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L E M A G ’

D A N S C E N U M É R O :

L E M E S S A G E D E L A P R É S I D E N T E

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R E N D E Z - M O I M A T A B L E T T E … D E C H O C O L A T

P A S C A L R E Y

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: L ' H U M A I N A U C E N T R E

S I D N E Y K A M E R Z I N

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A G E N D A 4

E N B R E F

L’expérience d’une mère avec ses enfants

La vision d’un jeune

Le point de vue de l’enseignant

Le programme d’un père

C R A N S - M O N T A N A

-Tu dois sortir la Play Station de ton sac pour le contrôle.

- Je n’en ai pas. - Alors ta tablette ou ta Nintendo. - Je n’en n’ai pas non plus. - Tu n’as pas d’écran ! Cette situation, je l’ai vécue il y a une semaine à l’aéroport de Zurich avec mes enfants. La douanière était surprise de ne pas trouver d’écrans dans les sacs de mes

enfants. Partir en vacances sans écran semble être devenu chose rare ! Les vacances représentent pourtant le moment privilégié de l’année durant lequel on peut se retrouver et passer du temps ensemble, en famille. J’ai conscience que les écrans font partie intégrante de nos vies, de nos quotidiens ainsi que du quotidien de nos enfants. Cependant, ce n’est pas sans danger. La maman que je suis a envie de dire que les écrans ne doivent pas être considérés comme une baby sitter. Il est devenu si facile de mettre les enfants devant un écran pour vaquer à nos occupations : un enfant mis devant devient très vite un ange, fort agréable et pas dérangeant du tout. Cependant les dangers d’addiction sont réels : les concepteurs des jeux vidéos se basent sur des modèles comportementalises qui explicitent les principes permettant de rendre une personne accro aux jeux. Les parents doivent donc pouvoir contrôler le comportement

de leur enfant et être attentifs qu’il ne passe pas plus de temps dans le monde virtuel que dans le monde réel. Les écrans ne sont pas à diaboliser mais il faut en avoir le contrôle et sensibiliser les enfants aux dangers qui y sont liés. Au quotidien, dans ma profession d’enseignante spécialisée, je vois les effets néfastes des abus d’écrans, notamment une baisse de l’attention, une diminution des capacités de mémorisation ou encore un manque de motivation pour des activités sportives et sociales. L’esprit de certains est captivé par les jeux durant de longues heures : l’heure avant de jouer, l’enfant y pense et programme son cerveau, il y a le temps face à l’écran et les deux heures qui suivent le jeu durant lesquelles l’enfant analyse ce qu’il a fait et ce qu’il devra faire pour être plus performant. On peut presque multiplier par trois le temps effectif durant lequel le cerveau est occupé par ces jeux . J’ai parfaitement conscience que les écrans, sous toutes leurs formes, font partie intégrante de notre vie quotidienne : on les utilise pour travailler, pour s’informer de l’actualité, pour commander nos courses, pour écouter de la musique, pour réserver nos vacances, pour faire nos payements, pour se détendre, pour jouer… . Les écrans sont de merveilleux outils pour

L E M E S S A G E D E L A P R E S I D E N T E

Céline Duc Clivaz Présidente du PDC Crans-Montana

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vitesse à laquelle les médias numériques évoluent. En outre, l’âge auquel les enfants commencent à consulter internet ne cesse de baisser alors qu’en parallèle la durée d’utilisation quotidienne des médias est en augmentation. Face à cette situation évolutive, la réglementation doit s’étoffer et s’adapter. Le projet de loi fédérale sur la protection des mineurs en matière de films et de jeux vidéo va dans ce sens. Néanmoins, la dimension internationale des acteurs dans le domaine d’internet limite les effets de la réglementation. C’est en cela que le volet éducatif sur l’utilisation des écrans, à l’adresse de la jeunesse, me paraît essentiel. Le rôle des parents est déterminant. À cet effet, je suggère la mise en place d’une application par l’État qui contient toutes les informations utiles pour les jeunes et leurs parents concernant les dangers liés aux écrans. Dans toutes nos actions, le numérique apporte de réels avantages. Les réseaux sociaux permettent une visibilité et une information en continu. Ils sont désormais indispensables dans une campagne électorale. Néanmoins, les écrans nous imposent des défis dont la réponse réside dans la réglementation et l’information. Lutter contre le progrès est inopérant, le contrôler est indispensable.

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L A J E U N E S S E E T L E S D É F I S L I É S A U X É C R A N S

Il me reste un souvenir concret de mon premier téléphone portable. Je l’ai reçu à l’âge de douze ans et mon activité avec cet appareil se limitait à télécharger des sonneries, envoyer quelques SMS ainsi qu’à jouer à différents jeux. À cette époque, consulter internet depuis son téléphone portable était certes possible, mais cela relevait de la pure

folie compte tenu des tarifs exorbitants appliqués par les opérateurs. Aujourd’hui, quatorze ans plus tard, nous sommes pleinement entrés dans l’ère du numérique. Les écrans, tels que les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, font partie de notre quotidien. Désormais, les jeunes générations sont de plus en plus tôt en possession de ces appareils, leur offrant en tout temps accès à l’univers illimité d’internet et aux réseaux sociaux. On n’arrête pas le progrès. Ces avancées techniques galopantes nous imposent ainsi un défi important : celui de la protection de la jeunesse face aux dangers liés aux écrans. Ceux-ci sont nombreux et ne cessent d’augmenter en raison de la

Robin Mainetti candidat JDC au Conseil national

faciliter notre vie, mais ils ne sont que des outils et ne remplacent aucunement les relations humaines. Une partie de foot, de yass ou de Monopoli endiablées restent des moments à privilégier au sein des familles. Se regarder, rire, jouer, badiner, faire une balade représentent à mes yeux les meilleurs moyens de transmettre nos valeurs à nos enfants et de renforcer les liens affectifs. Tout autre sujet mais ô combien important : les élections fédérales approchent et notre distinct a l’opportunité d’être représenté sous la coupole. Sidney Kamerzin avec son expérience du législatif, son envie de s’investir pour notre région ainsi que son énergie nouvelle saura défendre nos intérêts. Robin Mainetti, quant à lui, avec la fougue de sa jeunesse saura défendre les valeurs écologiques et

économiques que nous souhaitons pour notre société de demain. Je suis convaincue de leurs potentiels, vous en êtes certainement convaincus, il faut maintenant convaincre les

autres. Alors, contre toute attente, je vous le dis 😜: «Tous

à vos écrans !», likez partagez, commentez, envoyez des WhatsApp, faites des téléphones… et s’il vous reste du temps, partagez des repas ou des verres avec des amis, faites des virées sportives ou festives, et profitez-en pour placer de temps à autre le nom de nos candidats. Yeux dans les yeux, l’impact est plus fort, j’en suis absolument certaine. Bonne lecture et belle suite d’été à vous, mes chers amis !

L ’ É D I T O … S U I T E

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Il est indéniable que l'enfant d'aujourd'hui doit se prépa-rer à évoluer aussi bien dans le monde réel que dans le monde virtuel. Il doit acquérir les compétences néces-saires pour interagir et se mouvoir dans un environne-ment numérisé, en tirer les avantages et éviter les nom-breux pièges qu'il comporte. En plus de l'enseignement traditionnel, l'école doit donc offrir à l'enfant des outils interactifs et individualisés, né-cessaires à l'apprentissage des métiers de demain qui seront indissolublement liés aux compétences en matière numérique. Je suis convaincu que l'école valaisanne parviendra à s'adapter à ce nouveau défi. Pourtant… je suis persuadé que ce nouvel instrument est un outil, et non une compétence fondamentale, qui ne doit pas pas-ser avant des branches comme les mathématiques ou la première langue.

L'acquisition de compétences so-ciales est essentielle, tout autant voire davantage que l'acquisition de connaissances en matière nu-mérique. Le monde est numérique, certes, mais le numérique n’est qu’outil. L'enfant doit se servir du numérique et non l'inverse. L'application de ce principe dé-bute dans le cercle familial, par l’exemple. Comment, en tant que parent, est-ce que j’utilise les outils numériques ? Est-ce que je laisse mon enfant jouer sur sa tablette à tout moment ? Loin de moi l’idée de donner des leçons, mais il me semble autant nécessaire d’apprendre à ses enfants à gérer les outils numériques

N U M E R I S A T I O N : L ' H U M A I N A U C E N T R E

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L'école ne prend en charge les élèves gavés de tablettes électroniques et d’écrans divers que dès leur entrée en scolarité et doit, dès lors, poser des constats, parfois cruels. Nos voisins vaudois leur ont même attribué le diminutif de « PPP » pour « Petits péteurs de plombs », enfants rebelles à toute forme d’autorité qu’elle soit parentale ou scolaire alors qu’ils sont virtuellement tout-puissant dans leur costumes virtuels et leurs jeux vidéos… Par la suite, il appartient aux divers professionnels de l ’éducat ion de déterminer des mesures d'accompagnement de ces élèves particuliers, mais également de leurs camarades de classe, comme de leurs enseignant-e-s et, last but not least, de leurs parents qui cherchent des solutions. Et de 0 à 4 ans ? Le contrôle des nourrissons est facultatif, les structures d'accueil de la petite enfance n'accueillent que les enfants qui leur sont confiés alors que les pédiatres et autres professionnels de la santé ne les voient qu’au gré de leurs diverses affections... D'indispensables collaborations doivent dès lors être entreprises entre les Services concernés pour qu'une véritable prévention permette d'atténuer le phénomène et de le combattre efficacement. Prévenir plutôt que guérir...

A quand une croisade réunissant l ' ensemb le des i ns tances concernées et visant à combattre l'ennemi N°1 qui est pourtant identifié par bien des spécialistes comme étant essentiellement NUMERIQUE et incarné par ces divers … L'addiction programmée à ces diverses nounous numériques se constate tout autour de nous. Les interactions entre les parents et leurs enfants sont fortement parasitées par ces divers écrans qui s'interposent constamment. Je ne blâme personne si ce n'est les brillants concepteurs des applications et programmes de ces incontournables smartphones qui prennent en otage parents et enfants... Faut-il rappeler que ces divers «pontes» des GAFA (Google, Amazone, Facebook,…) se gardent bien de scolariser leur progénitures dans des cursus scolaires où les écrans ne figurent pas, bien conscients que les addictions programmées sont nocives à la santé de leurs enfants…

R E N D E Z - M O I M A T A B L E T T E … D E C H O C O L A T

Pascal Rey Ancien député et enseignant

Sidney Kamerzin Candidat PDC au conseil national

1er août Fête Nationale

Jeudi 22 août Assemblée Générale Extraordinaire du PDC Crans-Montana, Salle de la bourgeoisie de Montana, Corin, dès 18h30

29.08 - 1.09 Omega European Masters

Jeudi 5 septembre Souper de soutien pour Sidney Kamerzin

Dimanche 20 octobre Elections fédérales

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qu’à effectuer d'autres activités de la vie quotidienne. Et pourquoi pas définir un jour, comme le dimanche, totale-ment déconnecté ? Pour les parents, à tout le moins pour le papa que je suis, le défi du numérique n'est pas aisé, car les enfants nous dépassent souvent en terme de compétences nu-mériques.. Mais j’applique les mêmes règles que pour toute autre activité : je les surveille, je les enjoins à être prudents, j’essaie de développer leur esprit critique. La numérisation et la robotisation en cours font désor-mais partie du quotidien de l'être humain. Mais n’oublions pas que c’est l'être humain qui doit rester le fondement et le centre : l'assimilation d'un savoir de base (langue par-lée et écrite, mathématiques, etc.), l'échange et la com-munication réelle avec ses semblables, ne seront jamais

acquis ni remplacés par des comportements virtuels ou numérisés. Il en va de même de l'acquisition des valeurs qui sont le fondement de notre vie en société : le respect de soi-même et des autres, le goût du travail et de l'ef-fort, l'indépendance d'esprit et le développement d'une pensée critique et constructive. Le numérique constitue aujourd'hui un formidable outil de communication et de travail. Mais seuls les enfants au bénéfice d'une connaissance de base solide pourront en utiliser pleinement les potentialités et éviter les dangers inhérents à ce nouvel univers. Et qui nous dit qu’il ne sera pas dépassé demain par de nouvelles techniques ? L’être humain s’adaptera, comme toujours. Ne perdons pas nos valeurs qui ont fait notre force et transmettons-les aux générations futures.