09.03 au 01.05 2015

bulletin d’information de l’association ciné’fil blois n°104 mars-avril 2015

Le Challat de TunisLes Chevaux de feu

La Terre éphémère

Nuits blanches sur la jetée

Semaine du cinéma italien

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D’après une maquette originale de Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyRédaction : Martine Boiteau, Jean-Marie Génard, Benoît Goldschmidt, Agnès De Graff,

Claude Joigny, Sylvie Louis-Combet, Guillaume Weil.Photo de couverture : Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania

Imprimé par Dixit Imprim’ (Vendôme) - www.dixitimprim.com

Chers amis cinéphiles,

C’est un bien triste début d’année que nous avons vécu avec les attentats de Paris,qui ont frappé les journalistes de Charlie Hebdo, des policiers et des citoyens juifs.Le choc provoqué par ce déni de nos valeurs, la liberté d’expression et le respectde l’autre notamment, est encore vif, et Ciné’fil, consciente du rôle que peut avoirle cinéma pour éveiller les consciences et défendre une vision humaniste du monde,est plus que jamais mobilisée. Vous avez été d’ailleurs très nombreux (plus de 500)à venir aux séances du documentaire magistral de Daniel Leconte, C’est dur d’êtreaimé par des cons, que nous avons proposées en collaboration avec le cinéma LesLobis, signe qu’une réaction s’est fait jour dans la société. Mais le combat est loind’être achevé, ni gagné.Pour ces deux mois, nos choix d’un cinéma différent plaideront pour ces valeursqui donnent du sens à la rencontre et au dialogue des cultures. Ainsi des culturesarabe et française, comme dans ce film en forme de fable du cinéaste marocain,Hassan Legzouli, Le Veau d’or, ainsi dans cette satire du machisme oriental de la ci-néaste tunisienne Kaouther Ben Hania, Le Challat de Tunis, que nous aurons enavant-première lors de la semaine « Elles » et en programmation en avril, ainsi éga-lement dans ce film manifeste en l’honneur des grapheurs de la révolution égyp-tienne, Art War, véritable hymne à la liberté d’expression, que le cinéaste allemandMarco Wilms sélectionné pour le Lola du documentaire en Allemagne viendra lui-même présenter, en écho au spectacle de la HAG de cabaret égyptien.C’est aussi à la rencontre des cultures de l’ex-URSS que nous vous convions autourde films célébrant soit l’humanité dans sa fusion avec la nature (La Terre éphémèredu Géorgien George Ovashvili), soit une communauté utopique dans l’Extrême-Orient russe (Le Territoire de la liberté d’Alexander Kouznetzov), soit enfin, un ci-néaste anticonformiste et génial, qui fut persécuté par les autorités soviétiques,Sergei Paradjanov, dont on découvrira l’hommage de Serge Avédikian (Le ScandaleParadjanov) et le film culte Les Chevaux de feu. Deux œuvres singulières s’afficheront également : l’une dédiée aux amateurs d’uncinéma poétique, avec Nuits blanches sur la jetée de Paul Vecchiali, inspiré de Dos-toïevski, et l’autre dédiée aux amateurs d’un cinéma vérité coup de poing, à la foliedu cinéaste Wang Bing, qui continue son auscultation des marges de la société chi-noise. Enfin notre traditionnelle semaine du cinéma italien vous attend dès le 25 mars :les femmes de caractère seront à l’honneur des sept films et de la leçon de cinémade l’historien Julien Neutres.Le 1er avril (ce n’est pas un poisson), Ciné’fil vous convie nombreux à l’assembléegénérale pour un bilan de l’année 2014 et un dialogue avec vous. Bien amicale-ment.

Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.

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Qu’est-ce que Ciné’fil ?

Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec le désirde découverte de talents singuliers, de formes cinématographiques audacieuses,originales et parfois marginales, marque d’une diversité et d’une richesse multi-culturelles.

Pourquoi adhérer ?

La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur les films programmés par Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la semaine des Lobisrecommandé par Ciné’fil,> de 4 entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la semaine aux Lobis (la 10e, la 15e,la 20e et la 30e de l’année), et du renouvellement de cet avantage une fois les 30 séanceseffectuées,> de 2 entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> Nouveauté ! à partir de 10€ de consommation au bar des Lobis : une assiette detapas est offerte,> du tarif réduit de 6,20€ sur tous les films aux Lobis les mercredi et vendredi (àpartir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ sur tous les films à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> du tarif réduit de 30€ aux concerts de jazz des Lobis,> du tarif réduit à certains spectacles de la Halle aux Grains - Scène Nationale,L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.

Combien coûte l’adhésion ?

Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)Passeport Culturel étudiant (PCE) : offerte

Lycéen, étudiant : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !

Comment adhérer ?

Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante : Ciné’fil - B.P. 162- 41 005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’unephoto d’identité et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.

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lE cHallat dEtuNiSUn film de Kaouther Ben Hania

Avec Jallel Dridi, Moufida Dridi...Tunisie, France, Canada, Émiratsarabes unis , 2014, 1h30, vostf

Tunisie, avant la révolution. Un hommeà moto, armé d’un rasoir, balafre lesfesses des femmes qui arpentent lestrottoirs de Tunis. On l’appelle le Challat.Fait divers, rumeur ou mise en scènepolitique, d’un quartier à l’autre, toutle monde en parle mais personne nel’a jamais vu. Dix ans plus tard, alorsqu’avec le Printemps arabe les languesse délient, une jeune réalisatriceobstinée enquête pour élucider le mys-tère du Challat de Tunis.

« Le Challat de Tunis est une satire so-ciale malicieuse et insolite, qui nousrappelle les réjouissantes comédiesitaliennes d’autrefois. à ceci près quele film propose une forme cinémato-graphique hybride et inclassable, quibrouille avec une joyeuse bouffonnerieles frontières entre la fiction et le ̋ do-cumenteur˝. Truffé de situations in-congrues et de simulacres loufoques,Le Challat de Tunis déjoue les certitudeset les attentes.Déjanté et imprévisible, il n’en finitpas de nous dérouter, de nous amuser,de nous sidérer. Son audacieuse écriturecreuse avec humour et légèreté lethème du machisme oriental qui, pa-radoxalement, se révèle alors profon-dément pathétique et triste par-delà

sa violence manifeste. Grâce à leuromniprésence dans le film, la caméra,le chef opérateur et la cinéaste – troispersonnages à part entière dans lerécit - créent un entre-deux filmiqueintéressant et magique. [...]

La figure du Challat, dressée au débutdu film comme symbole national fan-tasmagorique d’une virilité machistetantôt lubrique tantôt justicière, devientun prétexte filmique pour ériger uneconstellation de personnages com-plexes, truculents et inventifs, pleinsde contradictions, de lucidité et d’au-todérision. » Rima Samman, cinéasteCe film est soutenu par l’Acid.

*Séance en avant-

première suivie d’une

rencontre avec

Kaouther Ben Hania

réalisatrice lundi 9 mars à

20h30 (sous réserve)

Puis reprise ensortie nationale en avril :

Ce film vous est proposé dans le cadre de la semaine «Elles, une semaine auféminin», coordonnée par la ville de Blois du 7 au 15 mars.

jeudi 2 avril > 18h et 20h30

samedi 4 avril > 16h

dimanche 5 avril > 21h

lundi 6 avril > 18h et 21h

vendredi 10 avril > 18h

au cinéma les lobis

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la tErrEépHémèrEUn film de George Ovashvili

Avec Ilyas Salman, MariamButurishvili, Irakli Samushia...Géorgie, 2014, 1h40, vostf

Unité de lieu : un minuscule îlot né dela baisse des eaux sur ce fleuve quisépare deux territoires en lutte: laGéorgie et l'Abkhazie. Trois person-nages, une jeune orpheline tout justeadolescente, son grand-père taciturneet le fleuve. Les deux premiers sous ladouble menace du dernier qui peutreprendre l'ilot quand il le veut et deshommes armés qui le longent en Zodiacet perturbent leurs nuits d'effrayantesrafales de fusil automatique.

Point n'est besoin d'avoir une connais-sance de la géopolitique de la mosaïquecaucasienne pour rentrer dans ce filmaux ressorts universels: l'attachement

à la terre, la puberté loin de tout, l'iso-lement, l'humanité. Point n'est besoinde recours à la langue non plus dansce film quasi muet pour éprouver lessentiments des deux héros, pour res-sentir l'impact physique du paysagegrâce au lyrisme des plans collant auplus près à la glaise, à l'eau et aurythme des saisons. Et l'on se surprendà vivre avec exaltation, tel des Robin-sons d'eau douce, la conquête fugacede ce lopin de limon jusqu'à la pro-chaine saison des pluies.

La Terre éphémère est en course pourl'oscar du meilleur film étranger.

B. G.

jeudi 5 mars > 18h et 20h30

samedi 7 mars > 16h

dimanche 8 mars > 21h

lundi 9 mars > 18h

vendredi 13 mars > 18h


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lE vEau d’orUn film de Hassan Legzouli

Avec Morade Sail, Nader Bousendel,Mohamed Majd...France, Maroc, 2011, 1h24, vostf

Envoyé par son père dans un petit vil-lage de l’Atlas marocain où celui-ci es-père le voir s’assagir, Sami, 17 ans,veut absolument rentrer en Franceavant sa majorité pour obtenir la na-tionalité française et retrouver Mélanie,son amoureuse. Il n'hésitera pas àvoler un bœuf pour le revendre, aidéen cela par son cousin Azadade unpeu contre son gré, un peu fascinépar ce Ch’ti aux deux cultures qui af-firme avec enthousiasme : « Après, ànous l’Europe ! On sera bien à Rou-baix ! » Mais l'animal appartient aucheptel du roi du Maroc, Hassan II.Sami et son cousin sont donc poursuivispar deux policiers, aussi pieds nickelésqu’eux, pour ce crime de lèse-majesté.

Sorte de road-movie qui traverse leMaroc dans la splendeur de sa lumièreet de ses paysages divers, hymne sen-suel au pays d’origine d’Hassan Legzouli,ce film est un hommage aux westerns-spaghettis de son enfance avec deuxduos assez comiques. Mais c’est aussiune fable sur la difficulté de la doubleculture, sur l’absurdité du pouvoir etle relativisme de la religion. Dans unetrès belle scène nocturne où le bœufroyal échappé de la bétaillère d’Azadadesème la panique parmi les villageoisterrifiés par la vision de l’ancien dieu,le titre du film prend tout son sensrappelant que certaines tribus berbèresétaient juives avant l’arrivée de l’islam.

Ce joli film s’inspire aussi d’Une enquêteau pays, livre du grand romancier ma-rocain Driss Chraïbi qui mêle à la foisenquête policière et récit initiatique.« J’avais envie, d’une certaine façon,de me réconcilier moi-même avec mapropre histoire, d’aller de l’avant… Pourmoi le fait d’avoir vécu au cœur deplusieurs sociétés est une réelle ri-chesse, c’est comme un millefeuille,les couches s’ajoutent les unes autrespour donner à ce gâteau ce goût déli-cieux » Hassan Legzouli.

A. D. G.

jeudi 12 mars > 18h et 20h30


lundi 16 mars > 18h et 21h

vendredi 20 mars > 18h


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art war,lES artiStES égyptiENS Et la révolutioN

Un film de Marco Wilms

Allemagne, 2013, 1h30, vostfPrix Fipa-Télérama 2014 catégorie « Documentaires de création ».

Graphs, bombes de peinture, pochoirs,microphones, et un réel talent : tellessont les armes clandestines de la« guerre des images » déclarée, début2011, lors du soulèvement populairecontre le régime de Moubarak, parde jeunes révolutionnaires égyptiens,pratiquant un art de rue aussi radicalque créatif.

Séance unique

samedi 14 mars à 18h

suivie d’une

rencontre avec

Marco Wilms réalisateur

au cinéma Les Lobis

* Entre le film et le spectacle, Ciné’fil et laHaG proposent une restauration légère aubar de la HaG. Réservation conseillée (0254 90 44 17). Tarif unique de 6,20€ au film(5,20€ pour les lycéens et étudiants).

Ce film est proposé en partenariat avec laHalle aux Grains - Scène Nationale dans lecadre d’Afriqu’arts, en écho au spectacle "LesNuits de El Warsha" le 14 mars à 20h30.

lES rêvESdaNSaNtS, Sur lES paS dE piNa BauScH

Allemagne, 2010, 1h29, vostf

En 2008, Pina Bausch, quelques moisavant sa mort, décide de reprendreson fameux spectacle Kontakthof, nonplus avec sa troupe, mais avec desadolescents de 14 à 18 ans qui nesont jamais montés sur scène et n'ontjamais dansé. Ce documentaire estleur histoire...

Rencontre avecFanny Prouvé psychomotricienne,

Marion Blondelle danseuse, et

Antoine Fontainepsychiatre à Saumery,

jeudi 19 mars à20h30 au cinéma Les Lobis

Ce film est proposé en partenariat avec la cli-nique de Saumery, dans le cadre de la Semainede la santé mentale (du 16 au 29 mars sur lethème "être adolescent aujourd'hui").

Un film d’Anne Linsel et Rainer Hoffmann

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NuitSBlaNcHES Surla jEtéEUn film de Paul Vecchiali

Avec Astrid Adverbe, Pascal Cervo,Geneviève Montaigu...France, 2014, 1h34

De Paul Vecchiali nous nous souvenonsde Femmes femmes, d’En haut desmarches et, surtout, de Corps à cœur,avec Nicolas Silberg et la sublimeHélène Surgère.

Après un long silence, le cinéaste nousrevient avec Nuits blanches sur la jetée,film inspiré des Nuits blanches de Dos-toïevski qui avaient déjà été à l’originedu film éponyme de Visconti et deQuatre nuits d’un rêveur de Bresson.Chez Vecchiali, même minimalisme etmême poésie que chez Bresson, mêmedésir de cinéma : la nuit blanche estbien celle de la séance de cinéma etle rêveur (ou l’insomniaque) est bienle spectateur qui a les yeux de l’hommedu film pour la grâce de la femme, in-terprétée ici par la merveilleuse AstridAdverbe au pseudonyme si évocateur.Vecchiali place en épigraphe de sonfilm la phrase d’André Gide : « Obscu-rité, tu seras dorénavant ma lumière. »Son film vacille là, entre la douleur etle répit offert par le rêve, entre la nuitprofonde et la douceur de la lumière.Un grand film, d’un cinéaste enfin re-trouvé.

S. L.-C.Ce film est soutenu par l’Acid. jeudi 19 mars > 18h

samedi 21 mars > 16h


lundi 23 mars > 18h et 21h


Femmes de caractère16e semaine du cinéma italien au cinéma les lobis du 25 au 31 mars

Cette année, Ciné'fil et l’ACFIDA proposent une pro-grammation centrée sur des femmes de caractère.Sept films permettront d'illustrer ce thème à traversune sélection de quatre réalisations récentes et detrois films du patrimoine. Nous parcourrons lemonde avec Je voyage seule (Maria Sole Tognazzi)jusqu'à l'immobilisation complète dans une rue dePalerme (Emma Dante) où les deux héroïnes entraî-neront les habitants du quartier dans une hilaranteparodie de western, en passant par l'Ombrie entreruralité et modernité (Les Merveilles, Alice Rohrwa-cher) et Naples où deux adolescents sont malgré eux

les protagonistes d'un huis-clos fascinant (L'inter-vallo, Leonardo Di Costanzo). Quel chemin parcourudepuis La Traite des Blanches (Luigi Comencini,1952), version italienne d'On achève bien les che-vaux ! Que d'obstacles à lever pour sortir Italiens etItaliennes de leurs clichés respectifs d'homme ma-chiste et de femme soumise (Parlons femmes d'Et-tore Scola, 1964), clichés déjà mis à mal par PietroGermi dans Divorce à l'italienne (1961) ! Comme l'anpassé, Julien Neutres sera notre invité d'honneur. Ilnous offrira une leçon sur les femmes dans le cinémaitalien samedi à 18h30.

week-end italienSamedi 28 et dimanche 29 mars

Samedi et dimanche, les films marqués d’uneétoile* seront introduits par Julien Neutres.Samedi à 16h : le goûter est offert au bar des Lobis.Samedi à 18h30 : leçon de cinéma. Samedi à 20h : possibilité de restauration (ita-lienne !) sur place au bar des Lobis. Réservation obli-gatoire avant le 26 mars (02 54 90 53 53).

Les projections ont lieu au cinéma Les Lobis.Tarifs : Plein tarif : 8€ / Adhérents Ciné’fil, ACFIDA, Europe Ensemble (sur présentation de leur carted’adhérent) : 6,20€ / Lycéens, étudiants : 5,20€ / Moins de 14 ans : 5€ / Orange Cinéday : tous les mardis lesclients Orange peuvent profiter d’une place de cinéma offerte pour une place achetée.

Anna Magnani, Sophia Loren, Anita Ekberg, MonicaBellucci… Autant de noms mythiques, autant de fi-gures qui ont été le visage de leur pays. à traversl’imagerie cinématographique italienne et le par-cours de quelques actrices, Julien Neutres analysel’évolution des caractéristiques de la féminité en Ita-lie, des stars du début du cinéma à la Libération, dela Dolce vita à la République des Veline.Samedi 28 mars à 18h30 à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire. Entrée libre.

Docteur en histoire (EHESS),Julien Neutres met à jour laconstruction et la circulationdes imageries contemporaines,leurs allers-retours entre imagi-naire et réalité. Il a vécu deuxans en Italie, sujet de sa thèsed’histoire contemporaine « Rome, ville ouverte au ci-néma ».

leçon de cinéma :« Femmes et cinéma italiens : de la dolce vita à la république des veline »

Les Merveilles

palErmEUn film d'Emma Dante

Avec Emma Dante,Alba Rohrwacher...Italie, 2013, 1h30,vostf

C’est quoi la comédie italienne ? Un truc uniqueoù les huis-clos se jouent en extérieur, où laméchanceté égale les bons sentiments dansun éclat de rire ? Emma Dante ne se pose pasde questions. Elle nous conte l’histoire de deuxSiciliennes roulant Via Castellana Bandiera,une ruelle trop étroite pour laisser passer lesdeux voitures ou faire demi-tour. Enferméesdans leurs voitures, les deux femmes s’affrontentdans un duel silencieux, le regard plein dehaine, sans boire ni manger, sans dormirjusqu’au lendemain.Qui des deux femmes reculera ? Ça, on nevous le dira pas ! Mais apprêtez-vous à vivreplus d’une heure et demi de western made inItalia mis en scène et interprété par une femmevraiment têtue ! G. W.Séances : mercredi 25 mars à 16h, samedi 28mars à 21h*, dimanche 29 mars à 19h, lundi30 mars à 21h et mardi 31 mars à 14h.

l’iNtErvalloUn film de Leonardo Di Costanzo

Avec CarminePaternoster,Salvatore Ruocco,Antonio Buíl…Italie, Suisse, 2012,1h30, vostf

Dans un immense bâtiment désaffecté d’unquartier populaire de Naples, Salvatore, unadolescent timide et mal dans sa peau, estcontraint par des boss de la Camorra desurveiller Veronica, une jeune fille effrontée. Il

ignore totalement les raisons de cette détention.Au cours de la journée, la relation entre lesdeux adolescents évolue et une certaine com-plicité s’instaure. Veronica entraîne Salvatoredans l’exploration de leur vaste prison, commepour éviter de penser au sort qui les attend.

J.-C. M.Séances : dimanche 29 mars à 11h*, lundi 30mars à 14h et vendredi 3 avril à 18h.

jE voyagE SEulEUn film de Maria Sole Tognazzi

Avec MargheritaBuy, StefanoAccorsi…Italie, 2013, 1h25,vostf

Qu'est-ce qu'un invité-mystère ? C'est un ins-pecteur qui, sans dévoiler sa fonction, vaprendre pension (tous frais payés) dans unhôtel de grand luxe et noter les éventuelsmanquements aux points à respecter pour ob-tenir ou conserver les étoiles de son classement.Une vie de rêve, penseront certains. MaisIrène, notre héroïne, en est au point où elleprend conscience que, si elle est l'inspectriceidéale, c'est « parce qu'elle n'a pas de vie àelle ». Sans mari (juste un « ex »), elle n'a deproches que sa sœur et ses deux nièces ; et larencontre avec une vieille féministe américaineva lui faire remettre en cause beaucoup dechoses. Le questionnaire qu'elle appliquait auxhôtels, elle va le réécrire pour évaluer sa propreexistence. Va-t-elle pour autant retrouver unevie « normale » ? C. J.Séances : mercredi 25 mars à 21h, samedi 28mars à 16h45* et mardi 31 mars à 18h.

lES mErvEillESUn film d’Alice Rohrwacher

Avec MariaAlexandra Lungu,Alba Rohrwacher,Monica Bellucci...Italie, 2014, 1h50,vostf

Grand prix au festival de Cannes en 2014Dans un village en Ombrie, c’est la fin de l’été.Gelsomina vit avec ses parents et ses troisjeunes sœurs dans une ferme délabrée où ilsproduisent du miel. Volontairement tenues àdistance du monde par leur père, qui en préditla fin proche et prône un rapport privilégié à lanature, les filles grandissent en marge. Pourtant,les règles strictes qui tiennent la famille en-semble vont être mises à mal par l’arrivée deMartin, un jeune délinquant accueilli dans lecadre d’un programme de réinsertion, et parle tournage du « Village des merveilles », unjeu télévisé qui envahit la région. Séances : vendredi 27 mars à 21h, dimanche29 mars à 16h30*. Film de la semaine du cinéma Les Lobis.

divorcE À l’italiENNE Un film de Pietro Germi

Avec MarcelloMastroianni,Stefania Sandrelli,Daniela Rocca…Italie, 1961, 1h44,vostf

Comment détourner la loi qui interdit le divorcequand on est amoureux d'une attrayante per-sonne ? Après avoir poussé l'encombranteépouse à l'adultère, il ne reste plus qu'à vengerson honneur.Séances : jeudi 26 mars à 21h, vendredi 27mars à 18h, samedi 28 mars à 14h*.

la traitE dESBlaNcHESUn film de Luigi Comencini

Avec SilvanaPampanini, MarcLawrence, VittorioGassman, SophiaLoren…Italie, 1952, 1h39,vostf

Dans l’Italie pauvre de l’après-guerre, des ma-fieux sans scrupule organisent des marathonsde danse. Ces marathons servent en fait deparavent à un réseau de prostitution. Marquedi,l’un des parrains de la traite des Blanches, etMichele, l’un des membres d’un gang, se dis-putent les faveurs de Lucia, une prostituée…Séances : mercredi 25 mars à 18h, dimanche29 mars à 21h et lundi 30 mars à 18h.

parloNS FEmmESUn film d’Ettore Scola

Avec VittorioGassman, SylvaKoscina, AntonellaLualdi…Italie, 1964, 1h48,vostf

Un cavalier mystérieux fait escale dans uneferme isolée… Un dandy urbain se fait passerpour un mari modèle… Un prisonnier naïf sevoit accorder une permission grâce aux strata-gèmes de sa femme… Un pleutre fils à mamanest chargé de défendre l’honneur de sa sœur…Huit sketches, ou autant de manières de riredes obstacles qu’hommes et femmes se plaisentà dresser entre eux. Séances : mercredi 25 mars à 14h, jeudi 26mars à 18h et dimanche 29 mars à 14h*.

lE tErritoirEdE la liBErtéUn film d'Alexander Kouznetzov

Russie, France, 2014, 1h07, vostf

Loin de la grisaille et de l'agitation dela ville existe un autre territoire. Un territoire ou se mêlent fête, escaladeet nature sauvage.Un territoire ou se réfugier, s'aventurer,vivre ensemble.Un territoire ou l'on vit, ou l'on respirece qui en Russie n'a jamais existé : La liberté.

Le film commence au ras du bitume,dans la Russie de Poutine. Une foulemécontente court sous la neige, auson des cloches, jusqu'à la barrièredes forces de police. Sans autre com-mentaire ni critique, le contraste s'ins-talle d'emblée entre l'ordre et la libreaventure.Alexander Kouznetzov nous emmènedans la taïga sibérienne, au pied desmonts Stoblys. Nous suivons avec luiune communauté d'amis : enfants,hommes, femmes, tous épris de liberté,amoureux de la nature, de la joie. Ilsrenouent ainsi avec l'ancienne traditiondes « Stoblystes » : ceux qui vivent,un temps, loin de l'agitation urbainedans cette nature grandiose et ru-gueuse.Dans l'immensité des paysages où lanature prend tous ses droits, ce petitpeuple va gravir la montagne, franchirles obstacles de la roche, se réchaufferdans les isbas. Et là, tout là-haut, làou personne ne va, ça discute, ça

débat, joue, festoie du crépuscule àl'aube. La musique est présente, ils la vivent,elle ne sort pas du montage ni de lapost-production, tout comme les bainsd'eau glacée, la fête, les repas, leretour aux traditions russes.

Si la liberté se déploie dans la poésiedu paysage et l'immense vitalité decette grande cordée, elle s'inscrit, segrave dans la roche, si haut que lepouvoir qui se veut grand ne pourral'atteindre. L'acte final en est la marquela plus symbolique.Alexander Kouznetzov signe un filmpolitique qu'il faut lire dans ses marges,caché derrière la joie. Chef opérateurde formation, son regard photogra-phique nous offre des plans sublimessur les hauteurs de la Sibérie maisaussi sur celles d'un peuple en résis-tance.

M. B.

jeudi 9 avril > 18h et 20h30



lundi 13 avril > 18h et 21h



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lES cHEvauxdE FEuUn film de Sergei Paradjanov

Avec Ivan Mikolaitchouck, LarissaKadotchnikova, Tatiana Bestaeva...Union soviétique, 1965, 1h30, vostf

Les Chevaux de feu nous plongentdans les contes des Carpates ukrai-niennes, au milieu d'une forêt pas plussauvage que ses habitants. Si la religionorthodoxe scande le défilé des joursde l'année, les superstitions païenneset les haines tenaces envoûtent tousceux qui refusent la force de l'amour.Ivan, le héros du film, aimerait grandirheureux, mais Thanatos veille bienplus sur lui qu’éros. Dès son plus jeuneâge, son frère meurt dans la forêt enle serrant par le bras. Le cortège desmorts dorénavant l'accompagne.

Son père est assassiné, sa fiancée setue en voulant le rejoindre, et quandle héros croit pouvoir refaire sa vieavec une jolie et avenante villageoise,celle-ci se fait charmer par un sorciermeurtrier. La malédiction teinte lemonde d’Ivan en bleu, et plus les mois

passent, moins le jour est visible ; sonâme s’assombrit et se perd à l’ombredes bonheurs inaccessibles et des sou-venirs pleins de promesses volées.

Paradjanov filme de façon éblouissantece drame annoncé. Plutôt que de re-chercher une tension et un suspenspour raconter un conte traditionnel,et donc prévisible, il scrute davantageles échos de la nature aux troubles deson héros. Ici, l'homme est bien peude chose, face au froid de l'hiver, àl'obscurité de la forêt, à la démesurede ses croyances. Si la neige est blancheet la nuit noire, le feu est, lui, rouge,rouge comme le sang. Le feu fait fondrela neige, et le feu déchire la nuit. Toutun travail sur la couleur, sur le détailenvahit l'écran. Le rythme du montageest rapide, les ellipses entre tempsforts exemplaires. Les Chevaux de feuont une force plastique incroyable,quasi baroque, galopant aux sons dessolos de cors des Carpates, flûtes,trompes traditionnelles.

Paradjanov le disait dans Les Lettresfrançaises, en 1966 : « J'avais toujoursété attiré par la peinture et je me suishabitué à considérer chaque cadre ci-nématographique comme un tableauindépendant. Je sais que ma mise enscène se dissout volontiers dans lapeinture [...]. Dans la pratique, jechoisis souvent la solution picturale,plutôt que la solution littéraire. »

On le constate toujours aujourd’huiavec le même bonheur.

G. W.jeudi 16 avril > 18h


lundi 20 avril > 18h

jeudi 23 avril > 20h30



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lE ScaNdalEparadjaNovou la viE tumultuEuSEd’uN artiStE SoviétiQuE

Un film de Serge Avédikian etOlena Fetisova

Avec Serge Avédikian, YuliaPeresild, Karen Badalov...Ukrainien , français , géorgien ,arménien, 2014, 1h35, vostfPrimé aux festivals de Tallin, d’Odessa,de Pessac et de Cinessonne

Sergei Paradjanov appartient à cettecatégorie de cinéastes qui brillent dansles mémoires, entourés d’une aura decréateur à la fois génial et maudit, etqui ont marqué le cinéma par quelquestrop rares chefs-d’œuvre inoubliableset une vie chaotique digne d’un roman.Il est surtout, à l’instar d’un Tarkovski,représentatif de ces créateurs sovié-tiques anticonformistes qui furent enbutte aux tourments de la censure etde la persécution.

Serge Avédikian, en collaboration avecla réalisatrice ukrainienne Olena Feti-sova, a réalisé un film en forme de

poème-hommage à cet artiste à quil’on doit le magnifique film-culte LesChevaux de feu et le scandaleux (pourles autorités soviétiques) Sayat Nova.Il nous fait entrer dans la vie excentriqueet l’univers baroque du cinéaste, qu’ilinterprète avec chaleur, fougue et ma-lice, en parcourant les principaux épi-sodes des trente dernières années desa vie : le tournage des Chevaux defeu qui le propulsa au firmament descréateurs, les années de prison suiteà un procès pour vol d’objets d’art ethomosexualité, pour le punir d’avoirtourné Sayat Nova dans un dialecteukrainien et d’être ainsi suspect denationalisme, la scène irrésistible dusouper offert à Mastroianni dans samaison au décor fellinien, la découverteémerveillée de Paris, ou la relationamoureuse torturée avec sa femmequi lui disait « tu es magnifique maisinsupportable ». Serge Avédikian joue avec gourmandiseet bienveillance de la mégalomaniede ce personnage et mêle aux prisesde vue directes des scènes d’animationhumoristiques, bien dans l’esprit ducinéaste qui pratiquait l’art du collage.Et surtout il nous donne envie derevoir ses films, ce que Ciné’fil juste-ment propose en programmant LesChevaux de feu.Noémie Luciani du Monde (06/01/15)concluait sa critique ainsi : « Uneleçon d’élégance en matière de bio-graphie, qui avance la tête haute maisavec la modestie au cœur. »

J.-M. G.jeudi 16 avril > 20h30



jeudi 23 avril > 18h



14

À la FoliEUn film de Wang Bing

Chine, 2014, 3h47, vostf

De janvier à avril 2013, Wang Bing afilmé le quotidien d'un hôpital psy-chiatrique de la province du Yunnan,au sud-ouest de la Chine. Les résidentsy vivent jour après jour, dans un universtrès dur où le lit et le sommeil occupentune place prépondérante. De l'étagedes hommes auquel on lui a donnéaccès, Wang Bing, à travers les grilles,filme aussi la cour et les autres partiesdu bâtiment.Il enregistre le grand dénuement danslequel se trouvent ces hommes, leséchanges, les négociations, les rituels.La grande surprise qu’apporte ce grandfilm c’est qu’au final règnent au seinde cette communauté une poésie maisaussi, même si cela semble paradoxal,une véritable liberté, une chance,comme le souligne Emmanuel Burdeaudans In Bed with Wang Bing : « Chancede rompre la chaîne pour ne servir àrien sinon à soi ou à son rapport auxautres ».

« à l’ouest des ails montrait combien,à la veille de leur faillite, l’attente, lesparties de mahjong, les palabres ga-gnaient progressivement les usines deShenyang : dans l’entre-deux de lapleine activité et de la fermeture s’ou-vrait une aire de jeu, une vacance. àla folie procède à l’inverse : les lits quiouvrent le film et qui ne cessent dereparaître ensuite sont élevés à la hau-teur d’un théâtre, voire d’une usine.Chacun y dort, bien sûr. Chacun s’yoccupe, aussi bien : grignoter, fumer,méditer sur sa vie et ses rêves, sesimpôts et ses désirs, y rejoindre un

camarade pour des caresses clandes-tines… D’un film à l’autre il se faitdonc un renversement.

Mais il se fait surtout une continuité,la continuité d’un affolement dans lespartages, la continuité d’unecatastrophe et d’une chance.Catastrophe de l’inutilité, de l’hommeenvoyé à la casse, mis au rebut, traitécomme un déchet, le bout du bout dela chaîne… Et chance de rompre lachaîne pour ne servir à rien sinon àsoi ou à son rapport aux autres. N’avoirpas à tirer ses gestes d’un répertoiredéjà constitué de buts à atteindre etde gestes à mobiliser pour cela. Chance,diraient certains, d’accéder enfin à lavérité du geste comme moyen déliéde la recherche d’une fin.»

Emmanuel Burdeau, In Bed with Wang Bing, pour l’ACOR

Lacor.info/film/a_la_folie/

L’une des séances

sera présentée par un

invité Informations à venir sur Cinefil-blois.fr




vendredi 1er mai > 17h


15

108 rois-démons de Pascal Morelli (France, Belgique, Luxembourg, 2014, dès 7-8ans) Empire de Chine. XIe siècle. Les rois-démons terrorisent tout le pays. Pourvaincre ces monstres, il faudrait avoir le courage de cent tigres, la force de millebuffles, la ruse d’autant de serpents. > Du 25 février au 8 mars

Le Petit Monde de Léo de Giulio Gianini (Suisse, 2014, 30 min, dès 2 ans) Cinq courts métrages remplis de douceur, de poésie et de phi-losophie pour les plus petits ! > Du 25 février au 8 mars

Coucou nous voilà ! de Jessica Laurén (Suède, France, 2014, 32 min,dès 3 ans) Nounourse et ses amis s’amusent, jouent, se bagarrent etse réconcilient les uns avec les autres. Chaque histoire abordent unthème différent. > Du 11 au 22 mars

L’Homme invisible de James Whales(états-Unis, 1933, 1h11, dès 8-9 ans) Jack Griffin, un scientifique,a trouvé le moyen de devenir invisible...> Trois séances en vostf : dimanche 22 mars à 11h, samedi 28mars à 14h et dimanche 29 mars à 11h.

Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (Japon, 2002, 1h27, dès 3 ans)Deux petites filles et leur père s'installent à la campagne et découvrentl'existence de créatures merveilleuses. > Du 28 mars au 6 avril, auLobis et à Cap’Ciné >> Séance précédée d’un Ciné P’tit Déj à 10h30dimanche 29 mars à Cap’Ciné

Shaun le mouton par les producteurs de Wallace et Gromit(Royaume-Uni, 2015, 1h25, dès 6 ans) Shaun, le petit mouton futé,entraîne les animaux de la ferme pour une journée pleine d’aventuresincroyables dans la grande ville. > Du 1er au 12 avril

Linnéa dans le jardin de Monet de Christina Bjork, Lena Anderson(Suède, 1992, 30 min, dès 4 ans) Linnéa, fillette curieuse, et sonvoisin M. Blom, se rendent en France pour découvrir l’œuvre deMonet et le jardin de Giverny. > Du 8 au 28 avril

Les Goonies de Richard Donner (états-Unis, 1985, 1h54, dès 7 ans,en vf) Une histoire d’aventure imaginée par Steven Spielberg > Du15 au 28 avril

Atelier boîte lumineuseJouez et sculptez des lumières avec Anne Bonal, plasticienne de l’école d’art, à partir de 7 ans, lundi 27, mardi 28 et mercredi 29 avril de 14h à 16h-17h. Sur inscription : [email protected].

Ciné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose un choix de filmsde qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afin que chacun y trouveplaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / Les Lobis. Renseignements au 02 54 44 52 15.Dates et horaires complets disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche.

En 2015, le cinéma c’est 5€ pour les moins de 14 ans !

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Devenez mécène

Devenir mécène de Ciné’fil,c’est s’engager pour la vie culturelle de Blois et son agglomération,c’est soutenir un cinéma différent, indépendant,c’est garantir une programmation hebdomadaire er des cycles thématiques,c’est contribuer à son dynamisme et son originalité,c’est accompagner Ciné’fil dans son avenir.

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ParticuliersLes dons sont déductibles de votreimpôt sur le revenu à hauteur de 66%de leurs montants, dans la limite de20% de votre revenu.Au-delà de 20%, l’excédent est re-porté successivement sur les 5 an-nées suivantes et ouvre droit àréduction d’impôt dans les mêmesconditions.

Un don de 50€ vous permet de dé-duire 33€ de votre impôt sur le re-venu et ne vous revient doncréellement qu’à 17€.

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Sauf mention spéciale, les projections se déroulent au cinémaLes Lobis (12 avenue Maunoury à Blois). *Projection accompagnée d’une rencontre-débat

Ciné’fil - 18 Rue Roland Dorgelès - BP 162 - 41005 Blois Cedex02 54 55 06 87 - [email protected] - www.cinefil-blois.fr

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Tarifs : Plein tarif 8€Adhérent, Film de la semaine 6,20€Lycéen, étudiant 5,20€Séance du matin 5€Moins de 14 ans, groupe scolaire,groupe (à partir de 10 pers.) 4€

Ciné’fil adhère à l’ACOR (Associa-tion des Cinémas de l’Ouest pour laRecherche), à l’ACID (Association duCinéma Indépendant pour sa diffu-sion) et à l’ACC (Association des Ci-némas du Centre).

09.03 au 01.05 2015

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