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http://philharmonie.roncq.free.fr/
Vendredi 7 Septembre 2018 Reprise des répétitions
Dimanche 11 Novembre 2018
Cérémonie officielle du 11 Novembre
Dimanche 25 Novembre 2018
Concert de Gala
Samedi 1er Décembre 2018 Audition de Ste Cécile
et Banquet de fin d’année
Vendredi 5 Janvier 2018 Reprise des répétitions
Vendredi 26 Janvier 2018 Assemblée Générale
Dimanche 15 Avril 2018 Concert de Printemps
Dimanche 10 Juin 2018 - 11 h Concert à la Colombe, Maison de Retraite
Jeudi 21 Juin 2018 - en soirée Fête de la Musique
http://philharmonie.roncq.free.fr/
- Editorial du Président - Projet d’Agenda 2018 - L’agenda en ligne - Nouveaux musiciens en 2017 - Comité de Rédaction du Diapason N° 31 - Concert du 26 Novembre 2017 « Les Comédies Musicales » - Il était une fois… Les Comédies Musicales - La nouvelle Commission élue en janvier 2017 - Quizz sur les Comédies Musicales - Dis-moi qui tu es ? - Bernstein : La belle histoire côté ouest - Mini-Rétro Photos 2016-2017 - Si La Philharmonie m’était contée : Bernard DEMEULIER & Le Drapeau de La Philharmonie - Opération Membres Bienfaiteurs et V.I.P.
http://www.ville-roncq.fr/
Sur notre site internet :
Toutes nos manifestations et photos
Egalement sur le site
de la Mairie de Roncq, menu :
R.A.R. Réseau Associatif Roncquois
Dimanche 26 Novembre 2017 - 17 h : Concert de Gala - Eglise St Piat
Samedi 2 Décembre 2017 : Audition de Ste Cécile à 18 h 30 - Eglise St Piat
et Banquet de Ste Cécile, salle Georges Catry
Rédaction : . Clément CARRE . Ludovic DENEUVILLE . Pascal DENEUVILLE . Dominique DUBOIS . David LEBRUN . Catherine PIENIEZNY . Archives de La Philharmonie
Crédits Photos : . Mairie de Roncq . Pascal DENEUVILLE . Archives de La Philharmonie
Maquette Affiche et Flyer du Concert : . Fernando ROCHA
Régie Publicité : Didier CNOCKAERT et Pascal DENEUVILLE
et avec la complicité de : Maxime GOURMEZ
Jeanne BECKER - Flûte
Claire DELTOUR - Clarinette
Denis DESREUMAUX - Hautbois
Hervé HAZEBROUCK - Trompette
Jules RAMAEN - Percussions
Cher(e)s ami(e)s et musicien(ne)s.
Je souhaitais démarrer cet édito par une pensée toute particulière pour 2
grandes figures de la Philharmonie qui nous ont quittés au cours de cette an-
née 2017.
Bernard DEMEULIER, notre ancien directeur et trompettiste, et fidèle ami
passionné de notre association disparu à l’âge de 84 ans, et Marguerite
HEMELAERE, la maman de notre porte drapeau René qui nous a quittés
aussi à l’âge de 94 ans.
Vous retrouverez dans les pages de ce Diapason un article leur rendant un
bel hommage à travers de beaux souvenirs au cœur de notre association « La
Philharmonie »
Nos pensées chaleureuses vont à leurs familles.
Certains partent, d’autres arrivent. Ainsi va la vie.
La petite Eleanore a donc pointé le bout de son nez au cours de cette année
2017. Elle a d’ailleurs déjà trouvé la route de la Salle Catry : un éveil musi-
cal déjà bien précoce !!....Nous félicitons les parents Maxime et Cindy.
Maxime que vous pourrez d’ailleurs mieux découvrir dans la rubrique « Dis-
moi qui tu es ».
2017, Une année musicale une fois de plus, très riche pour la Philharmonie,
qui après un concert, sur les grands thèmes musicaux des Films de Louis de
Funès, s’achèvera en cette fin d’année sur les notes chantantes des
« Comédies Musicales » thème retenu pour notre concert de gala prévu à
l’Eglise St Piat le dimanche 26 novembre à 17H.
Un style de spectacle musical qui revient sur les devants de la scène pour les
nostalgiques des années 1980/2000 et qui devrait donc, sans aucun doute,
attirer un public nombreux.
Je remercie bien évidemment l’ensemble de la nouvelle commission qui œu-
vre très efficacement à mes côtés, avec une attention toute particulière cette
année à nos jeunes recrues Camille et Florent qui s’investissent très efficace-
ment, et avec beaucoup d’énergie, dans la préparation événementielle de nos
concerts.
Je vous souhaite à tous une très bonne fête de Sainte Cécile, et vous invite
dès maintenant à réserver vos places pour notre banquet de fin d’année prévu
salle Catry le Samedi 2 décembre 2017 à 20H00, et qui sera précédé de no-
tre traditionnelle audition en l’Eglise St Piat.
Bien musicalement,
David LEBRUN
Président de la Philharmonie.
Direction :
Francis BILLET
Baptiste VANDEVOGHEL
La comédie musicale est un genre théâtral mêlant comé-
die, chant et danse. Apparue au tout début du XXème siè-
cle, elle se situe dans la lignée du mariage du théâtre et
de la musique classique qui avait donné naissance aux
siècles précédents au ballet, à l’opéra, à l’opéra-comique
et à l’opérette. Elle s’est particulièrement développée aux
Etats-Unis, intégrant, à partir des années 1910, des musi-
ques nouvelles comme le jazz. L’emploi du mot
« comédie » est à prendre au sens large, les thèmes pou-
vant être légers ou tragiques (West Side Story).
Les origines
L’appellation « comédie musicale » apparaît, pour la 1ère
fois, au XVIIIème siècle en Italie pour qualifier les ouvra-
ges musicaux mêlant chant et dialogue à l’image de l’o-
péra-comique français.
On retrouve cette appellation en France, de l’entre-deux-
guerres jusqu’à la fin des années 1960, pour qualifier les
comédies de boulevard musicales appelées également
« opérettes légères ».
La comédie musicale
anglo-saxonne
La comédie musicale américaine est née au début du
XXème siècle, même si « The Black Crook » (1866) est
parfois considéré comme la première.
Elle est née du mélange de deux genres musicaux d’origi-
ne britannique : le « burlesque » et la revue de music-
hall. Les livrets sont plutôt un ensemble de liens autour
d’une histoire ne servant qu’à donner une cohérence à
l’ensemble.
Il arrive même que les numéros musicaux d’une même
comédie musicale soient écrits par des compositeurs dif-
férents.
Le genre va néanmoins se théâtraliser rapidement. Cette
évolution s’accélère au début des années 1930 avec l’arri-
vée du cinéma parlant et chantant.
La comédie musicale continue d’évoluer en abordant,
dans les années 1940, des sujets graves sur un ton léger et
en ne négligeant jamais le message social.
La comédie musicale américaine « contemporaine » ré-
unit étroitement des formes musicales, le chant et la dan-
se, en tenant compte du caractère des personnages.
La « chorus line » (danse d’ensemble) est toujours pré-
sente mais de façon justifiée et pouvant se diviser en so-
los.(West Side Story) La comédie musicale continue d’é-
voluer avec les bouleversements culturels et sociaux de la
fin des années 1960 puis de la révolution hippie. (Hair)
Au cours des années 1980, la qualité des productions tend
à stagner hormis avec Andrew Lloyd Webber « The
Phantom of the Opera » en 1986 et Claude-Michel
Schônberg avec « Les Misérables » en 1985.
La comédie musicale française
La comédie musicale française est particulièrement flo-
rissante dans les années 1920-1930 où elle est aussi appe-
lée « opérette légère ».
A partir de 1995, de nouvelles comédies musicales rem-
portent les faveurs du public. Leur succès ouvre la voie à
Notre-Dame de Paris en 1998, qu’on ne peut pas quali-
fier de « comédie musicale » car il s’agit d’une succes-
sion de tableaux sans aucune continuité dramatique, des-
tinée à mettre en images ce qui est à la base un album
discographique.
Dans les années 2000, un retour aux traditions se fait sen-
tir avec des productions originales plus modestes (Le Ca-
baret des hommes perdus).
En 2003 naissent les premières écoles dédiées exclusive-
ment à la comédie musicale.
Le cinéma s’est bien entendu approprié les comédies mu-
sicales. Le succès récent de « LA LA LAND » a permis
de remettre au goût du jour ce type spectacle.
« L’art de jouer la comédie, c’est l’art de se détendre »
Démocrite.
C’est surtout, allié à la danse, à la musique et au chant,
l’art de nous transporter hors de notre quotidien et de
nous rendre heureux.
Catherine PIENIEZNY
Réponses en Page 15
Les membres élus et leur responsabilité
au sein de la Commission :
1) Qui a composé la musique de la comédie Musicale "Le Temps des Cathédrales" ?
a - Pascal Obispo
b - Richard Cocciante
c - Alan Menken
2) Qui a composé la musique de la comédie Musicale " West Side Story" ?
a - Georges Gershwin
b - Michel Legrand
c - Léonard Bernstein
3) West Side Story est inspiré de :
a - Roméo et Juliette
b - Les Liaisons dangereuses
c - Tristan et Iseult
4) Quel groupe de pop a rencontré un succès planétaire grâce à "La Fièvre du samedi soir" ?
a - Abba
b - Les Beach Boys
c - Les Bee Gees
5) Dans quel comédie musicale John Travolta n’a-t-il pas joué ?
a - Grease
b - Flash-Dance
C - Hairspray
6 ) Dans les comédies musicales d’avant-guerre, on ne faisait pas que chanter en souriant et danser
à perdre haleine. Qu’est-ce qui caractérisait les numéros de Gene Kelly, Fred Astaire et les autres ?
a - Ils effectuaient de dangereuses cascades
b - Ils jouaient tous du piano
c - Ils faisaient des claquettes
La percussion est, avec la voix, le plus vieil instrument du monde, et pour-
tant c'est elle qui a connu le développement le plus tardif au sein de la musi-
que occidentale. la percussion malgré son immense évolution depuis les an-
nées 1930, est un instrument jeune, aux possibilités infinies mais pourtant
souvent encore sous-exploitées, et qui mérite que l'on s'intéresse à elle !
La percussion est un instrument de musique dont l'émission sonore résulte de
la frappe ou du grattage d'une membrane ou d'un matériau résonant comme
des baguettes.
Dans la famille des instruments à percussion, il y a des sous-familles :
- Les Membranophones, percussions avec membranes.
- Les Idiophones, percussions dont le matériau lui-même produit un
son lorsqu’il est frappé.
Au pupitre des percussions de la Philharmonie depuis l’âge de 11 ans,
le Diapason a voulu en savoir plus sur Maxime GOURMEZ.
Le Diapason :
Que fais-tu dans la vie ?
Maxime :
Je suis informaticien.
Le Diapason :
Quels sont tes centres d’intérêts ?
Maxime :
La musique, l’informatique et tout ce
qui tourne autour du cinéma.
Le Diapason :
A quel âge as-tu commencé la musi-
que, Raconte-nous ton parcours mu-
sical ?
Maxime :
J’ai commencé la musique, je devais
être en CE1.
J ai commencé par le solfège, il fal-
lait faire deux ans de solfège avant
de faire un instrument.
J’ai fait un an de piano a défaut de
pouvoir faire de la percussion
(J’étais trop petit pour commencer la
percussion tout de suite).
J’ai enchainé ensuite avec la percus-
sion.
Le Diapason :
Qu’est-ce qui t’a donné envie de fai-
re de la musique ?
Maxime :
Je ne sais pas vraiment, fortement
aiguillé par les parents mais aussi
une volonté de ma part pour appren-
dre.
Le Diapason :
Tu n’as pas eu envie de jouer d’un au-
tre instrument ?
Maxime :
Je joue de plusieurs instruments, du
piano ainsi que de la guitare. Mes pa-
rents faisant de la guitare, mon grand
frère et ma grande sœur aussi, j’ai sui-
vi le mouvement en profitant des gui-
tares qui traînaient à la maison pour
apprendre.
Le Diapason :
Quel est l’instrument que tu ne
voudrais vraiment pas apprendre ?
Maxime :
Je pense que je n’aurai pas la pa-
tience pour la cornemuse.
Le Diapason :
Y a-t’il d’autres personnes de ta
famille qui font ou on fait de la mu-
sique ?
Maxime :
Oui, mes frères et sœurs ainsi que
mes parents et ils en font encore.
Le Diapason :
Quand es-tu rentré à la Philharmo-
nie ?
Maxime :
Je devais avoir 11 ou 12 ans.
Le Diapason :
Qu’est-ce que tu apprécies à la
Philharmonie ?
Maxime :
La convivialité principalement, les
morceaux qu’on joue, les musiques
de films, les musiques modernes
plus que le classique, en fait tout …
C’est pour ça que j’y reste depuis
tout ce temps.
Le Diapason :
Que t’apporte la Philharmonie ?
Maxime :
De pouvoir jouer de la musique
Le Diapason :
Tes morceaux préférés à la Philhar-
monie ?
Maxime :
Il y en a plein mais je préfère le
Roi Lion et Starmania.
Le Diapason :
D’un point de vue musical en gé-
néral, qu’est-ce que tu aimes ?
Maxime :
Je suis assez éclectique dans les
choix musicaux.
J’aime principalement le rock, la
pop mais aussi le jazz, le jazz ma-
nouche, le classique aussi.
Le Diapason :
D’un point de vue musical, quel est
ton chanteur préféré ?
Maxime :
Jason Mraz
Le Diapason :
Si tu avais une seule chose à dire à
la Philharmonie, quelle serait-elle ?
Maxime :
De garder l’ambiance familiale qui
règne dans l’association.
Basket
Si 27 ans après sa mort Léonard Bernstein est encore connu de nos jours, c'est surtout grâce au suc-
cès de sa comédie musicale West Side Story. Elle lui apporte une renommée mondiale et lui ouvre
grand les portes des orchestres européens. Cependant, certains aspects de sa longue carrière restent
encore minimisés de nos jours. Pourtant, "Lenny" cumule 3 qualités indispensables pour être une fi-
gure de la musique moderne : un goût pour la composition, une énergie à la baguette et un talent
pour transmettre son savoir...
Un maestro pas comme les autres…
Léonard Bernstein est avant tout un pianiste d'origine.
Né en 1918 dans le Massachussetts, il s'intéresse très
vite à cet instrument. Passionné par la vague jazz qui
déferle sur les Etats-Unis dans les années 1920, il joue
de son instrument dans les bars pour se payer des étu-
des à la prestigieuse université de Harvard. Il y ap-
prend à perfectionner son jeu de piano mais surtout à
diriger un orchestre. Très vite repéré pour ses talents
dans ce dernier domaine, il intègre l'Orchestre Philhar-
monique de New-York en 1940. Son talent à diriger ses
musiciens et son énergie débordante l'amènent très vite
au sommet de l'orchestre, il en prend la tête en 1945
jusque 1948.
Grâce à ses succès et sa popularité grandissante au dé-
but des années 1960, Bernstein entame un tour euro-
péen des Orchestres Nationaux. Il dirige les prestigieu-
ses Philharmonies d'Amsterdam, de Londres, de Paris
et surtout de Vienne. A chaque passage, le maestro ten-
te d'imposer le répertoire de Mahler. Ce compositeur de
la fin du XIXème siècle n'avait jusque là pas la recon-
naissance des orchestres européens et était très peu
joué. Grâce à "Lenny", il obtient la reconnaissance et
l'approbation un demi-siècle après sa mort.
En tant que chef d'orchestre de renommée internationa-
le, une autre cause que Bernstein a défendue est la re-
connaissance des compositions classiques américaines
dans les Philharmonies Européennes. Lui-même com-
positeur de trois Symphonies, il prône l'ouverture aux
compositeurs originaires des Etats-Unis.
Un professeur passionné et passionnant
L'aspect le plus souvent oublié de la carrière de Léo-
nard Bernstein est sa capacité à transmettre ses connais-
sances au plus grand nombre. Lorsqu'il devient direc-
teur de l’Orchestre National de New-York en 1958, il
ouvre des sessions de répétitions aux enfants notam-
ment et assure lui-même la découverte de la musique
classique aux plus jeunes.
Les témoignages de ces sessions d'initiation ra-
content un Bernstein qui envoûte les plus jeunes
avec ses mélodies de piano.
Parallèlement, son titre de directeur d'un des plus
grands orchestres philharmoniques des Etats-Unis
lui permet d'accéder aux émissions de télévision.
Avec la télévision qui se diffuse de plus en plus aux
Etats-Unis, son objectif est de sensibiliser un plus
grand nombre de personnes.
Léonard Bernstein fait également bénéficier de son
savoir à des apprentis qu'il choisit personnellement.
Parmi eux, les plus grands compositeurs actuels tels
que le japonais Yutaka Sado aujourd'hui mondiale-
ment reconnu. Il évoque un "Lenny" qui a la pas-
sion de transmettre, une énergie débordante et le
compare volontiers à "une encyclopédie" de la mu-
sique.
L’effervescence du succès
Dans le monde de la musique, les touche-à-tout
sont vus comme de véritables ovni, et souvent
pointés du doigt - à tort. Alternant entre Chef d'Or-
chestre et professeur, Léonard Bernstein restera
dans la postérité grâce à ses compositions person-
nelles. Parmi elles, la comédie musicale West Side
Story reste le succès majeur de sa carrière. De forte
inspiration jazz, alternant chant et danse, la comé-
die musicale plonge les spectateurs dans un quartier
pauvre de Manhattan, le Upper West Side où deux
bandes (Sharks et Jets) issues de l'immigration s'af-
frontent. Composée pour Broadway, l'œuvre aborde
des thèmes obscurs jusque là jamais traités par la
comédie musicale : l'immigration de masse et les
difficultés de la classe ouvrière.
Musicalement, la comédie est mondialement
connue grâce aux succès de deux titres phares.
America aborde les différentes raisons de l'immi-
gration Portoricaine aux Etats-Unis c'est à dire l'es-
poir de trouver un emploi dans une Amérique sous
le régime des Trente Glorieuses. Bernstein décide
de croiser ce thème avec la nostalgie ressentie par
les migrants de leur terre natale. L'association de
ces deux thèmes pourtant assez obscurs avec une
rythmique jazz très prononcée et des mélodies dan-
santes est surprenante pour l'époque et peut expli-
quer le succès de ce titre.
Autre morceau phare de la comédie musicale,
Maria est quant à lui un passage important dans le
scénario. Il s'agit purement et simplement de la dé-
claration d'amour de Tony à Maria. Les deux prota-
gonistes étant issus de deux bandes rivales, leur
histoire d'amour n'est pas sans rappeler le scénario
de Roméo et Juliette (d'ailleurs Bernstein assumera
toujours s'être inspiré de Shakespeare). Devenus
morceaux cultes, Maria et America réaliseront l'ex-
ploit d'être des titres issus d'une comédie musicale
à pointer dans les Charts aux Etats-Unis.
Aura, portée et héritage de « Lenny »
Avec une première à Broadway en 1957, Bernstein
enchaîne 732 représentations à travers les Etats-
Unis. Cette tournée lui offre la consécration, les cri-
tiques et le public adulent le talent de composition
de "Lenny". Le succès est tel que - fait rare à l'épo-
que - la comédie va s'exporter en Europe. La pre-
mière européenne est jouée à Manchester en 1958.
La première capitale européenne où se produira
West Side Story sera Londres dans le quartier de
West End… plus qu'un symbole, outre la ressem-
blance des noms, c'est le quartier historiquement
ouvrier et populaire de la ville. Après ce clin d'œil
fait à l'histoire, la troupe enchaînera les tournées
donnant plus de 1039 représentations sur le Vieux
Continent.
La portée et l'aura de West Side Story atteindront
même Hollywood puisqu'une adaptation au cinéma
sera faite de la comédie musicale. Composant lui
même les musiques du film, Bernstein peut mesurer
l'ampleur du succès de son œuvre une nouvelle fois.
Le film rafle 10 Oscars.
Léonard Bernstein reste donc dans la postérité com-
me l'un des hommes les plus influents de la musique
moderne. Encore joué de nos jours, West Side Story
reste dans la mémoire collective LA comédie musi-
cale par excellence. De plus, de nombreux musi-
ciens classiques ou autres reconnaitront plus tard
avoir débuté la musique grâce aux apprentissages de
"Lenny" parmi eux par exemple Richard Wright
(claviériste de Pink Floyd). L'héritage de cet homme
décédé en 1990 à New-York est donc colossal pour
la musique moderne.
Clément CARRE
Remise des diplômes aux élèves des cours de solfège et d’instruments de La Philharmonie - Juin 1980
Fête des Madeleines - Avril 1990
En cette année 2017 deux décès sont venus endeuillés La Philhar-
monie. Fin juin, Madame Veuve Roland HEMELAERE et le 17 sep-
tembre, Bernard DEMEULIER qui fut Directeur de La Philharmo-
nie de 1975 à 1990. Grâce aux archives de notre société nous retra-
çons aujourd'hui leurs parcours.
C'est le 15 avril 1949 que Bernard DEMEULIER entre à La Philhar-
monie et depuis il ne l'a plus quittée.
Après avoir suivi les cours de solfège dispensés à l'époque par Henri
DECOTTIGNIES et avoir suivi les cours d'instruments, c'est au pupi-
tre des trompettes qu'il entre dans la société. Il poursuivra ensuite ses
études musicales au conservatoire de Tourcoing.
Dès 1951, il crée avec son ami Guy DECEUNINCK un orchestre
sous le nom de "GUYBER" anagramme de leurs deux prénoms : Guy
et Bernard.
Grâce aux archives de La Philharmonie, merveilleusement conser-
vées par notre regretté secrétaire Jacques DENEUVILLE, nous re-
trouvons en 1955 une carte de vœux envoyée par Bernard alors Ser-
gent en poste pour son service militaire au 27ème DIA 77ème BS à la
section ravitaillement intendance à Tizi Ouzou en Algérie. Dans cette
carte de vœux on apprend que Bernard est prêt à signer un réengage-
ment à... La Philharmonie !
En mai 1965, Bernard DEMEULIER devient Directeur-adjoint et
c'est tout naturellement dix années plus tard qu'il prendra la direction
de La Philharmonie jusqu'en 1990, une période difficile pour la pé-
rennité de La Philharmonie.
Il assurera également les cours de solfège aux élèves de La Philhar-
monie le mercredi après-midi et se verra même une fois enfermé dans
le local, situé à l'étage de l'auberge de la Tête d'Or, par une élève un
peu moins disciplinée que les autres... comme quoi tout peut arriver à
un professeur bénévole....
Bernard DEMEULIER sera à l'origine
des premiers grands concerts donnés
en commun avec l'Harmonie du Blanc
Four et aussi du grand concert de gala
donné avec la Lyre Halluinoise lors
des festivités du 60ème anniversaire de
La Philharmonie en 1980.
Fête de la Musique - Juin 2016
Réponses au Quizz : Les Comédies Musicales :
Concert du 60ème anniversaire le 18 octobre 1980 avec l’Harmonie du Blanc Four et la Lyre Halluinoise
1982 voit la création de l'Ecole Municipale de Musi-
que de Roncq. Bernard tissera avec son ami Anicet
GILMANT, Président, des liens étroits et amicaux
avec l'école de musique. Ces liens permettront de pé-
renniser l'avenir de La Philharmonie. En janvier 1990
il se retire de la direction de La Philharmonie et ren-
tre "dans le rang" au pupitre des barytons. En 1999 il
fait son retour au sein de la commission administrati-
ve et avec son épouse Edith il apporte son concours à
l'organisation des moments de convivialités et aux
banquets annuels afin d'en réduire le coût financier.
Il a également consacré sa retraite à la noble cause
des Restos du Cœur.
Bernard est titulaire des différentes distinctions de
la Fédération des société musicales et notamment
en 1999 de l'Etoile Fédérale pour 50 années de
présence au sein de La Philharmonie. Il est titulaire
de la médaille de la ville de Roncq. Un bel exemple
de fidélité envers notre société de musique !
Et pour reprendre le mot prononcé par son ancien
élève, Ludovic Deneuville, lors de la minute de si-
lence à la répétition du vendredi 22 septembre, Ber-
nard était quelqu'un de bien.
Pascal DENEUVILLE
Le 30 juin 2017 disparaissait Marguerite HEMELAERE,
Maman de René notre porte-drapeau.
Marguerite était une fidèle dévouée à La Philharmonie et
à son drapeau qu’elle avait maintes fois réparé et raccom-
modé. Il faut dire que notre drapeau date de 1925. Il avait
été offert à l’époque par M. Désiré Leurent . Son mari,
Roland Hemelaere, avait été porte-drapeau pendant 33
ans et c’est tout naturellement son fils René qui lui a suc-
cédé le 9 février 1989 lors d’une cérémonie officielle. Di-
rigée par Bernard Demeulier, La Philharmonie avait in-
terprété une vibrante « Marseillaise » pour cette passation
d’emblème.
Le 3 décembre 2016 elle fêtait son dernier anniversaire
au cours du banquet de Ste Cécile.
Merci Marguerite pour cette constante amitié envers La
Philharmonie.
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