voix étudiante du québec - novembre 2011

8
La voix du Québec étudiante APPEL À LA MANIFESTATION DU 10 NOVEMBRE LA HAUSSE DES FRAIS POUR QUELS OBJECTIFS? CARICATURE À CONSERVER UN AUTOMNE EN MOUVEMENT - PAGE 2 - PAGE 3 - PAGE 4 - PAGE 6 Jounal étudiant de la FECQ et la FEUQ / Vers le 10 novembre! / Novembre 2011

Upload: 1625-canepassepas

Post on 23-Mar-2016

218 views

Category:

Documents


5 download

DESCRIPTION

Voix étudiante du Québec de novembre 2011 - Pour la manifestation nationale du 10 novembre 2011. Départ à 14h de la place Émilie-Gamelin, près du métro Berri-UQAM

TRANSCRIPT

Page 1: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

La voix du Québec

étudiante

Appel à lA mAnifestAtion du 10 novembre

lA hAusse des frAis pour quels objectifs? cAricAture à conserver

un Automne en mouvement

- pAge 2- pAge 3- pAge 4- pAge 6

Jounal étudiant de la FECQ et la FEUQ / Vers le 10 novembre! / Novembre 2011

Page 2: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

2La

Vo

ix é

tud

iant

e d

u Q

uéb

ec

: le

jour

nal d

e la

FEC

Q e

t de

la F

EUQ

- V

ers

le 1

0 no

vem

bre

! - N

ove

mb

re 2

011

# SUPERVISIONYanick Grégoire

Charlotte Watson

# MONTAGEYanick Grégoire

# CARICATURESerge Métivier

# RÉDACTEURSLéo Bureau-BlouinFrançois CorriveauMartine Desjardins

Laurent GauthierYanick Grégoire

Charlotte Watson

# CORRECTIONLaurent Gauthier

# PHOTOGRAPHIESMathieu ArsenaultJournal l’Avantage

David CharbonneauÉloïse Lara Desrochers

Tiffany HamelinSamuel Taillon

# GRAPHISMEADEESE-UQAM

MAGE-UQAC

# FECQ2003 rue Saint-Hubert

Montréal (Québec) H2L 3Z6

Tél: (514) 396-3320 www.fecq.org

# FEUQ15 rue Marie-Anne Ouest

Montréal (Québec) H2W 1B6

Tél: (514) 396-3380 www.feuq.qc.ca

# IMPRIMEUR

Payette et Simms Inc.

# DÉPÔT LÉGALBibliothèque et Archives

nationales du Québec, 2011.

# LA VOIX ÉTUDIANTEUn journal pan-québécois qui est produit par la

Fédération étudiante universitaire du Québec

(FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du

Québec (FECQ). La Voix étudiante du Québec

informe les étudiants de la province des dos-

siers relatifs à l’éducation post-secondaire.

La réalisation de ce journal étudiant national

n’aurait pas été possible sans la contribu-

tion du Polyscope , le journal étudiant de

la Polytechnique et de toute son équipe.

MOT DES PRÉSIDENTS10

NO

VE

MB

RE

201

1: M

AN

IFE

STA

TIO

N N

AT

ION

ALE

# Vers la manifestation nationale[2]Mot des présidents

# Pourquoi payer plus? [3]

# Affiche à détacher de la caricature [4-5]

# Un automne en mouvement [6-7]Rétrospective des événements de l’automne 2011

Léo Bureau-BLouin & Martine DesjarDins

Président de la FECQ et présidente de la FEUQ

Dans son dernier budget, en mars 2011, le gou-v e r n e m e n t C h a r e s t

annonçait ,son intention de sabrer dans l’accessibilité aux études en haussant drastique-ment les frais de scolarité à l’université de 1625 $ par année. Il posait cette mesure régres-sive sans même en étudier les conséquences. Cette décision a soulevé l’indignation de la population étudiante qui s’est rapidement coalisée pour empê-cher sa mise en application. Il nous fait plaisir d’entrer à nou-veau en contact avec vous, via cette Voix étudiante express, pour vous informer de l’état de la mobilisation et pour vous inviter à venir manifester le 10 novembre prochain.

Au début de l’automne, la parution précédente de ce jour-nal exposait en quoi consiste cette hausse et présentait plu-sieurs textes démontrant ses impacts négatifs sur l’accessi-bilité aux études, sur les condi-tions de vie des étudiants, sur l’équité intergénérationnelle et sur les études aux cycles supérieurs. I l montrait aussi comment l’aide financière aux études (AFE) ne saurait pallier à ses effets indésirables et préser-ver l’accessibilité. La publication présente est vouée à rappeler certains de ces constats et fera un tour d’horizon des actions et manifestations qui eurent lieu au cours de la première moitié de l’automne pour contrer cette hausse. Plus que jamais, nous aurons besoin d’être solidaires et de manifester notre désac-cord envers ce gouvernement qui , jusqu’à présent, fait la sourde oreille à nos demandes raisonnables et légitimes.

Tout d’abord, commençons par rappeler certains faits. Le Budget du Québec, déposé le 17 mars 2011, annonçait une hausse cumulative de 325 $ par année sur cinq ans, pour un total de 1625 $ à terme, en 2016-2017. Cette hausse entrera en vigueur très bientôt, à l’automne 2012, soit l’an prochain. Il s’agit d’une augmentation massive; la plus sauvage des vingt derniè-res années. Cumulé à la hausse précédente (500 $ de plus entre 2007 et 2012), cela repré-sente 127 % d’augmentation. La facture étudiante annuelle moyenne, en 2017, serait donc

fixée à 4700 $, ce qui inclut les frais institutionnels obligatoires. À ce montant, il faut ajouter le loyer, les frais de subsistance et le coût du matériel scolaire pour avoir un portrait d’ensem-ble des frais liés à l’éducation universitaire. Quand on sait que les étudiants vivent en moyenne sur un budget annuel de 13 000 $, la hausse devient carrément inacceptable ! Le gouvernement tente de tirer de l’argent de ceux qui n’en ont pas.

L’Aide financière ne saurait pallier les effets négatifs de la hausse des frais de scolarité. Ceux qui n’y ont pas accès aujourd’hui n’y auront pas plus accès en 2017, bien que leur contribution ait significative-ment augmenté. C’est donc la classe moyenne, ceux qui ne peuvent avoir accès aux prêts et bourses, mais qui n’ont pas forcément 1625 $ en surplus annuellement, qui sera la plus touchée par la mesure. Et à ce chapitre, une récente note d’information de la FEUQ a démontré que le gouverne -ment, malgré son annonce en grande pompe d’un investis-sement dans l’AFE, allait plutôt se désengager du financement du programme d’aide. On ne peut qu’être outrés et en colère devant une telle hypocrisie, de la part de ceux qui prétendent faire de l’accessibilité aux études une priorité.

Le gouvernement joue la car te de la désinformation, voire du mensonge, quant aux frais de scolarité et fait preuve d’une désinvolture inquiétante dans ce dossier. Les études sérieuses le démontrent : les hausses de frais de scolarité réduisent l’accessibilité et les étudiants québécois n’ont pas les moyens d’éponger cette nouvelle dépense. Les libéraux de Jean Charest le savent très bien, mais ils choisissent de s’entêter et vont de l’avant avec cette hausse injustifiable. Le temps des études et des pour-parlers est révolu. Il est temps de passer à l’action et de faire comprendre au gouvernement que les étudiants du Québec ne resteront point passifs devant ces politiques idéologiques néfastes pour le Québec.

Des politiques publiques certes néfastes pour le Québec d’aujourd’hui, mais aussi pour celui de demain. Le combat q u e l e s é t u d i a n t s m è n e n t aujourd’hui pour l’accessibilité aux études aura des échos pour

les générations qui vont suivre. Nos petits frères et nos petites sœurs, nos cousins et cousines, nos enfants présents et à naître, ce sont eux qui pâtiront le plus des choix de société que nous faisons aujourd’hui. Rester les bras croisés, en ce moment déci-sif, équivaut à leur faire porter le poids de notre inaction, les privant de l’opportunité que nous avons eue, léguée par nos parents, et qui doit être cédée intacte à ceux qui vont nous suivre à la porte des universités québécoises : l’accès à ces ins-titutions.

Il est dit que notre généra-tion est apathique et centrée sur el le -même. Nous avons l’occasion de faire mentir ceux qui colportent ces préjugés. Le combat contre la hausse des frais de scolarité est celui de toute notre génération. Nous luttons pour garantir l’accès à l’éducation à tous ceux qui en ont les capacités, indépendam-ment de leur revenu familial ou de leur profil socioéconomique. Nous luttons pour une société éduquée aujourd’hui et demain. Toute la société profite de la diplomation d’étudiants, nous devons par conséquent en favo-riser l’accès pour le plus grand nombre et non pas la réserver à une élite qui a eu la chance de provenir d’un milieu plus à l’aise que d’autres. Il s’agit non seulement de solidarité, mais aussi de gros bon sens.

Nous le disons d’emblée, cette Voix étudiante express n’a qu’un but : vous convier à la manifestation nationale du 10 novembre prochain. Il s’agit là du rendez-vous pour tous les étudiants de la province, mais aussi de la population en général, pour dénoncer cette hausse des frais de scolarité. Si nous voulons que notre voix soit entendue, que notre combat progresse, il faut être présent. Le temps des pourparlers est révolu, il est temps de passer à l’action!

C’est à Montréal, le 10 novembre prochain à 14 h, place Émilie-Gamelin, que nous tous, ensemble, pour-rons affirmer haut et fort que 1625 $ de hausse, ça ne passe pas!

Vers la manifestation nationale

Page 3: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

3La

Vo

ix étud

iante

du Q

uéb

ec

: le jo

urnal d

e la

FECQ

et d

e la

FEUQ

- Ve

rs le 10 no

vem

bre

! - No

vem

bre

2011

Laurent Gauthier

Vice-président aux affaires universitaires, FEUQ

C’est en grande pompe que le gouvernement provincial a annoncé, lors

du budget, puis récemment en octobre, qu’il investissait mas-sivement dans le programme d’Aide financière aux études (AFE) afin de contrer les effets néfastes de sa hausse de frais de scolarité.

Or, une analyse du budget dévoile que ces mesures ne sont en fait que de la poudre aux yeux. Non seule ment le gouvernement n’apporte-t-il aucun changement substantiel au programme d’aide financière aux études, déjà défi-cient à l’heure actuelle, mais en plus, il se décharge de ses respon-sabilités en transférant la charge financière du programme sur les épaules des étudiants.

Ainsi, des 118,4 millions de dol-lars que le gouvernement compte ajouter au programme d’Aide financière, 116 sortent directe-ment de la poche des étudiants, via la hausse des frais de scolarité. Les belles prétentions du gou-vernement quant à l’accessibilité aux études en prennent pour leur rhume, maintenant qu’il est clair que les libéraux de Jean Charest n’ont aucune intention d’investir dans l’accès à l’université.

Le graphique ci-contre démon-tre la répartition du financement programme depuis 2004-2005. Il est possible d’y voir que le gou-vernement provincial ne cesse de transférer sa charge sur les épaules des étudiants et du gouvernement fédéral, si bien que sa part passe-rait de 48% en 2008-2009 à 7,4% en 2017-2018.

Une autre raison d’affirmer que 1625$ de hausse, ça ne passe pas!

LES

OB

JEC

TIFS

DE

LA H

AU

SS

E

François Corriveau

Étudiant au baccalauréaten droit à l’UQAM

Cet automne, les étudiants universitaires québécois essuieront une hausse des

frais de scolarité de 1625$ à un rythme, cumulatifs, de 325$ par année et ce, pour encore 5 ans. Alors que la découverte de sour-ces de financement alternatif est peu probable, le gouvernement insiste pour dire qu’il ne peut assumer le sous-financement des universités québécoises. Conclusion, la facture est refilée aux étudiants.

Mais est-ce bien le meilleur moyen ? Les vases communi-cants de la fiscalité ne nous joueront-ils pas des tours dans l’avenir ?

C’est un fait : en 2004, la Fondation canadienne des bour-ses du millénaire évaluait que, quoiqu’ils ne formaient que 16% de la population, les diplômés universitaires payaient 33% de l’impôt sur le revenu. Plus encore, ils n’utilisaient que 9,1% des transferts gouvernementaux tels que les programmes d’aide, les programmes d’allocations fami-liales, etc. La contribution fiscale des diplômés universitaires est

majeure : sans eux, les revenus de l’État serait bien inférieurs.

D’autre part, il est important de considérer la contribution des diplômés universitaires à l’enri-chissement collectif de notre province. Par le développement du secteur tertiaire de l’écono-mie (services) et par l’implanta-tion d’une industrie du savoir, les diplômés positionnent stratégi-quement le Québec sur l’échi-quier économique mondial. En effet, la promotion d’une exper-tise intellectuelle est meilleure garante d’un développement économique à long terme que les ressources naturelles ou le secteur manufacturier.

Le problème, c’est que la hausse des frais de scolarité aura un impact négatif sur l’accessi-bilité et elle affectera le nombre de diplômés, à la baisse. C’est là un fait reconnu par l’ensemble des ministres de l’Éducation du Canada : «toutes les études sérieuses démontrent que les hausses de frais de scolarité ont un impact [négatif ] sur l’accessi-bilité aux études. »

Conclusion : moins de diplô-més universitaires sortiront des bancs d’école pour contribuer fiscalement et économiquement

à l’avenir du Québec. Toutefois, le pire reste l’accroissement de l’écart entre les riches et les pauvres. Les études universitaires ont toujours été un levier pour l’avancement individuel et collectif. En donnant l’accès à des étudiants provenant de différents milieux et seulement au vu de leur capacité, les univer-sités contribuent à l’égalité des chances et à une société plus juste. Or, les hausses affecteront néces-sairement plus les moins nantis que les plus aisés. Il y a un coût

social à cet accroissement entre riches et pauvres: plus de coûts pour les mesures d’aide, des frais en santé plus élevés, etc.

Au bilan, peut-on dire que de faire payer les étudiants est le meilleur moyen pour atteindre nos objectifs collectifs et écono-miques? C’est fort peu probable. Cette décision de hausser les frais de scolarité est une décision à court terme et à courte vue qui fait reposer le fardeau sur les jeunes et

les pauvres. Comment payer plus ? En prenant de telles décisions à l’emporte pièce et d’en transférer les conséquences dans l’avenir.

Comme étudiant, cela m’im-porte peu ; mais comme citoyen, je ne suis pas prêt à payer plus

Comment payer plus?

Le gouvernement se désengage de l’AFE

Évolution du financement de l’AFE

Page 4: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

4La

Vo

ix é

tud

iant

e d

u Q

uéb

ec

: le

jour

nal d

e la

FEC

Q e

t de

la F

EUQ

- V

ers

le 1

0 no

vem

bre

! - N

ove

mb

re 2

011

Page 5: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

5La

Vo

ix étud

iante

du Q

uéb

ec

: le jo

urnal d

e la

FECQ

et d

e la

FEUQ

- Ve

rs le 10 no

vem

bre

! - No

vem

bre

2011C

AR

ICA

TU

RE

À C

ON

SE

RV

ER

La voix du Québec

étudiante

Page 6: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

6La

Vo

ix é

tud

iant

e d

u Q

uéb

ec

: le

jour

nal d

e la

FEC

Q e

t de

la F

EUQ

- V

ers

le 1

0 no

vem

bre

! - N

ove

mb

re 2

011

Au courant de la session d’automne, des manifestations régionales ont eu lieu dans plusieurs régions du Québec afin de dénoncer la hausse des frais de scolarité annoncée par le gouvernement Charest. Les étudiants ont démontré que la hausse ne passe pas, et cela dans plusieurs régions du Québec. En voici de brefs résumés.

UN AUTOMNE EN MOUVEMENTR

ÉT

RO

SP

EC

TIV

E -

AU

TOM

NE

201

1

Manifestations régionalesRétrospective des activités étudiantes contre la hauss des frais de scolarité à travers le Québec

Manifestation au centre-ville de Trois-RivièresMarche dans les rues de Sherbrooke

Saguenay-Lac-Saint-JeanManifestation à Jonquière

Le 28 septembre, à Jonquière, plus de 400 étudiants participaient à une marche à travers la ville pour dénoncer la hausse des frais de scolarité. Plusieurs manifestants portaient un t-shirt à l’effigie de la campagne et des ballons rouges ont été distribués afin que les étu-diants puissent les transporter tout au long de la manifestation tout en étant visibles et colorés.

Après avoir traversé le centre-ville jonquièrois, le rassemblement s’est arrêté devant les bureaux locaux du Ministère de l’Éducation, du loisir et du Sport, où les repré-sentants des différentes associa-tions étudiantes de la région ont pu livrer des discours avant que la

La manifestation de Jonquière arrêtée devant les bureaux du MELS

BaS-Saint-LaurentIntervention au conseil municipal de Rimouski

La municipalité de Rimouski se drape du slogan : Rimouski, Ville étudiante… par excel-lence!, en raison de la forte proportion de ses citoyens qui fréquentent les établissements d’enseignement postsecondai-res de la ville. Paradoxalement, le conseil de ville refuse toujours d’appuyer les étudiants dans leur revendication, contraire-ment à la forte majorité des autres villes de la région, qui ont adopté des positions contre la hausse des frais de scolarité.

Ainsi, le 3 octobre dernier, plus d’une centaine d’étudiants se sont déplacés au conseil de

ville de Rimouski pour deman-der à leurs représentants muni-cipaux de faire honneur à leur « ville étudiante » et d’appuyer les étudiants dans leur démarche pour stopper la hausse. Disci-plinés, les étudiants ont posé maintes questions et fournis un argumentaire étoffé aux élus, qui affirmaient devoir recueillir plus d’information pour pren-dre position. Le maire s’est tou-tefois borné à leur répondre que la question n’était pas à l’ordre du jour de la réunion, et que la ville devait continuer à étudier le dossier.

Peu importe, les étudiants de Rimouski continuent encore à ce jour de faire pression afin d’obtenir l’appui de la munici-palité!

Rassemblement étudiant à la mairie de Rimouski

Mauricie-centre-du-QuéBec

Manifestation à Trois-Rivières

Plus de 150 étudiants ont répondu, le 4 octobre 2011, à l’appel des associations étudiantes des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, pour aller manifester leur opposition à la hausse des frais de scolarité à Trois-Rivières. Les étudiants se sont fait entendre jusque devant le bureau de la députée libérale de la région, Danielle Saint-Amand. Ils ont aussi, en cette journée, pu récolter de nombreux appuis, dont celui du sculpteur Armand

eStrieMarche dans les rues de Sherbrooke

Le 5 octobre, près de 300 étudiants se sont donné rendez-vous devant le Cégep de Sherbrooke et l’Université de Sherbrooke, pour ensuite joindre leurs mouvements respectifs dans une marche à travers la ville jusqu’aux bureaux du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport locaux. Ils portaient avec eux bannière et slogans pour exiger du gouvernement, et de leur député local, Jean Charest, qu’ils préservent l’accessibilité en renon-

çant à sa hausse des frais de scolarité.

Après la marche, à l’instar des autres manifestations qui ont eu lieu dans différentes régions du Québec, les associations étudiantes de l’Estrie se sont donné rendez-vous, à nouveau, le 10 novembre à Montréal pour la grande manifestation nationale, où elles se joindront à l’ensemble du mouvement étudiant, réunis pour

dénoncer la hausse des frais de scolarité.

Page 7: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

7La

Vo

ix étud

iante

du Q

uéb

ec

: le jo

urnal d

e la

FECQ

et d

e la

FEUQ

- Ve

rs le 10 no

vem

bre

! - No

vem

bre

2011R

ÉT

RO

SP

EC

TIV

E - A

UTO

MN

E 2011

MontréaL

Rassemblement devant le bureau de Line Beauchamp

Le 6 octobre, des étudiants provenant des quatre coins de la métropole québécoise se sont rassemblé devant le bureau de circonscription de la Ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, à Montréal-Nord, pour lui signifier leur méconten-

tement face à la hausse des frais de scolarité.

Une fois arrivés sur place, c’est au son des trompettes et des tambours que les étudiants collégiens et universitaires de la grande région métropolitaine ont réaffirmé leur oppo-

sition à la hausse des frais de scolarité : 1625$ ça ne passe pas!

aBitiBi-téMiScaMingue

Les étudiants se mobilisent et vont à la rencontre de leur député

C’est le 12 octobre qu’avait lieu la manifestation régionale de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda. Plus d’une centaine d’étudiants se sont déplacés devant l’Université, puis

ont marché jusqu’au bureau du député libéral de la région, Daniel Bernard.

Ce dernier, à l’approche de la manifestation, est sorti de son bureau pour rencontrer les étudiants. Il a su leur livrer un message très clair : il n’appui pas la revendication pourtant juste des étudiants : que cesse la hausse des frais de scolarité, et endosse la ligne du parti Libéral. C’est en colère contre un député qui défend son parti dans la région plutôt que sa région à l’Assemblée nationale que les étudiants ont promis de se faire entendre à nouveau

le 10 novembre à Montréal.

Les élus et les militants libéraux du Québec ont été maintes fois interpellés par les étudiants, que ce soit lors de rencontres, de conférences de presse, d’activités de financement, médiatiquement ou encore à l’occasion des instances du parti. Malgré les demandes répétées des étudiants pour que ces der-niers défendent la jeunesse à l’Assemblée nationale, ces derniers préfèrent faire la sourde et ignorer leurs demandes avec une arrogance digne de mention

Voici deux photos des dernières réunions du parti où les étudiants se sont présentés pour faire entendre leur voix. Le message à leur endroit est clair: ils n’auront pas de repos tant qu’ils défendront cette hausse injustifiée et injustifiable.

Réunions du Parti libéralLes étudiants sont allés à la rencontre des libéraux lors de leurs instances

Au congrès du PLQ , le 21 octobre, les étudiants ont observés 325 secondes de silenceLes jeunes libéraux ont aussi été rappelés à l’ordre par les étudiants

Page 8: Voix étudiante du Québec - Novembre 2011

8La

Vo

ix é

tud

iant

e d

u Q

uéb

ec

: le

jour

nal d

e la

FEC

Q e

t de

la F

EUQ

- V

ers

le 1

0 no

vem

bre

! - N

ove

mb

re 2

011

MANIFESTATION NATIONALEV

ER

S L

E 1

0 N

OV

EM

BR

E!

Pour y participer, informez-vous auprès de votre association étudiante