taformation.ca/matelotage · 2017. 10. 13. · dep matelotage en janvier 2018, le centre de...
TRANSCRIPT
taformation.ca/matelotage
DEP Matelotage
En janvier 2018, le Centre de formation en mécanique de véhicules lourds et le Centre
de formation aux mesures d’urgence de l’Institut maritime du
Québec (IMQ) accueilleront la première cohorte du DEP en Matelotage dans leurs
locaux respectifs de Lévis. Ce partenariat unique entre la Commission scolaire des
Navigateurs et l'IMQ permettra la formation de matelots polyvalents qui pourront
travailler sur le pont et dans la salle des machines.
Après 735 heures de cours réparties sur 13 compétences générales et spécifiques, les
matelots formés pourront postuler, à la fois pour des emplois de matelots de pont ou
de matelots de salle des machines (assistant-mécanicien). Les différents modules
couvriront une grande variété de tâches adaptées à la diversité des navires sur
lesquels le futur diplômé pourra être amené à travailler, au Québec ou à
l’international.
Perspectives d'emploi et
salaire
Ce programme a été mis sur pied afin de répondre aux besoins immédiats de
l’industrie, en plus d’assurer une relève dans le domaine. Dans une étude présentée
en 2013 au Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime, on prévoyait
l’embauche de 239 matelots de pont, 62 matelots de quart à la passerelle (timoniers)
et 64 matelots de salle des machines pour 2018. En 2017, plusieurs gros employeurs
et partenaires de l’industrie ont éprouvé de la difficulté à combler leurs besoins en
main-d’œuvre et dans certains cas, on parle même d’une « pénurie » d’employés.
Selon Emploi-Québec, le salaire moyen d’un matelot en 2010 était de 44 000 $. À
noter que les matelots travaillent généralement entre 6 à 8 mois par année. À leur
entrée sur le marché du travail, quelques matelots sont engagés directement par les
employeurs, alors que bon nombre d’entre eux ont leur premier emploi par le biais du
Syndicat international des marins canadiens (SIMC) - Seafarers International Union
(SIU) qui tient une salle d’embauche.
1 Zins Beachesne et associés, Étude sectorielle sur les effectifs maritimes au Québec, 7 novembre 2013. 2 Patrice Caron, Vice-président exécutif du Syndicat International des Marins canadiens (SIU), 17 aout 2017.
1
2
Sélection des candidats
Comme seulement 16 places seront ouvertes au public pour l'année scolaire
2017-2018 et 32 places pour l'année scolaire 2018-2019 et les suivantes, des tests de
sélection seront réalisés à distance. Avant même d’entreprendre des démarches
d’inscription, les candidats intéressés devraient être sensibilisés aux particularités du
domaine afin de s’assurer de pouvoir mener leur programme à terme et d’ensuite
pouvoir intégrer le marché du travail et poursuivre leur carrière.
Préalables au programme
Pour être admis au DEP en Matelotage, il suffit de satisfaire à l’une des conditions
suivantes :
La personne est titulaire du diplôme d’études secondaires ou de son équivalent
reconnu.
La personne est âgée d’au moins 16 ans au 30 septembre de l’année scolaire au cours
de laquelle elle commence sa formation et a obtenu les unités de 3e secondaire en
langue d’enseignement, en langue seconde et en mathématique dans des
programmes d’études établis par le ministre ou a réalisé des apprentissages reconnus
comme étant équivalents.
La personne est âgée d’au moins 18 ans au moment d’entreprendre sa formation et
possède les préalables fonctionnels, soit la réussite du test de développement
général ainsi que le test de français FRA-1103-4 à l’éducation aux adultes.
OU
OU
Seuls les citoyens canadiens et les élèves détenant le statut de résident permanentpeuvent être admis. Ce critère est obligatoire pour obtenir un carnet de marin et un numéro de candidat (CDN).
Exigences du programme
Le milieu maritime est régi par un grand nombre de lois et de règlements. En vertu de
la règlementation de Transports Canada, les exigences à combler afin de travailler à
bord d’un navire sont les suivantes :
Obtenir un numéro de candidat (CDN) ainsi qu’un livret de marin auprès d’un centre
local de sécurité maritime de Transports Canada (Les candidats retenus recevront
l’information à ce sujet).
Obtenir la certification aux fonctions d’urgence en mer (FUM) (ce sont trois cours
de base qui seront donnés aux élèves dans le cadre du programme Matelotage. À
noter que ces cours comportent des volets sur le sauvetage en mer, des exercices
en bassin et du combat d’incendie. Si un candidat éprouve des inquiétudes quant à
l’un ou l’autre de ces exercices, ces dernières devraient être prises en
considération avant de s’inscrire).
Réussir le cours de secourisme élémentaire en mer (ce cours sera donné dans le
cadre du programme Matelotage).
Obtenir un certificat médical pour gens de mer reconnu par Transports Canada (Si
un candidat souffre de daltonisme ou d’un problème de santé pouvant faire
obstacle à l’obtention de ce certificat, il devrait communiquer avec Transports
Canada afin de s’assurer de ne pas entreprendre son programme en vain).
Recommandations
Un candidat intéressé par le travail en mer devrait sérieusement prendre en
considération les éléments suivants avant d’arrêter son choix sur la profession de
matelot. Ainsi, il pourra maximiser ses chances d’être choisi dans le programme et
d’exercer son travail une fois ses études complétées.
S’assurer de ne pas avoir le mal de mer. Idéalement, pour valider cette information, il faudrait avoir déjà
navigué ou avoir été passager à bord d’un navire lors d’une mer plutôt agitée.
Bien se débrouiller en anglais ou être prêt à s’améliorer puisque la plupart des communications à bord
sont réalisées dans cette langue.
Avoir de bonnes capacités physiques et être apte à soulever des charges plus ou moins lourdes.
Ne pas avoir peur des hauteurs. Les matelots peuvent être amenés à travailler en hauteur pour l’entretien
de câbles d’acier, par exemple.
Être capable de travailler dans les espaces clos, donc ne pas être claustrophobe.
Être à l’aise dans un système hiérarchisé. Le candidat ne doit pas éprouver de problèmes avec l’autorité.
Être favorable à l’idée de travailler à l’extérieur. Il est possible de travailler sur le fleuve Saint-Laurent
sans s’expatrier et de pouvoir revenir régulièrement à la maison. Toutefois, un candidat qui est prêt à
partir pendant de longues périodes et voyager peut postuler pour une plus grande variété d’offres
d’emploi.
Avoir des habiletés manuelles. Les tâches du matelot sont très variées. Il doit également être à l’aise de
manipuler plusieurs outils dans l’exercice de ses fonctions.
Avoir de l’intérêt pour les deux volets du programme : pont et salle des machines. Le candidat doit
s’assurer de sa motivation à effectuer plusieurs heures de cours en matelotage ET en mécanique.
Casier judiciaire
Beaucoup d’employeurs exigent une attestation de vérification de casier judiciaire ou
un droit d’entrée d’une ambassade américaine (waiver) pour les navires allant aux
États-Unis. Un casier judiciaire est donc un obstacle compliquant considérablement la
recherche d’emploi dans le domaine.
Inscriptions
Le Centre de formation en mécanique de véhicules lourds (CFMVL) et le Centre de
formation aux mesures d’urgence (CFMU) encouragent toute personne respectant les
préalables demandés et croyant correspondre aux critères de compléter la démarche
d’inscription sur le site taformation.ca/matelotage. Bien que le bassin de travailleurs
soit fortement masculin, l’industrie est à la recherche d’un meilleur équilibre homme-
femme. Les candidatures féminines sont donc les bienvenues.
Si vous voulez vous familiariser avec le domaine, vous pouvez consulter le site du
Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie maritime (CSMOIM) à l’adresse
suivante : csmoim.qc.ca. Dans la section « Futurs travailleurs de l’industrie », vous
trouverez de l’information sur le cheminement scolaire et la progression de carrière,
un répertoire des employeurs, etc.
taformation.ca/matelotage