what's hot ?! - août 2015

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BT© Jan 15 WHAT’S HOT ?! Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges Weave Business Technology Août 2015

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Page 1: What's Hot ?! - Août 2015

BT©Jan 15

WHAT’S

HOT ?!Tous les mois, un peu de prise de hauteur + une fracture des méninges

Weave

Business Technology

Août 2015

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Ce qu’il s’est passé dans le

monde au mois

de Juillet 2015…

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EDF expérimente la thermographie par drone

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Les drones civils ont beaucoup fait parler d’eux en 2015. Si la réglementation de leurs vols reste un sujet épineux, les entreprises n’ont pas abandonné pour autant l’idée de les utiliser à des fins professionnelles. Au mois de mai dernier, c’est la société de services à l’énergie Dalkia, filiale d’EDF qui a expérimenté pendant deux jours l’utilisation d’un drone équipé d’une caméra thermographique, pour surveiller les effets de la corrosion sur son réseau de chaleur à Mazamet (Tarn). Cette solution a permis de remplacer des moyens plus lourds tels que l’hélicoptère ou l’avion "dont l’utilisation ne répond pas toujours à nos besoin de flexibilité", a indiqué Bertrand Guillemot, Directeur Adjoint Innovation chez Dalkia. "La phase de test a été très satisfaisante", décrit le responsable. « Les images obtenues étaient d’une bonne qualité et la météo – un vent de 30 km/h en milieu urbain – n’a pas été un obstacle ». Pour Dalkia, cette phase d’expérimentation était aussi un test administratif  puisqu'il a nécessité le passage par toutes les démarches d’autorisations de vol. Désormais les équipes de Dalkia réfléchissent aux moyens de développer de tels outils à plus grande échelle. En effet le groupe présente au total 300 réseaux de chaleur à surveiller sur le territoire français et l’utilisation de drones pourraient considérablement réduire les coûts de maintenance associés. Dalkia réfléchit également à utiliser les drones pour d’autres missions comme la réalisation d’études thermographiques de bâtiments.  Comme EDF d’autres entreprises font désormais appel aux drones pour leurs opérations de maintenance préventive. La SNCF s’était associée au début de l’année à la start-up française opératrice de drones civils Redbird pour effectuer des missions de monitoring de la végétation le long de ses 30,000km de ligne ferroviaire. Satisfaite de l’expérience, la SNCF a signé dans la foulée un partenariat avec l’Onera, l’Office National des Etudes et de la Recherche Aérospatiale, pour développer de nouvelles solutions de surveillance de son réseau. L’entreprise finlandaise Nokia, spécialiste des infrastructures pour réseaux mobiles, a également testé le déploiement de drones pour étudier la performance des réseaux télécoms. L'entreprise finlandaise, a testé à Dubaï l’envoi de drones équipés de smartphones à des points clés du réseau pour en tester la qualité. Les téléphones embarqués disposaient d'un logiciel analysant en temps réel la performance du réseau mobile. Ces relevés automatisés étaient plus rapides et efficaces que des relevés manuels effectués par des techniciens. "Les données sont envoyées au fur et à mesure vers nos serveurs pour être immédiatement analysées. Les actions correctrices peuvent donc être mises en œuvre plus rapidement » expliquait-on du côté de Nokia Networks.

Plus rapide, plus efficace et moins chers, les drones civils ont un bel avenir devant eux. A suivre donc avec intérêt !

Analyse thermographique

du réseau de chaleur

Remplacer l’avion ou l’hélicoptère

EDF, SNCF, Nokia et bien d’autres

testent l’utilisation des

drones en maintenance

préventive

#drone#Dalkia#maintenance

http://www.usine-digitale.fr/article/dalkia-experimente-la-thermographie-par-drone.N341665http://www.usine-digitale.fr/article/nokia-networks-experimente-l-usage-des-drones-pour-evaluer-les-performances-des-reseaux-telecoms.N341098https://fr.finance.yahoo.com/actualites/dalkia-exp%C3%A9rimente-thermographie-drone-233012872.htmlhttp://www.usine-digitale.fr/article/drones-civils-redbird-ouvre-son-capital-a-gdf-suez.N322247

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Panasonic crée un exosquelette pour aider les ouvriers

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On parle souvent du potentiel des robots dans les milieux industriels. Ils peuvent soulever des charges bien plus lourdes et ne risquent pas d’être blessés. Panasonic innove et propose une toute autre solution : la firme japonaise a récemment présenté le Assist Suit AWN-03, un modèle d’exosquelette pour venir en aide aux travailleurs. Cet exosquelette est une sorte de combinaison à la « Iron Man » qui aidera les ouvriers à transporter près de 15 kilos supplémentaires en limitant fortement les risques des blessures (notamment au dos).

La combinaison a été imaginée en collaboration avec la filiale ActiveLink. Elle pèse 6 kilos et s’attache au niveau du dos, des cuisses et des pieds. Elle comprend un moteur léger en fibre de carbone qui s’active dès que l’utilisateur soulève ou porte un objet. L’exosquelette a déjà été testé par les gérants d’un entrepôt à Osaka et des essais sont menés, en ce moment, sur des travailleurs de la forêt au Japon.

Ce produit fait partie d’un mouvement plus large de commercialisation des exosquelettes. La compagnie ReWalk, par exemple, commercialise un exosquelette pour aider les personnes victimes d’une lésion de la médula espinal. Cet appareil permet aux personnes qui ne peuvent normalement pas se déplacer sans fauteuil roulant, de marcher avec des béquilles.

Mais aujourd’hui, les exosquelettes sortent des niches, telles que le médical et le militaire, pour s’ouvrir à un plus grand public. Le fabricant de voiture allemand, BMW, a fourni à ses employés des appareils imprimés en 3D et faits sur mesure à placer sur le pouce pour les aider à réaliser les tâches répétitives. Audi s’est aussi lancé et a équipé ses employés d’un appareil qui permet de les aider à faire les tâches répétitives accroupies.

Les progrès technologiques permettront de populariser les exosquelettes et d’augmenter les capacités d’un plus grand nombre de personnes. Selon Mio Yamaka, le porte-parole de Panasonic, la firme pense que «  les exosquelettes et les combinaisons assistées électriquement seront très largement utilisés par la population dans 15 ans. Ils seront utilisés pour les taches qui nécessitent de la force : déplacement de charges, livraisons, travaux publics, construction, agriculture et sylviculture »

Un exosquelette pour aider les

ouvriers à porter des charges

lourdes

Exosquelettes se développent dans

différents secteurs

Populariser leur utilisation à

horizon 15 ans

#exosquelette#Panasonic#ActiveLink#industrie

http://www.geek.com/news/panasonic-gives-factory-workers-superhuman-strength-using-an-exoskeleton-1628342/http://www.dealstreetasia.com/stories/panasonic-to-release-commercial-exoskeleton-to-market-in-4q-2015-9269/http://www.technologyreview.com/news/539251/the-exoskeletons-are-coming/?utm_campaign=newsletters&utm_source=newsletter-weekly-robotics&utm_medium=email&utm_content=20150722

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Rémy Martin lance sa bouteille connectée pour lutter contre la contrefaçon sur le marché chinois

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Comment lutter contre le fléau de la contrefaçon sur le marché des vins & spiritueux ? Les experts du Wine Spectator évaluent que 20% des vins consommés dans le monde seraient contrefaits. La Chine est plus particulièrement touchée par le phénomène où l’on estime entre 25 et 50% le ratio de produits étrangers contrefaits. L’enjeu est de taille, d’autant plus que la Chine est passée aujourd’hui cinquième consommateur de vin dans le monde et même premier consommateur de vin rouge devant la France et l’Italie ! Fausses bouteilles, fausses étiquettes, problématiques de re-remplissage et marchés gris sont autant de pratiques criminelles qui engendrent des pertes économiques directes et une atteinte à l’image de l’industrie des vins et spiritueux.

Pour lutter contre ce fléau, l’entreprise française Rémy Martin, l’une des plus grandes sociétés de cognac du monde, a développé en partenariat avec la start-up belge Selinko un modèle de bouteille connectée pour garantir l’authenticité de ses produits. Il serait en fait plus exact de parler de bouchon connecté puisque toute l’innovation réside dans ce dernier. Il contient en effet une puce NFC, combinée à une technologie de cryptage asymétrique. Celle-ci permet d'assurer l'intégrité de l'objet : le consommateur peut vérifier simplement que la bouteille n'a pas été ouverte et qu'il s'agit bien d'un modèle authentique et non d'une contrefaçon. Grâce à cette technologie, la bouteille peut également être "scannée" par l'acheteur. En lien avec l'application pour smartphone de Rémy Martin ("Centaur Connect"), il pourra ainsi accéder à un programme de fidélité, et à des offres ciblées (promotions, invitation à des événements). La bouteille est spécialement conçue pour le marché chinois où elle devrait être commercialisée dans les prochains mois.

Rémy Martin n’est pas la seule entreprise à prendre le sujet de la contrefaçon très au sérieux et à préparer sa riposte grâce aux nouveaux moyens technologiques. Le groupe britannique de spiritueux Diageo, propriétaire de la marque de whisky Johnnie Walker, de la vodka Smirnoff et de la bière Guiness,  a développé un programme d'innovation spécial baptisé Diageo Technology Ventures, chargé de plancher sur des moyens de créer de nouvelles expériences autour de ses produits grâce au numérique. Cette structure met en relation des start-ups et entrepreneurs avec les ingénieurs et équipes marketing du groupe. Diageo avait ainsi présenté au début de l’année en partenariat avec la start-up suédoise Thinfilm, une bouteille communicante pour sa marque Johnnie Walker. Dotée d'une étiquette NFC, celle-ci permettait à l’acheteur de suivre la bouteille à travers la supply chain et de garantir ainsi son authenticité.

Espérons que ce genre d’initiatives se multiplie pour garantir au consommateur une expérience conforme à ce qu’il attend !

20% des vins consommés dans

le monde sont contrefaits

La Chine 1er consommateur

de vin rouge dans le monde

Une bouteille avec une puce

NFC pour garantir son authenticité

#contrefaçon#Rémy Martin#NFC#bouteille connectée

http://selinko.com/fr/presse/etude-anti-contrefacon-vins-et-spiritueux/http://www.usine-digitale.fr/editorial/remy-martin-sortira-sa-bouteille-connectee-cet-automne-sur-le-marche-chinois.N339403http://www.usine-digitale.fr/editorial/au-mobile-world-congress-johnnie-walker-devoile-sa-bouteille-de-whisky-connectee-avec-ou-sans-glacon.N316157

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Quantified Cow, le tracker d’activité pour vaches

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Si le Quantified Self est déjà bien répandu parmi les humains, il commence aujourd’hui à s’attaquer au monde de l’élevage. Aux Etats-Unis, plusieurs startups se sont mis en tête de tracker les élevages et plus particulièrement le bétail. C’est ce qu’on appelle Quantified Cow. Pour ces startups, cette solution pourrait économiser de nombreuses dépenses aux agriculteurs et limiter les risques pour les consommateurs de viande. En effet, les vaches sont régulièrement victimes de maladies : on estime que chaque année, 40% des vaches à lait tombent malades. Un système de tracking permettrait d’éviter rapidement la contagion des autres bêtes.

Traditionnellement, les éleveurs observaient les troupeaux pour repérer les animaux malades qui se promenaient avec moins de vivacité. Ils devaient alors savoir les identifier visuellement pour ensuite pouvoir séparer la vache malade de son troupeau.

Certains ont essayé d’automatiser la détection d’animaux malades grâce à des drones qui survolent les élevages. Les drones étaient capables de repérer les animaux qui se comportaient de façon inhabituelle, mais ils ne savaient pas reconnaître la bête. Hors, si l’on ne reconnaît pas l’animal, il est impossible de l’isoler. Par ailleurs, les vaches ont aussi tendance à vouloir cacher leurs maladies pour que les humains ne les séparent pas du troupeau. Ceci limite donc l’observation des troupeaux comme moyen de détection des animaux malades. Le tracking apporte une véritable solution à ces problèmes.

La startup américaine Quantified Ag a développé un trackeur pour les vaches. Celui-ci se place sur l’oreille de la bête comme les étiquettes de marquages traditionnelles. Ce trackeur surveille ensuite la température de la vache ainsi que d’autres signes vitaux tels que les mouvements de l’animal. Les données sont transmises directement au serveur central et analysées à la recherche de la moindre irrégularité. Lorsque les données d’un animal sortent des normes, il peut immédiatement être isolé du troupeau et examiné.

Une autre startup américaine, Vital Herd, a trouvé un autre moyen de suivre attentivement le bétail. La jeune pousse a créé une pilule qui, une fois avalée s’installe dans l’estomac de la vache. La pilule utilise une technologie de sonar (autrefois utilisée par les militaires) qui capte les battements de cœur, la respiration, l’acidité, le pH de l’estomac, etc… L’éleveur est prévenu par texto si la moindre irrégularité est détectée.

40% des vaches à lait tombent

malades chaque année.

Un tracker à placer sur l’oreille

de la vache

Indique à l’éleveur la moindre

irrégularité

#Quantified Cow#Quantified Ag#vaches#médecine

http://www.bbc.com/news/business-26424338http://www.fastcoexist.com/3048171/the-quantified-cow-wearables-will-monitor-animals-as-closely-as-humanshttp://quantifiedag.com/

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Le MESH Tag de SONY remportera-t-il la guerre des boutons (connectés) ?

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Les start-ups développant des boutons connectés se multiplient. Buttn, Flic, Droplet, Hiku… il y en a pour tous les goûts et il est difficile de savoir qui sortira vainqueur de cette guerre des boutons ! Pour nous le MESH Tag proposé par Sony tire son épingle du jeu. Le MESH Tag (acronyme de Make Experiment SHare) est un petit module qui contient plusieurs capteurs. Associé à d'autres blocs mono-tache (un micro, une LED, un haut-parleur), il permet de créer des objets connectés basiques ou des prototypes sans avoir besoin de s'y connaitre en code ou en électronique. Pour avoir une meilleure idée du concept, allez voir la vidéo de présentation du produit.

Ce qui est intéressant avec le MESH Tag, c’est surtout le côté “do-it-yourself” qui rend le concept très ludique. La petite taille des modules permet de les intégrer à des objets de tous les jours, pour les rendre connectés. Il est ensuite possible d’établir des connexions entre les différents MESH Tags via une application dédiée. Il devient alors très facile, de fabriquer un "bouton d'alerte", sorte de sonnette d'alarme connectée, ou un déclencheur d'appareil photo ou de caméra, par exemple. Pour l’instant , les fonctionnalités du MESH Tag sont encore assez basiques : détecteur de mouvement, bouton pressoir, LED, enregistreur vocal… mais l’idée de Sony et d’augmenter la liste des fonctionnalités au fur et à mesure que la communauté d’utilisateurs se développe.

Le projet MESH est également intéressant par la manière dont il est piloté par Sony. Le projet avait en effet déjà été lancé l’année dernière mais a connu une deuxième vie avec le lancement par la firme japonaise de First Flight, une plateforme de crowdfunding pour stimuler la créativité de ses équipes. En effet, pour insuffler de nouveau  l'envie d'innover parmi les employés, la firme japonaise a eu l'idée de créer une plate-forme web pour promouvoir les meilleures idées de ses salariés. First Flight présente ainsi des projets et produits développés par des employés de Sony. Les internautes sont invités à financer ceux qu'ils jugent les plus prometteurs. Une façon de tester l'appétit du public pour ces concepts novateurs.

Dans la guerre des boutons MESH devra toutefois faire face à de nombreux adversaires. La start-up finlandaise Buttn mise sur la simplicité avec son bouton pressoir semblable un buzzer de jeu télévisé dont l'activation peut déclencher tout type d'interaction : envoi de tweet, de SMS, etc. Les suédois de Flic ont aussi misé sur le « do-it-yourself » et leur bouton couvre un grand nombre d'usages : déclenchement d'appareil photo ou de musique, contrôle de lampes ou d'objets de la smart home, partage de localisation, commande une pizza, lanceur d'alerte… Il permet même de faire sonner son portable pour prétexter un appel afin de s'éclipser lors d'un rendez-vous qui tourne mal ! Dans un autre style le bouton de la start-up américaine Hiku se présente sous la forme d’un magnet à poser sur la porte du frigo et permet d'enregistrer une liste de course grâce à la reconnaissance vocale. Les produits sont alors automatiquement ajoutés à la liste de course du client.

Les boutons connectés présentent rarement des concepts révolutionnaires mais leur utilisation est simple, adaptable immédiatement à notre quotidien et simplifient /ludifient des tâches parfois rébarbatives. Alors qui remportera la guerre des boutons ?

Une série de petits modules interconnectés qui permettent

de créer des objets connectés

basiques

First Flight une plateforme de crowdfunding

pour promouvoir l’esprit

d’innovation au sein de Sony

Une guerre des boutons en cours

#IoT#Mesh Tag#Sony#crowdfunding#bouton connecté

http://www.usine-digitale.fr/article/bttn-flic-droplet-hiku-ils-veulent-mettre-des-boutons-connectes-partout.N339190http://www.usine-digitale.fr/article/mesh-des-boutons-connectes-pour-tout-prototyper.N339610http://www.electronicsweekly.com/gadget-master/wireless/sony-mesh-tag-plug-play-prototyping-comes-age-2015-07/

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Projet SOLI, quand Google veut transformer votre main en télécommande

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En dévoilant au mois de juin dernier l’état d’avancement de son Projet Soli, Google a une nouvelle fois frappé un grand coup dans l’univers médiatique technologique. Nouveau projet issu des laboratoires ATAP de Google (souvenez vous, cette branche dédiée aux projets novateurs à qui l’on doit aussi les projets Tango, Ara et Jacquard dont nous vous avions parlé dans nos précédentes éditions), le Projet Soli a pour objectif de transformer votre main en contrôleur pour vos différents appareils.

Concrètement plutôt que de contrôler un objet en le touchant physiquement (que ce soit un écran tactile, une souris, un clavier…) vous pourrez le contrôler avec des simples gestes de la main. Eteindre la lumière d’un claquement de doigt, monter le son de la télé en tournant un bouton imaginaire ou bien envoyer des textos sans même toucher son téléphone, cela sera peut être bientôt possible grâce au Projet Soli Le plus simple pour comprendre de quoi il s’agit est sans doute de regarder la vidéo de présentation du projet.

La grande innovation apportée par l’équipe du projet Soli est l’utilisation de la technologie radar pour capter les mouvements. Le contrôle gestuel des appareils n’est pas une idée nouvelle. Des entreprises comme Leap Motion ou plus récemment Intel avec RealSense s’y sont déjà essayées. Mais jusque là ces entreprises utilisaient un autre type de technologie, la reconnaissance de mouvement par caméra. Pour Carste Schwesig, ingénieur en charge du projet, Soli présente « une approche fondamentalement différente. » « Les capteurs Soli peuvent détecter des mouvements à une fréquence de 10,000 images par seconde, une fréquence largement supérieure aux systèmes utilisant les caméras, ce qui fait de Soli une technologie plus précise et plus fiable que les précédentes tentatives. » ajoute-t-il.

L’autre avantage énorme du projet Soli est que toute la technologie est concentrée dans une puce de la taille d’une carte SD. Cette puce peut donc facilement être intégrée à n’importe quel appareil : téléphone, smartwatch ou tout autre objet connecté qui pourrait utiliser une fonctionnalité de reconnaissance gestuelle pour fluidifier l’expérience utilisateur. D’ailleurs pour Ivan Poupyrev, le responsable du projet, Soli aura un grand rôle à jouer dans le développement des smartwatchs dont la petite taille des écrans peut rendre l’utilisation compliquée.

ATAP a prévu de sortir prochainement un kit pour les développeurs qui souhaiteraient intégrer leurs propres applications de la technologie Soli. Etant donné la taille de la puce et sa précision annoncée, les possibilités sont immenses et le projet Soli pourrait bien révolutionner la manière dont nous interagissons avec notre environnement !

Interagir avec ses équipements

sans même les toucher

Utilisation de la technologie radar

pour capter les micro-

mouvements de la main

Une puce de la taille d’une carte

SD

#Google ATAP#Projet Soli#hand gesture control#Radar

http://mashable.com/2015/05/30/google-project-soli-analysis/http://www.engadget.com/2015/05/29/atap-project-soli/http://www.abavala.com/google-project-soli-controle-haptique-finesse/

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Amazon à la conquête de la reconnaissance vocale avec Echo et Alexa

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En novembre dernier le géant du e-commerce américain Amazon avait fait beaucoup parler de lui en lançant Amazon Echo, un haut parleur bluetooth qui servait aussi d’assistant de maison grâce à la technologie de reconnaissance vocale qui y était intégré. Concrètement Amazon Echo ressemble à ce qu’on peut retrouver sur les smartphones avec Siri par exemple, sauf que Echo est fait pour être placé dans la maison et assister les habitants dans leurs tâches quotidiennes. Le module de reconnaissance vocale baptisé Alexa interprète les questions ou requêtes de l'utilisateur et une synthèse vocale répond en fonction, ou lance des commandes comme la lecture de musique, les données météo, ou même préparer un fichier texte comme une liste de courses. Pour vous donner une meilleure idée de ce à quoi ressemble le produit vous pouvez jeter un œil à la vidéo de présentation.

La nouveauté annoncée par Amazon au mois de juillet est le détachement du module Alexa de reconnaissance vocale du produit Amazon Echo. En effet Amazon met désormais à disposition de quiconque un kit baptisé Alexa Skills Kit qui permet à n’importe quelle entreprise ou particulier de récupérer la technologie Alexa pour l’intégrer à ses propres créations. En plus du kit Amazon a annoncé la mise à disposition d’un fond de 100 millions de dollars pour les développeurs aves les meilleurs projets d’intégration du module Alexa.

C’est un choix très stratégique qu’opère ici Amazon pour étendre et populariser la technologie de reconnaissance vocale. On peut ainsi imaginer voir fleurir très prochainement des réveils , des radios, ou bien même des distributeurs automatiques contrôlables par la voix seule des utilisateurs. Amazon a par ailleurs déjà annoncé des partenariats pour ce service comme avec Scout, le fabricant d’alarmes américain qui va intégrer Alexa à ses produits. Amazon a également annoncé un partenariat avec Toymail, qui intégrera Alexa à ses jouets connectés.

Nous ne sommes encore qu’au début du développement de la technologie de reconnaissance vocale et cette dernière demeure encore balbutiante par certains côtés. Mais avec Alexa, Amazon Echo est le premier appareil à vraiment montrer le potentiel de cette technologie. Le système est performant et fiable et les fonctionnalités qu’il offre aux utilisateurs sont précieuses. Le tactile avait révolutionné notre manière d’interagir avec la technologie, il pourrait bien en être de même avec la reconnaissance vocale. Dans un monde où on veut aller toujours plus vite, la commande vocale répond parfaitement au besoin d’immédiateté des utilisateurs !

En tout cas Amazon entend bien se positionner sur le créneau et il faudra suivre avec beaucoup d’attention les évolutions du secteur !

Une enceinte bluetooth qui sert

d’assistant personnel à la

maison

Fonctionne par reconnaissance

vocale

Possibilité d’intégrer Alexa,

le module de reconnaissance

vocale, à n’importe quel autre appareil

#Amazon Echo#Alexa#reconnaissance vocale

http://techcrunch.com/2015/06/24/amazon-echo-proves-the-viability-of-voice-based-home-computing/#.1evhua:0d6Shttp://techcrunch.com/2015/07/13/fly-or-die-amazon-echo/http://techcrunch.com/2015/06/25/amazon-unbundles-alexa-virtual-assistant-from-echo-with-new-dev-tools/

Page 17: What's Hot ?! - Août 2015

Mercedes transforme la ville en terrain de chasse pour une opération de communication

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Page 18: What's Hot ?! - Août 2015

Le 29 mai dernier, en Suisse, se tenait une course un peu particulière : plusieurs courageux avaient accepté de passer leur journée poursuivis par une « voiture tueuse » dans les rues de Zurich ! Qu’on se rassure la voiture ne tuait pas véritablement. Il s’agissait d’un jeu de mixed-reality réalisé par Mercedes en partenariat avec le studio Gbanga et Jeff Communications. Ces dernières ont transformé la ville en véritable terrain de chasse à l’homme. Plus de 3 200 joueurs se sont retrouvés dans les rues, pourchassés par un « tueur à gage » conduisant une Mercedes-Benz CLA Shooting Brake.

Chacun des participants était connecté à une application spécialement développée pour cette « Urban Hunt ». L’application trackait les participants en utilisant leurs coordonnées GPS. Lorsque l’un des participants se trouvait trop prêt de la Mercedes, sa jauge de vie chutait. Un participant dont la jauge de vie arrivait à zéro était considéré comme mort.

L’application permettait aussi aux participants de se repérer est d’éviter la voiture et les bombes posées par les autres joueurs. A cela s’ajoutaient d’autres difficultés : des catastrophes naturelles retirent des PVs aux vugitifs tout au long de la chasse et les frontières du terrain de jeu se réduisent au fur et à mesure, ce qui laisse moins d’espace aux derniers joueurs pour se cacher. Mais vous pouviez aussi tomber sur des bonus : récupérer des PVs, tomber sur des capes d’invisibilité temporaires, réduire le rayon d’action de la voiture tueuse et tomber sur des bâtiments « refuges ».

Le tout dernier joueur « vivant » s’est vu attribuer le titre de vainqueur et a remporté la fameuse Mercedes qui l’avait poursuivi dans la ville. C’est Markus Lietchi qui fut nommé champion du jeu après plus de 3h de course poursuite et seulement 2,8% de sa jauge de vie.

Ce dernier a du mérite. En effet, d’après Gbanga, les participants ont parcourus, en cumulé, près de 5 000 km. Le jeu a été pensé de manière à ce que, même les joueurs les plus rusés n’aient que peu d’astuces pour s’échapper.

Curieusement, cette « Urban Hunt » qui requiert beaucoup de logique et d’organisation, n’a nécessité aucun accord avec la ville. Le trafic n’a pas été dévié ce qui a permis au joueur de s’approprier réellement la ville en empruntant par exemple des rues bloquées par la circulation pour échapper au chasseur.

3200 participants qui devaient échapper à la voiture tueuse

Chaque participant muni d’un smartphone

avec l’appli dédiée

Exploitation du système de

géolocalisation à des fins ludiques

Une Mercedes offerte au vainqueur

#Mercedes#Urban Hunt#gamification#publicité

http://www.wired.com/2015/07/mixed-reality-game-killer-mercedes-chasing-people-irl/http://www.gamasutra.com/blogs/ChrisSolarski/20150608/245373/Crossover_Strategies_A_BoardGamers_Experience_Playing_a_MixedReality_GPS_Game.phphttp://www.trendhunter.com/trends/urban-hunt

Page 19: What's Hot ?! - Août 2015

Un panneau publicitaire qui utilise l’IA pour s’adapter aux réactions des passants

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Page 20: What's Hot ?! - Août 2015

L’agence M&C Saatchi est à l’origine d’une campagne de pub pour le moins originale. Ceux qui ont eu le plaisir de se promener à Oxford Street ces derniers jours auront certainement remarqué des panneaux publicitaires un peu spéciaux. Il s’agit de panneaux qui évoluent en fonction de vos émotions. « Evolution » est bien le terme approprié puisque leur fonctionnement s’appuie sur des techniques d’Intelligence Artificielle appelées « Algorithmes Génétiques ».

La campagne créée pour la marque de café, Bahio, s’appuie sur des algorithmes qui testent l’impact des différents paramètres de l’affiche publicitaire (police, couleur et image). Le panneau publicitaire diffuse plusieurs affiches en faisant varier les paramètres. Grâce à des caméras placées autour du panneau, le système mesure l’impact de l’affiche sur les passants. Leurs expressions du visage (neutre, heureuse, triste etc…) permettent d’identifier si une publicité est marquante ou non.

C’est à ce moment qu’interviennent les algorithmes génétiques. Ces algorithmes adoptent une approche Darwinienne du problème. Afin de trouver l’affiche optimale, ces algorithmes vont appliquer la notion de sélection naturelle sur un ensemble d’affiches potentielles (avec images, polices et couleurs différentes). Les affiches qui ne réussiront pas à marquer les passants seront laissées de côté. Celles qui, au contraire, réussiront à capter l’attention, seront gardées et amenées à se « reproduire ». En effet, deux affiches qui ont bien marché seront mixées pour produire une nouvelle affiche qui conservera leurs paramètres forts, à la manière des gènes forts.

Pour lancer l’opération, environ 1 000 images différentes combinées avec divers autres paramètres ont été présentées aléatoirement aux passants avant de lancer le processus d’évolution des affiches. La publicité testait aussi la taille de la police, la mise en page, le wording utilisé qui était ensuite réagencé grâce à un analyseur syntaxique.

La campagne est censée durer 3 à 4 semaines avant d’obtenir l’affiche de publicité la plus marquante. Il y a cependant des chances pour que l’algorithme ne finisse pas avec une seule solution optimale mais plusieurs. En effet selon les périodes de l’année, ou le temps qu’il fait dehors, l’affiche idéale n’est pas nécessairement la même.

Selon David Cox, Chief Innovation Officer chez M&C Saatchi, cette campagne, qui n’est pour l’instant qu’au stade d’expérimentation, soulève les possibilités d’utilisation de l’Intelligence Artificielle comme aide à la créativité dans le secteur de la Pub. Il est vrai que l’heure est à la créativité pour l’Intelligence Artificielle : le mois dernier, on a vu les algorithmes de Google qui créaient de véritables fresques psychédéliques et le robot e-David programmé pour peindre des images en en choisissant lui-même ses pinceaux et les couleurs. Il est en tout cas instructif d’observer les évolutions que suivent les affiches au cours de ces quelques semaines.

Une affiche publicitaire qui évolue selon la

réaction des passants

Images, polices et couleurs

différentes sont testées auprès des passants

Un algorithme capable de

trouver l’affiche la plus

marquante

#M&C Saatchi#Intelligence Artificielle#publicité#innovation

http://www.mirror.co.uk/news/uk-news/saatchis-intelligent-billboard-can-tell-6125060http://www.fastcocreate.com/3048944/this-worlds-first-artificially-intelligent-ad-is-a-test-of-automated-creativity

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Page 22: What's Hot ?! - Août 2015

Descomplica, la start-up qui révolutionne le monde de l’éducation au Brésil

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La start-up brésilienne Descomplica a levé au mois de juillet 8 millions de dollars supplémentaires pour se donner les moyens d’accomplir son rêve : révolutionner le système éducatif brésilien !

Descomplica est comme une de classe préparatoire en ligne, qui fournit aux étudiants des tests pour les préparer à l’examen d’entrée à l’université. Descomplica dispose également d’une bibliothèque de 15,000 vidéos et retransmet 8h/jour et 7j/7 des cours en live stream sur Internet à plus de huit millions d’étudiants ! Aujourd’hui, un étudiant passe en moyenne 1h20 sur le site de Descomplica à chaque visite et se connecte environ tous les 3 jours. La start-up dispose donc d’un engagement énorme de la part de ses utilisateurs ! D’autant plus que 78% d’entre eux surperforment à l’examen d’entrée à l’université. Et tout ça pour la modique somme de 3$/mois, soit cent fois moins qu’un cours classique de préparation à l’examen dans le pays !

Si les meilleures universités sont toutes gratuites au Brésil, une forte sélection se fait lors de l’examen d’entrée. Tout un business s’est donc créé autour des classes préparatoires à l’examen, business qui profite bien évidemment aux populations les plus riches. A l’heure actuelle les classes préparatoires sont quasiment exclusivement réservées aux élites, et uniquement disponibles dans les grandes villes. Le fondateur de Descomplica Marco Fishben est d’ailleurs un ancien professeur de physique dans l’une de ces classes prépas dont les frais d’inscription peuvent varier entre 500 et 1,000$/mois. A comparer avec le revenu moyen au Brésil qui est de 250$/mois…

Avec ce nouvel investissement Descomplica compte investir massivement dans la production de contenu et l’expansion du service à un maximum d’étudiants. Chaque mois Descomplica produit 1,000 vidéos supplémentaires en essayant à chaque fois de mélanger fun et pédagogie. « Part of thios fundraise is to start to understand how we can push the limits of what we consider gaming, entertainment, media and education. Not to make a bridge between them, but to mix them all up. » explique Marco Fishben. Un média digital, du contenu différent et plus ludique que les cours traditionnels, ce sont probablement là les ingrédients du succès de la start-up. Et surtout une alternative crédible au poids des frais de scolarité qui pèsent sur les étudiants, véritable enjeu mondial !

Aux Etats-Unis aujourd’hui la dette cumulée des prêts étudiants (la « student loan debt ») s’élève à la somme astronomique de mille milliards de dollars ! Une grande partie de cette dette en incombe aux établissements à but lucratif qui rassemblent 11% des étudiants américains mais qui totalisent 44% de la dette totale. Pour ces établissements les frais de scolarité payés par les étudiants représentent la première source de revenus. Pourtant Descomplica l’affirme haut et fort, la start-up est également un établissement à but lucratif, et c’est ainsi qu’elle compte révolutionner le système éducatif brésilien. « We are a for-profit, and that’s good, because it means we have managed to construct a business model that is healthy for our investors, and is extremely affordable for our users,” clame Fishben “But we don’t want to put anyone in debt.”

A quand le développement à grande échelle d’intiatives similaires dans d’autres pays ?

Des cours en live stream 7j/7 et

des vidéos éducatives pour

3$/mois

8 millions d’utilisateurs

actifs

Mêler des contenus funs,

digitaux et pédagogiques

Une alternative crédible à la

« student loan debt »

#Descomplica#Education#Brésil#start-up#student loan

http://techcrunch.com/2015/07/19/is-for-profit-the-future-of-education-in-brazil/

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