4. impacts sur l’air, les niveaux sonores, la securite …

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 215 Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE ET LA SALUBRITE PUBLIQUE Conformément à la méthodologie en matière d'évaluation de risque sanitaire, après avoir identifié toutes les sources de pollution, l’évaluation des effets de cette exploitation sur la santé publique est établie, pour chaque catégorie de rejets (eau, air, déchets, ...), à partir de l’analyse de : l’inventaire des substances présentant un risque sanitaire (identification des dangers) avec détermination des flux émis, la détermination de leurs effets néfastes (définition des relations dose/effets), l'identification des populations potentiellement affectées et détermination des voies de contamination, la caractérisation du risque sanitaire, s’il existe. Le contenu de cette analyse, qui concerne les incidences de l'activité en fonctionnement normal, est en relation avec l’importance de l’activité projetée et avec ses incidences prévisibles sur l’environnement, conformément aux dispositions de l’article 3.4 du décret du 21 septembre 1977 modifié. Vu la nature et les caractéristiques de l’activité projetée, les facteurs d'impact présentant des risques sanitaires sont peu nombreux et de faible production. Ils se limiteront : aux rejets aqueux (uniquement et potentiellement possible lors de la phase de travaux), aux émissions de bruit (essentiellement en phase de chantier car très limités compte tenu de la nature du projet), aux émissions de poussières (uniquement en phase de travaux), aux émissions de gaz d'échappement (uniquement en phase de travaux et lors des entretiens). 4.1. I MPACTS SUR LAIR 4.1.1. Productions d’odeur et de poussières 4.1.1.1. Effets potentiels en phase chantier Les poussières éventuellement émises en période sèche sur des chantiers de terrassement peuvent constituer une source de nuisances particulières pour les habitations et terrains environnants, notamment les jours de vents violents. Ces poussières proviendront des produits manipulés sur le site. Il s’agira exclusivement de poussières minérales issues de la terre végétale et des terres déblayées. Elles n’auront aucun caractère polluant. Durant le chantier, étant donné que le brûlis des déchets à l’air libre sera strictement interdit, les seules odeurs qui seront émises ne pourront provenir que des gaz d'échappement des engins et camions. Ces effets seront éventuellement ressentis par le personnel à proximité immédiate des engins. Aucune incidence majeure n’affectera le voisinage en raison : de la nature du chantier, qui reste peu impactant, du nombre limité au minimum de véhicules en circulation sur le chantier, de l’éloignement, à l’exception de l’habitat du Penaud, de tout voisinage. 4.1.1.2. Effets potentiels en phase de fonctionnement L'énergie photovoltaïque est une des technologies énergétiques les moins dommageables pour l'environnement. Les modules photovoltaïques n'émettent pas d'oxydes d'azote (NOx), de soufre (SOx), ni de gaz à effet de serre (CO 2 , CH 4 ) dans l'atmosphère. Bien que les composants et matériaux entrant dans la fabrication des modules photovoltaïques requièrent l'emploi d'énergie non renouvelable, la réduction des émissions de gaz acides et riches en carbone lors des premières années de fonctionnement compense les émissions polluantes émises pour les fabriquer. En fonctionnement, aucune activité particulière n’a lieu sur le site. Il n’y a ainsi aucune production de poussière, ni émission d’odeur. La production engendrée est évaluée à environ 5930 MWh/an, soit la consommation d'électricité d'environ 4960 habitants (hors chauffage – Source ADEME). C’est une quantité d’émission de près de 1860 tonnes de CO 2 /an qui est évitée (sur une base de 313 g d’équivalent CO2 par kWh par an selon étude PwC 2014). 4.1.1.3. Mesures et conformité avec les seuils règlementaires Les travaux de décapage ne seront pas réalisés, si possible, par journée de vents violents. L'accès principal au chantier sera recouvert, si nécessaire, d'un concassé qui limitera la présence de particules fines au sol. Ces voies seront arrosées chaque fois que cela sera nécessaire avec du matériel approprié. Les engins et les camions seront contrôlés afin de limiter les émissions de pollution ; les seuils de rejets des moteurs (opacité, CO/ CO 2 ) seront maintenus en deçà des seuils réglementaires par des réglages appropriés. L’impact du projet sur la qualité de l’air est essentiellement dû à la période de chantier. Des mesures de prévention permettant de limiter les émissions des engins sont adoptées. Aucune mesure supplémentaire n’est nécessaire pour limiter l’impact du projet sur la qualité de l’air du secteur.

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 215

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE ET LA SALUBRITE PUBLIQUE

Conformément à la méthodologie en matière d'évaluation de risque sanitaire, après avoir identifié toutes les sources de pollution, l’évaluation des effets de cette exploitation sur la santé publique est établie, pour chaque catégorie de rejets (eau, air, déchets, ...), à partir de l’analyse de :

� l’inventaire des substances présentant un risque sanitaire (identification des dangers) avec détermination des flux émis,

� la détermination de leurs effets néfastes (définition des relations dose/effets),

� l'identification des populations potentiellement affectées et détermination des voies de contamination,

� la caractérisation du risque sanitaire, s’il existe. Le contenu de cette analyse, qui concerne les incidences de l'activité en fonctionnement normal, est en relation avec l’importance de l’activité projetée et avec ses incidences prévisibles sur l’environnement, conformément aux dispositions de l’article 3.4 du décret du 21 septembre 1977 modifié. Vu la nature et les caractéristiques de l’activité projetée, les facteurs d'impact présentant des risques sanitaires sont peu nombreux et de faible production. Ils se limiteront :

� aux rejets aqueux (uniquement et potentiellement possible lors de la phase de travaux),

� aux émissions de bruit (essentiellement en phase de chantier car très limités compte tenu de la nature du projet),

� aux émissions de poussières (uniquement en phase de travaux),

� aux émissions de gaz d'échappement (uniquement en phase de travaux et lors des entretiens).

4.1. IMPACTS SUR L’AIR

4.1.1. Productions d’odeur et de poussières

4.1.1.1. Effets potentiels en phase chantier

Les poussières éventuellement émises en période sèche sur des chantiers de terrassement peuvent constituer une source de nuisances particulières pour les habitations et terrains environnants, notamment les jours de vents violents. Ces poussières proviendront des produits manipulés sur le site. Il s’agira exclusivement de poussières minérales issues de la terre végétale et des terres déblayées. Elles n’auront aucun caractère polluant. Durant le chantier, étant donné que le brûlis des déchets à l’air libre sera strictement interdit, les seules odeurs qui seront émises ne pourront provenir que des gaz d'échappement des engins et camions.

Ces effets seront éventuellement ressentis par le personnel à proximité immédiate des engins. Aucune incidence majeure n’affectera le voisinage en raison :

� de la nature du chantier, qui reste peu impactant,

� du nombre limité au minimum de véhicules en circulation sur le chantier,

� de l’éloignement, à l’exception de l’habitat du Penaud, de tout voisinage.

4.1.1.2. Effets potentiels en phase de fonctionnement

L'énergie photovoltaïque est une des technologies énergétiques les moins dommageables pour l'environnement. Les modules photovoltaïques n'émettent pas d'oxydes d'azote (NOx), de soufre (SOx), ni de gaz à effet de serre (CO2, CH4) dans l'atmosphère. Bien que les composants et matériaux entrant dans la fabrication des modules photovoltaïques requièrent l'emploi d'énergie non renouvelable, la réduction des émissions de gaz acides et riches en carbone lors des premières années de fonctionnement compense les émissions polluantes émises pour les fabriquer. En fonctionnement, aucune activité particulière n’a lieu sur le site. Il n’y a ainsi aucune production de poussière, ni émission d’odeur. La production engendrée est évaluée à environ 5930 MWh/an, soit la consommation d'électricité d'environ 4960 habitants (hors chauffage – Source ADEME). C’est une quantité d’émission de près de 1860 tonnes de CO2/an qui est évitée (sur une base de 313 g d’équivalent CO2 par kWh par an selon étude PwC 2014).

4.1.1.3. Mesures et conformité avec les seuils règlementaires

Les travaux de décapage ne seront pas réalisés, si possible, par journée de vents violents. L'accès principal au chantier sera recouvert, si nécessaire, d'un concassé qui limitera la présence de particules fines au sol. Ces voies seront arrosées chaque fois que cela sera nécessaire avec du matériel approprié. Les engins et les camions seront contrôlés afin de limiter les émissions de pollution ; les seuils de rejets des moteurs (opacité, CO/ CO2) seront maintenus en deçà des seuils réglementaires par des réglages appropriés.

L’impact du projet sur la qualité de l’air est esse ntiellement dû à la période de chantier. Des mesure s de prévention permettant de limiter les émissions d es engins sont adoptées.

Aucune mesure supplémentaire n’est nécessaire pour limiter l’impact du projet sur la qualité de l’air du secteur.

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216 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

4.1.2. Effets sur la santé liés aux rejets atmosphériques

4.1.2.1. Quantification des émissions

Durant la phase de travaux, les mouvements des engins seront à l'origine de gaz d'échappement issus de la combustion du fioul domestique et du gasoil dans les moteurs des engins et du camion. Ces rejets atmosphériques se composeront principalement d’oxydes d'azote (NO, NO2, NOx, ...), d’oxydes de soufre (SO2, SOx, ...), de dérivés carbonatés (CO, CO2, HC, ...) et de fines particules (imbrûlés ou fumées noires). Les émissions resteront très faibles au regard du nombre d’engins utilisés pendant le chantier, du trafic engendré par celui-ci et de la durée des travaux. Le projet d’infrastructure en fonctionnement par contre ne sera à l’origine d’aucun rejet gazeux. En effet, l'électricité produite par une installation photovoltaïque est sans pollution, il n'y a pas d'émissions de gaz à effet de serre

4.1.2.2. Présentation sommaire des risques sanitaires liés à l'inhalation de ces gaz

Les gaz de combustion peuvent avoir une influence sur la santé des personnes comme des affections de la fonction respiratoire, des voies respiratoires inférieures ou supérieures, des crises d'asthme, des affections cardio-vasculaires, voire, pour une inhalation prolongée des composés des gaz d'échappement, un risque d'asphyxie. Les inconvénients induits par les produits issus de la combustion des carburants se font sentir pour des valeurs importantes d’exposition, par effet cumulatif, dans des zones polluées à très polluées : zones urbaines ou périurbaines, ponctuellement à proximité des voies autoroutières embouteillées, des stationnements souterrains, des tunnels routiers, et pour des populations dites "à risque" ou particulièrement exposées (nouveau-nés, personnes âgées, personnes souffrant d'insuffisance respiratoire, de maladies cardio-vasculaires,...). Les polluants les plus nocifs provenant de la combustion des carburants sont les suivants (valeurs de référence issues du décret n°2007-1479 fixant les valeurs de gestion de la qualité de l’air en vigueur en France) :

� NOx (les oxydes d’azote) : le principal est le NO2 (dioxyde d’azote) : il est toxique et irritant pour les yeux et les voies respiratoires. En ambiance extérieure, il est issu des sources de combustion automobile, industrielle et thermique. C’est un précurseur essentiel de la formation d’ozone (par photochimie). À l’intérieur des bâtiments, il est produit par l’utilisation du chauffage au fuel et de cuisinière à gaz mais également par la fumée de tabac. Des recoupements ont été mesurés avec des teneurs élevées et des problèmes respiratoires chez les enfants. Peu de résultats épidémiologiques sont concluants sur ces effets.

� ⇒ La valeur limite pour la protection de la santé humaine de concentration de NOx dans l’air est de 200 µg/m3. L’objectif de qualité est de 40 µg/m3.

� Monoxyde de carbone (CO) : le CO est un gaz incolore, inodore et inflammable : il est le polluant toxique le plus abondant dans les gaz d’échappement. Il pénètre dans l’organisme uniquement par voie pulmonaire puis se combine avec l’hémoglobine et réduit donc le transport de l’oxygène. Les symptômes d’une intoxication par le CO sont des maux de tête, une grande fatigue, des vertiges et nausées. La nocivité de CO s’exprime aussi à des doses plus faibles et pour des durées d’exposition plus ou moins longues au travers du tabagisme actif ou de sources de combustion. Les effets apparaissent à plus ou moins longues échéances : risque cardio-vasculaire, effets sur le comportement et sur le développement du fœtus.

� ⇒ La valeur limite pour la protection de la santé humaine de concentration de CO dans l’air est en moyenne annuelle de 10 mg/m3 sur une période de 8 heures en maximum journalier.

� Les particules en suspension : elles constituent un ensemble très hétérogène dont la qualité sur le plan physique, chimique et/ou biologique est fort variable selon les sources. Les effets associés aux particules sont le fait des particules les plus fines (<2 à 3 µm). Elles sont principalement issues des véhicules automobiles à moteur diesel et des usines productrices d’énergie non nucléaire. Les particules les plus fines pénètrent facilement dans les voies respiratoires. Il y aurait également un risque cancérigène des particules de diesel.

� ⇒ La valeur limite pour la protection de la santé humaine de concentration de PM10 dans l’air est en moyenne annuelle de 40 µg/m3. L’objectif de qualité est de 30 µg/m3.

� Dioxyde de soufre (SO 2) : SO2 est un gaz incolore, irritant odorant au-delà de quelques mg/m3. Il est présent en zone urbaine et industrielle du fait de l’usage des combustibles fossiles. La part des émissions d’origine automobile reste modeste. Il est absorbé par voie respiratoire. Pour une exposition de courte durée, à concentration élevée on note une diminution de la respiration, toux et sifflements.

� ⇒ La valeur limite pour la protection de la santé humaine de concentration de SO2 dans l’air est de 350 µg/m3 en moyenne horaire sur 24 heures et de 125 µg/m3 en moyenne horaire sur 3 jours. L’objectif de qualité est de 50 µ/m3.

Aucun risque vis à vis de la qualité de l’air ou de la santé humaine n’est possible avec les panneaux photovoltaïques en fonctionnement.

4.1.2.3. Evaluation de l'exposition des populations et du risque sanitaire

Vu le site d’implantation et vu l’absence de véritables phénomènes préexistants de pollution atmosphérique, les niveaux d’exposition des populations aux abords du site d’implantation (et donc des travaux) et sur l’itinéraire emprunté (transport des matériaux et du matériel pour la mise en place) sont très faibles.

En conséquence le risque sanitaire, lié aux rejets atmosphériques, engendré par le projet est limité à la phase de travaux et ne sera que très faible.

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 217

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

4.2. EFFETS SUR LA SANTE LIES AU BRUIT

4.2.1. Quantification des émissions de bruit

Les sources de bruits présentes sur le site sont peu nombreuses. En phase de chantier, les bruits seront liés à la présence et aux mouvements des engins et camions. Sans protection phonique particulière (engins conformes aux normes, pas d’écran acoustique entre la source et le récepteur) les niveaux sonores émis par les diverses sources seraient de l’ordre de (en dB(A)) :

Distance/source

Sources 5 m 30 m 50 m 100 m 150 m 200 m 300 m

Passage de camion 79 63 59 53 49,5 47 43,4

Pelle mécanique 80 64 60 54 50,5 48 44

Engin de manutention 75 59 55 49 45,5 43 39

Lorsque deux camions, une pelle et deux engins de manutention fonctionnent simultanément, en considérant que la source se localise au centre du chantier, le niveau sonore total émis à 5 m est de 85 dB(A) soit (en dB(A)) :

Distance/source

Sources 5 m 30 m 50 m 100 m 150 m 200 m 300 m

Fonctionnement simultané de plusieurs engins

85 70 65 59 55,5 53 49

En phase de fonctionnement, les sources sonores potentielles seront liées aux transformateurs en charge et à la ventilation éventuelle des onduleurs. A noter que ces bruits ne seront émis qu’en période de fonctionnement du parc, donc de jour et restent relativement faible. Par exemple, le niveau sonore d’un onduleur de 80 kW est de 63 dB(A) à 1 mètre.

4.2.2. Présentation sommaire des risques sanitaires liés au bruit

Le bruit peut être responsable de divers troubles de santé qui sont plus ou moins graves en fonction de l'intensité et de la fréquence du bruit.

Lorsque les niveaux sonores atteignent des valeurs élevées, des troubles physiologiques peuvent apparaître :

- gêne de la communication, lorsque le niveau sonore ne permet pas de percevoir les conversations sans élever la voix (65 à 70 dBA),

- trouble de la vigilance par action d'un niveau sonore élevé pendant une longue période (70 à 80 dBA),

- troubles de l'audition pour les personnes soumises à un niveau sonore élevé (80 à 110 dBA),

- risques de lésions, temporaires (acouphènes) ou permanentes, pour des niveaux sonores très élevés (110 à 140 dBA).

Illustration 21 : échelle du bruit (en dB) (source : ADEME)

Il faut ajouter à ces phénomènes généralement constatés, l'effet subjectif du bruit qui peut rendre difficilement supportable une activité particulière alors que celle-ci n'est que très peu perceptible. De plus, un bruit permanent, qui peut par ailleurs ne pas être particulièrement élevé, peut rendre certaines personnes sensibles à des troubles psychologiques comme l'irritabilité, le stress ou la dépression nerveuse. Pour cette raison, la réglementation française impose des règles strictes afin d’éviter ces risques.

4.2.3. Evaluation de l'exposition des populations et du risque sanitaire

4.2.3.1. En phase chantier

Il n’existe aucune habitation dans à moins de 700 m du projet. Elle est par ailleurs séparée du projet par l’autoroute A75. Il n’y aura dons aucun impact sonore sur les lieux de vie.

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Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

4.2.3.2. En phase de fonctionnement

En phase de fonctionnement, les niveaux de bruit engendrés par les appareils présents sur le site ne sont en rien comparables à ceux qui sont engendrés par des infrastructures de transport (route, autoroute, voies ferrées) ou certains établissements industriels. Sur l’ensemble du projet d’infrastructure, seuls les transformateurs en charge et la ventilation éventuelle des onduleurs sont susceptibles de produire du bruit. Cependant, ces volumes sonores restent très limités (environ 63 dB(A) à 1 mètre pour un onduleur de 80 kW). Aucune habitation n’est implantée à moins de 700 m du projet. Il n’y aura donc aucun impact sonore. L’exposition des populations aux risques sanitaires liés aux bruits du parc en fonctionnement sera donc nulle.

4.2.4. Mesures de protection

Les engins de chantier seront conformes à la réglementation en vigueur en matière de bruit.

L'usage de sirènes, avertisseurs, haut-parleurs, ... gênants, sera interdit pendant le chantier sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention (bip de recul, etc.) et au signalement d'incidents graves ou d'accidents.

Aucune habitation n’existe à moins de 700 m du projet. Aucune mesure supplémentaire n’est donc nécessaire.

Aucune habitation n’étant implantée à moins de 700 m du projet, il n’y aura donc aucun risque sanitaire lié au projet, en phase de chantier comme d’exploitation.

En conséquence, le risque sanitaire du projet vis-à -vis des émissions de bruit sera nul.

5L'unité de mesure des champs magnétiques est le milligauss (mG).

4.3. LES EFFETS DES CHAMPS ELECTROMAGNETIQUES

4.3.1. Quantification des émissions de champs électromagnétiques

Les sources possibles de champs électromagnétiques sont de deux types :

� les sources naturelles tels le champ magnétique terrestre et le champ électrique par temps orageux,

� les sources liées aux installations électriques, qu'il s'agisse des appareils domestiques ou des lignes et postes électriques.

Dans le cas du parc photovoltaïque, les champs électriques et magnétiques sont émis au niveau des câbles électriques. Les champs électromagnétiques produits par un parc solaire de cette puissance seront sensiblement identiques à ceux émis par les lignes de distribution qui alimentent les bourgs et les villages du secteur. Etant donné que les postes électriques sont confinés dans des bâtiments et que les lignes électriques de raccordement sont enterrées, les champs électromagnétiques produits restent très faibles et localisés (un champ magnétique naturel alternatif se situe autour de 0,13 à 0,17 mG5, le champ magnétique mesuré sous une ligne à haute tension à pleine charge est de 300 mG. Le champ magnétique diminue avec la tension et le courant, également en fonction de la distance). En outre ici le champ magnétique débute à partir de l’onduleur, du panneau photovoltaïque à l’onduleur le courant étant continu.

Figure 13 : diminution du champ magnétique en fonction de la distance (en mG)

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 219

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

Les transformateurs Les puissances de champ maximales pour les transformateurs sont inférieures aux valeurs limites à une distance de quelques mètres. À une distance de 10 m de ces transformateurs, les valeurs sont généralement plus faibles que celles de nombreux appareils électroménagers.

Lignes de raccordement électriques et câbles de rés eau souterrains

Les principales sources artificielles de champ électrique et magnétique sont les lignes de transport d’énergie (dont notamment les lignes haute tension), d'une fréquence de 50-60 Hz. De très nombreuses études ont été menées depuis près de 40 ans, partout dans le monde, afin de déterminer si les champs électromagnétiques à 50 ou 60 Hz pouvaient avoir, sur le long terme, des effets sur la santé : on parle dans ce cas des « effets à long terme ».

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère qu’à partir de 1 à 10 mA/m² (induits par des champs magnétiques supérieurs à 0,5 mT et jusqu’à 5mT à 50-60 Hz, ou 10-100 mT à 3 Hz) des effets biologiques mineurs sont possibles. Les champs électromagnétiques auxquels sont habituellement exposées les populations n’ont donc pas d’effet sur la santé. Les valeurs des champs électriques diminuent très rapidement dès que l’on s’éloigne de la source émettrice. Ainsi pour une ligne à 400 000 V, la valeur maximale mesurée est de 5 000 V/m sous les conducteurs, 2 000 V/m à 30 m et tombe au-dessous de 200 V/m à 100 m de l’axe. Les valeurs des champs magnétiques n’excèdent pas 30 µT sous les conducteurs d’une ligne à 400 000 V, soit seize fois moins que pour un rasoir. Elles sont presque négligeables à 100 m de l’axe de la ligne (1,2 µT pour une ligne à 400 000 V). Concernant les impacts électromagnétiques la recommandation du 12 juillet 1999 adoptée par le conseil des ministres de la santé de l’Union Européenne prend en compte de très fortes marges de sécurité par rapport à l’exposition aux CEM du public aux champs magnétiques et électriques (limite d’exposition permanente de 5 000 V/m pour les champs électriques et 100 µT pour les champs magnétiques). Cette recommandation reprend les mêmes valeurs que celles prônées, en 1998 par l’ICNIRP (Comité International de Protection Contre les Radiations non Ionisantes).

6 Ces niveaux de références concernent « les zones dans lesquelles le public passe un temps significatif » ou « la durée d’exposition est significative ».

Champ électrique en Volt

par mètre (V/m) Champ magnétique en

micro Tesla (µT)

Recommandation Européenne -12/07/99- Niveaux de référence mesurables6

5 000 V/m 100 µT =1 gauss

Tableau 7 : Recommandations du conseil des ministres de la santé de l’Union Européenne sur l’exposition du public aux champs magnétiques et électriques

Champ électrique

V/m

Champ magnétique

µT

Lignes aériennes à 100 m à 30 m Sous la

ligne à 100 m à 30 m

Sous la ligne

400 000 volts 200 2000 5000 1 12 30

225 000 volts 40 400 3000 0,3 3 20

90 000 volts 10 100 1000 0,1 1 10

Lignes souterraines (pose en caniveaux en trèfle à - 1,40 m)

0 Maximum ≤ 8,5

Tableau 8 : Valeurs des CEM à proximité des lignes aériennes et souterraines

(valeurs mesurées à l’extérieur de tout bâtiment, à 2 m du sol) D’une manière générale, l’intensité des champs électromagnétiques produits par une liaison souterraine décroît très rapidement dès que l’on s’éloigne du conducteur.

4.3.2. Présentation sommaire des risques sanitaires liés aux champs électromagnétiques (CEM)

De très nombreux travaux ont été effectués sur des cellules, des tissus, des animaux, mais aussi chez l'homme. Les études expérimentales consistent à exposer des groupes d'animaux (souvent des rats ou des souris) à différents niveaux de CEM. On compare ensuite ces animaux à des animaux ayant vécu dans les mêmes conditions de laboratoire mais sans exposition significative aux CEM. Les études épidémiologiques consistent à étudier des populations qui, par leur travail ou leurs habitudes de vie, sont exposées aux CEM. On compare la santé de ces populations (et notamment le taux de cancer) à celle d'une population de référence qui est moins exposée. Les résultats de ces études sont d'autant plus probants que le nombre de personnes suivies est important (quand ce nombre est faible, les résultats deviennent plus aléatoires). Une centaine d'études épidémiologiques a été consacrée aux CEM dans le monde ces vingt dernières années.

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Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

Aucune de ces recherches expérimentales n'a jusqu’à présent conclu que les CEM pouvaient provoquer des cancers ou des troubles de la santé. La grande majorité des études épidémiologiques conclut à une absence de risque de cancer ou de leucémie attribuable à l'exposition aux CEM. Les quelques 80 expertises collectives réalisées par des scientifiques à travers le monde, sous l'égide de gouvernements ou d'instances gouvernementales (notamment aux Etats-Unis, au Canada, au Japon et dans l'Union européenne…), qui regroupent et comparent les résultats des centaines d'études isolées, réalisées depuis vingt ans sur le sujet, ont toutes conclu que les CEM n'avaient pas d'effet néfaste sur la santé publique.

4.3.3. Evaluation de l'exposition des populations et du risque sanitaire

L’absence de voisinage dans un rayon 700 m autour des appareils électriques supprime ici toute exposition des populations aux champs électromagnétiques. Le raccordement des modules photovoltaïques entre eux, aux postes électriques et jusqu’au réseau publique est enterré. L’intensité des champs magnétiques due au passage du courant dans les câbles est donc considérablement réduite. Par ailleurs, le courant est transporté à une tension de 20 kV (moyenne tension) ; cela minimise également la création de champ magnétique.

Au regard des émissions potentielles et du fait de l’absence de voisinage à moins de 700 m du projet, le risque sanitaire lié aux Champs Electro- Magnétiques est nul.

4.4. IMPACTS SUR LA SALUBRITE PUBLIQUE (ELIMINATION DES DECHETS, ASSAINISSEMENT, EAU POTABLE)

4.4.1. Effets sur la santé liés aux rejets dans les eaux

4.4.1.1. Quantification des rejets

Les micropolluants produits par la circulation des véhicules sur les aires de stationnement, et les voies de circulation se composent principalement de matières en suspension, d’hydrocarbures (gasoil, essence, kérosène, lubrifiants, …), de métaux (Plomb, Zinc, Cuivre,..), de matières organiques ou carbonatées susceptibles de générer de la DCO ou de la DBO (caoutchouc, hydrocarbures, ...). Ces éléments se déposent sur les chaussées et sont ensuite lessivés par les eaux de ruissellement pour atteindre le réseau superficiel placé à l’aval ou s’infiltrent dans le sol. Dans le cas présent, le risque de diffusion d'hydrocarbures dans le milieu naturel sera limité par leur faible quantité. C’est en période de travaux essentiellement que le risque de rejet existera. Ce risque sera minime étant données les quantités limitées présentes dans les réservoirs des engins.

La quantité d’hydrocarbure qui pourrait être répandue sur le site ne concernerait que les pertes accidentelles des engins de chantier. Au regard du type de formations géologiques (karstiques) du secteur d’étude (les infiltrations de surface alimentent directement et très rapidement, souvent sans filtration, un aquifère karstique perché très vulnérable, toutes les mesures de prévention lors de la phase de chantier seront prises afin d’éviter tout risque de pollution des sols. Un tel incident sera toutefois limité, n’impliquant qu'un déversement de faible étendue qui serait rapidement maîtrisé avec les moyens mis à disposition par le maître d’ouvrage. Au sein des postes de transformation, les quantités d’hydrocarbures sont limitées. Les postes sont construits de manière à faire rétention. Aucun rejet ne pourra donc émaner de cette infrastructure.

4.4.1.2. Présentation sommaire des risques sanitaires liés à l'ingestion de cette eau

Concernant les risques sur la santé liés à l’ingestion d’hydrocarbures, bien que celle-ci puisse avoir des conséquences graves sur la santé de l’homme puisque certains hydrocarbures sont connus pour être cancérigènes, il est en réalité impossible de boire une eau contenant suffisamment d’hydrocarbures pour que des effets toxiques puissent se présenter. A de telles concentrations en effet, le goût et l’odeur de l’eau sont déjà très prononcés et répulsifs (seuil de détection de 0,5 mg/l alors que l’ingestion d’hydrocarbures présente des risques au-delà de 10 mg/l).

⇒ La valeur de référence à respecter pour les concentrations des hydrocarbures dissous et émulsionnés dans les eaux superficielles utilisées ou destinées à être utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine et devant recevoir un traitement physique et chimique poussé est de 0,5 mg/l.

Aucun risque vis à vis de l’environnement ou de la santé humaine n’existe en lien avec les panneaux photovoltaïques en fonctionnement.

4.4.1.3. Evaluation de l'exposition des populations et du risque sanitaire

Concernant l’entretien indispensable du site, sa périodicité sera adaptée et limitée aux besoins de la zone. La maîtrise de la végétation se fera de manière uniquement mécanique. Aucun produit désherbant ne sera utilisé. Les rejets issus du projet seront uniquement des eaux pluviales ruisselant sur les panneaux et le sol. Les eaux issues des terrains du projet et ruisselant sur le sol sont donc susceptibles d’influer sur la qualité des points d’eau alentour et l’objectif général de bonne qualité des eaux fixé par la DCE sera respecté. Le projet n’est pas de nature à détériorer la qualité des eaux pluviales.

Par conséquent, aucun risque sanitaire lié à la mis e en place du projet n’est à redouter vis-à-vis de rejets aqueux.

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4.4.2. Gestion des déchets

4.4.2.1. Impacts et mesures en terme de gestion des déchets produits pendant la phase de chantier

Aucun entretien d'engins ne sera effectué sur le site. Par conséquent, aucun déchet de type huiles usagées n’y sera produit.

En cas de panne mineure, les pièces de rechange seront amenées par les véhicules qui viendront sur le site réparer les engins ; les pièces usagées (ou échangées) seront reprises immédiatement par ces mêmes véhicules et traitées conformément à la réglementation.

Les déchets liés à la fréquentation des locaux de chantier par le personnel seront régulièrement collectés par les services de ramassage des ordures ménagères.

Une base de vie, en phase d’installation, sera raccordée au réseau Enedis ainsi qu’aux réseaux d’eau potable et d’eau usée. Si ces raccordements ne sont pas possibles, l’installation de groupes électrogènes, de citernes d’eau potable et de fosses septiques sera prévue.

4.4.2.2. Impacts et mesures liés aux installations en fonctionnement

Aucun déchet, aucun effluent ne sera produit au niveau du site lors de son fonctionnement. Le projet n’aura donc aucun impact en terme de gestion des déchets et aucune mesure particulière n’est donc nécessaire. Seule la phase de chantier pourra être à l’origine d’une production de déchets et d’effluents. Ceux-ci seront gérés conformément à la réglementation. A ucune atteinte à la salubrité publique ne sera engendrée par l’activité de production d’énergie so laire photovoltaïque.

4.5. IMPACTS SUR LA SECURITE

4.5.1. Intrusion, vol, malveillance

4.5.1.1. Impacts potentiels

La centrale photovoltaïque est soumise à un risque d’intrusion, de vol ou de malveillance. Ce risque concerne autant la phase de construction que la phase d’exploitation. Pendant la construction , l’intrusion concerne l’ensemble du site, ainsi que les locaux de chantier ; le vol concerne tant les engins et le matériel de chantier que l’ensemble des équipements destinés à équiper la centrale (supports des panneaux, modules, câbles électriques, matériel électrique…) ; enfin les actes de malveillance peuvent avoir pour conséquence la dégradation partielle ou totale du matériel de chantier ou des futures installations ou encore la création d’un risque indirect sur le chantier (par dégradation des matériels notamment). En phase d’exploitation , les risques liés à une intrusion, à un vol ou à une malveillance sont globalement les mêmes. Cependant, on peut considérer que ce risque est accru, l’installation étant en fonctionnement et donc sous tension. Les conséquences seraient alors plus importantes, en terme d’impact sécuritaire dans le cas d’une atteinte aux personnes et d’impact économique dans le cas d’une atteinte au matériel. Concernant plus particulièrement la détérioration des panneaux, c’est toujours une action externe qui peut aboutir à la rupture de verre : installation non conforme, choc violent…Le verre étant trempé, toute la surface du verre est brisée. Il en résulte généralement une réduction de 30 à 50 % des performances du panneau solaire qui pourra cependant continuer à être employé jusqu’à son remplacement. S’il y’a une déchirure profonde (vandalisme) de la couche arrière tedlar, l’humidité va pouvoir s’infiltrer à l’intérieur du module photovoltaïque, provocant l’oxydation et la destruction des soudures de l’interconnexion des cellules.

4.5.2. Blessures, pollutions chimiques, incendies, endommagement de matériels ou de structures suite à de la malveillance, des erreurs de manipulation, des accidents du travail

La présence sur site de diverses installations, notamment sous tension, peut être à l’origine de risques industriels sur les biens et les personnes.

Page 8: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

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Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

4.5.2.1. Impacts potentiels en phase chantier

Lors du chantier, plusieurs types de risques peuvent être identifiés :

� Les risques envers les personnes : ce risque ne concerne que le personnel de chantier : le risque de blessure peut être lié aux divers engins de chantier et opérations de manutention. Aucune ligne électrique aérienne, augmentant les risques d’accident, ne passe sur le site. Les blessures sont donc intrinsèquement liées aux matériels de chantier, essentiellement des camions et des engins de préparation de surface. Le risque concerne également un éventuel accident lors de la circulation des véhicules au sein ou à l’entrée du site.

� Les risques sur les biens : suite à un éventuel accident sur le site, le matériel de chantier ou les aménagements en cours de construction pourraient être endommagés. Les conséquences seraient alors essentiellement de type pollution. En effet, il n’existe aucun appareil explosif mis en œuvre dans le cadre du projet. De même en phase de chantier, le risque incendie est minimisé par l’absence de matériel sous tension. Les pollutions de chantier, même si elles sont limitées dans le temps, peuvent modifier et altérer temporairement la nappe. Durant le chantier, les eaux de pluie entraînent des particules fines provenant des travaux de terrassements (mise à nu des sols, matériaux de remblai), de la pause des câbles électriques, et provenant de la circulation des engins de chantier. Le lessivage de la zone de travaux peut entraîner également des huiles de moteur, des carburants.

4.5.2.2. Impacts potentiels en phase exploitation

En phase d’exploitation, les risques d’atteinte aux personnes sont très faibles étant donné l’absence de personnel sur le site. Lors de la venue du personnel sur site, pour des opérations de contrôle ou de maintenance, le risque ne peut cependant pas être totalement écarté. Il serait alors soit lié au matériel électrique (cf. chapitre correspondant), soit lié à un éventuel départ incendie (cf. chapitre correspondant) ou encore lié à une erreur de manipulation du matériel (risque de blessure ou de pollution). Concernant les radiations électromagnétiques , les émetteurs potentiels de radiations sont les modules solaires, les connectiques, les onduleurs et les transformateurs. Ici, les onduleurs sont confinés au sein de bâtiments techniques. Ces enveloppes agissent comme une cage de Faraday et ne laissent échapper que des champs électromagnétiques très faibles. Comme il ne se produit que des champs alternatifs très faibles, et qu’il n’y a aucun lieu de vie à moins d’1 km du projet, il n’y aura aucun effet pour l’environnement humain. Les puissances de champ maximales des transformateurs sont inférieures aux valeurs limites à une distance de quelques mètres. Au-delà de 10 m, les valeurs sont généralement plus faibles que celles de nombreux appareils électroménagers. Il n’y a pas de risque d’explosion sur le site, du fait de l’absence de produit explosif. En outre, aucune installation présentant ce type de risque ne se trouve à proximité du projet.

7 Guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au sol - l’exemple allemand. Version

abrégée et modifiée du guide allemand original intitulé« Leitfaden zur Berücksichtigung von Umweltbelangen bei der

4.5.3. Risques éventuels pour les aéronefs, sollicitation d’attention.

4.5.3.1. Impacts potentiels en phase chantier

Le projet peut représenter un risque éventuel lié à la production de poussières par les engins lors du montage du parc photovoltaïque. Ces poussières peuvent générer une gêne pour la visibilité à proximité immédiate du site, mais aussi solliciter l’attention des conducteurs de véhicules circulant sur la voirie locale.

Ainsi les mesures suivantes seront appliquées lors du chantier :

� les pistes seront arrosées par temps sec pour réduire la production de poussières,

� les travaux générateurs de poussières ne seront pas réalisés les jours de vent violent. Avec l’application de ces consignes, l’impact du chantier sur les aéronefs sera négligeable en terme de sollicitation d’attention.

4.5.3.2. Impacts potentiels en phase exploitation

En phase d’exploitation

En phase d’exploitation, la centrale peut engendrer un risque éventuel lié à l’éblouissement par les panneaux photovoltaïques ou les supports, ou un risque indirect d’accident par sollicitation d’attention (de véhicules sur une route notamment).

Le risque d’éblouissement peut théoriquement concerner les aéronefs ou des véhicules sur les voiries proches.

Le risque lié à la sollicitation d’attention concerne ici la portion de l’échangeur de l’A75 qui mène à la RD999 et longe le projet du nord au sud.

Les conducteurs empruntant ces routes sont en effet susceptibles d’être déconcentrés par le projet, du fait du caractère encore relativement novateur de celui-ci. Cette sollicitation pourrait alors engendrer une perturbation du trafic essentiellement due au ralentissement des véhicules.

Le risque d’éblouissement dû aux effets d’optiques peut concerner les aéronefs et les véhicules circulant sur la portion de l’échangeur de l’A75 qui mène à la RD999, en sollicitant l’attention ou en affectant la visibilité des pilotes d’avions en phase d’atterrissage ou de décollage, ou des conducteurs de véhicules sur les routes avoisinantes. Les installations photovoltaïques peuvent être à l’origine de divers effets optiques7:

� miroitements par réflexion de la lumière solaire sur les surfaces dispersives (modules) et les surfaces lisses moins dispersives (constructions métalliques),

� reflets, les éléments du paysage se reflétant sur les surfaces réfléchissantes,

� formation de lumière polarisée sur des surfaces lisses ou brillantes.

Plannungvon PV-Freiflächenanlagen » - élaboré pour le compte du Ministère Fédéral de l’Environnement, de la Protection de la

nature et de la Sécurité nucléaire - novembre 2007.

Page 9: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

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Miroitements

Les miroitements sont liés aux modules et aux supports métalliques.

Les phénomènes de réflexion au niveau des modules pénalisent les performances techniques de l’installation. Ainsi, la pose d’une couche anti-reflets sur les cellules et l’utilisation de verres frontaux spéciaux permet de diminuer ce phénomène, qui reste de toute façon marginal.

Le miroitement ne concerne pas uniquement les surfaces modulaires. Les éléments de construction (cadres, assises métalliques) peuvent également refléter la lumière. Ces éléments n’étant pas orientés systématiquement vers la lumière, des réflexions sont possibles dans tout l’environnement. Sur les surfaces essentiellement lisses, la lumière de réflexion se diffuse moins intensément. Les réflexions sur les éléments de construction peuvent être facilement évitées en utilisant des éléments de couleur mate.

SI : rayon incident

IR : rayon réfléchi

IR’ : rayon réfracté

I1 : angle d’incidence

r : angle de réflexion

I2 : angle de réfraction

Lois de réflexion:

Le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence.

L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence.

Lois de réfraction :

Le rayon réfracté est dans le plan d’incidence.

Les angles d’incidence et de réfraction sont liés par la relation :

n1sin i 1 = n2 sin i 2

Illustration 22 : schéma réflexion et réfraction

Reflets Les installations photovoltaïques peuvent engendrer des reflets créés par miroitement sur les surfaces de verre lisses réfléchissantes (voir description ci-après). Les éléments du paysage peuvent alors se réfléchir sur ces surfaces.

Cet effet se produit uniquement dans certaines conditions lumineuses.

Phénomènes de réflexion

Les verres de haute qualité laissent passer environ 90% de la lumière. Sur les 10% restants, environ 2% sont diffusés et 8% seulement sont réfléchis. Les couches anti-reflets modernes peuvent augmenter la transmission solaire jusqu’à plus de 95% et ramener la réflexion à moins de 5%. Donc, le coefficient de réflexion est de 8 % voire 5 % en incidence normale.

De manière similaire aux surfaces aquatiques, les réflexions augmentent en incidence rasante (angle d’incidence inférieur à 40°). Dans le cadre des installations fixes, orientées au Sud, ce phénomène se produit lorsque le soleil est bas (matin et soir). Ces perturbations sont à relativiser puisque la lumière directe du soleil masque alors souvent la réflexion (pour observer le phénomène, l’observateur devra regarder en direction du soleil). On notera que la réflexion des rayons du soleil est totale, avec une incidence de 2°.

Lumière polarisée Un parc photovoltaïque au sol peut engendrer une formation de lumière polarisée due à la réflexion. En effet, la réflexion de la lumière sur certains matériaux ou surfaces lisses brillantes (eau, métaux…) transforme sa polarisation (voir encadré ci-après). Un exemple important est celui de la réflexion vitreuse qui fait que l'on voit des reflets sur les fenêtres. Cette réflexion n'est pas identique selon la polarisation de la lumière incidente sur le verre. Pour le comprendre, on décompose la polarisation de la lumière en deux polarisations rectilignes orthogonales entre elles, notées s et p.

La polarisation s est perpendiculaire au plan d'incidence, et la polarisation p est contenue dans ce plan. Sur les deux images, ci-contre, la plaque épaisse est le matériau réfléchissant, et la plaque fine est le plan d'incidence (fictif), ou plan de polarisation qui dépend de la position du soleil.

polarisation s polarisation p

La lumière est plus ou moins réfléchie selon qu'elle est polarisée s ou p, et selon l'angle d'incidence. Cela permet, par exemple, au photographe, d'éliminer une grande partie des reflets sur une vitrine, grâce à un polariseur.

Illustration 23 : la même image prise avec filtre polariseur (à gauche), et sans (à droite).

La polarisation

La polarisation est une propriété des ondes vectorielles telles que la lumière. Le fait que ces ondes soient caractérisées par des vecteurs les différencie des autres types d'ondes comme les ondes sonores, et implique ce phénomène de polarisation. La manifestation la plus simple de polarisation est celle d'une onde plane. Comme toute onde électromagnétique qui se propage, elle est constituée d'un champ électrique et d'un champ magnétique tous deux perpendiculaires à la direction de propagation. L’état de polarisation de l'onde varie en fonction de l'évolution temporelle du champ électrique (rectiligne, elliptique, ou circulaire) : on dit que l'onde est polarisée rectilignement, elliptiquement ou circulairement.

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Illustration 24 : onde lumineuse avec champ magnétique et champ électrique ,à angle droit l'un de l'autre, dans le cas d'une polarisation rectiligne

Les modules sont munis d’une plaque de verre non réfléchissante (comme un pare-brise de voiture) afin de les protéger des intempéries. Ayant par ailleurs pour vocation première d’assimiler la lumière, aucun réfléchissement et donc aucun éblouissement vis à vis du voisinage, et notamment des voiries, ne sera provoqué par le projet. Seuls les cadres aluminium des structures peuvent éventuellement être à l’origine de reflet. La pose d’une couche anti-reflets sur les cellules et l’utilisation de verres frontaux spéciaux permet de diminuer le phénomène, de miroitement, qui reste de toute façon marginal.

4.5.4. Risque d’incendie et de feux de forêt

Le projet s’implante sur une commune où le risque de feu de forêt n’est pas identifié (paysage ouvert de Causse). Lors du chantier de construction, le risque incendie pourrait être lié à un acte de malveillance comme à un accident. Néanmoins le risque d’accident est très faible étant donné que les appareils ne sont pas sous tension. L’incendie peut ainsi résulter d’un dysfonctionnement électrique lors de la première mise sous tension de l’installation, ou d’un engin de chantier éventuellement. En phase exploitation, le risque d’incendie au niveau de la centrale photovol taïque est très faible . Il concerne, là encore, les appareils électriques, par exemple les transformateurs. Ce risque en fonctionnement normal est très limité et est encore fortement diminué par le respect des normes de construction et de fonctionnement et par la surveillance effectuée. Il faut également prendre en compte le risque externe . Dans le secteur d’étude, les milieux sont ouverts, aucun boisement n’est présent à proximité du projet. En revanche, un facteur de risque d’incendie pourrait être un accident sur l’A75.

Les risques d’incendie sont limités grâce à la mise en place de dispositifs de prévention vis-à-vis des risques électriques et d’incendie. De plus, des mesures pour faciliter l’accès et l’organisation des secours (pistes adaptées, extincteurs, signalis ation…) limitent très fortement tout impact sur la sécurité des biens et des personnes.

4.5.5. Risque électrique

En phase de construction

En phase travaux, les principaux dangers électriques existent lors de la première mise en fonctionnement et des tests de l’installation. Le risque électrique est alors lié à la présence d’ouvrages électriques sous tension dès qu’ils reçoivent le rayonnement solaire (risque d’électrisation). Ce risque concerne en premier lieu le personnel employé pour le chantier. Il peut aussi concerner une personne qui se serait introduite illicitement sur le site, en phase chantier comme de fonctionnement.

En phase d’exploitation

En phase de fonctionnement normal, le risque électrique est moindre étant donné que la centrale sera entièrement close et peu fréquentée. Cependant, durant les opérations d’entretien et de maintenance , les risques susceptibles de concerner le personnel ne doivent pas être négligés. Les principaux dangers sont dus à la présence d’ouvrages électriques sous tension dès qu’ils reçoivent le rayonnement solaire (risque d’électrocution). Le risque électrique est également lié à la foudre qui peut s’abattre sur la centrale. Deux types de risques sont identifiés :

� le foudroiement : risque direct ;

� la chute de la foudre (perturbations électromagnétiques, venant de l’arc en retour de la décharge de foudre) : risque induit.

4.5.6. Mesures mises en œuvre pour assurer la sécurité en phase de construction

Le maître d’ouvrage désignera pour la période de chantier un responsable extérieur agréé et chargé de rendre compte régulièrement du respect des règles de Sécurité, de Prévention et de Santé sur le chantier.

Afin d’empêcher toute pénétration inopinée de véhicules ou de personnes étrangères au chantier, réduisant ainsi les risques de malveillance ou d'accidents, celui-ci sera interdit au public.

Le chantier sera entièrement clôturé. Pendant le chantier, un gardiennage sera mis en place par un prestataire agréé.

Afin de limiter le risque de vol, le stockage du matériel durant le chantier sera réduit. En effet, l’approvisionnement se fera au fur et à mesure des besoins de la construction

Concernant les risques d’accident sur le chantier, afin d’assurer une maîtrise de ceux-ci, le maître d’ouvrage désignera pour la période de chantier un responsable extérieur agréé et chargé de rendre compte régulièrement du respect des règles de Sécurité, de Prévention et de Santé sur le chantier.

Les dispositifs préventifs de la phase de chantier feront l’objet d’un suivi permanent de la part du maître d’œuvre et de l’entreprise qui sera en charg e de l’exécution des travaux . Le dossier de consultation des entreprises spécifiera les précautions à prendre pour éviter toute pollution due aux travaux.

Vis à vis d’un éventuel accident lié au trafic sur le site ou à son entrée, les dispositifs suivants seront pris afin de sécuriser le chantier et de limiter les risques de perturbation de la circulation :

Page 11: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 225

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

� aménagement de l’accès au site et d’une aire de stationnement des engins;

� vitesse limitée ;

� signalisation et entretien des itinéraires d’accès aux chantiers;

� conservation des enceintes clôturées et édification de portails d’entrée ;

� mise en place d’un plan de circulation En dehors des risques liés aux installations électriques au cours du chantier et pour lesquelles les normes en vigueur seront appliquées, les impacts sur la sécurité seront très réduits. Le Service Départemental d'Incendie et de Secours de l'Aveyron doit être informé par courrier de la date d'ouverture du chantier de réalisation du projet ainsi que de la date de mise en service définitive. Un plan de situation matérialisant toutes les voies d'accès, un plan de masse de la zone et une fiche donnant les principales caractéristiques des installations devront être transmis au Service Départemental d'Incendie et de Secours de l'Aveyron dans l'objectif de répertorier le site.

4.5.7. Mesures mises en œuvre pour assurer la sécurité en phase d’exploitation

4.5.7.1. Intrusion, vol, malveillance

Le parc photovoltaïque sera entièrement clos. Les postes électriques (local onduleurs/transformateur et le poste de livraison) seront fermés à clefs, limitant ainsi l’accès du site aux personnes autorisées, tout en permettant l’accès des secours. Des pancartes interdisant l'accès au site seront implantées au niveau de l’entrée. Parallèlement, une sécurité active sera assurée par :

� la détection périmétrique ;

� le contrôle d’accès ;

� la détection intrusion ;

� la télésurveillance du site par un organisme agréé.

En effet, un système de surveillance vient en complément de la clôture via un réseau de caméras sur le site. Ce dispositif permet d’alerter un PC sécurité lorsqu’il y a pénétration dans le site ou détérioration de la clôture.

Les états des différents détecteurs seront renvoyés vers une centrale de détection elle-même reliée à un central de télésurveillance.

De plus, les postes électriques (postes onduleurs/transformateurs et de livraison) seront dotés d’un dispositif de suivi et de contrôle. Ainsi, plusieurs paramètres électriques sont mesurés (intensités…) ce qui permet des reports d’alarmes en cas de défaut de fonctionnement.

Toutes ces informations seront centralisées dans le local technique. Ce local étant relié au réseau téléphonique, les informations seront renvoyées vers les services de maintenance et le personnel d’astreinte.

Parallèlement à cette surveillance permanente, des visites de maintenance et d’entretien permettront de vérifier le bon fonctionnement des infrastructures. L’ensemble des procédures d’entretien et de maintenance sont définies de manière très stricte et rigoureuse par les concepteurs des différentes infrastructures suivant un calendrier imposé par les fabricants des divers éléments.

Les modules respecteront la norme IEC 61215, qui prévoit un test de résistance du verre recouvrant le module photovoltaïque, équivalent au choc d’un grêlon de 25 mm à une vitesse de 80 km/h.

4.5.7.2. Sollicitation d’attention

Vis-à-vis des vues potentielles depuis les axes routiers, il n’est pas opportun sur cette portion de route et vu le secteur, d’implanter des haies.

4.5.7.3. Prévention du risque incendie

L’ensemble du réseau et des installations électriques suit les normes de sécurité et de prévention en vigueur pour ce genre d’exploitation. De manière générale, les préconisations du SDIS sont respectées :

� la défense extérieure contre l'incendie sera réalisée par la mise en place d'une réserve incendie de 60 m3 implantée au niveau de l'accès principal au sein de chaque périmètre clôturé.

� un dispositif efficace de protection contre la foudre sera mis en place sur le site.

� un débroussaillage soigneux sera réalisé sur un rayon de 50 mètres minimum autour des installations et entretenu chaque année.

� si de l’herbe est maintenue sous les panneaux photovoltaïques, celle-ci devra être entretenue régulièrement.

� lors des travaux de réalisation puis des opérations de maintenance ou de contrôle, des moyens d’extinction adaptés seront mis à disposition des personnels travaillant sur le site. Ces derniers disposeront en outre d’un moyen permettant d’alerter ou de faire alerter les secours (téléphone, radio-téléphone, …).

Les voies de circulation desservant la centrale photovoltaïque doivent permettre l'accès et la mise en œuvre des moyens de secours et de lutte contre l'incendie. À ce titre, celles-ci doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

� largeur de la chaussée : 3 m minimum,

� hauteur libre disponible : 3,50 m minimum,

� pente maximale : 15 %,

� virages avec rayon intérieur de 11 m minimum et surlargeur de la voie (S=15/R),

� force portante calculée pour un véhicule de 160 kilo-newtons (avec un maximum de 90 kilo-newtons par essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 m au minimum).

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4.5.7.4. Mesures vis-à-vis du risque électrique

Chaque appareil électrique répond à des normes strictes et est muni de systèmes de sécurité : le poste de livraison et les postes onduleurs/transformateurs, notamment, sont équipés d’une cellule de protection générale disjoncteur. Tous les appareils électriques sont identifiés ainsi que le risque inhérent à ce type d’installation. Afin de limiter le risque électrique, le projet est ceinturé par une clôture continue et infranchissable, équipée d’un portail d’accès actionnable par clé. La conception technique du parc intègre la mise en place de dispositifs assurant la mise en sécurité électrique des installations photovoltaïques en cas d’intervention, dans le respect des dispositions normatives en vigueur. Les installations sont mises hors de portée des personnels non habilités. Une organisation interne sera définie pour préciser les modalités de mise en sécurité de l’installation et d’intervention des secours. Le plan d’organisation définit notamment la conduite à tenir pour :

� l’extinction d’un feu d’origine électrique,

� le secours à toute personne en tout lieu du site. Une protection contre la foudre sera appliquée conformément au niveau de risque de ce secteur. L’interconnexion des masses est fondamentale. L’ensemble des masses métalliques des équipements du parc (y compris les bâtiments, structure de support….) est connecté à un réseau de terre unique. Des parafoudres et paratonnerre seront installés selon le guide UTE 15-443 et les normes NF-EN 61643-11 et NF C 17-100 et 17-102.

Les normes électriques suivantes sont appliquées dans le cadre du projet :

� Guide C-15-712-1 relatif aux installations photovoltaïques,

� NF C-15-100 relative aux installations privées basse tension,

� NF C-13-100 relative aux installations HTA,

� Guide C-32-502 relatif aux câbles photovoltaïques courant continu.

Les préconisations du SDIS seront respectées :

� Concevoir l’ensemble de l’installation selon les préceptes du guide pratique réalisé par l’ADEME avec le Syndicat des Énergies Renouvelables “ Spécifications techniques relatives à la protection des personnes et des biens dans les installations photovoltaïques raccordées au réseau ” et celui réalisé par l’Union Technique de l’Électricité baptisé “ C15-712 installations photovoltaïques ”.

� Minimiser le plus possible la longueur du câblage en courant continu entre les modules photovoltaïques et l'onduleur.

� Installer des câbles de type unipolaire de catégorie C2, non propagateur de flamme, et résistant au minimum à des températures de surface de 70°C. Les identifier et les signaler en lettres blanches sur fond rouge, avec mention “ danger, conducteurs actifs sous tension ”.

� Prendre toute disposition pour éviter aux intervenants des services de secours tout risque de choc électrique au contact d’un conducteur actif sous tension (installations photovoltaïques).

� Mettre en place une coupure générale simultanée de l’ensemble des onduleurs, visible, positionnée à proximité de l’entrée de l’enceinte et identifiée par la mention “ attention – présence de deux sources de tension : 1- réseau de distribution ; 2- panneaux photovoltaïques ” en lettres noires sur fond jaune.

� Apposer bien en évidence, le pictogramme dédié aux risques photovoltaïques :

- à l’extérieur de l’enceinte au niveau de l’accès des secours,

- aux accès des locaux abritant les équipements techniques relatifs à l’énergie photovoltaïque,

- sur les câbles DC.

� Afficher sur les consignes indiquant la conduite à tenir en cas d’incendie, la nature et les emplacements des installations photovoltaïques (toiture, façades, fenêtres, …) ainsi que les modalités d’alerte des sapeurs- pompiers : numéro (18) et adresse de l’installation.

� Faire vérifier annuellement l'installation par un technicien compétent Chaque poste de livraison et chaque poste onduleur contiendra une panoplie de sécurité composée d’un contrôleur, d’un extincteur (CO2 de 5kg), d’une boite à gants 24 kV, d’un tapis isolant 24 kV, d’une perche à corps et d’une perche de détection de tension. Le fonctionnement du parc photovoltaïque est surveillé en permanence par un système d’alarme (détection périmètrique, contrôle d’accès, détection d’intrusion, télésurveillance du site), relié aux services de maintenance, où un personnel d’astreinte sera toujours présent.

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4.5.7.5. Modalités de qualification requise, de formation et d’information pour les salariés intervenant sur le site

� En phase de construction, comme en phase d’exploitation du parc photovoltaïque, puis lors des phases de démantèlement et de remise en état du site, les modalités de qualification et formations suivantes seront respectées :

� certificat d'aptitude à la conduite en sécurité (CACES) qui permet notamment de contrôler les connaissances et le savoir-faire pour la conduite en sécurité d'engins mobiles automoteurs de chantiers et d'équipements de levage,

� habilitation électrique Basse Tension et HTA pour tous les électriciens qui seront chargés d’assurer les travaux ou les consignations sur tout ou partie d’un ouvrage HTA en exploitation.

La présence d’au moins un sauveteur secouriste du travail sera assurée.

Le parc photovoltaïque n’est pas une installation à l’origine de danger majeur. En outre, la prise en compte des sensibilités potentielles du site, la mise en œuvre de mesures de prévention et de protection des accidents et défaillances, permetten t de supprimer tout risque pour la sécurité des biens et des personnes au niveau du site.

De façon générale, les caractéristiques techniques des infrastructures du projet répondent aux normes de sécurité.

Par ailleurs, les principes de fonctionnement ainsi que le mode d’entretien et de maintenance des installations ont été étudiés de manière à prévenir de tous risques portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens, mais aussi à l’environn ement.

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228 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

5. IMPACTS SUR LE PAYSAGE

L’insertion paysagère d’un projet correspond à la prise en compte de deux critères principaux :

� La connaissance du paysage dans lequel s’inscrit le projet et sa capacité à recevoir un équipement de ce type,

� Les contraintes techniques d’élaboration du projet qui doivent répondre à des conditions de fiabilité et de production d’énergie tout en respectant l’environnement naturel et humain.

5.1. ANALYSE PREALABLE

Source : ADEME, guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au sol – MEDD - DGEC, janvier 2009 mis à jour en 2011

5.1.1. Un projet de paysage

La « structure » d’un parc photovoltaïque (agencement des panneaux, caractéristiques des panneaux) représente le principal levier concernant son insertion paysagère. L’impact paysager peut-être tout à fait différent selon le parti d’implantation pour un même lieu et un même nombre de panneaux. Les orientations paysagères qui ont guidé l’élaboration de ce projet sont les suivantes :

� Choix d’un secteur dont l’ambiance est déjà artificialisée en bordure d’autoroute,

� Implantation au sein d’une vallée sèche où les reliefs alentours bloquent les perceptions,

� L’absence de voisinage dense aux abords immédiats,

� Un équilibre visuel harmonieux rendu possible par des rapports d’échelle (taille des parcelles, végétation) cohérents avec le projet.

5.1.2. Le paysage et la perception du photovoltaïque

De façon générale, le paysage se compose d'une partie objective (relief, occupation du sol et agencement spatial) et d'une partie subjective, fondée sur la sensibilité de l'observateur, qui dépend d'influences culturelles, historiques, esthétiques et morales. Pour un équipement comme un parc photovoltaïque, deux types d’impacts visuels sont à distinguer :

� L’impact de proximité : Il prendra en compte l’esthétique des panneaux à une distance inférieure à 500 mètres. Ce type d’impact est fortement subjectif car il fait appel au sens personnel de l’esthétique de l’observateur. De près, les panneaux avec leur conception moderne, très lisse sont en général perçus positivement. Par ailleurs, l’impact de proximité concerne les aménagements annexes (poste de livraison, clôture, accès, …) qui peuvent être perceptibles à ces distances.

Vue proche des tables photovoltaïques – source URBASOLAR

� L’impact à distance : Il portera essentiellement sur la visibilité lointaine du parc photovoltaïque qui selon son positionnement, sa proportion, peut plus ou moins attirer le regard. L’insertion paysagère du projet est à prendre avec d’autant plus de précautions lorsque les installations sont implantées sur un site vierge de toute infrastructure car le paysage alors à dominante naturelle devient plus artificialisé. Cependant, il s’agit d’un moyen de production d’énergie respectueux de l’environnement (énergie totalement propre sans aucun rejet polluant) et il peut à ce titre être perçu de manière positive par le public. Les perceptions à distance sont plus sensibles à la « structure » du site (agencement, équilibre, rapport avec le paysage).

Rappelons que les effets potentiels d’un parc solaire photovoltaïque au sol sont essentiellement liés au recouvrement au sol, mais également aux effets d’optiques tels que le miroitement, les reflets et la lumière polarisée (voir le paragraphe suivant).

5.1.3. Présentation des effets potentiels d’un parc solaire photovoltaïque au sol

5.1.3.1. Recouvrement du sol

En termes de paysage, l’impact de proximité du recouvrement du sol est provoqué par la perception directe des tables photovoltaïques et par leur ombre portée. La dimension de la surface ombragée d’une installation change en fonction de la course du soleil mais reste assez homogène lorsqu’il s’agit comme ici de tables fixes. L’impact à distance du recouvrement du sol est provoqué uniquement par la vision des tables photovoltaïques qui, avec l’éloignement, peuvent être perçu comme un seul ensemble homogène. Un parc photovoltaïque peut alors être confondu avec une étendu d’eau, des serres ou des parcelles agricoles équipées de châssis.

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 229

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

Illustration 25 : Différent type de perception du recouvrement du sol par des tables photovoltaïques

© Cabinet ECTARE

8 Guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au sol - l’exemple allemand. Version

abrégée et modifiée du guide allemand original intitulé « Leitfaden zur Berücksichtigung von Umweltbelangen bei der

5.1.3.2. Effets optiques

Les installations photovoltaïques peuvent être à l’origine de divers effets optiques8 (voir détails au paragraphe concernant les risques sur la sollicitation d’attention) :

� Miroitements par réflexion de la lumière solaire sur les surfaces dispersives (modules) et les surfaces lisses moins dispersives (constructions métalliques),

� Reflets , les éléments du paysage se reflétant sur les surfaces réfléchissantes,

� Formation de lumière polarisée sur des surfaces lisses ou brillantes. En termes d’effets d’optiques, souvent, le relief du terrain et la végétation environnante permettent de réduire les gênes dues à la réflexion et aux incidences les plus rasantes. Dans le cas contraire, des mesures de réduction simples, telle que la plantation d’une haie, peuvent suffire à limiter tout éblouissement Le modèle des panneaux choisis pour le projet sont composés d’un cadre aluminium anodisé mat, d’un verre antireflet et d’une couche de silicium, la couleur principale est le gris foncé mat. Ces éléments limitent considérablement ces effets. Ces phénomènes optiques restent toutefois très localisés et limités.

Plannungvon PV-Freiflächenanlagen » - élaboré pour le compte du Ministère Fédéral de l’Environnement, de la Protection de la

nature et de la Sécurité nucléaire - novembre 2007.

Perceptions lointaines : les panneaux semblent recouvrir de façon homogène l’ensemble du parc solaire. Selon l’orientation des tables soit la face avant est visible (couleur bleu à bleu foncé) soit la face arrière

(couleur gris clair à gris foncé)

Perceptions lointaines : le recouvrement peut paraitre également moins important si l’observateur se situe à l’est ou à l’ouest du parc (dans le cas de tables fixes). On aperçoit une parcelle rayée de bleu, l’aspect visuel est

moins homogène.

Perceptions proches : l’impact visuel du recouvrement du sol est lié à la morphologie

des tables et à l’ombrage qui en découle.

Page 16: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

230 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

5.2. IMPACTS LIES A LA PERIODE DE CHANTIER

Le chantier se décompose en plusieurs étapes, engendrant des modifications paysagères, qui diffèrent selon l’importance du nombre des engins circulant sur les terrains et le type d’infrastructures mises en place, notamment. Ainsi :

� La première étape : la préparation du site nécessite des moyens conséquents en termes de véhicules et représente la pose de quelques éléments de taille assez haute (clôture, base de vie de chantier, stockage) et donc visibles depuis l’extérieur des terrains en travaux. Quant à la circulation des camions ainsi qu’au fonctionnement des engins de chantier, ils sont susceptibles de produire des dégagements de poussières, dont les émissions peuvent s’élever suffisamment haut pour être visibles depuis les alentours proches à éloignés selon les quantités émises. En revanche, les travaux de terrassement (tranchées…) étant au sol sont peu impactant pour le paysage, notamment à grande échelle en raison de leur faible profondeur.

�Impact global moyen : dégagement de poussières, ajout d’infrastructures visibles.

� La seconde étape : la construction nécessite peu d’engins ou alors des véhicules légers (mise en place des ancrages, montage de structures et pose des panneaux), sauf pour la pose des postes électriques effectuée avec une grue dont la taille relativement imposante constituera le principal impact visuel de cette phase du chantier. En effet, cette étape engendrera moins de mouvements sur les terrains donc aucun dégagement de poussières conséquent. En revanche, le montage des structures de taille relativement petite, tapissant les terrains, transformera l’ambiance des sites en un paysage ordonné et industriel.

�Impact ponctuellement moyen et globalement faible : grue imposante, mise en place d’infrastructures petites mais sur l’ensemble des terrains.

� La dernière étape : la mise en service n’engendrera aucun impact visuel, car cette phase consistera à effectuer manuellement les branchements électriques des appareils déjà en place. Donc aucun engin ne sera nécessaire et aucune infrastructure visible ne sera ajoutée.

�Impact visuel et paysager nul.

Illustration 26 : Exemple de chantier d’un parc photovoltaïque

Source : Guide méthodologique de l’étude d’impact des installations solaires photovoltaïques au sol

Globalement, les travaux d’implantation du parc sol aire auront un impact visuel faible car limité dans le temps et dans l’espace.

5.3. L’IMPACT VISUEL GENERAL DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE ET DE SES PRINCIPALES

COMPOSANTES

5.3.1. L’impact visuel des tables et leur agencement

L’implantation des panneaux solaires va changer le cadre actuel du site en raison de l’uniformité du projet, de sa conception et des matériaux utilisés, qui diffèrent de ce qui se trouve actuellement sur les terrains. L’aménagement du parc va entraîner une transformation notable du paysage du secteur en amenant un élément de modernité lié au développement durable. Le parc est composé de 2 parties de chaque côté de la bretelle amenant à l’autoroute. Le parc solaire est composé de tables fixes, d’une hauteur maximale de 2,05m (inclinée de 20°). L’implantation des tables est homogène dans chacune des deux parties du projet et évite ainsi un effet disséqué qui ne serait pas harmonieux pour les perceptions lointaines. L’implantation régulière et l’orientation ordonnée des panneaux donnent au site une cohérence et un aspect visuel régulier et coordonné.

5.3.2. L’impact des postes électriques

Le projet comporte 1 poste de transformation comprenant transformateur et onduleurs centraux, 1 poste électrique mixte faisant à la fois office de poste de livraison et de poste de transformation et 1 local d’exploitation/maintenance. Ils sont situés en bordure de clôture au nord-ouest de chaque partie, d’une hauteur maximale de 3,4 m et dépasseront donc d’d’un peu plus d’un mètre les panneaux solaires. Le poste de livraison sera visible depuis la bretel le d’autoroute et fera l’objet de mesures d’intégration paysagère.

5.3.3. L’impact des aménagements annexes : citerne, clôtures et pistes

L’ensemble du projet sera clôturé par sécurité. Les clôtures auront une hauteur de 2 mètres et seront constituées de mailles en acier galvanisé. Elles seront fermées par des portails de 6 mètres, à double ventaux. L’impact visuel de la clôture est en général plutôt faible, car elle n’arrête pas le regard au niveau des points de vue proche. Elle sera presque invisible d ans le grand paysage de par sa couleur, qui se fond dans la végétation, et sa transparence. La piste de maintenance aura une largeur de 3 mètres minimum. Elle fera tout le tour du projet à l’intérieur de la clôture. Elle sera en grave naturelle de couleur gris/beige clair en accord avec les pistes et chemins existants du secteur. Elles seront partiellement visibles seulement depui s les abords immédiats. L’accès au site se fera par la route existante, auc une voirie existante ne sera modifiée n’engendrant pas de modification sur les perceptions dans le pay sage.

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 231

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Une citerne à incendie sera disposée aux entrées de chaque partie du parc. Leurs faibles hauteurs n’engendrent pas d’impact visuel particulier.

Illustration 27 : Illustration des éléments composants un parc photovoltaïque et idée d’échelle

© Cabinet ECTARE

Globalement, l’impact visuel de la clôture, des por tails, de la citerne et de la piste de maintenance sera très faible, seulement perceptible depuis les abords immédiats du projet. Cet impact sera inexistant sur le grand paysage, car ces aménagemen ts sont intégrés à l’ensemble des infrastructures du projet.

Page 18: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

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5.4. COVISIBILITES ET PERCEPTIONS VISUELLES

5.4.1. Préalable méthodologique

La sensibilité des points de vue dans l’état initial a été déterminée en fonction de plusieurs critères objectifs :

� La possibilité ou non de percevoir l’aire d’étude immédiate sur le paysage

� Distance par rapport à l’aire d’étude,

� Qualité de l’image perçue (en référence à une identité géographique et culturelle),

� Co-visibilité avec un site ou avec un monument remarquable,

� Niveau de fréquentation du lieu (site touristique ou axe de communication régulièrement fréquenté).

Ainsi que sur des critères plus subjectifs comme l’effet visuel de l’aire d’étude sur le paysage et le ressenti. Dans l’état initial les secteurs suivants ont été identifiés comme étant les seuls secteurs susceptibles d’avoir des vues sur l’Aire d’Étude Immédiate :

Secteurs Niveau de perception

Enjeux

A75 Nul Moyens Annexe de l’A75 en

bordure de l’AEI Fort Modérés

RD999 vers La Gineste Modéré Faibles Lieu-dit Beaumescure Faible Faibles

Tableau 9 : Liste des points de vue et niveau d’enjeux analysé lors de l’état initial

Les perceptions depuis ces points de vue sont illustrées par des photomontages qui permettent l’analyse des impacts.

Carte 37 : Localisation des points de vue pour les photomontages

PM 1

PM 3

PM2

PM 4

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Les panneaux apparaissent légèrement en contre-bas de la route et restent donc assez discrets. La clôture est déjà existante le long de la route et les éléments annexes (postes électriques et piste) ne sont pas visibles depuis ce point de vue dans cette direction

Vue initiale

Photomontage 1: Depuis l’annexe à l’A75 en bordure de l’AEI. L’observateur regarde en direction de la partie nord du projet à l’ouest de la route.

Secteurs Niveau de perception du projet

Enjeux Insertion

paysagère

Intervisibilité Avec le

patrimoine Mesures

Impact résiduel global

Annexe de l’A75 en

bordure de l’AEI

Moyen Modérés Bonne Nul

- Utilisation de la clôture existante,

- Maintien d’une couverture végétale

naturelle entretenue par le pâturage.

Modéré

Page 20: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

234 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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Le parc photovoltaïque se situe de chaque côté de la route en contre-bas, il est donc très peu visible depuis la sortie de l’autoroute.

Vue initiale

Photomontage 2: : Depuis l’annexe à l’A75 en bordure de l’AEI. L’observateur regarde en direction du projet vers le sud.

Secteurs Niveau de perception du projet

Enjeux Insertion

paysagère

Intervisibilité Avec le

patrimoine Mesures

Impact résiduel global

Annexe de l’A75 en

bordure de l’AEI

Modéré Modérés Bonne Nul

- Utilisation de la clôture existante,

- Maintien d’une couverture végétale

naturelle entretenue par le pâturage.

Modéré

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Vue initiale

Photomontage 3: : Depuis l’entrée de la partie sud du parc photovoltaïque

L’entrée sera visible depuis l’annexe de l’A75. Les éléments de clôture et le portail sont gris et reste assez transparent, tout comme la couleur des pistes de maintenance qui s’accorde bien avec l’occupation du sol existante. L’entretien naturel du couvert végétal sous les panneaux atténue l’aspect trop « industriel » du parc.

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Le parc photovoltaïque en projet prolonge le parc photovoltaïque existant. À cette distance le parc est ensemble homogène gris bleuté qui se fond dans le paysage.

Vue initiale

Photomontage 4: : Depuis la RD999 au-dessus de la Gineste

Secteurs Niveau de

perception du projet

Enjeux Insertion

paysagère Intervisibilité

Avec le patrimoine Mesures

Impact résiduel global

RD999 vers La Gineste

Modéré Faibles Bonne

Faible (On aperçoit légèrement sur la gauche les flèches

du Viaduc de Millau)

Implantation régulière des panneaux évitant l’effet de morcellement

Faible

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Concernant le dernier point de vue relevé lors de l’état initial, le secteur du lieu-dit Beaumescure, la taille des panneaux et la faible emprise du projet dans le champ de vision ne permettent pas de distinguer le projet.

Secteurs Niveau de perception du projet

Enjeux Insertion

paysagère

Intervisibilité Avec le

patrimoine Mesures

Impact résiduel global

Lieu-dit Beaumescure

Très faible Faibles Neutre Nul Négligeable

5.5. MESURES D'INTEGRATION

5.5.1. Pendant la phase de chantier

Le matériel hors d'usage et les déchets produits par le personnel seront régulièrement évacués du chantier qui sera maintenu dans un état de propreté permanent.

5.5.2. Au cours de la conception du projet d’aménagement

Habillage des éléments annexes pour une meilleure intégration paysagère :

Afin de respecter les préconnisations du PNR des Grands Causses et afin d’assurer une homogénéité des projets sur l’ensemble du territoire, les locaux techniques seront recouverts d’un bardage en bois.

Les pistes internes seront revêtues d’un matériau concassé local d’une couleur gris beige.

La clôture déjà existante (grise) sera majoritairement conservée tout autour du parc.

Traitement naturel du couvert végétal sous les panneaux

La mutation de l’espace actuel en surface d’accueil de la centrale photovoltaïque ne va pas à l’encontre du maintien d’une couverture végétale basse, bien au contraire. Celle-ci va pouvoir être conservée en termes de richesse floristique et faunistique. L’entretien de la végétation du parc photovoltaïque se fera par pâturage ovin, permettant à la fois un entretien écologique et une contribution à la sauvegarde d’une activité patrimoniale. En fonction de la « coupe » effectué par les brebis, un entretien des espaces verts supplémentaire pourra être réalisé de manière mécanique, dans le but d’éviter tout ombrage de végétation sur les panneaux solaires. Il n’y aura aucun usage de produits phytosanitaires.

Valorisation de l’image du parc et sensibilisation

Ce projet de développement durable apportera au territoire « Larzac et Vallées » une notoriété dans le domaine des énergies renouvelables. Cette valorisation pourra s’accompagner de la visite des installations par le public et les classes scolaires une fois par an. En effet, les centrales photovoltaïques peuvent jouer un rôle de sensibilisation sur la nécessité de préserver notre environnement et nos ressources. Elles rappellent la nécessité d’appréhender et de consommer l’électricité d’une manière différente : plus sobrement et plus rationnellement. Par ailleurs, l’implantation de panneaux didactiques à l’entrée des centrales permettront d’utiliser le site comme une vitrine pour la sensibilisation du grand public au développement des énergies renouvelables. Ils auront un rôle informatif et pédagogique quant à la préservation de l’environnement, au fonctionnement de l’énergie photovoltaïque et aux milieux écologiques présents sur le causse du Larzac. Il sera également proposé un soutien aux apiculteurs locaux en installant des ruches sur le site.

Exemple de panneaux pédagogiques (source Urbasolar)

L’ensemble de ces actions visent d’une part au soutien de l’activité apicole située à proximité du projet, et d’autre part à la communication autour des actions engagées pour la transition énergétique sur le territoire avec les visites de site et les panneaux didactiques.

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238 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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5.6. SYNTHESE DES COVISIBILITES

Secteurs Niveau de perception

Enjeux Insertion

paysagère

Intervisibilité Avec le

patrimoine Mesures

Impact résiduel global

A75 Nul Moyens Neutre Nul Nul

Annexe de l’A75 en

bordure de l’AEI

Modéré à moyen

Modérés Bonne Nul

- Utilisation de la clôture existante, - Maintien d’une

couverture végétale naturelle entretenue par le

pâturage.

Modéré

RD999 vers La Gineste

Modéré Faibles Bonne

Faible (On aperçoit

légèrement sur la gauche les

Implantation régulière des

panneaux évitant Faible

flèches du Viaduc de

Millau)

l’effet de morcellement

Lieu-dit Beaumescure

Très faible Faibles Neutre Nul Négligeable

Le parc photovoltaïque en projet sera visible seule ment depuis les abords immédiats : depuis l’annexe à l’Autoroute A75 et les chemins d’accès a u site. Des perceptions modérées faiblement impactantes sur le paysage sont également possibles depuis une petite portion de la RD999 au-dessus du lieu-dit la Gineste. L’impact global sur le paysage est très faible de par l’absence de covisibilité ou d’intervisibilité avec des habitati ons ou des éléments de patrimoine et de par le faib le nombre global de point de vue possible sur le proje t. De plus, des mesures en faveur du pastoralisme, de l’apiculture et de la sensibilisat ion du public aux énergies renouvelables, permettront une meilleure acceptation du projet dan s le territoire.

Page 25: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

V. SIXIEME PARTIE : SYNTHESE DES MESURES CORRECTRICES ET ESTIMATION DES COUTS

Page 26: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

240 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 241

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1. SYNTHESE DES MESURES CORRECTRICES

Les impacts du projet sur l’environnement, ainsi que les mesures prises, puis l’impact résiduel sont synthétisés dans les tableaux en pages suivantes. Légende des tableaux :

Impact positif Niveau de l’impact Impact négatif

+ + + ++ Fort - - - --

++++ Moyen ----

+ + + Modéré - - -

+ + Faible - -

+ Très faible -

0 Négligeable ou Nul 0

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242 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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Thèmes de l’environnement

Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel

MILIEU PHYSIQUE

Climat

Très faible

Un projet de parc photovoltaïque par son principe de production d’électricité à partir d’énergie solaire participe à la lutte contre le changement climatique. Le projet de parc solaire devrait produire environ 5930 MWh par an et éviter l'émission de 1860 tonnes eq CO2 annuellement (sur une base de 313 g d’équivalent CO2 par kWh par an selon étude PwC 2014), Sous les panneaux, on peut observer une diminution de la température la journée et une augmentation la nuit.

Mesure de suppression

La hauteur des panneaux et leur espacement permettent à l’air de circuler dessous et ainsi d’éviter la création d’un micro-climat.

Le projet participe à la lutte contre le changement climatique, en évitant notamment 1860 tonnes eq CO2 par an.

Modéré

Topographie

Négligeable Les terrains étudiés se situent dans une zone plane. La topographie du site n’engendre donc pas de contrainte rédhibitoire à la réalisation du projet.

Mesure de suppression Les seules modifications de la topographie seront temporaires et limitées en profondeur, hauteur, et dans l’espace (tranchées et remblais sous les postes électriques). Durant l’exploitation, aucune modification topographique n’impactera le relief du site.

Négligeable

Sols

Faible Les travaux et l’implantation des infrastructures peuvent être à l’origine de pollutions ou modifier les conditions de développement des sols, ou créer des phénomènes d’érosion, de tassement des sols, d’instabilité, etc.

Mesure de suppression Toute manipulation de produits polluants sera effectuée sur des systèmes de rétention. L’aération du sol après les travaux supprimera les phénomènes de tassement. Des espaces entre les structures laissent passer l’eau, évitant l’assèchement des sols et l’accumulation d’eau au point bas, donc l’érosion. De même, le maintien du couvert végétal en place permettra de limiter les risques d’érosion.

Mesure de réduction Les risques de pollution seront limités par la valorisation sur le site des matériaux décapés (tranchées et fouilles des postes électriques). La hauteur des structures au point bas des modules photovoltaïques sera faible, de l’ordre de 0,8m, pour limiter l’érosion due à la chute d’eau, mais suffisante pour une bonne luminosité sous les panneaux. Afin d’éviter toute instabilité des sols, et ainsi un impact sur les infrastructures, des ancrages par pieux battus seront privilégiés. L’emprise au sol du projet se limite à moins de 8,2 % maximum de la surface clôturée.

Négligeable

Eaux souterraines

Faible

Pour rappel, le projet se développe sur des formations karstiques susceptibles d’être connectées à des aquifères importants. Les infiltrations de surface alimentent directement et très rapidement, souvent sans filtration, un aquifère karstique perché très vulnérable. Il existe donc une sensibilité non négligeable des eaux souterraines et des eaux de surface, directement en lien.

En termes d’alimentation en eau potable, les terrains étudiés se situent en dehors de tout périmètre de protection de captage.

De plus, dans le cadre du projet, moins de 0,4% de la surface totale du projet est imperméabilisée ce qui ne modifiera pas les conditions d’infiltration des eaux. Les infrastructures sont peu profondes et n’atteignent pas les nappes phréatiques, donc ne perturbent pas leurs écoulements.

Le risque de pollution des nappes souterraines est fortement minimisé par les caractéristiques même du projet. Des pollutions accidentelles peuvent survenir essentiellement durant les travaux. Des pollutions chroniques pourraient être engendrées par l’entretien du site. Des mesures de prévention des accidents et de protection en cas de déversement de polluants sont prévues.

Mesures de suppression

Le respect des normes de sécurité et d’entretien des engins limitera les accidents et donc les risques de pollution. Des bacs de rétention seront installés sous les postes électriques pour contenir d’éventuelles fuites d’huile des transformateurs.

En phase d’exploitation, étant donné la faible part des surfaces imperméabilisées (230 m2), le projet n’est pas sujet à provoquer d’incidence particulière sur les eaux souterraines.

Des mesures seront prises afin d’éviter toute pollution des sols et donc un risque d’infiltration, tant en phase chantier qu’en phase d’exploitation. La pollution chronique sera réduite au maximum par un nettoyage à l’eau claire des panneaux et un entretien mécanique et par pâturage ovin de la végétation. Aucun produit phytosanitaire ne sera utilisé. Les pollutions chroniques seront d’autant plus réduites que la fréquence d’entretien et de maintenance du site est assez faible (environ 2 fois par an). Les risques de pollution liés au projet sont donc très faibles.

Négligeable

Page 29: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 243

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Eaux de surface

Très faible

Aucun cours d’eau ni plan d’eau n’est recensé sur le site d’étude.

L’impact du projet sur les conditions d’infiltration des eaux sera très faible. Environ 0,4 % de la surface totale du projet est imperméabilisée par les postes électriques et la citerne.

Les autres éléments du projet (pistes, structures porteuses des panneaux…) seront aménagés et disposés de façon à maintenir l’infiltration des eaux ruisselant sur le site, dans les conditions actuelles (revêtement perméable et espacement entre les panneaux).

Les infrastructures sont peu profondes et n’atteignent pas les nappes phréatiques, donc ne perturbent pas leurs écoulements.

Mesures de suppression

Les risques de pollution seront limités par un entretien mécanique et l’interdiction de l’usage de produits phytosanitaires. Le maintien du couvert végétal permettra de ne pas influencer la situation en termes de coefficient de ruissellement, et ainsi de ne pas augmenter les débits et les volumes jusqu’aux milieux récepteurs des eaux de surface.

Des mesures anti-pollution seront également mises en place pendant la phase de réalisation des travaux.

Au niveau du bâti contenant un transformateur à huile, une rétention limitant toute propagation de fluide vers l’extérieur sera installée. Le risque de pollution accidentelle restera donc très faible, même s’il ne peut pas être complètement écarté.

Mesures de réduction

Les espaces entre les structures permettront aux eaux de s’écouler jusqu’aux fossés d’écoulements et cours d’eau et donc de maintenir les conditions de ruissellement actuelles.

Afin de minimiser l’impact du lessivage des pistes et l’envoi de particules en suspension vers les cours d’eau, l’enherbement des terrains du projet assurera la filtration des particules avant le rejet des eaux issues du projet vers leurs milieux récepteurs à la sortie du parc photovoltaïque.

Au niveau du risque lié aux véhicules de maintenance, les mesures de prévention se traduisent par l’entretien des véhicules.

Négligeable

Risques naturels

Très faible Aucun risque naturel majeur n’interdit la réalisation du projet photovoltaïque.

Mesures de réduction Vis-à-vis du risque d’incendie, l’ensemble des infrastructures électriques respectera les normes en vigueur. Les installations électriques seront sécurisées. Le maître d’ouvrage respectera les prescriptions du SDIS (notamment mise en place d’une citerne de 60 m3 au sein de chaque périmètre clôturé).

Les structures porteuses des panneaux respecteront les normes parasismiques en vigueur afin de prévenir tout risque sismique. En termes d’instabilité du sol, il sera privilégié des pieux battus pour l’ancrage au sol.

Négligeable

Tableau 10 : synthèse des impacts et mesures concernant le milieu physique

Page 30: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

244 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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Thèmes de

l’environnement Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet

Impact

résiduel

MILIEU NATUREL

Flore et habitats

Très faible L’incidence potentielle du projet sur les milieux naturels concernera essentiellement la destruction en phase de travaux de milieux ouverts remaniés et perturbés et sans sensibilité particulière.

Mesures d’évitement

Des mesures d’évitement des impacts sur les milieux naturels ont été prises dans la réflexion en amont de la définition et de la localisation même du projet. Les pelouses sèches de recolonisation et les fourrés arbustifs thermophiles en limites sud-ouest et sud-est ont dans leur majeure partie été évités dans le projet.

Mesures de réduction En phase chantier, un balisage (mise en défens) des zones sensibles exclues du projet (pelouses et fourrés arbustifs) mais proches du chantier sera effectué ainsi qu’un balisage précis des zones de chantier. Des mesures anti-pollution seront également mises en place.

Une gestion provisoire des eaux pluviales sera mise en place pendant la phase de chantier afin de limiter toute perturbation hydraulique. En phase d’exploitation, ces mesures consistent essentiellement au réaménagement du site en cohérence avec le paysage alentours et la végétation existante aux abords du projet. Elles concerneront notamment la gestion du parc :

• L’absence d’utilisation de produits désherbants sur les habitats • En cas d’apparition de foyers d’espèces indésirables, ceux-ci seront supprimés • Recréation d’un couvert végétal herbacé par recolonisation naturelle • Réalisation d’un entretien par pâturage ovin et par fauche / débroussaillage pour la gestion de la végétation • Mise en place d’une gestion des formations sensibles exclues du projet

Mesures de suivi et d’accompagnement Un suivi post-chantier des habitats naturels du site sera réalisé sur une longue durée (20 ans) pour évaluer leur niveau de perturbation.

Nul

Faune

Faible L’impact du projet consistera principalement en une destruction d’individus possible et une destruction / pollution d’habitats de reproduction d’éventuels reptiles et des insectes (lépidoptères, orthoptères), mais aussi en une destruction d’habitat de reproduction de l’Alouette lulu. Les travaux engendreront également un déplacement temporaire des mammifères et de l’avifaune sur les milieux similaires alentours (pelouses, fourrés).

Mesures d’évitement

Des mesures d’évitement des impacts sur la faune ont été prises dans la réflexion en amont de la définition et de la localisation même du projet. Les pelouses sèches de recolonisation et les fourrés arbustifs thermophiles en limites sud-ouest et sud-est ont dans leur majeure partie été évitésdans le projet.

Une période pour les travaux préparatoires et de débroussaillement compatible avec les périodes de moindre sensibilité pour les groupes faunistiques est également préconisée (évitement de la période allant de mars à août).

Mesures de réduction En phase chantier, un balisage (mise en défens) des zones sensibles exclues du projet (pelouses et fourrés arbustifs) mais proches du chantier sera effectué ainsi qu’un balisage précis des zones de chantier. Des mesures anti-pollution seront également mises en place.

Une gestion provisoire des eaux pluviales sera mise en place pendant la phase de chantier afin de limiter toute perturbation hydraulique. En phase d’exploitation, ces mesures consistent essentiellement au réaménagement du site en cohérence avec le paysage alentour et la végétation existante aux abords du projet. Elles concerneront notamment la gestion du parc :

• L’absence d’utilisation de produits désherbants • Limiter le cloisonnement des milieux et permettre le passage de la petite faune locale par le biais d’une clôture munies de

passes à faune • Recréer un couvert végétal herbacé par recolonisation naturelle et mettre en place une gestion de la végétation se

développant en bord de piste et sous les panneaux de manière à favoriser la faune • Réaliser un entretien par par pâturage ovin et fauche / débroussaillage pour la gestion de la végétation • Aménager des gîtes et créer des sites de pontes pour les reptiles et les mammifères

Très faible

Page 31: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 245

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

Mesures de suivi et d’accompagnement Un suivi post-chantier de la faune sera réalisé sur une longue durée (20 ans) pour évaluer leur niveau de perturbation.

Zonages de protection

Nul Aucun impact n’est à attendre sur le réseau Natura 2000 présents aux alentours du projet.

Le projet ne requiert aucune mesure particulière vis-à-vis des zones naturelles protégées. Nul

Zonages d’inventaires

Très faible Deux ZNIEFF (une de type II et une de type I) concernent les terrains

du projet. Certains habitats et certaines espèces animales et végétales remarquables mentionnées dans cette ZNIEFF pourront être impactées

par le projet (lépidoptères, orthoptères, avifaune patrimoniale). Cependant, le site du projet correspond à des terrains artificialisés qui ont été largement remaniés. Les mesures prises permettront de limiter

ces impacts.

Le projet ne requiert aucune mesure particulière vis-à-vis des zones naturelles remarquables. Très faible

Tableau 11 : synthèse des impacts et mesures concernant le milieu naturel

Page 32: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

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Thèmes de l’environnement

Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel

MILIEU HUMAIN

L’économie en général

Modéré

L’activité de parc photovoltaïque générera des revenus pour la commune par le paiement d’un loyer d’occupation des terrains et pour les collectivités locales par le biais de la contribution économique territoriale, l’IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux) et les taxes foncières et d’aménagement. Il permettra également de diversifier les activités dans cette région et de créer quelques emplois à court et moyen terme.

/ Modéré

Occupation du sol

Négligeable

Le parc solaire s’implante sur un délaissé de l’autoroute A75.

L’impact sur les activités économiques est négligeable étant donné que le projet n’impacte aucune autre activité économique.

De plus, il n’y aura aucune perte de surface à moyen terme car les terrains seront remis en état à la fin de l’exploitation du parc.

/ Négligeable

Fréquentation touristique

Très faible

Les sites touristiques sont implantés en dehors du secteur d’étude. Le tourisme n’est pas très développé dans un rayon de 5 km autour du projet. Les principaux sites d’attrait touristique restent éloignés des terrains étudiés. Le secteur d’étude n’est seulement marqué que par le passage d’une faible portion du chemin de grande randonnée GR71D, qui passe à moins d’1 km du site d’étude, et de quelques chemins locaux de promenade. Le projet n’aura pas d’impact sur la fréquentation touristique du secteur d’étude.

Mesures de suppression

L’accès au chantier sera interdit au public. Le projet n’aura pas d’impact sur la fréquentation touristique du secteur d’étude.

Aucune mesure supplémentaire n’est donc à prévoir.

Négligeable

Réseaux et servitudes

Nul

Le projet n’implique pas de besoin en eau, ni de rejet dans un réseau d’assainissement, aussi bien pendant la phase chantier que la phase de fonctionnement. Les terrains du projet ne comprennent aucun réseau et ne sont grevés d’aucune servitude.

Mesures de suppression

Les travaux feront l’objet d’une Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) auprès des gestionnaires de réseaux de la commune de La Bastide-Pradines. Les travaux seront donc réalisés en accord avec les gestionnaires des réseaux présents sur le site.

En ce qui concerne les réseaux d’eau, l’épuration des eaux des sanitaires de chantier sera gérée de manière autonome.

Mesures de réduction

Les préconisations du SDIS seront respectées.

Négligeable

Routes

Très faible

Grâce à la localisation même du site, le trafic engendré par le chantier ne perturbera que très légèrement et temporairement la circulation locale sur l’annexe de l’A75 reliant cette dernière à la RD999. Durant le fonctionnement du parc, le trafic sera exclusivement lié à la maintenance et à l’entretien des sites, et n’aura pas d’impact sur la voirie.

Mesure de réduction

Le choix de l’itinéraire qui sera emprunté par les convois fait qu’aucune modification ne sera apportée aux voies de circulation principales, y compris durant la phase de construction du projet.

En phase chantier, l’arrosage des pistes par temps sec permettra d’éviter l’envol de poussières et ainsi la gêne des automobilistes.

Un coordinateur SPS veillera au respect des règles de sécurité sur le chantier et aux abords. Une signalisation adéquate sera ainsi mise en place pour informer et sécuriser les abords du chantier et les itinéraires des engins, conformément à la législation. Un plan de circulation sera également défini pour sécuriser les déplacements à l’intérieur du chantier, mais aussi au niveau des sorties.

Négligeable

Page 33: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 247

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Risques technologiques

Nul

Les communes de La Bastide-Pradines et de Lapanouse-de-Cernon ont été identifiées comme étant des communes exposées aux risques liés au transport de substances dangereuses (DDRM, 2012) en raison du passage de deux axes routiers principaux (A75 et D999).

Les risques technologiques au droit des terrains étudiés et pour un projet de parc photovoltaïque sont cependant considérés comme nuls.

/ Nul

Biens matériels et patrimoine

Négligeable

Le site d’étude ne comprend aucun élément patrimonial (monument historique ou site, classé ou inscrit).

Aucun site ou vestige archéologique n’a été à ce jour porté à sa connaissance sur les terrains étudiés.

Mesure de suppression

Le projet respectera la réglementation en termes d’archéologie préventive. Négligeable

Qualité de l’air

Très faible

Pendant le chantier, les engins émettront des gaz d’échappement, des poussières…

En période de fonctionnement, le mode de production d’électricité à partir d’une ressource naturelle renouvelable est non polluant.

Mesure de suppression

Le nombre d’engins sera limité. Ils seront entretenus conformément à la réglementation. Les travaux seront adaptés à la météorologie.

Négligeable

Contexte sonore

Nul

Aucune habitation n’étant implantée à moins de 700 m du projet, ni située sur l’itinéraire des engins de chantier, il n’y aura donc aucun risque sanitaire lié au projet, en phase de chantier comme d’exploitation.

En conséquence, le risque sanitaire du projet vis-à-vis des émissions de bruit sera nul.

Mesure de suppression

Les engins de chantier seront conformes à la réglementation en vigueur en matière de bruit. L'usage de sirènes, avertisseurs, haut-parleurs…, sera interdit pendant le chantier

Mesures de réduction :

Le chantier sera limité dans le temps et aux périodes de jour.

Nul

Sécurité, salubrité

Très faible

Le parc photovoltaïque n’est pas une installation à l’origine de danger majeur. En outre, la prise en compte des sensibilités potentielles du site, la mise en œuvre de mesures de prévention et de protection des accidents et défaillances, permettent de supprimer tout risque pour la sécurité des biens et des personnes au niveau du site.

Mesures de suppression

Concernant les déchets, ils seront acheminés vers les filières de traitement et recyclage agrées.

Concernant les risques de vol et de malveillance ils seront empêchés par la mise en place d’un gardiennage pendant la phase de chantier, puis par la présence d’une clôture tout autour du parc en phase de fonctionnement, et un système de surveillance par caméra.

Afin d’assurer une maîtrise des risques d’accident sur le chantier, le maître d’ouvrage désignera pour la période de chantier un responsable extérieur agréé et chargé de rendre compte régulièrement du respect des règles de Sécurité, de Prévention et de Santé sur le chantier. Tout risque de pollution est également évité par l’étanchéité du module photovoltaïque et sa résistance à la chaleur à de très hautes températures.

Vis-à-vis du risque d’incendie lié au risque électrique, chaque appareil électrique répond à des normes strictes et est muni de systèmes de sécurité. Parallèlement à cette surveillance permanente, des visites d’entretien permettront de vérifier le bon fonctionnement des infrastructures. Les prescriptions du SDIS seront également respectées. Les mesures prévues pour faciliter l’accès et l’organisation des secours sur le parc (pistes adaptées, extincteurs, signalisation…) limitent très fortement tout impact sur la sécurité des biens et des personnes.

Une protection contre la foudre sera appliquée conformément au niveau de risque de ce secteur.

Négligeable

Tableau 12 : synthèse des impacts et mesures concernant le milieu humain

Page 34: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

248 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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PAYSAGE ET PATRIMOINE

Synthèse de l’état initial Enjeux Impacts Mesures Impact résiduel

global

Le Paysage

Le secteur d’étude est situé dans le grand ensemble paysager des Grands Causses, au sein du Parc Naturel Régional des Grands Causses, et plus précisément sur le Causse du Larzac. C’est un territoire possédant une identité forte et dont les enjeux paysagers sont importants. L’AEE se caractérise par l’ambiance typique du plateau du Larzac. Un paysage façonné par la morphologie des grands causses et l’activité agro-pastorale. Ainsi que par le découpage des grandes vallées profonde, celle du Tarn traversée par le Viaduc-de-Millau et celle du Cernon. C’est aussi un territoire de « passage » avec le découpage du plateau par l’Autoroute 75, qui relie Clermont-Ferrand à Montpellier.

Fort Très faible

- Habillage de l’ensemble des locaux techniques avec un bardage bois en harmonie avec le patrimoine architectural local

- Implantation d’une activité pastorale et apicole au sein du site photovoltaïque

- Mesures de sensibilisation en implantant des panneaux pédagogiques

- Respect de la règlementation en termes d’archéologie préventive

Très faible

Le Patrimoine classé, inscrit ou reconnu

Les Causses et les Cévennes ont d’ailleurs été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de paysage culturel de l’agro-pastoralisme. 4 Monuments Historiques sont identifiés dans l’AEE. Aucun site classé ou inscrit n’est recensé. Il est cependant à noter que le Causse des Brouzes est envisagé par le PNR des Grands Causses pour le classement au titre de ses paysages. En termes de patrimoine, seul les éléments naturels et ceux liés à l’agropastoralisme, à sauvegarder, participe à l’ambiance générale du secteur d’étude

Moyen Nul Nul

Les sites archéologiques

Aucun site ou vestige archéologique n’a été à ce jour porté à sa connaissance sur les terrains étudiés. Négligeable Nul Nul

Synthèse des perceptions

Aucun Monuments Historiques ne possèdent de perceptions ou d’intervisibilité avec l’AEI, de par le position topographique (en fond de vallon) Les perceptions vers l’AEI ne sont possibles que depuis quelques secteurs dans un rayon de 3km : depuis l’annexe de l’A75 qui longe et traverse l’AEI, depuis le lieu-dit Beaumescure et la RD999 au niveau du lieu-dit La Gineste.

Très faible Très faible Très faible

Document d’orientation

Le PNR des Grands Causses a réalisé avec les services de l’État un Plan paysage qui précise le cadre paysager du territoire. Les terrains de l’aire d’étude éloignée sont situés dans des zones majoritairement steppiques, des zones de « parcours » à préserver. Le PNR énonce également des préconisations concernant le déploiement des centrales photovoltaïques au sol :

- Limiter la consommation de l’espace et préserver les prairies sèches en implantant les projets uniquement sur des zones de type friches industrielles, décharges, délaissés d’autoroute et de route, anciennes carrières

- Limiter la modification des structures paysagères

L’aire d’étude immédiate se situe sur des prairies de fauche en bordure de l’échangeur de l’A75 en dir ection de la RD999. Il faudra donc veiller à ce que celui- ci ne modifie pas la structure paysagère des abords et analyser les perceptions depuis cet axe.

Modéré Faible Faible

Tableau 13 : synthèse des impacts et mesures sur le paysage et le patrimoine

Page 35: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 249

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2. COUT DES MESURES–MODALITES DE SUIVI DES MESURES ET DE LEURS EFFETS

La conception du projet de parc photovoltaïque solaire à La Bastide-Pradines a pris en compte, au fur et à mesure de son élaboration et des réflexions, les sensibilités relatives à son environnement.

2.1. COUT DES MESURES PRISES LORS DE LA PHASE DE CHANTIER

Mesure Coût

Dispositions transversales Nettoyage et entretien des engins, des accès et du chantier en général

Pas de coût direct imputable

Arrosage des pistes pour éviter la dispersion de poussières Déblai mis en remblai (maintien des sols, pas d’introduction d’espèces exogènes) Conformité des installations (engins, postes électriques …) et pratiques avec les normes en vigueur (bruit, émissions dans l’air…) Aménagement d’aires de stationnement des engins Installation de sanitaire avec assainissement autonome Édification d’enceintes clôturées et de portails d’entrée Revêtement de chaussée en matériaux inertes Interdiction de brûler des déchets à l’air libre

Dispositions relatives au milieu physique Bacs de rétention sous les éléments contenant des hydrocarbures (postes électriques, ravitaillement et stationnement des engins…)

Pas de coût direct imputable

Terrassements et emprises au sol limités Reconstitution des sols compactés Enlèvement, évacuation et traitement de toute éventuelle pollution Dispositifs temporaires de collecte et traitement des eaux Mise en place d’un système d’assainissement autonome pour les sanitaires sans rejet d’effluent dans le milieu naturel

Dispositions relatives au milieu naturel Évitement d’une partie des pelouses sèches de recolonisation

Inclus dans la conception

Evitement d’une partie des fourrés arbustifs thermophiles Ensemble de mesures à mettre en place pour limiter les nuisances des travaux Mise en place d’un balisage des pelouses et fourrés à préserver Mesures antipollution pendant les travaux Réalisation des travaux lourds (terrassement, débroussaillage…) en dehors des périodes sensibles Aménagements de gîtes / création de site de pontes 1500 € HT Assistance environnementale 3000 € HT Conduite de chantier responsable Inclus dans la

conception Gestion environnementale du chantier de démantèlement

Dispositions relatives au milieu humain Coût

Mise en place d’une signalisation des travaux et des itinéraires d'accès aux chantiers

Inclus dans le cout des travaux

Définition d’un plan de circulation Système de lavage des roues des camions et engins, en sortie de chantier Interdiction de l’utilisation de sirènes et autres dispositifs bruyants Interdiction de pénétrer sur les terrains du chantier (enceinte clôturé, gardiennage…) Limitation de la vitesse à l’intérieur du chantier Mise en place de différents coffrets de protection Basse et Haute Tension au niveau des installations électriques

2.2. COUT DES MESURES PRISES LORS DU FONCTIONNEMENT DU PARC

PHOTOVOLTAÏQUE

Mesure Coût

Dispositions transversales Entretien des véhicules de maintenance et respect des normes

Pas de coût direct imputable

Possibilités de stationnement hors voiries publiques Respect des normes pour l’ensemble des infrastructures du parc photovoltaïque

Dispositions relatives au milieu physique Coût Espacement entre les panneaux et entre les rangées pour maintenir la circulation de l’air, le passage de l’eau, de la lumière et ainsi maintenir les conditions de développement de la végétation

Inclus dans la conception

Choix d’ancrage de type pieux battus, pour éviter la détérioration des sols

Pas de coût direct imputable

Entretien de la couverture végétale pour assurer son maintien et ses rôles de filtration, anti-érosion… Présence de bac de rétention sous les postes électriques contenant de l’huile Interdiction de l’usage de produits phytosanitaires

Dispositions relatives au milieu naturel Coût Ensemble de mesures à mettre en place pendant le fonctionnement du parc photovoltaïque/ Formaliser un plan de gestion

Pas de coût direct imputable

Proscrire l’utilisation de produits désherbants Mise en place d’une gestion de la végétation se développant sous les panneaux en phase de fonctionnement

4 000 €/an Mise en place d’une gestion de la pelouse et des fourrés en limites sud-ouest du parc Favoriser le déplacement de la petite faune (Clôture avec maillage fin (5x5 cm) et comportant des passe-gibiers au ras du sol (maille de 20 x 5 cm) tous les 25 m.

Intégré dans le cout de la clôture

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250 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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Entretien raisonné des pistes Pas de coût direct

imputable Gestion environnementale du chantier de démantèlement 3000 € HT Mise en place d’un suivi écologique sur 20 ans à partir de la mise en service du parc

2000 €/année de suivi

Mise en place d’un suivi de la recolonisation du site par la faune 1500 €/année de suivi Dispositions relatives au milieu humain Coût

Choix des pieux battus pour les ancrages Pas de coût direct imputable Positionnement de panneaux interdisant l’accès au site

Mise en place d’une clôture sur la partie du site où elle est non existante (130 m environ)

Inclus dans le cout du projet

Pose de portail à chaque entrée du parc photovoltaïque (2) Inclus dans le cout du

projet

Centralisation des systèmes de supervision et mise en place d’un service de surveillance avec personnel d’astreinte

Inclus dans le cout du projet

Positionnement d’extincteurs dans les postes électriques Accès des secours facilité (pistes adaptées…) Organisation des secours Enfouissement des réseaux électriques ou pose dans des gaines étanches et isolées Pose de panneaux signalant les risques électriques Qualification et formation du personnel

Dispositions relatives au paysage Coût Bardage bois pour les postes 27 000 € environ

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VI. SEPTIEME PARTIE : EFFETS CUMULES DU PROJET

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252 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 253

Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

Cette partie a pour objectif, conformément au II.4 de l’article R122-5 du Code de l’Environnement, d’analyser les effets cumulés du projet avec les autres projets connus dans le secteur d’étude. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l'étude d'impact :

� ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique ;

� ont fait l'objet d'une étude d'impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l'autorité administrative de l'Etat compétente en matière d'environnement a été rendu public.

Sont exclus les projets ayant fait l'objet d'un arrêté au titre des articles R. 214-6 à R. 214-31 mentionnant un délai et devenu caduc, ceux dont la décision d'autorisation, d'approbation ou d'exécution est devenue caduque, dont l'enquête publique n'est plus valable ainsi que ceux qui ont été officiellement abandonnés par le pétitionnaire ou le maître d'ouvrage.

1. AUTRES PROJETS DANS LE PERIMETRE D’ETUDE

Source : site internet de la DREAL Midi-Pyrénées, DDT Aveyron Au 21 novembre 2016, aucun projet sur la commune de La Bastide-Pradines n’a fait l’objet d’une étude d’impact au titre du Code de l’Environnement et pour lequel un avis de l’Autorité Environnementale a été rendu public, ni l’objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique. Les autres projets envisagés sur les communes de l’aire d’étude éloignée (AEE), qui ont également fait l’objet d’une étude d’impact au titre du Code de l’Environnement et pour lesquels un avis de l’Autorité Environnementale a été rendu public sont présentés dans le tableau ci-contre :

Pétitionnaire Type de projet Avis de l’autorité

environnementale Commune concernée

Commune de Saint-Georges de Luzençon

Epandage des boues de la station d'épuration mixte exploitée par la commune de Saint-Georges de Luzençon. Les terres agricoles concernées par cette demande sont situées sur les communes de Saint-Georges de Luzençon et de Creissels notamment.

14 avril 2010 Saint-Georges de Luzençon

SNC La Guinguette Demande d'autorisation pour une usine hydroélectrique

25 aout 2011 Millau

SAS de la Moitié (groupe Casino)

Projet de construction d'un centre commercial

27 janvier 2012 Millau

Pétitionnaire Type de projet Avis de l’autorité

environnementale Commune concernée

Commune de Millau Révision n° 5 du PLU (Plan Local d'Urbanisme)

8 avril 2011 Millau

Syndicat Mixte "Millau Viaduc 2"

Création de la ZAC "Millau Viaduc 2" 1 août 2014 Millau

Castelnau- Pegayrols

NB : Seul le projet d’épandage de boues de la station d’épuration de la commune de Saint-Georges de Luzençon est susceptible de se situer dans le secteur d’étude. Tous les autres projets se situent en dehors du secteur d’étude, et ne seront donc pas analysés. Il est également à noter la construction d’un parc éolien, porté par la société EOLE RES, sur à la commune de Lapanouse de Cernon (6 éoliennes pour une puissance de 12 MW). Par ailleurs, trois projets sur les communes de l’AEE ont fait l'objet d'un document d'incidences au titre de l'article R. 214-6 et d'une enquête publique.

� Une demande d’autorisation concernant la mise en place d’une passerelle piétonne submersible, secteur de la « scène » sur le Cernon sur la commune de Lapanouse-de-Cernon

� Une demande d’autorisation concernant les travaux de recalibrage du ruisseau d’Issis sur le secteur de la Plaine de Raujolles sur la commune de Creissels

� Une demande d’autorisation unique pluriannuelle des prélèvements d’eau pour l’irrigation de l’unité de gestion du sous-bassin Tarn.

2. ANALYSE DES EFFETS CUMULES POTENTIELS

Les impacts résiduels permanents occasionnés par le projet photovoltaïque de La Bastide-Pradines sont susceptibles de s’ajouter à ceux d’autres projets passés, présents ou futurs dans le même secteur ou à proximité de ceux-ci, ce qui pourrait engendrer des effets de plus grande ampleur sur le milieu récepteur. Il est donc essentiel d’analyser également les impacts potentiels cumulés, dans un rayon cohérent, en fonction de la nature des autres projets connus, de leur impacts (lorsqu’ils sont connus et communiqués), et de la thématique étudiée.

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254 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

L'évaluation des effets cumulatifs porte sur un certain nombre de composantes environnementales correspondant aux préoccupations majeures identifiées dans le cadre de la présente étude d’impact, et fonction de la nature du projet (photovoltaïque). Le présent projet photovoltaïque n’a pas d’impact résiduel sur l’eau. Par ailleurs, les deux projets de mise en place d’une passerelle piétonne submersible, secteur de la « scène » sur le Cernon sur la commune de Lapanouse-de-Cernon et de travaux de recalibrage du ruisseau d’Issis sur le secteur de la Plaine de Raujolles sur la commune de Creissels ne portent pas atteinte à la ressource en eau ni à la qualité des eaux. Il n’y aura donc pas d’effets cumulés sur l’eau. Le présent projet n’étant à l’origine d’aucun prélèvement en eau, il n’y aura pas non plus d’effets cumulés avec les demandes de prélèvement pour irrigation. Le présent projet n’ayant pas d’impact résiduel sur le milieu physique (air, eau, sols, risques naturels), ni sur l’environnement sonore, les composantes qui seront retenues et analysées, le seront avec le projet d’épandage de boues sur les communes de Saint-Georges de Luzençon et de Creissels notamment., et porteront sur :

� la biodiversité,

� la consommation d’espaces,

� les activités économiques,

2.1. IMPACTS CUMULES SUR LA BIODIVERSITE

Dans la mesure où les parcelles sur lesquelles sont prévues l’épandage sont des parcelles exploitées dans le cadre d’une activité agricole, ce projet n’aura pas d’impact sur le milieu naturel. Globalement, le projet ne va pas avoir d’impact sensible sur les milieux naturels de ce secteur. En effet, les milieux impactés par l’aménagement du parc photovoltaïque sont sans sensibilité écologique particulière. Les risques concernent surtout les phases de chantier. Toutefois, les impacts résiduels après mesures du présent projet photovoltaïque étant très faibles à nuls, et que des mesures seront également appliquées dans le cadre du projet éolien, nous pouvons considérer qu’il n’y aura donc pas d’effets cumulés entre les différents projets.

2.2. IMPACTS CUMULES SUR LA CONSOMMATION D’ESPACES

En terme de consommation d’espace, le projet d’épandage des boues de la station d'épuration mixte exploitée par la commune de Saint-Georges de Luzençon n’entraîne aucun consommation d’espace. Le projet éolien est moins consommateur d’espace. Toutefois, il est à rappeler que le présent projet ne représente une emprise que de 6,3 ha. Par ailleurs, le projet photovoltaïque et le projet éolien sont des projets à caractère temporaire, qui n’imperméabilisent pas les sols, et dont les terrains seront remis en l’état à la fin de leur exploitation.

Les impacts cumulatifs en termes de consommation d’ espace avec le projet éolien sont donc négligeables.

2.3. IMPACTS CUMULES SUR LES ACTIVITES ECONOMIQUES

Le projet d’épandage de boues n’a aucun impact négatif sur les activités économiques. Au contraire, il permet d’éviter le recours aux engrais chimiques pour les cultures agricoles. Le présent projet photovoltaïque s’implante sur un délaissé de l’autoroute A75, et n’impacte aucune terre agricole. Il n’y a donc aucun effet cumulé entre les 2 projet s sur les activités économiques. L’épandage des boues est la solution la plus économique pour la valorisation des boues de STEP et engendre ainsi des bénéfices économiques. En termes de retombées économiques, la réalisation du présent projet, et du projet éolien :

� engendreront la création d’emplois pour leur étude, conception, pendant les périodes de chantier et d’exploitation,

� constitueront de nouvelles ressources financières pour les communes accueillant ces projets par le biais d’un loyer, ainsi qu’aux collectivités locales grâce à la contribution économique territoriale et à la taxe foncière,

� et participeront donc de manière générale à l’économie locale. Les impacts cumulés des différents projets sont don c négligeables en termes de conflit d’usage, et positifs en termes de ressource financière.

2.4. IMPACTS CUMULES SUR LE PAYSAGE

Le projet d’épandage des boues de la station d'épuration mixte exploitée par la commune de Saint-Georges de Luzençon n’a aucun impact sur le paysage. Il existera des vues cumulées avec le projet éolien en cours de construction à Lapanouse-de-Cernon, depuis l’annexe de l’A75 reliant cette dernière à la RD999 et traversant le présent projet du nord au sud, depuis la RD999, et depuis le lieu-dit de Beaumescure. Toutefois, il est à noter l’impact visuel global très faible du présent projet photovoltaïque. Par ailleurs, un projet éolien, par nature, attirera plus l’attention de l’observateur et dominera dans le paysage. Globalement, au vu des impacts visuels très faibles à négligeables du projet photovoltaïque dans son ensemble, les impacts cumulés visuels avec le p rojet éolien peuvent être considérés comme très faibles à négligeables.

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Cabinet Ectare – 95456 Décembre – 2016

VII. HUITIEME PARTIE : ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES

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256 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 257

Cabinet Ectare - 95456 Décembre – 2016

1. DESCRIPTION DES OUTILS ET METHODES UTILISES

1.1. LES METHODES DE CARACTERISATION DE L’ENVIRONNEMENT

Les méthodes d'analyses et d'études utilisées pour caractériser l'environnement du site concerné et le projet lui-même, sont déterminées dans un premier temps par une démarche exploratoire visant à identifier, a priori, les sensibilités les plus évidentes, en fonction :

� d'une première appréciation fondée sur des visites de terrains,

� de documents disponibles sur les sites Internet de diverses structures concernées, afin d’établir un inventaire des contraintes environnementales

� d'enquêtes effectuées auprès des services d’administrations et diverses structures consultées par courrier ou rencontrées par le maître d’ouvrage : Commune de La Bastide-Pradines, Conseil Général, Direction Régionale des Affaires Culturelles, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, Direction Départementale des Territoires, SDIS etc.

� des études réalisées sur le secteur (études faune/flore, paysagères, etc.) A partir de ces premières données, un canevas de collecte et d'analyse d'informations concernant les différents thèmes à traiter en fonction de leur "priorité" en terme de sensibilité a été fixé. Le choix, le poids et la finesse de la méthode retenue pour traiter chaque thème de l'état initial, sont donc variables et ajustés aux réalités locales ; ces méthodes et les moyens d'investigation mis en œuvre ont pu évoluer en cours d'étude lorsque des sensibilités nouvelles ou des sensibilités particulières plus importantes que leur estimation de départ sont apparues.

Thème Méthode Difficultés

rencontrées

Milieu physique

Climatologie L'analyse climatique du secteur a été faite à partir de sources bibliographiques, du site Météo-France, et des données météorologiques de la station de Millau

Néant

Géologie et géomorphologie

L'étude géologique et pédologique a été menée sur la base des cartes géologiques au 1/50000ème et notices géologiques n°935 de Millau et de la carte IGN au 1/25 000ème, en réalisant une compilation des connaissances bibliographiques disponibles sur le secteur (Banque de Données du sous-sol, BRGM).

Néant

Hydrogéologie

L'étude hydrologique du secteur a été menée à partir des sites de l’agence de l’eau du bassin Adour-Garonne, et d'une compilation bibliographique de différentes bases de données disponibles sur le secteur (Sandre, gest’eau, hydro, …). L’ARS (ex DDASS) et a été contactée afin de déterminer les points de prélèvements en eau des eaux souterraines.

Néant

Hydrologie Les données utilisées sont extraites de sites en ligne pour certains organismes : Agence de l’Eau AG, DREAL, DDT.

Néant

Hydraulique et inondation

Les informations sont issues de l’Agence de l’eau, et de la DDT.

Néant

Risques naturels et technologiques majeurs

Les données sont issues du site de la préfecture (dossier départemental des risques majeurs) et du site Internet de Prim.net

Néant

Milieu naturel

Milieu naturel terrestre et aquatique (faune, flore et habitat)

Une expertise écologique a été réalisée afin d’identifier les sensibilités du site, puis les impacts du projet sur les habitats, faune et flore d’intérêt patrimonial L'étude du milieu naturel, de la faune et de la flore sur le site a été menée par le cabinet Ectare à partir de relevés de terrain, ainsi que des sites Internet de la DREAL Midi-Pyrénées et de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel. Les relevés du milieu environnant ont été effectués sur le terrain au cours des mois d’avril, juin et août 2016 avec des conditions météorologiques nuageuses en avril et ensoleillées aux mois de juin et août.

Néant

Inventaire et protection du milieu naturel

DREAL Midi-Pyrénées et de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel Relevés du milieu environnant ont été effectués sur le terrain des mois d’avril, juin et août 2016.

Néant

Milieu humain

Contexte socio-économique

Consultation du site web de l’INSEE, et de la chambre d’agriculture pour les données agricoles

Néant

Documents d’Urbanisme

Consultation de la mairie Néant

Réseaux de communication

Observation de terrain, mairie de La Bastide-Pradines, gestionnaires de réseaux

Néant

Servitudes techniques et réglementaires

Consultation des organismes suivants : Direction Régionale des Affaires Culturelles, Service Régional de l’Archéologie, mairie de La Bastide-Pradines

Néant

Sites, paysage et patrimoine

Patrimoine Direction Régionale des Affaires Culturelles, Atlas du Patrimoine, base de données Mérimée

Néant

Paysage L'analyse paysagère est fondée sur le Plan Paysage du Larzac et des observations de terrain menées en août 2016.

Néant

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258 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

1.2. LES METHODES D’EVALUATION DES IMPACTS

L’évaluation des incidences du projet photovoltaïque s’est basée sur plusieurs documents, dont notamment :

� Le guide de cadrage des études d’impact, Pascal Germain, Ecole supérieure d’agriculture d’Angers, Guy Désiré, Centre d’études techniques de l’équipement de l’Ouest pour le compte du MEDD) – 2004,

� La réforme des études d'impact, Florent POITEVIN - Commissariat général au développement durable - Journée CICF-TEN – décembre 2011,

� La circulaire relative à la mise en œuvre de la réforme des études d’impact issue des articles L.122-1 et suivants du code de l’environnement pour la consultation du Comité National du Développement Durable et du Grenelle Environnement,

� Le guide de l’étude d’impact des projets photovoltaïques, MEEDDM – 19 avril 2011,

� Le guide sur la prise en compte de l’environnement dans les installations photovoltaïques au sol - l’exemple allemand, MEEDDAT - janvier 2009

L’évaluation des incidences du projet sur l’environnement a porté sur les effets négatifs et positifs du projet, les effets directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et permanents, à court, moyen et long terme. Un impact direct est la conséquence d'une action qui modifie l'environnement initial. Un impact indirect est une conséquence de cette action qui se produit parce que l'état initial a été modifié par l'impact direct. Les impacts temporaires sont essentiellement liés à la phase travaux, mais aussi des impacts qui ont une durée limitée dans le temps du fait de la nature et de l’évolution du projet et des activités induites. L’évaluation des impacts a été faite selon deux étapes :

� une quantification des impacts plus ou moins précise selon le niveau de définition du projet, les données scientifiques, les appareillages et les méthodes de calcul disponibles,

� une détermination du seuil ou de l'intensité de la gêne occasionnée qui peut-être subjective (paysage) ou fixée (bruit, rejets,...),

� les effets générés par les différentes phases de chantier font référence aux ouvrages techniques en la matière et aux diverses études réalisées par le Cabinet ECTARE dans l'environnement de chantiers de BTP.

Les impacts cumulés ont été fait sur la base des éléments disponibles sur le site de la DREAL et de la DDT pour les autres projets potentiellement concernés.

1.3. LES PROPOSITIONS DE MESURES ET L’IMPACT RESIDUEL

Pour chaque impact potentiel identifié, des mesures ont été proposées. Ces mesures sont de trois natures :

� mesure d’évitement : ces mesures permettent de supprimer tout effet négatif notable du projet sur l'environnement ou la santé humaine.

� mesure de réduction : ces mesures permettent de minimiser les effets du projet n'ayant pu être évités.

� mesure de compensation : ces mesures sont prévues dès lors qu’un effet négatif notable du projet sur l'environnement ou la santé humaine n’a pas pu être évité ou suffisamment réduit. Aucune mesure de compensation n’a été nécessaire dans le c adre de ce projet.

Au regard de l’impact initialement envisagé et de la mesure proposée, l’impact résiduel a été évalué. Le coût des mesures a été ici évalué sur la base de la connaissance des coûts des mesures du même type réalisées sur d’autres projets et sur la base de ratios. Les principales modalités de suivi des mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments de l’environnement sont présentées de façon synthétique. Elles sont issues, concernant la plupart des mesures (milieu physique, milieu naturel) d’une assimilation simple de situation existante comparable. Enfin, concernant les effets et mesures sur le milieu humain et sur la gestion des eaux de pluies, elles sont issues de calculs théoriques.

2. CONDITION DE REALISATION DES ETUDES SPECIFIQUES

2.1. VOLET NATURALISTE

2.1.1. Observations de terrain

Pour les besoins de l’étude, trois campagnes de terrain ont été réalisées. Le tableau ci-dessous présente les conditions météorologiques lors de ces séances. Ces inventaires ont été réalisés par Jérôme Segonds, Ophélie Docquier et Pierre Grisvard du Cabinet ECTARE.

Date Ciel Vent Température (°C) Objectifs

21/04/2016 Averses Modéré 10 à 12 Faune / Flore / Habitats

28/06/2016 Ensoleillé Nul 17 à 27 Faune / Flore / Habitats

29/08/2016 Quelques nuages Modéré à fort 22 à 25 Faune / Flore / Habitats

Ces inventaires ont été effectués afin de cerner au mieux les enjeux faunistiques et floristiques sur la zone d’étude. L’analyse préalable de la zone d’étude sur photo aérienne nous a permis, après le recueil des données existantes, d’orienter les inventaires spécifiques.

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 259

Cabinet Ectare - 95456 Décembre – 2016

Périodes d’inventaires les plus propices selon les groupes d’espèces

Les observations de terrain ont ainsi été effectuées de façon à pouvoir identifier la richesse, la diversité et surtout la sensibilité des milieux et des espèces concernées et enfin d'en préciser leur vulnérabilité ou l’opportunité de leur mise en valeur compte tenu du projet. Les éléments examinés dans ce cadre nous ont donc permis :

• de connaître les principaux biotopes et la faune qui leur est associée, présents dans la zone d’étude,

• de statuer sur la présence éventuelle d’espèces protégées, • de préciser la complémentarité et l'interrelation des différents milieux.

Nous avons pu entre autres expliquer le fonctionnement écologique de la zone, évaluer et connaître les relations avec les zones voisines. Ont ainsi été abordées les notions de connexions entre les différents milieux, la notion de fragmentation des habitats, d’îlots et de métapopulation.

2.1.1.1. Techniques d’échantillonnages utilisées

Une attention particulière a été apportée aux zones susceptibles d'accueillir des populations d'espèces rares et/ou protégées. Sont énumérées ci-dessous les méthodes d’inventaire reconnues pour chaque groupe faunistique et floristique étudié, qui ont été utilisées sur ce site :

Avifaune : relevés de traces, observations directes, écoutes diurnes, Flore : inventaire selon des transects ou exhaustif, selon les milieux identifiés, Petits mammifères : relevés de traces et d'indices, pelotes de réjection,

Grands mammifères : relevés de traces et d'indices, localisation des points de passages privilégiés, observations directes, Chiroptères : transects et points fixes (enregistrement et analyse des ultrasons), recherche d’habitats, Amphibiens/Reptiles : relevé d'indices (pontes), observations directes, écoutes nocturnes, recherches spécifiques des habitats et lieux de ponte, Insectes : relevés exhaustifs, captures au filet (Lépidoptères), observations directes, recherche d’exuvies (Odonates) et de larves (chenilles), Milieux : caractérisation faunistique et floristique, espèces indicatrices, attribution d'une typologie descriptive (zone humide, chênaie-charmaie…).

Les atlas de répartition ont été consultés afin de connaître la faune potentiellement présente sur le site (voir ci-dessous « documents et sites consultés »). Bibliographie : documents et sites consultés (non exhaustive : hors ouvrages de détermination)

• « Guide Corine Biotope » édité par l’atelier technique des espaces naturels,

• « Liste des espèces végétales protégées au niveau national » arrêté du 20 janvier 1982, intégrant les modifications de l’arrêté du 31 août 1995,

• « Liste des espèces végétales protégées en région Midi-Pyrénées » arrêté du 30/12/2004,

• « Liste des espèces végétales et animales inscrites à l’annexe II de la directive 92/43 dite Directive Habitats » (du 21 mai 1992) : espèces d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de zones spéciales de conservation,

• « Liste des espèces d’oiseaux inscrites à l’annexe I de la Directive Oiseaux »,

• « La liste des oiseaux menacés et à surveiller en France » (Rocamora et Yeatman-Berthelot, 1999),

• Les listes des espèces animales protégées au niveau national (différents arrêtés).

• Site Internet des données naturalistes en Midi-Pyrénées : www.baznat.net

• Site internet de l’Atlas des Oiseaux nicheurs de France métropolitaine : http://www.atlas-ornitho.fr/

• Site internet de l’Atlas des papillons de Midi-Pyrénées : http://www.cen-mp.org/observations/atlasPapillons/index.php

• Site Internet : http://perso.wanadoo.fr/philippe.julve/catminat.htm.

• Site internet : flore.silene.eu/index.php ?cont=accueil

• Site internet Vigie Nature – Observatoire de la Biodiversité : http://vigienature.mnhn.fr/

• Site internet Web’Obs : http://www.webobs.cen-mp.org/

• ACEMAV coll., Duguet R. & Melki F. ed., 2003 – Les amphibiens de France, Belgique et Luxembourg. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France), 480 p.

• Bareille S., 2009 – Plan Régional d’Actions pour les Chiroptères (2008-2012). Conservatoire régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées. DIREN-DREAL, 140 p.

• Bodin J. (coord.), 2011. Les chauves-souris de Midi-Pyrénées : répartition, écologie, conservation. Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées – Groupe chiroptères de Midi-Pyrénées, Toulouse, 256 p.

• DREAL Occitanie : www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr

• ENGREF, 1997, Corine Biotope (version originale) - Types d’habitats français, 175p.

• Frémaux S. & Ramière J., coord. (2012). Atlas des oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées. Nature Midi-Pyrénées, Delachaux et Niestlé.

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260 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

• Grand D., Boudot J.-P., 2006 – Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze, (Collection Parthénope), 480 pages.

• INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) Site Internet : http://inpn.mnhn.fr/

• Jacquot E. (coord.), 2012. Atlas des Mammifères sauvages de Midi-Pyrénées – Livret 4 – Erinacéomorphes, Soricomorphes et Rongeurs. Coll. Atlas naturaliste de Midi-Pyrénées. Edition Nature Midi-Pyrénées, 148 p.

• Julve P., 1998, Baseflor : index botanique, écologique et chorologique de la flore de France (version 8, septembre 2003).

• Lafranchis T., 2000 – Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles. Collection Parthénope, éditions Biotope, Mèze (France). 448 p.

• Pottier G. 2003 - Guide des reptiles et amphibiens de Midi-Pyrénées. Escapades Naturalistes. 138 p.

• Pottier G. et collaborateurs 2008 - Atlas des reptiles et des amphibiens de Midi-Pyrénées. Collection Atlas naturalistes de Midi-Pyrénées. Ed. Nature Midi-Pyrénées. 126 p.

• Romao C., 1999, Manuel d’interprétation des habitats de l’Union Européenne (EUR 15), Commission Européenne DG Environnement, 132p.

• Vacher J.P. & Geniez M. (coords), 2010 - Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope, Mèze (Collection Parthénope), Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. 544 p.

2.1.2. Recueil de données et analyse bibliographique

Préalablement aux relevés de terrain, une collecte et une analyse des données existantes sur le secteur étudié ont été réalisées auprès :

- des centres documentaires spécialisés, - des structures scientifiques compétentes, - des structures administratives concernées (DREAL, ...) - des études réalisées dans le secteur...

Nous avons procédé ainsi à une analyse bibliographique de la zone d’étude. L’analyse bibliographique, au travers du recueil d’études existantes sur le secteur (études scientifiques, …) et des données d’inventaires (ZNIEFF, …) nous a permis d’effectuer une première évaluation de l’existant et d’orienter nos inventaires. Cette analyse a permis également d’avoir une approche « historique » des milieux naturels du secteur et d’en comprendre ainsi la dynamique.

2.1.3. Equipe d’intervention

Cette étude a été réalisée, sous la direction de Pierre AUDIFFREN, écologue, Directeur du Cabinet ECTARE, par Jérôme SEGONDS, écologue et naturaliste, Pierre GRISVARD, chargé de mission faune, Ophélie DOCQUIER, chargée de mission flore, Sarah Berthe, assistante d’étude, et Laurie DE BRONDEAU, infographiste.

2.2. VOLET PAYSAGER

L’analyse paysagère, (sauf les photomontages, réalisés par URBA 108), a été réalisée par le Cabinet Ectare. Comme tout projet d’aménagement, l’implantation d’une centrale photovoltaïque induit une nouvelle lecture du paysage. Afin de réaliser un projet équilibré et cohérent, l’analyse paysagère apparaît comme un bon outil pour analyser le territoire, évaluer ses enjeux, ses impacts visuels et proposer un projet adapté aux sensibilités paysagères et patrimoniales du territoire. Le travail se déroule suivant trois grandes phases transversales : une étude cartographique, une analyse bibliographique, et un important repérage de terrain. La première étape de l’analyse consiste à lire attentivement les cartes IGN du territoire à différentes échelles (1/25 000e et 1/100 000e) pour mettre en évidence les principales caractéristiques du territoire, à savoir l’organisation du relief, le réseau hydrographique, l’occupation du sol, l’urbanisation, etc. Ensuite, les recherches bibliographiques basées sur la lecture d’études ou d’ouvrages existants complètent les informations recueillies de l’analyse cartographique. Enfin, la troisième étape, et certainement la plus importante dans le cadre d’un diagnostic paysager, repose sur une observation de terrain. Elle permet de compléter l’analyse cartographique et la recherche bibliographique. La lecture sensible du paysage est opérée le long d’itinéraires choisis au préalable, parcourus en plusieurs étapes, de manière à avoir un aperçu de l’ensemble du territoire. Lors des investigations de terrain, le territoire est analysé en termes de :

� composantes (le relief, les lignes de force, l’occupation du sol, les infrastructures...), de pleins et de vides (tels que les masses boisées, les zones bâties ou tout élément participant à la perception d’un paysage fermé d’une part, et les grandes étendues, les points de fuite, les points panoramiques, les cônes de perception d’un paysage ouvert d’autre part),

� points d’appel visuel (éléments verticaux naturels ou construits constituant des points de repère dans le paysage : arbres, bosquets, mais aussi pylônes, châteaux d’eau...) et points d’observation permettant de découvrir le paysage (séquences routières, chemins de randonnée, sites remarquables, panoramas...),

� éléments subtils caractéristiques du paysage (les couleurs, les matières, les ambiances, les contrastes ombre/lumière...), tendance d’évolution, évaluation de la dynamique du paysage (développement des activités humaines, phénomène d’anthropisation, évolution de la gestion des milieux naturels...),

� sensibilités particulières (valeur patrimoniale, attraits touristiques…).

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ÉTUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines 261

Cabinet Ectare - 95456 Décembre – 2016

L’analyse paysagère qui correspond au volet 1 sera traitée en deux temps :

� 1.l’état des lieux du territoire,

� 2.définition des sensibilités L’analyse a ensuite permis de définir les effets visuels du projet depuis les lieux sensibles déterminés dans l’état des lieux. Ce travail a été établi sur la base d’un travail informatique et d’une analyse de terrain. Travail informatique Les perceptions visuelles sont calculées de manière théorique afin d’établir une première sélection des secteurs concernés par des relations visuelles. Ce calcul est réalisé à partir d'un Modèle Numérique de Terrain, données altimétriques, d'une résolution de 30m (ASTER GDEM, MNT de la Nasa). La précision de l'analyse de covisibilité dépend donc de ces données. Cette analyse ne tient pas compte de la trame végétale et de tous les éléments bâtis et naturels pouvant constituer des obstacles visuels potentiels. Chaque pixel de couleur observé sur la carte de perceptions visuelles correspond à un angle de vue déterminé. Cet angle de vue peut être dominant, frontal ou bas. Travail de terrain Le logiciel ne prenant pas en compte les composantes à petites échelles pouvant réduire et bloquer les vues (couvert végétal et les éléments verticaux (alignement d’arbres sur le bord des routes, muret, talus, haie végétale, bâtiments…) une analyse de terrain s’avère indispensable. Nous avons donc parcouru le périmètre pour évaluer objectivement les vues potentielles déterminées par le logiciel informatique. L’évaluation s’est effectuée depuis, les infrastructures routières, les villages et villes remarquables, le patrimoine réglementé, et depuis le patrimoine non réglementé mais ayant une valeur touristique. L’analyse présentée se base sur le bassin visuel défini par le logiciel informatique en ajoutant les résultats du travail de terrain. Elle est classée suivant trois aires d’étude : paysage immédiat, rapproché, et enfin éloigné. Une visite de terrain a été réalisée le 2 août 2016 afin de définir les typologies propres au territoire et de révéler ainsi les zones à protéger et/ou valoriser au regard de leur richesse paysagère et/ou patrimoniale.

3. DIFFICULTES RENCONTREES

Aucune difficulté méthodologique particulière n’a été rencontrée. Il est tout de même à signaler que le projet de parc photovoltaïque est susceptible d’évolutions mineures, lors des études de détails, qui ne devraient pas modifier substantiellement cette analyse.

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262 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

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Cabinet Ectare - 95456 Décembre – 2016

VIII. NEUVIEME PARTIE : PRESENTATION DES AUTEURS

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L’étude d’impact a été réalisée sous la responsabilité de Pierre AUDIFFREN, Directeur du Cabinet ECTARE, par :

Membre de l’équipe

Fonction et formation initiale Rôle dans l’étude

Jérôme SEGONDS

Chef du Pôle Infrastructure, Territoire et Biodiversité du Cabinet ECTARE

Il assure la réalisation et l’encadrement des études environnementales et écologiques, ainsi que des évaluations de schémas, plans et programmes, notamment au regard des incidences sur les sites du réseau Natura 2000

Ingénieur des Techniques Horticoles et du Paysage – Spécialisation Génie de l’Environnement – Protection et Aménagement des Milieux

Chef de Projet

Contrôle qualité

Expert écologue

Lucie DAVIN Chargée d’études, spécialisée dans les études d’impact

Master Ingénierie de l’Environnement et Développement Durable des Territoire.

Licence de Biologie des Organismes

Rédaction de l’étude (hors volets écologique et paysager)

Pierre Grisvard Chargé de mission naturaliste Expert écologue (faune)

Réalisation du volet écologique

Ophélie Docquier

Chargé de mission naturaliste Experte écologue (flore)

Réalisation du volet écologique

Sarah Berthe Assistante d’études Rédaction d’une partie du volet écologique

Laurie de BRONDEAU

Infographiste et géomaticien, spécialisée dans les Systèmes d’Information Géographique

Elle intervient dans la conception cartographique et l’analyse spatialisée

Licence professionnelle Génie Géomatique pour l’Aménagement du Territoire

Cartographe

Réalisation du volet paysager

Cartes et iconographie du dossier

Le Cabinet ECTARE réalise de nombreuses études dans le domaine de l’aménagement du territoire et cela à différents niveaux (expertises ponctuelles dans le domaine de l’avifaune, de la flore ou des milieux naturels en général, pré diagnostics et études environnementales préalables, études d’impact, Approche Environnementale de l’urbanisme, Approche Développement Durable). Le Cabinet ECTARE dispose également d'une grande expérience en matière d'étude du milieu naturel , puisque depuis 1985, il a réalisé plusieurs dizaines de missions et d'interventions dans ce domaine (expertise, plan de gestion, DOCOB Natura 2000…), aussi bien pour le compte de l'Etat, de collectivités locales ainsi que de structures privées. Enfin le Cabinet ECTARE intervient dans le domaine du paysage et de l’analyse territoriale (analyse paysagère dans le cadre de porter à connaissance de documents d’urbanisme, plan de paysage, …).

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266 ETUDE D’IMPACT – URBA 108 – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque sur la commune de la Bastide Pradines

Décembre – 2016 Cabinet Ectare - 95456

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IX. ANNEXES

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urba 108

Affaire OGO 1667 - Rapport du 28/10/2016

Emplacement du projet de centrale photovoltaïque – Fond : document Géoportail

Projet de Centrale Photovoltaïque à LA BASTIDE PRADINES (12)

ETUDE HYDROLOGIQUE

FICHE SIGNALETIQUE

CLIENT Raison Sociale : URBA 108 Coordonnées : 75 allée Wilhelm Roentgen

CS 40935 34961 Montpellier cedex 2

Interlocuteur : Nom M. Mathieu ACCADEBLED SITE D’INTERVENTION Lieu-dit : Puech long – A75 - Echangeur N° 46 Coordonnées : 12490 LA BASTIDE-PRADINES DOCUMENT Type : Proposition / Affaire Affaire Nomenclature : OGO 1667 / Devis D1609068 Prestations : - Étude sur site

- Étude hydrologique - Préconisations

MISSION TERRAIN

21/09/2016 Visite de site, investigations, essais d'infiltration

REVISION DU RAPPORT

RF 28/10/2016 Insertion du plan d'aménagement définitif

RF 20/10/2016 Corrections pour version finale

RP 19/10/2016 Rédaction du document

PRESTATAIRES

Mission terrain, interprétation

et rédaction du rapport

Bruno DUBEARNES

Ingénieur hydrogéologue EAUGEO

1570, route des Pyrénées 40230 ORX

05 58 77 99 94 / 06 43 707 404 [email protected]

Mission terrain, réalisation et interprétation des sondages

et essais

François HACQUARD

Technicien Hydrogéologue SOND&EAU

215, rue du Cabarot 16410 GARAT

05 45 61 34 18 / 06 32 39 02 08 [email protected]

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SOMMAIRE 1 CONTEXTE DE L'ETUDE ET METHODOLOGIE ..................................................................................... 5

1.1 Contexte de l'étude .......................................................................................................................... 5

1.2 Principaux objectifs de l’étude : .................................................................................................... 5

1.3 Méthodologie ................................................................................................................................... 5

2 DESCRIPTIF DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ......................................................................... 6

2.1 Caractéristiques du site .................................................................................................................. 6

2.2 Projet d'aménagement .................................................................................................................... 8

2.3 Contexte climatique ........................................................................................................................ 9

2.4 Contexte Environnemental ........................................................................................................... 10

2.5 Contexte topographique et hydrologique ................................................................................... 10

2.6 Contexte géologique ..................................................................................................................... 11

2.7 Contexte hydrogéologique ........................................................................................................... 13

2.8 Occupation des sols du site ......................................................................................................... 13

2.9 hydrologie du site – Etat actuel ................................................................................................... 14

3 INVESTIGATIONS REALISEES ............................................................................................................. 16

3.1 Sondages à la pelle mécanique ................................................................................................... 16

3.2 Tests d'infiltration – Perméabilité des sols ................................................................................ 17

3.3 Hydrologie de la zone du futur parc photovoltaïque ................................................................. 18

3.3.1 Bassins versants ..................................................................................................................... 18 3.3.2 Coefficients de ruissellement................................................................................................... 19 3.3.3 Débits de crue.......................................................................................................................... 19 3.3.4 Volumes d'eau ruisselés .......................................................................................................... 20

4 GESTION DES EAUX PLUVIALES DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE .................................................... 21

4.1 Ruissellements sous les champs photovoltaïques ................................................................... 21

4.2 Collecte et évacuation des eaux de pluie ................................................................................... 21

4.2.1 Fonctionnement actuel et dispositifs existants ........................................................................ 21 4.2.2 Dispositifs à mettre en place ................................................................................................... 22

5 SYNTHESE ET CONCLUSIONS ............................................................................................................. 24

5.1 Le contexte ..................................................................................................................................... 24

5.2 Gestion des eaux pluviales .......................................................................................................... 24

5.3 Conclusions ................................................................................................................................... 25

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FIGURES

Figure 1 : Localisation du projet ........................................................................................................................ 6 Figure 2 : Topographie et implantation prévisionnelle des modules sur le site ................................................ 8 Figure 3 : Donnée climatiques de Millau (documents MétéoFrance) ................................................................ 9 Figure 4 : Limites des ZNIEFF et zones Natura 2000 dans le secteur du projet ............................................ 10 Figure 5 : Carte de l'environnement topographique et hydrologique du site .................................................. 11 Figure 6 : Contexte géologique : carte géologique de Millau au 1/50 000 ...................................................... 12 Figure 7 : Dolomies et argiles rouges de décalcification (photos) .................................................................. 12 Figure 8 : Photos de la végétation sur la zone du projet de parc photovoltaïque ........................................... 13 Figure 9 : Bassins versants amont .................................................................................................................. 14 Figure 10 : Pentes et directions de ruissellements ......................................................................................... 15 Figure 11 : Localisation des sondages et des tests d'infiltration réalisés........................................................ 16 Figure 12 : Bassins versants du projet de parc photovoltaïque ...................................................................... 18 Figure 13 : Partie aval du champ photovoltaïque sud ..................................................................................... 21 Figure 14 : Dépression et passage sous route au sud du champ photovoltaïque nord A .............................. 22 Figure 15 : Route en contrebas au nord du champ photovoltaïque nord et buse d'évacuation des EP ......... 22 Figure 16 : Aménagements à réaliser pour la gestion des eaux pluviales du champ photovoltaïque ............ 23

TABLEAUX

Tableau 1 : Résultats des tests d'infiltration .................................................................................................... 17 Tableau 2 : Principales caractéristiques des bassins versants ....................................................................... 19 Tableau 3 : Débits de crue décennale pour chaque sous-bassin versant (méthode rationnelle) ................... 20 Tableau 4 : Volumes d'eau (m3) parvenant à l'aval pour des épisodes pluvieux exceptionnels .................... 20

ANNEXES Annexe 1 : Sondages réalisés (coupes et photos)

Annexe 2 : Tests de perméabilité

Annexe 3 : Bassins versants (notes de calcul)

Annexe 4 : DICT (canalisation d'eau potable enterrée)

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1 CONTEXTE DE L'ETUDE ET METHODOLOGIE 1.1 CONTEXTE DE L'ÉTUDE

Le projet de Parc Photovoltaïque se situe près de la bordure ouest du Causse du Larzac, à proximité immédiate de l'échangeur N°46 de l'Autoroute A75 – E11 "La Méridienne", sur 2 parcelles séparées, l'une étant enclavée, et l'autre positionnée sur une ancienne "base travaux". Sa surface clôturée totale sera d'environ 6.1 ha, et il sera composé de 2 champs photovoltaïques dont les modules auront une surface totale proche de 2.6 ha : - le champ sud sera situé sur une ancienne base travaux utilisée lors de la construction de l'A75 ; - le champ nord sera positionné entre la voie de desserte de la Sortie 46 de l'A75, venant de la RD999, et une route reliant les fermes de La Gineste au sud et de Beaumescure au nord.

1.2 PRINCIPAUX OBJECTIFS DE L’ÉTUDE :

Cette étude hydrologique a pour objectif de déterminer les contraintes éventuelles engendrées par les eaux pluviales et les ruissellements sur ce projet de parc photovoltaïque et sur son fonctionnement futur. Les principaux objectifs de l'étude, définis par URBA 108, sont les suivants : - établir un état initial hydrologique du site avant implantation du projet ; - définir les bassins versants et exutoires du site, préciser les modes de gestion actuels des eaux superficielles ; - calculer les débits aux exutoires ; - proposer des mesures éventuelles pour la gestion des eaux de ruissellement dans l'emprise du projet et sur sa périphérie.

1.3 MÉTHODOLOGIE

Cette étude a comporté la réalisation d'une prospection géologique et hydrologique sur site, la réalisation de 17 sondages à la pelle mécanique et de 10 essais de perméabilité. Ces investigations ont été interprétées et complétées par l'étude des bassins versants et le calcul des débits de crue basé sur les statistiques pluviométriques régionales. Les résultats, reportés sur plan, permettent de proposer un bilan du fonctionnement hydrologique du site en fonction des épisodes pluvieux exceptionnels (données statistiques MétéoFrance). Les investigations sur site ont été réalisées le 21 septembre 2016.

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2 DESCRIPTIF DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT 2.1 CARACTÉRISTIQUES DU SITE

Localisation – Contexte naturel Le projet se situe près de la bordure ouest du Causse du Larzac. Coordonnées Lambert 93 : - entrée parc nord : X : 705043.4 Y : 6325965.8 Altitude 760 m NGF. - entrée parc sud : X : 705145.3 Y : 6325482.5 Altitude 758 m NGF. Le projet de parc photovoltaïque est situé dans une région naturelle de plateau calcaire ("Causse") à végétation de type "pelouse calcaire". Les champs photovoltaïques seront situés dans de légères dépressions bordées par de légers vallonnements à l'est et à l'ouest. Un champ photovoltaïque existant est positionné immédiatement au sud du projet de parc sud. Les habitations les plus proches se situent à environ 500 m au nord et 1 km au sud du site. Un champ cultivé est présent à 200 m en contrebas du projet, vers le sud, et des zones boisées se développent sur des secteurs plus vallonnés, au sud et au sud-ouest du projet.

Figure 1 : Localisation du projet

Fond : Photographie aérienne IGN

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Caractéristiques générales du site

Champ photovoltaïque Nord Il est ceinturé par deux routes. À l'est, la bretelle d'autoroute le surplombe de plusieurs mètres ; à l'ouest, la route le surplombe dans sa partie sud, elle est sensiblement au même niveau dans toute la partie rectiligne, puis descend sous le niveau du projet avant de passer sous l'autoroute. Cette parcelle est couverte d'herbes hautes et de broussailles (notamment des genets). Champ photovoltaïque Sud C'est une zone remblayée qui a servi de "base travaux" ; les remblais ont été assez grossièrement aplanis. Cette parcelle est essentiellement couverte d'herbes hautes et de plantes rudérales. Un petit bosquet (broussailles et petits arbres) occupe l'angle sud-ouest, dans un secteur en pente. Quelques arbustes et petits arbres sont présents en limite est de la parcelle. Cette parcelle est bordée par une route à l'ouest, puis un chemin d'accès à un bassin d'orage de l'autoroute au nord-ouest, et un autre chemin au nord. Sa limite sud jouxte le parc photovoltaïque existant. Voies et réseaux Les accès se font directement depuis les routes qui bordent chaque projet de champ photovoltaïque côté ouest. Une canalisation d'eau potable enterrée traverse le sud du champ sud (voir DICT en Annexe 4). Une ligne électrique aérienne moyenne tension part du champ photovoltaïque existant et se dirige vers le sud.

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2.2 PROJET D'AMÉNAGEMENT

Le projet d'aménagement comporte l'installation de 2,6 hectares environ de panneaux photovoltaïques (environ 16 000 modules), répartis en 2 unités (sud et nord). La surface totale du projet est voisine de 6.1 ha. Les rangées de panneaux seront positionnées selon des lignes est-ouest afin de bénéficier d'une exposition plein sud. Un chemin de ceinture sera aménagé en périphérie de chaque unité.

Figure 2 : Topographie et implantation prévisionnelle des modules sur le site

Équidistance entre traits pleins : 1 m Documents URBA 108

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2.3 CONTEXTE CLIMATIQUE

Le climat du site subit l'influence océanique et l'influence méditerranéenne. Il est aussi tributaire du contexte topographique et de l'altitude (plateau à plus de 700 m d'altitude) Les statistiques climatiques de Millau (données MétéoFrance, période 1981 - 2010) montrent que : - les précipitations sont surtout élevées au printemps et en automne (pluies mensuelles moyennes proches de 80 mm en septembre et octobre), avec une moyenne annuelle de 731.6 mm entre 1981 et 2010 ; - on observe en moyenne 95 jours de pluie par an ; - la moyenne des températures minimales quotidiennes est proche de 0°C en janvier, et de 15 °C en été ; - la moyenne des températures maximales quotidiennes dépasse 25°C en été, et est proche de 8°C en décembre et janvier. - il y a plus de 2 150 heures d'ensoleillement annuel moyen (période 1991 – 2010).

Figure 3 : Donnée climatiques de Millau (documents MétéoFrance)

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2.4 CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL

Le projet est situé dans la ZNIEFF de type II N° 730011211 "Causse du Larzac". Sa partie nord est aussi dans la ZNIEFF de type 1 N° 730011197 "Causse du Larzac occidental" (voir limites sur la carte de droite ci-dessous) Le parc photovoltaïque est situé à plus de 2 km de la zone Natura 2000 (Directive oiseaux) la plus proche au nord et à l'est, et à plus de 3.7 km de la zone Natura 2000 (Directive habitats) la plus proche au sud. La zone du projet n'est pas visible depuis les zones habitées les plus proches ; elle est visible depuis les routes qui la longent.

Figure 4 : Limites des ZNIEFF et zones Natura 2000 dans le secteur du projet

Documents INPN – MNHN et Géoportail

2.5 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ET HYDROLOGIQUE

Contexte topographique La carte de la figure 5 ci-dessus et celle de la figure 6 ci-dessous montrent l'environnement topographique et hydrologique du site. Le projet est situé sur le plateau du Larzac, qui est profondément entaillé à 1.5 km au sud par la vallée du Cernon, orientée est-ouest. Le fond de vallée est à l'altitude 470 m NGF, 280 mètres plus bas que le site. L'environnement du projet est caractérisé par de légers vallonnements ; les altitudes varient entre 700 et 815 m NGF. On y observe en particulier la présence de nombreuses dépressions fermées de type "doline". Le projet se situe lui-même dans une dépression fermée de ce type, allongée Nord-sud. Contexte hydrologique Il n'y a pas de cours d'eau à proximité du site ; les calcaires et dolomies du plateau du Larzac sont karstifiés et absorbent la totalité des précipitations qui ne sont pas reprises par l'évapotranspiration. A 1.5 km à l'ouest, le ruisseau temporaire de Lavencou coule probablement sur les marno-calcaires de la base du Bathonien (voir plus loin le chapitre "géologie").

ZNIEFF de type 1 « Causse du Larzac occidental » N° 730011197

Site Natura 2000 « Direc ve Habitat » (en jaune) N° 7300860 « Devèzes de Lapanouse et du Viala du Pas de Caux »

Sites Natura 2000 « Direc ve Oiseaux » (en vert-jaune)

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Les nombreux ruisseaux qui apparaissent dans le versant nord de la vallée du Cernon et alimentent ce dernier drainent le plateau calcaire du Larzac. Les sources apparaissent au contact avec les couches inférieures moins perméables ; elles peuvent être masquées par des colluvions de versant.

Figure 5 : Carte de l'environnement topographique et hydrologique du site

Fond de plan : document Géoportail 2.6 CONTEXTE GÉOLOGIQUE

Le site est positionné sur les calcaires et dolomies de la partie supérieure du Bathonien inférieur (Jurassique moyen - J2a sur la carte géologique, voir figure page suivante). Plus localement, des argiles rouges de décalcification ("terra rossa") se rencontrent au fond des dolines et dépressions fermées où elles peuvent avoir jusqu'à quelques mètres d'épaisseur. La partie moyenne et inférieure du Bathonien inférieur est constituée de calcaires argileux surmontant des marno-calcaires à lentilles de houille. Ces couches reposent sur la barre calcaire du Bajocien, épaisse d'une cinquantaine de mètres, qui constitue l'armature du plateau du Larzac et forme la falaise massive du bord de plateau. Au dessous, après une couche de calcaires noduleux de l'Aalénien, on rencontre une épaisse série de formations peu perméables à structure feuilletée (marnes feuilletées, schistes du Toarcien et Domérien) qui affleurent dans le versant exposé au sud de la vallée du Cernon. En fond de vallée, on rencontre à nouveau des calcaires et dolomies datés du Lias inférieur.

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Figure 6 : Contexte géologique : carte géologique de Millau au 1/50 000

Figure 7 : Dolomies et argiles rouges de décalcification (photos)

Affleurement de dolomies en plaquettes et argiles rouges de décalcification ("terra rossa") Talus de bord de route près parc photovoltaïque nord

Dolomies du Bathonien inférieur dans le talus autoroutier au nord du site

Projet de parc photovoltaïque

Légende :

R : Terra rossa : argile rouge de décalcifica on

J2a : Bathonien inférieur : dolomies ruiniformes en haut, calcaires argileux au milieu et marno-calcaires à len lles de houille à la base

J1b : Bajocien supérieur : calcaires et dolomies

J1a : Bajocien inférieur : calcaires à chailles (concré ons siliceuses)

I9b : Aalénien supérieur : calcaires noduleux ou sableux et marnes

I8-9a : Toarcien supérieur - Aalénien inférieur : marnes feuilletées

I7 : Toarcien inférieur : marno-calcaires, schistes bitumineux

I6 : Domérien : marnes feuilletées

I5 : Carixien : calcaires argileux et marnes

I3-4 : Sinémurien : calcaires et dolomies

I1-2 : He angien : dolomies et calcaires dolomi ques

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2.7 CONTEXTE HYDROGÉOLOGIQUE

Les dolomies ruiniformes sont sensibles à la dissolution et de nombreux indices de karstification sont présents dans le secteur du projet : nombreuses dolines ou dépressions fermées, avens du Puech Long, grotte de la ferme de Beaumescure (plus de 100 m de long). L'absence de cours d'eau dans tout le secteur apporte la confirmation du caractère perméable en grand de cette formation géologique (perméabilité de fissures et de conduits karstiques). Les infiltrations de surface alimentent directement et très rapidement, souvent sans filtration, un aquifère karstique perché très vulnérable, drainé par des sources à débit variable situées : - soit, dans les zones basses du plateau, au toit des premières couches marneuses de la base du Bathonien inférieur (J2a) : ruisseau de Lavencou à 1.5 km à l'ouest du site ; - soit, dans le versant de la vallée du Cernon, au toit des couches de l'Aalénien et du Toarcien : diverses sources des affluents de rive droite du Cernon. De nombreuses failles affectant les calcaires et dolomies du Causse du Larzac sont mentionnées sur la carte géologique au nord et à l'est du site, avec des directions N-S, NW – SE, et E-NE – W-SW. Ces directions peuvent être des directions privilégiées de circulation des eaux souterraines.

2.8 OCCUPATION DES SOLS DU SITE

L'occupation des sols actuelle est la suivante : - Champ photovoltaïque Nord : cette zone est couverte d'herbes hautes, de végétation rudérale annuelle, et sur une grande partie de bouquets de genets avec quelques églantiers. - Champ photovoltaïque sud : Cette parcelle est essentiellement couverte d'herbes hautes et de plantes rudérales. Un petit bosquet (broussailles et petits arbres) occupe l'angle sud-ouest, dans un secteur en pente. Quelques arbustes et petits arbres sont présents en limite est de la parcelle.

Figure 8 : Photos de la végétation sur la zone du projet de parc photovoltaïque

Parc photovoltaïque nord : hautes herbes et genets

Parc photovoltaïque sud : hautes herbes

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2.9 HYDROLOGIE DU SITE – ETAT ACTUEL

Bassins versants amont Le champ photovoltaïque sud recueille potentiellement des ruissellements issus d'un bassin versant amont situé à l'est (en bleu sur figure ci-dessous). Ce bassin versant amont occupe une surface de 5.26 ha dont environ 1/4 est boisé, le reste étant occupé par des herbes et des buissons ou arbustes dispersés. La pente moyenne de ce bassin versant amont est d'environ 15 %. Le champ photovoltaïque nord recueille potentiellement des ruissellements issus du talus de la route qui le borde à l'est. Cependant le pied de ce talus est profilé en légère noue : en raison de la faible surface desservie et de la perméabilité importante des terrains (voir plus loin), l'impact de ce bassin versant amont sur le parc nord a été considéré comme négligeable. Les ruissellements collectés sur les routes qui longent ce parc nord ne s'écoulent pas vers le projet.

Figure 9 : Bassins versants amont

Ruissellements sur le site

Les ruissellements sur le site sont probablement très faibles ; les pentes observées sur le site ou déduites de la carte topographique, qui sont des directions potentielles de ruissellements, sont reportées sur le plan page suivante. Champ photovoltaïque nord : Les ruissellements ont une direction générale vers l'ouest. Dans le ¼ nord du site, les pentes se dirigent vers la route au nord-ouest, qui est en contrebas.

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Figure 10 : Pentes et directions de ruissellements

Dans les ¾ sud de ce champ nord, les ruissellements potentiels se dirigent vers une légère noue qui longe la route ouest et présente une pente vers le sud. Cette noue se termine dans une dépression artificielle qui se raccorde à un passage sous chaussée (buse de 2 m de diamètre). Il n'y a pas d'exutoire pour cette dépression artificielle avec passage sous chaussée, les eaux qui y parviendraient s'infiltreront. Il faut noter aussi dans la partie sud, au nord immédiat de la dépression artificielle, la présence d'une légère dépression naturelle fermée (doline), qui peut collecter (et probablement infiltrer) une partie des ruissellements de ce secteur. Champ photovoltaïque sud : Les ruissellements ont une direction générale vers le sud. Ce champ photovoltaïque est situé dans une dépression par rapport à son environnement. Cette dépression se prolonge vers le sud, vers le parc photovoltaïque existant qui peut recevoir une partie des écoulements parvenant sur le projet de champ photovoltaïque sud. Deux légères dépressions naturelles fermées (dont une doline côté ouest) sont présentes dans la partie sud de ce champ sud. La route et le chemin qui longent à l'ouest ce champ photovoltaïque sud sont à la même altitude et ne semblent pas pouvoir apporter des flux importants vers le projet. Collecte des eaux pluviales sur le site : fossés et exutoires

A l'exception du passage busé sous la route à l'extrémité sud du champ photovoltaïque nord, il n'y a actuellement aucun ouvrage de collecte ou d'évacuation des eaux pluviales sur ce site.

Champ photovoltaïque

nord

Champ photovoltaïque

sud

Pentes sur le site

Pentes sur la bordure du site

Doline ou dépression fermée

Buse sous chaussée diamètre 2 m

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3 INVESTIGATIONS REALISEES 3.1 SONDAGES À LA PELLE MÉCANIQUE

Afin de préciser la nature des terrains présents sur le site, il a été réalisé 17 sondages à la pelle mécanique, de profondeur comprise entre 0.35 m et 1.60 m, répartis sur l'ensemble du site (voir localisation ci-dessous, et coupes et photos en Annexe 1).

Figure 11 : Localisation des sondages et des tests d'infiltration réalisés

L'objectif principal était de reconnaître la nature de la première couche de terrain pour déterminer son comportement au ruissellement et évaluer sa perméabilité.

Les essais de perméabilité ont été réalisés dans 10sondages. Ils ont été répartis uniformément sur le site en tenant compte de la nature des terrains, de leur altitude, et de la profondeur des sondages. L'objectif était essentiellement de connaître la perméabilité des différentes couches de terrain proches de la surface. La nature géologique des terrains traversés est détaillée en Annexe 1. La coupe géologique type était la suivante, de haut en bas : - 0.3 à 0.5 m de terre rouge argileuse à cailloutis calcaires ; - le substratum était constitué de dolomies altérées en plaquettes avec argile rouge dans les interstices, puis de dolomie massive plus ou moins fracturée avec traces de dissolution. Dans le champ photovoltaïque sud, des remblais argileux hétérogènes et des remblais calcaires ont été observés dans les sondages, sur 40 à 60 cm d'épaisseur, sauf en Ex1 (près de la dépression au sud-ouest) où les remblais argileux étaient plus épais.

Ex17

Ex1

Ex2 Ex3

Ex4

Ex5

Ex6

Ex7

Ex8 Ex9

Ex10 Ex11

Ex12

Ex13

Ex14 Ex15

Ex16

LEGENDE :

Excava on avec test de percola on

Excava on sans test de percola on

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3.2 TESTS D'INFILTRATION – PERMÉABILITÉ DES SOLS

Il a été réalisé 10 tests d'infiltration de type Porchet à niveau variable, dans certains des sondages réalisés (voir localisation sur la Figure ci-dessus et les fiches des essais en Annexe 2). L'objectif était d'évaluer la perméabilité des couches de terrains superficielles afin de déterminer leur capacité d'absorption et d'en déduire un coefficient de ruissellement. Les fiches des essais sont présentées en Annexe 2. Les tests ont été interprétés après saturation du terrain (partie rectiligne des courbes d'essais sur les graphiques en échelle semi-logarithmique). Leur durée était de 6 à 43 mn (les tests de courte durée sont ceux réalisés dans les dolomies fracturées, où la baisse du niveau d'eau était très rapide). Les résultats sont reportés sur le tableau ci-dessous ; ils montrent que : - les remblais argileux à cailloutis de la zone sud ont des perméabilités moyennes (valeur médiane voisine de 50 mm/h, valeur maximale 71 mm/h), et faibles dans certains remblais argileux (12 mm/h). - les terres rouges à cailloutis, qui constituent la couche superficielle du terrain naturel (30 à 60 cm d'épaisseur) ont une perméabilité le plus souvent bonne à élevée (valeur médiane voisine de 335 mm/h, valeur minimale 66 mm/h, valeur maximale 716 mm/h). - sous ces terres rouges, les dolomies fracturées et karstifiées ont une perméabilité élevée (valeur médiane voisine de 530 mm/h, valeur minimale 490 mm/h, valeur maximale 572 mm/h). Ces essais montrent que la perméabilité d'ensemble des terrains naturels est très bonne, ce qui favorise une infiltration rapide des eaux de pluie et limite les ruissellements, notamment partout où un couvert herbacé est présent. La perméabilité est plus faible dans les remblais de la zone Sud.

Tableau 1 : Résultats des tests d'infiltration

Sol testé Perméabilité en m/s

Perméabilité en mm/h

Débit d'infiltration

en l/h/m2

Profondeur testée (m/sol)

Ex2 Remblais calc.,dolomie et argile 3,21E-06 12 12 0,10 - 0,45

Ex4 Remblais calcaires 4,16E-05 150 152 0,15 - 0,50

Ex6 Remblais calcaires fins 1,45E-05 52 53 0,10 - 0,40

Ex7 Dolomie fracturée, altérée 1,59E-04 572 592 0,15 - 0,55

Ex9 Terre rouge argileuse à cailloutis 1,99E-04 716 729 0,05 - 0,35

Ex11 Terre rouge argileuse à cailloutis 1,64E-04 590 600 0,10 - 0,45

Ex12 Terre rouge argileuse à cailloutis 3,75E-05 135 137 0,25 - 0,60

Ex13 Terre rouge argileuse à cailloutis 1,84E-05 66 67 0,15 - 0,50

Ex15 Terre rouge argileuse à cailloutis 9,32E-05 336 344 0,10 - 0,40

Ex16 Dolomie fracturée, altérée 1,36E-04 490 511 0,45 - 1,00

8,66E-05 312 320

6,74E-05 243 248

1,02E-04 (m/s) 368,7 (mm/h) 398 l/h/m2

9,32E-05 (m/s) 335,5 (mm/h) 344 l/h/m2Moyenne dolomie fracturée : 1,48E-04 (m/s) 531,0 (mm/h) 552 l/h/m2Médiane dolomie fracturée : 1,48E-04 (m/s) 531,0 (mm/h) 552 l/h/m2Moyenne remblais zone sud : 1,98E-05 (m/s) 71,2 (mm/h) 72 l/h/m2Médiane remblais zone sud : 1,45E-05 (m/s) 52,2 (mm/h) 53 l/h/m2

Dolomie fissurée (15 - 100 cm)

Remblais argileux à cailloutis de la zone sud (10 - 50 cm)

LA BASTIDE-PRADINES - DEBIT D'INFILTRATION DES TERRAINS

Moyenne

Médiane

Moyenne terre argileuse à cailloutis :

Médiane terre argileuse à cailloutis : Couche superficielle : argiles rouges à cailloutis

(5 à 60 cm)

1,E-06

1,E-05

1,E-04

1,E-03Ex2 Ex6 Ex13 Ex12 Ex4 Ex15 Ex16 Ex7 Ex11 Ex9

Perm

éabi

lité

en m

/s

La Bastide-Pradines - Perméabilités classées

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 18

3.3 HYDROLOGIE DE LA ZONE DU FUTUR PARC PHOTOVOLTAÏQUE

3.3.1 Bassins versants

Le site a été divisé en 3 bassins versants en tenant compte de la topographie actuelle ; les limites de ces bassins versants et de leur bassin versant amont sont présentées sur la figure ci-dessous :

Figure 12 : Bassins versants du projet de parc photovoltaïque - le bassin versant BV nord B collecte les ruissellements issus du ¼ nord du champ photovoltaïque nord, et ceux issus de son bassin versant amont. Pour les calculs de débit, il a été considéré que le sol de ce bassin versant restera entièrement enherbé. L'exutoire des ruissellements éventuels de ce bassin versant sera le talus qui le borde à l'ouest puis la route en contrebas. Un aménagement de collecte et d'évacuation des eaux pluviales de cette route est visible au niveau de son entrée sous l'autoroute. Le bassin versant collecté par cet aménagement restera inchangé après réalisation du parc photovoltaïque - le bassin versant BV Nord A collecte les ruissellements issus des ¾ sud du champ photovoltaïque nord, et ceux issus de son bassin versant amont. Pour les calculs de débit, il a été considéré que le sol de ce bassin versant restera entièrement enherbé. L'exutoire des ruissellements éventuels de ce bassin versant se situe à sa pointe sud, dans la doline et dans la dépression artificielle de bord de route où les eaux y parvenant s'infiltreront. Ce bassin versant ne sera pas modifié par la réalisation du parc photovoltaïque - le bassin versant BV sud collecte les ruissellements du champ photovoltaïque sud, ainsi que les eaux provenant de son bassin versant amont. Pour les calculs de débit, il a été considéré que le sol de ce bassin versant restera entièrement enherbé. D'autre part, ces calculs de débit tiennent compte des apports du bassin versant amont, dont la couverture végétale a été considérée inchangée. L'exutoire des eaux de ruissellement non infiltrées de ce bassin versant sera le champ photovoltaïque existant au sud. Une partie des eaux s'infiltrait probablement dans la doline au sud-ouest et ne sortait pas de ce bassin versant, mais son comblement avec des remblais argileux peu perméables limite les infiltrations dans cette zone. La réalisation du champ photovoltaïque sud ne modifiera pas les flux sortants actuellement vers sa limite sud.

Champ photovoltaïque

nord

Champ photovoltaïque

sud

Pentes sur le site

Pentes sur la bordure du site

Doline ou dépression fermée

Buse sous chaussée diamètre 2 m

BV Nord B

BV Nord A

BV amont

Sud

BV Sud

BV amont Nord B

BV amont Nord A

Page 63: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 19

3.3.2 Coefficients de ruissellement

Les coefficients de ruissellement ont été déterminés selon l'approche à seuil (Astier et al. 1993) qui prend en compte un seuil de rétention au début des pluies (saturation initiale du sol avant le début des ruissellements). L'estimation du coefficient de ruissellement selon cette méthode tient compte de la pente, du couvert végétal et de la nature des terrains. Pour ce site, nous avons considéré la couverture végétale après mise en place des modules photovoltaïque (prairie) et tenu compte des valeurs basses des perméabilités mesurées (approche plus sécuritaire). Les notes de calcul sont présentées en Annexe 3.

Tableau 2 : Principales caractéristiques des bassins versants

Surface (m2)

Pente moyenne

%

Longueur de cheminement

maxi (m) Nature des sols Couvert

végétal

Coefficient de ruissellement estimé selon pluie de retour

* 10 ans

20 ans

50 ans

BV amont

sud 52 600 15 % 200 Dolomies et terres

rouges Herbes et

broussailles 0.17 0.25 0.33

BV sud 13 800 2.3 % 150 Remblais argileux et terres rouges Herbes 0.25 0.31 0.38

BV amont nord A

3 200 15.0 % 20 Remblai autoroutier (calcaires et Terres

rouges) Herbes 0.17 0.25 0.33

BV nord A 32 300 1.4 % 475 Terres rouges Herbes 0.06 0.15 0.25

BV amont nord B

2 000 15 % 20 Remblai autoroutier (calcaires et Terres

rouges) Herbes 0.17 0.25 0.33

BV nord B 7 500 2.8 % 90 Terres rouges Herbes 0.06 0.15 0.25

Total 111 400

* Coefficient de ruissellement déterminé selon l'approche à seuil (Astier et al. 1993) en tenant compte de la couverture végétale prévisionnelle et des résultats de la perméabilité des terrains mesurée sur site

3.3.3 Débits de crue

Les débits de crue ont été calculés par la "méthode rationnelle", adaptée aux bassins versants ruraux. Ils sont présentés sur le tableau ci-après. Ces calculs donnent une évaluation du débit maximum qui peut arriver au point aval des bassins versants décrits ci-dessus, pour une pluie décennale. Le choix de la pluie décennale se justifie dans ce contexte sans zone urbanisée à l'aval. Les calculs sont basés sur les coefficients de Montana fournis par MétéoFrance (Station de Millau). Pour les bassins versants sud et nord A et B, le calcul intègre les apports de leurs bassins versants amont. Le tableau ci-dessous présente aussi les possibilités d'infiltration sur place du débit sortant (dans la zone aval du bassin versant), en tenant compte de la capacité d'infiltration des terrains mesurée par les essais Porchet.

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 20

Tableau 3 : Débits de crue décennale pour chaque sous-bassin versant (méthode rationnelle)

Ces calculs montrent que les débits de crue sortant de ces bassins versants sont très modérés, même pour le BV sud qui a un bassin versant amont de près de 5 ha. Ceci est lié à la bonne perméabilité des terrains : l'essentiel des pluies s'infiltre directement sans ruisseler (pour une pluie centennale, le débit de crue serait environ le double de ce qui est indiqué dans ce tableau). Le tableau ci-dessus montre que : - pour le BV sud, il n'y a pas de possibilité d'infiltrer sur place les ruissellements parvenant sur sa bordure aval lors de pluies exceptionnelles ; - pour le BV nord A, qui ne dispose d'aucun exutoire superficiel, une zone d'infiltration de moins de 70 m2 est suffisante pour absorber les ruissellements parvenant à l'aval lors d'une pluie décennale : la dépression qui est présente à son aval parait donc suffisante pour absorber des pluies exceptionnelles. - pour le BV nord B, le débit sortant à l'aval sera faible ; les équipements de collecte situés sur la route en contrebas ont très probablement été dimensionnés pour absorber ce qui provient de ce secteur.

3.3.4 Volumes d'eau ruisselés

Les données statistiques de précipitations à la station de Millau (Coefficients de Montana - Données MétéoFrance) permettent d'évaluer les volumes ruisselés pour des pluies exceptionnelles. Le tableau ci-dessous présente les volumes qui parviendront aux exutoires des 3 bassins versants pour différents épisodes pluvieux exceptionnels (les calculs intègrent les bassins versants amont). Les coefficients de ruissellement ont été déterminés selon l'approche à seuil (Astier et al. 1993), qui prend en compte la nature du terrain, sa pente et sa couverture végétale, et tient compte de la saturation progressive des terrains lorsque l'épisode pluvieux dure de plus en plus longtemps.

Tableau 4 : Volumes d'eau (m3) parvenant à l'aval pour des épisodes pluvieux exceptionnels

BV sud 63 33,2 0,114 72 0,00002 5700BV nord A 163 17,3 0,012 661 0,00018 65BV nord B 46 40,7 0,009 287 0,00008 113

Capacité d'infiltration des terrains

en l/h/m2

Capacité d'infiltration

des terrains en m3/s/m2

Bassins versants avec BV amont

Surface d'infiltration minimale en

m2

DEBIT A L'AVAL DU BASSIN VERSANT POSSIBILITE D'INFILTRATION DU DEBIT SORTANT

Temps de concentration

en mn

Intensité pour le temps de

concentration en mm/h

Débit à l'aval en

m3/s

Pluie de retour

Pluies tombées Ruissellements Pluies

tombées Ruissellements Pluies tombées Ruissellements

5 ans 5252 520 2808 46 751 1910 ans 6188 1175 3309 237 885 7620 ans 7220 1897 3860 624 1033 17930 ans 7850 2338 4197 859 1123 24250 ans 8713 2942 4658 1182 1247 328

100 ans 9957 3813 5323 1648 1425 453

BV sud BV nord A BV nord B

URBA 108 - LA BASTIDE-PRADINES QUANTITES TOMBEES OU RUISSELEES POUR UNE PLUIE DE 24 H (m3)

Page 64: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 21

4 GESTION DES EAUX PLUVIALES DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE

4.1 RUISSELLEMENTS SOUS LES CHAMPS PHOTOVOLTAÏQUES

La mise en place de panneaux solaires ne modifie pas a priori le fonctionnement hydrologique global d'un site ; les eaux de pluie ruisselant sur les capteurs tombent sur le sol où elles s'infiltrent ou ruissellent. Les modules atténuent le pouvoir érosif des fortes pluies, mais l'égouttage de chaque panneau peut générer une érosion locale (il y a un espace libre d'au moins 1 cm autour de chaque module photovoltaïque, ce qui évite un égouttage en lignes continues). La présence d'une végétation herbacée est un moyen efficace de limitation de l'impact de ces égouttements.

4.2 COLLECTE ET ÉVACUATION DES EAUX DE PLUIE

4.2.1 Fonctionnement actuel et dispositifs existants

Pour le champ photovoltaïque sud, il n'y a pas actuellement de dispositifs de collecte et d'évacuation des eaux de pluie. Pour une pluie décennale, le volume ruisselé représente moins de 20 % des pluies. Le débit à l'aval calculé est d'environ 120 l/s, qui se répartissent à peu près uniformément sur toute la largeur de la limite sud (60 m) qui est presque horizontale (pente de 1% vers l'ouest). Ce débit sortant est une valeur maximale, car la pente de la partie sud de ce bassin versant est très faible (1 %). Les écoulements partent de manière diffuse vers le parc photovoltaïque existant au sud (aucune trace de ravinement n'est visible en limite de parcelle).

Figure 13 : Partie aval du champ photovoltaïque sud

Pour le champ photovoltaïque nord A, il y a actuellement dans sa partie aval, au sud, une doline naturelle et une dépression artificielle creusée pour mettre en place un passage sous route (buse de 2 m de diamètre) qui n'a pas d'exutoire pour les eaux y parvenant. Le volume ruisselé sur ce bassin versant représente 7 % des pluies décennales. Le débit de crue décennal à l'aval est d'environ 12 l/s ; en raison de la très bonne perméabilité des terrains, il peut s'infiltrer sans difficulté dans les dépressions situées à l'aval.

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Figure 14 : Dépression et passage sous route au sud du champ photovoltaïque nord A

Pour le champ photovoltaïque nord B, la route en contrebas au nord sert d'exutoire superficiel. Le volume ruisselé sur ce bassin versant représente moins de 10 % des pluies décennales. Le débit de crue décennal à l'aval est d'environ 9 l/, ce qui est négligeable par rapport à la capacité d'évacuation de la buse de diamètre 300 mm présente au pied du pont routier, en aval de ce bassin versant.

Figure 15 : Route en contrebas au nord du champ photovoltaïque nord et buse d'évacuation des EP

4.2.2 Dispositifs à mettre en place

Les seuls aménagements susceptibles de modifier les écoulements lors de l'aménagement des champs photovoltaïques sont les voies périphériques. Les dispositifs suivants sont proposés pour la gestion des eaux pluviales (voir plus loin figure 16) : Champ photovoltaïque sud : - création d'un fossé longeant la voie périphérique, côté amont, qui permettra d'éviter l'arrivée dans le champ photovoltaïque de ruissellements issus de l'amont. - la voie périphérique côté aval (en limite sud) sera réalisée avec une assise en remblais caillouteux grossiers et perméables, de façon à laisser passer les ruissellements issus du champ photovoltaïque, qui seront restitués vers l'aval de manière diffuse.

Page 65: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 23

Champ photovoltaïque nord : - les voies périphériques côté aval (en bordure nord-ouest, et sur le nouveau tracé au sud) seront réalisées avec une assise en remblais caillouteux grossiers et perméables, de façon à laisser passer les ruissellements issus du champ photovoltaïque, qui seront restitués vers l'aval de manière diffuse. - maintien ou reprofilage des noues présentes au pied des talus routiers, ce qui permettra d'éviter l'arrivée dans le champ photovoltaïque de ruissellements issus de l'amont. Figure 16 : Aménagements à réaliser pour la gestion des eaux pluviales du champ photovoltaïque

Noues à préserver en pied de talus

rou er

Fossé à créer

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5 SYNTHESE ET CONCLUSIONS 5.1 LE CONTEXTE

Le site du projet URBA 108 à La Bastide-Pradines (12) est positionné en bordure de l'échangeur N°46 de l'A75, dans une légère dépression orientée nord-sud : - la partie sud est bordée par la voie d'accès à l'autoroute et par un petit champ photovoltaïque déjà existant ; - la partie nord est enclavée entre deux routes. Les zones prévues pour la mise en place des modules photovoltaïques ont une pente comprise entre 1 et 3 %. La couverture végétale actuelle est essentiellement constituée d'herbes hautes, ainsi que de genets clairsemés dans la partie nord. La perméabilité des terrains naturels, essentiellement constitués, en surface, de "terra rossa" en mélange avec des cailloutis calcaires, est bonne à élevée (70 à 700 mm/h). En profondeur, les dolomies karstifiées et fracturées sont aussi très perméables (plus de 490 mm/h). Dans la partie sud, l'épandage de remblais parfois argileux lors de la réhabilitation de la base travaux limite la perméabilité, comprise entre 12 et 150 mm/h. La perméabilité des terrains, associée à la présence d'une végétation herbacée sur des pentes faibles, permet d'estimer un coefficient de ruissellement voisin de 25 % sur la partie sud, et de 6% sur la partie nord.

5.2 GESTION DES EAUX PLUVIALES

Dans la partie nord, les débits de ruissellements estimés pour des pluies décennales sont très faibles (9 à 12 l/s). La partie sud de ce champ photovoltaïque (BV nord A) ne dispose pas d'exutoire superficiel, mais la perméabilité des terrains permettra l'infiltration des ruissellements dans la dépression présente à son extrémité sud. Les noues en pied de talus routiers, sur les bordures de ce champ photovoltaïque nord, seront à conserver pour éviter les entrées de ruissellements issus de ces talus. Les ruissellements de la partie nord (BV nord B) se dirigent vers la route en contrebas, où une buse de collecte des eaux pluviales permettra de les évacuer. Dans la partie sud, les débits de ruissellement sont actuellement plus importants, en raison de la présence d'un bassin versant amont de plus de 5 Ha. La création d'un fossé à l'extérieur de la voie périphérique permettra d'éviter l'entrée sur le champ photovoltaïque des ruissellements issus de ce bassin versant amont. En limite sud, côté aval, la réalisation de la voie périphérique avec une assise perméable permettra la restitution diffuse vers l'aval des eaux de ruissellement du site Les dispositifs à mettre en place pour la gestion des eaux pluviales du parc photovoltaïque seront simples et d'entretien facile. Il n'y a pas de contrainte importante à l'aval et le site ne génèrera pas d'impact nouveau sur les exutoires ou les parcelles situées à l'aval.

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 25

5.3 CONCLUSIONS

Les caractéristiques hydrologiques du site permettent de réaliser le parc photovoltaïque sans contraintes importantes. Les aménagements de gestion des eaux pluviales seront simplement constitués de noues ou fossés bordant les voies de ceinture du site, pour éviter les apports des bassins versants amont. Sur les limites aval du site, les voies périphériques seront conçues avec une assise perméable pour que les ruissellements puissent percoler à travers et être restitués de façon diffuse vers les terrains en contrebas. Il sera préférable de favoriser le maintien d'une végétation herbacée sur toute la surface du site. Note : une canalisation d'eau potable traverse la partie sud-ouest du champ sud, à une profondeur voisine de 2 mètres (observée dans un regard – voir localisation en Annexe 4).

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 26

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 27

ANNEXES

Annexe 1 : Sondages réalisés (coupes et photos) Annexe 2 : Tests de perméabilité Annexe 3 : Bassins versants (notes de calcul) Annexe 4 : Tracé de la canalisation d'eau potable enterrée (DICT)

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 29

ANNEXE 1

SONDAGES REALISES (Coupes et photos) (4 pages)

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 30

COUPES GEOLOGIQUES DES SONDAGES REALISES

Ex1 0 - 0.30 m : Terre végétale marron peu argileuse à cailloutis

0.30 – 0.50 m : Remblais calcaires (type 0-20)

0.50 – 1.30 m : Blocs de dolomie et argile noire à verdâtre intercalée (remblais ?)

Léger suintement d’eau vers 1.10 m/sol

Ex2 0 - 0.20 m : Terre végétale marron peu argileuse à cailloutis

0.20 – 0.45 m : Remblais calcaires (type 0-20) puis blocs de dolomie avec argile intercalée en fond de fouille

Ex3 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis

0.40 – 0.60 m : Remblais calcaires (type 0-20)

0.60 – 1.20 m : Dolomie dure fracturée et altérée, avec recristallisation

Ex4 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis

0.40 – 0.50 m : Remblais calcaires (type 0-20)

Ex5 0 - 0.20 m : Terre végétale marron à brune argileuse à cailloutis

0.20 – 0.45 m : Remblais calcaires fins (type 0-10)

0.45 – 0.80 m : Dolomie dure fracturée et altérée, avec intercalations d’argile marron à ocre. Dolomie très

dure en fond de fouille

Ex6 0 - 0.20 m : Terre végétale marron à brune argileuse à cailloutis

0.20 – 0.40 m : Remblais calcaires fins (type 0-10)

Ex7 0 - 0.30 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

0.30 – 0.55 m : Dolomie dure fracturée et altérée. Dolomie très dure en fond de fouille

Ex8 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

0.40 – 0.75 m : Blocs de dolomie recristallisée et altérée

0.75 – 1.00 m : Dolomie altérée devenant très dure en fond de fouille

Ex9 0 - 0.35 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

Ex10 0 - 0.60 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

0.60 – 1.20 m : Blocs de dolomie recristallisée et altérée. Dolomie très dure en fond de fouille

Ex11 0 - 0.45 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

Ex12 0 - 0.60 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

Ex13 0 - 0.50 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 31

Ex14 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

0.40 – 1.60 m : Dolomie fracturée et altérée, avec intercalations sableuses. Dolomie plus dure en fond de

fouille

Ex15 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

Ex16 0 - 0.45 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

0.45 – 1.00 m : Dolomie fracturée et altérée. Dolomie plus dure en fond de fouille

Ex17 0 - 0.40 m : Terre végétale marron argileuse à cailloutis ("terra rossa")

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 32

Ex13

Ex5 Ex7

Ex10 Ex11

Ex15

Ex3 Ex1

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 33

Ex2 (essai Porchet en cours)

Ex17 Ex17

Ex14 (traces de dissolu on sur dolomie) Ex13 (dolomie cristalline à filon de calcite)

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 34

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URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 35

ANNEXE 2

TESTS DE PERMEABILITE (10 pages)

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 36

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,50 0,70 4,19 0,45

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,391 33,21,0 2,366 32,61,5 2,358 32,42,5 2,341 32,04,0 2,320 31,55,0 2,307 31,27,0 2,291 30,89,0 2,278 30,511,0 2,270 30,315,0 2,245 29,720,0 2,228 29,327,0 2,215 29,043,0 2,173 28,0

Horizon testé : Remblais calcaires (type 0-20) puis blocs de dolomie avec argile intercalée en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex2LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 27 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 12 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 3,21 .10-6 m/s soit = 12 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 501+

bhTemps en mn

Test de percolation Ex2

Page 72: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 37

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,40 0,75 4,10 0,50

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,421 34,70,5 2,380 33,71,0 2,351 33,02,0 2,302 31,83,0 2,261 30,84,5 2,204 29,46,0 2,151 28,18,0 2,089 26,610,0 2,028 25,111,0 1,999 24,413,5 1,934 22,816,0 1,868 21,220,0 1,778 19,023,0 1,704 17,227,0 1,627 15,330,0 1,577 14,1

Horizon testé : Remblais calcaires (type 0-20)

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex4LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 252 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 152 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 4,16 .10-5 m/s soit = 150 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 5 10 15 20 25 30 35

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex4

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 38

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,35 0,70 4,34 0,40

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,289 29,70,5 2,250 28,81,5 2,215 28,03,5 2,158 26,77,0 2,089 25,111,5 2,033 23,816,5 1,976 22,521,5 1,933 21,525,0 1,902 20,830,5 1,863 19,9

Horizon testé : Remblais calcaires fins (type 0-10)

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex6LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 93 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 53 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,45 .10-5 m/s soit = 52 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 5 10 15 20 25 30 35

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex6

Page 73: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 39

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,40 0,70 4,29 0,55

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,286 30,00,5 2,256 29,31,0 2,200 28,01,5 2,149 26,82,0 2,097 25,63,0 2,011 23,64,5 1,891 20,86,0 1,771 18,07,5 1,656 15,39,0 1,540 12,610,5 1,429 10,012,0 1,304 7,1

Horizon testé : Dolomie dure fracturée et altérée. Dolomie très dure en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex7LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 1095 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 590 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,59 .10-4 m/s soit = 570 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 2 4 6 8 10 12 14

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex7

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 40

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,00 0,60 5,33 0,35

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,547 29,00,25 2,413 26,50,5 2,312 24,60,75 2,221 22,91,0 2,147 21,51,5 2,019 19,12,0 1,923 17,32,5 1,837 15,73,0 1,773 14,53,5 1,699 13,14,0 1,645 12,15,0 1,533 10,05,5 1,480 9,0

Horizon testé : Terre végétale marron argileuse à cailloutis

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex9LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 720 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 729 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,99 .10-4 m/s soit = 717 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 1 2 3 4 5 6

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex9

Page 74: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 41

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,05 0,65 4,98 0,45

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,793 36,00,25 2,689 33,90,5 2,599 32,10,75 2,534 30,81,0 2,455 29,21,5 2,350 27,12,0 2,240 24,92,5 2,146 23,03,0 2,081 21,73,75 1,976 19,64,5 1,897 18,05,25 1,797 16,06,0 1,732 14,77,0 1,648 13,07,5 1,598 12,08,0 1,548 11,0

Horizon testé : Terre végétale marron argileuse à cailloutis

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex11LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 710 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 600 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,64 .10-4 m/s soit = 589 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex11

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 42

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,15 0,65 4,82 0,60

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,758 36,50,25 2,662 34,50,5 2,618 33,61,0 2,541 32,01,5 2,541 30,72,0 2,479 29,63,0 2,426 27,44,0 2,320 25,75,0 2,238 24,26,0 2,165 22,87,5 2,098 21,09,0 2,011 19,610,5 1,944 18,412,5 1,886 16,815,0 1,809 15,517,0 1,746 14,220,0 1,684 12,922,5 1,621 12,025,0 1,578 11,0

Horizon testé : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex12LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 162 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 137 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 3,75 .10-5 m/s soit = 135 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 5 10 15 20 25 301+

bhTemps en mn

Test de percolation Ex12

Page 75: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 43

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,40 0,65 4,51 0,50

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,577 35,00,75 2,496 33,21,5 2,437 31,93,5 2,334 29,65,0 2,262 28,07,0 2,198 26,68,5 2,153 25,612,0 2,063 23,618,5 1,937 20,821,0 1,892 19,827,0 1,820 18,230,0 1,793 17,637,0 1,721 16,0

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex13LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

Horizon testé : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 109 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 67 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,84 .10-5 m/s soit = 66 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 5 10 15 20 25 30 35 40

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex13

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 44

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,40 0,70 4,29 0,40

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 2,290 30,10,5 2,166 27,21,0 2,071 25,02,0 1,934 21,82,5 1,879 20,53,0 1,823 19,24,5 1,711 16,66,0 1,630 14,78,5 1,514 12,010,0 1,463 10,812,0 1,394 9,2

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex15LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

Horizon testé : Terre végétale marron argileuse à cailloutis puis dolomie dure fracturée en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 470 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 344 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 9,32 .10-5 m/s soit = 336 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 2 4 6 8 10 12 14

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex15

Page 76: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 45

Etude : n° Ex : Commune :Date :

Longueur L (m) Largeur l (m) b (m/m2) Profondeur

(m)1,40 0,75 4,10 1,00

Tempst (mn) 1+bh Hauteur

d'eau h (cm) n (cm)

0,0 3,191 53,50,25 3,142 52,30,5 3,101 51,30,75 3,068 50,51,0 3,048 50,01,5 2,990 48,62,75 2,843 45,04,5 2,638 40,06,0 2,515 37,08,0 2,351 33,09,0 2,261 30,810,0 2,188 29,012,0 2,044 25,514,5 1,880 21,517,0 1,696 17,019,0 1,594 14,5

TEST D'INFILTRATION A L'EXCAVATION

Caractéristiques de l'excavation

Ex16LA BASTIDE PRADINES (12)

21/09/16

Horizon testé : Dolomie fracturée et altérée. Dolomie plus dure en fond de fouille

SOND&EAU

URBA 108

t : temps en minutesn : niveau en cm/solh : hauteur d'eau en cm/fond

Débit d'absorption en fin d'essai en L/hQ = L x l x (Dn/Dt) = 1008 L/h

Surface absorbante en fin d'essai en m2

S = L x l +2 (h x L) +2 (h x l)

Débit d'absorption unitaire en fin d'essai en L/h/m2

q = Q / S = 510 L/h/m²

Perméabilité en m/s ou mm/hB = 2 (L + l) / (L x l)K = 2,3 (log(1+Bh1) - log(1+Bh2)) / (B(t2 - t1)) = 1,36 .10-4 m/s soit = 489 mm/hL et l en mètre et t en seconde : K en m/s ; conversion en mm/h : K(m/s) x 3,6.106

nh

lL

P

1

10

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

1+bh

Temps en mn

Test de percolation Ex16

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 46

Page 77: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 47

ANNEXE 3

BASSINS VERSANTS Notes de calcul

(8 pages)

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 48

Durée de retour (ans) a b h(t)

(mm/10 mn)h(t)

(mm/15 mn)h(t)

(mm/20 mn)h(t)

(mm/30 mn)h(t)

(mm/1 H)h(t)

(mm/2 H)h(t)

(mm/6 H)h(t)

(mm/12 H)h(t)

(mm/24 H)h(t)

(mm/48 H)h(t)

(mm/4 j)

5 8,121 0,687 16,7 19,0 20,7 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 9,362 0,684 19,4 22,0 24,1 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 10,533 0,679 22,1 25,1 27,6 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 11,204 0,676 23,6 26,9 29,6 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 11,992 0,671 25,6 29,2 32,1 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 13,024 0,664 28,2 32,4 35,6 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

PLUIE DE RETOUR (t) h(t) = a . t E(1-b) h(t) en mm t en mn a et b coefficients de montana pour la période de retour

a et b coefficients de Montana à 0,25 à 24 heures

DETERMINATION DES COEFFICIENTS DE RUISSELLEMENT Cr

Sableux Limoneux Argileux compact Cr = 0,8 . (1 - Po / Pj (T))

Plat 0 - 5 90 65 50 Cr coefficient de ruissellementOndulé 5 - 10 75 55 35 Po seuil de rétention initial en mmPentu 10 - 30 60 45 25 Pj (T) pluie journalière en mm pour une occurrence donnée TPlat 0 - 5 85 60 50

Ondulé 5 - 10 80 50 30Pentu 10 - 30 70 40 25Plat 0 - 5 65 35 25

Ondulé 5 - 10 50 25 10Pentu 10 - 30 35 10 0 70 60 70 85 85

OccurrencePluie

journalière (mm)

BV amont sud

Cr (%)

Pluie journalière

(mm)

BV sud Cr (%)

Pluie journalière

(mm)

BV amont nord

Cr (%)

Pluie journalière

(mm)

BV nord A Cr (%)

Pluie journalière

(mm)

BV nord B Cr (%)

5 ans 79,1 0,08 79,1 0,17 79,1 0,08 79,1 0,01 79,1 0,01

10 ans 93,2 0,17 93,2 0,25 93,2 0,17 93,2 0,06 93,2 0,06

20 ans 108,7 0,25 108,7 0,31 108,7 0,25 108,7 0,15 108,7 0,15

30 ans 118,2 0,29 118,2 0,34 118,2 0,29 118,2 0,20 118,2 0,20

50 ans 131,2 0,33 131,2 0,38 131,2 0,33 131,2 0,25 131,2 0,25

100 ans 150,0 0,37 150,0 0,42 150,0 0,37 150,0 0,30 150,0 0,30

LA BASTIDE-PRADINES COEFFICIENTS DE RUISSELLEMENT DETERMINES PAR APPROCHE A SEUIL (Astier 1993)

Millau

BV nord B

Seuils Po sélectionnés pour le site (mm) :Prairie

Culture

Nature du solCouvert Morphologie Pente (%)

Boisé

ajustés pour des pluies de durée :

BV amont sud BV sud BV amont

nord BV nord A

Seuils de ruissellement Po en mm (Astier 1993)

URBA 108 - LA BASTIDE PRADINES - PRECIPITATIONS ET COEFFICIENTS DE RUISSELLEMENT

(Coefficients de Montana : données MétéoFrance -période 1963 - 2012)MILLAUSTATISTIQUES DE PRECIPITATIONS A

Page 78: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 49

Intensité tcDurée de

retour (ans) a bi(tc)

(mm/h)BV amont sud 10 9,362 0,684 45,6BV sud seul 10 9,362 0,684 35,6

BV sud avec BV amont 10 9,362 0,684 33,2BV amont nord A 10 9,362 0,684 117,4

BV nord A 10 9,362 0,684 15,9BV nord A avec BV amont 10 9,362 0,684 17,3

BV amont nord B 10 9,362 0,684 117,4BV nord B 10 9,362 0,684 36,8

BV nord B avec BV amont 10 9,362 0,684 40,7

L (km) I (m/m) Rm (mm) Pj (mm) Po (mm) tc (H)BV amont sud 0,2 0,15 18,56 93,2 70 0,655BV sud seul 0,15 0,023 26,56 93,2 60 0,942

BV sud avec BV amont 0,35 0,096 20,22 93,2 68 1,042BV amont nord A 0,02 0,15 18,56 93,2 70 0,164

BV nord A 0,475 0,014 6,56 93,2 85 3,056BV nord A avec BV amont 0,495 0,019 7,64 93,2 84 2,712

BV amont nord B 0,02 0,15 18,56 93,2 70 0,164BV nord B 0,09 0,028 6,56 93,2 85 0,896

BV nord B avec BV amont 0,11 0,050 9,09 93,2 82 0,774

Cr i (mm/h) A (ha) Q (l/s)BV amont sud 0,17 45,6 5,26 113,4BV sud seul 0,25 35,6 1,38 34,1

BV sud avec BV amont 0,19 33,2 6,64 114,3BV amont nord A 0,17 117,4 0,32 17,7

BV nord A 0,06 15,9 3,23 8,6BV nord A avec BV amont 0,07 17,3 3,55 11,9

BV amont nord B 0,17 117,4 0,2 11,1BV nord B 0,06 36,8 0,75 4,6

BV nord B avec BV amont 0,08 40,7 0,95 8,9

tc = 1,8 . L E0,6 . I E-0,33 . Rm E -0,23 Rm = Pj - Po

i(tc) = (a . tc E(1-b))/tc

Q en l/s L : longueur du cheminement principal en kmCr coef de ruissellement I : pente moyenne des versants en m/mi intensité du temps de concentration en mm/h Rm : ruissellement en mmA surface en ha Pj : pluie journalière décennale en mmtc : temps de concentration en heures Po : rétention initiale en mm

EVALUATION DES DEBITS DE CRUE DECENNAUX PAR LA METHODE RATIONNELLE

Débit de crue Q = 2,78 x C x i x A

LA BASTIDE-PRADINES Coeff. Montana

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 50

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 997 1 239 1 539 1 912 2 696 3 349 4 161 5 169 6 421

10 ans 1 159 1 443 1 796 2 236 3 163 3 938 4 902 6 103 7 597

20 ans 1 321 1 651 2 062 2 576 3 665 4 579 5 720 7 145 8 926

30 ans 1 417 1 774 2 221 2 780 3 968 4 967 6 218 7 784 9 744

50 ans 1 537 1 931 2 426 3 047 4 374 5 495 6 902 8 670 10 891

100 ans 1 702 2 148 2 711 3 422 4 950 6 249 7 888 9 956 12 567

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,08 80 100 124 154 217 270 335 416 517

10 ans 0,17 202 251 313 390 551 686 854 1 063 1 324

20 ans 0,25 330 412 514 642 914 1 142 1 426 1 782 2 226

30 ans 0,29 405 506 634 794 1 133 1 418 1 775 2 222 2 782

50 ans 0,33 502 631 792 995 1 429 1 794 2 254 2 831 3 557

100 ans 0,37 635 802 1 012 1 277 1 848 2 332 2 944 3 716 4 690

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV amont SUD

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV amont SUD

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV amont SUD Durée de la pluie

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

Surface du bassin

versant (m2)

52 600

Page 79: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 51

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 262 325 404 502 707 879 1 092 1 356 1 685

10 ans 304 378 471 587 830 1 033 1 286 1 601 1 993

20 ans 347 433 541 676 962 1 201 1 501 1 875 2 342

30 ans 372 465 583 729 1 041 1 303 1 631 2 042 2 556

50 ans 403 507 636 800 1 148 1 442 1 811 2 275 2 857

100 ans 446 564 711 898 1 299 1 639 2 069 2 612 3 297

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,17 44 55 68 85 120 149 185 229 285

10 ans 0,25 76 94 117 146 207 258 321 399 497

20 ans 0,31 109 136 170 212 302 377 471 588 735

30 ans 0,34 128 160 201 251 359 449 562 704 881

50 ans 0,38 153 193 242 304 436 548 688 864 1 086

100 ans 0,42 187 237 299 377 545 688 869 1 097 1 384

Surface du bassin

versant (m2)

13 800

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV SUD

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV SUD

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV SUD

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 52

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 61 75 94 116 164 204 253 314 391

10 ans 70 88 109 136 192 240 298 371 462

20 ans 80 100 125 157 223 279 348 435 543

30 ans 86 108 135 169 241 302 378 474 593

50 ans 94 117 148 185 266 334 420 527 663

100 ans 104 131 165 208 301 380 480 606 765

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,08 5 6 8 9 13 16 20 25 31

10 ans 0,17 12 15 19 24 34 42 52 65 81

20 ans 0,25 20 25 31 39 56 69 87 108 135

30 ans 0,29 25 31 39 48 69 86 108 135 169

50 ans 0,33 31 38 48 61 87 109 137 172 216

100 ans 0,37 39 49 62 78 112 142 179 226 285

Surface du bassin

versant (m2)

3 200

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD A

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD A

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD A

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

Page 80: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 53

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 38 47 59 73 103 127 158 197 244

10 ans 44 55 68 85 120 150 186 232 289

20 ans 50 63 78 98 139 174 217 272 339

30 ans 54 67 84 106 151 189 236 296 370

50 ans 58 73 92 116 166 209 262 330 414

100 ans 65 82 103 130 188 238 300 379 478

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,08 3 4 5 6 8 10 13 16 20

10 ans 0,17 8 10 12 15 21 26 32 40 50

20 ans 0,25 13 16 20 24 35 43 54 68 85

30 ans 0,29 15 19 24 30 43 54 68 85 106

50 ans 0,33 19 24 30 38 54 68 86 108 135

100 ans 0,37 24 30 38 49 70 89 112 141 178

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD B

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD B

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

Surface du bassin

versant (m2)

2 000

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV AMONT NORD B

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 54

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 612 761 945 1 174 1 656 2 057 2 555 3 174 3 943

10 ans 712 886 1 103 1 373 1 943 2 418 3 010 3 747 4 665

20 ans 811 1 014 1 266 1 582 2 251 2 812 3 512 4 388 5 481

30 ans 870 1 089 1 364 1 707 2 437 3 050 3 818 4 780 5 983

50 ans 944 1 186 1 490 1 871 2 686 3 374 4 238 5 324 6 688

100 ans 1 045 1 319 1 665 2 102 3 040 3 837 4 843 6 114 7 717

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,01 6 8 9 12 17 21 26 32 39

10 ans 0,06 44 55 68 85 120 149 185 231 287

20 ans 0,15 124 155 194 242 344 430 537 670 838

30 ans 0,20 171 214 268 336 479 600 751 940 1 177

50 ans 0,25 233 292 367 461 662 832 1 045 1 313 1 649

100 ans 0,30 317 400 505 637 922 1 163 1 469 1 854 2 340

Surface du bassin

versant (m2)

32 300

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV A

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV A

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV A

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

Page 81: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 55

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 19,0 23,5 29,3 36,3 51,3 63,7 79,1 98,3 122,1

10 ans 22,0 27,4 34,1 42,5 60,1 74,9 93,2 116,0 144,4

20 ans 25,1 31,4 39,2 49,0 69,7 87,0 108,7 135,8 169,7

30 ans 26,9 33,7 42,2 52,8 75,4 94,4 118,2 148,0 185,2

50 ans 29,2 36,7 46,1 57,9 83,2 104,5 131,2 164,8 207,0

100 ans 32,4 40,8 51,5 65,1 94,1 118,8 150,0 189,3 238,9

Pluie de retour 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 142 177 219 273 384 478 593 737 916

10 ans 165 206 256 319 451 561 699 870 1 083

20 ans 188 235 294 367 523 653 816 1 019 1 273

30 ans 202 253 317 396 566 708 887 1 110 1 389

50 ans 219 275 346 435 624 783 984 1 236 1 553

100 ans 243 306 387 488 706 891 1 125 1 420 1 792

Pluie de retour

Coefficient de ruissellement 15 mn 30 mn 1 H 2 H 6 H 12 H 24 H 2 jours 4 jours

5 ans 0,01 1 2 2 3 4 5 6 7 9

10 ans 0,06 10 13 16 20 28 35 43 54 67

20 ans 0,15 29 36 45 56 80 100 125 156 194

30 ans 0,20 40 50 62 78 111 139 174 218 273

50 ans 0,25 54 68 85 107 154 193 243 305 383

100 ans 0,30 74 93 117 148 214 270 341 430 543

Surface du bassin

versant (m2)

7 500

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV B

VOLUME D'EAU RUISSELE (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV B

HAUTEUR DE PLUIE en mm (données MétéoFrance - Station de Millau)

Durée de la pluie

URBA 108 LA BASTIDE-PRADINES

BV B

VOLUME D'EAU TOMBE SUR LE BASSIN VERSANT (m3)

Durée de la pluie

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 56

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ANNEXE 4

TRACE DE LA CANALISATION D'EAU POTABLE ENTERREE (DICT) (1 page)

URBA 108 – Projet de Centrale photovoltaïque à La Bastide-Pradines (12) – Étude hydrologique 58

Page 83: 4. IMPACTS SUR L’AIR, LES NIVEAUX SONORES, LA SECURITE …

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