vivre sa nature - da32ev14kd4yl.cloudfront.net · même du passage de ma fille entre mes ......
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N° 33 - Mai 2018N° 33 - Mai 2018
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS,
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
4
24
1038
34
ARTICLE
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
PARCOURS DE VIE
POEME
TÉMOIGNAGE
P 4. "Être femme"par Caroline GAUTHIER
P 10. Livre : "Les oeufs de Yoni pour révélervotre plein potentiel"par Peggy TOURNIGAND
P 24. "La police : un chemin initiatique"par Sylvie MICCOLIS
P38. "Rouge : c'est la couleur du vivant"par Caroline GAUTHIER
P 34. "Témoignage pour la formation«Vivre sa Nature - Au nom du corps »"par Caroline MAGALAHES
INFOS
p41. Plus d'infos
"ÊTRE FEMME"
par Caroline GAUTHIER
ARTICLE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 4 -
ARTICLE
parcours… La phase de mes premières
lunes… Ce passage de la petite fille à
la femme… L’étape où l’on se connecte
au sang de la vie…
Au moment de devenir mère, à l’instant
même du passage de ma fille entre mes
jambes, j’ai vu du sang qui coulait… Et
cela a été comme une reconnexion à
une dimension sacrée que j’avais
oubliée… Je voyais ce sang comme si
c’était la première fois…
Et j’ai immédiatement senti
qu’auparavant, j’avais pris la mauvaise
route… Il fallait donc que je retourne en
arrière pour me réapproprier mon
essence de femme…
J’ai alors senti que partir, à la
découverte de sa féminité, c’était avant
tout réhabiliter cette phase primordiale
de la puberté… Cette phase où le sang
coule pour la première fois…
Qu’en est-il en réalité de ce temps
initiatique des menstruations ? A-t-il été
vécu de façon positive ? A-t-il été
accompagné de paroles éclairantes ? Y
avait-il eu un rituel pour passer cette
porte ô combien importante ?
Être femme, passer de petite fille àÊtre femme, passer de petite fille à
la femme, c’est avant tout accepterla femme, c’est avant tout accepter
d’être traversée par ses premièresd’être traversée par ses premières
lunes, et par le sang de la vie.lunes, et par le sang de la vie.
Je suis partie à la découverte de mon
essence féminine à la naissance de
ma première fille. Cette descente
dans ma chair et dans mon corps m’a
conduite à me réapproprier ce que
c’était qu’« être femme ». En effet,
cette sensation qui aurait dû pourtant
être naturelle avait été bien enfouie,
au plus profond de moi, non
seulement à cause de mon éducation
et de ce que la société occidentale
véhicule, mais aussi de l’absence de
rites de passage à des moments bien
particuliers de la vie.
Quel paradoxe…! Je suis née
femme… Mais je me suis vite rendue
compte que je ne savais pas ce que
c’était qu’« Être femme »…
Devenir mère m’a amenée à «sentir»
d’un coup qu’il fallait que j’opère une
descente dans ma vraie nature…
Et le plus drôle, c’est que ce passage
au statut de mère m’a poussée à
vouloir réhabiliter une autre phase
que j’avais « zappée » dans mon
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restaurant pour célébrer ce moment, et
je leur ai offert un œuf de Yoni… Pour
leur signifier la beauté de leur nature de
femme… Et c’est même bien plus que
cela !… C’est aussi le mystère, le sacré,
la puissance, la découverte de l’espace
de la sensation… Espace ô combien
riche et troublant qui nous connecte à la
vibration du monde.
À la puberté, les règles nous donnent
rendez-vous avec notre pouvoir de
femme !
Celui de la connexion avec les cycles
de la nature, avec les phases de vie et
de mort et de renaissance. Elles nous
ramènent à la perception de notre
corps, de nos sensations, et de
l’énergie cosmique qui circule dans nos
veines…
La femme possède des qualités en lien
avec les grands rythmes biologiques…
Si elle y est connectée, elle sent le
monde qui circule en elle… «Et ce n’est
pas rien !!! »… « Il y a vraiment de quoi
en faire tout un plat ! »
En la rendant réceptive et experte pour
sonder son intériorité, en se connectant
aux phases de son cycle, la femme a
des prédispositions à ne pas craindre le
mystère du vivant !
Dans ma famille, de ce moment : « il
ne fallait pas en faire tout un plat »…
Je n’avais pas compris à quel point
«ne pas faire tout un plat» de ce
passage de la fille à la femme m’avait
conduite à nier toute ma féminité
toute une partie de ma vie… Pour
certaines femmes, ce passage a été
sûrement bien pire que le mien !
Je ne vais pas vous détailler, ici ce
que certaines femmes subissent,
juste parce qu’elles saignent chaque
mois. Car vous savez que depuis des
siècles, les règles des femmes ont
occasionné des attitudes de déni ;
voire des attributs d’impureté et de
souillure…
Comment alors bien vivre sa féminité
alors même que notre inconscient
reste teinté des regards négatifs
portés sur la femme et sur ses
menstruations ?
Alors oui ! Des menstruations, « il faut
vraiment en faire tout un plat », et
même toute une fête… Tout un rituel
pour marquer cette entrée dans le
monde du féminin…
C’est pourquoi, lors de ce passage,
j’ai invité chacune de mes filles au
ARTICLE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 6 -
Quand une femme parvient à honorer
le temps de ses lunes, à célébrer
la puissance de sa nature féminine,
elle contacte du même coup sa
fonction sacrée. Elle ne tente plus de
retenir ce flux purificateur, bien au
contraire, elle en comprend le sens
profond. Le sang teinté de couleur
rouge, couleur de nos menstruations,
couleur du monde du vivant, ce qui
coule entre ses jambes la reconnecte
alors avec la puissance du monde
du féminin…
CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER
VOIR LE POÈME « ROUGE »
A LA FIN DU MAG
ARTICLE
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LIVRE : "LES OEUFS DE YONIPOUR RÉVÉLER VOTRE PLEIN POTENTIEL"
Par Peggy TOURNIGAND
Enfin un livre sur les oeufs de Yoni... !
Peggy que j'ai rencontrée, il y a 2 ans s'est lancée dans cette merveilleuse aventure
d'écrire ce livre. J'ai eu la joie d'écrire un article et de partager un poème
dans ce livre à qui je souhaite une longue vie.
Cette pratique a besoin d'être mieux connue,
car elle aide beaucoup de femmes à reconnecter leur puissance féminine...
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 10 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
COMMENT J’AI DÉCOUVERT LESCOMMENT J’AI DÉCOUVERT LES
ŒUFS DE YONIŒUFS DE YONI
J’ai découvert les œufs de Yoni, il y a
plusieurs années par l’intermédiaire de
l’actrice américaine Gwyneth Paltrow,
qui en faisait la promotion. J’avais
trouvé cette pratique intéressante, mais
peu d’informations sur le sujet étaient
alors disponibles. À cette époque, je ne
m’étais donc pas sentie prête pour
explorer ce sujet seule…
Il y a quelques années, j’ai fondé
l’académie du développement
personnel (www.academie-
developpement-personnel.com) avec
Jeff, mon amoureux et associé.
L’académie propose des programmes
en ligne, en lien avec le développement
personnel et spirituel dont le
programme de Caroline. Ces
programmes sont créés par des
experts, des coachs, des thérapeutes,
des formateurs reconnus dans leur
domaine d’action. La mission de
l’académie est de rendre accessible le
travail de ces spécialistes au grand
public qui a envie de se découvrir,
d’apprendre à se connaître afin de
mieux comprendre les autres.
Un œuf de Yoni est un œuf en pierre
que vous introduisez dans votre
vagin. Oui, vous avez bien lu : dans
votre vagin. Cette pratique peut, au
premier abord, vous sembler bizarre,
et pourtant… Vous allez découvrir
qu’elle peut changer votre vie !
Aujourd’hui la parole de la femme se
libère et le corps se met en
mouvement. Les femmes ont envie de
se connaître, de s’aimer, d’être
connectée à leur intuition et de vivre
pleinement leur vie. Sur ce chemin
beaucoup rencontre l’œuf de Yoni.
L’œuf de Yoni n’est pas une simple
technique pour tonifier son périnée,
elle est bien plus que cela. Elle
touche, en effet, à différents plans,
tant corporels qu’émotionnels,
énergétiques et spirituels. Notre
intime a de nombreux secrets à nous
révéler.
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Au même moment, j’ai fait la
connaissance d’Efféa Aguiléra,
spécialiste du périnée, pour un autre
programme baptisé « Découvrez les
qualités de votre périnée et intégrez-les
dans votre vie ». Ce fut également une
révélation. J’ai alors pris conscience de
la puissance et de l’énergie que nous
pouvons créer en connaissant bien
cette partie de notre corps. Les
propositions d’Efféa rejoignaient et
complétaient les pratiques que j’avais
apprises en yoga. Elles amenaient en
moi beaucoup de douceur, de
conscience, de ressenti et d’énergie
dans mon corps.
Ces deux rencontres m’ont permis de
faire un focus en profondeur et en
conscience sur la puissance de mon
sexe, de mon périnée et de mon bassin,
et surtout de me rendre compte que, si
j’active régulièrement et en conscience
cette partie, tout se met en mouvement
dans ma vie et dans mes relations.
Cette pratique m’a aussi permis
d’affiner la connaissance de mon cycle
menstruel et donc de mieux connaître
mon corps et mes états émotionnels.
Elle me permet de m’écouter.
Aujourd’hui, l’académie est une
véritable communauté de passionnés
en développement personnel et
spirituel. Elle compte plus de 600 000
personnes. Lors de la création du
programme « découvrez la déesse
qui est en vous pour attirer et nourrir
l’amour », avec Claudie Morizot,
coach en sensualité et sexualité et
spécialiste du massage taoïste, et
Jacques Ferber, enseignant en tantra,
le sujet des œufs de Yoni a été
abordé… à ma grande joie !
C’est donc grâce à cette rencontre
avec Claudie Morizot que j’ai fait le
premier pas en confiance vers la
pratique des œufs de Yoni. J’ai
découvert avec plaisir et délice les
bienfaits et les effets de cette
pratique. J’ai ressenti des
changements profonds en moi, aussi
bien sur le plan physique
qu’émotionnel et énergétique. Encore
plus bluffant, ces changements
étaient visibles par les autres. Ils ne
parvenaient pas à identifier ce qui
avait changé, mais ils avaient
remarqué en moi quelque chose de
différent…
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
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TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
partie du corps et pratiquer les œufs de
Yoni vont vous apportez de nombreux
bénéfices :
-> Vous avez une meilleure
connaissance de cette zone du corps,
qui est souvent délaissée car elle est
encore tabou, secrète.
-> Vous développez le tonus de votre
périnée, un muscle ou plutôt un
ensemble de muscles qui a un rôle
essentiel mais pourtant assez mal
connu.
Un périnée bien tonique permet
notamment d’éviter les fuites urinaires
(dues à l’âge, aux accouchements…) et
d’empêcher les descentes d’organes.
-> Vous profitez d’une vie sexuelle plus
épanouie :
- En stimulant votre périnée grâce à la
pratique des œufs de Yoni, vous le
rendez plus souple et plus sensible, ce
qui permet de développer votre propre
plaisir.
- En apprenant à serrer, contracter,
repousser le sexe de votre partenaire
avec tous vos muscles, vous découvrez
de nouvelles variantes, pour un plaisir
renouvelé.
- En ayant une meilleure lubrification
(préalable essentiel à la pénétration)
car l’œuf vient activer la glande de
HISTOIRE DES ŒUFSHISTOIRE DES ŒUFS
L'utilisation de l’œuf de Yoni a
commencé comme une pratique
secrète qui a évolué dans l'ancienne
Chine. L’utilisation de l’œuf n’était
enseignée que dans le Palais royal,
aux reines et aux concubines.
Certains pensent qu'il était, à l'origine,
enseigné comme une pratique pour
plaire au roi lors de l’acte sexuel.
Toutefois, les bénéfices de la pratique
sont bien plus étendus. Depuis
quelques années, en occident, nous
découvrons cette pratique. D’abord
réservée aux initiées, elle est
aujourd’hui accessible à toutes.
LES BÉNÉFICES DE LA PRATIQUELES BÉNÉFICES DE LA PRATIQUE
DES ŒUFS DE YONIDES ŒUFS DE YONI
La pratique de l’œuf permet de
prendre soin de soi.
Yoni est un terme sanskrit qui désigne
le sexe féminin dans son ensemble,
les organes génitaux, notamment la
vulve, le vagin et l’utérus.
Apporter de la conscience à cette
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Bartholin située à
l’intérieur du vagin
responsable de la
lubrification.
-> Vous réduisez les
inconforts liés aux cycles
menstruels et à la
ménopause.
-> Vous améliorez
l’oxygénation des tissus
grâce à l’augmentation de
la circulation sanguine,
énergétique, lymphatique
et hormonale.
-> Vous augmentez votre
énergie sexuelle et vous
vous sentez connectée à
votre puissance féminine.
Le périnée correspond en
effet au premier chakra :
c’est le chakra de la base
ou racine et le vagin est
lié au deuxième chakra, le
chakra sacré qui active
les sensations. Très
souvent, la femme se
coupe de ces 2 centres
vitaux. Avec les œufs de
Yoni, vous renouez avec
votre sensualité, votre
sexualité, votre libido,
votre créativité. C’est ce
que l’on appelle l’énergie
sexuelle.
L'ÉNERGIE SEXUELLE,L'ÉNERGIE SEXUELLE,
C’EST QUOI ?C’EST QUOI ?
L’énergie sexuelle est une
énergie particulière, car
elle est générée dans nos
organes sexuels. Nous
pouvons apprendre à
pouvons apprendre à
cultiver, à l’élargir et à
diriger cette énergie.
Cette énergie est aussi la
plus puissante et
expressive de toutes les
sortes d’énergie.
N'oublions pas que
l'énergie sexuelle crée la
vie ! La plupart d'entre
nous avons été créés
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 14 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
L’ŒUF DE YONI ET LES PIERRESL’ŒUF DE YONI ET LES PIERRES
L’œuf de Yoni permet de profiter des
bienfaits particuliers de chaque pierre.
En effet, si l’œuf agit au niveau
physique (il nous permet de tonifier
notre périnée et d’apporter de la
conscience, au niveau de cette zone), il
agit également au niveau énergétique
grâce à la matière qui le compose.
C’est ce que l’on appelle la lithothérapie
(de lithos, «pierre» et therapeia,
«cure»), ou art du soin par les pierres.
Cette médecine douce et efficace est
depuis toujours utilisée pour soulager,
libérer et équilibrer notre mental, notre
corps et notre cœur. La lithothérapie
nous aide donc sur les plans physique,
psychologique et spirituel.
Chaque pierre a des propriétés
particulières : certaines calment
(comme le quartz rose) ; d’autres
stimulent (comme la cornaline, le jaspe
rouge…), renforcent ou créent une
protection (comme la tourmaline noire,
l’obsidienne…) ; d’autres ouvrent à
l’intuition (comme le lapis- lazuli,
améthyste, quartz cristal…).
grâce à l'énergie sexuelle :)
L’énergie sexuelle est la force vitale
qui rassemble les êtres et à partir de
laquelle la vie s’étend.
Nous avons chacune d’entre nous
cette énergie qui nous rend vivante,
dynamique, sereine, ancrée,
créative,...
Il est facile de remarquer une femme
qui est connectée à son énergie
sexuelle.
Elle est à l’aise avec sa sexualité, sa
beauté, ses passions ! Vous pouvez
le voir à la façon qu’elle a de se
déplacer, à ses expressions faciales
et son langage corporel. Elle tient la
tête un peu plus haut, ouvre les
épaules, elle semble sûre d’elle, on la
sent centrée. Elle est consciente de
sa propre sensualité. Elle attire
l'attention, on la remarque sans
qu’elle en fasse des tonnes. Elle est
créative, elle a quelque chose de
magnétique et d’inspirant.
Ce petit quelque chose en plus ;)
Pour activer cette énergie sexuelle,
un des outils le plus efficace et
agréable est l’œuf de Yoni.
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-> A la ménopause : l’œuf apporte une
solution efficace pour soulager certains
maux. Il permet aussi de continuer sa
vie de femme, et de savourer cette
période.
Célibataire ou en couple, peu importe
également. L’œuf peut être présent
dans la vie de chaque femme, à tout
moment de sa vie.
LES CONTRES INDICATIONS :LES CONTRES INDICATIONS :
Si vous venez d’accoucher, demandez
d’abord conseil à votre médecin ou à
votre gynécologue.
Si vous êtes enceinte ou si vous
souffrez d’une infection (du vagin, de la
vulve ou de la vessie) ou de tout autre
problème gynécologique, n’utilisez pas
les œufs de Yoni.
En cas de doute, n’hésitez pas à
consulter.
Également veillez à respecter les règles
d’hygiène concernant l’utilisation des
œufs.
DANS LA PRATIQUE CA SE PASSEDANS LA PRATIQUE CA SE PASSE
COMMENT ?COMMENT ?
1/ Est-ce qu’il est1/ Est-ce qu’il est
inconfortableinconfortable d’avoir une pierre dansd’avoir une pierre dans
le vagin ?le vagin ?
POUR TOUTES LES FEMMES… ÀPOUR TOUTES LES FEMMES… À
TOUSTOUS AGAGES DE LA VIE…ES DE LA VIE…
Les œufs de Yoni peuvent être
utilisés par toutes les femmes qui
souhaitent retrouver leur puissance
féminine, et même les plus jeunes
femmes ou filles, quel que soit leur
âge. Il faudra simplement, bien sûr,
adapter la pratique.
-> Chez les petites filles : l’œuf peut
être placé sous l’oreiller ou sur la
table de nuit, afin de les familiariser
avec la puissance de la pierre,
d’ouvrir leur intuition et de favoriser le
dialogue et la connaissance du sexe
féminin.
-> Chez les adolescentes : un petit
œuf peut constituer un beau cadeau,
pour les premières règles. C’est aussi
l’occasion d’une discussion, et d’une
transmission simple et naturelle de
femme à femme
-> Chez la femme adulte : il peut être
utilisé à n’importe quel âge, pour
mieux se connaître, apprendre à se
faire confiance, jouer avec son
partenaire…
Il peut aussi être utilisé après
l’accouchement pour rééduquer le
périnée.
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 16 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
Cette méthode permet de diminuer
l’angoisse du début ;)
-> Vous pouvez vous mettre en position
de la « grenouille ».
-> Vous pouvez aussi décider de le
garder jusqu’à ce qu’il décide de sortir
de lui-même. Client d’œil : Il est
probable que votre œuf veuille sortir de
lui-même si un homme entre dans la
pièce où vous vous trouvez (que ce soit
votre amoureux ou un autre homme).
3/ À quelle fréquence utiliser l’œuf ?3/ À quelle fréquence utiliser l’œuf ?
Il n’y a pas de règle ! Vous pouvez
utiliser l’œuf, de temps en temps, ou
bien tous les jours, pour faire des
exercices de tonification du périnée, par
exemple. C’est vous qui décidez, en
fonction de votre emploi du temps et de
vos envies. Plus vous aurez l’habitude
d’utiliser l’œuf et, plus vous en
ressentirez les bénéfices, au niveau de
votre corps et au niveau énergétique.
4/ Est-il possible d’utiliser l’œuf4/ Est-il possible d’utiliser l’œuf
pendant une relation sexuelle ?pendant une relation sexuelle ?
Si vous en avez envie tous les deux,
l’œuf peut parfaitement être intégré
dans votre relation sexuelle. Il peut
même la pimenter ! Vous pouvez
l’utiliser, par exemple, lors des
La réponse est : non, pas du tout.
Au début vous risquez de ne pas vous
en apercevoir, car la sensibilité n’est
pas encore développée.
En insérant régulièrement l'œuf de
Yoni dans votre vagin, vous
commencerez à renforcer votre
plancher pelvien, vos organes sexuels
seront plus sains et l’énergie circulera
plus facilement.
2/ Est-ce que l’œuf peut se coincer2/ Est-ce que l’œuf peut se coincer
ou se perdre dans le vagin ?ou se perdre dans le vagin ?
C'est une question tout à fait
légitime… Et la réponse est non, l’œuf
ne peut pas se perdre. Si votre
périnée est déjà bien tonique ou si
vous connaissez bien cette zone du
corps vous arriverez facilement à le
faire sortir.
Sinon plusieurs possibilités s’offrent à
vous :
-> Lorsque vous commencez et que
vous avez vraiment peur de ne pas
réussir à le faire sortir alors vous
pouvez utiliser un œuf troué.
Grâce à ce trou, vous pouvez faire
passer une ficelle (fil dentaire neutre)
qui vous permet de tirer dessus pour
faire sortir l’œuf quand vous en avez
envie, comme un tampon.
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préliminaires (car il
permet une augmentation
de la lubrification). Il peut
être envisagé comme un
jeu entre vous : par
exemple, vous pouvez si
vous le souhaitez
demander à votre
partenaire de l’introduire
dans votre palais des
plaisirs.
Vous pouvez ensuite
décider de le retirer ou le
garder lors de la
pénétration. Chacun
pourra ensuite raconter,
partager, échanger
son ressenti…
5/ Où acheter son œuf5/ Où acheter son œuf
de Yoni ?de Yoni ?
Il est assez difficile de
trouver des œufs de
qualité. Il faut être vigilant
quant à leur production.
La pierre peut en effet
avoir subi des
transformations et/ou
avoir reçu des traitements
chimiques. C’est la raison
pour laquelle Peggy a
créé la première boutique
en ligne dédiée aux œufs
de Yoni : www.oeufs-de-
yoni.com.
Vous y retrouvez de
nombreuses pierres de
toutes tailles, trouées et
non trouées. Elle s’est
rendue personnellement
dans les ateliers de
production pour vérifier le
processus de fabrication.
Grâce aux œufs de Yoni,
vous allez vous
reconnecter à vous-
même. Vous prenez le
temps d’écouter,
d’entendre ce que votre
corps vous dit, vous
prêtez attention à vos
émotions et, en fonction
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 18 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
faire un travail de purification et de
nettoyage des violences et des
agressions que vous avez pu subir
dans votre vie, dans vos vies
antérieures, dans vos lignées. C’est un
bon choix pour commencer à
réapprendre à s’aimer. Une fois que ce
nettoyage est fait, que vous vous
sentez prête, vous pouvez vous tourner
vers une autre pierre.
Gardez en conscience que chaque
femme est sa propre guérisseuse
intérieure : elle sait intuitivement ce qui
est bon pour elle…
Faites-vous confiance ?
------
A vous de jouer !A vous de jouer !
Un plancher pelvien tonique est
essentiel à notre santé. En contractant
le périnée (en faisant de petites
pompes), on peut apporter plus de sang
et d'énergie sexuelle.
Une bonne circulation du sang et de
l'énergie dans cette zone entraînent une
activation spectaculaire de la vitalité, de
l’ancrage, des sensations et de la libido.
des pierres choisies, vous allez
acquérir davantage de sérénité, de
joie, de clairvoyance sur ce que vous
êtes en train de réaliser. Vous
apprenez la lenteur et la patience et la
confiance en vous même.
Belle pratique ?
------
Quelle pierre choisir pourQuelle pierre choisir pour
commencer ?commencer ?
Lorsque vous commencez la pratique
des œufs de Yoni, il n’est pas facile
de faire un choix et de sélectionner
l’œuf qu’il vous faut.
Il est conseillé mais pas obligatoire de
débuter avec un œuf en quartz rose.
Les propriétés du quartz rose sont
l’amour, la douceur, le calme,
la réparation, la cicatrisation… Cette
pierre permet de guérir toutes les
blessures, petites ou grandes.
N’oublions pas en effet que le vagin
est un lieu de mémoire.
Commencer la pratique des œufs de
Yoni avec cette pierre permet de
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 19 -
votre corps, vos émotions, votre mental,
votre énergie. En pratiquant les pompes
du plaisir pelvien, tous les jours, en
moins d’une semaine, vous allez
ressentir une vraie différence.
PEGGY TOURNIGANDPEGGY TOURNIGAND
Biographie
Elle est la fondatrice du premier site
français consacré à la pratique des
oeufs de Yoni (www.oeufs-de-
yoni.com), et ses autres activités lui
permettent d'accompagner depuis
plusieurs années des milliers de
femmes dans la découverte de leur
potentiel. Déjà adepte du yoga, du
tantra et de la sophrologie, elle a pu
mettre en synergie ces différentes
disciplines pour appréhender, plus
facilement et plus globalement, la
pratique des oeufs de Yoni. Afin de
démystifier les œufs de Yoni, elle a écrit
le premier livre en français sur le sujet :
"Les œufs de Yoni pour révéler son"Les œufs de Yoni pour révéler son
potentiel féminin"potentiel féminin", aux éditions
Trédaniel.
Par ailleurs cofondatrice de :
- l'Académie du développement
de la libido.
Cette pratique est un excellent moyen
pour commencer à comprendre et
d’expérimenter l’amplification de
l'énergie sexuelle.
- Asseyez-vous confortablement avec
les yeux fermés.
- Imaginez un petit bol niché dans
votre bassin, il est rempli d'huile
chaude.
- Imaginez maintenant que vous avez
une paille le long de votre colonne
vertébrale.
- Inspirez, imaginez que l’huile
chaude remonte le long de votre
colonne vertébrale. L'huile parcourt la
paille en partant de votre bassin pour
aller vers le sommet de votre crâne.
- Lorsque l’huile atteint votre tête,
retenez votre respiration pendant 3
secondes (comptez dans votre tête :
1…, 2…, 3…).
- Expirez, imaginez l’huile chaude
descendre en passant par
votre visage, votre poitrine, votre
ventre pour se vider dans le bol qui se
trouve au niveau de votre bassin.
Répétez le cycle 6 fois en créant une
boucle, en continu, puis observez
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 20 -
TÉMOIGNAGE D'UN AUTEUR
personnel ((www.academie-www.academie-
developpement-personnel.comdeveloppement-personnel.com)
-- la Télé du développementla Télé du développement
personnelpersonnel, elle propose de nombreuses
webconférences pour faire découvrir des
spécialistes de toutes les thématiques
bien-être et spirituelles.
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 21 -
"LA POLICE : UN CHEMIN INITIATIQUE"par Sylvie MICCOLIS
Sylvie a participé au Stage en pleine nature et à l'atelier des Leaders inspirés !
Quand j'ai pris connaissance de son parcours de vie, j'ai souhaité qu'elle témoigne...
Quel parcours de vie !
Je vous laisse la découvrir...
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 24 -
PARCOURS DE VIE
absolue. Mon rêve était de travailler sur
le crime (crimes de sang et sexuels),
alors j’ai fait ce qu’il fallait. Après
quelques années de terrain, l’univers a
exaucé mon vœu. C'était il y a quinze
ans. Auprès de collègues expérimentés,
j’ai appris mon métier et complété mon
expérience par des formations
personnelles axées sur la psychologie.
Je voulais pouvoir entrer en lien avec
les suspects pour obtenir des réponses
que les familles ou les rares victimes
encore vivantes fracassées par les
tragédies attendaient. Ce qui
m’intéressait, c’était établir les faits,
rassembler les preuves, identifier les
auteurs et les amener au procès pour
que justice soit faite. Je voulais que
tous ces gens puissent reconstruire leur
vie s’ils en trouvaient encore le courage
et la force. Je savais que nous étions
cette première pierre dont la suite allait
dépendre. Pas de procès sans suspect,
pas de suspect sans enquête sérieuse
et minutieuse.
Il y avait, en ce temps là, les bons d’un
côté et les méchants de l’autre. Les
bons, c’était nous les flics, garant de
l’ordre et de la loi. Les méchants, tous
ceux qui bafouaient les règles de la
J’ai toujours du mal à répondre à la
question : "qui suis-je". Je pourrais
simplement décliner mon identité,
mon âge, mon statut ou le nom de ma
profession, mais il me semble
aujourd’hui que ce serait réducteur
tant cela parlerait de ce à quoi je
m’identifie. Je ne rejette aucune de
ces réalités mais j’ai simplement
cessé de croire que je n’étais qu’un
simple être humain au moment où ma
nature spirituelle s’est révélée à moi.
Ces termes ne font pas référence à la
religion mais expriment comment la
rencontre du "pire de moi-même" m’a
ouvert les portes d’accès au "meilleur
de moi-même", logé au sein de ma
conscience supérieure et invité à un
changement de regard profond et
irréversible sur les autres et sur le
monde.
Voici mon histoire.
Toute petite, j’ai été animée par une
quête de vérité et de justice. Je
voulais sauver le monde alors
naturellement, mes choix se sont
portés vers des métiers contenant ces
aspects. Juge, avocat, journaliste
grand reporter, mais c’est celui de flic
qui s’est imposé avec une évidence
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 25 -
La combattante que j’étais n’en menait
pas large. J’ai connu l’enfer.
Humiliation, mépris, ostracisme,
changement de groupe, mise au
placard, retard de promotion, retard de
grade, privation de primes, de
médailles, menaces, propositions de
postes à l’extérieur, il soufflait le chaud,
le froid… J'encaissais tout, mais je
tenais bon. Je me confrontais à lui,
réclamais des explications qu’il me
livrait fumeuses et qui m’endormaient le
cerveau. Il avait l’habitude le bougre, sa
réputation le précédait. Il était le grand
chef et il avait une sacrée emprise sur
moi. Il l’avait sur beaucoup de monde,
en fait. Pourtant, pour je ne sais quelle
raison, même cabossée, j’étais
persuadée que j’allais m’en sortir. Je
devais donc résister et trouver le sens
de tout ça.
Malmenée sur un plan personnel et
discréditée sur un plan professionnel
puisqu’il me considérait comme "limitée
intellectuellement et incapable de me
plonger dans les dossiers de longue
haleine", il m’a jeté de la section des
homicides et affecté ailleurs. C’est ainsi
qu’il procédait dès qu’il voulait se
débarrasser de quelqu’un. S’il valorisait
société et la morale. J’ai exercé mon
métier pendant presque vingt ans
selon la "loi de la séparation" et c’était
normal puisque je ne connaissais que
ça.
Mais en 2011, un ver est entré dans
la pomme. Petit à petit, il l’a pourri
puis a atteint tout le panier. Ce ver a
pris les caractéristiques du pervers
narcissique et a revêtu le costume du
chef de service. La pomme encore
verte que j’étais a vite compris qu’elle
ne pourrait pas compter sur les autres
pommes impactées, elles aussi, à
différents stades, chacun en fonction
de ses propres intérêts. Alors, j’ai fait
comme je l’avais toujours fait, j’ai
compté sur moi-même.
Les premiers mois, ignorant
complètement comment fonctionnait
un pervers narcissique, je suis
tombée dans tous les pièges. Il
insinuait, je réfutais. Il m’accusait, je
me défendais. Il ne m’écoutait pas, je
le lui faisais remarquer. J’exprimais
toutes mes pensées, mes ressentis et
sans le savoir, je lui donnais encore
plus les moyens d’appuyer là où ça
faisait mal. Il s’est acharné.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 26 -
la première section, il
haïssait la seconde et
nous le faisait bien sentir.
A mesure que le temps
passait, je rapetissais. Je
perdais l'estime et la
confiance en moi. Je me
sentais coupable,
confuse, démunie, seule,
le sentiment d’injustice
grandissait. Les larmes
jaillissaient en même
temps que la colère et les
envies meurtrières. Je
rêvais de vengeance. Je
m’épuisais sous la charge
émotionnelle et somatisait
au point d’avoir eu à subir
une intervention
chirurgicale pour réparer
mon corps cabossé.
J’étais si épuisée
psychologiquement que
ma convalescence a duré
2 mois au lieu de 3
semaines. Les insomnies
sont apparues. Au bout
de six mois, tout ce que
j’avais refusé de voir en
face m’a explosé en
plein visage. C’était le 26
décembre 2013. En un
éclair, j’ai su que seule je
ne m’en sortirais pas. Me
lever le matin était
devenu un exploit et
rester concentrée sur mon
travail, une performance.
Je perdais pied. J’étais
enragée et songeais
sérieusement à
porter plainte pour
harcèlement, mais je
savais aussi que si je
faisais ça, mon rêve était
fini. J’étais un flic victime,
souffre douleur d’un autre
flic et c’était
insupportable. Je voulais
qu'il paye, le faire
descendre de son trône et
qu’il endure à son tour
mon calvaire, mais
en réalité, j’étais en train
de crever de haine. Alors
j’ai utilisé le peu de force
qui me restait à solliciter
de l’aide.
C’est une femme
éveilleuse des
consciences travaillant
sur les blessures
profondes du passé qui
m’a aidé à sortir de tout
ce merdier.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 27 -
En janvier 2014, ma
transformation a
commencé. J’ai entendu
parler de notion de co-
responsabilité et de co-
création. Ces mots si
insupportables à entendre
ont pourtant laissé cette
femme me guider. J’ai
accepté de descendre
dans les profondeurs de
mon inconscient sous son
regard bienveillant et
sécurisant. J’ai rencontré
la petite fille blessée de
mon enfance, retraversé
tous les traumas et
restauré toute la relation
avec mon père.
Ainsi, adulte, je rejouais
dans d’autres
circonstances et avec
d’autres protagonistes, le
drame de mon passé. A
travers cette épreuve, les
mécanismes et
motivations inconscientes
se révélaient et
m’offraient l’opportunité
de libérer les chaînes
invisibles de la rebelle
que j’étais. J’ai découvert
que la vraie liberté était la
résultante d’une posture
intérieure et non
d’actes posés en réaction
à des revendications. J’ai
compris que mes besoins
d’amour et de
reconnaissance étaient
tels que, trahie par mon
investissement
professionnel et mon
attitude, cet homme (le
chef) souffrant
certainement des mêmes
problématiques que moi
dues à son histoire, s’était
probablement senti
menacé et me l’avait fait
payer. Nous avions les
mêmes besoins, mais pas
les mêmes stratégies.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 28 -
PARCOURS DE VIE
germes du bourreau, de la victime et du
sauveur naissent de nos petits drames
ignorés qui peuvent devenir un jour des
grands drames. Je ne dis pas que
ressentir la colère est mal, c’est même
un mouvement naturel. Mais si ce
mouvement s’installe durablement, il
devient dangereux et peut affecter
l’ensemble de nos projets, de nos
relations, de nos vies.
Dans ce changement de paradigme,
comment continuer à vivre dans la
rancœur ? La réconciliation en
profondeur avec les événements de
mon passé ont conduit à une
réconciliation du bourreau-victime. A
mesure que je me suis rencontrée, c’est
cet homme que j’ai découvert. Je ne
pouvais pas le changer lui mais j’avais
le pouvoir de me changer moi. La haine
a complètement disparu de mon cœur.
Quatre ans et demi plus tard, j’ai pu
poser l’acte juste et ça a définitivement
mis un terme à la relation toxique que
j’avais avec lui. Les flèches de son
poison destructeur avaient cessé de
m’atteindre. Il a quitté le service en me
présentant des excuses. En échange, je
lui ai écrit le message suivant : « Une
âme sœur, la vraie est un miroir. C’est
J’ai aussi réalisé que les objets
extérieurs que nous investissons
(partenaires amoureux, activités
diverses, professions, religions)
comblaient, temporairement, ce vide
en nous et que, dès que les
pansements avaient fini de jouer leur
rôle, la vie nous invitait à nous remplir
par nous-mêmes en développant
notre propre autonomie par cette
vraie Présence en nous.
Toute cette expérience m’a montré
comment la méconnaissance de notre
structure humaine et des forces
inconscientes mais encore agissantes
de nos blessures passées bâtit nos
murs de souffrance. Le visage de nos
ennemis apparaît depuis ces
souvenirs enfouis. Pour leur survivre,
nous fabriquons d’incroyables
stratégies dramatiques. Toutes les
tragédies humaines surgissent de
l’ignorance de qui nous sommes
vraiment. Trahir, rejeter, juger,
mépriser, lutte de pouvoir, compétition
et, a fortiori, tuer, violer, terroriser.
Tous ces comportements trouvent
leurs racines dans le manque d’amour
et l’absence de nourrissement des
besoins. Les
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 29 -
et éclate. Troubles, guerres et attentats
surviennent. C’est cette prise de
conscience que m’a apporté l’attaque
de Charlie Hebdo. Mon monde s’est
écroulé une deuxième fois. Ma vie a
volé en éclats et j’ai perdu le sens de
mon existence. Exercer mes fonctions
devenait tellement futile puisque tout ce
que je faisais n’empêchait rien. J’étais
mal et j’ai beaucoup pleuré. Mais mon
cœur ne s’est pas refermé. J’ai à
nouveau demandé de l’aide pour rester
debout et faire mon travail. Les
événements se sont enchaînés
jusqu’aux attentats du vendredi 13
novembre 2015. C’était apocalyptique.
L’horreur était encore montée d’un cran.
Nous étions déjà tous épuisés. Tous
ces témoins, ces victimes qu’il fallait
prendre en charge... Nos vies qui
étaient exposées… Je rentrais chez moi
chaque soir vidée, exténuée, déchirée.
Sans haine pour me protéger, le cœur
nu. J’avais l’impression qu’on
m’enfonçait des poignards en plein
cœur. J’ai hurlé encore plus fort à l’aide
et j’ai reçu une avalanche de soutiens
et d’écoute empathique. Ça a permis
que ma tristesse prenne le chemin des
larmes plutôt que celui des armes.
«vous n’aurez pas ma haine» ont dit
la personne qui te montre tout ce qui
t’entrave, qui t’amène à te contempler
toi-même afin que tu puisses changer.
Merci pour ce que vous m’avez
apporté. Vous n’imaginez pas le
chemin sur lequel vous m’avez mise.
Je ne vous oublierai jamais. » Il n’a
pas compris. Je ne lui ai pas
expliqué.
Cet événement m’a donc ouvert les
portes d’une autre réalité, celle que
nous sommes tous reliés. La paix ne
peut venir que lorsque les voiles qui
couvrent la conscience sont retirés.
Plus d’opposants, plus de martyrs,
seuls des êtres blessés par la vie. Le
plongeons dans le passé fait jaillir la
vérité et met du baume sur les cœurs
meurtris. La force de l’amour qui
s’exprime à travers l’empathie, la
compassion et la bienveillance, mène
vers l’unité et réduit le sentiment de
séparation.
L’être humain n’évolue que lorsqu’il
souffre, c’est pourquoi il traverse des
crises individuelles voire collectives.
La somme des individus compose la
société. Lorsque trop d’individus sont
tourmentés, l’énergie contenue monte
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 30 -
PARCOURS DE VIE
réalignée. C’était la preuve que l’amour
inconditionnel n’avait pas à exclure les
limites de l'humain et que les lois
universelles pouvaient se placer aux
côtés des lois terrestres, sans les
rejeter.
Lorsque la lumière arrive, elle illumine
toutes nos parts d’ombre et nos misères
intérieures disparaissent. Cette lumière
se trouve en chacun de nous. Les
situations extérieures, les événements,
les rencontres ne sont que le reflet de
nos propres croyances et limitations qui
veulent être éclairées pour être
apaisées puis abandonnées. Seul
l’amour possède la force de guérir et
d’apporter la paix.
Et comme charité bien ordonnée
commence par soi-même, c’est de nous
dont nous devons nous occuper en
priorité. C'est notre seule responsabilité.
Ensuite seulement nous pouvons nous
offrir aux autres à travers notre
Présence et c'est elle qui fera bouger
les lignes. « Chaque âme qui s’élève,
élève le monde ».
« Pas de pause à la conscience » m’a
dit un jour un maître spirituel. Elle avait
certaines victimes aux terroristes. Ils
n’ont pas eu la mienne non plus…
Depuis 3 ans, je vais de prises de
conscience en prises de conscience.
Ma vie n’a pas changé mais le regard
que je porte sur les choses est
complètement différent. Ma
conscience a évolué et mon cœur
continue de s’ouvrir. Je me laisse
toucher sans m’effondrer. Mes
enseignements proviennent de
partout et quelques fois, dans
l’ordinaire de la vie, à travers un
témoin, une victime, un criminel en
écho avec ma propre existence. Tout
m’offre l’opportunité de grandir.
L’ordre apparaît derrière le chaos. La
tendresse derrière l’horreur.
L’empathie devant la souffrance. Le
pardon au lieu de la haine. Au début
c’était dur à avaler tellement je me
sentais petite. Comment est-ce que je
pouvais aimer et en même temps
foutre tout le monde en tôle ? Un jour
je me suis confiée à quelqu’un et elle
m’a dit : « Ta personnalité ne peut
pas accepter mais ton âme est
grande, elle le peut. Laisse les choses
se faire, ne lutte pas ». Ces mots
m’ont apaisé et je me suis réalignée.
C’était la preuve que l’amour
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 31 -
accompagner celle des autres. Seul
celui qui veut être libre comprend qu’il
faut pardonner.
Je n’ai pas de don, pas de talent
particulier. Je suis une femme ordinaire
qui s'est écroulée plusieurs fois et qui,
pour se relever, a osé demander de
l'aide. C'est à la portée de tous. Mon
courage vient de là. J'ai toujours foi en
l’humain et autant envie de sauver le
monde.
Entre temps, j'ai passé un diplôme de
thérapeute que j’adapte à mon métier.
Je me forme à la CNV, je pratique la
méditation et le yoga et suis en train de
suivre un cursus pour obtenir un
diplôme d’enseignante. J’ignore dans
quel but mais qu’importe. Mon chemin
commence enfin à ressembler à celui
de ma destination, celui de la vérité, de
la paix et de l’amour.
SYLVIE MICCOLISSYLVIE MICCOLIS
raison. Le meilleur de moi, je le traque
dans chacune de mes pensées, dans
mes actes de tous les jours, pas
ailleurs. Je suis sur la plus grande
enquête de ma vie : moi-même.
Chaque instant m’offre l’opportunité
de choisir qui je veux être.
Il n’y a pas plus de hasard, de
malchance ou de malédiction qui
explique ce que nous vivons. Nos
tremblements de terre, nos difficultés
n’ont pour but que de nous réveiller et
de nous permettre de changer notre
rapport à la souffrance, de grandir.
Leur donner du sens est salutaire.
Plonger dans nos marécages offre la
liberté, la paix, l’amour et la joie que
nous cherchons tous.
On me demande souvent si ce que je
vois ne m’affecte pas. En réalité, je
suis née de ces marécages, comme
le nénuphar y prend ses racines. La
police est mon chemin initiatique. Je
voulais établir la paix, pas faire la
guerre. Et pour cela, il m’a fallu
d’abord la trouver en moi. Accepter
ma propre violence, ma propre
imperfection pour accueillir et
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 32 -
"Témoignage pour la formation« Vivre sa Nature - Au nom du corps »"
TÉMOIGNAGE
par Caroline MAGALAHES
Je me suis inscrite à la formation « Au
nom du corps », il y a deux ans, après
avoir écouté un webinaire où Caroline
exposait sa formation et ses idées sur
le thème suivant : comment aborder la
crise et faire de cette expérience, un
moment d’installation d’un nouveau
chemin. En tous cas, c’est ce que
j’avais retenu, et je l’ai trouvé très
stimulante et convaincante.
Habituée au travail sur moi-même,
musicienne, chanteuse, je traversais à
ce moment une période difficile, pour
des raisons diverses (entre autres de
santé) et un âge (51 ans) où l’on
remet en question beaucoup de
choses, et où l’on a envie de faire un
bilan de sa vie. Je dois dire que cette
« phase » n’est pas terminée, mais
j’avance…
En démarrant la formation, j’avais déjà
lu des livres de C.G. Jung, et j’ai été
immédiatement séduite par les outils
théoriques proposés par Caroline pour
comprendre qui on est, d’où l’on vient.
Pour « traverser » la couche
extérieure des « sboings » (comme
elle dit). Ensuite, les outils pour
comprendre et accepter ses émotions,
et surtout aller vers les sensations qui
sont notre chemin d’accès vers nous
même à un niveau plus profond. Bref,
je ne vais pas résumer la formation en
un paragraphe… Mais le parcours,
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 34 -
petit à petit, de tous ces
chapitres, m’a permis de
mieux comprendre, de
clarifier et de faire pour
moi-même une synthèse
de tas de choses que
j’avais aussi travaillées
par ailleurs (et que je
travaille toujours !), de les
rassembler et d’ouvrir
d’autres sentiers.
A présent, je continue
encore. Mais, comme on
dit, j’ai l’impression d’avoir
cheminé. Des valeurs
profondes sont, à présent,
assez claires : l'écoute
des autres et de soi,
l'humanité et une certaine
idée de justice et un idéal
d'équilibre, au dessus de
tout le reste.
Les liens d'amour et de
beauté, bien au dessus
de tout ce qui est
matériel. La joie des
richesses de la nature, le
plaisir d'entendre et de
faire de la musique, de
mettre mon corps comme
réceptacle et vecteur de
cette vibration (de la
nature, de la musique). Je
ne vois pas le temps
passer quand je discute
intensément avec des
intensément avec des
amis, quand j'apprends
des choses nouvelles,
quand je fais de
la musique "à fond" (ce
n'est pas toujours le
cas...). Oui, quand c'est
nouveau, quand je
découvre, dans une
nouvelle expérience. Je
ne vois pas le temps
passer quand je marche
dans la nature, quand je
suis dans de beaux
paysages. J'aime bien
penser à ce que je
laisserai de moi dans le
temps, je pense à mes
élèves et anciens élèves,
à ce qu'ils deviendront.
Je suis fière de voir mon
fils grandir, et devenir une
personne très curieuse,
très réfléchie, bien dans
son corps, actif, engagé
dans son temps, en lien
avec les autres et le
monde. Je suis fière
quand je regarde et
quand j'écoute des
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 35 -
crois que ce changement se fait surtout
à l’intérieur. Mais, qui sait, quelque
chose de « nouveau » pourra aussi se
matérialiser à l’extérieur ?
Pour finir ce témoignage, j’encourage
vivement, ceux qui se sentent tentés
par une aventure de ce genre, de
parcourir ces chapitres de la formation
de Caroline, très éclairants et
complets.
Un grand merci !
CAROLINE MAGALHAESCAROLINE MAGALHAES
choses que j'ai faites dans le passé.
Récemment, j'ai écouté des
enregistrements de concerts d'il y a
20 ans... Et je me mets à les aimer
plus qu'à l'époque ! J'ai encore et
toujours envie de travailler ma voix,
d'avoir un corps solide et performant.
Chanter ce n'est pas toujours facile,
mais c'est un chemin très
profondément ancré en nous
mêmes... C'est peut-être bien ce que
je ferai jusqu'au bout (malgré
les doutes et hésitations...). J'adore la
recherche, et le domaine de la
musique ancienne m'a permis de
marier les deux choses. C'est bien,
celle-là, la voie que j'avais déjà
choisie, mais ce moment de remise
en question et cette quête de sens me
ramènent à nouveau dans cette
direction… Récemment, j’ai entendu à
la radio une émission sur « le
changement de vie », avec des
témoignages de spécialistes et de
gens ayant changé de cap dans leur
vie (surtout professionnelle). Ce qu’il
en ressortait, c’est que souvent, c’est
en rapport avec cette «quête de
sens» que les gens trouvent
le courage, l’énergie motrice pour un
grand changement. Dans mon cas, je
crois que ce changement se fait
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 36 -
"ROUGE :C'EST LA COULEUR DU VIVANT"
POÈME
Poèmepar Caroline GAUTHIER
Rouge : c'est la couleur du vivant,
La couleur de la vie et du sang.
C'est la couleur du désir,
et du vibrant.
C'est la couleur de la chair même...
Pourquoi cette couleur a-t-elle a été
reléguée au rang du profane ?
Ce qui nous conduit à ce
que notre Rose se fane ?
Pourquoi en a-t-on donc
drapé le diable et les méchants,
Comme s'il y avait un péché
à vivre pleinement ?
Et à être connecté au féminin et
à notre sang ?
N'est-ce pas pour cette raison que
la terre est pleine de morts-vivants,
Déconnectée du monde
de la sensation et du vibrant ?
Ou remplie de gens qui ne vibrent
plus parce que cela serait un péché
que d'être vraiment conscient
du monde du dedans ?
Seul le monde de l'esprit aurait
quelque chose de sacré ?
Nos corps devraient,
eux, être laissés de côté ?
Le rouge est la couleur du
chakra racine, logé sous notre sexe...
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 38 -
POÈME
Et moi j'appartiens
au monde des vivants...
Il est temps que le sang soit considéré
comme sacré
Pour pouvoir s’y connecter,
sans culpabilité...
Caroline GAUTHIER,Caroline GAUTHIER,
«Au Nom du Corps»«Au Nom du Corps»
C'est aussi la couleur du sang qui
coule chaque mois et nous
a reléguées au rang de pécheresse...
Comment voulez-vous avec
tout ce poids et cette culpabilité que
l'on nous a posée
Que l'on soit libre et fluide
dans nos corps
et parfaitement décomplexé ?
Comment voulez-vous que
nous soyons pleines d'élans,
Si ce qui est du ressort de la vie
même est rangé
dans le camp des méchants ?
Pourtant, cette couleur est sacrée,
je peux vous l'assurer...
C'est la couleur du sang qui coule
dans nos veines
et qui apporte l'oxygène...
C'est la couleur des menstruations
des femmes qui mettent au monde les
enfants...
Le sang est à
la source de la vie même...
L'oublier, c'est mourir...
- Au Nom du Corps - N°33 - Page 39 -
PLUS D'INFOS
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