement ou qui est même carrément délaissée. Comment fixer des repères solides avec une telle approche ? Repères d’Histoire est bien plus qu’une frise. Il se compose de 5 plateaux de jeux, de 6 jeux de cartes repères, d’une frise CE2 et d’une autre pour le cycle 3. Il permet une manipulation ludique des repères tout au long de l’année, facilite la mémorisation, permet de caractériser facilement chaque période et laisse même une place pour les repères locaux. Beaucoup plus complet, l’outil est aussi beaucoup moins cher que les autres frises du commerce.

Comment s’effectue la mise en activités ? Elle s’effectue de deux manières différentes. La première se présente sous la forme d’un jeu permettant aux élèves de manipuler l’ensemble des repères essentiels attendus à la fin des cycles. L’activité est motivante car ludique et entièrement autonome. Une autocorrection étant proposée sur chaque carte, le rôle de l’enseignant est ici minime. L’approche facilite la mémorisation car elle met en jeu la méthode des flash cards (cartes repères), les informations inscrites au recto et au verso des cartes se complètant.La seconde est aussi présentée sous forme ludique mais elle s’appuie cette fois sur la frise et est entièrement dirigée par l’enseignant qui travaille avec l’ensemble de la classe. Les repères manipulés lors de la première approche sont réinvestis sur la frise. L’activité est souple. Tous les élèves travaillent régulièrement tout au long de l’année durant des phases d’une vingtaine de minutes ou même en fin de journée.

L’outil est-il accessible à tous les élèves ?Repères d’Histoire est conçu pour un travail à deux niveaux de difficulté. Le premier correspond plutôt aux classes de CE2 en valorisant la représentation de modes de vie. Le second s’adresse aux classes de CM1 et CM2 en manipulant des caractérisques de périodes. Les expérimentations ont montré que, grâce aux manipulations et aux facilités de mémorisation offertes par les supports, les élèves en difficulté dans les pratiques quotidiennes parvenaient facilement à prendre toute leur place dans les activités.

Paroles d’enseignant« Dès le début de l’année j’ai mis les élèves en activité régulière sur le jeu permettant de manipuler les repères. Ils aiment beaucoup et me le réclament très souvent. Ce qui m’a marqué c’est la rapidité de mémorisation. Le fait de manipuler, d’observer les détails présents sur chaque carte permet de retenir plus facilement des repères qui n’ont même pas encore été vus dans le cadre des leçons. Pour cette activité l’enseignant est entièrement disponible, les élèves pratiquent seuls et s’autocorrigent facilement durant une trentaine de minutes. J’ai ensuite introduit la frise et la mise en œuvre ludique. C’est intéressant parce que les élèves réutilisent les connaissances acquises lors de l’approche précédente. Les cartes sont toujours à disposition dans un chapeau posé sur mon bureau. Dès que nous avons un petit moment de libre, nous jouons avec quelques cartes. Je ne doute pas qu’à la fin de l’année les repères essentiels seront connus de presque tous mes élèves. »

Thomas

L’auteur

Bernard MALCZYKFormateur à l’ESPE Lille Nord de France

Agrégé d’Histoire et de Géographie

Bernard MALCZYK est professeur agrégé en Histoire et en Géographie à l’Espe Lille Nord de France. Ancien instituteur, il participe à la formation initiale des enseignants et contribue aussi à la formation continue en intervenant dans les circonscriptions et en produisant divers ouvrages. Il est coauteur des collections Temps et espace à vivre et Géographie à vivre chez ACCÈS Éditions.

Une frise en 3 panneauxPour le travail collectif oral

5 tapis de jeuPour le travail

préparatoire en groupes

6 jeuxde 72 cartes repères

Tapis de jeu du CE2 pour une utilisation en groupes autonomes

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Louis XVIII 1815/1824

François-René de Chateaubriand (1768-1848) Victor Hugo (1802-1885) Louis Pasteur (1822-1895) Émile Zola (1840-1902)

Adolf Hitler (1889-1945)Georges Clemenceau (1841-1929) Le maréchal Philippe Pétain (1856-1951)

1989 - La chute du mur de Berlin

L’ouvrier d’usine

Charles X 1824/1830 Louis Philippe 1830/1848

1815 - La bataille de Waterloo 1870 - La chute de Napoléon III à Sedan

Napoléon III 1852/1870

Le néoclassicisme

Le bal du moulin de la Galette, Auguste Renoir, 1876

L’impressionnisme

Le moteur à vapeur Un canon de Napoléon 1er Le bateau à vapeur

Georges Pompidou

1969/1974Valéry Giscard d’Estaing

1974/1981François Mitterrand

1981/1995Jacques Chirac

1995/2007Nicolas Sarkozy

2007/2012François Hollande

2012/

Andy Warhol (1928 - 1987)

Diptyque Marilyn, 1962

Pablo Picasso (1881-1973)Le cinématographe des frères Lumière Charles Chaplin (1889-1977) Le Centre Beaubourg

1917 - Le premier char d’assaut L’automobile

La Ford 8

1969 - On a marché sur la lune L’iPhone

Napoléon franchissant le Grand Saint-Bernard, Jacques Louis David, 1801

dans son rôle de CharlotLa Liberté guidant le peuple, Eugène Delacroix, 1830

Le romantisme

La gare d’Orléans à Paris

Une avenue haussmannienne à Paris

1789 1800 1850 1875 1900 19501925 1975 20001825 PREMIÈRE GUERRE MONDIALE SECONDE GUERRE MONDIALEPREMIER EMPIRE RESTAURATION SECOND EMPIRE IIIe RÉPUBLIQUE

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MOYEN ÂGE TEMPS MO DERNES RÉVOLUTION & XIXe SIÈCLE BUT XXIe SIÈCLEXXe SIÈCLE et DÉANTI QUITÉP R H S O RÉ I T I E

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Le troubadour Le paysan

La route de l’Or, l’Eldorado

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Comté deFlandre

Duché deNormandie

Comté deBretagne

Duché deGuyenne Comté de

Toulouse

Comtéd’Anjou

Duché deBourgogne

Comtéde

ChampagnePARIS

Comté dePonthieu

Comtéd’Armagnac

Terred’Auvergne

Comté de la MarcheSeigneuriede Bourbon

Comtéd’Angoulême

Vicomtéde Limoges

Vicomtédu Béarn

Comté deNevers

Domaine royal

Duchés et Comtés

Frontière du royaume

Comtéde Blois

NORD

1223 - Le domaine royal 1214 - La bataille de Bouvines843 - L’empire de Charlemagne divisé

Philippe IV le Bel 1285/1314Philippe Auguste 1180/1223

Le palais d’Aix-la-Chapelle La peinture du Moyen Âge

Vierge à l’enfant, Rogier van der Weyder, 1460

Le reliquaire L’écriture des copistes La mosquée

Le drakkar des VikingsLe char carolingien, machine de guerre La cité de Carcassonne L’armureLe moulin à vent La charrue Les premiers canons

1522 - Le tour du monde de Magellan 1572 - Le massacre de la Saint-Barthélemy

Molière (1622-1673)François Rabelais (1483 ou 1494-1553) Jean-Baptiste Lully (1632-1687) Sébastien Le Prestre de Vauban (1633-1707)

Louis XV 1715/1774

L’église baroqueLe paysage

Le système de Copernic (1473-1543)

Le thermomètre de Galilée (1564-1642)

La machine à calculer de Blaise Pascal (1623-1662) Le télescope de Newton (1643-1727) Le mortier Le jardin à la française

250 km

PARIS

mer méditerranée

océanatlantique

mer du nord

Aix-la-Chapelle

Verdun

Rome

FRANCIEORIENTALE

FRANCIEOCCIDENTALE

LOTHARINGIE

NORD

ROIS CAROLINGIENS ROIS CAPÉTIENS ROIS VALOIS ROIS BOURBONS

Le portrait

Jean II le Bon, école française, XIVe siècle

Chasseurs dans la neige, Pieter Bruegel dit Bruegel l’Ancien, 1566

La tenture

La dame à la licorne, 1484-1500

Une cité fortifiée par Vauban

Charlemagne, roi franc et empereur 768/814

ROIS MÉROVINGIENS

800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1453 1500 1600 1700RENAISSANCE MONARCHIE ABSOLUE

MOYEN ÂGE TEMPS MO DERNES RÉVOLUTION & XIXe SIÈCLE BUT XXIe SIÈCLEXXe SIÈCLE et DÉANTI QUITÉP R H S O RÉ I T I E

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La pierre taillée

L’Homme se redresse.

Lucy

La Vénus de Brassempouy

Les tentes préhistoriques La maison gauloise

Le dolmen

L’écriture

Les premiers villages La pierre polie

Le Parthénon

Dagobert 1er, roi mérovingien 629/638

Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.)

Platon (428-348 av. J.-C.) Jésus-Christ Le légionnaire romain Naissance du prophète Mahomet (570-632)

Attila, roi des Huns 434/453

La mosaïque romaine

La catapulte romaineLe char romain

Le trône en bronze doré

Le bijou mérovingien, la fibule en émail cloisonné

500 km

mer méditerranée

océanatlantique

FRANCS

WISIGOTHS

BURGONDES

VANDALES

OSTROGOTHS

HUNS

Empire romain

Migrations des Huns

Migrations des Germains

NORD

Les migrations

ROIS CAROLINGIENS

L’aqueduc

Le temple gallo-romain

Mérovée, roi des Francs 448/457

Clovis 481/511

Charles Martel, maire du Palais 717/741

ROIS MÉROVINGIENS

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Âge de la pierre taillée

Chasse - Pêche - Cueillette

Âge de la pierre polie

Agriculture - Élevage Premiers villages

L’homme se sédentarise.

L’homme est nomade.

MOYEN ÂGE TEMPS MO DERNES RÉVOLUTION & XIXe SIÈCLE BUT XXIe SIÈCLEXXe SIÈCLE et DÉANTI QUITÉP R H S O RÉ I T I Eniveau

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Le thème permettant à l’élève de positionner sa carte repère sur

la bonne ligne du tapis de jeu.

Les indices donnés par l’enseignant au fur et à mesure au groupe classe.

Les positions possibles de la carte sur le tapis ou sur les frises.

72 cartes repères 10 x 5,6 cmdont 9 cartes vierges pour la mise en place par l’enseignant des repères locaux.

Le nom du repère

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A Lesinnombrables sculpturesextérieures decetédifice enseignentl’accès auparadis.

B Élancée,cetteéglise dépasse100mètres dehauteur.

C Propresàcestyle, d’énormesrosaces enfaçadeetdegrands vitrauxcolorés éclairentl’intérieur.

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Découvrez la vidéo de démonstrationwww.acces-editions.com

Isabelle EVRARD-MANCEAU, Jean-Pierre REMOND, pourquoi cette collection ?

Les Français vouent une véritable passion à l’Histoire. Mais cette discipline reste difficile à enseigner. Elle suppose une formation initiale et continue des professeurs du premier degré astreints à la polyvalence. Ces formations sont à ce jour défaillantes. Les programmes, leurs exigences, leurs évolutions posent de réelles difficultés d’application. L’école répond mal à sa mission de transmission d’une culture historique première que la Nation est en droit d’attendre. Cette collection se donne l’ambition de sécuriser les enseignants et de donner le gout de l’Histoire aux élèves.

Comment facilitez-vous le travail des enseignants ?

L’enseignant se doit de disposer d’une connaissance suffisante des périodes historiques. La collection Histoire à revivre met systématiquement à leur disposition une page de consolidation de leur culture personnelle. Cette rubrique intitulée « l’éclairage pour l’enseignant » leur donne les clés utiles à la compréhension du sujet traité.L’Histoire demande de longues et exigeantes préparations, en particulier pour collecter et interpréter des documents. Les trois tomes offrent non seulement un corpus de documents variés et choisis avec soin, mais également une organisation méthodique des séances. Chaque étape de la séance est bâtie autour d’un objectif clairement explicité. L’étude des documents est facilitée par un questionnement suivi de réponses attendues et pertinentes. Conservant sa liberté pédagogique, l’enseignant choisit ses séances en fonction des indications des programmes en vigueur et sélectionne les documents qu’il entend retenir. Le DVD-Rom associé à chaque ouvrage permet aisément toutes les manipulations pour imprimer, projeter et écouter.

Quelle démarche avez-vous privilégiée ?La collection repose sur une pédagogie active qui place l’élève en situation de petit historien réfléchissant par oral et par écrit, en ateliers ou en groupe classe. Une question initiale lance un défi. Il s’agit ensuite de construire des réponses à partir de l’étude de documents selon le principe « je vois, je déduis ». L’enquête est guidée par l’enseignant grâce aux questions posées, aux validations des propositions et aux apports d’informations en contexte. Comme les neurosciences le démontrent, la dimension émotionnelle complète la méthode déductive. Les élèves sont sollicités dans une démarche d’empathie avec les hommes et les femmes du passé auxquels ils peuvent s’identifier. Un récit écrit à la première personne, illustré par une aquarelle de Mathias GALLY et dit par des comédiens, les plonge dans une atmosphère et dans un cadre de vie liés à une époque. La démarche historique est totalement conforme avec la définition officielle de l’Histoire qui couvre aussi bien les modes de vie du quotidien que les organisations sociales, politiques ou culturelles. Les trois tomes s’inscrivent dans une chronologie où figurent les éléments de repérages associés à des caractéristiques : dates, siècles, périodes.

Comment les difficultés des élèves sont-elles prises en compte ?

Les séances commencent par une réactivation de connaissances antérieures utiles dans une rubrique intitulée « Souvenons-nous ». Elles aboutissent toujours à une trace écrite simple qui résume l’essentiel et qui facilite la mémorisation. Les documents sont extrêmement variés. De même que les récits, ils enrichissent la compréhension du passé grâce à la découverte du vocabulaire. Une rubrique liste les mots clés et les définitions. La compréhension des faits significatifs est renforcée par des exercices attractifs. Chaque découpage est suivi d’une séance particulière de bilan. L’évaluation est préparée par un rappel dans une rubrique intitulée « ce que je dois retenir ». Les tests d’évaluation se présentent sous des formes variées. Si les objectifs sont communs à toute la classe, ils jouent sur des différenciations en variant le degré de difficulté et les aides possibles. Les frises sont des frises interactives qui reposent sur un principe ludique de manipulation, de placement et de vérification.

On attendait avec une certaine impatience le moment où les éditions ACCÈS traiteraient des programmes d’Histoire. Avec « Histoire à revivre », l’éditeur alsacien fait une entrée remarquée dans la discipline avec une proposition originale et touffue. Cette nouvelle collection, composée de trois tomes allant de la Préhistoire jusqu’à notre époque, s’adresse aux élèves du CE2 à la 5e, anticipant par là même les nouveaux cycles. Le dernier opus, qui a retenu plus particulièrement notre attention, correspond davantage au niveau CM2. Débutant par le règne de Napoléon, il poursuit avec la Révolution

industrielle et urbaine, les deux guerres mondiales, puis les grandes mutations du XXe siècle. Une des particularités de

l’ouvrage est son DVD-ROM compagnon qui permet d’enrichir les séances en projetant les documents à l’ensemble de la classe (frises interactives à compléter, peinture, coupures de presse, photographies…).La bonne surprise réside surtout dans les 29 récits qui ponctuent chacune des séances. Écrits à la première personne, ils nous plongent dans l’époque étudiée à travers des témoignages portés par les voix de comédiens, sonorisés avec réalisme, et servis par de magnifiques aquarelles aux détails soignés. Quand Napoléon nous raconte la bataille d’Austerlitz, dite la bataille des trois empereurs, on en frissonne presque ! Jouant sur l’émotion, ces récits audios et visuels facilitent l’implication des élèves en offrant une expérience historique inédite. Pour le reste, l’enseignant dispose de toutes les ressources nécessaires classiques pour mener ses séances, étape par étape : traces écrites, fiches élèves, documents de lecture, évaluations… Sans oublier que des livres en réseaux sont aussi proposés pour chaque unité. Ambitieux et réussi. On aime !

Florent Denéchère dans LA CLASSE N°267 de mars 2016

Paroles d’enseignante« Je suis souvent confrontée à des réactions inattendues de mes élèves de REP. Je pensais que l’instauration de la monarchie héréditaire avec la dynastie des Capétiens les ennuierait profondément. Je me disais que mes CM1 ne comprendraient pas l’importance de cette nouvelle autorité qui inaugure le temps des rois. J’ai donc fait le choix de commencer par l’écoute du récit du premier sacre trouvé dans la séance 20 du tome I. Quelle surprise ! Les enfants ont perçu le côté solennel, rituel de la cérémonie. Ils ont ressenti la volonté de transmission entre deux générations, du père au fils. C’est peut-être cela qui les a valorisés et qui a déclenché leur attention. Depuis ils sont fascinés par les récits et attendent le cours d’Histoire chaque semaine avec impatience ».

Véronique

Les 6 principes de la méthode

Histoire à revivre

Isabelle EVRARD-MANCEAU et Jean-Pierre REMOND,

les deux auteurs avec Élisabeth SCHNEIDER,

l’éditrice, place de la République à Paris.

Lu dans la presse

S’interroger sur le passé pour en comprendre les évolutions

Enquêter sur les modes de vie Analyser des documents

S’émouvoir par des récits Se repérer dans le temps Évaluer

Les auteurs

Isabelle EVRARD-MANCEAUInspectrice de l’Éducation nationale

Jean-Pierre REMONDInspecteur de l’Éducation nationale

L’éditrice

Élisabeth SCHNEIDER

Professeure des écoles

Histoire à revivreLa collection Histoire à revivre est née de la collaboration de deux auteurs et d’une éditrice. Isabelle EVRARD-MANCEAU et Jean-Pierre REMOND, inspecteurs de l’Éducation nationale en Sarthe, ont eu à cœur de promouvoir un enseignement vivant de l’Histoire à l’aube d’un siècle en pleine mutation. Au printemps 2011, ils ont soumis leur projet à Élisabeth SCHNEIDER, éditrice aux Éditions ACCÈS, qui l’a accepté avec enthousiasme. Depuis 2015 les trois tomes sont au service des enseignants.

Sur notre site www.acces-editions.com, rubrique Histoire - Géo - Emc,

cliquez sur la couverture du tome qui vous intéresse. Découvrez dans les différents onglets, le sommaire,

les 4 pages d’une séance ainsi que l’un des 29 récits de l’ouvrage. De plus une grille de programmation téléchargeable présente la correspondance entre le programme 2015 des cycles 2 et 3

et les séances de la collection.

hier?

aujourd’hui