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numéro 5 . 15 février 2013

VTC . TAP . Salon des taxis . prévention . constructeurs

éditoLa 11ème édition du Salon des taxis semble avoir apporté un peu de baume au cœur à des professionnels en pleine tourmente. Face aux pouvoirs publics, les organisations professionnelles ont présenté un front uni qui, grâce aux mesures prises par les ministères de l’Intérieur et du Tourisme, pourrait faire évoluer la concurrence déloyale des VTC en concurrence équilibrée. Il n’empêche que les négociations avec le ministère de la Santé s’avèrent compliquées et les taxis restent vigilants car le sort de nombreuses entreprises est lié à l’issue des négociations. Pour autant, TAP et VTC ne sont pas leurs deux uniques fers au feu. La maîtrise des charges d’exploitation est également un des enjeux forts pour la profession et le projet de mise en place d’une fiscalité écologique dans la prochaine loi de finances a de quoi renforcer ses inquiétudes. En effet, depuis le classement du gazole comme « cancérogène » par l’Organisation mondiale de la santé en juin dernier, ce carburant risquerait de connaître ses dernières heures de gloire, ainsi que le révélait le Journal du Dimanche dans son édition du 10 février dernier. « Le diesel pourrait voir sa fiscalité avantageuse relevée pour la rapprocher de celle de l’essence », annonçait notre confrère. Actuellement, l’écart de 20 centimes entre essence et le gazole s’explique tout simplement par une taxation différenciée entre ces deux carburants. « Deux options sont privilégiées pour réduire cet écart : augmenter la seule taxe sur le diesel ou l’accompagner d’une baisse de celle de l’essence. En temps de crise des comptes publics, difficile d’imaginer que le gouvernement lâche des recettes, même si les pétroliers estiment que 2 centimes de plus sur le diesel et 2 de moins sur l’essence rapporteraient encore 500 millions d’euros. Et les organisations écologiques souhaitent ne toucher qu’au diesel pour envoyer un message environnemental. » Conclusion : n’oubliez pas votre détaxe !

La Rédaction

Publication : LNM communication Rédactrice en chef : Hélène Manceron

helene.manceron [at] gmail.comSecrétaire de Rédaction : Laurent Thelliez

Mise en page : Stanislas Marçais / JUKASTAN

P lus de 6000 visiteurs, tous les fournisseurs habituels – ou presque – de la profession et des conférences qui ont

fait le plein, la 11e édition du Salon des Taxis a remporté un franc succès. Organisé tous les deux ans à Paris Expo Porte de Versailles, ce rendez-vous professionnel a donné l’occa-sion aux taxis malmenés par l’actualité d’échanger et de se retrouver dans la convivialité. Débriefing de Marc Szperling, commissaire de l’exposition.

numéro 5 /// 15 février 2013

VTC et TAP : ça avance d’un côté et patine de l’autreD

es décrets prévus pour l’été prochain, une sévérité accrue vis-à-vis de l’activité VTC et la programmation d’une prochaine

réunion de concertation avec le ministère de l’Intérieur fin février : l’harmonisation de la concurrence entre taxis et VTC semble prise en main par le gouvernement. En revanche, les négociations avec le ministère de la Santé concernant le transport de malades semblent patiner, notamment en raison de la mise en place des appels d’offres, véritable casus belli pour les organisations professionnelles. Commentaires de Jean-Claude Françon, président de la FNTI, Gérard Gabet, président de la FFTP, et compte rendu de la FNDT.

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Directrice de Publication : Hélène Manceron

m al de dos, pathologies liées au stress, risque de diabète… Pourquoi attendre qu’il soit trop tard

pour se soigner ? À l’inverse de la plupart des salariés, les travailleurs indépendants ne bénéficient pas d’une médecine du travail, toujours attentive aux risques liés à l’activité. Estimant à juste titre que ce système est pourtant un moyen efficace de faire faire des économies à l’Assurance maladie, le RSI a engagé une politique nationale de prévention des maladies professionnelles auprès de ses assujettis. En Île-de-France, des actions de sensibilisation spécifiques ont été organisées par les équipes des trois caisses du régime. Une opportunité pour prendre soin de vous !

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>>> suite de l’article page 2


le rSI passe à l’action

crédit : LNM communication


Salon des taxis 2013, un rendez-vous réussi

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Les constructeurs qui s’affirment taxi !I

nfiniti, Mercedes, Seat, Opel, Skoda, Volkswagen et Renault,

mais aussi Citroën, Ford, Hyundai et Kia sont venus présenter leurs modèles dédiés taxi au Salon des Taxis. Aucun de ces constructeurs n’aurait manqué ce rendez-vous pour rien au monde ! Tour des stands express avec exclusivités et offres spéciales pros !

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Le week-end dernier, le Salon a accueilli des taxis venus de tout l'hexagone.

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10 janvier 2013, les taxis avaient dénoncé l'impact des VTC et du TAP sur leurs entreprises

100% NEWS numéro 5 /// 15 février 2013

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encourues par les taxis seront éten-dues aux VTC qui pourront être ver-balisées en cas de stationnement ou de circulation sur la voie publique sans réservation et seront passibles

dès lors d’une contravention de 5e classe entraînant, outre une amende de 1 500 euros à 3 000 € en cas de récidive,

la suspension du permis de conduire et l’immobilisation du véhicule. Face au nombre de manquements restés impunis, il a été proposé la clarifica-tion de la procédure d’instruction des dossiers, de saisines de la commission ainsi que de la mise en œuvre de sanc-tions disciplinaires afin que la com-mission d’immatriculation d’Atout France exerce pleinement sa compé-tence. Sanctions administratives et retrait temporaire ou définitif de la carte professionnelle pour violations de la réglementation pourront être appliqués aux chauffeurs de VTC et aux transpor-teurs de per-sonnes à moto. Enfin, le minis-tère de l’Intérieur a présenté un projet de circulaire relative aux contrôles à l’attention des préfets. Comprenant un récapitulatif des réglementations

A vec le ministère du Tourisme comme avec celui de l’Intérieur, les taxis semblent avoir avancé dans la rationalisation de la concurrence des VTC. « L’en-gagement a été pris par le gouvernement d’organiser

rapidement une concertation sur des évolutions réglemen-taires visant à assurer les conditions d’une concurrence équi-librée entre les deux professions et à éviter les confusions entre les modes de transport » déclare le ministère de l’Intérieur. De fait, les VTC voient leur activité recadrée à la fois au niveau des véhicules, des chauffeurs mais aussi des exploi-tants. Pour supprimer toute confusion entre taxi et VTC, ces derniers verront désormais l’obligation d’annoncer un tarif de course au moment de la réservation, l’interdiction d’habiller leurs véhicules de compteurs horokilométriques ainsi que l’interdiction d’apposer de panneaux publicitaires sur les pavillons, contrôlés sous peine d’une contraven-tion de 5e classe. Il est proposé en outre que l’obligation du « stage de formation professionnelle de chauffeur de VTC pré-alablement à l’accès à cette profession » ne puisse pas donner possibilité d’équivalence afin de garantir une concurrence équilibrée que ce soit vis-à-vis des taxis comme des trans-porteurs publics de personnes. Le décret d’application « s’accompagnera d’un travail sur le contenu du stage de for-mation professionnelle et de l’instauration d’un agrément des centres de formations par les services de l’État » ainsi, il sera désormais vérifier la bonne délivrance de la « carte profes-sionnelle de chauffeur VTC » afin de faciliter les contrôles. Les exigences en matière d’honorabilité des chauffeurs seront relevées, excluant notamment les personnes déjà condamnées à une peine d’au moins 6 mois d’emprison-nement avec sursis. Pour se distinguer des taxis, les VTC devront également améliorer leur signalétique en appo-sant une 2e vignette de 8 cm de côté sur l’arrière de leurs véhicules. Enfin, il a été proposé de rendre « obligatoire la détention par le chauffeur d’une attestation délivrée par un professionnel de l’automobile relative à la conformité du véhicule à la réglementation », des dispositions réglemen-taires et précisions législatives qui pourraient être publiées dans le courant de l’été 2013. Point encourageant : de l’aveu même des pouvoirs publics, leur méconnaissance de l’am-pleur réelle de l’activité VTC les a conduits à maintenir la suspension des immatriculations (hors renouvellement), le temps de pouvoir diffuser, en plus du nombre d’entreprises inscrites au registre d’Atout France, le nombre de cartes professionnelles et de véhicules déclarés. De leur côté, les organisations professionnelles ont proposé la création d’un code NAF distinct pour les VTC et l’application d’une TVA à 19,6 % pour ce type de transports.Les VTC sous surveillance étroiteAfin d’assurer une concurrence équilibrée entre taxis et les autres types de transport de personnes, le gouvernement envisage d’harmoniser les sanctions et de renforcer les dis-positifs de contrôle. On se rapproche ici des mesures déjà en test sur la zone de prise en charge des taxis parisiens (voir 100% News n° 3 et 4 ). Ainsi, les sanctions pénales

ainsi que des infractions susceptibles d’être constatées sur les taxis, voitures de tourisme avec chauffeur, véhicules de petites remises et transporteurs de personnes à 2 ou 3 roues, cette circulaire invitera les représentants de l’État à mettre en place un « véritable plan de contrôle des transports de personnes ». À noter que « des réu-nions de travail spécifiques ont d’ores et déjà été organisées ou sont en cours d’organisation pour les lieux signalés comme particulièrement problé-matiques » tels que Paris et Nice. Le 26 février prochain, le ministère de l’Intérieur présentera aux organisations professionnelles l’ensemble de ses propositions pour passer d’une concurrence déloyale à une « concurrence équilibrée ».TAP : faux départ ?À l’inverse, la dernière réunion qui s’est déroulée au ministère de la Santé a suscité, chez les orga-nisations professionnelles, des réactions pour le moins mitigées, sinon franchement pessimistes. « L’ensemble des organisations professionnelles représentatives de l’industrie du taxi a quitté la table des négociations. En effet, le gouvernement était toujours sur l’application et la mise en place

d’appels d’offres pour le transport de malades assis. Nous avons été mandatés

pour refuser ces appels d'offres donc nous n'avons pas à négocier leur mise en place. Cette unani-mité semble avoir surpris nos interlocuteurs qui nous ont dit qu’il fallait qu’ils en réfèrent aux

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VTC et TAP : ça avance d’un côté et patine de l’autre

De nombreuse mesures seront prises pour supprimer toutes confusions

entre VTC et taxis.

En harmonisant les sanctions, passera-t-on d'une concurrence déloyale à une concurrence

équilibrée ?

Avec près de 10 000 véhicules mobilisés, les taxis ont fortement démontré leur implication lors de la manifestation nationale.

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ministres », commente sobrement la FNDT. « On attend que cela se décante », déclare de son côté Gérard Gabet, président de la FFTP. « L’article 44 a été voté dans la loi de financement de la Sécurité sociale et publié au Journal officiel. Mais demander le vote d’une loi de finances rectifi-cative est à la fois compliqué et risqué car le problème pourrait se dépla-cer de l’article 44 à d’autres articles. En outre, ce que nous demandons est l’abandon pur et simple de la publication du décret d’application de l’article 44. » Pour Jean-Claude Françon, président de la FNTI, « travailler avec l’administration prend du temps. La manifestation du 10 janvier dernier a permis aux pouvoirs publics de prendre en considération les problèmes rencontrés par les taxis. Les ministères ne savent pas com-ment résoudre l’équation de la situation. Les organisations profes-sionnelles doivent leur donner des réponses mais il ne faut pas oublier qu’en dernier ressort, c’est l’administration qui décide. Un point positif, l’intersyndicale qui fonctionne bien. L’administration a été surprise de l’esprit d’équipe qui a régné pendant les réunions. Depuis ces réunions, nous travaillons tant en interne avec nos adhérents qu’avec les autres organisations professionnelles et nous conduisons également une action de sensibilisation auprès des élus locaux. » Les négociations semblent loin d’être closes d’autant que la convention nationale sera caduque en septembre prochain. « Les taxis ne sont pas insensibles aux éco-nomies nécessaires mais dans les propositions faites actuellement par l’Assurance maladie, les autres postes de charge qui pénalisent plus fortement le budget de l’Assurance maladie sont oubliés, comme sont oubliées les économies générées par le développement du transport de malades par taxi. » « Il y a des améliorations à attendre de la proposition de mise en place d’une commission paritaire nationale, selon le souhait conjoint formulé lors de la réunion du 1er février dernier au ministère de la Santé ainsi que du travail à réaliser sur la prochaine convention nationale », nuance pourtant Gérard Gabet, président de la FFTP. « C'est déjà un point positif dans la concertation. » C’est en tout cas ce qu’espèrent tous ceux dont l’ave-nir de l’entreprise est suspendu aux résultats de ces négociations...

VTC et TAP : ça avance d’un côté et patine de l’autre

Stand de la FNDT lors du Salon des taxis 2013.

Près de 6 000 entreprises et 12 000 salariés seraient directement impactés par

l'application de l'article 44.

Jean-Claude Françon, président

de la FNTI

Gérard Gabet, président de la FFTP

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porte quel moment du processus de négociation. Partant du principe que la majorité des chauffeurs de taxi ne peut pas réellement être informée de la réalité des négociations, notre pari est de permettre à tous les chauffeurs d’accéder à cette réalité. Nous souhaitons que s’expriment à la tribune tous les différents aspects d’une problématique, à condition de le faire dans un esprit constructif et respectueux des autres points de vue. L’accès aux conférences est gratuit et nous les enregistrons afin que, après le salon, elles puissent être entendues par le plus grand nombre sur le site Inter-net du salon. Cette année, les deux sujets abordés étaient effectivement très sensibles et déjà en cours de négociation avec les autorités concernées. D’abord la CNAMTS qui est venu écouter les revendications des taxis et présenter ses premières propositions. Le débat s’est très bien déroulé et les divergences se sont à l’évidence atténuées. Pour la seconde conférence, c’est une société francilienne de VTC qui a souhaité donner la réplique aux présidents des fédé-rations de taxi. Un premier décryptage nous apprend que si les taxis ne redoutent pas la concurrence en général, ils refusent en revanche la concurrence déloyale. Les négocia-tions en cours semblent donner des résultats puisque les représentants du VTC semblent de bonne volonté et dési-reux d’apaiser les tensions.Moment de convivialité, le Salon de cette année a semble-t-il choyé ses visiteurs avec de nombreuses animations…Oui, ce fut assez intense ! Je soulignerais en premier lieu l’atmosphère très chaleureuse de ce salon où beaucoup d’exposants se connaissent de longue date. La présence des cinq fédérations professionnelles a également contribué à cette grande convivialité avec l’organisation de buffets à midi où se pressaient beaucoup de chauffeurs de pro-vince. N’oublions pas les deux tirages de la tombola, dotée par les exposants et le Salon des Taxis, qui constituent des moments particulièrement appréciés des visiteurs. Enfin, on peut noter également l’émulation qui s’est créée entre les

exposants pour attirer sur leur stand le maximum de visiteurs, une sorte de compétition qui a contribué à sa manière à la réussite de l’opération.

Le prochain rendez-vous avec le Salon des Taxis est pour 2015 mais avez-vous déjà le programme des pro-chaines Journées des Taxis ?Franchement, j’aimerais dire vous dire oui mais la vérité est que le format de ces Journées des Taxis est à revoir car cela demande trop d’efforts de préparation pour une fréquen-tation souvent trop faible. Je pense notamment à la der-nière opération que nous avons réalisée à Marseille en mars 2012. Dorénavant, nous nous orienterons vers un format moins formel et plus ludique, certainement en soirée et donnant la possibilité de venir avec conjoint collaborateur et enfants afin de passer un moment de grande convivialité avec les fournisseurs qui joueront le jeu aussi de ces nou-velles Journées des Taxis que nous espérons mettre en place dès le second semestre 2013.

C réé en 1998, le Salon des taxis a une nouvelle fois répondu aux attentes de ses participants. Les com-mentaires des visiteurs et des exposants dans les tra-

vées étaient déjà positifs dès la fin du week-end.Interview de Marc Szperling, organisateur de l'événement et directeur associé de Delling Expo.

100% NEWS : La 11e édition du Salon des taxis vient juste de se terminer et il semblerait que les taxis et leurs partenaires soient venus nombreux à la Porte de Versailles. Êtes-vous satisfait ?Marc Szperling : Oui, c’est la première fois que nous avons une fréquentation aussi impressionnante, avec près de 6000 formulaires remplis à l’entrée de cette 11e édition ! Pour votre prochain numéro, nous serons en mesure de vous donner les chiffres définitifs qui comporteront notam-ment la provenance des visiteurs. Il faut bien dire que presque tous les fournisseurs habituels de la profession étaient présents. Les chauffeurs de taxi prennent de plus en plus le pli de « faire leur marché » sur le salon car certaines incitations tarifaires sont fortes. Par ailleurs, d’un seul coup d’œil, ils sont à même de comparer l’ensemble des offres actuelles du marché. Enfin, les deux conférences sur des thèmes concernant les revendications actuelles des taxis ont fait le plein.Justement, ces deux conférences faisaient écho à l’ac-tualité de la profession sur le transport de malades et les VTC. Pensez-vous le pari tenu malgré les négocia-tions en cours ?L’enjeu, avec les conférences du salon, est de permettre la transmission d’une information claire et objective à tous les chauffeurs de taxi qui souhaitent l’entendre, et ce, à n’im-


Pour être accessibles au plus grand nombre, les conférences seront

disponibles sur salondestaxis.com

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Organisées sur l'actualité des VTC et du TAP, les conférences ont rencontré un franc succès.

Les visiteurs ont pu profiter de la disponibilité et de l'accueil des principaux partenaires du secteurs.

À voir l'affluence dans les travées, cette 11e édition a été un grand moment de convivialité.

Marc Szperling, commissaire général de l'exposition, directeur associé de Delling Expo.

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Organisées sur l'actualité des VTC et du TAP, les conférences ont rencontré un franc succès.

Les visiteurs ont pu profiter de la disponibilité et de l'accueil des principaux partenaires du secteurs.

À noter que l'ensemble des modèles du Salon étaient habillés par Gamma !

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Nous remercions pour leur généreux accueil de notre rédaction mobile sur leur stand notre partenaire Traffic Mag, la Préfecture de Police de Paris ainsi que la Fédération Nationale du Taxi - FNDT.


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formation. Il peut prendre ensuite rendez-vous avec son médecin traitant en précisant qu’il s’agit de la consultation de prévention dédiée aux risques professionnels proposée par le RSI. Les professionnels de santé ont également été informés du programme par le RSI et dis-posent d’ores et déjà des documents spécifiques à la campagne de prévention santé auprès des indépendants. Lors de la consultation, l’assuré présentera l’ensemble des documents à son médecin traitant sans oublier l’auto-question-naire à remplir avant la consultation.Pour renforcer l’impact de la campagne natio-nale, une action de terrain a été menée auprès des artisans taxis d’Île-de-France. Dès la fin novembre 2012, 8 975 artisans taxi d’Île-de-France ont été invités à participer au dispositif. Ils ont jusqu’au 31 mai 2013 pour participer à la campagne de prévention et contacter leur médecin traitant. Pour présenter son initiative, le RSI a organisé et animé des stands de présen-tation du dispositif de prévention à l’attention particulière des taxis à la gare de l’Est, à la base arrière d’Orly ainsi qu’à la base arrière de Roissy. Un bel effort du Régime pour une population d’assurés dont la première richesse de l’entre-prise est leur propre santé !

Pour remédier à cette injustice, le RSI a initié une politique volontaire de prévention des risques professionnels. Son objectif : sensibili-ser les travailleurs indépendants aux risques liés à l’exercice de leur activité professionnelle, leur fournir informations et conseils de prévention et les accompagner dans l’évaluation de l’exposition aux risques professionnelsSensibilisation et consultation« Ce programme s’articule autour de deux axes », nous explique Iolanda Lima-Pires, responsable Service Prévention au RSI Île-de-France Ouest. En premier lieu, « la sensibili-sation et l’auto-évaluation des risques liés à l’activité professionnelle. Les assurés reçoivent des recomman-dations adaptées à leur activité professionnelle au travers d’une brochure d’information illustrée qui présente les gestes simples pour préserver sa santé au travail. » Ensuite, il leur est proposé une consul-tation médicale auprès de leur médecin traitant dédiée à la prévention et au dépistage. « Cette consultation est gratuite et sans avance de frais. Elle permet à l’assuré de bénéficier d’un examen

100% santéPrévention, le rSI passe à l’action

P our répondre aux besoins des chefs d’entre-prise en matière de santé au travail, le RSI a mis en place RSI Prévention Pro, un pro-

gramme qui associe suivi médical et conseils de prévention. Pour mémoire, il faut rappeler que, contrairement aux personnes salariées, il n’existe pas de médecine du travail pour les travailleurs indépendants alors que dans de nombreuses acti-vités, ils sont exposés aux mêmes risques que les salariés.

Tous les 15 jours, l’actu et son commentaire 100% Taxi !

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Le Régime social des indépendants a engagé une politique nationale de prévention.

En Ile-de-France, les RSI Centre, Est et Ouest ont organisé en commun des actions de sensibilisation.

clinique pour dépister les pathologies pouvant être liées à la pratique professionnelle (troubles muscu-lo-squelettiques, problèmes veineux, stress…) et de recevoir des conseils de prévention personnalisés ».Simplicité et accessibilitéLe RSI a conçu des modalités de participation simples et pratiques qu’il a cherché à adapter au rythme de vie des indépendants. L’assuré reçoit, par voie postale, les documents nécessaires à la consultation médicale ainsi que la brochure d’in-

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é vénement incontournable pour tous ceux qui souhaitent développer leur notoriété auprès des profession-nels, le Salon des Taxis 2013 a offert

une vitrine de l’offre des constructeurs en matière de véhicules taxis. Entre rationalité d’investissement et coup de cœur, la collec-tion complète des meilleurs modèles taxis s’exposait les 9 et 10 février dernier à la Porte de Versailles, en marge de l’exposition Rétromobile. Balade de stand en stand pour saluer les compétiteurs.« Infiniti vient de loin… Fin prêt pour conqué-rir les marchés européens et battre à nou-veau la route. » Né aux États-Unis (oui, oui…) et présent depuis seulement 4 ans en Europe, le constructeur nippon ouvre enfin son offre aux taxis. Promoteur du « luxe moderne japonais » dans la lignée de Nissan, sa société mère, Infiniti défie clairement un certain rival allemand très implanté dans la profession et proposait, pour son premier Salon des Taxis, sa nou-velle berline Infiniti M sur le centre d’essai.Pour Mercedes, le salon a été l’occasion de valoriser deux modèles moins connus mais pourtant promis à un bel avenir chez les taxis, le Viano et le Citan. Sorti il y a 4 seulement mois, ce dernier a rapidement trouvé son public grâce à un prix compacté et de gros efforts en matière de service. En avant-première du Salon de l’Automobile de Genève qui se déroulera en mars, la marque à l’étoile dévoilait en outre sa nouvelle Classe E. Moment d’émotion pour les professionnels car, même s’ils ne bénéficient pour l’ins-tant que de 8 % de remise, les améliora-tions ajoutées par le constructeur semblent répondre à leurs attentes.12 % de l’activité de Seat est désormais dédiée au taxi, qu’on se le dise ! Et c’est la nouvelle mouture de sa célèbre Toledo que le constructeur a décidé de présenter aux taxis à l’occasion du Salon. Berline ration-nelle tant pour son espace intérieur que par la taille de son coffre, la Nouvelle Toledo vient compléter la gamme menée par l’in-détrônable Alhambra qui représente 80 % des ventes taxi du constructeur ibérique.Pour Opel, le Zafira Tourer mérite une seconde fois le volant d’or qu’il a obtenu en 2012. Son principal atout ? Une extrême modularité, depuis le siège avant jusqu’à la malle arrière. Pourvu de sièges ergonomiques et de nombreux réglages de confort, le Zafira Tourer dispose de nombreuses avancées en matière de

Les constructeurs qui s’affirment taxi !100% Technique

Experts et prescripteurs des véhicules qu'ils utilisent, les taxis sont choyés

par les constructeurs.

technologie de sécurité embarquée, tels le détecteur d’angle mort qui repère les autres véhicules (y compris les vélos !) ainsi que des phares directionnels qui s’adaptent à la topographie de la route. Doté de trois niveaux de conduite sélectionnables en fonction de la situation mais aussi de la consommation en carburant, il dispose de nombreux rangements modulables. Pratique

lorsque bureau rime avec véhicule !

Chez Skoda, l’offensive taxi se développe tous azimuts ! Tout d’abord avec la Superb en versions berline ou combi ; avec ensuite la Rapid, la nouvelle familiale tchèque sortie en janvier, aux dimensions géné-reuses ; enfin l’Octavia II, renouvelée en mars par l’Octavia III, qui devrait séduire les taxis par son habitabilité intérieure ainsi qu’un volume de coffre impressionnant.Avec son offre taxi pléthorique, Volkswagen se distinguait avant tout par son célèbre Touran, le monospace compact plébiscité

Taxis parisiens, retrouvez tous les mois notre partenaire

par les professionnels, qui apprécient à la fois sa contenance, sa fonctionnalité, sa robustesse et sa sécurité. Qu’il se méfie cependant de l’arrivée du tout nouveau Caddy, qui affiche 7 places pour un prix réduit !Enfin, sur le stand Renault, c’est là encore un dérivé d’utilitaire qui crée la sensation avec la présentation du Kangoo spécial Trans-port de Personnes à Mobilité Réduite. Pour un prix d’environ 22 300 € HT tout équipé, le Kangoo TPMR est adapté directement en bout de chaîne par Renault Tech. L’autre gros succès rencontré par le constructeur français auprès des taxis est son offre d’en-tretien spécifique baptisée « Charte taxi ». Disposant d’un maillage plus que consé-quent dans l’Hexagone, le constructeur au losange ne devrait pas tarder à s’attirer, avec cette nouvelle offre, les faveurs de professionnels souvent déçus par un ser-vice après-vente qui ne répond pas à leurs attentes.


Sécurité renforcée, confort, praticité, services et disponibilités, les exigences taxis sont multiples.

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