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Page 1: 18 transmission et culture chorégraphique...par Léonard Rainis et Katell Hartereau, et les notions d’« aveuglement » de Mylène Benoît, qui mettent en jeu notre perception et
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janvier à juin 2016

5 en création 7 en partage18 transmission et culture chorégraphique 23 le Phare en réseau30 les activités publiques 34 calendrier36 le Phare en pratique

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« La répétition est une forme de changement » — une stratégie oblique de Brian Eno et Peter Schmidt

En ouvrant cette année 2016 avec cette stratégie oblique, nos formons le vœu de continuer à apprendre des événements passés, afin que ces derniers forgent notre réflexion sur les temps à venir. De « Charlie » au « Bataclan », cette triste répétition appelle ainsi à mesurer individuellement mais surtout collectivement ce qu’il nous faut entreprendre pour que la liberté d’expression ne soit pas condamnée. Alors que tout le monde s’accorde à dire et à penser que la culture est un enjeu majeur pour éclairer les consciences, ouvrir le dialogue et cultiver nos différences, nous souhaitons plus que jamais défendre un art qui s’empare du réel pour mieux le ré-enchanter. Notre soif de culture rime avec plaisir, sans renier le savoir, la réflexion et le questionnement sur le monde qui nous entoure. Cette richesse artistique est la promesse d’un mieux vivre, à condition que la pluralité des formes et des esthétiques puisse exister, sans censure intellectuelle ou morale, et ce, au nom d’une liberté de création qui permet à chacun, artistes comme citoyens d’exprimer leurs points de vue. La gageure aujourd’hui est de mettre en œuvre concrètement cet accès aux arts, avec le constat que nous pouvons faire beaucoup mieux vers les plus démunis d’entre nous.

Modestement, au Phare, les projets entrepris et à venir témoignent de cette « part du colibri » qui nous incombe, mais que nous mettons en œuvre avec une joie renouvelée, parce qu’elle nous touche profondément. Parmi l’ensemble de nos projets, il nous faudra citer celui entrepris par Thierry Thîeu Niang (« un-nous ») avec l’EHPaD du bois de Bléville et les élèves de l’école élémentaire Jules Guesde : parce qu’il réunit deux générations qu’une cinquantaine d’année sépare, parce qu’il marque symboliquement la possibilité d’un partage dansé inédit et presque improbable, parce qu’il déracine nos certitudes sur le partage communautaire. Le film réalisé par Laure Delamotte-Legrand, qui a suivi ce projet, en restitue la profondeur en ouvrant largement le champ des possibles.

Le hasard des calendriers aura voulu que les artistes accueillis en résidence au Phare ce semestre soient tous en recherche et en fabrication d’œuvres qui questionnent de façon intime notre rapport au monde : de la notion de peur avec Lisbeth Gruwez ou celle de la mémoire avec Hervé Robbe, en passant par celle des représentations inconscientes travaillées par Léonard Rainis et Katell Hartereau, et les notions d’« aveuglement » de Mylène Benoît, qui mettent en jeu notre perception et notre imaginaire. Nous prolongerons notre accompagnement du jeune chorégraphe Ahsley Chen, autour des processus d’écriture de Merce Cunningham dont il fût l’interprète et retrouverons Edmond Russo et Schlomi Tuizer dans un partage inédit avec l’écrivain Bertrand Schefer et en collaboration avec le festival concordanse.

Le printemps sera placé sous le signe de la poursuite du projet Histoires exquises, cette année en partenariat avec le festival terres de paroles et Normandie impressionniste. Les chorégraphes normands Sarah Crépin et Jérôme Ferron créeront chacun à cette occasion un solo à partir d’un récit collecté en terre normande, qui seront présentés ensemble à Forges les Eaux et à Louviers. Pour celles et ceux qui ne pourront être présents à leurs créations, nous proposerons au Phare ces deux courtes formes lors de notre soirée « solstice » qui clôturera la saison autour des différents évènements qui auront marqué les derniers mois.Enfin, l’incontournable PiedNu revient dans nos murs comme chaque année, et nous accueillerons pour cette onzième édition du festival la performance de Nina Santes, jeune chorégraphe à l’écriture singulière et déjà très affirmée, ainsi qu’une performance électroacoustique de Clara de Asís.

Alors que la vie de Tombouctou déjà-vu se prolonge en tournée au printemps, j’entame avec fébrilité et excitation une création (Belles et bois) pour le jeune public, et poursuis le travail de laboratoire intense entamé à Hong Kong, en invitant quatre interprètes hongkongais que nous accueillerons au Centre chorégraphique.

Mon projet au Phare se poursuit avec l’assentiment concerté de nos tutelles pour un deuxième mandat, et j’espère que nous pourrons continuer à partager avec vous le fruit de ce travail intense qui nécessite aussi des temps de réflexion indispensables comme l’écrit Marie José Mondzain : « Penser c’est s’arrêter. Le travail de la pensée c’est un ralentissement, c’est une patience, c’est une décélération qui ne doit pas craindre le suspend ».

Bonne année à toutes et tous !

— Emmanuelle Vo-Dinh

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5 /en création

BELLES ET BOISCréation 2016

Pièce pensée et écrite pour un jeune public, Belles et bois s’empare du célèbre conte « La belle au bois dormant » qui possède deux interprétations littéraires, l’une écrite par les frères Grimm et l’autre par Charles Perrault.La vingtaine d’enregistrements « audio » que nous avons rassemblé emprunte librement à ces deux versions, ne livrant au final jamais tout à fait la même histoire. La multiplicité des approches nous intrigue : dans certains récits, la grenouille permet la grossesse de la reine, dans d’autres, la présence de l’animal prophétique est totalement occultée. Le nombre des fées passe de trois à sept voir parfois à treize, les noms et les vœux prononcés par chacune d’entre elles varient d’un récit à l’autre… Enfin, La version de Perrault n’est jamais racontée dans son intégralité et s’arrête au réveil de la belle.C’est à partir de ces différents points de vue que nous souhaitons construire cette pièce.Belles et bois s’ouvre sur la narration chorégraphiée de la version des frères Grimm, puis s’aventure dans les multiples variations possibles du conte, nous permettant de réinventer l’histoire sous différents angles : changements de rôles, narration muette, emprunts et glissements vers différents autres contes, synthétisation de l’histoire,…Jouer avec la capacité naturelle des enfants à changer de rôle et à basculer d’un univers à l’autre sans jamais se préoccuper des questions de réalité et convoquer ainsi la faculté de dissociation que nous avons dans l’enfance, sont les éléments fondateurs de cette nouvelle création.— Emmanuelle Vo-Dinh, David Monceau

conception — Emmanuelle Vo-Dinh, David Monceau /interprétation — Alexia Bigot, Cyril Geeroms, Camille Kerdellant, David Monceau création musicale — David Monceau /prose additionnelle — Camille Kerdellant /création lumières — Françoise Michel

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie /coproduction — Le Volcan, scène nationale du Havre ; Le Rive Gauche, St-Etienne-du-Rouvray ; en cours /résidence de création — Théâtre Le Passage, Fécamp

répétitions au Phare du 22 au 23 février, du 4 au 8 avril, du 17 au 20 mai et du 30 mai au 3 juincréation le 13 décembre 2016 au Théâtre le Passage, Fécamp

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7

MYLÈNE BENOÎTL’AVEUGLEMENT /titre de travail

Dans L’Œil et l’Esprit, le philosophe Maurice Merleau-Ponty établit un lien primordial entre la vision et le mouvement. Danser, c’est en effet faire et voir en même temps. C’est se mettre en mouvement et être voyant de sa danse. Depuis plusieurs années, mes pièces chorégraphiques travaillent à mettre en relation et en scène le voyage mental et l’activité kinesthésique nécessaires à la danse. La danse met en jeu, au même moment, les plans somatiques, perceptifs et imaginaires. Privés de la vision, les yeux bandés ou fermés, les danseurs développent une autre danse, une danse voyante, intérieure, affranchie de la forme. Une danse d’avant le miroir.L’Aveuglement (titre de travail), pièce chorégraphique pour trois danseurs, se donne pour contrainte chorégraphique la privation ou l’altération de la vision des interprètes. Quelle danse apparaît quand on se meut les yeux bandés ? Quel rapport à l’espace, au son, aux autres corps présents, à la représentation ? La recherche chorégraphique pour L’Aveuglement (titre de travail) se situera à l’intersection entre les danses intérieures des interprètes, leur expression à la surface des corps, et la perception de ces danses par les spectateurs, à travers un dispositif lumineux spécifique.— Mylène Benoît

chorégraphie — Mylène Benoît /assistée de — Magda Kachouche /interprétation — Celia Gondol, Nina Santes, Alexandre Da Silva lumières — Abigail Fowler /musique — Cercueil (Nicolas Devos et Pénélope Michel)

production — Contour Progressif / AlterMachine /coproduction — Viadanse, Centre chorégraphique national de Franche-Comté à Belfort ; Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Le Gymnase/CDC – Roubaix ; L’atelier de Paris – Carolyn Carlson/CDC ; La Briqueterie/CDC du Val de Marne ; en cours

répétitions au Phare du 11 au 22 avril 2016création le 9 juin 2016, Festival June Events

+Appel de Phare #4 — Ce que nous voyons, ce qui nous regarde Le jeudi 17 mars à 19 h au Phare avec Mylène Benoît autour de la question du visible et de l’invisible. Voir p.30

Masterphare — Expérimentez l’univers artistique de Mylène BenoîtLe mercredi 13 avril de 18 h 30 à 20 h 30 au Phare. Voir p.31

Mylène Benoît fonde la compagnie Contour Progressif en 2004 à l’issue d’une formation artistique et universitaire à Londres et à Paris, au Fresnoy – Studio national des arts contemporains, et dans le cadre du programme Transforme à l’Abbaye de Royaumont. Artiste plasticienne et chorégraphe par ricochet, Mylène Benoît envisage la chorégraphie comme une écriture chorale, qui ne se limite pas à la danse, mais considère le phénomène spectaculaire dans son ensemble, sans séparer ce qui en lui est corps, matière sonore, vibration lumineuse, événements optiques ou textuels. Dans ses pièces, elle travaille la danse à tous les endroits où il est possible de la faire résonner comme un objet plastique. Le projet de la compagnie est innervé par un engagement artistique et politique qui s’exprime au delà du dispositif « spectaculaire ». Mylène Benoît défend un projet collaboratif et protéiforme, qui s’actualise dans les productions artistiques autant que par la présence active de l’équipe sur différents territoires. La démarche artistique de la compagnie se fonde sur la conviction que les arts, scéniques et plastiques, fournissent des éléments d’analyse et d’interprétation qui nous permettent de mieux appréhender le système médiatique et la société contemporaine. Mylène Benoît a été artiste associée au Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières de septembre 2011 à juin 2014. Elle a assuré le commissariat des Danses Augmentées à la Gaîté Lyrique à Paris durant la saison 2014/2015.

/en partage, accueil studio

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LISBETH GRUWEZ & MAARTEN VAN CAUWENBERGHEWE’RE PRETTY FUCKIN’ FAR FROM OKAY

Dans We’re pretty fuckin’ far from okay, Lisbeth Gruwez explore l’irrationalité de la peur : peur de la peur, qui empêche de vivre pleinement, le sentiment de consternation face à la condition humaine, de désarroi en amour. L’expérience de l’angoisse pure montre que nous nous sentons menacés. Mais la peur ne cache-t-elle pas aussi un désir secret ? À l’instar de la peur du vide qui trahit notre désir de voler, la peur de mourir révèle notre aspiration à la liberté. Lisbeth Gruwez part de ces questions pour sonder la peur dans le mouvement pur : elle transpose la sensation oppressante dans un spectacle qui coupe le souffle. La peur est un corps en transe, et l’homme y réagit instinctivement. We’re pretty fuckin’ far from okay est le troisième volet d’un triptyque sur le corps extatique (avec It’s going to get worse and worse and worse, my friend et AH/HA).

La peur, ou l’angoisse qui vient de « angustus », étroit. Là où nous sommes à l’étroit, nous avons peur. Quand on regarde des films d’horreur, c’est l’amygdale qui réagit, la centrale d’alarme dans notre cerveau. Et nul besoin de vivre véritablement le danger. Une simple image sur un écran d’ordinateur ou même l’évocation d’un abîme déchaînent tous les symptômes dans notre tête : notre respiration s’accélère, notre pouls aussi, nous nous mettons à suer… De même, ce que le spectateur verra sur scène déclenchera ses zones de peur. Des techniques respiratoires permettent d’augmenter la panique ou au contraire de la diminuer.

Artiste bruiteur, Maarten Van Cauwenberghe expérimente à cœur joie dans We’re pretty fuckin’ far from okay : la respiration accélérée, c’est littéralement sous les sièges du public qu’il la placera. Subterfuge auditif qui augmentera encore le suspense. Le spectateur sera aspiré dans le spectacle et se retrouvera plongé dans la situation oppressée. Avant d’être à nouveau apaisé, de main de maître. Pour un atterrissage en douceur. Heureusement.

conception, chorégraphie — Lisbeth Gruwez /composition, sounddesign — Maarten Van Cauwenberghe interprétation — Lisbeth Gruwez, Nicolas Vladyslav /dramaturgie — Bart Vandeneynde /scénographie — Marie Szersnovicz création lumière — Harry Cole /assisté de — Caroline Mathieu /chargé de production — Liesbeth Stas

production — Voetvolk vzw /coproduction — La Bâtie, Festival de Genève ; KVS, Bruxelles ; Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Theater im Pumpenhaus ; Les Brigittines, Bruxelles ; Tandem Arras-Douai ; Troubleyn Jean Fabre, Anversrésidences de création — Troubleyn Jan Fabre, Anvers ; Buda Kunstcentrum, Kortrijk ; Stuk, Louvain ; Les Brigittines, Bruxelles ; Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie /avec le soutien de — NONA, Mechelen ; De Vlaamse Gemeenschap

répétitions du 25 au 29 avril 2016 au Pharecréation Julidans 2016 et Festival d’Avignon

/en partage, accueil studio

Lisbeth Gruwez a étudié la danse contemporaine à PARTS à Bruxelles. Elle commence sa carrière professionnelle avec Ultima Vez, dans le projet Pasolini Of Heaven and Hell et Away From Sleeping Dogs avec Iztock Kova. Depuis 1999, Lisbeth Gruwez a travaillé avec Jan Fabre, dansant dans As long as the World Needs a Warrior’s Soul, suivi de Je suis Sang. En 2001, elle joue dans le film de Pierre Coulibeuf sur le travail de Jan Fabre Les Guerriers de la Beauté. En 2002, elle est interprète dans Images of Affection pour la Needcompany. Un an plus tard Lisbeth Gruwez travaille avec Grace Ellen Barkey dans Few Things et Cry Me a River de Riina Saastamoinen. Toujours en 2003, elle danse dans Foi chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui. En 2004, Jan Fabre crée avec et pour elle Quando l’uomo donna è una Principale. Elle a également participé à l’installation Origine avec Peter Verhelst. Avec Maarten Van Cauwenberghe, elle fonde Voetvolk en 2006. L’année suivante, ils créent leur premier spectacle Forever Overhead. En 2008, elle danse avec Melanie Lane dans i!2, une création de Arco Renz. En 2008, elle tourne dans Lost Persons Area (2010), un film de Caroline Strubbe. La même année, elle crée Birth of Prey. En 2010, elle crée son premier groupe de performance HeroNeroZero et joue le rôle principal d’un court métrage réalisé par Silvia Defranc. En 2011, elle crée L’Origine et It’s going to get worse and worse and worse, my friend. En 2013, elle travaille avec le photographe belge Dirk Braeckman et en 2014 elle crée AH/HA, première pièce pour plusieurs interprètes de Voetvolk.

Maarten Van Cauwenberghe (Beveren, 1976) a été musicien et performeur pour Jan Fabre. Leur premier projet commun avec Lisbeth Gruwez est nommé As Long As the World Needs a Warrior’s Soul. En 2001 Maarten Van Cauwenberghe compose la musique de Je Suis Sang, une création pour la Cour d’Honneur d’Avignon. En 2004, il écrit la musique du solo Quando L’Uomo Principale è una Donna avec Lisbeth Gruwez. À côté de son travail avec Jan Fabre, Maarten Van Cauwenberghe a également collaboré avec Julia Sugranyes –pour la performance Redial 2– et composé la musique de Sens Acte Sans de Label Cedana. En 2006 Maarten Van Cauwenberghe et Lisbeth Gruwez fondent Voetvolk et collaborent sur plusieurs créations comme Forever Overhead, La Nuit est mère du jour, composed Ay’n, Birth of Prey, HeroNeroZero… Depuis 2011, Maarten travaille comme art project manager avec Key Performance. En 2011, il créé la musique et le design sonore de It’s going to get worse and worse and worse, my friend, qui est depuis en tournée.

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11 /en partage, accueil studio

LÉONARD RAINIS & KATELL HARTEREAUDANCE WITH DINOSAURS

Le corps, considéré comme un espace illimité d’exploration de notre conscience, est aussi constitué de multiples représentations inconscientes. Ce postulat conduit une recherche vers les racines du mouvement en interrogeant les représentations du corps dansant dans des relations archaïques. Que peut-t-on encore inventer aujourd’hui avec le corps comme seul instrument ?

La pièce met en scène cinq individus. Ils explorent le fait même de danser, dans la multiplicité de leur être. Ils développent une communication complexe, subtile, inattendue. Ils sont en marche. Authentiques, ils évoluent dans l’instant et avec intuition.

Dans cet espace vierge qu’ils ont créé, que vont-ils découvrir ? À la fois primitif et civilisé, le groupe agit en mode de survie et génère une immense liberté. À la manière d’une odyssée chaotique, portant poésie et irrationalité, les danseurs vont devoir fouiller dans le berceau de l’humanité. La tribu, les cérémonies, la chasse, le sacré, le désir, les combats, la séduction ou l’accouplement deviennent les jeux de leurs propres représentations.

Dans cette mosaïque corporelle, comment vont-ils interpréter ces relations ancestrales et universelles ? Les corps sauront-ils s’abandonner et se rappeler des instincts qui façonnent encore aujourd’hui notre inconscient collectif ? La danse serait-elle le ferment de l’humanité ? En se plongeant dans les dimensions physiques et psychiques les plus archaïques de l’homme, ce projet voit l’espoir de générer de nouvelles écritures dansées, inédites et résolument « modernes ».

conception — Léonard Rainis, Katell Hatereau /chorégraphie — Léonard Rainis /pièce créée avec — Yannick Hugron, Marie Rual, Joachim Maudet, Louise Hakim, Philippe Lebhar /regard scénographique — Vivien Simon

coproduction — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Réseau Labaye danse en Normandie ; Scène Nationale Evreux Louviers ; T.A.B, Vannes, scène conventionnée pour la danse ; Chorège Relais Culturel Régional Pays de Falaise soutiens et accueil en résidence — Domaine de Kerguéhennec Bignan ; Conseil Départemental du Morbihan ; l’Estran Guidel ; Danse à tous les étages ; KLAP, Marseille ; L’étoile du Nord, Paris

répétitions au Phare du 23 au 27 mai 2016création à l’automne 2016 au Théâtre Anne de Bretagne à Vannes

+Appel de Phare #6 — « […] vers une existence absolue ? »Le jeudi 26 mai à 19 h au Phare avec Léonard Rainis et Katell Hartereau autour de la question du lâcher prise. Voir p.30

Léonard Rainis est chorégraphe. Passionné par le mouvement, formé à l’école de danse de L’Opéra de Paris et après avoir travaillé aux Ballets de Monte-Carlo puis à l’Opéra National du Rhin, il devient artiste indépendant et travaille en Europe avec des chorégraphes contemporains tels que Felix Ruckert, Marco Santi, Rui Horta, Hans Neuhenfeld, Caty Sharp, Mikael D’Auzon. Ce travail de création en free-lance l’oriente vers d’autres expériences, plus proche de ses désirs, et l’incite à créer son propre langage chorégraphique. En 2009, il fonde avec Katell Hartereau l’association le pôle à Lorient.

Katell Hartereau est artiste chorégraphique. Formée au CNR de Nantes puis à la Folkwanghochscule d’Essen, elle mène une carrière en tant qu’interprète principalement en Suède et Allemagne (NorrDans : Rui Horta, Steven Petronio, Tedd Stoffer, Roberto Zappala). Très vite, elle s’aperçoit que son engagement dans la danse se situe au delà que dans la pure interprétation. C’est en Allemagne qu’elle mènera ses premières expériences en tant que porteuse et accompagnatrice de projets. Aujourd’hui, elle met sa créativité et ses compétences au service du pôle, en collaborant artistiquement et en créant une synergie autour du chorégraphe Léonard Rainis.

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HERVÉ ROBBE REMEMBRANCE /titre provisoire

Ne pas perdre la mémoire mais accepter l’oubli.

Volet filmique du projet Mémories (ou l’Oubli), Remembrance est un futur objet de danse et de transmission, un voyage à rebours mais aussi à rebond. C’est une traversée dans les paysages d’une mémoire chorégraphique qui se réinvente et propose une nouvelle suite généreuse d’événements dansés et poétiques à partager.

« Entre création vidéographique et recueil de nouvelles danses sur le plateau, ce nouveau projet est l’occasion de rassembler de merveilleux danseurs qui m’ont accompagné dans mon aventure artistique et de les associer à une nouvelle génération d’artistes. Si les premiers ont interprété et incarné avec virtuosité toutes ces danses qui n’ont eu de cesse de se réinventer, il s’agit bien là d’interroger et reprendre l’ouvrage avec l’aide de toute une équipe, de remettre en perspective des œuvres, leurs sujets et natures afin d’écrire et présenter un nouveau scénario. » — Hervé Robbe

Le tournage du film Remembrance (titre provisoire) aura lieu au Phare, CCN du Havre Normandiedu 27 juin au 15 juillet 2016, et réunira près de 50 interprètes et collaborateurs artistiques d’Hervé Robbe. Au travers des itinéraires de ces presque cinq générations de danseurs, c’est le parcours de toute une profession qui sera retracée.

conception, réalisation — Hervé Robbe /assistant chorégraphique — Shlomi Tuizer /images vidéos, réalisation — Vincent Bosclumière, régie générale — François Maillot

production — Travelling & Co /coproductions — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; en cours

répétitions au Phare du 27 juin au 15 juillet 2016 création 2017

Après quelques années d’études d’architecture, Hervé Robbe se destine à la danse. Il a été principalement formé à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles. Il débute sa carrière d’interprète en dansant le répertoire néoclassique, puis collabore avec différents chorégraphes contemporains.En 1987, il fonde sa compagnie : le Marietta secret, et obtient très vite des récompenses : Bourse Léonard de Vinci, Bourse Villa Médicis Hors-les-Murs, prix SACD Nouveau Talent Danse… Créateur associé pour trois ans au Quartz de Brest, il devient en 1999 directeur du Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie et crée à l’issue de son mandat la compagnie Travelling & Co en 2012. À ce jour il a réalisé plus de quarante-quatre spectacles chorégraphiques diffusés sur l’ensemble du territoire français et à l’international.Au fil des années, son travail s’est sophistiqué, associant à la présence chorégraphique, des univers ou des dispositifs architecturaux, plastiques, vidéographiques, sonores et technologiques. Tous ces projets, œuvres polysémiques, ont pris des formes multiples. Une typologie de créations, dont les formats et les esthétiques se sont constitués en alternance entre des spectacles pour la scène, des performances déambulatoires, des films, des installations, et des expositions.

/En partage, accueil studio

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EDMOND RUSSO, SHLOMI TUIZER & BERTRAND SCHEFER ZÉRO, UN, TROIS, CINQ /dans le cadre du festival Concordan(s)e

« Concordan(s)e est une aventure singulière où un écrivain rencontre un chorégraphe, l’observe, l’interroge sur ce qui attise son désir ou besoin de créer » — Jean-François Munnier, Directeur du festival Concordan(s)e

« J’aime bien oublier. D’ailleurs il n’y a pas grand-chose à faire pour oublier. Ça vient tout seul. Ça peut sembler un peu paresseux de dire, j’aime bien oublier. Comme dire j’aime bien dormir. On peut penser que ça demande encore moins d’effort d’oublier que de dormir. Ce n’est peut-être pas vrai. »

Dans le trio, il y avait deux corps et la voix de celui qui s’apprêtait à dire l’oubli et l’absence où il cherche ses mots. Mais un événement est venu tout changer et voilà que l’absence s’est invitée sur scène. Zéro, un, trois, cinq est un huis clos pour une ou plusieurs voix. Des mots et des gestes pour dire et faire apparaître cet événement. Nous sommes là pour partager cette histoire, pour exprimer notre présence et expliquer notre absence. Nous devenons un pour l’écrire, et celui-ci se multiplie pour nous mouvoir. Nous sommes trois, plus ou moins, et nous distribuons les rôles. Ceux qui sont ici et ceux qui sont là-bas, ceux qui restent et ceux qui partent… « Une présence pour l’absence pour une présence. »Seul sur un plateau nous tenterons le possible. Je ferai de mon mieux et j’y serai ensemble. — Shlomi Tuizer, Edmond Russo, citations de Bertrand Schefer

une pièce de — Edmond Russo, Bertrand Schefer, Shlomi Tuizer /chorégraphie — Edmond Russo, Shlomi Tuizer texte — Bertrand Schefer /avec la présence de — Julien Raso

production — Affari Esteri /coproductions — Commande du Festival Concordan(s)e ; Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie ; Centre de développement chorégraphique Art Danse Dijon Bourgogneavec le soutien de — Micadanses-Paris et du Centre national de la danse à Pantin. La compagnie Affari Esteri est en résidence au CDC Art Danse Dijon Bourgogne depuis la saison 2012/2013.

répétitions au Phare du 08 au 12 février 2016création le 25 mars au Théâtre Le Colombier à Bagnolet dans le cadre du festival Concordan(s)es 2016

D’origines italienne et israélienne, Edmond Russo et Shlomi Tuizer débutent une riche carrière d’interprètes, respectivement, au sein du Ballet de l’Opéra National de Lyon et la Batsheva Dance Company. En 2004, ils s’associent pour fonder la compagnie Affari Esteri (de l’italien « affaires étrangères »). Lieux d’échanges et de collaborations, leurs projets rassemblent des artistes d’horizons différents et mettent en avant les résonances entre l’individu et le collectif. En 2015, leur pièce Guerrieri e Amorosi, une collaboration avec le groupe New yorkais Elysian Fields, est présentée dans le cadre du festival Art Danse Bourgogne et du festival Faits d’Hiver à Paris. Par la suite, ils répondent à une commande du Festival Concordan(s)e en 2016, pour créer la pièce Zéro, un, trois, cinq, en collaboration avec l’écrivain Bertrand Schefer. Sollicités pour leurs qualités de pédagogues, Edmond Russo et Shlomi Tuizer interviennent régulièrement auprès de nombreuses structures d’enseignement et pratique de la danse en France et à l’étranger.

Bertrand Schefer est né en 1972 à Paris. Après des études de philosophie, il consacre ses premiers travaux à la redécouverte de textes fondateurs de la Renaissance italienne sur l’origine des arts visuels. Il a ainsi traduit plusieurs textes de l’italien, dont Quid sit lumen de Marsile Ficin (Éditions Allia, 1998) et le Zibaldone de Giacomo Leopardi (Éditions Allia, 2003) pour lequel il a été lauréat du prix Italiques. Écrivain, scénariste, acteur, il a coréalisé avec Valérie Mréjen son premier long métrage, En ville (sélectionné pour la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2011).

/aide à l’écriture

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ASHLEY CHENCHANCE, SPACE AND TIME

Chance, Space & Time est une pièce pour trois corps dans l’espace, dont les vecteurs artistiques, (chorégraphie, musique et éclairage) seraient indépendants et complémentaires.

Je souhaite ainsi m’emparer de deux des principes de création primordiaux chez John Cage et Merce Cunningham :— L’autonomie des champs artistiques : soit l’importance de la non-hiérarchisation des associations musique / danse / lumière (l’une n’est pas créée pour l’autre) mais plutôt l’affirmation d’une coexistence par le simple fait qu’elles sont découvertes simultanément par le public, créant ainsi des associations artistiques inhabituelles. — L’utilisation de systèmes de hasard : s’obliger à lâcher prise et tenter de créer un chaos organisé, se donner la possibilité de prendre des décisions non-subjectives, et questionner les différentes manières de composer la chorégraphie.

Ces principes guident la composition de cette pièce qui s’articule en trois parties : chacune contenant neuf cellules, elles-mêmes données à voir dans un nouvel ordre et proposées avec différents paramètres sonores (composition musicale volontairement hétéroclite) et lumineux. Il s’agit alors à travers cette construction d’offrir différents points de vue aux spectateurs.

L’écriture du mouvement est travaillée au regard de vingt termes d’actions du quotidien comme par exemple : battre, planer, signer, trembler, balancer... lesquels sont soumis à différentes notions de temporalités et d’espace. Ces contraintes construisent la partition chorégraphique dont chaque danseur s’empare pour en livrer une interprétation personnelle.

Au delà du principe de variations infinies, tant dans la construction que dans l’interprétation, la répétition qui opère, travaille la notion d’endurance et transforme les corps pour les amener vers l’idée d’une sincérité du mouvement. — Ashley Chen

conception, chorégraphie — Ashley Chen /interprétation — Philip Connaughton, Cheryl Therrien, Ashley Chen compositeur — Pierre Le Bourgeois /créateur lumière — Eric Wurtz

production — Kashyl /coproduction accueil studio — Centre chorégraphique national Ballet de Lorraine ; 2angles, Relais culturel de Flers ; en cours /aide à l’écriture — Le Phare, Centre chorégrahique national du Havre Normandie résidence de création — Micadanses, Paris ; Point Ephemère, Paris ; Centre chorégraphique national de Tours prêt de studio — Centre chorégraphique national de Caen en Normandie

répétitions au Phare du 29 mars au 2 avril 2016création le 28 avril 2016 au Centre chorégraphique national de Tours

+Masterphare — Expérimentez l’univers artistique d' Ashley ChenLe mercredi 30 mars de 18 h 30 à 20 h 30 au Phare. Voir p.31

/aide à l’écriture

Ashley Chen a suivi ses études au C.N.S.M.D. de Paris de 1994 a 1999. Après une création avec Thomas Duchâtelet, il part à New-York pour intégrer la Merce Cunningham Dance Company de 2000 à 2004 où il participe à quatre créations et danse une dizaine de pièces du répertoire. Il retourne ensuite en France et joint le Ballet de l’Opéra de Lyon, où il interprète des pièces de chorégraphes hétéroclites (Christian Rizzo, Angelin Preljocaj, Philippe Decouflé, William Forsyth, Russel Maliphant, Mathilde Monnier et Trisha Brown). En 2006, il quitte le ballet pour travailler avec des chorégraphes à travers l’Europe John Scott et Liz Roche à Dublin, Michael Clark à Londres, Jean-Luc Ducourt et Michèle Ann de Mey à Bruxelles, Philippe Decouflé et Boris Charmatz en France. En 2002, Ashley Chen chorégraphie We’re all grown up now ! à New-York. Un an après, il monte avec Marisela Lagrave I’m not a Gurrel !! Vidéo-danse filmée aux Hamptons, dans l’état de New York. En 2008, il créé avec le collectif Loge 22 I meant to move à Lyon. Ashley Chen fonde la compagnie Kashyl en 2012 et monte en collaboration avec Pierre Le Bourgeois HABITS/HABITS.

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LYCÉE FRANÇOIS 1ER — Le Havre

Le partenariat culturel de l’enseignement Arts Danse avec le Lycée Francois 1er du Havre se poursuit tout au long de l’année scolaire. Il est bâti autour des temps forts et des rendez-vous publics du Phare. Des artistes renommés sont par ailleurs invités pour aborder les œuvres obligatoires du programme. Un voyage au CNDC d’Angers, dirigé par Robert Swinston, est organisé pour comprendre le travail à la manière de Merce Cunningham. Celui sur les versions du Sacre du printemps est argumenté par les interventions de deux artistes ayant interprété l’Élue : Dominique Genevoix, pour Maurice Béjart et Meritxell Checa Esteban pour Pina Bausch… Le programme des interventions, des conférences et des sorties pour chaque niveau scolaire est établi en concertation avec Corinne Delaire, professeur responsable des options danse au Lycée François 1er.

LYCÉE JULES LE CESNE — Le Havre

Le Phare a initié en 2012 un partenariat avec la section mode du Lycée Jules Le Cesne, se déclinant en différents axes au cours des trois années de scolarité des élèves : ateliers, rencontres, sorties culturelles. Les élèves de seconde réalisent chaque année les sacs conçus par Maeva Cunci pour  le festival Pharenheit et travaillent avec la danseuse Violette Angé. La classe de première aborde le projet artistique de la compagnie PJPP avec Nicolas Chaigneau et Claire Laureau. Les terminales poursuivent quant à elles un projet bâti autour de Krump’N’Break Release de la Compagnie s-h-i-f-t-s. La section restauration de l’établissement participe à ce partenariat avec la réalisation du cocktail de la soirée d’inauguration de Pharenheit le 19 janvier 2016.

RECTORAT DE ROUEN

Le Phare propose chaque année en partenariat avec le Rectorat de Rouen des interventions dans le cadre du Plan Académique de Formation, de Danse au Collège et de Danse au Lycée.

Danse au Lycée – projection du montage « Retour sur Umwelt » réalisé par Xavier Baert à propos de la pièce chorégraphique de Maguy Marin présentée le mardi 19 janvier 2016 par Stéphane Bouquet aux enseignants du second degré en partenariat avec la Nouvelle Cinémathèque de la Danse.

Danse au Collège – à destination des enseignants de collèges, la chorégraphe Séverine Bidaud propose le vendredi 29 janvier 2016 une conférence imagée posant les repères historiques de la danse Hip-Hop.

ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE DU PÔLE MOLIÈRE AU HAVRE : PREMIERS PAS DE DANSE

Le Phare, associé au Volcan, Scène nationale du Havre, à la DRAC Normandie et à la DSDEN Seine-Maritime poursuit la mise en œuvre des parcours artistiques pour quatre classes de l’école. Ateliers de pratique, rencontres avec les artistes jalonnent l’année scolaire de ces enfants ainsi que leur venue à deux spectacles, dont Les habits neufs du Roi de la compagnie Contrepoint, accueillie conjointement par Le Phare et Le Volcan dans le cadre du festival Pharenheit.

ATELIER DE PRATIQUE ARTISTIQUE DANSE

Le Phare s’associe au Volcan, Scène nationale du Havre, à la DRAC Normandie et à la DSDEN Seine-Maritime pour mettre en place un atelier de pratique artistique à destination prioritairement des enseignants du premier degré de l’agglomération havraise. Cinq ateliers sont menés par différents artistes dont Ulises Alvarez, interprète de la compagnie Maguy Marin dans BiT et Sylvain Groud, chorégraphe de la Compagnie MAD

COLLÈGE CLAUDE BERNARD — Le Havre

Le collège Claude Bernard et Le Phare partagent la volonté de favoriser des passerelles entre les apprentissages scolaires et la découverte de processus de créations artistiques et ont pour cela renouvelé leur jumelage pour les années 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017. Cette saison, trois semaines d’interventions artistiques, sous forme de temps forts ou « putschs », sont conçues au sein du collège. Dans le cadre du festival Pharenheit, une semaine Phare au collège s’y déroule du 25 au 27 janvier avec les chorégraphes Malgven Gerbes et David Brandstätter autour de leur spectacle Krump’N’Break Release. Le dernier temps fort se déroulera du 30 mars au 1er avril avec Micheline Lelièvre et Violette Angé autour du Cosmo-Bal d’Emmanuelle Vo-Dinh & Guests.

/transmission et culture chorégraphique /transmission et culture chorégraphique

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ESADHAR — Le Havre

L’ARC (Atelier de recherche et création) « Scriper décalé \o/ » mené par Bachir Soussi Chiadmi et Heiko Hansen de l’ESADHaR en collaboration avec Le Phare propose de questionner le corps dans l’espace-temps du jeu vidéo, aussi bien le corps matériel du joueur que le corps virtuel de l’avatar, aussi bien l’espace temps matériel que l’espace-temps virtuel. Ce projet s’articule autour des questions du jeu, de l’écriture, de la programmation, du design, de la performance, de la signalétique, du spectacle, de l’installation… Les artistes Maeva Cunci, Dominique Gilliot et Louise Vanneste accompagnent ces étudiants tout au long de l’année à l’occasion de trois workshops. François Maitrepierre, enseignant de l’ESADHaR, en collaboration avec Le Phare, propose à cinq étudiant-e-s de l’école d’inclure dans leur cursus universitaire leur pratique des Masterphares. Ils y traversent différents processus d’écriture chorégraphique et rencontrent différents artistes.

SCIENCES-PO EUROPE-ASIE — Le Havre

Le Phare poursuit sa collaboration avec le Campus Sciences Po Europe-Asie. Micheline Lelièvre propose aux étudiants de deuxième année entre janvier et avril 2016, une traversée d’œuvres sous-tendues par l’idée de rituel. De Nijinski à Pina Bausch, en passant par Emmanuelle Vo-Dinh, Odile Duboc, A.T Keersmaeker ou Maguy Marin, les étudiants éprouveront, au cours d’un semestre, comment la danse (contemporaine) est traversée par cette idée. Une pratique de spectateur est associée à ces ateliers.

UNIVERSITÉ DU HAVRE

Le Phare, en collaboration avec le Service culturel de l’Université du Havre, propose à plusieurs étudiants de devenir Ambassadeurs du festival Pharenheit 2016. Ces étudiants deviennent les personnes relais du festival sur le campus. Une politique tarifaire est également menée sur l’ensemble de l’université pour favoriser l’accessibilité des étudiants au festival Pharenheit et aux activités du Phare.

CONSERVATOIRE ARTHUR HONEGGER — Le Havre

Le Phare continue de développer le partenariat initié avec les trois cycles de danse contemporaine du conservatoire Arthur Honegger. Des rencontres avec les artistes sont imaginées en complicité avec leurs enseignantes pour permettre la découverte d’esthétiques variées mais aussi favoriser le lien entre la formation de l’élève et la création artistique contemporaine. Le premier cycle a ainsi bénéficié d’un travail avec la compagnie Contrepoint à l’occasion de l’accueil du spectacle jeune public Les habits neufs du Roi durant le festival Pharenheit. Le second cycle se concentre sur le travail des duos et peuvent confronter les propositions de Catherine Diverrès, Ashley Chen et PJPP-Claire Laureau / Nicolas Chaigneau tandis que le troisième cycle s’est questionné sur les processus de création engagés dans Tombouctou déjà-vu d’Emmanuelle Vo-Dinh et dans Gone in a Heartbeat de Louise Vanneste. L’ensemble des cycles avancés du conservatoire, tant classique que contemporain, a pu bénéficier de l’accès aux Open-barres, et pour le troisième cycle classique (en partage avec le lycée François 1er) de la venue de Dominique Genevois.

UNITÉ D’ACTIVITÉS THÉRAPEUTIQUES HÔPITAL PIERRE JANET — Le Havre

Dans le cadre du dispositif Culture à l’Hôpital, Le Phare et l’Hôpital Pierre Janet ont mis en place un partenariat qui articule ateliers, rencontres artistiques, pratique de spectateur, création d’une pièce pour le groupe danse de l’Unité d’activités thérapeutiques et représentations au sein de l’hôpital. Dans ce cadre, la pièce Fractale d’Emmanuelle Vo-Dinh y est présentée à l’occasion du festival Pharenheit. Tous les mardis, Le Phare accueille le groupe danse de l’Unité d’Activités Thérapeutiques de l’Hôpital Pierre Janet et encadré par Christophe Ly. Ces ateliers donneront lieu à une création en décembre 2016.

/transmission et culture chorégraphique/transmission et culture chorégraphique

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LE RÉSEAU LABAYELe Réseau Labaye regroupe Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, La Scène Nationale Evreux Louviers, Le Rive Gauche (Saint-Etienne-du-Rouvray), La compagnie Beau Geste (Val-de-Reuil) et l’Arsenal (Val-de-Reuil).

En 2016, le Réseau Labaye accompagne Léonard Rainis et Katell Hartereau avec :— un accueil studio au Phare— une résidence au Dancing— une coproduction à la Scène Nationale Evreux Louviers— la présentation de leurs pièces sur le territoire en 2016/2017

Le relais culturel de Falaise a également accueilli en résidence Léonard Rainis, Katell Hartereau et leur équipe en octobre 2015.

Les pièces Sens de Yan Raballand, Set-Up de Mickaël Phelippeau, Festina Lente de la Cie s-h-i-f-t-s et Monstres indiens pour adultes de la Cie La BaZooKa ont respectivement été soutenues par le réseau Labaye en 2015, 2014, 2013 et 2012.

/le Phare en réseau

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FESTIVAL PIEDNUVendredi 25 mars 2016 – à partir de 20 h 30 au Phare

Depuis 2006, PiedNu invite des artistes internationaux pour des propositions artistiques diverses, novatrices et aventureuses. Le festival PiedNu investit plusieurs lieux de la ville du Havre pour une programmation de musique nouvelle et expérimentale. Pour la quatrième année consécutive, Le Phare propose une soirée partagée entre musique nouvelle et danse contemporaine avec Nina Santes, Kasper T. Toeplitz et Clara de Asís.

DESASTRE /Concert chorégraphique de Nina Santes et Kasper T. Toeplitz

Une boucle infinie. | Un musicien. | Une danseuse. | Une meute de haut-parleurs.Un micro HF fixé sur le corps de la danseuse.Le son est capté par ce micro – c’est à dire, au départ, « rien », ou plutôt le faux silence particulier du lieu où la pièce est jouée, ce faux silence fait de mille micro-bruits et souffles, tous filtrés naturellement pas la résonance particulière du lieu. Ce « rien » est envoyé à l’ordinateur, où il est amplifié et compressé puis envoyé sur les haut-parleurs. Le son des haut-parleurs est de nouveau capté par le micro, et la boucle se referme, à l’infini. Au bout d’un moment, des fréquences, sons ténus apparaissent – le « son du lieu-en-soi » en quelque sorte. Ce son est filtré, dans l’ordinateur, le poussant vers d’autres fréquences, envoyées sur les haut-parleurs et captées par le micro. Le micro, porté par la danseuse, est en mouvement et sa position par rapport aux haut-parleurs change constamment – changeant ce qui est capté. Puis retransmis. C’est une boucle infinie.

conception, chorégraphie et interprétation — Nina Santes /composition musicale et interprétation — Kasper T. Toeplitz conseil, création lumière — Annie Leuridan, Vincent Santes /régie son — Zak Cammoun

production — Sleaze Art et La Fronde /co-production — Fondation Royaumont / PRCC, direction Myriam Gourfink ; L’Échangeur – CDC Picardie /partenaires — La Muse en Circuit ; Mains d’Œuvres (dans le cadre des résidences de recherche) ; l’Echangeur (dans le cadre de Studio Libre) ; le CND (dans le cadre des mises à disposition de studios). Pièce créée avec le soutien de Spedidam. La Spedidam est une société de percreption et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des perstations enregistrées.

PERFORMANCE ÉLECTROACOUSTIQUE /de Clara de Asís

Clara de Asís est compositrice de musique électroacoustique et guitariste expérimentale. Née en 1988 en Espagne, elle vit à Marseille depuis 2012. Sa pratique musicale s’inscrit à l’écart de tout académisme formel. Motivée par une volonté de dépasser les modes conventionnels de l’approche instrumentale, elle déploie un univers atypique radicalement personnel. Sa musique se construit souvent à partir d’éléments minimalistes afin d’explorer une idée dans sa profondeur jusqu’à atteindre son plein développement, tout en générant différents degrés de tension et d’émotion. Lors du festival PiedNu, elle présentera au Phare un solo à la guitare.

/le Phare en réseau

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HISTOIRES EXQUISESSur une proposition d’Emmanuelle Vo-Dinh

Mardi 19 avril 2016 à 20 h au Moulin à Louviers — dans le cadre du festival Terre de Paroles et Normandie Impressionniste

Mercredi 20 avril 2016 à 19 h à l’Espace de Forges à Forges-les-Eaux— dans le cadre du festival Terre de Paroles et Normandie Impressionniste

Samedi 11 juin 2016 à partir de 20 h 30 au Phare au Havre— dans le cadre de la soirée Solstice, soirée de clôture de saison

Depuis 2011, Emmanuelle Vo-Dinh, directrice du Phare, mène le projet Histoires Exquises qui invite des chorégraphes à créer des soli inspirés d’une histoire singulière vécue et racontée par un-e habitant-e à travers un récit filmé. Une règle du jeu est proposée : chaque pièce chorégraphique voit le jour dans un temps de création imposé (6 jours), le ou la chorégraphe créant pour un-e interprète rencontré-e à cette occasion.La présentation du solo est suivie de la projection du récit filmé, permettant ainsi au public de comprendre comment des chorégraphes s’emparent d’une narration pour en proposer une transposition chorégraphique.Les Histoires Exquises, dans leur multiplicité, offrent ainsi un regard sur la diversité des écritures chorégraphiques.

Cette année, le projet Histoires Exquises est développé sur le territoire haut-normand en complicité avec le festival Terre de Paroles et le festival Normandie Impressionniste. Le Moulin à Louviers (27) et l’Espace de Forges à Forges-les-Eaux (76) accueillent respectivement les chorégraphes Sarah Crépin et Jérôme Ferron.

En 2014, Malgven Gerbes et Sylvain Groud ont été accueillis au Relais au Catelier et à la Source à la Guéroulde.

sur une proposition de — Emmanuelle Vo-Dinh /avec les chorégraphes — Sarah Crépin, Jérôme Ferron avec les interprètes — Natacha Grimaud, Marie Rual /création lumières — Françoise Michel /coordination — Laëtitia Passard

production — Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie /coproduction — Festival Terre de Paroles ; Festival Normandie Impressionniste /avec le soutien de — l’Espace de Forges à Forges-les-Eaux ; Le Moulin à Louviers

/le Phare en réseau

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RENCONTRE DES COMPAGNIES NORMANDESLes compagnies chorégraphiques normandes poursuivent leurs rencontres régulières pour échanger sur différents sujets de l’actualité du secteur chorégraphique. La prochaine rencontre se déroulera à Caen.

HF NORMANDIEDepuis 2011, HF Normandie œuvre pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans les arts et la culture. Impliquée dans la vie culturelle des régions Haute-Normandie et Basse-Normandie et au sein d’une fédération interrégionale qui réunit des associations et collectifs dans 15 régions de France, elle propose une initiative concrète pour permettre aux acteurs/actrices artistiques et culturels/culturelles qui le souhaitent de s’engager. En Haute-Normandie, près de 30 structures sont partenaires de cette Saison 3 en 2015/2016.Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie, s’associe à cette Saison 3 et s’engage à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour tendre vers une meilleure répartition femmes–hommes, au regard de :— sa programmation et ses moyens de production— sa gouvernance et l’égalité salariale au sein de son équipe— sa communication

Retrouvez tous les événements de la Saison 3, la liste des structures artistiques et culturelles partenaires en 2015/2016 en Normandie, et les autres Saisons Egalité en France sur www.hf-normandie.fr

/le Phare en réseau/le Phare en réseau

FESTIVAL PHARENHEITA l’initiative du Phare, la quatrième édition du festival Pharenheit se déroule du 19 au 30 janvier 2016 au Havre et en région Normandie avec la complicité du Volcan, scène nationale du Havre, du Tetris, du Théâtre des Bains-Douches, du Sirius, du MuMa, Musée d’art moderne André Malraux et de l’Hôpital Pierre Janet au Havre, du Théâtre Le Passage à Fécamp, de la Scène Nationale Evreux Louviers, du Siroco à St-Romain de Colbosc, du Centre chorégraphique national de Caen en Normandie et du FRAC Haute-Normandie à Sotteville-lès-Rouen. L’édition 2015 a rassemblé plus de trois mille huit cent spectateurs pour trente représentations, dix-huit spectacles, treize compagnies invitées, des projections de films et de nombreuses actions artistiques. Toute la programmation de cette quatrième édition sur www.pharenheit.fr. Bon festival !

RÉSIDENCES CROISÉES — Le Havre / Bruxelles

Depuis 2013, Le Phare et Les Brigittines à Bruxelles s’associent afin de favoriser la circulation des artistes. Dans ce cadre, Le Phare a accueilli le chorégraphe belge Harold Henning du 24 au 27 août 2015. Les Brigittines accueilleront en résidence la chorégraphe havraise Margot Dorléans du 28 mars au 1er avril 2016.

WEST KOWLOON CULTURAL DISTRICT — Hong Kong

Le Phare et le West Kowloon Cultural District à Hong Kong, poursuivent leur partenariat. Après avoir mené un workshop à destination de danseurs professionnels hongkongais, Emmanuelle Vo-Dinh accueille du 14 au 25 mars au Phare quatre danseurs et le chorégraphe Ong Yong Lock pour deux semaines de laboratoire.

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LES APPELS DE PHARESuccédant aux Fabriques de 19 h, ce nouveau format de rencontre vous propose de mettre en lumière une thématique à l’œuvre dans le travail de l’artiste que nous accueillons au Phare. Celle-ci peut donc être politique, philosophique, sociétale,…

Toujours à 19 h et dans un cadre apéritif, ces Appels de Phare privilégient ainsi le débat ouvert avec vous, mais aussi à travers le regard d’un « grand témoin » que nous invitons pour nourrir cette rencontre.

Appel #4 — Ce que nous voyons, ce qui nous regardele 17 mars 2016 — Avec Mylène Benoît Autour de la question du visible et de l’invisible

Appel #5 — Raconte-moi une histoirele 21 avril 2016 — Avec Sarah Crépin et Jérôme FerronAutour de la question du récit

Appel #6 — « […] vers une existence absolue ? »le 26 mai 2016 — Avec Léonard Rainis et Katell Hartereau Autour de la question du lâcher prise

Les noms des grands témoins seront communiqués ultérieurement.

Découvrez toute la programmation des Appels de Phare sur notre site internet.Entrée libre — sur réservation auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou [email protected]

LES PRATIQUES DANSÉESMASTERPHARES /ateliers tout public

Une fois par mois Masterphare vous permet d’expérimenter au Havre et en Normandie, sous forme ludique et sans pré-requis l’univers d’un artiste. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir de technique ou de savoir danser !

Horaire : de 18 h 30 à 20 h 30Tarif : 8 € le Masterphare / 25 € les quatre — sur réservation

/les activités publiques /les activités publiques

— Au Havre

Le 13 janvier 2016 — au PhareEléonore Valère-Lachy

Le 10 février 2016 — au Phare Shlomi Tuizer

Le 2 mars 2016 — au PhareAnaïs Le Marchand

Le 16 mars 2016 — au PhareOng Yong Lock

Le 30 mars 2016 — au Phare Ashley Chen

Le 13 avril 2016 — au PhareMylène Benoît

Le 4 mai 2016 — au PhareMikiko Kawamura

Le 18 mai 2016 — au PhareCamille Kerdellant

— En Normandie

Le 18 janvier 2016 — au Théâtre Le Passage à Fécamp Yan RaballandExceptionnellement de 18 h à 20 h

Le 4 mars 2016 — au Rive Gauche à St-Etienne-du-RouvrayFouad Hammani (danseur de Mourad Merzouki)Exceptionnellement de 19 h à 21 h

Le 29 avril 2016 — au Rive Gauche à St-Etienne-du-RouvrayLa BaZooKaExceptionnellement de 19 h à 21 h

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33 /les activités publiques

SOLSTICESOIRÉE DE CLÔTURE DE SAISON

Le samedi 11 juin 2016 à partir de 20 h 30 au Phare

Retrouvez nous pour cette soirée qui retracera les moments marquants de l’année : films, projections ainsi qu’une présentation des évènements majeurs qui rythmeront la saison 2016/2017 !

Nous découvrirons également les deux soli de Sarah Crépin et Jérôme Ferron créés dans le cadre des Histoires Exquises.

Enfin, puisque le solstice d’été est le jour qui a le plus grand nombre d’heures entre l’aube et le crépuscule, un dancefloor vous attend sur le plateau du Phare pour célébrer... la nuit la plus courte !

Tarif unique 8 €Réservation auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou par mail à [email protected]

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jeudi 21 janvier /13 hFractale Hôpital Pierre Janet, Le HavreDans le cadre du festival Pharenheit

jeudi 21 janvier /18 hFractale Hôpital Pierre Janet, Le HavreDans le cadre du festival Pharenheit

samedi 23 janvier /20 h 30Cosmo-Bal Au Siroco, à St-Romain-de-ColboscDans le cadre du festival Pharenheit

mardi 26 janvier /20 h 30Tombouctou déjà-vu Le Théâtre, Scène nationale de MâconDans le cadre du festival Art Danse Bourgogne

samedi 30 janvier /18 hIci/Per.For David CCN de Caen en NormandieDans le cadre du festival Pharenheit

jeudi 3 mars /22 h 30Tombouctou déjà-vuLe Quartz, Scène nationale de BrestDans le cadre du festival Dansfabrik

mardi 22 mars /20 h 30Tombouctou déjà-vu L’Arsenal, Val-De-ReuilEn co-réalisation avec la Scène Nationale Evreux Louviers

mardi 10 mai /20 hSprintCCN de Caen en NormandieEn co-réalisation avec le Théâtre de Caen

mercredi 11 mai /20 hSprintCCN de Caen en NormandieEn co-réalisation avec le Théâtre de Caen

mercredi 13 janvier /18 h 30Masterphare avec Eléonore Valère-Lachky

mardi 19 janvier /18 h 30Somehow myself survived the night d’Alban Richard Ouverture du festival Pharenheit

mercredi 20 janvier /19 hWhack!! d’Ashley Chen et Philip ConnaughtonDans le cadre du festival Pharenheit

vendredi 22 janvier /19 h(Elle) Retient d’Olga de SotoDans le cadre du festival Pharenheit

mercredi 26 janvier /20 h 30Le Grand Vivant de Thierry Thieû NiangDans le cadre du festival Pharenheit

jeudi 28 janvier /20 h 30Dentro + Stance II de Catherine DiverrèsDans le cadre du festival Pharenheit

vendredi 29 janvier /21 h 30Sacre de David WampachDans le cadre du festival Pharenheit

mercredi 10 février /18 h 30Masterphare avec Shlomi Tuizer

mercredi 2 mars /18 h 30Masterphare avec Anaïs Le Marchand

mercredi 16 mars /18 h 30Masterphare avec Ong Yong Lock

jeudi 17 mars /19 hAppel de Phare #4 avec Mylène Benoît

vendredi 25 mars /20 h 30Soirée PiedNu avec Nina Santes, Kasper T. Toeplitz et Clara de Asís

mercredi 30 mars /18 h 30Masterphare avec Ashley Chen

mercredi 13 avril /18 h 30Masterphare avec Mylène Benoît

jeudi 21 avril /19 hAppel de Phare #5 avec Sarah Crépin et Jérôme Ferron

mercredi 4 mai /18 h 30Masterphare avec Mikiko Kawamura

mercredi 18 mai /18 h 30Masterphare avec Camille Kerdellant

jeudi 26 mai /19 hAppel de Phare #6 avec Léonard Rainis et Katell Hartereau

samedi 11 juin /20 h 30Solstice ! Soirée de clôture de saison

/calendrier/calendrier

LES ACTIVITÉS PUBLIQUES DU PHARE

LES PIÈCES D’EMMANUELLE VO-DINH EN TOURNÉE

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Le Phare

Centre ville

Le Havre

Bassin Vauban

D6015

Université

Gare

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Le PhareCentre chorégraphique national du Havre NormandieDirection Emmanuelle Vo-Dinh30 rue des Briquetiers76600 Le Havretél + 33 (0)2 35 26 23 [email protected]

Plan d’accès au PhareLe Phare est à 10 minutes à pied de la gare, dans le prolongement des Docks.

L’équipe permanenteDominique Allais, responsable administrative et financièreNathalie Laurent, aide-comptableLouis Logodin, secrétaire généralMathilde Mahier, assistante de productionLaëtitia Passard, responsable de développement de la culture chorégraphiqueSolenne Racapé, directrice déléguéeMalica Santa-Regina, agent d’entretienLaurence Saunier, assistante de directionEmmanuelle Vo-Dinh, directrice

Avec la collaboration régulière deChristian Le Moulinier, régisseur général

Les collaborateurs artistiquesViolette Angé, artiste chorégraphiqueGilles Baron, artiste chorégraphiqueAlexia Bigot, artiste chorégraphiqueMaeva Cunci, artiste chorégraphique, costumièreSalina Dumay, costumièreLaure Delamotte-Legrand, artiste plasticienne et vidéasteCyril Geeroms, artiste chorégraphiqueDominique Gilliot, artiste-performeuseCamille Kerdellant, artiste chorégraphiqueMicheline Lelièvre, regard artistiqueNadir Louatib, artiste chorégraphiqueFrançoise Michel, éclairagiste et scénographeDavid Monceau, artiste chorégraphique, compositeurPénélope Parrau, artiste chorégraphiqueShantala Pépe, artiste chorégraphiqueNicolas Simon, vidéaste

Avec la collaboration des techniciens intermittents et des stagiaires qui accompagnent le projet du Phare.

Composition du Conseil d’AdministrationJacques Renard, présidentClaude Véron, trésorierBetty Lefèvre, secrétaire

Direction de la publication,Emmanuelle Vo-Dinh et Solenne Racapé Coordination, Louis LogodinCrédits photos originales, p.4 Emmanuelle Vo-Dinh, p.6 Magda Kachouche, p.8 Klaartje Lambrechts, p.10 Léonard Rainis, p.12 Tristan Jeanne-Vales CDDS Enguerand, p.14 Agathe Poupeney, p.16 Ashley Chen, p.22 Léonard Rainis, p.24 Laurent Paillier, p.26 Joerg Letz et Etienne Cuppens

Création graphique, Atelier Anette Lenz Impression, média graphic

Licence d’entrepreneur de spectacles1-1054779 / 2-1054780 / 3-1054781

Le Phare remercie ses mécènes Ets Hettier — Le HavreNPC — AlizayMomo La Récup — AmiensFricourt Environnement RecyclageCRAM — Le Havre

/le Phare… en pratique

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Direction Emmanuelle Vo-Dinh

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www.lephare-ccn.fr

Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie est subventionné par la DRAC Normandie / Ministère de la Culture et de la Communication, la Région Normandie, la Ville du Havre et le Département de Seine-Maritime.