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Ministère de la Régionde Bruxelles-CapitaleDirection des Études et de Statistique
OBJECTIF 2EN RÉGION DEBRUXELLES-CAPITALELES FONDSSTRUCTURELSEUROPÉENSINVESTISSENT LA VILLE
ERIC DENYSABINE ROUSSEAU
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Liste des publications de la direction des Etudes et Statistiquesdu ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
Voir également: http://www.bruxelles.irisnet.be/fr/region/region_de_bruxelles-capitale/statistiques.shtml
Indicateurs statistiques de la région de Bruxelles-Capitale
Edition par année 1991,1992,1993,1994,1995,1996,1997,1998,2000,2001,2002,2003,2004
Tableaux et méthodologie, 2 tomesapprox. 260 pages par tome
MINI-BRU
Aperçu Statistique de la Région de Bruxelles-Capitale en format de poche 28 pagesAnnuel depuis 1998
Dossiers
Publications 1991
Dossier n° 1: Zone d’influence des hôpitaux bruxellois 27 pagesM. Taymans, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)
Dossier n° 2: Le chômage dans la Région de Bruxelles-Capitale 15 pagesA. Vanheerswyngels, Institut de Sociologie de l’ULB
Dossier n° 3: Les revenus de la population bruxelloise 28 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 4: Performances du logement à Bruxelles:
les cas des logements inoccupés 36 pagesChr. OST et Chr. SCHAUT, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)
Dossier n° 5: Analyse et estimation de la valeur ajoutée brute par branche
d’activité de la Région de Bruxelles-Capitale 24 pagesN. FASQUELLE, DULBEA (Département d’Economie Appliquée de l’ULB)
Dossier n° 6: Migrations dans l’agglomération bruxelloise 1980-1990 35 pagesR. DE BRUYN et W. DE LANNOY, VUB (Vrije Universiteit Brussel)
Publications 1992
Dossier n° 7: Profil de la population active indépendante
dans la Région de Bruxelles-Capitale 25 pagesJ. DEGADT et M. COTTYN, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 8: La problématique des hôtels à Bruxelles 19 pagesC. HAMAIDE, ICHEC (Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)
Dossier n° 9: Structure des coûts de la santé
dans la Région de Bruxelles-Capitale 27 pagesC. KESTENS, J.-M. LAASMAN et Chr. LUCET, DULBEA(Département d’Economie Appliquée de l’ULB)
Dossier n° 10: Les entreprises bruxelloises 30 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)
Dossier n° 11: Valeur économique et valeur d’usage des espaces verts
dans la Région de Bruxelles-Capitale 22 pagesW. VAN DEN PANHUYZEN et S. DE HERTOG, VUB (Vrije Universiteit Brussel)
Dossier n° 12: La problématique des déchets ménagers et le cas de la Région
de Bruxelles-Capitale 16 pagesR.PATESSON, Institut de Sociologie de l’ULB
Publications 1993
Dossier n° 13: L’impôt sur les personnes dans les communes bruxelloises:
une assiette menacée? 23 pagesB. HEYNDELS, CEMS(Centrum voor Ekonometrie en Management Science), VUB
Dossier n° 14: Performances du logement à Bruxelles:
une réflexion sur le cas des résidences secondaires 18 pagesChr. SCHAUT et N. VAN DROOGENBROECK, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)
Dossier n° 15: L’emploi des Bruxellois et l’emploi dans la Région
de Bruxelles-Capitale 21 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)
Dossier n° 16: Impact des loyers sur le pouvoir d’achat
de la population bruxelloise 29 pagesJ. DEGADT et M. COTTYN, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 17: Etude du marché des appartements à Bruxelles 17 pagesE. HESPEL et M. VAN ELEGEM, DULBEA(Département d’Economie Appliquée de l’ULB)
Dossier n° 18: Insertion professionnelle de jeunes d’origine étrangère 16 pagesA. REA et N. OUALI, CESR(Centre de Sociologie et d’Economie Régionales), ULB
Publications 1994
Dossier n° 19: Une approche économique du patrimoine architectural bruxellois 19 pagesN. VAN DROOGENBROECK, ICHEC(Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)
Dossier n° 20: Diagnostic de l’ économie bruxelloise à moyen terme 29 pagesE. HESPEL, DULBEA (Département d’Economie Appliquée de l’ULB)
Dossier n° 21: La création d’entreprises dans la Région de Bruxelles-Capitale 21 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)
Dossier n° 22: Les professions libérales dans la Région de Bruxelles-Capitale 29 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 23: Les immigrés face aux problèmes du logement en
Région de Bruxelles-Capitale 42 pagesM.-N. BEAUCHESNE, Institut de Sociologie de l’ULB
Dossier n° 24: Etude d’incidences sur l’environnement urbain:
évaluation de la qualité de vie d’un site 25 pagesD. DEVUYST et L. HENS, (Eenheid Menselijke Ecologie), VUB
Publications 1995
Dossier n° 25: La pollution atmosphérique, ses effets et ses coûts en
Région de Bruxelles-Capitale 35 pagesS. FALLY, D. JOANNES, D. LEDUC et M.F. SCHARLL, ULB
Dossier n° 26: Indicateurs de disparité dans la Région de Bruxelles-Capitale 34 pagesC. SCHUPP, DULBEA (Departement d’Economie Appliquée de l’ULB)
Dossier n° 27: Développement du secteur tertiaire dans la Région
de Bruxelles-Capitale - le secteur HORECA 25 pagesA.-M. KUMPS et M. TAYMANS, CERB (Centre d’Etudes Régionales Bruxelloises)
Dossier n° 28: Les séjours d’affaires en Région de Bruxelles-Capitale 20 pagesC. HAMAIDE, ICHEC (Institut Catholique des Hautes Etudes Commerciales)
Dossier n° 29: Structure de l’enseignement secondaire à Bruxelles:
une analyse socio-économique 24 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 30: Bruxelles, ville de Congrès 22 pagesS. DENDAUW en W. VAN DEN PANHUYZEN, (Centrum voor Bedrijfsbeheer), VUB
Publications 1996
Dossier n° 31: Le traitement pénal des affaires de drogue à Bruxelles
en 1993 et 1994 44 pagesW. DE PAUW, (School voor Criminologie), VUB
Dossier n° 32: Répartition sectorielle et navette de la population active
indépendante dans la RBC 28 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Dossier n° 33: Embauche, «ethnie-cité», vie privée 35 pagesB. SMEESTERS et A. NAYER, CERP(Créations et Recherche Pluridisciplinaire), ULB
Publications 1997
Dossier n° 34: Les contrats de sécurité et de société dans la
Région de Bruxelles-Capitale 49 pagesD. DEFRAENE, K. LALIEUX, Ph. MARY, S. SMEETS(Ecole des sciences crim., Centre de sociologie du droit et de la justice), ULB
Dossier n° 35: Les PME et la création d’emplois dans la Région
de Bruxelles-Capitale* 61 pagesJ. DEGADT, KUB (Katholieke Universiteit Brussel)
Publication 1998
Dossier n° 36: Les taux de chômage et de sous-emploi en Région
de Bruxelles-Capitale 43 pagesM. DE VILLERS (Service des Etudes et de la Statistique Régionale - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)
Publication 2000
Dossier n° 37: Atlas de la Population de la Région de Bruxelles-Capitale
à la fin du 20ème siècle 163 pagesS. ROUSSEAU (Service des Etudes et de la Statistique Régionale - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)
Publication 2002
Dossier n° 38: La démographie récente de la Région de Bruxelles-Capitale 64 pagesA.HENAU(Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)
Publication 2003
Dossier n° 39: Le marché locatif privé en Région de Bruxelles-Capitale -
Analyse des loyers demandés 56 pagesE.DENY(Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale)
OBJECTIF 2
EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE
LES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS
INVESTISSENT LA VILLE
Eric DENYSabine ROUSSEAU
Direction des Etudes et de statistique
© 2004 Région de Bruxelles-Capitale – Tous droits réservés
E.R.: S.Rousseau, Direction des Etudes et Statistiques - Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale,20, Boulevard du Jardin Botanique -1035 Bruxelles
T. 02 800 38 61 - F. 02 800 38 23 [email protected]Éditions IRIS - D/2004/6374/142
Introduction ............................................................................................................................................................................ 3I - Objectifs, initiatives et Fonds communautaires ............................................................................................. 5
i. Objectifs et Initiatives communautaires ............................................................................................................... 5ii. Les Fonds structurels ................................................................................................................................................ 7iii. Les axes de développement de l’Objectif 2 à Bruxelles ............................................................................. 8
Axe 1 - Revitalisation économique des quartiers .......................................................................................... 8Axe 2 - Cadre pour un développement urbain durable .............................................................................. 9Axe 3 - Assistance technique et actions de communication ..................................................................... 9
iv. Les effets escomptés des actions envisagées dans le cadre de la mise en œuvreiv. du programme Objectif 2 ......................................................................................................................................... 9v. Gestion du programme Objectif 2 ...................................................................................................................... 10
II - La définition de la zone d’intervention Objectif 2 ...................................................................................... 11i. Plan de travail initial .................................................................................................................................................. 11ii. Caractéristiques utilisées pour la définition de la zone d’intervention O2ii. dans la Région de Bruxelles Capitale .............................................................................................................. 12
III - L’évaluation ex-ante ................................................................................................................................................. 20IV - L’appel à projets ........................................................................................................................................................ 21V - Synthèse des analyses SWOT rédigées par les promoteurs de projet(s) .................................... 22VI - Construction des indicateurs ............................................................................................................................. 24
i. Grilles de suivie et d’évaluation ........................................................................................................................... 24ii. Les indicateurs clés ................................................................................................................................................. 25iii. Indicateurs liés aux opérations ........................................................................................................................... 26
VII - Etat d’avancement du programme ................................................................................................................. 28Axe 1 - Revitalisation économique des quartiers ............................................................................................. 28
Mesure 1.1: Aide à la création et au développement d’activités économiques .............................. 28Mesure 1.2: Ingénierie financière ..................................................................................................................... 28Mesure 1.3: Aide au développement local et aux structures de proximité ....................................... 29Mesure 1.4: NTIC ................................................................................................................................................... 29
Axe 2 - Cadre pour le développement urbain durable .................................................................................... 29Mesure 2.1: Interventions créatives et participatives dans le domaine des espaces publics ... 29Mesure 2.2: Création d’équipements collectifs ............................................................................................ 29
Autres résultats visant à mesurer la mise en œuvre du programme ........................................................ 30i. Évolution de l’emploi total par axe et par an ............................................................................................ 30ii. Evolution de l’emploi, par sexe, par axe et par an ................................................................................ 31iii. Nombre de m2 aménagés par axe et par selon la date de mise en service prévue ............... 31iv. Superficies dans et hors cadre Objectif 2 et nombre de places disponibles ............................. 32v. Évolution de l’activité des guichets d’économie locale ........................................................................ 32vi. Activité des centres d’entreprises (c.e.) ................................................................................................... 33vii. La formation organisée dans le cadre du programme ....................................................................... 33
VIII - Moyens financiers totaux alloués au programme et réalisation .................................................... 34Conclusion ........................................................................................................................................................................... 37Annexes ................................................................................................................................................................................. 38
A) Grilles de suivi .......................................................................................................................................................... 38B) Liste des projets par mesure .............................................................................................................................. 46C) Indicateurs clé et objectifs quantifiés par mesure (complément de programmation) ................... 47D) Liste des quartiers INS retenus pour l’Objectif 2 ........................................................................................ 49E) Évolution de la population dans la zone Objectif 2 .................................................................................... 50F) Périmètre de la zone Objectif 2 ......................................................................................................................... 51G) Analyse SWOT et quantification des impacts d’OGM (évaluation ex-ante, avril 2000) ............... 52H) Evaluation à mi-parcours (Deloitte & Touche) .............................................................................................. 55I) Moyens financiers mobilisés et exécution (Rapport annuel 2003):I par axes, sources de financement et par an en € ..................................................................................... 64J) Moyens financiers mobilisés et exécution (Rapport annuel 2003): J) par mesure et par source de financement en € .......................................................................................... 65
Bibliographie ....................................................................................................................................................................... 66
Table des matières
Ce dossier a pour objet de permettre au lecteur:- de situer les enjeux de l’Objectif 2 en Région de
Bruxelles Capitale (RBC). L’Objectif 2 vise àsoutenir la reconversion économique et socialedes zones en difficulté structurelle, des zonesurbaines en difficulté (cas de Bruxelles), deszones en crise dépendantes de la pêche et deszones en reconversion et fortement dépendan-tes des services. Il est financé par l’UnionEuropéenne (UE) dans le cadre des FondsEuropéen de Développement Régional(FEDER1). L’Objectif 2 est un des 3 principauxobjectifs prioritaires pour la période de pro-grammation 2000-2006 (contre 7 pour la pério-de de programmation précédente) (2);
- d’expliciter la méthode utilisée pour définir la zoned’intervention de l’Objectif 2 (la zone urbaine endifficulté est une partie du territoire de la RBCsituée autour de l’axe du canal et communémentappelé «la banane». Elle couvre une partie deterritoire de 7 communes (3) et a été définie par laDirection des Etudes et de la Statistique duMinistère de la RBC (DES-MRBC) sur base d’uneanalyse des données disponibles.
- de rendre compte, en partant des projets intro-duits par les opérateurs de terrain, de la rhéto-rique utilisée par ceux-ci dans l’analyseSWOT (4) qu’ils font des forces, des faiblesses,des menaces et des opportunités pour leur(s)projet(s) en regard des objectifs poursuivisdans le cadre de l’Objectif 2 en RBC et des dif-ficultés propres à la zone d’intervention;
- de rendre compte, de façon synthétique, ducontenu du Document Unique deProgrammation (5) (DOCUP), de l’évaluation ex-ante et de l’évaluation à mi-parcours. Rendrecompte plus particulièrement, de l’articulationentre les problèmes soulevés concernant lazone Objectif 2 et les solutions préconisées;
- de présenter les points de convergence, lesgrilles utilisées pour le suivi et les d’indicateursretenus permettant de mesurer les avancéesen matière de développement, à partir des don-nées visant à objectiver la situation (donnéesquantifiées utilisées pour définir la zone) et del’analyse de contenu des analyses SWOT desopérateurs.
INTRODUCTION 3
1 Il est l'un des Fonds structurels de l'Union européenne qui cofinance les actions destinées à réduire les écarts de développe-ment socio-économique entre les différentes régions des Etats membres. Il participe au financement d’interventions dans lebut de promouvoir la cohésion économique et sociale par la correction des principaux déséquilibres régionaux et par la parti-cipation au développement et à la reconversion des régions. Ses ressources sont ciblées sur certaines régions désavantagéeset servent principalement à financer l'amélioration des infrastructures, les investissements productifs, le développement local,les ressources humaines et la protection de l'environnement.
2 L’Objectif 1, pour lequel des régions sont éligibles à l’intervention des Fonds, permet de promouvoir le développement et l’a-justement structurel des régions en retard de développement et l’Objectif 3, dont bénéficie Bruxelles pour l’ensemble de sonterritoire, transversal aux autres objectifs, s’attache à soutenir l’adaptation et la modernisation des politiques et systèmes d’é-ducation, de formation et d’emploi.
3 Anderlecht, Bruxelles-Ville (=commune de Bruxelles), Forest, Molenbeek-St-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode,Schaerbeek.
4 SWOT (Strenghts–Weaknesses-Opportunities-Treats), FFOM en français (Forces Faiblesses Opportunités Menaces) qui feraplus loin l’objet d’une analyse détaillée.
5 Définitions: 1) Le «document unique de programmation» est un seul document, approuvé par la Commission et regroupent les élé-ments contenus dans un cadre communautaire d'appui et dans un programme opérationnel. [il assure la coordination de l’en-semble de l’aide structurelle communautaire].2) Le «programme opérationnel» est le document approuvé par la Commission visant à mettre en œuvre un cadre commu-nautaire d'appui et comportant un ensemble cohérent d'axes prioritaires composés de mesures pluriannuelles, pour la réali-sation duquel il peut être fait appel à un ou plusieurs Fonds et à un ou plusieurs autres instruments financiers existants ainsiqu’à la Banque Européenne d’Investissement. Un programme opérationnel intégré est un programme opérationnel dont lefinancement est assuré par plusieurs Fonds.3) Le «cadre communautaire d'appui» est le document approuvé par la Commission, en accord avec l’Etat membre concer-né, après appréciation du plan présenté par l’Etat membre et contenant la stratégie et les priorités de l'action des Fonds et del’Etat membre, leurs objectifs spécifiques, la participation des Fonds et les autres ressources financières. Ce document estdivisé en axes prioritaires et mis en œuvre par un ou plusieurs programmes opérationnels.(règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil du 21 juin 1999 portant dispositions générales sur les Fonds structurels)
Introduction
Les grandes étapes de la décision sont:- La réunion des chefs d’État et de gouverne-
ment à Berlin les 24 et 25 mars 1999 qui sontparvenus à un accord global sur l’Agenda 2000constituant le cadre de référence des politiquesde l’Union pour la période 2000-2006 (6). (De2000 à 2006, les Fonds structurels continuerontà financer des programmes dans les 15 Étatsmembres, mais leur action sera caractériséepar une plus grande concentration dans lesrégions qui en ont le plus besoin).
- Le nombre d’Objectifs prioritaires a été réduit àtrois (voir supra).
- Les autorités régionales bruxelloises, estimantque certains quartiers de la RBC pouvaient êtreconsidérés comme zones urbaines en difficul-tés confrontées à des problèmes structurels dereconversion économique et sociale et dont lapopulation ou la superficie est significative, ontdécidé de présenter à la Commission euro-péenne (CE) un dossier d’éligibilité à l’Objectif 2pour une zone d’intervention dans la Région deBruxelles-Capitale.
- Le Gouvernement de la RBC a approuvé le 30août 1999 une proposition de zone éligible àl’Objectif 2 des fonds structurels qui concernait146.167 habitants. Cette proposition a été noti-fiée à la CE le 31 août 1999 et approuvée par laCE le 25 octobre 1999.
- Après que le Conseil des Ministres de la RBCait décidé de statuer sur les axes prioritaires del’Objectif, 2 le Ministre de l’emploi, de l’écono-mie, de l’énergie et de la revitalisation des quar-tiers a été chargé de coordonner la rédaction duDOCUP et, dès lors, d’entamer la concertationnécessaire avec les opérateurs porteurs poten-tiels de projets.
Les annexes reprennent, entre autre, le tableausynthétique réalisé par l’évaluateur externe lorsde l’évaluation à mi-parcours. Ce tableau est lar-gement inspiré par le DOCUP, le complément deprogrammation, l’analyse ex-ante et les grilles deet discussions avec la DES
4 INTRODUCTION
6 Sources: Conclusions de la Présidence, Conseil européen de Berlin 24 et 25 mars 1999, partie I, Projet d'orientations pour lesprogrammes de la période 2000 - 2006, document de travail de la Commission relatif aux fonds structurels et leur coordina-tion avec les fonds de cohésion 1/02/99 et Réforme des Fonds structurels in exposé des motifs de la proposition de règlementdu conseil portant dispositions générales sur les Fonds structurels COM (1998) 131 final.
Il est important de préciser, de manière synthé-tique, les «politiques structurelles et de cohésionde l’Union européenne (UE):- Elles ont pour objectif essentiel de contribuer à
la réduction des disparités économiques etsociales.
- Elles accompagnent les politiques nationales etrégionales dans les régions les plus faibles etsur les marchés du travail nationaux et régio-naux.
Alors que c’est essentiellement aux États membreset régions qu’il incombe de définir leurs priorités dedéveloppement, le cofinancement des programmespar l’Union européenne exige qu’il soit égalementtenu compte des priorités communautaires, dans lebut de favoriser la dimension communautaire de lacohésion économique et sociale.» (7)
La réglementation relative aux Fonds structurelsrepose sur un règlement portant dispositionsgénérales sur les Fonds structurels, auquel s’a-joute des règlements spécifiques par Fonds (8).
Les spécificités de la réforme de 1999 sont, entreautre, caractérisées par un approfondissementde la concentration des aides et d’un mouvementpour la simplification et la décentralisation de leurgestion. En contrepartie, la réforme établit un par-tage plus clair des responsabilités et une applica-tion renforcée du principe de subsidiarité (9).
i. Objectifs et Initiatives communautaires
L’UE a défini des objectifs prioritaires et lesFonds respectifs chargés de contribuer au finan-cement des réalisations de ceux-ci.
L’approfondissement de la concentration desaides s’est traduit par une réduction du nombred’objectifs de 7 (dans l’ancienne programmation1994-1999) à 3 objectifs prioritaires:
- L’Objectif 1 vise à promouvoir le développe-ment et l’ajustement structurel des régions enretard de développement dont le PIB moyenpar habitant est inférieur à 75% de la moyennede l’Union européenne. Comme c’était le casprécédemment, les 2/3 des actions des Fondsstructurels sont prises au titre de l’Objectif 1.Près de 20% de la population totale de l’Uniondevraient être affectés par les mesures prisesdans le cadre de cet Objectif 1;
- L’Objectif 2, dont il est question ici (O2),contribue à soutenir la reconversion écono-
mique et sociale des régions en difficultés
structurelles autres que celles éligibles aunouvel Objectif 1. Cet Objectif 2 concerne leszones en mutations économiques, les zonesrurales en déclin, les zones en crise dépendan-tes de la pêche et les quartiers urbains en dif-
ficulté. Au maximum 18% de la population del’Union doit être couverte par cet objectif (10);
- L’Objectif 3 rassemble toutes les actions en
faveur du développement des ressources
humaines hors des régions éligibles à l’objectif1. Cet objectif constitue le cadre de référencede l’ensemble des mesures prises suite au nou-veau titre sur l’emploi du Traité d’Amsterdam etde la stratégie européenne pour l’emploi. LaRBC est éligible à l’Objectif 3 et elle a introduitun Document Unique de Programmation à laCommission (11).
OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 5
I - Objectifs, initiatives et Fonds communautaires
7 Les Fonds structurels et leur coordination avec les fonds de cohésion, Orientations pour les programmes de la période 2000-2006 Communication de la Commission.
8 Pour des détails sur les Fonds structurels et les objectifs prioritaires, voir le règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil du21/06/1999 portant dispositions générales sur les Fonds structurels JO L 161 du 26/6/1999
9 «Le principe de subsidiarité justifie qu’une autorité publique décide de mettre en œuvre l’intervention, plutôt que de laisser fairel’initiative privée ou une autre autorité publique». Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts ettermes techniques, Collection MEANS, vol 6, Commission européenne, 1999.
10 Au niveau communautaire, la répartition indicative du plafond des 18% est la suivante:• 10% pour les zones industrielles et de services• 5% pour les zones rurales• 2% pour les zones urbaines• 1% pour les zones dépendantes de la pêche. (Réforme des Fonds structurels 2000-2006, Analyse comparée, Juin 1999 –document de la CE).
11 Pour la période de programmation 2007-2013 un nouveau règlement redéfini les Objectifs 1, 2 et 3 en trois nouveaux objec-tifs: Convergence (destiné à accélérer la convergence économique des Etats membres et régions les moins développées),Compétitivité régionale et emploi (vise à renforcer la compétitivité et l’attractivité des régions) et Coopération territoriale euro-péenne (ayant pour objet d’intensifier la coopération transfrontalière, la coopération des zones transnationnales et création deréseaux de coopération et d’échange d’expériences). Inforégio – panorama n°14 septembre 2004.
Les Initiatives communautaires visent à menerdes actions qui revêtent un intérêt particulier pourla Communauté et peuvent utiliser jusqu’à 9% dela dotation des Fonds structurels.Les nouveaux règlements prévoient une réduc-tion du nombre des initiatives communautaires de13 (dans l’ancienne programmation 1994-1999) à4 pour 2000-2006.
Les nouvelles initiatives sont: - INTERREG, dont l’objectif est de stimuler la
coopération transfrontalière, transnationale etinterrégionale;
- LEADER, qui vise à promouvoir le développe-ment rural au travers d’initiatives de groupesd’action locale;
- EQUAL, qui prévoit le développement de pra-tiques nouvelles de lutte contre les discrimina-tions et les inégalités de toute nature dans l’ac-cès au marché du travail;
- URBAN, qui favorise la revitalisation écono-mique et sociale des villes et des banlieues encrise. La RBC avait bénéficié pour la période deprogrammation 1994-1999 de l’initiativeURBAN I. Elle bénéficie pour la période 2000-2006 de l’initiative URBAN II qui concerne unsous-ensemble de 13 quartiers statistiquesparmi les 88 retenus pour Objectif 2 et concer-nent les communes d’Anderlecht, Forest etSaint-Gilles.
Il y a les actions innovatrices qui visent à expé-rimenter de nouvelles voies ou de nouveauxdomaines pour l’intervention structurelle commu-nautaire et qui peuvent utiliser 1% de la dotationtotale des Fonds structurels.
Les grands principes qui structurent les actionsdes fonds structurels sont:- Partenariat: il doit être le plus large possible
(autorités régionales, locales, partenaires éco-nomiques et sociaux et autres organismes com-pétents) et veiller à la préparation, au finance-ment, au suivi et à l’évaluation des interven-tions. Il doit également tenir compte des asso-ciations actives dans le domaine de l’égalitéentre les hommes et les femmes et du dévelop-pement durable qui seront associées aux diffé-rents stades de la programmation. L’objectif est
de s’assurer de la pertinence des stratégiessuivies et de l’efficacité des dépenses.Concrètement, les partenaires doivent être sol-licités dès la préparation des programmesnégociés avec la Commission. Ils sont ensuiteinvités à suivre la mise en œuvre et le finance-ment des programmes en participant auxComités de Suivi et aux différentes évaluations.De son côté, la CE consulte chaque année lesorganisations européennes représentant lespartenaires sociaux sur la mise en œuvre géné-rale de la politique structurelle.
- Additionnalité: elle implique que les EtatsMembres maintiennent pour chaque Objectifleurs dépenses structurelles publiques ou assi-milables au moins au même niveau que durantla programmation précédente, en tenant comp-te cependant des conditions macro-écono-miques dans lesquelles s’effectuent ces finan-cements (privatisations, niveau extraordinairede l’effort public durant la programmation pré-cédente, évolutions conjoncturelles nationales).
- Subsidiarité: elle signifie que les décisions doi-vent être prises au niveau approprié le plus bas.L’objectif est d’encourager la participation, laresponsabilisation et la capacité d’action auniveau local.
- Intégration: les actions réalisées par le secteurpublic doivent être intégrées afin d’appréhenderle caractère multidimensionnel des probléma-tiques traitées (spécificité des zones urbaines).L’intégration verticale concerne différentsniveaux d’administrations et l’intégration hori-zontale se rapporte à différents secteurs.
- Durabilité environnementale: elle vise à uneutilisation rationnelle des ressources en rédui-sant au maximum la production de déchets et lapollution selon des méthodes inspirées desécosystèmes (application du principe du «pol-lueur-payeur»).
- Efficacité de marché: elle a pour objectif d’ac-croître le potentiel économique des zones sub-ventionnées en tenant compte des tendanceséconomiques émergentes et des choix desociété. Les projets financés par la politique structurelledoivent, au terme d’une programmation, tendrevers une viabilité économique.
6 OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES
ii. Les Fonds structurels
Dans le cadre des définitions des objectifs, initia-tives et actions innovatrices communautaires,chacun des quatre Fonds structurels a une mis-sion spécifique (12).
Le Fonds européen de Développement
Régional (FEDER13) est destiné à réduire lesdéséquilibres entre les régions de laCommunauté. Ce Fonds octroie des aides finan-cières au développement des régions défavori-sées. A ce titre, il intervient dans le cadre des
nouveaux Objectifs 1 et 2 et pour les InitiativesINTERREG et URBAN. En termes de ressourcesfinancières, le FEDER est de loin le Fonds struc-turel le plus important.
Le Fond Social Européen (FSE14) est le principalinstrument de la politique sociale communautaire.Il soutient financièrement des actions en faveurde la formation, de la reconversion professionnel-le et de la création d’emplois. L’accent est désor-mais mis sur l’amélioration du fonctionnementdes marchés du travail ainsi que sur la réinsertionprofessionnelle des chômeurs. Il intervient dansles trois objectifs mais son action vise prioritaire-ment le nouvel Objectif 3. C’est aussi lui quifinance l’initiative EQUAL. De plus, le nouveaurèglement approfondit le rôle du FSE dans la poli-tique sociale communautaire en le faisant partici-per aux actions entreprises en vertu de la straté-gie européenne pour l’emploi et des lignes direc-trices pour les politiques de l’emploi.
Le Fonds européen d’Orientation et de
Garantie Agricoles (FEOGA15), est divisé endeux sections: La section «Garantie» a pour vocation principalede financer des dépenses découlant de la poli-tique commune des marchés et des prix agrico-les, les actions de développement rural quiaccompagnent le soutien des marchés et lesmesures rurales en dehors des régions de l’ob-jectif 1, des dépenses de certaines mesures vété-rinaires ainsi que des actions d’information sur laPAC (16);La section «Orientation» vise à financer d’autresdépenses de développement rural qui ne sontpas financées par le FEOGA «Garantie», y com-pris l’initiative LEADER.
L’Instrument Financier d’Orientation de la
pêche (IFOP17) vise les actions structurellesentreprises avec la participation financière com-munautaire dans le secteur de la pêche, de l’a-quaculture et de la transformation et la commer-cialisation de leurs produits.
iii. Les axes de développement de l’Objectif 2
à Bruxelles
Pour Bruxelles, les axes définis par le Conseildes Ministres de la RBC se déclinent en mesureset sous mesures et poursuivent des objectifs rela-tifs à la revitalisation économique et à la réhabili-tation urbaine.
OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 7
12 En RBC, la participation des Fonds est soumise à la limite de 50% au plus du coût total éligible et, en règle générale, de 25%au moins des dépenses publiques éligibles. Lorsque l’intervention concernée implique le financement d’investissements géné-rateurs de recettes, la participation des Fonds à ces investissements est déterminée, en tenant compte, parmi leurs caracté-ristiques propres, de l’importance de la marge brute d’autofinancement qui serait normalement attendue pour la catégorie desinvestissements concernés en fonction des conditions macro-économiques dans lesquelles les investissements sont à mettreen œuvre, et sans que la participation des Fonds entraîne une augmentation de l’effort budgétaire national. La participation des Fonds est donc soumise aux limites suivantes : 1. Dans le cas d’investissements en infrastructures générateurs de recettes substantielles : les investissements en infrastruc-ture sont financés à 25% du coût total éligible. 2. Dans le cas d’investissements dans les entreprises : les investissements en entreprises sont financés à 15% du coût totaléligible. Les modalités de financement des interventions pour la période 2000-2006 seront les suivantes : 50% sont financés par l’Union européenne50% sont financés par les autorités publiques belges.Le calcul du financement européen pour la RBC se base sur la clé suivante : 41 euros / an / habitant Cela signifie que l’intervention européenne pour la programmation 2000-2006 s’élèvera à 41.949.929 euros soit approximati-vement 1,7 milliards de BEF. A cela s’ajoutera la contrepartie des autorités publiques fédérales, communautaires, régionaleset communales.
13 Règlement (CE) N° 1783/1999 du Parlement européen et du Conseil du 12 juillet 1999.14 Règlement (CE) N° 1784/1999 du Parlement Européen et du Conseil du 12 juillet 1999.15 Règlement (CE) N° 1257/1999 du Conseil du 17 mai 1999.16 Politique Agricole Commune17 Règlement (CE) N° 1263/1999 du Conseil du 21 juin 1999.
La définition des axes et mesures et des objectifspoursuivis a été présentée comme suit:
Axe 1 - Revitalisation économique
des quartiers
Cet axe poursuit les objectifs suivants: • encourager les initiatives locales de développe-
ment et d’emploi • favoriser l’intégration et la cohabitation des acti-
vités économiques (secondaires et tertiaires) etdes fonctions d’habitat des quartiers, afin de pré-server la mixité fonctionnelle des centres urbains
• contrer la désertification économique des quar-tiers pour y maintenir et accroître les sourcesde revenus
Les mesures développées dans cet axe sont lessuivantes:
1.1. Aide au développement et à la création
d’activités économiques
Cette mesure vise avant tout le développementd’infrastructures d’accueil: • Parcs d’activités • Centres d’entreprises/ pépinières Le développement de projets d’animation écono-mique: • Guichets d’économie locale • Revitalisation du commerce local• Conseil et assistance à la création et au déve-
loppement d’entreprises • Création de partenariats publics/privés visant à
générer des initiatives de développement éco-nomique intégré.
Synthèse des axes et mesures
Axe 1 - Revitalisation économique
Les mesures1.1. Aide au développement et à la création d’activités
économiques1.2. Ingénierie financière1.3. Soutien aux initiatives de développement local et des
services de proximité 1.4. Aide à l’utilisation des technologies d’information et
de communication pour la formation, la participationet l’adéquation au marché du travail
Axe 2 - Cadre pour un développement urbain durable
Les mesures2.1. Réhabilitation de zones urbaines dégradées: inter-
ventions créatives et participatives sur les espacespublics
2.2. Réhabilitation de zones urbaines dégradées: créationd’équipements collectifs de proximité.
Axe 3 - Assistance technique et
actions de communication
Cette mesure vise donc le développement d’acti-vités nouvelles et le redéploiement ou la consoli-dation d’activités existantes.
1.2. Ingénierie financière
Cette mesure vise à développer l’octroi de microcrédits publics et des modes de financementalternatifs de projets d’économie sociale.
1.3. Soutien aux initiatives de développement
local et des services de proximité
L’objectif de cette mesure est d’exploiter lesopportunités offertes pour la création de nou-veaux emplois lors des opérations de rénovationet de revitalisation des quartiers, plus spécifique-ment dans le cadre de l’économie sociale et desservices de proximité, via notamment: • La création et le développement de régies loca-
les de services de proximité et de travaux d’in-térêt collectif
• L’aide aux projets à forte intensité d’emploi auniveau local
• La création et le développement d’entreprisesd’insertion
• Le développement des emplois, en ce comprisles programmes de transition professionnelle(PTP),
• Le développement des nouveaux gisementsd’emplois.
1.4. Aide à l’utilisation des technologies d’in-
formation et de communication pour la
formation, la participation et l’adéquation
au marché du travail
Cette mesure a pour objectif de mettre en valeurle potentiel lié aux technologies de l’informationpar: • La mise en place d’équipements permettant
l’accès à l’Internet et à toute autre applicationtélématique
• Le développement de l’accès aux outils techno-logiques de développement économiquecomme le commerce électronique
Axe 2 - Cadre pour un développement
urbain durable
Cet axe s’inscrit dans la continuité de la politiquemenée par le Gouvernement régional qui entend,depuis 1994, assurer une concentration desmoyens investis dans la réhabilitation du cadreurbain sur les quartiers les plus défavorisés ducentre ville et de la 1re couronne. L’approche retenue intègre la volonté de laCommission européenne de voir les fonds struc-
8 OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES
turels européens contribuer à une approche glo-bale de la régénération des quartiers dégradéspar l’articulation des différents leviers des poli-tiques publiques.
2.1. Réhabilitation de zones urbaines dégra-
dées: interventions créatives et participa-
tives sur les espaces publics
Cette mesure vise à développer l’aménagementet la réhabilitation de sites industriels, y comprisles terrains contaminés
2.2. Réhabilitation de zones urbaines dégra-
dées: création d’équipements collectifs
de proximité.
Sont visés par cette mesure les projets qui impli-quent: • la réhabilitation des espaces publics (en ce
compris les espaces verts, les infrastructurespour cyclistes et la promotion de la circulationdouce),
• la rénovation de bâtiments à des fins d’activitéséconomiques (en liaison avec la mesure 1.1.)sociales et polyvalentes
Le logement n’est pas éligible au Fond européende Développement Régional
Axe 3 - Assistance technique et actions
de communication
Préparation, mise en œuvre du plan, suivi, com-munication et participation, évaluation et études.
iv. Les effets escomptés des actions
envisagées dans le cadre de la mise
en œuvre du programme Objectif 2
- l’amélioration de l’attractivité des quartiersanciens pour les entreprises;
- l’aménagement de sites désaffectés, devantremédier à l’inadéquation du bâti ancien;
- l’amélioration des relations entre habitants,commerçants et entreprises d’un même quartier
- le développement de services et d’équipementsde proximité
- amener les petites entreprises des quartiersconcernés à mieux collaborer entre elles et àadopter des stratégies communes de dévelop-pement;
- détecter, accueillir et accompagner des projetsde nouvelles entreprises (couveuses) et depetites entreprises en capacité de développe-ment, via la création de centres d’entreprises; leconseil, la guidance et l’assistance financièredes entreprises; la constitution d’un réseaurégional de centres d’entreprises;
- le développement d’emplois de transition pro-fessionnelle (PTP), la création et le développe-ment de régies locales de services de proximi-té et de travaux d’intérêt collectif; la création etle développement d’entreprises d’insertion;
- l’octroi de micro-crédits publics et le développe-ment de modes de financement alternatifs desprojets d’économie sociale;
- la promotion des services de proximité, la miseen place de labels de qualité, l’expérimentationde chèques services aux travailleurs des entre-prises locales, la diffusion de brochures, l’ou-verture de guichets d’information, etc.;
v. Gestion du programme Objectif 2
C’est la Direction des Relations extérieures, duministère de la Région de Bruxelles-Capitale(MRBC) sous l’égide du Ministre responsable(Ministre Chabert 1995-1999) qui a initié la parti-cipation de la RBC au programme Objectif 2.L’expertise de la Direction Etudes et Statistiquesrégionales du ministère fut mise à contributionafin de présenter une méthodologie visant à défi-nir le plus objectivement possible, compte tenudes données disponibles, une zone éligible auprogramme.
C’est la Direction de la Rénovation urbaine ausein de l’Administration de l’Aménagement duTerritoire et du Logement du MRBC qui a en char-ge la gestion quotidienne du programme et pourlaquelle elle adjoint les compétences de laDirection Etudes et Statistiques afin d’organiser lesuivi évaluatif. C’est également cette directionRénovation urbaine qui met en œuvre lescontrats de quartier, les ex-quartiers d’initiativeset la réhabilitation des immeubles isolés
Nous ne rentrerons pas ici dans la complexité desdépenses éligibles, du système de gestion, decontrôle et de suivi qui est décrit de façondétaillée dans le Règlement (CE) 1260/1999 duConseil du 21 juin 1999 portant dispositionsgénérales sur les Fonds structurels.
OBJECTIFS, INITIATIVES ET FONDS COMMUNAUTAIRES 9
Pour la Commission européenne (CE), les zones
urbaines en difficultés sont des zones densé-ment peuplées qui satisfont à au moins l’un descritères suivants: • un taux de chômage de longue durée supérieu-
re à la moyenne européenne • un niveau élevé de pauvreté, y compris des
conditions de logement précaires • une situation environnementale particulière-
ment dégradée • un taux de criminalité élevé • un faible niveau d’éducation de la population.
i. Plan de travail initial
i.i. Philosophie d’approche
Pour le recensement décennal de la population etdes logements de 1970 toutes les communes bel-ges furent découpées en sections et quartiers.Cette division fut révisée pour le recensement de1981 et réutilisée en 1991 (18). Des approches dela typologie de ces quartiers ont été élaborées etla plus récente disponible a servi de référence dedépart (19).Cette étude analyse 65 caractéristiques des quar-tiers (ou secteurs statistiques) en les comparantaux caractéristiques moyennes du territoire étu-dié (la région flamande et la région de Bruxelles-Capitale). Les résultats obtenus révèlent qu’unnombre important de quartiers situés en Régionde Bruxelles-Capitale sont porteurs d’un score‘typiquement bruxellois’.Il s’agit de zones de 190.000 ou 300.000 habi-tants selon les combinaisons des caractéristiques
retenues. Ces combinaisons sont obtenues pardes méthodes quantitatives de réduction desdonnées (20) (l’analyse en composantes principa-les qui réduit les 65 caractéristiques à 23 indica-teurs et l’analyse factorielle qui révèlent 4 fac-teurs principaux et 3 indicateurs accessoires(variables transversales) pour les deux régionsadditionnées. 15% des 722 quartiers, soit environ90.000 habitants, de la Région de Bruxelles-Capitale répondent aux 7 critères (les 4 facteursprincipaux et les 3 indicateurs accessoires) si onleur applique une valeur-seuil de ±1 écart-type (21)de la moyenne (somme des régions flamande etbruxelloise!)
i.ii. Application spécifique pourBruxelles-Capitale
Plusieurs cartes représentant les données parquartiers de la région de Bruxelles-Capitale ontété confectionnées par la Direction Etudes etStatistiques régionales (DESR) et sur commandede la Direction de la Planification. Ces cartes ren-dent compte de la dispersion des caractéristiquesde la population et des logements. (22) L’expérience de cette cartographie, associée auxrésultats de la méthode de réduction des don-nées, ont amené la DESR à formuler la proposi-tion suivante:a) Rechercher les caractéristiques par quartierqui répondent au mieux aux 5 critères énoncéspar la Commission européenne et organiser cel-les dont on disposait, pour autant qu’elles soientsuffisamment actuelles ou qu’elles puissent êtreobtenues dans un délai raisonnable par la DESR
10 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2
II - La définition de la zone d’intervention Objectif 2
18 Institut national de Statistiques- Min. des Affaires économiques. Recensements généraux de la population et des logements1970 – tome 13, 1981, 1991. Etudes statistiques n°72-1984 Bulletin de statistique n° 11-12 –1983.Les 19 communes de Bruxelles-Capitale sont ainsi divisées en 722 quartiers (dénomination neutre: secteurs statistiques).
19 Inst. Sociale en Economische Geografie K. Univ. Leuven olv K. Kesteloot 1996: Atlas achtergestelde buurten Vlaanderen enBrussels Hoofdstedelijk gewest.
20 L’analyse factorielle est une aide à la synthèse en réduisant via leur transformation les variables. Cette réduction s’exprime pardes facteurs communs qui sont l’expression des corrélations parmi les variables. Ces facteurs sont dès lors supposés être noninter-corrélées. Il y la méthode des composantes principales où chaque variable -standardisée- est exprimée comme une fonc-tion linéaire des facteurs communs appelés composantes principales avec l’hypothèse que toute la variance du phénomèneétudié est «expliquée» par les variables retenues. Il y a la méthode des facteurs principaux où s’adjoint à l’hypothèse ci-des-sus un terme résiduel. Les variables y sont donc exprimées non seulement en fonction de facteurs communs(expression descorrélations parmi les variables) mais également en fonction de facteurs spécifiques ou uniques (solde de la variance de lavariable) Ces méthodes apportent ainsi une image ou représentation des n points de l’espace à p dimensions dans un espa-ce plus familier (1D, 2D ou 3D), avec une perte minimale d’information!, de pouvoir discerner des sous-groupes et de mettreen évidence des valeurs extrêmes etc.… (note de cours de H.Béguin et Jean-Etienne Poirrier).
21 L’écart type, parfois appelé déviation standard exprime la dispersion des valeurs autour d’une paramètre de position - ici parrapport à la moyenne (parfois la médiane).
22 Plusieurs de ces cartes ont été actualisées et résumées dans le dossier n° 37-Editions Iris MRBC ‘Atlas de la population de laRégion de Bruxelles-Capitale à la fin du 20ième siècle‘ S. Rousseau 2000.
b) Recalculer et standardiser (23) (séries centréesréduites) ces variables. Ces calculs se feraientnécessairement par rapport aux moyennesbruxelloises afin d’affiner, de différencier et declasser les quartiers. c) Appliquer une méthode (composite ou synthé-tique).Malgré la redondance de plusieurs caractéris-tiques -qui se traduit dans leurs corrélations- l’op-tion d’un calcul transparent fut décidé par les col-laborateurs ministériels. Il faut remarquer que les5 critères énoncés par la CE comportent égale-ment des rapports et redondances (p.e. chôma-ge, faible éducation et pauvreté). Partie analytique: Les définitions des variables etla distribution des quartiers bruxellois par rapportà chacune d’elles ont été étudiées. Ensuite lesquartiers ont été classés et ordonnés sur base dela standardisation, le but étant de retrouver lesquartiers le plus en difficultés. Il fut décidé d’attri-buer 1 ou 2 points aux quartiers se situant dans ladistribution au-delà de 1 ou 2 écart-type (+ ou -selon la caractéristique), cela pour chacune desvariables étudiées.Partie synthétique: la somme algébrique despoints attribués aux quartiers a déterminé le clas-sement final de chacun de ceux-ci. La cartographie des quartiers selon les pointsobtenus a permis de dessiner une zone continueà sélectionner. Ces résultats ont été confrontésau nombre d’habitant des zones candidates etévalués sur base des valeurs obtenues.
Les indicateurs retenus et les possibilités de sélec-tionner une zone ont été fournis à titre de résumé.Les résultats de la zone ont été comparés auxvaleurs de la Région de Bruxelles-Capitale dansson ensemble, de la Belgique et, quand c’était pos-sible, de la Communauté européenne.
Ce plan de travail a été accepté par le gouverne-ment bruxellois en septembre 1998. L’exécution complète de la définition de la zone aété fournie à la mi-novembre par la DESR (24).
ii. Caractéristiques utilisées pour la définition
de la zone d’intervention O2 dans la Région
de Bruxelles Capitale.
I. La zone de Bruxelles qui a été proposée, prenden compte les 5 critères énoncés par l’UnionEuropéenne et a été définie par la DES sur labase des données disponibles et classablesselon les quartiers (secteurs statistiques). Larecherche comporte deux volets: le premier déli-mite la zone « candidate « de façon objective etscientifique; le second évalue pour cette zonel’exclusion sociale, la dégradation de l’environne-ment,..., par rapport à l’ensemble de la Région,au Royaume et, si possible, à la moyenne euro-péenne.
II. Pour le premier volet, les sources (25) de don-nées suivantes disponibles selon les quartiers
(26) ont été collectées et analysées:
LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 11
23 Standardiser est à la fois centrer (exprimer les valeurs de la variable en écarts à la moyenne) et réduire (consiste à adopterl’écart type comme unité de mesure). La variable transformée ainsi est de moyenne nulle et de variance unitaire. Elle facilitela comparaison des variables en éliminant les unités de mesure différentes, mais efface les différences de dispersion. La stan-dardisation facilite la lecture et la première analyse d’un tableau de données : le signe indique la position supérieure ou infé-rieure à la moyenne; le nombre positionne la variable sur la distribution en termes d’écart types (ex. si la distribution est nor-male la valeur –1 indique que 16% des observations correspondent à des valeurs inférieures à -1).
24 Les membres ayant réalisé ce travail sont F. Toussaint, S. Rousseau et M. de Villers.25 Le choix des variables est surtout basé sur la disponibilité des données, mais se base aussi sur la connaissance du terrain et
sur la pertinence des données telle qu’elle ressort de plusieurs études. En même temps, nous avons essayé de mesurer l’im-portance de chacun des 5 critères de l’UE via un nombre équivalent de variables. Le choix a également été influencé par lescaractéristiques auxquelles l’UE et/ou le Comité des Régions a déjà accordé de l’importance. Les variables A1, A2, B3, B6,B7, B9, B10, C11, D16, D17 et D18, par exemple, sont reprises dans l’enquête “ Urban Audit ” (DG XVI – Coordination URBAN,FEDER). La variable B9 a également été ajoutée parce qu’elle concorde avec les efforts de l’UE pour éliminer les inégalitésentres femmes et hommes sur le marché du travail.
26 Dans la RBC l’on trouve un nombre de quartiers “vides”, avec peu ou pas d’habitants. Il s’agit d’une part de quartiers (secteursstatistiques) couvrant des parcs, des zones de chemin de fer et d’infrastructures et d’autre part des quartiers ayant effective-ment peu d’habitants (voir carte jointe).Dans la première phase de l’analyse, seuls ont été retenus les quartiers de plus de 200 habitants lors du Recensement géné-ral de la population et de logement 1991 (1.3) ainsi que les quartiers de plus de 150 habitants au Recensement 91 et comp-tant plus de 200 habitants au 01/01/98. Les quartiers “vides” entraînent, vu les quantités trop faibles, des valeurs extrêmes quiinfluencent à tort la distribution des quartiers (le nombre de quartiers est réduit de 722 à 608).Dans la phase de synthèse, les quartiers vides “inclus”- c’est-à-dire encerclés de quartiers ‘élus’- sont cependant pris en consi-dération.
A) Un taux de chômage de longue durée supé-
rieur à la moyenne communautaire: Source: ORBEM, situation des demandeurs d’emploi inoccu-pés au 31/7/1998 (27)
1) Taux de chômage global, c’est à dire lesdemandeurs d’emploi inoccupés (DEI) (31/07/98)/la population de 20 à 60 ans (01/01/98)
2) Part des jeunes chômeurs, les DEI de moinsde 25 ans/le nombre total de DEI
3) Part des chômeurs de longue durée, les DEIdepuis plus d’un an/le nombre total de DEI
B) Un niveau élevé de pauvreté, y compris des
conditions précaires de logement:
4) Revenu net imposable moyen par déclaration(revenus de 96; déclarations de 97)Source: INS, statistiques fiscales
5) Part des logements mal équipés, le nombre delogements sans petit confort (28)/[le nombre totalde logements - le nombre de logement dont lescaractéristiques de confort sont inconnues] Source: INS, recensement 1991
6) Densité de la population: nombre d’habitantsau km2 (au 01/01/98)Source: INS, statistiques population
7) Part de la population de nationalité non-UnionEuropéenne/population totale (au 01/01/98)Source: INS, statistiques population
8) Part des ouvriers/[le total de la population acti-ve occupée (29) - statut professionnel inconnu] Source: INS, recensement 1991
9) Rapport des degrés d’activité Femmes/ Hommes,[la part population active féminine occupée par rap-port au nombre total de femmes - femmes avec étatd’occupation inconnu]/[la part population active mas-culine occupée par rapport au nombre total d’hom-mes - hommes avec état d’occupation inconnu]Source: INS, recensement 1991
10) Variable plus générale ventilée selon les com-munes (30) et non selon les quartiers: nombred’ayants droit à un revenu minimum (31)/popula-tion 01/01/98. (‰)Source: Ministère Affaires Sociales, Office National desPensions (situation septembre 1998), CPAS, CCC Rapportsur la pauvreté et pour l’équivalent minimex, INS, statistiquespopulation
C) Une situation environnementale particuliè-
rement dégradée:Sources: données calculées par le Service Planification del’Administration Aménagement du Territoire et du Logement(AATL), l’Institut Bruxellois de la Gestion de l’Environnement(IBGE) et le Centre Informatique de la Région Bruxelloise surbase du projet de Plan Régional Affectation du Sol, situationexistante de fait (Sitex) (données collectées de décembre1996 à janvier 1998).
11) Pourcentage d’espaces verts, superficie desespaces verts (32)/superficie du quartier
12) La qualité des intérieurs d’îlots: part des îlotsà intérieurs peu vert/total îlots (peu vert + debonne qualité).
13) Part des bâtiments inoccupés/[total nombrede bâtiments - bâtiments dont l’état est inconnu].
14) Bâtiments d’après la qualité de la façade (33)(catégories: bonne, délabrée, en ruine)/le nombretotal de bâtiments.
12 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2
27 Un problème analogue à celui des quartiers vides se pose pour certains indicateurs dont le dénominateur donne des valeurstrop faibles. Ainsi, par exemple, on a exclu pour le calcul des variables “part des demandeurs d’emploi inoccupés (DEI) jeunesou de longue durée” les quartiers dont le nombre de DEI est inférieur de 1 écart type à la moyenne des quartiers. Ils cor-respondent aux plus bas % de chômeurs et donc de plus faibles chiffres absolus de DEI. Ces quartiers n’ont donc pas été rete-nus dans le total des quartiers (réduction à 522 quartiers pour le calcul de ces 2 variables).(Remarque: la variable “% DEI par rapport à la population de 20 à 60 ans” n’est pas un “vrai” taux de chômage. Cette varia-ble est nécessaire pour créer le cadre pour une approche détaillée du chômage; le dénominateur “population 20 à 60 ans” estune approche de la population active. L’imperfection de cette approche est secondaire par rapport à l’avantage de pouvoircomparer les quartiers.)
28 Petit confort signifie: eau courante dans le logement + WC avec chasse dans le logement + salle de bains ou de douche.29 Selon le quartier de résidence.30 Chaque quartier s’est vu attribuer le même poids que la commune dans laquelle il se situe.31 Minimexés + candidats réfugiés + équivalents minimexés + revenu garanti aux personnes âgées. 32 Parc, jardin, plaine de jeux, terrain loisirs et sports plein air, bois, terre cultivée, espace vert associé la voirie, cimetière, grand
domaine privé, espace vert à fonction écologique dominante.33 La qualité de la façade a été établie par le biais de combinaisons par bâtiment de “rez-de-chaussée à premier étage” réduit à
un système de points allant de 0 point, c’est à dire bon - bon jusqu’à 2 points, c’est à dire ruine - ruine. Les valeurs obtenuesne sont pas des bâtiments comptés mais un ordre de grandeur pour la qualité de la façade, dans l’attribution des points, plusla valeur est faible, meilleure est la qualité avec 0 = bon. La valeur n’a pas de signification en soi, elle ne sert qu’au classe-ment.
D) Un taux de criminalité élevé:Sources: Service Général d’Appui Policier et/ou Gendarmerie- District Bruxelles, données partielles: 1er semestre 1998 (34)
15) Nombre de faits criminels enregistrés par km2
(les faits non localisés ont été rajoutés aux faitslocalisés au prorata de la superficie de chaquequartier).
E) Un faible niveau d’éducation de la population:Sources: INS, recensement 1991
16) Part des travailleurs peu qualifiés, populationdont le diplôme ou le certificat belge le plus élevéest celui de l’enseignement primaire ou secondai-re inférieur/[population totale de 18 ans et plusqui ne suit plus un programme d’enseignementcomplet avec diplôme ou certificat belge - ceuxdont le niveau d’enseignement est inconnu].
17) Part de la population sans diplôme dans lapopulation de 18 ans et + ne suivant plus unenseignement de plein exercice, population sansdiplôme (ni Belge, ni étranger)/[population totalede 18 ans et + ne suivant plus un enseignementde plein exercice - population dont le niveau d’en-seignement est inconnu].
18) Part des étudiants qui suivent un enseigne-ment secondaire technique ou professionnel/total des étudiants qui suivent un enseignementsecondaire.
19) Part de la population dont le niveau d’ensei-gnement est inconnu/population totale de 18 anset plus qui ne suit plus un enseignement de pleinexercice.
LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 13
34 Le 1er semestre 1998 a été utilisé parce que le pourcentage de faits localisés dans un quartier (càd qui pouvaient être comp-tabilisés en fonction de l’endroit où ils avaient été commis) se montait pour la Région de Bruxelles Capitale à 80% alors qu’ilsn’étaient qu’à 52% pour toute l’année 1997.
II.2 Illustration de la méthode
Courbe de distribution normale réduite (de Gauss) pour une population à moyenne =0 et écart-type =1Entre X = -1 et +1, plus général: entre X = moyenne + ou - 1 écart-type se situe environ 68% de lasuperficie totale sous la courbe Entre X = -2 et +2, plus général: entre X = moyenne + ou - 2 écarts-type se situe environ 95% de lasuperficie totale sous la courbe Entre X = -3 et +3, plus général: entre X = moyenne + ou - 3 écarts-type se situe environ 99,7% de lasuperficie totale sous la courbe
14 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2
0,00
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,35
0,40
0,45
-4,00 -3,00 -2,00 -1,00 0,00 1,00 2,00 3,00 4,00_X
stand
Histogramme Ind. 9: Rapport du degré d'activité des Femmes à celui des Hommes
0
2 0
4 0
6 0
8 0
100
120
140
30,8
34,1
37,5
40,8
44,2
47,5
50,9
54,2
57,6
60,9
64,3
67,6
71,0
74,4
77,7
81,1
84,4
87,8
91,1
94,5
97,8
101,2
104,5
107,9
ou pl
us
Classes
moyenne =
2s
_X
écart-type = 9 1 s
Indicateurs 9
Classes Fréquence
30,8 134,1 037,5 140,8 044,2 047,5 350,9 854,2 1357,6 2560,9 3164,3 5067,6 8671,0 9874,4 11577,7 8081,1 4584,4 3187,8 491,1 994,5 397,8 0
101,2 1104,5 2107,9 1
Distribution normale réduite
Classes Fréquence
-3,00 0,00-2,74 0,01-2,48 0,02-2,22 0,03-1,96 0,06-1,70 0,09-1,43 0,14-1,17 0,20-0,91 0,26-0,65 0,32-0,39 0,37-0,13 0,400,13 0,400,39 0,370,65 0,320,91 0,261,17 0,201,43 0,141,70 0,091,96 0,062,22 0,032,48 0,022,74 0,013,00 0,00
LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 15
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Table de données
Série1
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16 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2
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III. Pour chaque quartier, il est accordé une pon-dération pour ces 19 variables. Pour cela, leService de la Statistique a calculé les séries cen-trées réduites pour chacune de ces variables (35): Aux quartiers ayant une valeur supérieure de 2écarts-type à la moyenne, on attribue 2 points. Aceux dont la valeur se situe entre 1 et 2 écartstype, on attribue 1 point. (Pour les distributionsnormales, il s’agit respectivement de 2,3% et13,6% des quartiers).
Ainsi les quartiers qui obtiennent 2 points se trou-vent dans une (très) mauvaise situation par rap-port à la situation moyenne de la RBC. La syn-thèse est obtenue par sommation algébrique despoints accordés à toutes les variables retenues.Cette somme (un indicateur «composite» ou syn-thétique) conduit au classement des quartiersd’après leur «exclusion sociale» et leur «environ-nement dégradé» (36).
IV. Afin de déterminer une zone continue, lesquartiers sont cartographiés en fonction du totaldes points obtenus. A partir des résultats les plusélevés, une zone continue est alors délimitée defaçon dégressive (zone à laquelle on ajoutera, lecas échéant, des quartiers de moins de 200 habi-tants, qui ont étés exclus de l’analyse pour desraisons méthodologiques et/ou les quartiers quiont un «bon» score (=peu de points), mais quisont totalement inclus dans la zone ).
V. Le résultat peut être résumé comme suit:Une carte et des tableaux déterminaient la(les)zone(s) des quartiers formant un tout et comptantensemble environ 100.000 habitants (aveccomme base les quartiers ayant obtenu un scored’au moins 12 points) (37). Un tableau montrait la répartition (absolue et rela-tive) de la population des communes qui font par-tie de la zone.Un tableau de synthèse de l’analyse reprenaitpour la zone entière les valeurs absolues, relati-ves et moyennes de toutes les variables, en par-ticulier celles indiquées par l’UE et les valeurscorrespondantes pour la Région, et si possibleégalement pour la Belgique et l’UE. C’est cetableau qui, avec la carte, indique à l’UE que plu-sieurs de ses critères sont rencontrés dans lazone choisie pour laquelle un projet global derénovation urbaine est proposé.
Le même exercice a été réalisé sur base desquartiers ayant obtenus un score d’au moins 10et 14 points.
Finalement c’est la zone comprenant les quartierstotalisant 10 points et plus qui fut retenue commezone d’intervention pour le programme Objectif 2.Les données pour les quartiers à 10, 12 et 14points et plus, pour les items retenus, ceux de laRBC et ceux du Royaume, ainsi que leurs rap-ports se retrouvent dans le tableau «valeurs pourles zones candidates»'.
LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2 17
35 Z-score36 Remarques:
- Ce classement est une approximation : un classement relatif des variables retenues. Il y a des corrélations entre les varia-bles, mais également entre les 5 critères proposés par la CE.- Pour le choix des variables il a été tenu compte des objectifs des Fonds Structurels: amélioration des quartiers délabrés, luttecontre l’exclusion sociale, promotion de l’égalité femmes - hommes, développement harmonieux, équilibré et durable des acti-vités économiques … - L’objectif est l’obtention d’une zone continue
37 Le score maximum de points obtenus pour les 19 variables est 22. Pour 2 variables (revenus imposables nets par déclarationet % superficie “zone verte”), le score 2 n’a pas pu être attribué compte tenu de la répartition tronquée et/ou trop asymétrique:le maximum théorique était donc 34 points.
18 LA DÉFINITION DE LA ZONE D’INTERVENTION OBJECTIF 2
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RBC
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7515
,33
20 L’ÉVALUATION EX-ANTE
a) Définitions
b) L’évaluation ex-ante
L’évaluation ex-ante a été réalisée par un bureaude consultants (OGM39). Il n’est pas possible,dans le cadre de ce dossier, de rendre compte del’ensemble des constats et recommandationsfaits par ce bureau. Ce résumé fait état de lastructure et des principales recommandations dudocument.
L’évaluation ex ante porte sur six éléments: • L’expérience antérieure: le rapport se borne à
regretter le manque d’évaluation des program-mes antérieurs tels que Urban I
• Le contexte socio-économique a fait l’objetd’une analyse SWOT de la RBC articuléeautour de la position économique, l’emploi, lacohésion sociale, l’habitabilité et l’emprisepublique (40). Le deuxième rapport a approfondil’analyse en fournissant des données à l’appuide celle-ci.
L’évaluation ex-ante du programme: «est l’é-valuation qui intervient alors que la mise enœuvre n’a pas encore commencé. [...] Cetteforme d’évaluation contribue à faire en sorteque l’intervention soit aussi pertinente etcohérente que possible. Ses conclusions sontdestinées à être intégrées au moment de ladécision (38)».
• Les choix stratégiques et les priorités retenues(voir supra ‘Les axes de développement del’Objectif 2 à Bruxelles’) sont considérés consis-tants, en regard des politiques régionales, parle consultant. Parcourant, dans le deuxièmerapport, les mesures le consultant constate quecertains impacts attendus sont peu clairs, quecertaines mesures sont trop restrictives, sous-financées ou surévaluées, que certaines caté-gories de personnes sont négligées ou absen-tes des intentions. Il propose donc de rééquilib-rer les sommes allouées aux mesures en favo-risant plus l’axe 1 (41) qui aurait un impact plusdirect sur les objectifs envisagés.
• La quantification des objectifs était plutôt la pré-sentation d’un arbre des objectifs et un tableaude répartition des montants alloués aux mesu-res. L’arbre des objectifs fait en outre mentiondes éléments absents du plan (action en faveurde la non-discrimination à l’embauche, l’accèsdes femmes à l’emploi, actions contre la délin-quance, etc....) et invite à tenir compte de cesmanques dans la mise en œuvre du program-me.
• L’estimation des impacts socio-économiquesescomptés reprend synthétiquement les axesdu plan et tente une quantification par axe desréalisations, résultats et impacts attendus (42).
• Les modalités de la mise en œuvre du pro-gramme se bornent à décrire les étapes suiviespour la réalisation du plan et font quelquesrecommandations en ce qui concerne le suivi etle contrôle des flux financiers.
III - L’évaluation ex-ante
38 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,Commission européenne, 1999.
39 Il y a eu deux rapports, un en avril 2000 et un rapport complémentaire en septembre 2000. Ce dernier exploite des donnéesstatistiques relatives à la population, la fiscalité, l’emploi, le logement et la mobilité qui n’étaient pas en possession du bureaude consultants au moment de la rédaction du premier rapport.
40 Voir annexe G.41 Voir supra I – III.42 Voir annexe C.
L’APPEL À PROJETS 21
Les promoteurs potentiels de projets ont été invi-tés, dans le cadre de l’Objectif 2, à introduire desprojets auprès du Secrétaire général du Ministèrede la Région de Bruxelles Capitale.
Ils ont été priés de répondre à un ensemble dequestions relatives à ces projets.
Ces questions étaient:
a) les données d’identification (le nom du projet,la description du projet, le promoteur du projet, ladurée globale du projet - début et fin)
b) les opérateurs (le promoteur responsable duprojet, les partenaires associés au projet)
c) de définir les liens entre le projet et l’ensembledu programme en l’inscrivant dans un des 2 axes(43).En outre, la priorité est accordée aux initiativesqui: • s’intègrent dans une démarche globale de
développement • satisfont au mieux les objectifs et les axes prio-
ritaires du programme • ont un impact sensible sur les indicateurs (44) • s’engagent sur des objectifs (quantifiables) à
atteindre • impliquent un financement limité et un effet
durable • sont susceptibles de renforcer les autres inter-
ventions régionales (45) • s’intègrent dans la logique du PRD (46) et des
PCD (47) • visent au développement des zones «trans-
communales» et des zones de ruptures (notam-ment canal et chemin de fer)
• intègrent la problématique des personnes infraqualifiées
• utilisent de manière rationnelle les infrastructu-res existantes ou permettent de développer de
nouvelles infrastructures dont le financements’était avéré difficile jusque là.
• présentent un caractère innovant
d) le(s) public(s) cible du projet
e) les objectifs généraux en rapport avec l’axedans lequel s’inscrit le projet
f) pour le(s) projet(s), une analyse SWOT (48).Les définitions données étaient les suivantes:• Forces = sur quels atouts compter pour réussir
le projet?• Faiblesses = quelles sont les faiblesses sus-
ceptibles d’handicaper la réussite du projet sides mesures appropriées ne sont pas prises?
• Opportunités = quelles sont les opportunitéssituées dans l’environnement du projet qui peu-vent être mobilisées pour le renforcer?
• Menaces = quels évènements externes peu-vent survenir pour empêcher la bonne réalisa-tion du projet? Comment les éviter ou en atté-nuer les dangers éventuels?
g) les activités prévues (la description des rôleset leur répartition entre les partenaires)
h) de citer des indicateurs: les indicateurs per-mettent «de mesurer un objectif à atteindre, uneressource mobilisée, une réalisation accomplie,un effet obtenu ou une variable de contexte (éco-nomique, social ou environnemental).[L’indicateur est], une donnée quantitative mesu-rant des faits ou des opinions (49)».
i) une première estimation budgétaire pour ladurée du projet et un budget détaillé dans lequelsont décrites les dépenses (en fonctionnement,investissement, personnel). Dans ces budgets il yavait lieu de préciser les apports (acquis oudemandés) des différentes sources de finance-ment (RBC, UE, Communes, privé).
IV - L’appel à projets
43 Voir supra I-III.44 Voir infra VI.45 e.a. Quartiers d’Initiatives, Contrats de Quartier etc… 46 Plan Régional de Développement.47 Plans Communaux de Développement.48 Voir infra V.49 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,
Commission européenne, 1999.
22 SYNTHÈSE DES ANALYSES SWOT RÉDIGÉES PAR LES PROMOTEURS DE PROJET(S)
Nous avons extrait ici, des analyses SWOT réali-sées par les promoteurs de projet, une synthèsede ce qu’ils ont imaginé, sur base de leur(s) expé-rience(s), des opportunités, menaces, forces etfaiblesses pour leur projet.Il y a cependant lieu de constater qu’aucun des31 projets, sur les 66 qui ont pu être utilisés pourréaliser cette synthèse, n’a étayé son analyse surbase de données statistiques ou d’études. Il s’a-git donc essentiellement de perceptions subjecti-ves qui devraient (auraient du) servir de «base àune discussion stratégique (50)» De façon générale les analyses manquaient deconsistance et ne semblaient pas avoir fait l’objetde débat de la part des promoteurs.Bien que les concepts aient été reformulés sousla forme de questions il semble que beaucoupn’aient pas compris les questions et aient mélan-gé les concepts.Il y a donc lieu de prendre les développements ci-dessous comme les révélateurs de craintes etd’espoirs des promoteurs et la préparation d’uneargumentation visant à se justifier en cas d’échecou de réussite du projet. Les champs couvertspar ces réflexions relèvent du social, du politique,de l’économique, du culturel, de l’éducatif, del’administration, de l’urbanisme, du sécuritaire, dela mobilité,..., et font état de la complexité querevêt la mise en œuvre d’un programme commeObjectif 2.
Opportunités:
• la demande et/ou le soutien de la populationet/ou des associations. Les associations peu-vent promouvoir, soutenir, contribuer à la misesur pied d’un projet;
• la création de liens entre des quartiers, desespaces publics,..., mais aussi entre des per-sonnes et des associations (partenariats);
• le renforcement d’actions de réhabilitation et derénovation déjà entreprises dans le cadre desContrats de Quartiers, des Quartiersd’Initiatives, de Contrat de NoyauxCommerciaux, d’URBAN I,..., et la suppressionde chancres urbains et/ou l’exploitation de fri-ches;
• l’intégration du projet dans un plan (PCD51,PRD52) qui a révélé des besoins (sociaux, spor-tifs, récréatifs, culturels,...);
• l’implication de partenaires publics dans le pro-jet ou dans le quartier (SDRB53, Commune,Région,...);
• la demande du monde économique (commer-ces, entreprises,...);
• la nécessité d’avoir une mixité de fonctions oul’existence de celle-ci dans le quartier;
• la nécessité de créer de l’emploi local, d’amé-liorer l’employabilité et la disponibilité sur lemarché de l’emploi, et/ou les nécessités dumarché de l’emploi
Menaces:
• une mauvaise sélection de projets (pour lesprojets qui ont vocation à accueillir des entre-prises ou des initiatives locales);
• de trop faibles recettes, des baisses des recet-tes (pour les projets qui ont une activité à finali-té économique), les difficultés financières ou ledésintérêt de certains partenaires publics (com-mune) qui pourrait les inciter à se retirer du pro-jet (54);
• les délais liés aux traitements administratifs(lenteurs liées à des paiements dus (55) ou àl’obtention de permis ); aux études; aux difficul-tés du chantier,...;
• la perception négative du quartier par desinvestisseurs potentiels;
• des obstacles liés à l’accès à la profession
V - Synthèse des analyses SWOT rédigées par les promoteurs de projet(s)
50 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,Commission européenne, 1999. page 105.
51 Plan Communaux de Développement.52 Plan Régional de Développement.53 Société de Développement de la Région Bruxelloise.54 Les projets ont été déposé avant les élections communales d’octobre 2000 mais ont été mis en œuvre après et, dans certains
cas, par d’autres majorités.55 Ce problème a été rencontré en octroyant une avance de 15% aux promoteurs afin qu’ils ne soient pas contraint de faire appel
au crédit.
SYNTHÈSE DES ANALYSES SWOT RÉDIGÉES PAR LES PROMOTEURS DE PROJET(S) 23
• l’absence de réalisations concrètes dans desdélais courts qui entraînerait la démotivation;
• le manque de personnel qualifié pour accompa-gner, encadrer, animer le projet (animateur,manager, formateur,...);
• la fragilité du public visé;
Forces:
• une bonne connaissance du quartier, de lapopulation,...;
• la qualité de l’infrastructure (sur le plan architec-tural, sur le plan de l’état général du bâtiment,...);
• la situation géographique, la visibilité du lieud’implantation du projet;
• l’accessibilité aisée en transport en commun;• le développement d’activités dans un secteur
porteur...;• le soutien de partenaires publics (Communes,
CPAS (56) - ces derniers peuvent user de possi-bilités légales pour mettre à l’emploi des per-sonnes à moindre coût - art 61 de la Loi orga-nique, SDRB (57), SRIB (58), BRUSTART,...);
• le fait d’avoir étudié, analysé et réfléchi à l’im-plantation du projet;
• la demande, la détermination, la volonté desbénéficiaires du projet et les avantages pourceux-ci en matière d’emploi ou de création d’ac-tivités économiques;
• la complémentarité, la continuité entre le projetet d’autres projets menés par d’autres acteurs;
• la qualité du partenariat avec le privé (mise àdisposition de compétences de haut niveau,connaissance de l’ISP (59), des PRC (60),...);
• l’expérience menée antérieurement sur des pro-jets de même nature dans le cadre des Contratsde Quartiers, des Quartiers d’Initiatives,Cohabitation Intégration, d’URBAN I,...;
• la qualité du réseau de personnes ressources;
• l’ancrage local du projet, l’intégration du projetau quartier;
• la ‘multiculturalité’, ‘intergénérationnalité’ duprojet pour les bénéficiaires;
Faiblesses:
• l’état du quartier (dégradation du bâti, vide loca-tif, le manque d’espace vert,...);
• la complexité des institutions et des politiquesagissant sur le quartier;
• l’incertitude des habitants et des commerçantsdu quartier (liée à l’insécurité, à l’état de l’envi-ronnement, au flou relatif aux prescriptionsurbanistiques,...);
• le trafic de transit;• les trésoreries limitées, le manque de capital de
départ des bénéficiaires, la faible solvabilité deshabitants du quartier;
• la concurrence entre le projet et d’autres pro-jets;
• la spéculation immobilière;• les difficultés liées à l’accès à la profession;• l’inadaptation de critères d’accès à des finance-
ments publics ou privés pour les bénéficiaires;• la fragilité psychosociale du public cible impli-
quant l’accompagnement du (des) public(s);• le faible niveau de scolarité et les difficultés
d’apprentissage ayant une incidence sur la ren-tabilité à court terme de certains projets;
• le faible taux d’encadrement du (des) public(s);• la transversalité d’un projet qui implique la mise
autour de la table de personnes qui n’ont pasl’habitude de travailler ensemble;
• le cloisonnement administratif ayant des inci-dences sur certaines interventions financières(remplir les conditions spécifiques et commu-nes à plusieurs intervenants);
• la (non) motivation du public;
56 Centre Public d’Aide Sociale.57 Société de Développement de la Région Bruxelloise.58 Société Régionale d’Investissement de Bruxelles.59 Insertion Socio- Professionnelle.60 Programme de Résorption du Chômage.
24 CONSTRUCTION DES INDICATEURS
Si la DES a été invitée à construire des grilles desuivi du programme, c’est en particulier parce quele règlement 1260/1999 prévoit explicitementdans les articles 40 (61) et suivants des disposi-tions précises en vue de permettre de mesurerl’impact des fonds structurels. Il est bien entenduprématuré à ce stade de mesurer les impacts duprogramme compte tenu de son état d’avance-ment.
i. Grilles de suivie et d’évaluation
Outre la mise à jour des données permettant dedécrire le contexte (population, revenus, emploi),la DES a proposé des grilles (62) visant à suivre età évaluer le programme mis en œuvre en RBC.Pour construire ces grilles la DES s’est inspiréede plusieurs sources. Le DOCUP (qui sert deréférence en ce qui concerne les intentions stra-tégiques de la RBC pour l’Objectif 2), l’évaluationex-ante d’OGM (le bureau de consultants), lesdivers documents de travail qui traitent des indi-cateurs et qui sont produits par la CommissionEuropéenne, les cahiers MEANS édités avec lesoutien de la CE, les projets connus par la DESet les suggestions des acteurs avec lesquels laDES a eu des contacts (cellule chargée de la ges-tion des fonds, Cabinet du Ministre en charge dudossier).
Nous nous attarderons ici sur les questions aux-quelles les grilles ont l’ambition de répondre.La CE, au travers des cahiers MEANS, a opéréune classification des indicateurs en catégories
qui permettent de les classer de manière raison-née. A cette fin elle distingue les indicateurs deressource, de réalisation, de résultat et d’impact.
Définitions des indicateurs (63):
Indicateur: «mesure d’un objectif à atteindre,d’une ressource mobilisée, d’une réalisationaccomplie, d’un effet obtenu ou d’une variablede contexte (économique, social ou environ-nemental).L’information fournie par un indicateur est unedonnée quantitative...»Ressource: ce sont les «moyens financiers,humains, matériels, organisationnels et régle-mentaires mobilisés pour la mise en œuvre del’intervention».Réalisation: c’est ce qui est «financé etaccompli (ou concrétisé) avec l’argent alloué àl’intervention».Résultat: Ce sont les «avantages ou inconvé-nients que les destinataires directs obtiennentdès la fin de leur participation à l’interventionpublique ou dès l’achèvement d’un équipe-ment public».Impact: Ce sont les «conséquences appa-raissant pour les destinataires directs après lafin de leur participation à l’intervention ouaprès l’achèvement des équipements publics,ou encore, conséquences indirectes sur d’au-tres destinataires gagnants ou perdants».
VI - Construction des indicateurs
61 Règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil, Article 40 - Dispositions générales1. En vue d'apprécier l'efficacité des interventions structurelles, l'action communautaire fait l'objet d'une évaluation ex ante,d'une évaluation à mi-parcours et d'une évaluation ex post destinées à apprécier son impact par rapport aux objectifs visés àl'article 1er [promouvoir un développement harmonieux, équilibré et durable des activités économiques, le développement del'emploi et des ressources humaines, la protection et l'amélioration de l'environnement, et l'élimination des inégalités, et la pro-motion de l'égalité entre les hommes et les femmes] et à analyser ses incidences sur des problèmes structurels spécifiques.2. L'efficacité de l'action des Fonds est mesurée en fonction des critères suivants:a) leur impact d'ensemble […] sur le renforcement de la cohésion économique et sociale de la Communauté;b) l'impact des priorités proposées dans les plans et des axes prioritaires prévus dans chaque cadre communautaire d'appui,et dans chaque intervention.3. Les autorités compétentes des États membres et la Commission se dotent des moyens appropriés et rassemblent les don-nées nécessaires pour que l'évaluation puisse être effectuée de la façon la plus efficace. L'évaluation utilise dans ce contexteles différents éléments que peut fournir le système de suivi, complétés si nécessaire par la collecte d'informations visant à amé-liorer sa pertinence.A l'initiative des États membres ou de la Commission, après information de l'État membre concerné, des évaluations complé-mentaires, le cas échéant thématiques, peuvent être lancées en vue d'identifier des expériences transférables.4. Les résultats de l'évaluation sont mis sur demande à la disposition du public. En ce qui concerne les résultats de l'évalua-tion prévue à l'article 42 (évaluation à mi-parcours), l'accord du comité de suivi est nécessaire selon les dispositions institu-tionnelles de chaque État membre.5. Les modalités de l'évaluation sont précisées dans les cadres communautaires d'appui et dans les interventions.
62 Voir annexe A.63 Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques, Collection MEANS, vol 6,
Commission européenne, 1999.
CONSTRUCTION DES INDICATEURS 25
La formulation générale pourrait se traduirecomme suit: partant des constats (lors de la défi-nition de la zone, de l’évaluation ex-ante,...) rele-vant des problèmes économiques et de cadre devie, des ressources (près de 3,5 milliards de Befen 6 ans,...) sont allouées en vue de réaliser desobjectifs (création d’infrastructures économiques,réhabilitation de chancres,...) visant des résultats(création d’activité, amélioration de l’environne-ment urbain, ...), qui devraient avoir des impactsà moyen et long terme (créer de nouvelles entre-prises, des emplois, attirer de nouveaux habi-tants,...).
Avant de décrire les indicateurs il est important degarder à l’esprit que le plan vient s’inscrire dansun contexte où un ensemble de politiques estdéjà mené. La RBC met en œuvre des politiquesde revitalisation des quartiers (Contrats deQuartiers, Quartiers d’initiatives, primes à la réno-vation,...), de soutien à l’activité économique (pri-mes à l’expansion, soutien à l’économie socia-le,...), de création d’emploi et de formation(PTP 64, ISP,...). Outre l’argent investi par laRégion, la RBC a déjà bénéficié de fondsEuropéens (URBAN I, Objectif 3,...) et reçoit desfonds du Fédéral (politique des grandes villes, del’emploi, rôle de Capitale,...). Certains projets proposés n’ont pas été (ou neseront pas) initiés avec l’Objectif 2, certainsavaient déjà démarré sous la programmation pré-cédente dans le cadre d’URBAN I, d’autres ontété abandonnés ou repris dans le cadre d’autresdispositifs. Une des difficultés (en particulier pourles évaluateurs indépendants chargés des éva-luations à mi-parcours et ex-post) sera donc dedistinguer clairement ce que les fonds alloués auplan auront directement produit comme effetsd’une part, de mesurer la plus value des syner-gies avec d’autres dispositifs qu’entraînera ceplan d’autre part.
Il n’entre pas dans les ambitions de la DES derépondre à la seconde partie de cette interroga-tion car cela supposerait la disponibilité de don-nées sur tous les programmes mis en œuvre parde multiples acteurs (associations, communes,
administrations régionales,...) et des moyens(particulièrement humains) dont elle ne disposepas.
Le choix a donc été fait de considérer que l’onpart de zéro et que l’on va mesurer essentielle-ment les effets directs des fonds alloués, d’autresétudes pourront être menées par ailleurs.
Comme souligné plus haut, l’indicateur fournitune donnée quantitative et les questions sont arti-culées essentiellement autour de ‘combien de...’,‘quel est le nombre de...’, etc...
Une question transversale au programme est lacréation d’emploi. Les études préalables ontmontré que les quartiers de la zone Objectif 2 secaractérisent par un taux de chômage important,une faible qualification de la main d’œuvre et parune discrimination à l’embauche des populationsd’origines étrangères fortement présentes (65) etdes femmes. Une grille spécifique a donc étécréée pour quantifier l’emploi généré par lesactions. Cette grille doit permettre de suivre lacréation d’emploi (en distinguant l’emploi directe-ment lié à la mise en œuvre de l’action (réalisa-tion) de celui créé par l’action (résultat)). Elle s’in-téresse aux caractéristiques de la populationengagée, <=25 ans et >25 ans, détenteur ou nond’un diplôme d’humanités supérieures, hommeou femme, habitant la zone ou non, allocatairesocial ou non et à la nature de l’emploi (subsidiéou non, en équivalent temps plein).Ces questions sont à mettre en regard des objec-tifs assignés par le plan au travers des axes etmesures que nous avons développés au I-III.
ii. Les indicateurs clés
Suggérés par OGM, ce sont les indicateurs pourlesquels des objectifs quantifiés ont été assignésà l’horizon 2008. Les objectifs pour 2003 et 2008sont repris dans les tableaux en annexe (indica-teurs et objectifs quantifiés). Les valeurs retenuespour quantifier les objectifs sont des estimationsqui devront être vérifiées lors des évaluations.
64 Programme de Transition Professionnelle.65 Le Bureau International du Travail a chiffré la discrimination à l’embauche et, en Région de Bruxelles-Capitale, le taux de dis-
crimination avoisine les 34,1% pour les hommes et les 20,5% pour les femmes. Voir aussi l’étude intitulée «Populations issues de l’immigration, marché de l’emploi et discrimination : situation en Région deBruxelles-Capitale». - Observatoire bruxellois du Marché du Travail et des Qualifications.
26 CONSTRUCTION DES INDICATEURS
Axe 1
i. Indicateurs d’impact:- Emplois liés aux incubateurs - Pourcentage de chômeurs de longue durée, de
minimexés ou de bénéficiaires de l’aide socialeembauchés
- Nombre d’entreprises créées et survivantesaprès 2 ans
- Nombre d’entreprises développant ou créantdes services dans les NTIC (66)
ii. Indicateurs de résultat:- Nombre total d’entreprises ou structures de ser-
vices de proximité nouvelles écloses et péren-nisées
- Nombre d’activités d’indépendants créées - Nombre de chef d’entreprises originaires de la
zone - Nombre d’entreprises situées dans les incuba-
teurs
Axe 2
i. Indicateurs d’impact:- Nombre d’entreprises déménageant dans la
zone - Pourcentage d’emplois créés dans les sites
assainis
ii. Indicateurs de résultat:- Nombre de place d’accueil enfance zone/total
RBC - Nombre de m2 d’équipements collectifs créés
ou aménagés - Nombre de chancres assainis - Nombre d’espaces verts créés ou régénérés - Nombre d’équipements à vocation sociale et
polyvalente - Nombre de structures d’accueil de la petite
enfance (projets pilotes égalité des chances)- Nombre d’équipements sportifs
iii. Indicateurs liés aux opérations
Ce sont les grilles (annexe A) proposées par laDES et qui sont liées à des opérations particuliè-res au travers desquelles le plan sera concrétisé.Les grilles 1 (identification), 2 (emploi) et 11(actions de promotion) sont communes à l’en-semble des projets. Les autres grilles sont liées àla nature du projet.
Axe 1
i. Centre d’entreprise [6] (67)Il s’agit ici de mesurer l’activité des centres d’en-treprises (nombre de centres, de places) et de s’at-tacher à identifier les entreprises qui s’installent.
ii. Guichet d’économie locale [9]La grille relative aux guichets d’économie locales’attache à quantifier la demande (nombre dedossiers, temps de traitement,...) et le secteurd’activité des entreprises créées ou conseilléespar ou grâce au guichet.
iii. Micro crédits [10]Pour le micro crédits, qui s’adresse aux person-nes physiques, nous nous sommes attachés aunombre de prêts, aux montants des prêts, à ladurée du remboursement, à l’objet du prêt, ausexe du bénéficiaire,...
iv. Fond d’amorçage [8]Ce sont des prêts qui s’adressent aux personnesmorales. Il s’agit ici de savoir, comme pour lemicro crédit, le nombre de prêts, les montants etl’objet des prêts, les durées de remboursementet, plus spécifiquement, le type d’entreprisesaidées (secteur d’activité et taille de l’entreprise).
v. Formation [7]L’objectif 2 ne finance pas à proprement parlerl’activité de formation mais l’aménagement delocaux destinés à celle-ci, et ce particulièrement
66 Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.67 Les chiffres entre crochets renvoient au n° de grille en annexe A.
lieu de connaître l’accessibilité de celles-ci, lestaux d’utilisation mais aussi les motifs d’utilisationet certains caractères des utilisateurs (homme oufemme, habitant la zone ou non).
Avant de présenter certains résultats il nous fautpréciser ici la difficulté qu’il y a à réunir les infor-mations utiles. Une des explications fréquem-ment avancée par les promoteurs est qu’ils nevoient pas d’utilité directe à ces mesures, d’autresexplications ont trait au manque de culture de l’é-valuation, à la charge de travail que cela repré-senterait, à la non adéquation des grilles avecl’activité déployée, au fait que l’activité réelle n’estpas visible à partir des grilles qui seraient tropréductrices,...
Les promoteurs sont cependant tenus par laconvention qu’ils signent avec la Région d’intro-duire auprès de l’administration des rapports tri-mestriels sur l’état d’avancement du projet et unrapport annuel qui fait la synthèse des réalisa-tions au cours de l’exercice écoulé. La DESR apu constater une évolution positive dans le fait deremettre les grilles complétées par les promo-teurs de projet.
CONSTRUCTION DES INDICATEURS 27
dans le cadre des NTIC Nous nous intéresseronsau nombre de formations dispensées et au conte-nu des programmes d’une part, aux bénéficiaires(hommes ou femmes, ayant terminé ou non laformation, ayant décroché un emploi ou non auterme de la formation) d’autre part.
Axe 2
i. L’aménagement d’infrastructure [3]Nous intéresserons particulièrement ici à l’étatd’avancement des travaux de rénovation ou deconstruction, au respect du calendrier de réalisa-tion et à la finalité de cet aménagement.
ii. Utilisation d’infrastructures ouvertes [4]Il s’agit de parcs, de lieux publics ouverts etaccessibles. Il s’agit ici de mesurer la fréquenta-tion de ces infrastructures (sondages) mais aussiles périodes pendant lesquelles celles-ci sontouvertes (les mois, jours et heures).
iii. Utilisation des infrastructures fermées [5]Les infrastructures fermées peuvent être des sal-les de sport, des crèches, des haltes-garderies,...Comme pour les infrastructures ouvertes il y a
28 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME
VII - Etat d’avancement du programme (68)
Aperçu général pour l’axe 1 Situation 2002 Objectif 2003Indicateurs de réalisation
Nombre de centres d’entreprises opérationnels 2 4Nombre de guichets d’économie locale 3 4Nombre de prêts octroyés dans le cadre de l’ingénierie financière 15 50Nombre de structures de proximité et de régies locales 4 5Nombre de centres de ressources et des entreprisesdéveloppant des services dans les NTIC 7 10
Indicateurs de résultats
Nombre d’activités d’indépendants créées 7* 45Nombre d’emplois créés 121 60Nombre d’entreprises conseillées par les guichets d’économie locale 1.823** 300Nombre d’entreprises situées dans des centres d’entreprises 82*** 50
* nombre de prêts accordés par la SRIB aux personnes physiques** nombre de demandes *** nombre de nouvelles places
Mesure 1.1: Aide à la création et au développement d’activités économiques
Indicateurs 1.1 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre de centres d’entreprisesnouvellement créés ou étendus *
1 2 3 4 8
Nombre de places supplémentaires
dans les centres d’entreprises 68 96 96 50 90
Nombre d’entreprises aidéespar les guichets d’économie locale 71 1.752** 2.822** 300 600
* Remarque: Pour cette mesure, les deux premiers indicateurs (imprimés en gras) ont été précisés par rapport au complémentde programmation: le nombre de centres d’entreprises ou de places nouvellement créées permet de partir d’une situation = 0.
** Nombre de demandes adressées au GEL
Mesure 1.2: Ingénierie financière
Indicateurs 1.2 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre de prêts octroyés à des personnes morales (Fonds d’amorçage) 4 8 8 30 120
Nombre de prêts octroyés à des particuliers (Micro-crédits) 2 8 6 20 100
Nombre d’emplois créés (*) … … 14 20 80
(*) A l’heure actuelle, les informations disponibles ne permettent pas encore de juger le nombre d’emplois créés dans le cadrede l’ingénierie financière. On peut considérer qu’au moins 14 emplois ont été créés en 2003.
68 les données reprises ici sont extraites des données du rapport annuel de l’administration au 31/12/2003 et pour lequel la DESa produit les chiffres à partir de l’analyse des rapports d’activités des projets financés. Il faut cependant signaler que l’ensem-ble des projets n’ont pu être mesuré (certains rapports ayant été transmis tardivement n’ont pas été intégrés). Il faut prendreles données avec une certaine prudence car une partie des chiffres ont dû faire l’objet d’une interprétation à partir de rapportsécrits, les grilles n’ayant pas toujours été complétées. Ceci ne constitue donc qu’un tout premier aperçu des effets du pro-gramme ayant une valeur indicative. La DES n’a pas pour mission de dire s’il s’agit d’un succès ou non (elle ne porte pas dejugement sur l’avancement) mais donne seulement une image quantifiée de la situation. C’est l’évaluateur indépendant qui estchargé de formuler des jugements sur l’efficacité, l’opportunité ou la cohérence du programme.
Axe 1:
Revitalisation économique des quartiers
ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 29
Mesure 1.3: Aide au développement local et aux structures de proximité
Indicateurs 1.3 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre d’emplois créés* 23,5 40 32 20 100Nombre de services de proximité etrégies locales 1 4 7 5 7
* exprimé en équivalents temps plein.
Mesure 2.1: Interventions créatives et participatives dans le domaine des espaces publics
Indicateurs 2.1 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre d’espaces verts supplémentairesaménagés 0 0 0 1 3
Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 0 0 0 9 15
Mesure 2.2: Création d’équipements collectifs
Indicateurs 2.2 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre de chancres réhabilités 1 1 4 5 8Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 18 14 57 25 50Nombre de nouveaux équipements collectifs 1 4 7 7 23
Mesure 1.4: NTIC
Indicateurs 1.4 Situation Situation Situation Objectif Objectif 2001 2002 2003 2003 2008
Nombre d’entreprises et de centresde ressources développant des services .. 5 7 10 40dans les NTICNombre de places supplémentaires
de formation disponible* .. 43 58 50 300
Nombre de stagiaires ayant trouvé un emploi .. .. .. 20 50
* l’indicateur a été précisé (en gras) par rapport au complément de programmation.
Aperçu général pour l’axe 2 Situation 2002 Objectif 2003Indicateurs de réalisation
Nombre d’espaces verts supplémentaires aménagés 0 1Nombre de chancres réhabilités 1 5Nombre de nouveaux équipements collectifs 1 7
Indicateurs de résultats
Nombre de places d’accueil d’enfants 14 30M2 d’équipements collectifs créés ou aménagés 1.415 3.000
Axe 2:
Cadre pour le développement urbain durable
30 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME
Les tableaux et graphiques ci-dessous, au mêmetitre que tous ceux présentés dans ce chapitre, sefondent sur les rapports annuels des promoteursde projet dont la Direction Etudes et Statistiques(DES) a pu prendre connaissance. Les donnéessont donc partielles mais offrent cependant unevue synthétique des réalisations en cours ou àvenir. Ici encore, il y a lieu de répéter que la DES
n’a pas pour ambition de porter un jugement éva-luatif mais vise à donner une image quantifiée duprogramme. Pour établir les graphiques le nomb-re de rapports annuels réceptionnés était en 2001de 26 / 42 projets connus dont 11 avaient com-plété les grilles d’indicateurs (complètement oupartiellement), en 2002 27 / 42 dont 22 avecgrilles et en 2003 57 / 71 dont 46 avec grilles.
Autres résultats visant à mesurer la mise en œuvre du programme
i. Évolution de l’emploi total par axe et par an
0
20
40
60
80
100
120
axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2
2000 2001 2002 2003
emploi total
ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 31
ii. Evolution de l’emploi, par sexe, par axe et par an
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2 axe 1 axe 2
2000 2001 2002 2003
emploi Hommes emploi Femmes
iii. Nombre de m2 aménagés par axe et par selon la date de mise en service prévue
0
2.000
4.000
6.000
8.000
10.000
12.000
axe 1 axe 2
2003
inconnu 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
32 ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME
Certains projets avaient déjà démarré avant lamise en œuvre du programme et demandaient unfinancement complémentaire pour terminer destravaux ou agrandir une infrastructure existante.Ceci explique que des aménagements ont déjà
pu être identifié en 2000. On lit qu’une part impor-tante de surfaces est encore à livrer. Ces surfa-ces sont évidemment hétérogènes: il s’agit delocaux comme de parcs (spécifiquement dansl’axe 2)
iv. Superficies dans et hors cadre Objectif 2 et nombre de places disponibles
2000 2001 2002 2003
n° mesure 1.1 1.1 1.3 1.4 2.2 1.1 1.3 1.4 2.1 2.2 1.1 1.3 1.4 2.1 2.2
surface totale disponible m2 après travaux 5.372 7.586 2.500 80 3.178 8.921 6.345 124 6.300 4.418 28.345 7.014 1.037 6.300 13.187surface supplémentaire hors cadre O2 - après travaux 0 20 0 0 88 0 0 0 0 88 9.631 0 956 0 1.862surface supplémentaire dans le cadre O2 5.372 5.552 2.500 63 0 2.232 164 107 0 0 18.480 1.578 268 0 1.667nombre total de places 68 108 0 24 14 39 25 27 0 14 264 50 182 0 145
La surface totale disponible est scindée dans les2 lignes suivantes en surfaces qui étaient déjàexistantes et celles qui pourront l’être dans lecadre d’Objectif 2. Les places disponibles, selon
la mesure dans laquelle elles se situent, sont soitdes places pour accueillir des activités écono-miques (mesure 1.1) ou des places de formation(1.4, 2.2)
v. Évolution de l’activité des guichets d’économie locale
2000 2001 2002 2003
nombre de personnes travaillant dans les guichets 10 14 13 14nombre de demandes 579 776 1.258 2.822nombre de dossiers ouverts 358 484 607 881nombre de dossiers clôturés 421 463 610 845nombre moyens d'heures par dossier 5 4 10 7demandes au guichet - démarches administratives 236 308 391 1.515demandes au guichet - demande de prêt 152 216 97 255demandes au guichet - création d'entreprise 498 575 997 911demandes au guichet - autre 2 70 39 181
Ce tableau indique l’activité déployée dans lecadre des guichets d’économie locale. Ceux-cidispensent des conseils, orientent les demandes,analyse la faisabilité de projets de création d’acti-vité économique. Il est encore trop tôt pour mesu-rer la performance de l’outil car il requiert la mobi-lisation de multiple compétences (gestion, rela-tion publique, démarchage,...) et il est égalementconfronté aux difficultés liées au manque de qua-
lification du public qu’il vise, au manque de liqui-dité, à la difficulté de trouver des emplacements(une synergie est d’ailleurs souvent mise enœuvre avec les centres d’entreprises). Le nomb-re important de demandes qui sont effectuéesauprès des guichets, et donc l’intérêt qu’ils sem-blent susciter, mérite cependant, à terme, que l’onse penche sérieusement sur ceux-ci.
ETAT D’AVANCEMENT DU PROGRAMME 33
vi. Activité des centres d’entreprises (c.e.)
2001 2003
nombre total d'entreprises que pourra accueillir le c.e. 59 243nombre de personnes du c.e. qui conseillent 5 9nombre entrepr. installée dans l'année 5 71surface totale brute louée 236 3.643prix total perçu pour location .. 41.189nombre H créateur .. 65nombre F créateur .. 7emploi H .. 123emploi F .. 54
Bien que les informations soient très partielles(concernant les créateurs et les emplois reprisdans le tableau, il ne s’agit que d’1 centre d’en-treprise qui a remis une information complète surson activité), il faut remarquer que ce sont surtoutdes hommes qui sont à l’origine de la créationd’entreprises. L’encouragement des femmes à
créer leur propre activité économique était inscritdans le DOCUP et est une recommandationexplicite de l’Europe, qui veut promouvoir l’égali-té des chances. Un travail important est donc àréaliser en ce sens. Pour l’emploi généré par lesentreprises il semble cependant que la participa-tion des femmes soit meilleure.
vii. La formation organisée dans le cadre du programme
2001 2001 2001 2001 2002 2002 2002 2003 2003 2003 2003
n° mesure 1.1 1.3 1.4 2.2 1.3 1.4 2.2 1.1 1.3 1.4 2.2
nombre de formateurs - animateurs 7 1 0 2 17 8 7 29 0 55 13nombre total d'heures de formation 216 1.870 128 130 2.526 794 70 8.524 0 10.555 87nombre maximum de participants 0 5 106 79 103 452 141 138 34 3.926 171nombre réel de participants 140 5 0 79 103 311 0 222 17 4.122 155Hommes - O2 62 0 0 0 87 62 0 129 13 1.789 18Femmes - O2 78 0 0 5 16 49 66 93 4 2.207 108Hommes - hors O2 0 0 0 0 0 98 0 0 0 68 3Femmes - hors O2 0 0 0 0 0 102 54 0 0 42 26nombre de poste de travail - NTIC 11 0 12 0 0 16 0 24 0 128 5nombre d'accès internet 11 0 12 0 0 16 0 24 0 143 5
La formation est un axe essentiel du programmecompte tenu du degré de qualification du public. Ilfaut rappeler ici que le programme Objectif 2 n’apas pour vocation de financer la formation, maisles infrastructures à l’intérieur desquelles sedéroulent, entre autre, les formations qui sontelles-mêmes partiellement financés par l’Europepar le biais de l’Objectif 3. C’est la mesure 1.4, quia véritablement décollé après l’aménagement de
locaux, qui est la plus significative. Il faut cepen-dant tempérer le jugement en signalant qu’il s’a-git essentiellement de formations courtes axéessur l’utilisation des NTIC et visant à éviter la ‘frac-ture numérique’ des publics des quartiers concer-nés en leur permettant d’avoir accès à des posteséquipés d’Internet. Ont été également comptabili-sé ici les actions d’animation qui visent à favoriserla participation des habitants.
34 MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION
Les mesures 1.1, 1.3 et 2.2 sont financièrementles plus importantes; elles requièrent des inves-tissements importants en infrastructure (acquisi-tion et aménagement de locaux ou d’espaces
publics). Le total ‘région’ repris dans le graphiqueconcerne les financements qui peuvent être valo-risés comme contrepartie nationale (au moins50%) au financement européen (FEDER).
VIII - Moyens financiers totaux alloués au programme et réalisation (69)
Répartition des moyens financiers totaux par axe et par mesure
0
10000000
20000000
30000000
40000000
50000000
60000000
70000000
Mesure 1.1 Mesure 1.2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Axe 1 Mesure 2.1 Mesure 2.2 Axe 2 Axe 3 - AT
69 Voir annexe I (tableaux financiers) – les tableaux et graphiques se réfèrent à la situation au 31/12/2003.
Le programme vise clairement à développer lesinitiatives à caractère économique et la plus gran-
de part des moyens (64%) est allouée à l’axe 1(revitalisation économique des quartiers).
montants affectés au programme Objectif 2 selon la source
0 €
5.000.000 €
10.000.000 €
15.000.000 €
20.000.000 €
25.000.000 €
Mesure 1.1 Mesure 1.2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Mesure 2.1 Mesure 2.2 Axe 3 - AT
Total Région
Total FEDER
MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION 35
0 €
1.000.000 €
2.000.000 €
3.000.000 €
4.000.000 €
5.000.000 €
6.000.000 €
7.000.000 €
8.000.000 €
Mesure1.1
Mesure1.2
Mesure1.3
Mesure1.4
Mesure2.1
Mesure2.2
Axe 3 -AT
dépenses SRRQF (a) dépenses Cofin. (b) dépenses Eligibles & certifiées (3)
Le SRRQF (Service régional pour la rénovationdes quartiers fragilisés) est une entité située ausein de la direction de la Rénovation Urbaine(AATL-RU) en charge de la gestion du program-me. Elle gère les fonds versés par l’Europe et laRégion. Les cofinancements sont des dépenseseffectuées par d’autres entités (communes,région - d’autres services comme la Direction desmonuments et sites, fédéral - politique des gran-des villes,...) et pouvant être valorisées commedépenses publiques dans le cadre de la réparti-tion des moyens financiers alloués au program-me. Les paiements aux bénéficiaires d’une inter-vention ne se font pas directement par la
Commission. Leur interlocuteur est l’autorité depaiement désignée par l’Etat Membre. Il y a doncun système à trois niveaux qui se met en place,entre la CE, l’autorité de paiement (le MRBC) etles bénéficiaires finaux (les promoteurs de pro-jets). Les dépenses éligibles et certifiées permet-tent de mesurer les réalisations et donc l’état d’a-vancement financier du programme. Il ne s’agitque d’un indicateur partiel car des actes poséspar les promoteurs de projet n’ont pas nécessai-rement d’incidences financières mais sont néan-moins des préalables indispensables à la réalisa-tion d’un projet (études, consultations d’habitants,...). Nous avons repris ici l’axe 3 pour mémoire.
36 MOYENS FINANCIERS TOTAUX ALLOUÉS AU PROGRAMME ET RÉALISATION
Le graphique ci-dessus permet d’apprécier l’en-gagement budgétaire. Il s’agit d’un indicateuressentiellement financier et ne correspond pas à
des réalisations sur le terrain, ce n’est quelorsque les dépenses sont certifiées que l’on peutconsidérer que les réalisations sont effectives.
Taux de réalisation des engagements
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
90,00%
100,00%
Axe 1 Mesure 1.1 Mesure 1 .2 Mesure 1.3 Mesure 1.4 Axe 2 Mesure 2.1 Mesure 2.2 TOTAL
CONCLUSION 37
Ce dossier n’a pas pour ambition de décrire dansle détail la situation mais de tracer - pour le lecteurétranger à ces matières - les contours et enjeuxpour la Région de Bruxelles Capitale de la mise enœuvre d’un programme cofinancé par l’Europe.
Pour mieux appréhender Bruxelles la DES publieannuellement les Indicateurs Statistiques et sonrésumé de poche le Minibru. En 2000, un Atlas dela population en RBC a été publié. Ce sont desoutils indispensables pour comprendre l’évolutionde la Région et situer plus clairement les enjeuxd’un tel programme. A l’heure où les revenus deshabitants sont en constante diminution, où le chô-mage des jeunes et des populations d’origineimmigrée est important, où la RBC est à la croi-sée des chemins, devant gérer de nouvelles com-pétences, assumer une dette non négligeable,rencontrer des défis urbanistiques, de logement,de développement économique, etc...., desobjectivations enrichissent la visibilité des initiati-ves prises en faveur de cette ville Région.
Comme le lecteur a pu s’en apercevoir et appré-hender en vérifiant les annexes, les données àcollecter et les questions évaluatives ouvertessont nombreuses. Souhaiter y répondre suppose-rait un programme de recherche approfondi etambitieux afin de permettre aux décideurs d’opé-rer des choix stratégiques ou d’initier de nou-veaux programmes en vue de développer lesinitiatives économiques en RBC.Le pragmatisme s’impose cependant. Plus qu’unerecherche visant à opérer des mesures avec uneprécision qui se voudrait scientifique et qui auraitpour objet d’alimenter des colloques de spécialis-tes, il faut développer des outils pour promouvoirles initiatives nouvelles. Il faut mesurer les freinsmis au déploiement d’activités pour permettre delibérer des énergies, éveiller des intérêts, multiplierles expériences, transférer les bonnes pratiques,...La DES a d’ailleurs -dans le cadre de la missionqui lui a été confiée- pu mesurer les difficultés qu’ily a à implémenter un système de suivi en vue d’ai-der l’évaluateur et in fine les décideurs. Entre lesincompréhensions des uns, les résistances desautres, le temps imparti à la mission, la complexitéde la mécanique des fonds structurels, la ‘novlan-gue’ parlée par les institutions européennes, lamultiplicité des acteurs, la complexité de la gestiond’un programme, le manque de culture de l’éva-luation, la DES a tenté de rechercher un dénomi-nateur et construit les grilles (qui ont par ailleursfait l’objet d’adaptation et de simplification).
On ne pourra pas mesurer l’impact d’Objectif 2sans l’appréhender dans sa complexité mais éga-lement dans les synergies avec toutes les autresinitiatives qui sont mises en place dans les quar-tiers. Imaginer qu’un programme comme celui-cipourra résoudre les problèmes de la Région seraitillusoire, ne serait-ce que parce que les montantsengagés sont très faibles en regard des défis. Ils’agit donc de micro-expériences qui auront plusvaleur d’exemple et pourront ouvrir des voiesd’expérimentation à des porteurs de projets. Il per-mettra également, dans certains quartiers, d’offrirdes lieux de détente et de convivialité, d’améliorerl’environnement, de mettre des infrastructures àdisposition des publics,... L’approche évaluativedevra probablement plus être inspirée par laméthode des cas, visant à décrire la genèse et l’é-volution de chacun des projets, plutôt qu’uneapproche macro dans laquelle la spécificité dechacune des initiatives laisserait la place à deschiffres froids. Cette proposition a d’ailleurs étéentendue par le service en charge de la gestion duprogramme qui a utilisé une grille descriptive pro-posée par la DES et qui l’a utilisée pour rendrecompte des projets individuellement.
Un des défis les plus important sera de viabilisercertaines expériences au-delà de la période deprogrammation des fonds structurels. Certainsprojets à caractère social ou culturel devront êtresoutenus financièrement pour assurer leur fonc-tionnement (animation, entretien, gardiennage,maintenance, chauffage, éclairage,...), que ce soitpar les communes, la région ou d’autres sources.Les projets à caractère économique, et particuliè-rement les centres d’entreprises, devraient quantà eux pouvoir vivre de leurs recettes. Sur ce der-nier point les alternatives sont, pour les centresd’entreprises, soit d’abriter le plus longtemps pos-sible les entreprises qu’ils ont contribué à faireéclore afin de ne pas souffrir d’un vide locatif, soitde déterminer un délai maximum au-delà duquelles entreprises devraient pouvoir se relocaliser,préférentiellement dans la RBC, avec la difficultépour celles-ci de trouver des espaces constructi-bles ou des bureaux dans le parc existant. Il estclair dans ce dernier cas qu’une cellule d’accom-pagnement (par exemple l’Agence Bruxelloisepour l’Entreprise ou la Société de Développementpour la Région de Bruxelles Capitale, ...) devraitles aider à prendre leur envol pour que la région,qui a investi de l’énergie et des moyens financiers,puisse aussi en retirer les bénéfices lorsqu’ellesseront créatrices de richesse et d’emplois.
Conclusion
38 ANNEXES
Annexes
A) Grilles de suivi
1. Identification du projet
Nom du projetAxe et mesure du projetPersonne de contact (nom, prénom)
Adresse de la personne de contact
RueN°BoîteCPCommuneTéléphoneFax/e-mail
Localisation du projet
Quartier (code INS)RueN°BoîteCPCommuneDescription synthétique du projetNombre de partenaires (liste *)Coût total du projet en €
Interventions financières
Fonds propresCommuneU.E.PrivéAutres*Partenaires 1 (nom 1) rôle … partenaire 1*Partenaires n (nom n) rôle … partenaire n
ANNEXES 39
2. Fiche relative à l'emploi
Emplois subventionnés (1) Emplois normaux (2)
Equivalent Temps Pleins Equivalent Temps PleinsHommes Femmes Hommes Femmes
<25 ans (4) 25 ans et + <25 ans 25 ans et + <25 ans 25 ans et + <25 ans 25 ans et +
2000<CESS (3)>=CESS
2001<CESS>=CESS
2002<CESS>=CESS
2003<CESS>=CESS
2004<CESS>=CESS
2005<CESS>=CESS
2006<CESS>=CESS
Total ETP
dont habitants
dans zone O2 (6) *
Total employés*
Total ouvriers*
Total allocataires
sociaux (5)
(minimex/DE)*
Total allocataires
sociaux habitants
O2 (6) *
(1) contrat de travail dans le cadre d'un programme de résorption du chômage (ACS, PTP, Rosetta,…)(2) contrat de travail ne relevant pas des PRC(3) CESS = Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur(4) Age à l'entrée en service(5) Allocataires sociaux = minimexés, chômeurs, invalides,…(6) Habitant de la zone Objectif 2 = personne dont le domicile est situé dans la zone O2 au moment de l'embauche
en cas de doute le MRBC peut, sur base de l'adresse, déterminer si une personne est ou non domiciliée dans la zone* en nombre de personnes
Etu
des
40 ANNEXES
3. Fiche relative à l’aménagement des infrastructures
date de début des travaux (1)date prévue de fin des travaux (1)date réelle de fin des travaux (1)date de mise en service (2)montant total des travaux en € (3)surface totale disponible m2
surface supplémentaire dans le cadre O2nombre total de places (5)nombre total de places supplémentaires dans le cadre d’O2s’agit il d’une (biffez la mention inutile) construction rénovation
investissements réalisés (6)
au 31/12/200X (en % du total prévu)
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
(1) les dates de début et de fin des travaux concernent les travaux qui font l’objet de la demande de subvention pour lacréation, la rénovation ou l’aménagement. La date prévue est une estimation, la date réelle est celle à laquelle les travauxont été réceptionnés (réception provisoire).
(2) la date de mise en service est celle à laquelle l’infrastructure est opérationnelle.(3) le montant total des travaux est une estimation jusqu’au moment de la réception des travaux ou il devient définitif.(4) la surface disponible avant et après travaux est la surface totale des locaux (dans les murs) et non la surface au sol.(5) le nombre de places disponibles avant et après travaux est, pour un centre d’entreprises le nombre d’entreprises qu’il va
pouvoir accueillir ou, à défaut, le nombre de pièces distinctes aménagées, pour un centre de formation c’est le nombre destagiaires qu’il pouvant accueillir avant travaux et le nombre supplémentaire qu’il pourra accueillir après les travaux.
(6) réellement dépensés.
ANNEXES 41
5. Fiche relative à l’utilisation d’infrastructures fermées (crèche, halte-garderie, salle de sport…)
date de début de mise à disposition des infrastructures jj/mm/aaaanombre de m2 aménagés (1) m2
nombre total de places Nnombre supplémentaire de places (2) NHoraire d’accessibilité aux infrastructures lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche
avant 8 hde 8h à 12hde 12h à 17haprès 17hTotal heures d’ouverture
motifs d’utilisation %localisation
bénéficiaires %
nombre de recherche habitant hors zone
personnesHommes Femmes
d’emploiformation emploi
zone O2 (4) O2
200X (3)
trimestre 1trimestre 2trimestre 3trimestre 4total 200x
(1) La surface disponible avant et après travaux est la surface totale des locaux (dans les murs) et non la surface au sol.(2) le nombre supplémentaire de places est ce qui fait l’objet de subvention dans le cadre d’Objectif 2.(3) Concernant le comptage des bénéficiaires, il y a lieu de préciser si le motif d’utilisation est la recherche d’emploi, le fait de
poursuivre une formation ou le fait d’avoir trouvé un emploi (c'est particulièrement le cas pour les haltes garderies et lescrèches).
(4) Habitant de la zone Objectif 2 = personne bénéficiaire de l’infrastructure dont le domicile est situé dans la zone O2(en cas de doute le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si une personne est ou non domiciliée dans la zone).
4. Fiche relative à l’utilisation d’infrastructures dans des espaces publics aménagés dans le cadre d’O2
(parcs, salle ouverte,…)
Type d’infrastructure descriptiondate de début de mise à disposition des infrastructures jj/mm/aaaaAccessibilité permanente Oui/Nonsurface totale disponible m2
nombre total de place (si pertinent) NombreSi les infrastructures ne sont pas ouvertes en permanence (1)
Horaire d’accessibilité aux infrastructures lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche
avant 8 hde 8h à 12hde 12h à 17haprès 17hTotal heures d’ouverture
Sondage de l’utilisation des infrastructures (2) mois d’activité
date (jj/mm/aaaa) du sondage plage horaire nombre absolu janvier juilletde l’observation d’usagers février aoûtde à
comptésmars septembreavril octobremai novembrejuin décembre
(1) S’il s’agit d’un espace ouvert en permanence (parc) il suffit de répondre oui à la question de l’accessibilité, dans le cascontraire il y a lieu de préciser les horaires (heures et mois) auxquels les infrastructures sont accessibles.
(2) Dans la mesure du possible, il y a lieu de vérifier la fréquentation de l’infrastructure par des sondages (comptage).
42 ANNEXES
6. Fiche d’activité des centres d’entreprises
date d’ouverture du centre jj/mm/aaaasi le centre a été ouvert avant le 1/1/2000nombre d’entreprises installées au 1/1/2000 nombresi le centre a été ouvert avant le 1/1/2000nombre de places au 1/1/2000 (1) nombrenombre total d’entreprises que le centrepeut (pourra) accueillir en régimede croisière (1) nombrenombre de personnes du centre qui Equivconseillent les entreprises Temps Pleinsautres activités du centre hors conseil(promotion, information au public,…) description
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
liste d’attente au 31/12/200x
Fiche à remplir pour chaque entreprise installée dans le centre
emploi
(ETP*)fin d’activité
date de Forme surface prix sexe du Origine Date Datecréation juridique brute de la créateur créateur déloca- déloca-
(SA, louée location de (dans lisation lisation Dateidentification de l’entreprise (nom) ASBL,…) (m2) (avec l’entre- hors H F dans hors faillite
charge) prise zone zone zoneen € (H/F) O2) O2 O2
(In/out)(2)
(1) pour le nombre total de places pour entreprises, si un chiffre ne peut pas être arrêté compte tenu d’une structure modulaire,il est possible de calculer ce chiffre sur base du nombre d’entreprises actuellement présente dans le centre. (Calculer lasurface moyenne occupée par une entreprise d’une personne et diviser la surface totale disponible par la surface moyenne= le nombre d’entreprises que le centre pourra accueillir après les aménagements (appliquer le même raisonnement pourcalculer le nombre de place pour les surfaces disponibles hors intervention Objectif 2 - avant le 1/1/2000))
(2) pour l’origine du créateur et la délocalisation dans et hors zone, le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si unepersonne est ou non domiciliée dans la zone.
* Equivalent temps plein
ANNEXES 43
7. fiche formation/Animation
pour chaque thème de formation ou d’animation (1)
intitulé du thèmenombre de formateurs/animateursnombre total d’heures de formation/animationnombre maximum de participants à la formation/animation
cours/animations organisés (2)
intitulé du cours/de l’animation Objectif(s)
situation participants habitant la zone O2 (3) habitant hors zone O2 (3)
Hommes Femmes Hommes Femmes
nombre réel de participantspour les formations NTIC
nombre de poste de travailnombre d’accès internet
pour toutes les formations
habitant la zone O2 (3) habitant hors zone O2 (3)
nombre ayant réussi la formation Hommes Femmes Hommes Femmes
nombre allocataires sociaux (minimex & DEI)nombre ayant un emploi à l’entrée de la formationsituation en fin de formation:
poursuivent une autre formationont trouvé un emploisituation inchangée
(1) La fiche formation/animation a été remaniée. Concernant le thème de formation ou d’animation, il s’agit d’un thèmegénérique (ex: NTIC, animation à la citoyenneté, métier Horeca, …) et l’intitulé du cours ou de l’animation est une déclinaison duthème (cableur, gestionnaire réseau, visite d’un musée, boulangerie, menuiserie, brocante de quartier,…).
(2) Il s’agit de ne reprendre dans le tableau que les thèmes des formations et animations qui ont pu être réalisées grâce àl’aménagement d’infrastructure subsidiée par l’Objectif 2. Il s’agit donc de l’offre supplémentaire et non de l’activitépréexistante.
(3) concernant la localisation des bénéficiaires, le MRBC peut, sur base de l’adresse, déterminer si une personne est ou nondomiciliée dans la zone.
44 ANNEXES
8. prêts aux personnes morales - fond d’amorçage (SRIB)
200X
nombre total de prêtsmontants totaux prêtéstaux d’intérêtsdurée moyenne du remboursement
par dossier
date date secteur Catég. montant objet du difficultés
ouverture clôture d’activité d’entre- du prêt prêt rembour-
prise sement
(oui/non)
dossier n°
Secteur d’activité
A. AGRICULTURE, CHASSE ET SYLVICULTUREB. PÊCHEC. INDUSTRIES EXTRACTIVESD. INDUSTRIES MANUFACTURIÈRESE. PRODUCTION ET DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ, GAZ, EAUF. CONSTRUCTIONG. COMMERCE GROS/DÉTAIL; RÉPAR. VÉHIC. AUTOMOB. ET D’ART. DOMESTH. HÔTELS ET RESTAURANTSI. TRANSPORTS, ENTREPOSAGE ET COMMUNICATIONSJ. ACTIVITÉS FINANCIÈRESK. IMMOBILIER, LOCATION ET SERVICES AUX ENTREPRISESL. ADMINISTRATION PUBLIQUE classe d’entrepriseM. ÉDUCATION 1 1 persN. SANTÉ ET ACTION SOCIALE 2 2 à 5 persO. SERVICES COLLECTIFS, SOCIAUX ET PERSONNELS 3 6 à 20 persP. SERVICES DOMESTIQUES 4 > 20 persQ. ORGANISMES EXTRA-TERRITORIAUXZ. ACTIVITÉS MAL DÉFINIES
ANNEXES 45
9. Fiche relative aux guichets d'économie locale
personnes travaillant dans le guichet
nombrequalification(s)
quantification de la demande
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
nombre de demandesnombre de dossiers ouvertsnombre de dossiers clôturésnombre moyens d'heures/dossier
analyse des partenariats
nombre total de partenaires mis en relation par le guichet (par an)nombre d'entreprises impliquées dans les partenariats (par an)estimation du nombre total d'emploi crée par les partenariats
dont emploi pour des habitants de la zone O2 (1)nombre de nouvelles entreprises crées grâce aux conseilsnombre d'entreprises pérennisées grâce aux conseils
nature des demandes au guichet
ajoutez les items relatifs à la nature des demandes ici et quantifiez (par an) le nombre de fois que cette demande a
été formulée (ci dessous à titre d'exemple)
démarches administrativesdemande de prêtconseil pour la création d'entreprise
2000-2008 (idem à la grille 8 (secteur et taille d’entreprise))
(1) concernant la localisation des bénéficiaires, le MRBC peut, sur base de l'adresse, déterminer si une personne est ou nondomiciliée dans la zone.
(2) La grille suivante est associée à la grille relative au GEL. Elle permet de préciser le type et la taille des entreprises aidéesou conseillées.
10. prêts aux personnes physiques - micro crédits (SRIB)
200x
nombre total de prêtsmontants totaux prêtéstaux d'intérêtsdurée moyenne du remboursement
date habitant habitant objet difficultés statut
date ouvertureclôture zone O2 hors
montant du prêtdu rembour- du
par dossierzone O2 prêt sement béné-
(oui/non) ficiaire
H F H F
dossier n°
11. Actions de promotion (des) de l’activité(s)
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
nombre d’actions de promotioncoût de la (des) campagne(s)
type de média (1)
écrit (dépliants, presse…)radiotélévisionInternetautres
Objectif(s) de la (des) campagne(s) - description
(1) Pour le type de média utilisé, il suffit d’indiquer par une croix ceux qui ont été utilisé.
46 ANNEXES
n° mesure Nom du projet Cp
1.1 Guichet d’économie locale - Molenbeek 10801.1 Centre d’économie solidaire «La lustrerie» 10301.1 Guichet d’économie locale - Schaerbeek 10301.1 Centre d’entreprises de Saint-Gilles 10601.1 Palais du vin 10001.1 M-Village 10301.1 Mulieris 10701.1 EUCLIDES - Chimiste 10701.1 Maison des métiers d’art et du patrimoine 10001.1 Ateliers d’artistes 10001.1 Centre Dansaert 10001.1 Guichet d’économie locale - Forest 11901.1 Centre d’entreprises Molenbeek 10801.1 Centre des industries culturelles -
Bara 2 Gares 10701.2 Fonds d’amorçage 10501.2 Micro-crédits RBC1.3 Ateliers de production (CENFORGIL) 10601.3 STIC 12101.3 Recyclart 10001.3 Cefa Providence-La trame asbl-
Projet Rossini 10701.3 Bâtiment Ajja 10801.3 Restaurant social 10801.3 La Paraphane 10801.3 Régie Ajja-SC Polybonnevie 10801.3 Régie Ajja-Buurtwerk Molenbeek centrum 10801.3 Régie Ajja-Amis asbl 10801.3 Régie Ajja-Les asbl 10801.3 Régie Ajja- Le pavé molenbeekois 10801.3 Régie Ajja-Centre de Formation Bonnevie 10801.4 FIJ 10601.4 Teknoweb 10701.4 Brutec- coördination 10001.4 Groot Eiland 10001.4 Brutec 1- Casi-UO 12101.4 Brutec 2 - CEFA -UO 1060
n° mesure Nom du projet Cp
1.4 Brutec 3 - CF2000 10001.4 Brutec 4 - FIJ 10601.4 Brutec 5 - INTEC 10001.4 Kureghem online- wwwKureghemNet 10701.4 Kureghem online - Video-People 10701.4 Kureghem online - Kurasaw 10702.1 Parc Reine Verte 10302.1 Parc Memling Gheude 10702.1 Parc Saint François 12102.1 Tunnel Brabant 12102.2 Haltes-garderies Fontainas et Charpentier 10002.2 Dépôt STIB 10002.2 Salle de sport 11902.2 Maison des femmes 11902.2 Halte-garderie (de 6h à 22h) 10602.2 Bambi 10702.2 Maison de quartier ‘Révision’ 10702.2 Maison des familles 10702.2 Le Plantin 10702.2 Salle de sport Intendant 10802.2 Maison des cultures et
de la cohésion sociale 10802.2 Maison de quartier Van Meyel 10802.2 Pavillon Pierron 10802.2 Maison communale d’accueil de l’enfance 10802.2 Une Maison pour tous 10302.2 Maison Autrique 10302.2 Centre communautaire Radis-Marolles 10002.2 Maison d’enfants Les quatre saisons 12102.2 Maison des Jeunes 12102.2 Gare de St Josse 12102.2 Salle de sport rue Verte 12102.2 La Tentation 10002.2 ScolAir 10302.2 De Kriekelaar 10302.2 Salle de fitness 10602.2 Gemeentelijk huis voor occasionele
kinderopvang 1080
B) Liste des projets par mesure
* déb. * = ont perçu un financement dans le cadre d’Objectif 2 au 31/12/2003 (NB : certains projets sont déjà opérationnels maisn’ont pas encore perçu de financement Objectif 2).
ANNEXES 47
C) Indicateurs clé et objectifs quantifiés par mesure (70) (complément de programmation)
Indicateurs CLES Axe 1 Unités Objectif Objectif2003 (71) 2008
Indicateurs d’impact:Emplois liés aux incubateurs/an Nombre 90 350
Pourcentage de chômeurs LD et de minimexés/bénéficiaires de l’aide sociale embauchés % 25 35
Nombre d’entreprises créées et survivantes après 1 an/2 ans Nombre 15 45Nombre d’entreprises développant ou créant des services dans les NTIC Nombre 10 40
Indicateurs de résultat:Nombre total d’entreprises/
structures de services de proximité nouvelles écloses et pérennisées Nombre 30 120Nombre d’activités d’indépendants créées Nombre 45 175Chef d’entreprises originaires de la zone % 25 50
Nombre d’entreprises situées dans les incubateurs Nombre 50 90
Indicateurs 1-1 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre de centres d’entreprises 4 8
Nombre de places dans les centres d’entreprises 50 90Nombre d’entreprises aidées par les guichets 300 600
Indicateurs 1-2 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre de prêts octroyés aux TPE-PME (fond d’amorçage) 30 120
Nombre de prêts octroyés aux particuliers (micro-crédit) 20 100Nombre d’emplois créés 20 80
Indicateurs 1-3 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre d’emplois créés 20 100
Nombre de services de proximité et régies locales proposés 5 7Indicateur 1-4 Objectif 2003 Objectif 2008
Nombre d’entreprises développant ou créant des services dans les NTIC 10 40Nombre de formations terminées 50 300
Nombre de stagiaires ayant trouvé un emploi 20 50
70 La plupart de ces objectifs quantifiés n’ont pas encore pu être mesurer et il s’agira lors de l’évaluation finale au plus tard demesurer l’effectivité des résultats et impacts du programme.
71 La valeur de départ des indicateurs est 0.
48 ANNEXES
Indicateurs CLES Axe 2 Unités Objectif Objectif2003 (72) 2008
Indicateurs d’impact:Nombre d’entreprises déménageant dans la zone Nombre 90 350
Emplois créés dans les sites assainis % 25 35Indicateurs de résultat:
Nombre de place d’accueil enfance zone/total RBC % 13 15M2 équipements collectifs crées ou aménagés M2 3.000 14.000
Nombre de chancres assainis Nombre 5 8Nombre d’espaces verts créés ou régénérés Nombre 1 6
Équipements à vocation sociale et polyvalente Nombre 3 10Structures d’accueil de la petite enfance (projets pilote égalité des chances) Nombre 2 7
Équipements sportifs Nombre 2 5
Indicateurs 2-1 Objectif 2003 Objectif 2008Nombre d’espaces verts supplémentaires aménagés 1 3
Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 9 15Indicateurs 2-2 Objectif 2003 Objectif 2008
Nombre de chancres réhabilités 5 8Nombre d’emplois créés (réalisation et impact) 25 50Nombre de nouveaux équipements collectifs 7 23
72 La valeur de départ des indicateurs est 0.
ANNEXES 49
Code INS Nom quartier Code INS Nom quartier
21001A07- BIRMINGHAM 21012A13- BIRMINGHAM-NORD21001B10- ROSEE-EST 21012A141 INDEPENDANCE21001B11- ROSEE-OUEST 21012A152 ETANGS NOIRS21001B17- ABATTOIR 21012A172 GARE OUEST21001B20- CONSEIL-NORD 21012A21- MARIE-JOSE BLOCS21001B21- BROGNIEZ-NORD 21012A28- CHEMIN DE FER21001B22- BROGNIEZ-SUD 21012A60- LAEKENVELD21001B23- CONSEIL-SUD 21012A611 MEXICO21001B241 REVISION-SUD 21012A63- DUBRUCQ-NORD21001B25- REVISION-NORD 21012A672 ULENS21001B31- ALBERT I- IMMEUBLES 21012A71- PIERS21001B321 ALBERT I- QUARTIER 21012A72- LAVALLEE21001B332 GOUJONS 21012A732 CANAL-NORD21001B372 DEUX GARES 21013A121 GUILLAUME TELL-SUD21004A02- SAINT-FRANCOIS XAVIER 21013A13- DETHY (RUE)21004A03- BON SECOURS - PALAIS DU MIDI 21013A201 ANGLETERRE (RUE D')21004A04- NOTRE-DAME DE LA CHAPELLE 21013A22- REGIES21004A21- ANNEESSENS (PLACE) 21013A23- ROI (AVENUE DU)21004A22- SENNE (RUE DE LA) 21013A252 DANEMARK (RUE DE)21004A23- NOUVEAU MARCHE AU GRAIN 21013A291 GARE DU MIDI21004A24- MARCHE AU PORCS 21013A422 CRICKX (RUE)21004A32- CONGRES - GARE 21013A612 JAMAR21004A70- BLAES (RUE)-SUD 21013A623 FRANCE (RUE DE)21004A71- BLAES (RUE)-CENTRE 21014A05- HOUWAERT21004A72- SAINT-THOMAS (INSTITUT) 21014A10- SAINT-FRANCOIS21004A822 RUE DES COMMERCANTS 21014A12- SAINT-LAZARE21004A83- E. JACQMAIN (BOULEVARD)-OUEST 21014A13- ROGIER21004D600 PARVIS SAINT-ROCH 21014A14- PRAIRIE21004D610 ANVERS (CHAUSSEE D')-SUD 21014A18- JARDIN BOTANIQUE21004D62- ANVERS (CHAUSSEE D')-NORD 21014A20- NORD21004D631 ALLEE VERTE - BASSIN VERGOTE 21014A30- MANHATTAN21004D64- MASUI (PLACE)-NORD 21014A41- BOSSUET21004D672 QUAI DE WILLEBROECK 21015A021 HOUFFALIZE (PLACE)21004D69- TOUR ET TAXIS 21015A04- L'OLIVIER (RUE)21007A373 CHARROI (RUE DE) 21015A05- ROYALE SAINTE-MARIE (RUE)21007A41- PONT DE LUTTRE-OUEST 21015A40- BRABANT (RUE DE)21007A60- SAINT-ANTOINE 21015A41- VANDERLINDEN (RUE)21012A00- CENTRE 21015A421 PALAIS (RUE DE)21012A011 CANAL-SUD 21015A43- GARE DU NORD21012A02- BRUNFAUT (QUARTIER) 21015A44- REINE (AVENUE)21012A03- RANSFORT 21015A45- STEPHENSON (PLACE)21012A041 QUATRE VENTS 21015A612 BRICHAUT (RUE DE)21012A05- SAINT-JOSEPH21012A10- DUCHESSE DE BRABANT21012A11- INDUSTRIE21012A12- BIRMINGHAM-SUD
D) Liste des quartiers INS retenus pour l’Objectif 2
50 ANNEXES
E) Évolution de la population dans la zone Objectif 2
1998 1999 2000 2001 2002
Anderlecht-O2 17.889 17.852 18.070 18.281 18.578Total Anderlecht 87.532 87.401 87.812 88.822 90.134
Bruxelles-O2 33.538 33.172 32.905 33.142 34.258Total Bruxelles 134.046 134.243 133.859 134.395 136.730
Forest-O2 4.041 4.088 4.095 4.186 4.271Total Forest 45.365 45.465 45.555 46.048 46.812
Molenbeek-O2 35.509 35.587 36.158 36.627 38.055Total Molenbeek 69.380 70.075 71.219 72.380 74.662
Saint Gilles-O2 14.989 14.439 14.476 14.312 14.663Total Saint Gilles 42.891 42.291 42.458 42.254 42.682
Saint Josse-O2 13.290 13.266 13.315 13.526 13.872Total Saint Josse 21.889 22.076 22.097 22.208 22.750
Schaerbeek-O2 26.911 26.806 26.877 26.931 27.373Total Schaerbeek 104.757 104.748 105.692 106.641 107.736
zone O2 146.167 145.210 145.896 147.005 151.070RBC 953.175 954.460 959.318 964.405 978.384
52 ANNEXES
G) Analyse SWOT et quantification des impacts d’OGM (évaluation ex-ante, avril 2000)
ATOUTS
Position économique- ville globale de 2° rang- moteur économique belge (3)- croissance principalement exogène - PRB élevéEmploi- cœur du bassin principal belge- présence internationale élevée - nombre d’indépendants - multilinguisme
Cohésion sociale- diversité des cultures- tradition du mufti-culturel
Habitabilité- ville agréable, aérée et faible densité- qualité concurrentielle des grands équipements
Emprise publique- Institutions régionales opérationnelles - planification stratégique a travers le PRD et le PCD (8)- communes et opérateurs «relais»
FAIBLESSES
Position économique- faiblesse du return en terme des revenus fiscaux- diminution du nombre de PME - fragilité de la croissance endogène
Emploi- taux de chômage élevé et taux d’emploi faible (4)- majorité des emplois occupés par des non-bruxellois- certification fable d’un part importante des bruxellois- taux de travail à temps partiel - emploi indépendant fémininCohésion sociale- multiplicité des origines culturelles - contraste socio-spatial - ségrégation ethniqueHabitabilité- impact de la navette (5)- impact de la spéculation fonciere (6)- qualité inégale de I’agrément des quartiersEmprise publique- Optimum de la taille politique inadéquation limite institu-
tionnelle et bassin socio-économique, pas de maîtrise del’hinterland
- Complexité institutionnelle
(3) Les Entreprises implantées en Belgique réalisent a Bruxelles près de 20% de leur chiffre d’affaires et investissements.(4) Respectivement, 16,6% (définition standardisée BIT) contre 8,9% pour le pays, et 52,3% contre 57,3% pour le pays.(5) La population diurne est estimée a 1,2 millions de personnes.(6) Cette notion est ici comprise comme la tension très élevée entre les valeurs selon les affectations urbanistiques;
la pression des fonctions fortes (bureaux, commerces, logement de luxe,...) génère un effet d’exclusion.Ce terme est employé ici dans le sens de niveau de, empowrement» ou de gouvernance.
(8) Ces plans, au niveau de la Région et des Communes mobilisent, «mettent sous tension», ces autorités en regardd’objectifs globaux et transversaux et ce dans une perspective a moyen terme.
ANNEXES 53
OPPORTUNITES
Position économique de la Région - renforcement du rôle international sur les plans des lieux
de la décision publique et financière- renforcement des villes comme pôles de la croissance- retombées + en termes d’imagesEmploi- croissance de l’offre a haute qualification - potentiel des connaissances linguistiques - diffusion supra-régionale des offres - taux d’activités des femmes - qualification des femmes (10)Cohésion sociale- croissance des dépenses des ménages à haut revenu- dynamisme du marché du travail international
Habitabilité- améliorations depuis une décennie - qualité croissante du parc immobilier- dynamisme culturel
Emprise publique- appui plus significatif de l’autorité fédérale, coopération
entre les entités fédérales.- Impacts de la régionalisation des politiques- effets d’entraînement des politiques de revitalisation- politiques d’insertion socioprofessionnelles
MENACES
Position économique de la Région- faible performance de la croissance (9)- accentuation de l’opposition globalisation, versus «locali-
sation» - dégradation de I’économie endogèneEmploi- part de la population inoccupee (11)- qualification insuffisante des bruxellois - accessibilité aux spécificités du marché du travail belge- taux d’activités aux classes d’âge extrêmes
Cohésion sociale- Continuation de l’immigration «en précarité»- évolution des revenus du travail - discrimination a I’embauche pour les candidats étrangers- diminution de la taille des ménages et dissolution des liens
sociaux de proximité, dont le commerce- aggravation de l’insécuritéHabitabilité- croissance de la mobilité- structure spatiale accentuant la ségrégation- qualité stagnante d’une part du parc de logement et du
cadre de vie de certains quartiersEmprise publique- croissance de la demande sociale - réduction des revenus fiscaux et donc des moyens de
I’offre sociale - perspectives de dynamisation de I’enseignement- articulation du processus décisionnel
(9) Entre 1985 et 1997 celle-ci en valeur ajoutée a prix constants West que de 15,2% contre 22,6% en Wallonie et 35,9% enFlandre
(10) 46,5% des femmes ont un diplôme d'études supérieures pour seulement 39,4% des hommes(11) Celle-ci est de 8,7% de la population active, en croissance de 70,5% depuis 1981.
54 ANNEXES
AXE 1
Indicateurs Unités Valeur de départ Objectif 2003 Objectif 2008
Indicateurs d’impact
Emploi lies aux incubateurs/an Nombre 34 90 350Pourcentage de chômeurs LD et de minimexés bénéficiaires de I’aide embauches % 10 25 35Nombre d’entreprises crééessurvivantes après 1 ou 2 ans Nombre 15 15 45Nombre d’entreprises développant oucréant des services dans les NTIC Nombre 2 10 40
Indicateurs de résultat
Nombre total d’entreprises/structuresde services de proximité nouvellementécloses et pérennisées Nombre 0 30 120Nombre d’activités indépendantescréées Nombre 0 45 175Chefs d’entreprises originaires de la zone % 10 25 50Nombre d’entreprises situées dans les incubateurs Nombre 21 50 90
Axe 2
Indicateurs d’impact
Nombre d’entreprises déménageantdans les sites assainis Nombre 15 15 45Emplois créés dans les sites assainis % 10 25 35
Indicateurs de résultat
Nombre de place d’accueil enfancezone/total RBC % 12,5 13 15M2 d’équipements collectifs/moyennede la RBC % 20 22 25Nombre de chancres assainis Nombre 0 10 38Nombre d’espaces verts créés ourégénérés Nombre 0 2 12Equipements a vocation sociale etpolyvalente Nombre 0 3 11Structures d’accueil de la petite enfance(projets pilotes, égalité des chances) Nombre 0 2 5Equipements sportifs Nombre 0 5 5
ANNEXES 55
H)
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ANNEXES 63
Niveau n° Intitulé Problème(s) rencontré(s)
- La zone est caractérisée par une absence de tissu économique et social endogène.Au niveau local, les entreprises ne trouvent ni les compétences, ni le pouvoir d’achatnécessaire pour pouvoir s’implanter, et ce principalement dans la zone Objectif 2;
- Certains habitants de la zone sont exclus socialement;- Importance du chômage dans la zone Objectif 2;- Les chômeurs de la zone ne sont pas assez qualifiés or l’économie à Bxl offre peu
d’emplois aux chômeurs non qualifiés;- Les nouveaux emplois créés ne profitent pas aux habitants de la zone. Les Bruxellois
n’occupent que 45% des emplois localisés à Bruxelles.- Les PME existantes sont actives dans des secteurs à faible croissance économique et
peu créatrices d’emplois;- Les créateurs potentiels de PME ont peur de se lancer dans une activité économique;- Les créateurs potentiels de PME manquent d’informations nécessaires à la création
d’entreprises.- Les entreprises ne sont pas assez innovantes;- La zone comprend peu de travailleurs indépendants;- Les créateurs potentiels de PME ont peur de se lancer dans une activité économique;- Les entrepreneurs potentiels manquent de ressources financières pour créer ou déve-
lopper leur entreprise;- les revenus sont bas et en baisse en € constants.- Les activités économiques créées sont de courte durée;- Les chômeurs ne sont pas assez qualifiés;- La zone comprend une série de sites désaffectés;- Certains habitants de la zone sont exclus socialement;- Le taux de chômage est trop élevé;- Les quartiers de la zone sont dégradés.
- Les chômeurs de la zone ne sont pas assez formés aux TIC;- La demande de services NTIC est croissante dans la zone,
(malgré le caractère socialement défavorisé?);- Le recyclage de l’environnement informatique n’est pas assuré;
- Il n’existe pas de lien direct entre création d’entités économiques et création d’emplois(nœud stratégique);
- La zone dispose d’une faible cohésion sociale;- Les différentes initiatives de rénovation urbaine ne sont pas en synergie;- La zone n’est ni attractive ni sécurisée;- La zone a une mauvaise image.
- La zone comporte des chancres industriels (certains sont recherchés comme "lofts" cequi pourrait accroître la fracture sociale);
- La zone se caractérise par un faible taux d’espace vert. Trois nouveaux parcs ontnéanmoins été créés depuis 2000;
- Le taux de chômage non qualifié est élevé;- Les habitants de la zone ne sont pas impliqués dans la rénovation de leur quartier; la
population est pour une part «volatile»;- Les habitants de la zone interagissent peu.
- Le taux de chômage de longue durée touche davantage les femmes;- Les mères désireuses de travailler n’en ont pas la possibilité;- Il subsiste un besoin urgent de nouvelles crèches dans la zone;- La précarité sociale des habitants de la zone ne leur permet pas d’avoir facilement
accès aux infrastructures de loisirs;- La zone comporte des chancres urbains;- L’espace bâti est dégradé; - Les jeunes de la zone ne sont pas intégrés;- Les habitants de la zone interagissent peu et les mouvements de population semblent
importants (nombre élevé de ménages d'une personne, peu de propriétaires, haussedes coûts du logement.)
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Mesure
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1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
2
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REVITALISATIONECONOMIQUE
AIDE À LACREATION ET AUDEVELOPPEMENTD’ACTIVITESECONOMIQUES
INGENIERIEFINANCIERE
SOUTIEN AUXINITIATIVES DEDEVELOPPEMENTLOCAL ET DESSERVICES DEPROXIMITEDEVELOPPEMENTD’INFRASTRUC-TURES LOCALESDESTINEES AFACILITERL’ACCES AUXTECHNOLOGIESDEL’INFORMATIONET DECOMMUNICATION
CADRE POUR UNDEVELOPPEMENTURBAIN DURABLE
REHABILITATIONDE ZONESURBAINESDEGRADEES:INTERVENTIONSCREATIVES ETPARTICIPATIVESSUR LESESPACESPUBLICS
REHABILITATIONDE ZONESURBAINESDEGRADEES:CREATIOND'EQUIPEMENTSCOLLECTIFS DEPROXIMITE
64 ANNEXES
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ANNEXES 65
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66 BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie
• Evaluation externe à mi-parcours du programme Objectif 2 en Région de Bruxelles-Capitale – rap-port final, 17 novembre 2003 Deloitte et Touche.
• Règlement (CE) n° 1260/1999 du Conseil du 21 juin 1999 portant dispositions générales sur lesFonds structurels)
• Institut national de Statistiques- Min. des Affaires économiques. Recensements généraux de la popu-lation et des logements 1970 – tome 13, 1981, 1991. Etudes statistiques n°72-1984 Bulletin de sta-tistique n° 11-12 –1983
• Inst. Sociale en Economische Geografie K. Univ. Leuven olv K. Kesteloot 1996: Atlas achtergesteldebuurten Vlaanderen en Brussels Hoofdstedelijk gewest
• Dossier n° 37-Editions Iris MRBC ‘Atlas de la population de la Région de Bruxelles-Capitale à la findu 20ième siècle‘ S. Rousseau 2000
• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de travail n°4 méthodologique – mise enœuvre de la réserve de performance
• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de technique n°2: société de l’informationet développement régional. Intervention prévues dans le cadre du FEDER pour la période 2000/2006.Critères pour l’évaluation des programmes, 2/8/1999
• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de technique n°1: application du principedu pollueur-payeur. Différentiation des taux de participation communautaire pour les interventionsrelatives aux infrastructures des fonds structurels, du Fonds de cohésion et de l’ISPA, 6/12/1999
• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de travail méthodologique n°2.L’évaluation ex-ante des interventions des fonds structurels
• Nouvelle période de programmation 2000-2006, document de travail méthodologique n°3. Indicateurspour le suivi et l’évaluation, une méthodologie indicative
• Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Objectif 2 Des fonds structurels européens, rapport d’é-valuation ex-ante, avril 2000 OGM
• Objectif 2 Des fonds structurels européens, rapport complémentaire d’évaluation ex-ante, septemb-re 2000 OGM
• Objectif 2 Des fonds structurels européens, Document unique de programmation, Région deBruxelles Capitale
• Évaluer les programmes socio-économiques, Glossaire de 300 concepts et termes techniques,Collection MEANS, vol 6, Commission européenne, 1999