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Lorsque le pass nclaire plus lavenir lesprit marche

dans les tnbres. Charles Alexis de Tocqueville.

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Le secret de la victoire de la libert est le courage

Pricls

Rien nest plus puissant au monde quune ide dont le temps est venue Victor Hugo.

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Le Courage dans la Tunisie du XX e et du XXI e sicle a t

essentiellement lapanage de sa Jeunesse.

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Le plus fort nest jamais assez fort pour ": "

tre toujours le matre, sil ne transforme pas sa force en droit et

lobissance en devoir J.J. Rousseau.

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.Et dabord, il fallait donner une rponse la requte de Bourguiba, dont laccueil conditionnait la conclusion des accords . il fallait prvoir pour le

leader du No-Destour une rception officielle, exonre du pch de

Rachid Sfar

31

clandestinit. Et cela, non pas seulement pour protger le gouvernement contre

certaines critiques ; mais afin dobtenir leffet psychologique le plus favorable

sur lintress lui-mme et sur ses amis tunisiensLaudience fut signifie

pour le jeudi 21 avril seize heures. Habib Bourguiba vint pied, les gardes

rpublicains le salurent, le conduisirent au perron- ses rapports avec les

hommes porteurs duniformes avaient jusque-l, prsent le plus souvent un

autre caractre puis le confirent lhuissier quipu fit gravir le grand escalier

et prendre place dans le salon blanc. Un instant aprs je sortis de mon bureau e

je mavanais sa rencontre. Habib Bourguiba a souvent rappel par la suite la

forte motion quil avait prouve du fait de cet accueil qui lui accordait la

considration et sauvegardait lexigence si imprieuse chez lui de la dignit. Je

lui offris une cigarette. Il ne fumait pas, je lui proposai un th, il dclina. Je ne

me tins pas pour battu et lui demandait sil lui conviendrait de prendre un caf ;

ce qu il accepta avec joie. J'ai commandai deux tasses et lentretien commena

sur un ton dtendu.

Ctait la premire fois que je voyais le Combattant suprme dont je ne

connaissais ce jour par les photos que limage dun homme dress dans la

frnsie de la harangue. Je fus frapp par le contraste de son teint trs mat et de

ses yeux clairs, sa mchoire donnait une impression de force et son sourire

indiquait une nature sensible.

..

Notre conversation trouva dembl son point dharmonie : nous avions lun et

lautre frquent la mme poque la facult de droit de Paris ; quoique avec un

certain dcalage entre nos annes de scolarit. Nous nous souvenions des mmes

professeurs. Je lui parlai de son compatriote Tahar Sfar qui collectionnait les

prix de fin danne ou je rcoltais des honorables accessits. Tahar sfar n'avait

pas retrouv sa carrire professionnelle le rythme bondissant qui l'avait soulev

dans ses tudes. Avocat Tunis il vgtait car les grandes causes vont dans les

cabinets franais. Nous devons tre reconnaissant la France ; dit Bourguiba,

qui nous ouvre laccs la culture mais aussitt aprs lingalit des chances

apparait. Certains la ressentent cruellement.

Bourguiba ne stait pas attard de telles nostalgies. Le militantisme politique

lavait aussitt happ.

A notre rendez-vous suivant ; Habib Bourguiba apporta joyeusement une petite

photographie dassez petites dimensions ou se trouvait reprsentait un groupe

d'tudiants de notre poque. A cause du format, les effigies ntaient pas

facilement reconnaissables et il avait cru identifier la mienne. Aprs un long

examen je fus oblig de conclure par la ngative. Certains hommes d'Etat jugent

quils perdent leur temps dans les entretiens quand ils ne vont pas droit au sujet.

Je pense comme Flaubert que la rencontre d'une me inconnue est une des joies

les plus sures de la vie. Et de surcroit la tonalit des relations personnelles n'est

pas ngligeable du point de vue de lefficacit.

Rachid Sfar

32

Ainsi, dans ce cas prcis, nos propos danciens camarades dtudes me

fournissaient-ils point nomm, lopportunit daborder un sujet qui me tenait

cur.

Jattendis, cependant, que nous ayons dfrich le terrain ; en rcapitulant les

diffrents points notables que contenait le tout dernier texte des conventions.

Bourguiba approuvait les positions qui avaient t prises par les ministres,

lesquels, bien videmment, nagissaient que sur son accord. Sa prsence

aujourdhui navait dautre but que de souligner sa qualit de dcideur au

sommet, corolaire vident du titre de Combattant suprme ; et de lui laisser le

mrite de lever les quelques rserves qui avaient t maintenues jusque-l cet

effet. Moi-mme je disposais dune marge pour quelque ultime concession de

dernire heure. Tout ce travail fut accompli deux sans appel aucun

collaborateur. Je pris alors une grande inspiration ; Il est temps, dis-je ;

pour des hommes comme nous, de survoler le dtail ; de prendre une vue

gnrale d'un type nouveau de relations, qui peut se substituer au rapport

dominateur-domin .

Je me rfrai au projet qui avait t labor par Franois Mitterrand ; ma

demande, lpoque de mon premier gouvernement de 1952.Il sagissait dune

construction hardie ; permettant des combinatoires de statuts sans concession de

souverainet ni cumul de nationalits : pourquoi le droit serait-il toujours en

retard sur les problmes ?

Bourguiba de par sa nature chaleureuse et laspect visionnaire de son

intelligence ; tait prcisment lhomme qui pouvait saisir une telle ouverture ;

parce quil aurait pu aussi linventer lui-mme, et si nous nous mettions

daccord, en vrit elle nous appartiendrait en commun. Le cas de Tahar Sfar,

que nous venions de citer, fournissait un exemple typique pour justifier cette

conclusion partage. Il aurait pu, dis-je, poursuivre en France une grande

carrire administrative, ou scientifique ou professorale, Je pense, remarqua

Bourguiba, que la Tunisie moderne offre des dbouchs aux savants et aux

administrateurs mais de faon limite. Il est bon, dautre part, que des Franais

puissent vivre ou venir chez nous sans se sentir expatris/ La formule me plait,

car elle largit les perspectives ; elle nen ferme aucune, elle ne comporte pas de

sujtion.Je mis aussitt la main la plume pour donner une figure concrte

notre pense, qui pouvait ds lors apparaitre comme la formulation immdiate

dun concept labor en commun

Ainsi vit le jour cet article 6 qui connut quelque notorit.

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je suis de ceux qui ont quelque peu rflchi sur le problme des deux

cultures : la culture occidentale et la culture orientale pour lesquelles je me suis

toujours senti pris dune mme affection ; il ma toujours sembl que ces deux

cultures sont complmentaires lune de lautre ; aussi toutes les tentatives faites

en vue de les rapprocher et de les unir me paraissent fcondes.LIslam, religion de paix et de tolrance loin de sopposer daussi gnreux desseins, est

au contraire de nature les favoriser

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Notre conversation trouva demble son point dharmonie: nous avions,lun et lautre,

frquent la mme poque la facult de droit de Paris,..Nous nous souvenions des mmes

professeurs. Je lui parlai de son compatriote Tahar Sfar qui collectionnait les prix dans les

concours de fin danne o je rcoltais dhonorables accessits. Edgar Faure, Memoires Tome

2 p 192 E. Plon.

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: 130 les dirigeants du no-Destour sont des hommes dune haute valeur intellectuelle et morale, tous ayant reu une srieuse culture franaise, tous

pntrs desprit dmocratique franais : le prsident du parti, le docteur Materi,

au frais visage grisonnant, nergique, rflchi, volontiers silencieux ;Me Habib

Bourguiba, jeune avocat, infatigable sous une frle apparence, orateur

mouvant, au geste vif, la parole entranante ; Me Tahar Sfar, penseur

combinant une double culture philosophique europenne et arabe, orateur prcis,

sadressant surtout lintelligence ; Me Bahri Guiga, jeune avocat lgant et

fin

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La Tunisie Nouvelle N 40 24 mai 1928, lavenir de la langue

arabe, propos dune confrence lAssociation Ettaquafa- al-

Arabia par Tahar Sfar.

Lassociation pour le progrs de la langue arabe : Ettaquafa-al-Arabia a eu lheureuse ide

dinviter M. Massignon, le sympathique professeur du Collge de France, faire une

confrence, son local sis au palais des socits savantes. Le sujet de la confrence tait le

suivant lavenir de la langue arabe et le rle des tudiants orientaux .Inutile de dire que le

sujet a t trait dune manire magistrale par lminent orientaliste, dont les ides nettes et

prcises, lanalyse serre et la vigoureuse expression ont produit le meilleur effet sur un

auditoire choisi.Mon but ici nest pas de rapporter les paroles de M. Massignon, ce serait pour

Rachid Sfar

19

moi une tche bien difficile, je me propose seulement de mettre en lumire certaines ides

quil a dvelopps et de faire la critique dune ou de deux de ces ides qui mont paru

discutables, tout au moins quand on leur donne un expression trop absolue. M.Massignon a

commenc par dvelopper trois traits principaux dont il a fait les traits caractristiques de la

langue, sa Khassia de sorte quon doive faire voluer lArabe en les respectant. Quels

sont ces trois traits ? Je commence par celui qui me parat discutable et que M. Massignon a

indiqu en dernier lieu. LArabe, daprs lminent orientaliste, a une composition de

phrases qui exprime la pense brusquement, dun seul coup, en commenant par

largument le plus fort, le plus saillant au lieu de sy exprimer progressivement et par

chelon en procdant par contraste et opposition comme dans les langues aryennes.

Je crois quil y a l une erreur : La langue arabe est une langue qui sest dveloppe

rgulirement travers les sicles, qui, ayant sans cesse exprimer des ides nouvelles, sest

modele sur ces ides, loin dtre un monde rigide, elle a t une alvole de cire que les mains

habiles des crivains et potes qui sen sont servie ont assouplie de diverses faons et ce

travail dassouplissement continue sous nos yeux, grce aux efforts des gyptiens et des

Syriens, et cest pour cela dailleurs quont peut affirmer que la langue arabe nest pas une

langue morte comme le grec ou le latin qui eux se sont fixs en des moules dfinitifs parce

quils ont cess dtre des vhicules de la pense. La langue arabe est donc une langue qui a

une histoire, et sil est vrai que le trait signal par M Massignon a caractrise lesprit de cette

langue un moment donn, lors dune phase de son histoire, cela a cess dtre par la suite.

Il est vrai quavant lIslam et mme pendant les premiers sicles de lIslam, ce que lon

recherchait surtout quand on sexprimait en arabe, ctait El Ijaz oual ihjaz , mais cette

tendance sexpliquait, mon sens, par des faits dordre social et non par des phnomnes

linguistiques, on se servait de larabe au cours de cette priode pour composer des vers ou

pour faire des sermons ou des discours politiques : dans les deux cas, on cherchait uniquement

frapper lesprit de lauditeur, on sadressait sa sensibilit, on exprimait des ides qui se

prolongeaient en quelque sorte dans son esprit, des ides avec lesquelles il tait familiaris,

mais auxquelles il fallait seulement donner le ton qui frappe, la forme saisissante, par

consquent, point besoin des longs dveloppements qui font traner en longueur et risquent de

lui faire perdre sa vigueur en chemin ; une antithse, une expression heureuse, un mot bien

choisi suffisent le plus souvent pour frapper lattention de lauditeur, veiller sa superstition

ou branler dans son esprit tout un monde de penses, ctait la chiquenaude quil fallait,

cest ainsi que lorateur Kiss Ibn Sada dira : celui qui vit est sujet la mort, qui meurt

passe, donc advienne que pourra.

Ces trois propositions courtes constituent un syllogisme mais lide tant banale et la porte

de tout le monde, point besoin des longs dveloppements : cest la prsentation qui est tout.

Mais quand on est venu exprimer ,non plus des lieux communs, mais des systmes

philosophiques, quand on est venu discuter des sujets de techniques juridiques ou

thologiques, des problmes de subtile psychologie, alors la mthode de Ijaz et Ihzaz

savra insuffisante et il fallut expliquer tout au long un systme dans ses moindres dtails,

dvelopper des ides, tellement hors du commerce, quil fallut pour l e faire accepter de

mettre en lumire leurs moindres nuances ;cest ainsi que nous avons vu des philosophes

Rachid Sfar

20

comme Avicenne et Farabi, peu habiles manier la langue arabe, mais tenant cote que

cote exprimer toute leur pense crire lourdement dans un style charg dexpression

grecques et latines, dautres crivains, maitres, ceux-l, de leur instrument, ont russi

agir sur lui, lassouplir, ctait Ibn Mokaffa ; ctait surtout Jahiz et Ghazali et

dautres encore. Chez tous on vit sintroduire la manire dont M. Massignon semble

faire lapanage des langues aryennes, cest dire lart de conduire lide

progressivement, dailleurs ils y taient forcs, leurs systmes philosophiques, leurs

dveloppement de thologie auraient t incompressibilits sans cela, de mme pourrait

on concevoir un philosophe moderne comme Bergson, par exemple, prsentant son

systme avec les procds de composition par contrastes et oppositions qui daprs M.

Massignon seraient spcifiquement smitiques ?

Donc, au cours de cette priode et de celle qui la prcde la langue loin dasservir la

pense sest moule sur elle, elle a t un instrument docile entre les mains des matres

qui se sont servi.

Les potes seuls ont continu adopter la vielle mthode mais les ides potiques ne sont

point de celles quon a besoin dexprimer dans leurs dtails, en les dveloppant

progressivement. Certains potes nanmoins ,Abou Ala El Maari en particulier, ont su

se montrer novateur quant aux procds de composition dans un grand nombre de leurs

pomes.

Quand nous arrivons larabe moderne, nous voyons, grce aux gyptiens et aux Syriens, la

phrase arabe sassouplir encore plus, au point dtre expressive des ides les plus subtiles, la

mthode aryenne sinstalle en maitresse, plus de proverbes, des maximes concises, de traits

saillants, de jeux de mots, mais des dveloppements o la pense stage, o lide sexprime

par chelons successifs. On observe ce phnomne, dune manire en quelque sorte matrielle

la facilit avec laquelle on peut traduire en une langue europenne un crivain comme El-

manfalouti,(Je cite dessein un auteur aim par les plus conservateurs dentre les lettrs et

sur la beaut du style duquel tout le monde est daccord)

Bien plus les potes syriens en sont arrivs rformer mme la posie reste jusque l

rfractaire dans une certaine mesure seulement la nouvelle mthode dexpression de la

pense. Cest ainsi que lcole amricaine sest vertue composer de petits chef-duvres

de posie o une seule ide progresse et volue petit petit. Je cite comme exemple le pome

de Michael Noama intitul Le Fleuve Glac o la pense volue en quatre tapes. 1e

tape : description du fleuve glac, tristesse de la nature, 2e tape : au printemps la glace fond,

le fleuve se remet couler ;3e tape : lme du pote ressemble au fleuve immobilis par la

glace ;4e tape : seulement la diffrence cest que lme du pote ne peut gure chapper ses

chaines, tandis que le fleuve recouvre de temps en temps sa libert. On voit dans ce morceau,

une ide romantique se dveloppant par chelons donnant au pome une saisissante unit, on

trs loin des vers indpendants, sous forme de sentences qui caractrisaient le vieux pome

arabe, pome qui dans une certaine mesure est demeur en honneur en gypte quant la

forme.

Rachid Sfar

21

Quon ne vienne pas nous dire : cela, cest le gnie aryen qui par imitation a influ sur la

langue arabe, car nous avons montr que cette volution a commenc avec les premiers

prosateurs arabes ( tel Jahiz et dautres) sous le coup des ncessits dexpression qui

staient fait sentir, et dautre part, si nous lisons actuellement avec plaisir ce qui scrit

de vigoureux et de sain en gypte et en Syrie, si bien quhabitus larabe classique,

nous ne sommes pas choqus par toutes les transformations apportes dans lart de la

composition quest-ce dire sinon que ces transformations ont tenu compte du gnie de

la langue, de son esprit, et que la vritable caractristique de larabe, il faut la chercher

ailleurs que dans linaptitude de cette langue dvelopper progressivement des ides,

une telle inaptitude si elle tait relle, aurait conduit les nations qui parlent larabe,

lincapacit de raliser des uvres tant soit peu fortes et de longue haleine ;elle aurait

constitu une irrmdiable infriorit surtout une poque o la civilisation va de plus

en plus se compliquant, senrichissant dlments scientifiques et philosophiques qui

ncessitent des dveloppements progressifs et tendus. Heureusement que ce trait

saillant dont M. Massignon a signal limportance a cess dexister. M. Massignon me

parat avoir considr larabe ltat statique lors dune priode dtermin, au moment de

ses balbutiements puis de ses premiers essais, au lieu de lenvisager dans son tat

dynamique, dans sa continuelle et incessante volution ; volution qui est celle de tout

organisme qui vit.

Est-ce dire que tout change dans une langue et quen arabe il ny a pas de traits

caractristiques pour ainsi dire permanents, se retrouvant toutes les poques et servant

marquer lesprit de cette langue ?

Non certes ; et M. Massignon a lui mme indiqu deux de ces traits : cest dune part, la

rigidit des racines en arabe, rigidit qui fait quon peut les retrouver aisment et dont le

seul danger, contre lequel les gnrations actuelles essaient de se prvenir, cest de permettre

la prose rim et les jeux de mots que certains ont pris et continuent prendre pour des

manifestations dun gnie littraire, alors quils constituent tout au plus que des tours de force,

quune acrobatie rendue possible par les lments matriels de la langue arabe. Cest dautre

part- et cest le second trait signal par M. Massignon, et indiquant lui seul la profondeur de

la pense de lminent orientaliste- quen arabe on exprime le temps plutt par rapport

laction, que par rapport lagent. Mais toute la question cest de savoir, si ce sont l

seulement les traits caractristiques de la langue arabe, si on ne peut pas trouver dautres

aussi importants et si de tout ces traits on ne peut remonter une ide plus gnrale dont

ces diffrents traits ne seraient en somme que les applications particulires. Je ne peux

poser ici quun point dinterrogation, nayant pas du tout la comptence ncessaire pour

aborder un problme dont je ne fais quentrevoir et signaler la difficult.. Tahar

Sfar, membre tunisien du comit de lAssociation pour le Progrs de la Culture Arabe

Paris.

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Enfin Tahar Sfar longuement rclam par lassistance est venu remercier et fliciter le

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