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« Notre nouvelle responsabilitéen tant qu’apiculteurs »

Une autre vision de la mortalité des abeilles

Daniel Favre, Dr en Biologie,responsable du conseil scientifique consultatif

FreeTheBeesconseiller apicole SAR

www.freethebees.ch

www.ephiscience.ch 23 avril 2016 Prim’Vert, CERM Martigny

http://www.freethebees.ch/http://www.ephiscience.ch/http://www.ephiscience.ch/http://www.freethebees.ch/

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Sommaire

•De quoi, de qui parlons-nous ?• Abeilles dans la nature

•Etre une abeille aujourd’hui…

•Apiculture ancienne et actuelle

•De nouveaux objectifs sont nécessaires•Qu’est FreeTheBees ?

•Une utopie ?

•Une réflexion globale

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De quoi parlons-nous ?

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 Abeilles sauvages versus abeilles mellifères

De qui parlons-nous au juste ?

 Abeilles sauvages

• 500 à 600 espèces en Suisse, Allemagne et Autriche

 Abeilles mellifères

• Seulement une espèce enSuisse, Apis mellifera

• De nombreuses sous-espèces

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Source: www.paul-westrich.de

 Abeilles sauvages

Du bois mort leur est nécessaire…

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 Abeilles mellifères

Races locales d’abeilles en un coup d’oeil

 Apis m.

mellifera

Noire

«Nigra»

 Apis m. carnica

Carnolienne

 Apis m. ligustica

Italienne

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 Abeilles mellifères dans la nature

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Comment vivent-elles dans la nature?

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 Abeillesmellifèresdans les forêts

«Le sol de la France est si riche, qu'une prodigieusequantité d'abeilles y trouveraient d'abondantes récoltes

qui sont annuellement perdues ; l'intérêt de l'État, et

celui des pauvres campagnes, devraient concourir à fixerl'attention sur cette branche de l'économie rurale.LesLes

abeilles sont des insectes des bois, on les voit dansabeilles sont des insectes des bois, on les voit dans

toutes les forêts qui couvrent la surface de la terre, autoutes les forêts qui couvrent la surface de la terre, au

nord et au midi ; cela est attesté par les relationsnord et au midi ; cela est attesté par les relations

unanimes de tous les voyageurs célèbresunanimes de tous les voyageurs célèbres»

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 Abeilles dans les forêts (1805)

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 Abeilles dans les forêts (1810)

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Etre une abeille aujourd’hui

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Pas facile d’être une abeilleaujourd’hui…L’agriculture intensive

•Pesticides•Monocultures, biodiversité, trouées de miellée•EngraisLa civilisation•1m2 de béton par seconde… Mais: La biodiversité à Zürich est plus riche qu’ailleurs…

•Evtl. le smog électromagnétiqueL’apiculture productive

•Enrayer l’essaimage•Prolifération artificielle•Pesticides (Bayvarol, Checkmite+, Perizin, etc.)

• Acides formiques/oxaliques•Sucre sous toutes ses formes•Sélection établie par l’homme au lieu de la sélection naturelle•Méthodes productives: cadres mobiles, élevage, importationsd’abeilles, etc.

•Manque de nichoirs

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 Apiculture ancienne et actuelle

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« Transition vers une apiculture moderne »

Dr. Stefan Blank-Weissberg, 1937

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Ce qui a changé au cours du temps…

La population sauvage L’apiculteur

• Adaptation aux changements

climatiques• Les races localement adaptées• Survie de l’espèce• L’évolution naturelle

• Le miel

• La pollinisation• Les races productives

La sélection naturelle La sélection établie par l’homme

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 Abeille : aussi un animal de rente ?!?

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 Productif ou naturel ?

La production de sucre est en corrélation avecla production de miel

L’augmentation de la production de miel par colonie depuis 1940 est similaire à

l’augmentation de lait par ache.

betterave

poiriers

miel

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 Apiculture actuellebonne oumauvaise ?Pour juger, il faut regarder la situation avec plusieurs perspectives

John Miller, manager de16’000 colonies.

Il semble être conscient deson approche aberrante.

Présenté comme apiculteuridyllique.

Il pratique l’apiculture

intensive avec l’élevage de pure

race, au nom d’un hobby...

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Première conclusion

‘Vrai’ ou ‘faux’ ? Tout est question d’équilibre!

Le bilan sur lequel nous devons réfléchir

Nous avons supprimé la sélection naturelle et l’abeille ne peut plus s’adapteraux changements environnementaux

Nous avons stoppé l’évolution naturelle de nos abeilles

Nous sommes devenus des producteurs intensifs

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Et nos autorités?

 ApisuisseJohn Miller, apiculteur professionneldans ‘More than honey’:That’s the sound of money…

Les statuts d’Apisuisse

•Protéger lesintérêts économiquesapicoles suisses

•Représenter les intérêts desapiculteurs suisses

•Promouvoir la sélection de colonies d’abeilles vigoureuses, résistantes auxmaladies,faciles à manipuleren assurantune bonne productionde miel.

•Soutenir et encourager le Centre de recherches apicoles Agroscope Liebefelddansl’intérêt de l’apiculture

•Soutenir des mesurescentralisées pour lutter contre les maladies des abeilles

Et l’abeille, dans tout cela ? Et le mot « durable »?

Pourquoi ces buts ne font-ils pas partie du plan d’action Stratégie Biodiversité

Suisse ?

On soutient ce que l’on déteste dans l’agrochimie…

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De nouveaux objectifs sont nécessaires

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Des nouveaux objectifs sont nécessaires

1.Assurer la survie de l‘espèce à long terme•Réinstaller des réseaux de colonies d‘abeilles mellifèressauvages sans l’intervention, mais avec lasupervision, del‘homme !

2.Sécuriser la pollinisation• Pas seulement avec la méthode ‘miel intensif’, mais surtout avec laméthode ‘ proche de la nature’

3.Obtenir une récolte de miel d’une qualité impeccable• Continuer à travailler comme on le fait maintenant

• Doux ajustage :‘miel productif’ ‘miel respectueux’

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De nouvelles expressions pour parler desméthodes d’apiculture sont nécessaires !

Colonies

naturelles

Proche de la

nature

Miel extensif Miel intensif

La ruche,

changement de

volume

 Volume fixe Agrandissement en bas Agrandissement en haut Agrandissement en

haut

Prolifération Essaims

naturels

Essaims naturels Essaim primaire naturel.

éventuellement nucléis

pour éviter 2ème

essaimage.

Nucléis, essaims

artificiels, élevage des

reines

Nourrissement X Seulement pour éviter laperte de la colonie.

Mélange Miel/Sucre

Mélange Miel/Sucre Sucre

Bâtisse Naturelle/

stable

Naturelle, evtl. cadres

sans feuilles gaufrées au

niveau du couvain

Naturelle

Cadres sans feuilles

gaufrées pour couvain

Cadres, feuilles

gaufrées

Traitement X Huiles éthériques,découpe du couvain

Huiles éthériques

Evtl. acide oxalique

 Acide formique, acide

oxalique

Récolte Essaims

naturels.

Evtl. miel

après des

années.

Essaims naturels.

Petites quantités de miel

pour consommation

propre

Essaims naturels,

nucléis, miel

Miel, nucléis

Evtl. essaim naturel de

temps en temps

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Qu’est FreeTheBees ?

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 FreeTheBees

Qui sommes nous ?

• Une association sans but lucratif, avec un intérêt public et commun avec env.60 membres

• Complètement indépendant• Financièrement, politiquement, étatiquement, religieusement…

• Comité• André Wermelinger, président• Hans Studerus, vice-président

• Thomas Fabian, finances

• Björn Stoffers, actuaire

• Daniel Boschung, conseiller technique

• Conseil scientifique• Dr. phil. nat. Daniel Favre

• Prof. Dr. Ernst Hafen

• Dr. phil. II Emanuel Hörler

• Dr. rer. nat. Hartmut Jungius

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 FreeTheBees

Ce que noussouhaitons

• Optimiser les facteurs économiques et écologiques•Unemaximisation des gains àlong termeet donc unevaleurajoutée durable

• L’abeille doit de nouveau pouvoir vivre librement sans

apiculteur• Amélioration des conditions environnementalespour lesabeilles

•Protection, promotion et disséminationdes colonies d’abeilles,vivant de manière autonomeen Suisse

• Augmentation de lasélection naturelledans l’apiculture

• Détention des animaux selon les besoins de l’espèce•Production durablede miel (extensive)

•Un certain pourcentage des colonies est gardé à l’état proche de la

nature

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Un des projets de FreeTheBees

L’apiculture historique dans les arbres

Les premiers 3 arbres vivants et 1 ruche tronc à Kriens LU.

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Ruche tronc Ruche troncoriginale «conforme»

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 Projets FreeTheBees

Pavillons de démonstration

• Des pavillons à abeilles devraient être placés à des pointsd'intérêt stratégique dans toute la Suisse et être ouverts aupublic. L'intérieur est une vitrine transparente.

• Des moyens de connexion Internet permettent d’observer lesabeilles en direct. Quand un essaim va sortir un SMS sera

expédié aux visiteurs inscrits.

• Les pavillons sont utilisés pour sensibiliser la population engénéral, mais surtout les enfants, les écoliers, les apprentis,les gymnasiens…

• Les pavillons peuvent également être utilisés pour desévénements d’entreprise, du sponsoringetc.

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Une utopie ?

•Revue de la littérature scientifique récente

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 Abeilles mellifères sauvages (I)

!pis melli"era melli"era

#abeille noire$

%mplacements rurau& comme re"uge pour les abeilles melli"'res sauages

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 Abeilles mellifères sauvages (I)

!rbres de diam'tre () à 100 cm

%rable plane

*r+ne éleé

,h+ne pédonculéilleul

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 Abeilles mellifères sauvages (I)

Densité de colonies d’abeilles mellifères sauvages•0,10 colonies par km2 (cette étude)

•0,20 colonies par km2  (île aride ; Wenner 1989)

•0,40 colonies par km2 (forêt tempérée ; Galton 1971)

•0,4–1,1 colonies par km2 (environnement urbain ; Baum et al. 2008)

•2,30 colonies par km2 (environnement urbain ; Morse et al. 1990)•2,4–3,2 colonies par km2 (parc national ; Moritz et al. 2007)

•4,20 colonies par km2 (savane ; McNally and Schneider 1996)

•6,2–9 colonies par km2 (environnement agricole ; Ratnieks et al. 1991)

•12,5 colonies par km2 (environnement urbain ; Baum et al. 2005)

•40–148 colonies par km2 (région boisée ripicole = en bordure des eaux courantes ;

Oldroyd et al. 1994; Oldroyd et al. 1997)

 La densité moyenne suisse s’élevait à 4,7 colonies par kilomètre carré (base 2004). Elle est la

 plus forte dans le canton de Bâle-Ville (25 colonies par km 2 ) et la plus basse en dans le

Canton d’Uri (1,1). Source : OFAG motion Gadient.

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 Abeilles mellifères sauvages (II)

Rassembler un grand nombre de olonies d’abeilles

dans des ru!ers peut aro"tre leur vuln#rabilit# $

l’eto%parasite Varroa destrutor

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 Abeilles mellifères sauvages (II)

Ru!er ave 12 ru!es

align#es

12 ru!es s#par#es par 21 $ &3 m

'moyenne 33,& ()% 1*,6 m+

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 Abeilles mellifères sauvages (II)Ru!er ave 12 ru!es

align#es12 ru!es s#par#es par 21 $ &3 m

'moyenne 33,& ()% 1*,6 m+

011 : / 1 colonies charge arroa identiue

2ébut 01 : / 11 colonies

3uin 01 : ( colonies essaiment 3uin 01 : ( colonies essaiment

*in uin 01 #56007$

18) 1.4 arroas;700 abeilles 9. arroas;700 abeilles

*in uillet 01 #56 00001$

4). arroas;700 abeilles 401.8 arroas;700 abeilles

7)< des "au&-bourdons s’égarent5ratiuement aucun des

"au&-bourdons ne s’égare

2écembre 01 #560.09$

0 colonie suriante sur ) colonies suriantes sur 9

!ril 017:

) colonies touours là

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 Abeilles mellifères sauvages (II)

Les méthodes actuelles d́apiculture, avec laproximité des ruches, maintiennent un haut niveaude «drift».

Tant le varroa que les virus et bactéries sont ainsitransportés de ruche en ruche.

 Les causes de la ré-infestation ou de la réinfection ne

 sont, selon toute probabilité, ni les ruches du voisin,ni les essaims sauvages, ni les colonies vivant dans

les troncs d́arbres dans la forêt.

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Réflexions globales

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Merci pour votre

attention !

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Backup

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Recommandation d’actions pour lesapiculteurs

 Améliorerla

biodiversité

Optimiser lesinterventions de contrôleet de nourrissement

Réfléchir et optimiserson système de rucheset le mode d‘opération

 Attention à l‘application des produits

de traitements apicoles

Laissez essaimer naturellement, promouvoir lasélection naturelle et au moins garder un pourcentage

à l‘état ‚naturel‘ ou ‚proche de la nature‘

E é N 1

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Expérience Nr. 1

Les abeilles survivent sans traitementsEssai de M. Martin Dettli (AGNI, Biodynamisme) avec le CRA

10 colonies sans traitement contre les varroasRésultat  AnnéePertes

 1 30%

 2 57%

 3 66%

Total ~50%(hiver 2011/2012 en suisse > 50%)

Lors d’un autre essai, une colonie a survécu sans traitements 6 ans!

Prof. Dr. P. Neumann

« Des colonies européennes peuvent survivre >5 ans sans traitements.Les apiculteurs qui ne traitent pas contre V. destructor (>2 ans) voientmalgré tout des colonies survivre. La tolérance s’installe (DE:evolviert) à travers lasélection naturelle dans diverses populationsd’ A. mellifera qui sont génétiquement distinctes »

Plusieurs apiculteurs en Angleterre

«On ne traite plus. Les 2 ou 3 premières années sontdifficiles. Après ça tourne, malgré toutes les autresapicultures conventionnelles autour. Notre recette:pas de dérangement, laisser essaimer, pas de sucre,pas de nucléis »

E éi N 2

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Le parasite suivrait une stratégie stupide conduisant à détruire totalement son hôte ?

Expérience Nr. 2

L’équilibre hôte-parasite existe

Essai

•150 colonies sur l’île de Gotland sans traitement

E éi N 3

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Expérience Nr. 3Le varroa ne pose pas de problèmes aux populationssauvagesSituation initiale

•La population sauvage entre 1978 et 2002 est restéestable malgré l’arrivée du Varroa (1980/1990)

Essai

•Est-ce que les abeilles de l’Arnot Forest sont plusrésistantes contre les varroas que les abeilles

domestiquées ?

Résultats

•Aucune différence entre des coloniesde l’Arnot Forest et des colonies domestiquées

Hypothèses•Il s’agit de lavirulence des varroasplutôt que larésistance des abeilles qui pose un problème

Prof. Dr. Seeley

Crée-t-on des Super-Varroas, qui n’existent pas dans la nature?

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Expérience Nr. 4La tolérance peut-être créée à travers l’élevage

Dr. Ralph Büchler de l’Institut apicole à Kirchhain DEavec le groupe Arbeitsgemeinschaft Toleranzzucht(AGT) le prouve:

«Les abeilles tolérantes au varroa existent et sont àvendre»

Mais il dit aussi qu’un simple apiculteur qui traite levarroa risque de fausser ses efforts avec l’élevage desreines.

Chercher des reines tolérantes n’a pas beaucoup de sens à long terme. Il fautplutôt créer la tolérance nous-même à travers des différentes approches !

Et t ité?

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Et nos autorités?

Swissmedic

 Voir la réalité un peu plus clairement:www.apidologie.org

1 année de traail et de la pression

 politiue par *reehe=ees pour:

•>entionner ue l’acide "ormiue peut

aoir des e""ets sur la ponte et la reine

dans le compendium

•2étecter u’il manue un processus

de transparence e&istant dans les autres

domaines d’animau& producti"s

•?n"ormer les inspecteurs suisse-alémaniues de la possibilité de

 postuler des déclarations sur les e""ets

secondaires

1 autre année d’attente pour:

•?n"ormer aussi les inspecteurs apicoles

"rancophones..

Nos autorités semblent avoir de la peine avec la transparence au

niveau des effets secondaires…

M d d l d d

http://www.apidologie.org/http://www.apidologie.org/

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Moins de varroas et des traitements plus doux dansl’apiculture «proche de la nature»..!

@onentionelle =ehandlung =ehandlung naturnahe =ienenhaltung

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 Projets FreeTheBees

 ApiVita, le label écologique

Le label en gros

•Les labels bio ne répondent que très peuaux besoins de l’abeille

•ApiVita est un label écologique pourl’abeille

• ApiVita se laisse combiner avec tous lesautres labels existant

•L’apiculteur peut produire du miel avec80% de ses colonies

•Mais il doit garder 20% à l’état «proche dela nature» ou bien entièrement naturel

Qui est VitaVerDura ?

• VitaVerDura est l’action conjointe deconsommateurs de la région qui souhaitentrépondre à la problématique du choix de sesaliments en fonction de critères régionauxeffectifs.

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 Projets FreeTheBees

Bases juridiques et règlementaires

• La capacité d'adaptation de l'abeille aux conditions actuelles peut

être atteinte également, et surtout, par lasélection naturelle.

• Dessites de nidification naturels pour les abeilles manquent.Cette infrastructure écologique pour la protection et la promotiondes colonies d'abeilles sauvages doit être mise en place en premier.

• Ce qui est naturel pour certaines espèces d'oiseaux, les abeillessauvages, les frelons, les chauves-souris etc., ne le serait pas pourles abeilles mellifères ?!? (OVF, OFAG, CRA, Apisuisse etinterprétationarbitraire de l'Ordonnance sur lesépizooties).

• Pour clarifier cette situation particulière, FreeTheBees a besoin

d'aide juridique et/ou financière.

• But 1 : diffuser des nichoirs passifs contrôlés

  But 2 : construction, distribution parrainage.

EnSuisseetpartoutenEurope

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En Suisse et partout en Europe

Les colonies sauvages existent encore!

Journal de la SAR, Nov/Dec 2012

ABrich Cinterthur 2Bbendor"!egerten Lucerne etc.: ,haue mois

on D recense plus de colonies

sauages d’abeilles melli"'res E

2es colonies se multiplient à traers

l’essaimage naturel.

Le cDcle naturel est clos E