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INFO 319 « Non au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre intention : 1/ La ville de KERRATA devenue KHERRATA à l’indépendance A 300 km à l’Est d’Alger, Kerrata du mot arabe « Kherata » les laboureurs, est situé sur la route de Bougie à (50 km) - Sétif à (52 km) au Nord de cette dernière sur les bords de l'Oued Agriom « rivière des grenouilles », au pied de la chaîne des Babords dont le sommet culmine à 2004 m, à l'entrée des gorges du Chabet-el-Akra « le ravin du bout du monde » ou le « défilé de la mort ». Relief, géologie, hydrographie : La ville est située dans la zone sismique des rebords de la grande faille dite « sub-tellienne ». Une faille profonde affleurant la discontinuité du Moho (géologie interne), dont la géographie à l’œil nue démontre ce contraste entre, au nord, des formations jurassiennes avec un relief très accentué, et au sud, un relief plissé étendu sous formes de mamelon. Cela rend l'activité sismique élevée, d'autant que la composition stratigraphique et pédologique, calcaire à la base repose sur des couches argileuse. Ce qui rend non seulement la sismicité un facteur majeur, mais aussi des glissements de terrains très actifs, tel le glissement de terrain et les formations de loupes de solifluxions tout au long des versants.

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Page 1: « Non au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse … · A 300 km à l’Est d’Alger, Kerrata du mot arabe « Kherata » les laboureurs, est situé sur la route de Bougie à

INFO 319

« Non au 19 Mars »

VOICI quelques articles de presse ou de contributeurs retenus à votre intention :

1/ La ville de KERRATA devenue KHERRATA à l’indépendance

A 300 km à l’Est d’Alger, Kerrata du mot arabe « Kherata » les laboureurs, est situé sur la route de Bougie à (50

km) - Sétif à (52 km) au Nord de cette dernière sur les bords de l'Oued Agriom « rivière des grenouilles », au pied

de la chaîne des Babords dont le sommet culmine à 2004 m, à l'entrée des gorges du Chabet-el-Akra « le ravin du

bout du monde » ou le « défilé de la mort ».

Relief, géologie, hydrographie :

La ville est située dans la zone sismique des rebords de la grande faille dite « sub-tellienne ». Une faille profonde affleurant la discontinuité du Moho (géologie interne), dont la géographie à l’œil nue démontre ce contraste entre, au nord, des formations jurassiennes avec un relief très accentué, et au sud, un relief plissé étendu sous formes de mamelon. Cela rend l'activité sismique élevée, d'autant que la composition stratigraphique et pédologique, calcaire à la base repose sur des couches argileuse. Ce qui rend non seulement la sismicité un facteur majeur, mais aussi des glissements de terrains très actifs, tel le glissement de terrain et les formations de loupes de solifluxions tout au long des versants.

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Présence française 1830 - 1962

Une colonne française le franchit pour la première fois, gravant une roche au fond du ravin « Les premiers soldats qui passèrent sur ces rives furent des Tirailleurs commandés par le Commandant De Maison - 7 avril 1844».

CHABET EL-AKRA

On donne le nom de Chabet el-Akra (ravin de la mort) à une gorge superbe de la chaine des Babor par laquelle s'écoulent les eaux de l'oued Agrioun. Le défilé, entre la ferme de Karrata en amont et le bordj du Caid en aval, à 10 km de long ; il est bordé de murailles de 1700 à 1800 mètres de haut, rochers à pic de l'aspect le plus grandiose, dont les sommets sont boisés et si rapprochés que le soleil n'y pénètre qu'à l'heure de midi. Cette région est certainement une des plus belles de l’Algérie ; par sa végétation, par son climat, par ses beautés alpestres, elle rappelle certaines montagnes du centre de l'Europe.

La création

Kerrata fut fondé par trois déportés politiques après les journées sanglantes de juin 1848 en métropole Girard, Roynel et Lyonel qui avaient fait vœu de célibat. Séduits par ce site créent un moulin à façon entrainé par les eaux de l’Oued Agrioum. A cette époque une seule piste existait d’accès très difficile en hiver pour les caravanes de mulets et de chameaux. Ils reposent tous trois à l'entrée du cimetière dans un même tombeau.

La piste de Sétif n’allait pas plus loin. Le percement de la route des gorges fut réalisé de 1863 à 1870. Une plaque à l'entrée des gorges, en venant de Bougie, commémore les travaux pharamineux de percement de la route, réalisés sous le contrôle des services des Ponts et Chaussées au rythme d'un kilomètre par an. Cette route, creusée dans la roche entre le Djebel Adrar-Amellah « montagne blanche » dont le sommet était recouvert de neige l'hiver et la chaîne des Babors, chemine en corniche entre les parois rocheuses d'une hauteur de plus de mille mètres. C'est un axe vital qui relie Bougie à Sétif, mais également une route touristique d'une beauté inégalée empruntée à la belle saison par de très nombreux touristes ou simplement estivants des Hauts Plateaux allant passer le week-end sur les rives de la Méditerranée.

Les premiers soldats qui franchirent les gorges par l’oued Agrioum étaient des Tirailleurs aux ordres du commandant Demaison. Longues de 7 km entre des parois rocheuses d'un millier de mètres de hauteur, les gorges voyaient chaque dimanche des centaines de Sétifiens - retour du week-end à la mer- faire étape à la cascade dite « Aïn Sar Azegra » en kabyle « Source fraîche bleue ». Kerrata se situant en Petite Kabylie.

Les fondateurs du village créèrent les fermes de « Mérouah » (l'éventail), celle de l’Oued Chouk pratiquant les cultures céréalières et l’élevage, et la ferme « Bouramtane » (élevage, céréales, vignes).

De nouveaux arrivants peuplèrent le village, construisirent leurs demeures ainsi que les hôtels de Kherata et du Chabet El Akra, la gendarmerie et d'autres bâtiments administratifs. Les premiers colons reçurent de l'Administration, un lot de terrains à bâtir, un lot de jardins de 33 ares, une concession de 40 ha qu'ils devaient exploiter pendant cinq ans pour avoir le titre de propriété.

Le premier médecin fut le docteur Valton. Un pic de la Chaîne des Babors porte son nom à la suite d'une banale mésaventure. En effet, grand amateur d'escalade, notre médecin fut un jour surpris par l'obscurité au sommet d'un pic. Il dut y passer la nuit. Par la suite les habitants du village n'hésitèrent pas à baptiser ce pic du nom de ce brave toubib.

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Vers 1900 le village a été desservi par un service de diligences reliant chaque jour Sétif à Bougie en 13 à 14 heures, avec cinq relais de chevaux en cours de route. Des convois de marchandises sillonnaient cette route faisant l’aller-retour en une semaine.

La grande attraction était les singes qui venaient observer tout ce monde, les plus hardis accroupis sur le parapet quémandaient quelques cacahuètes et friandises.

Le château Dussaix fut construit en 1913 à l’entrée des gorges du Chabet El Akra. En 1921 et succédant aux trois fondateurs, M. Eugène Dussaix fit construire l'église. La cloche fut offerte par M. Augustin Calotin. Puis une minoterie moderne vit le jour, mais le petit moulin à façon étant le symbole du début du village de Kerrata fut maintenu, permettant aux populations indigènes de venir faire moudre leur grain. Le 10 novembre 1920, Benoit XV, Pape, en récompense des services rendus au diocèse, suivant les vœux de l’évêque de Constantine, nomme Mr Eugène Dussaix, Chevalier Commandeur de l’ordre de Saint Grégoire le grand, à titre civil.

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Kerrata, qui faisait partie de la commune mixte de Takitount, dont le siège était à Perigotville, vu l’ampleur de son développement, fut érigé commune de plein exercice englobant les douars Béni-Mérai et Djermouna dans le département de Sétif qui comprenait avec Kerrata 9 arrondissements, Périgotville devenant sous préfecture.

Il convient de rappeler que le département de Sétif fut créé par décret du 28 Juin 1956, que le département de Bougie le fut par décret du 17 mars 1958 et que par décret du 7 novembre 1959, ce même département fut supprimé et son territoire rattaché pour partie au département de Sétif.

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Monsieur Fournier Roger, élu Maire, fit construite la nouvelle mairie sur les ruines de la maison Dieudonné « Hôtel de Kerrata » qui avait été incendié le 9 Mai 1945. Kerrata pris un nouvel essor, le village devient très coquet, la fontaine Talabort avec ses nouvelles arches, le bassin avec de petits escaliers, des jarres et des vasques fleuries.

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La Place ombragée avec le Monument aux Morts. De nouveaux groupes scolaires, un hôpital moderne de 120 lits dirigé par monsieur Sellier Edouard puis Gabriel Durand, les médecins : Roumaingas, Lassère. La tabacoop qui recevait l’ensemble du tabac cultivé dans les environs mais aussi des communes d’Oued Marsa, de Saint Arnaud et d’Ampère.

La vie du village était paisible. La contrée très giboyeuse, perdreaux, lièvres, cailles, les sangliers pullulaient dans les massifs montagneux. La Méditerranée toute proche avec ses plages de sable fin, ses sorties en mer, ses parties de pêche mémorables.

L'aménagement hydroélectrique

A compter de 1949-1953, Kerrata a connu un essor extraordinaire à l'occasion de l'aménagement hydroélectrique de l'Oued Agrioun. Car à l’époque on ne pensait certainement pas que Kerrata, avec ses ressources hydroélectriques deviendrait, grâce à des travaux gigantesques, le plus grand centre de production hydroélectrique de toute l’Algérie.

Après la mise en service de l'usine de Darguinah en 1952, le barrage de l'Ighil Emda et l'usine souterraine de Kerrata en 1953, firent de cette région un centre névralgique important d'où partaient des lignes se dirigeant sur Alger et Bône.

L'aménagement de l'Oued-Agrioun est entré le premier dans la période de la réalisation en raison d'un certain nombre de facteurs favorables qui étaient la facilité d'accès, la facilité relative des travaux et une meilleure connaissance du régime de cet oued. Sa production totale est de 198 millions de kW.h, soit 25 % de la consommation algérienne actuelle. La puissance installée de 95 000 kW en fait une usine de pointe et de forte charge d'autant plus précieuse que le réservoir amont peut stocker 75 % du débit annuel moyen. Parallèlement à l’effort considérable poursuivi pour augmenter la productivité du sol, il sera possible aussi de fixer et d’utiliser sur place une abondante main d’œuvre.

L’usine souterraine de Darguinah

Placée sous une boucle de l’oued Ahrzerouftis dévié, elle est l’usine principale de l’aménagement. Son radier est situé à 60 mètres au dessous du sol. Elle est creusée dans des schistes de bonne tenue et se présente sous la forme d’une vaste nef de 60 m de long sur 20 m de large, haute de 22 m. Après avoir foré des puits d’accès, on a exécuté le revêtement par anneaux puis par éléments de piédroits. En dernière étape on a procédé à l’enlèvement du strass, avant de passer à l’aménagement intérieur. L’excavation de l’usine a nécessité l’exécution de 44.250 m3 de terrassements, 1.159.650 heures d’ouvriers, 35.000 kg d’explosifs et la mise en place de 15.000 m3 de béton pour la coque extérieure seulement.

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Le chantier disposait de 600 cv de puissance installée dont 350 cv pour la fourniture d’air comprimé. Les déblais étaient enlevés à l’aide de 7 pelles chargeuses automatiques et remontées à l’air libre par 2 skips. Elle sera inaugurée en 1954, date fatidique des débuts de la guerre. Nous connaissons la suite….

Réalisations communales

Deux écoles, une mosquée, une station de pompage pour l'alimentation en eau potable, restauration de l'Eglise après les secousses sismiques de 1948 puis l'inauguration du barrage le 27 juin 1954.

Les émeutes

Ainsi que beaucoup d'autres, le village a connu, hélas, les émeutes du 9 mai 1945 et dû dénombrer huit victimes parmi la population européenne, Kerrata fut délivré par la Légion Etrangère.

Eugène Dussaix mérite encore d’être cité eu égard à son action dans ces moments tragiques. Sa résidence familiale, dénommé « Château Dessaix » va permettre d’abriter 500 personnes et ainsi les sauver d’une mort certaine.

Nous avons tous remarqué qu’une seule version est admise sur le 8 mai 1945, celle de répression qu’il est vrai fut sévère. Il est nécessaire de revenir aussi à la genèse des faits. Une pensée particulière à la petite Arlette Nakache (8 ans) toute première victime de ces émeutes et bien avant la mort du jeune Saal Bouzid.

Cliquez SVP sur ces liens :

http://bone.pagesperso-orange.fr/titre_rubrique/guerre/villard_8mai45.html

http://encyclopedie-afn.org/1945-ALGERIE-SETIF-EVENEMENTS#tab=Versions

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(Eglise devenue un musée)

La guerre d'Algérie (1954-1962) devait à nouveau troubler le village qui connut divers attentats et assassinats.

EPILOGUE : KHERRATA

Année 2008 = 35 077 habitants

Synthèse établie grâce à de nombreux documents en mentionnant notamment le remarquable exposé de messieurs Maurice Villard et Yves Bassard.

ET si vous souhaitez en savoir plus sur Kerrata, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://encyclopedie-afn.org/Historique_Kerrata_-_Ville

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http://www.youtube.com/watch?v=OXYwyDI-zNc

http://jeuxdemaux.over-blog.com/article-documents-anciens-sur-kherrata-92165930.html

http://paysagesdekabylie.over-blog.com/categorie-11050939.html

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_1984_num_51_1_2228

http://www.rogerbk.com/download/1_CommunesMixtesdAlgerie_CahiersDeLaMemoire_RogerBenmebarek.pdf

2/ Louis Faidherbe

Un grand nombre de rues ou de places d’Algérie portaient son nom. Qui était-il ?

Louis Léon César Faidherbe est né le 3 juin 1818 à Lille et mort le 28 septembre 1889 à Paris. C’était un militaire

français et un administrateur colonial.

En 1838, il entrait à l'École polytechnique puis en 1840 à l’École d'application de l'artillerie et du génie de Metz dont il sortit officier en 1842.

Il servit lors de la conquête de l'Algérie de 1842 à 1847 puis fut envoyé à la Guadeloupe de 1848 à 1849, et de nouveau en Algérie de 1849 à 1852.

Il fut affecté au Sénégal en 1852. Le 16 décembre 1854, il était nommé gouverneur de la colonie.

Gouverneur du Sénégal (1854-1861 et 1863-1865)

Il entreprit de pacifier le pays, repoussa les Toucouleurs à l'est du Haut-Sénégal (1855-1863), et s'oppose à El Hadj Omar qui assiège le fort de Médine et prend la ville le 18 juillet 1857. Il repoussa les Maures au nord et annexa le pays Ouolof (traité de mai 1858).

Il s'intéressa aux dialectes locaux, aux coutumes et entreprit le développement économique, notamment le chemin de fer de Dakar au Niger qui devient prospère.

En 1861, malade, il sollicite son retour en métropole. Il est alors colonel. Il reçoit le commandement de la subdivision de Sidi-bel-Abbès, mais repart pour le Sénégal en 1863 qu'il quitte en 1865.

Avec peu de moyens, il jeta les bases de la future Afrique-Occidentale française. Il étendit l'influence française très au-delà du Sénégal, travailla à développer l'économie locale et fut le créateur du port de Dakar. Il assuma pleinement son rôle de « civilisateur ». Promu général en 1863, on lui donna un commandement modeste en Algérie.

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Pendant la pénurie de coton causée par la guerre de Sécession américaine à partir de 1861, il favorisa des plantations qui fournirent annuellement 50 tonnes de coton brut jusqu'en 1868. Le sud du bassin du Niger est alors jugé éventuellement porteur par les Français en Afrique occidentale.

En 1867, il est général commandant la subdivision de Bône. En 1870, la déclaration de guerre le surprend à Lille, où il effectue un séjour de convalescence. Léon Gambetta le nomme général de division le 23 novembre et lui confie la tête de l’armée du Nord (45 000 hommes), comprenant le corps d'armée du général Farre.

Sa contre-offensive sur Amiens échoue à la bataille de l'Hallue ; il ne parvient pas à exploiter l'ouverture qu'il s'est créée à la bataille de Bapaume et finalement ne peut empêcher l'irruption allemande vers Paris à la bataille de Saint-Quentin. En janvier, il bat en retraite à l'abri des places fortes de Cambrai et Lille, sans être vraiment inquiété par von Gœben, mais son action a permis au Nord-Pas-de-Calais, encerclé, de résister jusqu'à la capitulation.

Élu député du Nord sous le gouvernement provisoire, il devient sénateur en 1879 ; lié à la gauche depuis sa collaboration avec Gambetta, il s'oppose au boulangisme. En 1880 il est promu grand chancelier de la Légion d'honneur.

Faidherbe avait dirigé une mission scientifique en Égypte. Il laisse de nombreux travaux d'ethnographie et de géographie sur l'Afrique occidentale, ainsi qu'un Annuaire du Sénégal en quatre langues : français, wolof, toucouleur et soninké.

Il fut décoré de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie).

3/ Général Pierre COURBY de COGNORD

Pierre Louis Alphonse Courby de Cognord est né le 26/8/1799 à Thiers et décède le 4 décembre 1862 au

Château d’Odos, lieu de sa retraite. Il était âge de 63 ans.

Entré au service le 1er mars 1815, comme Mousquetaire du Roi. Il sert comme Sous-lieutenant et lieutenant aux Dragons du Calvados, aux Hussards de la Moselle et dans la Garde Royale. En 1823-24, il fait campagne en Espagne. Le 4 juillet 1830, il est promu Capitaine. L'année suivante, il prend part à l'expédition de Belgique. Il passe ensuite au 15

ème Dragons et au 5

ème Hussards, En 1833, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur,

décoration que s'ajoute à celle de l'ordre de St Ferdinand d'Espagne reçue en 1824.

En 1840, il arrive en Afrique ; il assiste à diverses opérations et est blessé d'un coup de feu à la jambe le 15/6/1840 au passage du col de Ténia. Il est promu Chef d'escadrons au 1er Chasseurs d'Afrique.

En janvier 1841, il est muté au 2ème

Hussards à Vesoul. En 1844, le commandant Courby de Cognord part en Afrique avec des éléments du 2

ème Hussards. Il donne à diverses reprises des preuves de bravoure et est cité à

l'ordre de l'armée pour sa belle conduite à la bataille de l'Isly. Malgré deux propositions successives pour le grade de lieutenant-colonel, il ne paraissait pas, en 1845, devoir être nommé au grade supérieur. Il avait alors 46 ans et n'avait pas obtenu un avancement en rapport avec ses brillants services.

En 1845, le 23 septembre, eut lieu un héroïque fait d'armes dont tous les bataillons de chasseurs à pied se

glorifient, mais dont une part va également au 2ème

Hussards, régiment de Chamborant, dont le 2ème

escadron fut

présent à ce glorieux combat et devait y trouver la mort presque en entier. Le lieutenant-colonel de Montagnac

commandait le cercle de Djemmaa-Ghazaouat (actuellement Nemours, sur la Méditerranée, près de la frontière

marocaine). Le 23 septembre 1845, afin de mettre de l'ordre dans des tribus voisines qui se querellaient, il

emmène avec lui le 8ème

bataillon de Chasseurs d'Orléans sous les ordres du commandant Froment-Coste et le

2ème

escadron du 2ème

Hussards sous le commandement du chef d'escadron Courby de Cognord et le capitaine

Gentil de Saint-Alphonse.

La colonne se composait de 355 officiers, sous-officiers et chasseurs ; 67 officiers, sous-officiers et hussards ; 1

interprète, 1 ordonnance et 2 soldats du Train, soit un total de 426 hommes. Le détachement quitte Djemaa-

Ghazaouat à 9 heures du soir. Après une marche fatigante de 20 kilomètres, la colonne s'arrête avant le jour, le

22 septembre. A 23 heures, la troupe lève le camp, et après une marche pénible, le bivouac est établi. Le 24

septembre, à 6 h 30, le lieutenant-colonel de Montagnac donne l'ordre au commandant Courby de Cognord de

monter à cheval, en selle nue, avec ses hussards et au capitaine de Chargère de le suivre avec trois compagnies

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de chasseurs. Le commandant Froment-Coste reste au camp avec la compagnie de chasseurs Burgard et la

compagnie de carabiniers du capitaine de Géréaut. La petite colonne de hussards et de chasseurs guidée par de

monter à cheval, en selle nue, avec ses hussards et au capitaine de Chargère de le suivre avec trois compagnies de chasseurs. Le commandant Froment-Coste reste au camp avec la compagnie de chasseurs Burgard et la compagnie de carabiniers du capitaine de Géréaut. La petite colonne de hussards et de chasseurs guidée par de Montagnac s'engage dans un ravin et, apercevant de nombreux cavaliers qui tiennent les crêtes, il prescrit au commandant Courby de Cognord de les disperser.

Le commandant Courby de Cognord échelonne ses deux pelotons ; le nombre des ennemis augmente considérablement, mais au lieu de se retirer comme d'habitude, ils résistent. La mêlée devient bientôt sanglante. Les pertes des hussards sont sensibles, le lieutenant-colonel de Montagnac est grièvement blessé ; le capitaine Gentil de Saint-Alphonse est tué et le lieutenant Klein, du 2

ème Hussards, est blessé plusieurs fois. Le

commandant Courby de Cognord est indemne. Lancé à vingt pas de ses pelotons, il lutte contre la horde, mais son cheval est blessé à deux reprises : il chancelle et tombe avec son cavalier. Le hussard Testard lui offre son cheval et rejoint ses camarades les chasseurs. Il prend au passage les pistolets sur le cheval mort du commandant Courby de Cognord et tire sur des cavaliers arabes qui le poursuivent. Courby de Cognord rallie les hussards et exécute avec eux de nouvelles charges, mais la cohésion ne peut se maintenir, de nombreux cavaliers sont démontés et se défendent en groupes ou isolément.

De nouveaux cavaliers arabes surgissent de toutes parts. Le commandant Courby de Cognord, ne pouvant se rabattre sur les chasseurs, trop loin, se dirige avec ses hussards sur un mamelon. Il perd alors son deuxième cheval. Le lieutenant-colonel de Montagnac, qui s'était joint aux hussards, est de nouveau blessé. Les trois compagnies de chasseurs veulent rejoindre le commandant Courby de Cognord, mais n'y parviennent pas : ils sont débordés, dispersés, anéantis. Une scène épouvantable de carnage se produit ; les hussards et les chasseurs tombés sont décapités et leurs têtes présentées aux survivants. Le lieutenant-colonel de Montagnac, quoique très blessé, envoie le maréchal-des-logis-chef Barbut, du 2

ème Hussards, prévenir le commandant

Froment-Coste de venir le rejoindre. Ce sous-officier est poursuivi par plus de 300 cavaliers qui ne parviennent pas à le rattraper.

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Les hussards à pied et les chasseurs se forment en carré et cette vaillante phalange se défend courageusement. Le lieutenant-colonel de Montagnac meurt. Le commandant Courby de Cognord est alors frappé de trois coups de feu et de deux coups de yatagan ; il est fait prisonnier et emmené à cheval par un chef arabe. Les deux autres compagnies accourues ont le même sort ; submergés, les chasseurs se défendent avec bravoure le commandant Froment-Coste est tué, le capitaine de Géréaut se réfugie avec ce qui reste dans le marabout de Sidi-Brahim et repousse les assauts de l'ennemi pendant la journée du 25 septembre. La sauvagerie des Arabes s'est assouvie sur les morts ; après le combat, 320 cadavres sans tête jonchaient le sol dont 54 du 2

ème escadron du 2

ème Hussards ; 90 chasseurs et hussards étaient prisonniers, tous blessés

plusieurs fois. Le caporal Lavayssière, seul gradé restant, prend le commandement et le 26 septembre, après de nombreux engagements avec les Arabes, il rejoint Djemaa-Ghazaouat avec 16 survivants dont un hussard.

Le commandant Courby de Cognord fut emmené prisonnier au Maroc et racheté après de nombreuses tractations en 1846 avec 11 autres prisonniers dont quatre du 2

ème Hussards (le commandant Courby de

Cognord, le maréchal-des-logis-chef Barbut, les hussards Testard et Maetz). Le commandant Courby de Cognord fut cité à l'ordre de l'Armée d'Afrique avec le motif suivant :

« Commandant l'escadron du 2ème

Hussards qui faisait partie de la colonne du lieutenant-colonel de Montagnac, détruite par Abd-el-Kader à Sidi-Brahim, le 23 septembre 1845, le lieutenant-colonel de Montagnac, expirant, lui confia le commandement des débris du 2

ème Hussards et du 8

ème bataillon de Chasseurs. Il fit des prodiges de

valeur et prolongea, contre plusieurs milliers d'Arabes, une lutte héroïque qui ne se termina que lorsque, épuisé par de nombreuses blessures, il tomba sans connaissance au pouvoir de l'ennemi. II fut fait prisonnier avec ce qui restait de ses braves frères d'armes, souffrit cruellement pendant un an et deux mois et ne fut rendu à la liberté que le 27 novembre 1846 ».

Pour récompenser leur bravoure, le commandant Courby de Cognord fut fait Officier de la Légion d'Honneur et promu Lieutenant Colonel. En août 1846, le 2

ème régiment de Hussards obtint cette citation :

« Depuis son arrivée en Afrique, le 2ème

Hussards a pris part à de nombreux et brillants faits d'armes. Il a mérité d'être cité glorieusement, même dans les désastres que son courage ne pouvait détourner. C'est au bon esprit du corps, à l'énergie de ses chefs et au dévouement des hussards qu'il a pu se placer au premier rang de l'Armée d'Afrique ».

Le lieutenant-colonel Courby de Cognord fut ensuite nommé Colonel, du 6ème

régiment de Hussards. En décembre 1851, il conduit son régiment lors de la répression des mouvements populaires contre le coup d'Etat de Louis Napoléon. A Auch, quatre pelotons de son régiment sont confrontés à une masse de près de 4000 civils, armée de sabres de pistolets et de faux. Pour se dégager, Cognord doit commander la charge et se lance en premier au milieu des insurgés suivi de ses 90 cavaliers. Il traverse deux fois cette masse tumultueuse et disperse les émeutiers. Dans la charge il est légèrement blessé au coup et son cheval est grièvement blessé.

Nommés Général de brigade ; il commanda à trois reprises à Tarbes en 1852 la 4ème

brigade de la 13ème

division, puis la subdivision militaire en 1856 et 1859. En mars 1861, lors de son départ de la subdivision de Tarbes pour celle d'Alençon, " L'Ere Impériale " de Tarbes fit paraître un article louant le général Courby de Cognord et les notabilités tarbaises lui exprimèrent leur gratitude et leurs regrets de le voir quitter son commandement dans le département.

Le 26 Août 1861, le général Courby de Cognord prend sa retraite.

4/ Djamila Bouhired : si Bouteflika brigue un quatrième mandat, je descendrais dans la rue

http://www.atlasinfo.fr/L-icone-de-la-Revolution-algerienne-Djamila-Bouhired-si-Bouteflika-brigue-un-quatrieme-mandat-je-

descendrais-dans-la_a47468.html

C’est une attaque à l’arme lourde que Djamila Bouhired, l’icône de la Révolution algérienne, vient de lancer

contre le président Abdelaziz Bouteflika, au moment où ce dernier entretient encore le suspense sur ses

intentions s’agissant de la présidentielle d’avril prochain.

« Si Abdelaziz Bouteflika se présente pour un quatrième mandat, je descendrais dans la rue pour manifester

contre lui », a-t-elle déclaré au correspondant du journal El Qods El Arabi à Alger. « Djamila Bouhired ajoutera

qu’elle descendra dans la rue pour aussi dénoncer « le mal fait à l’Algérie »

La célèbre Moudjahida, qu’une chaine de télévision libanaise a donné pour morte, a dénoncé « la corruption et

l’impunité généralisées, la Chape de plomb sur la société civile », faisant, par ailleurs, part de son inquiétude

pour l’avenir du pays ». Citant la célèbre formule du philosophe français Jean Paul Sarte : « l’enfer c’est les

autres », Djamila Bouhired préfère dire « l’enfer c’est ceux qui gouvernent l’Algérie ».

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Poursuivant son réquisitoire, elle considère que « la scène politique est minée », que “le vrai FLN n’existe pas,

ce parti est actuellement entre les mains des trafiquants et des usurpateurs”. A propos de la crise régionale,

Bouhired se félicite que l’Algérie « en soit à l’abri pour le moment », mais prévient-elle « personne ne sait ce que

réserve l’avenir pour ce pays qui a donné pour son indépendance 1,5 million de ses enfants ».

Djamila Bouhired, qui évite les médias, était l’invitée surprise du salon du livre jeudi aux Pins maritimes. Toute

de blanc vêtue, sa présence a provoqué sur les lieux un grand attroupement ponctué de youyous, alors que

d’autres personnes jouaient des coudes pour prendre une photo souvenir avec elle.

NDLR : Toujours dans l’exagération la Djamila…mais pour le FLN elle en a mis du temps pour comprendre !

5/ Ghardaïa : plusieurs blessés dans de nouveaux affrontements interethniques

De nombreuses personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, ce dimanche 24 novembre dans de nouveaux affrontements entre Chaambis (Arabes) et Mozabites (Berbères) à Guerrera dans la wilaya de Ghardaïa, a-t-on appris de Kamel Dine Fekhar, militant des droits de l’Homme.

Les affrontements entre les deux communautés avaient commencé vendredi dernier, suite à un match entre deux équipes, l’une mozabite et l’autre arabe, rappelle-t-il. « Tous les jeunes de Guerrara, Arabes et Mozabites, ont fêté la victoire de l’équipe nationale mais quand ça dégénère, les services d’ordre ne font pas leur travail », regrette-t-il…

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6/ Annaba : La Coquette s’est enlaidie

http://www.liberte-algerie.com/algerie-profonde/la-coquette-s-est-enlaidie-annaba-211013

La ville des Jujubes a, certes, perdu ses atours, mais la situation, si elle semble irrécupérable pour

certains, ne serait pas désespérée pour d’autres, notamment avec la venue du nouveau wali. L’insalubrité règne à Annaba. La situation de l’hygiène de l’environnement est, pour ainsi dire, plus que déplorable, et les habitants de cette ville, qualifiée à tort de “capitale de l’Est”, sont de plus en plus nombreux à la dénoncer. Selon certains de ses proches collaborateurs, le nouveau wali d’Annaba serait le premier à reconnaître l’état désolant des lieux, en plein tissu urbain. “J’ai visité la Coquette, sans chauffeur et sans protocole ; j’ai été surpris de constater que certaines cités de la ville sont devenues si sales et si répugnantes qu’elles en sont devenues invivables, beaucoup d’entre elles souffrent de l'absence d’éclairage public”, aurait confié le wali. Ce dernier aurait même rappelé que “comble de l’ironie, la commune de Annaba dispose à plein temps des bras de 4000 ouvriers pour l’entretenir et pour veiller à sa propreté”.

D’ailleurs, même les quartiers dits résidentiels d’autrefois, tels le Cours de la Révolution, Saint-Cloud, le Majestic, au niveau desquels le nettoyage était quotidien, semblent être à leur tour affectés outrageusement par l’insalubrité. Il s’agit là d’un problème sérieux, qui interpelle les autorités locales et les élus de l’APC d’Annaba, tout particulièrement le maire, qui ne cesse, dit-on, de contempler la propreté des villes occidentales avec lesquelles Annaba est paradoxalement jumelée. Au niveau de certaines vieilles citées d’habitation, comme la Colonne, l’Orangerie, Didouche-Mourad, Bouzered-Hocine, qui sont superbement ignorées par les édiles, les chaussées et les trottoirs sont tellement endommagés qu’ils sont devenus impraticables. Et comme le ridicule ne tue pas, en face du bureau du maire, l’esplanade du Cours de la Révolution, la plus importante place publique de la ville, s’est transformée en un lieu de débauche à ciel ouvert.

De plus, Annaba, qui s’était débarrassée du commerce informel durant le mois de Ramadhan dernier, en est malheureusement redevenue la proie. En l’absence de suivi des élus de l’APC, les cartons et autres détritus envahissent de nouveau les chaussées des cités. Le commerce à la sauvette, celui des étalages et des marchés sauvages s’installe et prolifère impunément partout où se trouve un espace libre. Une situation considérée par

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beaucoup d’élus comme étant un palliatif au problème du chômage, une sorte “d’emploi de jeunes”. Les trottoirs ne sont plus réservés aux piétons, les vendeurs à la sauvette en sont ainsi devenus les propriétaires à part entière, puisqu’ils finissent toujours par remporter le bras de fer qui les met aux prises avec les autorités. Si la situation semble irréparable, certains citoyens estiment qu’elle n’est pas désespérée pour autant, notamment avec la venue du nouveau wali, qui est connu dans cette ville pour y avoir exercé par le passé. “Nous sommes convaincus que Mohamed Mounib Sandid saura certainement redorer le blason de cette ville victime de ses décideurs. Pour ce faire, une opération d’assainissement des ressources humaines s’impose. À commencer par les cadres qui gravitent autour du cabinet, et en finir avec les maires incompétents hissés au trône des APC par un concours de circonstances qui ne dit pas son nom. Le maire de Annaba en est un”, affirme l’un d’entre eux

Ndlr : Ô ma coquette qu’es-tu devenues, toi jadis si belle…..

7/ Inauguration de la maison à Gorniès avec Entraide et Solidarité (Source Mr

Michel Salanon) Cher(e)s Ami(e)s, Pieds-Noirs et autres,

Toujours à la botte des socialos, la Presse (à 99,9 % des médias concernés) s'est empressée de nous gaver avec "l'affaire Léonarda", mais....surtout pas avec "l'affaire Zorah et Hamid" !!!

Et nous savons pourquoi : Léonarda et sa famille, immigrés sans papiers qui ont séjourné illégalement en

France pendant de longs mois, et qui ont coûté des dizaines de milliers d'euros à la France valent mieux

que.....des enfants de Harkis mis à la rue par le maire-ordure de Gorniès (près de Ganges / 34), qui à tout mis en

oeuvre pour les faire expulser de l'appartement qu'ils occupaient dans les murs de la mairie !

Après une année passée d'abord sous une tente, ensuite dans une caravane, la bonne nouvelle est arrivée (PJ2):

Grâce à l'action efficace de l'association ENTRAIDE SOLIDARITE, qui, depuis un an a fait appel aux

dons, pour engager deux artisans afin de remettre leur petite maison de village en état (c'était une ruine !),

LEUR PETITE MAISON EST EN PARTIE REMISE EN ETAT : ILS VONT PASSER L'HIVER AU CHAUD !

Heureux de vous transmettre cette excellente nouvelle, Zorah et Hamid nous proposent de les rejoindre à

Gorniès pour fêter cet événement, dimanche 1er décembre !

Utilisez les informations sur les documents en PJ, et confirmez votre participation au couscous que Zorah et son équipe va nous préparer, en présence de tous ceux et celles qui n'ont pas oublié ce "HARKIS" veut dire !!!

Note : Vous pouvez envoyer votre bulletin de participation (PJ 3) avec un chèque (10 Euros par personne),

sinon, téléphonez à Hamid, pour confirmer votre participation et vous paierez sur place. Et si vous êtes trop loin

pour venir, contactez vos parents et amis qui sont dans la région de Montpellier, afin qu'ils viennent partager ces

retrouvailles conviviales.

Comme il se dit dans certaines émissions de télévision, auxquelles les enfants de Harkis ne sont jamais invités (...) : ON COMPTE SUR VOUS !

BONNE JOURNEE A TOUS

Jean-Claude Rosso

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