4 octobre 2016 - 16h session dangers naturels
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Journée ASIT 2016 - La géoinformation pour tous
Lausanne, 04 octobre 2016
Christian Gerber : géologue, chef de projet
Unité des dangers naturels (UDN)
DGE – DIRNA- GEODE
Cartographie des dangers naturels dans le canton de Vaud
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1. Projet de cartographie des
dangers naturels
2. Méthode d’évaluation
3. Statistiques
4. Documentation
Thèmes
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Projet CDN-VD
VD développement du territoire responsabilité communale
Crédit Grand Conseil CHF 2’673’000.- en 2007
Budget 8'200'000 avec les participations CH, ECA et communes
Soutien technique + administratif du canton → mise à disposition d’une cellule de projet (UDN)
Les communes participent en tant que MO.
270 communes (sur 318)
Regroupement des communes par lot au sein d'un partenariat canton-commune formalisé par une convention.
Mandats marchés publics 15 consortiums, 36
bureaux, 3 BAMO
Durée été 2008 → décembre 2015 = 7 ½ ans
1. Le projet
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ALEAS NATURELS = gravitaires et prévisibles
Les dangers naturels étudiés
GéologiquesGlissements, chutes de pierres, effondrements
HydrologiquesInondations crues des
cours d’eau, laves
torrentielles
NivologiquesAvalanches
Climatiques Sismiques Incendies
2. La méthode
Oui
Non
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Cartes indicatives et cartes de dangers
2. La méthode
Réalisées par le canton Réalisées par les communes
Carte indicative des dangers Carte synthétique des dangers
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Périmètres carte de dangers (PDN)
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+ =
occupation du sol
(Leysin)
dangers indicatifs surfaces considérées
périmètre DN
Cartographie systématique: zones à bâtir, zones à options
Au cas par cas: zones spéciales, zones intermédiaires, zones agricoles spécialisées
Pas de cartographie CDN: zones agricoles, aires forestières, zones à protéger
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Maitre d’ouvrage
Communes
Validation
Bureau d’étude:
Modélisation
Terrain
Canton:
• PDN
• Vérification
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Des cartes indicatives aux cartes de dangers
2. La méthode
Périmètre d’étude
Carte synthétique de dangers CSD
CDN cartes de dangers par aléaCID cartes indicatives
COS
CPH
CPR
INO
CPB
GPP
GSS
…
…PDN
CIN
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Que contiennent les cartes de dangers naturels ?
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Les produits CDN décrivent une situation de danger et déterminent un niveau
de danger. Elles ne tiennent pas compte de la vulnérabilité du bâti ou des
infrastructures elles ne qualifient pas le risque !
Exemple CDN: a priori, il n'y a pas de différence entre un
bleu INO statique dans plaine du Rhône ou INO dynamique
du torrent de Brent
Rhône T. de Brent
2. La méthode
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L’objectif des cartes de dangers naturels
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Première étape du processus de gestion intégrée des risques
Permettent de mettre en place:
• des mesures d’aménagement de territoire (modification d’affectation, dispositions constructives sur les batiments)
• des mesures de protection
• des mesures d’alertes
Les étapes à venir :
• Objectifs de protection cantonaux
• Analyse des risques
• Analyse de priorités, planification et réalisation des mesures de protection
• Guichet cartographique
2. La méthode
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Secteurs faisant l’objet de cartes de danger
3. Statistiques
17% de la surface cantonale (56’118 ha)
43% des bâtiments cantonaux (90’543
bâtiments)
94% des communes vaudoises (298
communes)
46% de la surface bâtie cantonale (9181 ha)
638 km de cours d’eau, 265 km de torrents
145 km de falaises instables
270 km2 de terrains en mouvement
45 km de zones de départ d'avalanches
2'400 événements répertoriés (tous
dangers confondus)
10'000 cartes et produits dérivés publiés
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Surfaces impactées par danger
3. Statistiques
Surfaces exposées en zones à bâtir
par rapport à la surface totale
étudiée
Inondation (INO) : 16 %
Laves torrentielles (LTO): 18 %
Glissement permanent (GPP) : 16 %
Glissements superficiels spontanés
(GSS): 14 %
Chutes de pierres et des blocs
(CPB): moins de 6 %
Effondrement (EFF): 55 %
Avalanche (AVA): moins de 5 %
Total étudié
Total en zone à
bâtir
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Communes exposées aux dangers naturels
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3. Statistiques
Danger
- Elevé : 88 communes
- Moyen : 108 communes
- Jaune : 41 communes
- Résiduel: 8 communes
- Nul ou indéterminé : 73
communes
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Bâtiments exposés aux dangers naturels
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3. Statistiques
Elevé
1154 bâtiments
1 % tot VD
21 130 bâtiments
10 % tot VD
Moyen
8409 bâtiments
4 % tot VD
Résiduel
14 980 bâtiments
7 % tot VD
Bâtiments VD Canton ZàB %ZàB
Total 208 642 169 853
A priori non exposés na 94 279 55.5%
Analysés 90 543 75 574 44.5%
Exposés - étudiés 45 673 36 783 21.7%
Non exposés - étudiés 44 870 38 791 22.8%
dont par degré de danger
Elevé 1 154 589 0.3%
Moyen 8 409 5 960 3.5%
Faible 21 130 17 378 10.2%
Résiduel 14 980 12 856 7.6%
dont par aléa
Inondations CE 23 682 19 678 11.6%
Laves torentielles 847 677 0.4%
Glissements de terrain 15 381 12 352 7.3%
Chutes de pierres 1 637 1 000 0.6%
Effondrements 3 305 2 762 1.6%
Avalanches 821 314 0.2%
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Guichet cartographique cantonal (ex Geoplanet)
http://www.geo.vd.ch/theme/dangers_nat_thm
4. Documentation
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Documentation pour mieux comprendre les CDN
4. Documentation
• Vade mecum DN, Questions fréquentes
• Directive ARE 2005 (document CH pour la prise en compte des DN)
• Guide pratique VD (plans AT et permis de construire)
• Recommandations AEAI (ECA) – Protection contre les dangers naturels gravitationnels
• Flyer CDN-VD (Dangers naturels Informez-vous !)
Téléchargeable sur www.vd.ch/dangers-naturels
Pour contact: [email protected]
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Merci de votre attention !
Cartographie du dangerChutes de pierres et blocs
Exemple de la commune de Veytaux
ABA-GEOL SA - Alexandre Vallotton - Damien Poffet
1905.10.2016
• Introduction
• Contexte géologique et historique
• Chutes de pierres et de blocs (CPB)
– Inventaires des ouvrages existants
– Scénarios de danger
– Modélisation numérique
– Cartes d’intensités CPB
– Cartes de danger CPB
– Evaluation des déficits de protection
• Glissements profonds permanents (GPP)
• Glissements superficiels spontanés (GSS)
• Conclusions20
Plan de la Présentation
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Géologie
• Structure de synclinal• Falaises calcaires dès 600 m d’altitude
• Dogger (brun): calcaire argileux (ø blocs 0.5 - 1m)
• Malm (bleu) : calcaire compact (ø blocs 1 - 6m)
• Néocomien (vert): Calcaires fins plissés et fracturés (ø blocs 1 - 5m)
• Eboulis• Eboulements• Moraine
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Phénomènes
• Zones sources (rouge et rose)• Falaises• Zones de départ diffus
(remobilisation)• Zones de transit (vert)• Zones d’accumulation (bleu)• Blocs (récents/anciens)• Couloirs de cheminements préférentiels
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Scénarios de danger
• Scénarios propres à chaque temps de retour (Tr 30, Tr100, tr300 ans)
• Scénarios sans/avec mesures de protection• 4 groupes falaises (1à4)• 1 groupe remobilisation (5)
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Modélisation numérique avec RockyFor 3D©
• Simulation en 3D• Paramètres principaux:
• Taille des blocs• Type de sol• Rugosité
• Simulation d’un grand nombre de blocs (14mio/simulation)
• Evaluation statistique des trajectoires obtenues
• Résultats: • Comportement statistique des blocs
selon un scénario défini• Distribution statistique des énergies
libérées• Hauteurs de passage• Vitesse de passage• Probabilité d’atteinte
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Prise en compte de la foret protectrice
• Données d’inventaire secteur Veytaux et Chillon (1994/2003)
• Paramètres insérés dans le modèle:• Nombre de tiges/ha• Diamètre moyen• Écart-type des diamètres• Pourcentage de conifères
• Suppression de la forêt dans les couloirs• La forêt est prise en compte dans TOUS les
scénarios (également ceux «sans mesures» de protection)
Prise en compte des ouvrages de protection• Pour les scénarios «avec mesure» de
protection• Position, hauteur, classe d’énergie• Résistance soit certifiée par homologation
soit admise selon estimation
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Des cartes d’intensités aux cartes de dangers:
• Attribution d’une classe de danger selon l’intensité et la fréquence
• Superposition des cartes d’intensité et traitement informatique
• Le polygone avec la classe de danger la plus élevée est retenu pour la carte de danger
Exemple:
Tr30 sans mesures Tr100 sans mesuresTr300 sans mesures
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Evaluation du déficit de protection
• Basé sur l’inventaire des ouvrages, la simulation numérique, avec prise en compte du rôle de la forêt protectrice.
• Evaluation statistique de l’efficacité des ouvrages
• Résultats individuels de l’évaluation sur les fiches d’ouvrages
• Intervention nécessaire pour les ouvrages C3, G1, G3, G4, G7 et G8
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Autre déficit de protection observé
• Dernière visite au mois de septembre 2015• Zone à l’aval d’un talus raide (avec blocs remobilisables?)• Mise en place d’une protection permanente et robuste nécessaire (cf. rebond d’un bloc
sur l’autoroute)• Petite étude de terrain détaillé sur ce secteur nécessaire
CONCLUSIONS
• Nouvelles cartes approuvées selon la méthodologie et les standards CDN-VD
• Le secteur de «Grandchamp» souffre d’un déficit de protection pour les faibles temps de retour → étude détaillée en vue du remplacement des ouvrages actuels?
• Le couloir très actif au droit de l’ouvrage provisoire G1 doit être sécurisé de façon pérenne → projet de digue?
• Déficit potentiel dans le secteur où l’autoroute côtoie le «chemin de l’Eau» → petite étude détaillée?
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interdiction
réglementation
Sensibilisation
Ris
qu
es
résid
uels
Zone jaune
Danger faible
• Sensibilisation des propriétaires
Zone rouge
Danger élevé pour les bâtiments et les personnes dans ceux-ci
• Aucuns bâtiments ou installations autorisés
Zone bleue
Danger moyen
• Constructions autorisées sous conditions
Zone striée jaune:
Danger résiduel
• Protection spéciales pour les objets sensibles /
Plan d’intervention d’urgence
Les consignes en matière d’occupation des sols
Q m3/s
h m
incertitudes
w m
Extrapoler des Q, calculer des hauteurs h, produire des largeurs w inondées
INCERTITUDES
1 inondation pour 1
scénario Q. V.
Une probabilité
d’inondation pour tous
les scénarios Q. V.
basse
élevée
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Quatre nouveaux critères à prendre en compte
• Durée de submersion
• Charriage
• Vitesse de montée des eaux
• Préserver zones expansion des crues
Standardisation d’une liste d’objets avec les zones d’affectation où ces objets peuvent se retrouver
1 - OBJETS STRATEGIQUES ET SPECIAUX
2 - BATIMENTS INDUSTRIELS, COMMERCIAUX, D'HABITATION, PUBLICS, ETC
3 - INSTALLATIONS SPORTIVES, PARKINGS, CAMPINGS
4 - PONTS, ROUTES IMPORTANTES REMONTEES MECANIQUES, ACTIVITES EN AIR LIBRE
5 - BÂTIMENTS AGRICOLES, LIGNES ET CONDUITES AERIENNES
6 - ROUTES DE MOINDRE IMPORTANCE, FORÊTS PROTECRICES
7 - CULTURES MARAÎCHERES, GOLFS EXTERIEURS
8 - STANDS DE TIR, EXPLOITATIONS AGRICOLES EXTENSIVES, GRAVIERES, CHEMINS ETC.
9 - CHEMINS PEDESTRES 10 - CONDUITES ENFOUIES, PLANS ET COURS D'EAU, ESPACES NATURELS
OBJECTIFS DE PROTECTION MINIMAUX PAR TYPE D’OCCUPATION DU SOL SELON LES RECOMMANDATIONS FEDERALES
Intensité tolérée par temps de retour
Attribuer niveau de règlement
Identifier la vulnérabilité présumée de l'objet (objectif de protection)
Positionner l’objet dans la matrice de danger
Confirmer l’intensité du processus avec les processus aggravants.Inondation statique: durée, Inondation dynamique: charriage
Intensité faible
Intensité moyenne
Intensité forte
Intensité très forte
REGL 1Intégration de règles type dans le projet;Pas d’expertiseAutorisation de principe
REGL 2Expertise demandée; Concept de protection local nécessaire; Autorisation sous conditions
REGL 3Expertise demandée; concept de protection global; limitation ou interdiction
Stratégie de zonage avec choix du niveau de règlement
Champ d’expansion
des crues
Temps d’alerte
REGL 1
h≤0.3m ou v*h≤0.3m2/s
Mesures de protection simpless’intégrant au paysage urbain(bordures, dos d’âne) ainsi quedes prescriptions typeaccompagnant le projetarchitectural (surélévation desentrées, sauts de loup,règlementation d’usage pour lesniveaux inférieurs du bâtiment).
Les mesures d’étanchéité sontégalement envisageables quandla durée de submersion estcourte (<24h).
Partant du principe qu’à intensitéfaible les mesures fixes sontprobablement suffisantes, on nedevrait pas compter sur le tempsd’alerte car la protection de baseest assurée par lesdites mesuresfixes.
Expertise demandée si laprotection dépend de mesuresmobiles, écart très importantentre les intensités tolérées, etc.
REGL 2
0.3m<h≤1m ou 0.3m2/s <v*h≤1m2/s
Pour ces intensités, la plupart desmesures simples ne sont plus enmesure de garantir une protectionadéquate. Il faut envisager desmesures plus conséquentes et plusdifficilement intégrables dans lepaysage urbain. Le recours à uneexpertise spécialisée est doncnécessaire en présence d’objets sisen déficit de protection.
Les nouvelles constructions et lamodification de l’existant sontautorisées moyennant conditions quipermettent de combler le déficit deprotection et / ou à maintenir unniveau de sécurité suffisant.
REGL 3
1m<h≤2m ou 1m2/s <v*h≤2m2/s
Ce niveau de réglementationprévoit la limitation stricte desconstructions voire l’interdictionen fonction de la vulnérabilité desobjets concernés. Pour cesniveaux d’intensités une expertiseest obligatoire pour les objets endéficit de protection.
Le principe général de ce niveaude réglementation se base sur leconstat que dans ces classesd’intensité la mitigation du risquedoit reposer sur un concept globalde protection car les mesures deprotection rapprochées et mobilesne sont plus efficaces.
Le temps à disposition pourl’alerte, l’intervention etl’évacuation doit être évalué lorsde l’autorisation de touteconstruction ou modification.