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Ville d’Enghien-les-Bains Rapport annuel 2014 Ville Arts Numériques Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture ENGHIEN -LES-BAINS

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Ville d’Enghien-les-BainsRapport annuel 2014

Ville Arts NumériquesRéseau des Villes Créatives

de l’UNESCO

Organisationdes Nations Unies

pour l’éducation,la science et la culture

ENGH I EN - L E S - B A I N S

S O M M A I R E

LE NUMERIQUE AU SERVICE D’UN ENVIRONNEMENT AGILE

Très haut débit et Wi-Fi public

Découvrir ou redécouvrir Enghien-les-Bains grâce au numérique

LA CREATION NUMERIQUE AU CŒUR DU QUOTIDIEN Le renforcement d’une offre numérique de proximité

Les citoyens, co-constructeurs de pratiques numériques innovantes

Des temps forts pour tous

LE DEVELOPPEMENT INTEGRE DES SCIENCES,DES TECHNOLOGIES ET DES ARTS NUMERIQUES

La valorisation de projets artistiques autour du théâtre optique

La création numérique, un outil d’appropriation du savoir scientifique

Des résidences d’artistes propices à l’hybridation des genres

ECONOMIE ET CREATION NUMERIQUE, UN MARIAGE REUSSI

Le Numeric Lab, incubateur de start-ups numériques innovantes Des espaces de rencontres privilégiées entre artistes et entrepreneurs

UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL AU SERVICE DU DIALOGUEINTERCULTUREL ET D’UN DEVELOPPEMENT NUMERIQUE DURABLE

Le développement international du RAN et des Bains numériques

La participation aux années croisées France-Corée 2015-2016

Le réseau des villes créatives de L’UNESCO, agrégateur d’initiatives croisées

P.7P.8

P.10P.14

P.17

P.24P.25

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P.28P.30

P.32P.33

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S O M M A I R E

LE NUMERIQUE AU SERVICE D’UN ENVIRONNEMENT AGILE

Très haut débit et Wi-Fi public

Découvrir ou redécouvrir Enghien-les-Bains grâce au numérique

LA CREATION NUMERIQUE AU CŒUR DU QUOTIDIEN Le renforcement d’une offre numérique de proximité

Les citoyens, co-constructeurs de pratiques numériques innovantes

Des temps forts pour tous

LE DEVELOPPEMENT INTEGRE DES SCIENCES,DES TECHNOLOGIES ET DES ARTS NUMERIQUES

La valorisation de projets artistiques autour du théâtre optique

La création numérique, un outil d’appropriation du savoir scientifique

Des résidences d’artistes propices à l’hybridation des genres

ECONOMIE ET CREATION NUMERIQUE, UN MARIAGE REUSSI

Le Numeric Lab, incubateur de start-ups numériques innovantes Des espaces de rencontres privilégiées entre artistes et entrepreneurs

UN ENGAGEMENT INTERNATIONAL AU SERVICE DU DIALOGUEINTERCULTUREL ET D’UN DEVELOPPEMENT NUMERIQUE DURABLE

Le développement international du RAN et des Bains numériques

La participation aux années croisées France-Corée 2015-2016

Le réseau des villes créatives de L’UNESCO, agrégateur d’initiatives croisées

P.7P.8

P.10P.14

P.17

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Édito

La Ville d’Enghien-les-Bains a rejoint le réseau des Villes Créatives de l’UNESCO en novembre 2013 dans la catégorie arts numériques. Cette désignation récompense l’engagement de la Ville depuis une dizaine d’années, en faveur d’une stratégie concertée autour des arts numériques. La Ville d’Enghien-les-Bains s’efforce en effet de soutenir et de développer la création numérique sur un plan à la fois artistique, cultu-rel, éducatif, sociétal et économique.

Notre ville a très tôt pris conscience des bouleversements engendrés par le numérique que ce soit dans les modes de vie et de pensée, les modes de sociabilité ou le monde du travail, et des conséquences que de telles évolutions ne manquaient pas d’avoir sur les attentes des citoyens vis-à-vis des services publics. Ces services se doivent d’être désormais plus transparents, plus modernes et plus efficients en prenant en compte les apports du numérique. Le numé-rique est également un vecteur de sociabilité formidable, s’il est conve-nablement exploité, et les artistes peuvent être dans ce domaine des éclaireurs et des médiateurs hors pair !

La Ville d’Enghien-les-Bains est aujourd’hui la plus petite ville du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO en termes d’habitants et de superficie. Afin de rejoindre ce réseau en tant que Ville d’Arts numériques, la Ville d’Enghien-les-Bains a su se conformer avec succès aux critères suivants :

Si la participation de notre Ville au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO est une consécration des énergies déployées depuis dix ans par les différents services municipaux, elle n’est pas pour autant un aboutissement. Bien au contraire, elle ouvre de nouvelles perspectives pour le développement futur de notre ville et pour ses habitants.

• le développement d’industries culturelles et créa-tives suscité par la technologie numérique,

• l’intégration réussie des arts numériques pour l’amélioration de la vie urbaine,

• la croissance des formes d’arts électroniques deman-dant la participation de la société civile,

• l’accès plus large à la culture à travers le développe-ment des technologies numériques,

• un programme de résidences d’artistes et la présence d’espaces-ateliers dédiés aux arts numériques.

L’appartenance à un réseau, qui compte désormais 69 villes dans le monde, est essentielle pour nous permettre d’obtenir un soutien et une compréhension toujours plus forts de la part de la population, enclencher de nouvelles dynamiques partenariales avec d’autres villes et établir des ponts encore plus marqués entre acteurs publics et privés dans le domaine de la création numérique. Dans le concert du Grand Paris, la Ville d’Enghien occupe aujourd’hui une position centrale. Les relations d’Enghien-les-Bains avec les autres villes membres du réseau des Villes créatives, doivent nous permettre de réaffirmer notre volonté de relayer, partager et nourrir les dyna-miques créées sur notre territoire en vue d’établir de nouvelles formes de coopérations multilatérales sur les problématiques liées à la créativité et à la Ville Numérique, enjeux qui mobilisent aujourd’hui le Grand Paris.

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• établir une stratégie de long terme concernant le développement et le soutien des arts numériques dans différents secteurs de la société,

• fédérer l’ensemble des acteurs du territoire autour d’une vision partagée du potentiel lié aux arts numériques et des actions à entreprendre pour en tirer parti,

• impliquer davantage la population locale dans des actions liées aux arts numériques,

• développer le potentiel des arts numériques en matière d’industries créatives,

• s’ériger comme mentor/chef de file au sein du réseau dans le domaine des arts numériques (partage d’expertise, transfert de bonnes pratiques, formations, mise en place de projets de coopéra-tion…),

• s’impliquer dans les actions du réseau afin de répondre à des problématiques conjointes sur les défis rencontrées par les villes au XXIe siècle.

D’ores et déjà, notre désignation a permis de consolider les actions entreprises et d’impulser une meilleure cohérence de l’ensemble. La création numérique rayonne aujourd’hui sans conteste sur tout notre territoire et constitue l’un des traits distinctifs de notre ville.

Nous avons souhaité vous présenter un panorama des actions que nous avons engagées depuis notre nomination en novembre 2013, avec force et envie, sur notre territoire et en partenariat avec d’autres villes du Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO .

Maire d’Enghien-les-BainsVice-président du Conseil Général du Val d’Oise

Philippe Sueur

Cette désignation porte également en germe un certain nombre d’engagements en vue d’ :

• établir une stratégie de long terme concernant le développement et le soutien des arts numériques dans différents secteurs de la société,

• fédérer l’ensemble des acteurs du territoire autour d’une vision partagée du potentiel lié aux arts numériques et des actions à entreprendre pour en tirer parti,

• impliquer davantage la population locale dans des actions liées aux arts numériques,

• développer le potentiel des arts numériques en matière d’industries créatives,

• s’ériger comme mentor/chef de file au sein du réseau dans le domaine des arts numériques (partage d’expertise, transfert de bonnes pratiques, formations, mise en place de projets de coopéra-tion…),

• s’impliquer dans les actions du réseau afin de répondre à des problématiques conjointes sur les défis rencontrées par les villes au XXIe siècle.

D’ores et déjà, notre désignation a permis de consolider les actions entreprises et d’impulser une meilleure cohérence de l’ensemble. La création numérique rayonne aujourd’hui sans conteste sur tout notre territoire et constitue l’un des traits distinctifs de notre ville.

Nous avons souhaité vous présenter un panorama des actions que nous avons engagées depuis notre nomination en novembre 2013, avec force et envie, sur notre territoire et en partenariat avec d’autres villes du Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO .

Maire d’Enghien-les-BainsVice-président du Conseil Général du Val d’Oise

Philippe Sueur

Cette désignation porte également en germe un certain nombre d’engagements en vue d’ :

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La réduction de la fracture numérique, l’expérimentation et le développement de nou-veaux usages ainsi que l’attractivité du territoire sont conditionnés à la mise en place d’infrastructures de télécommunications perfor-mantes. C’est la raison pour laquelle la Ville d’Enghien-Les-Bains a facilité à ses habitants l’accès au très haut débit et au wifi public.

Commencé fin 2011, le fibrage de la ville a été entièrement réalisé par la société de télécommu-nication, Orange, au printemps 2014. La Ville d’Enghien-Les-Bains propose également depuis quelques mois en différents points de la ville un accès gratuit au wifi public, limité à une heure renouvelable, notamment à l'office de tourisme, au point info tourisme et à la médiathèque.

Les efforts déployés par Enghien-les-Bains pour penser conjointement la mise en place d’infrastructures de télé-communications performantes et la recherche d’un équi-libre social, s’inscrivent dans la droite ligne des recomman-dations issues du rapport d’information déposée par la Commission des Affaires Economiques sur le développe-ment de l’économie numérique française*, en mai 2014. La Ville s’est efforcée en 2014 d’accélérer un certain nombre de chantiers entrepris dans le domaine du très haut débit, du wifi et de la mise en place d’applications mobiles, afin de faciliter le quotidien de ses habitants. Enghien-les-Bains s’est également évertué à accélérer le passage de l’administration à l’heure du 2.0 avec la mise en place de la gestion électronique des dossiers, afin de moderniser l’action publique, au service de l’intérêt général.

Très haut débit et le Wi-Fi public

*« Il faut arrêter de penser le numérique comme une filière industrielle à part

entière ou comme une simple évolu-tion technologique, arrêter de « se mettre au numérique » de manière

incrémentale, mais bien prendre conscience qu’il s’agit d’une révolution

systémique qui change profondément nos sociétés, en influant sur nos modes de

production, nos modes de vie, notre quotidien, nos institutions, et en appelant

une conversion numérique globale. »

LE NUMERIQUEAU SERVICE

D’UN ENVIRONNEMENT AGILE

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La réduction de la fracture numérique, l’expérimentation et le développement de nou-veaux usages ainsi que l’attractivité du territoire sont conditionnés à la mise en place d’infrastructures de télécommunications perfor-mantes. C’est la raison pour laquelle la Ville d’Enghien-Les-Bains a facilité à ses habitants l’accès au très haut débit et au wifi public.

Commencé fin 2011, le fibrage de la ville a été entièrement réalisé par la société de télécommu-nication, Orange, au printemps 2014. La Ville d’Enghien-Les-Bains propose également depuis quelques mois en différents points de la ville un accès gratuit au wifi public, limité à une heure renouvelable, notamment à l'office de tourisme, au point info tourisme et à la médiathèque.

Les efforts déployés par Enghien-les-Bains pour penser conjointement la mise en place d’infrastructures de télé-communications performantes et la recherche d’un équi-libre social, s’inscrivent dans la droite ligne des recomman-dations issues du rapport d’information déposée par la Commission des Affaires Economiques sur le développe-ment de l’économie numérique française*, en mai 2014. La Ville s’est efforcée en 2014 d’accélérer un certain nombre de chantiers entrepris dans le domaine du très haut débit, du wifi et de la mise en place d’applications mobiles, afin de faciliter le quotidien de ses habitants. Enghien-les-Bains s’est également évertué à accélérer le passage de l’administration à l’heure du 2.0 avec la mise en place de la gestion électronique des dossiers, afin de moderniser l’action publique, au service de l’intérêt général.

Très haut débit et le Wi-Fi public

*« Il faut arrêter de penser le numérique comme une filière industrielle à part

entière ou comme une simple évolu-tion technologique, arrêter de « se mettre au numérique » de manière

incrémentale, mais bien prendre conscience qu’il s’agit d’une révolution

systémique qui change profondément nos sociétés, en influant sur nos modes de

production, nos modes de vie, notre quotidien, nos institutions, et en appelant

une conversion numérique globale. »

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Enghien-les-Bains participe depuis 2013 à un projet européen mis en place dans le cadre du programme Culture de la Commission Européenne, intitulé « Sources de culture : les Cafés de l’Europe». Ce programme qui réunit une dizaine de participants dont EHTTA, l’Association Euro-péenne des villes thermales historiques, vise à questionner la place du patrimoine matériel et imma-tériel dans l’identité européenne des villes thermales et à inventer de nouvelles voies d’accès com-munes à cet héritage.

Enghien-les-Bains a accueilli, en juin 2013, le Café de l’Europe inaugural « Culture numérique & patrimoine augmenté: des enjeux pour les Villes thermales, des enjeux pour l’Europe ». Dans ce cadre, la ville a mis en place de nou-veaux outils et modes de narration dans l'espace public en tirant parti des nouvelles technologies.

Créé à l’initiative du Centre des arts et de l’Office de Tourisme et des Congrès, l’application « Enghien-les-Bains » propose aux visiteurs une découverte surprenante du patri-moine visible et invisible de l’unique ville ther-male d’Ile-de-France située à 11 km de Paris. Grâce à un riche contenu multimédia, les curieux sont invités à partir à la rencontre des trésors cachés et des anecdotes qui ont marqué l’histoire d’Enghien-les-Bains, sous un mode à la fois ludique, personnalisé et immersif (parcours géolocalisé, vidéos, photos, réalité augmentée, fonction passe-muraille, table d’orientation virtuelle…).

L’application « Enghien-les-Bains » a reçu le soutien du Ministère de la culture et de la communication Français au titre de l’appel à projets « Services numériques culturels innovants » en 2012 et le soutien du Comité Départemental du Tourisme du Val d'Oise au titre de l’appel à projets touristiques inno-vants en 2013.

En 2015, l'Office de Tourisme et des Congrès d'Enghien-les-Bains mettra également en place deux bornes tactiles d'informations touristiques afin de proposer un accueil 24h24 et 7j/7 aux touristes et à la population locale. Ces bornes permettront de trouver un hébergement de dernière minute avec la

disponibilité hôtelière en temps réel, trouver un commerçant ou un restaurant, se repérer dans la ville grâce à un système de géolocalisa-tion, connaître l'agenda des manifestations organisées sur la destination, se renseigner sur les lieux touristiques et culturels de la destina-tion et envoyer une carte postale numérique. Elles proposeront également des QR codes qui offriront aux possesseurs de tablettes et de smartphones d'accéder aux sites Internet des lieux concernés. Elles possèderont aussi l'avan-tage de diffuser un signal Wi-Fi pour disposer d'un accès gratuit à Internet.

Découvrir ou redécouvrir Enghien-les-Bains grâce au numérique

LA CREATIONNUMERIQUE AU CŒUR

DU QUOTIDIEN

LA CREATIONNUMERIQUE AU CŒUR

DU QUOTIDIEN

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Depuis plus de dix ans, Enghien-les-Bains défend une politique culturelle innovante face aux défis de la révolution technologique et numérique, et à l’évolution des rapports entre individus et société, afin de créer un environnement créatif et acces-sible à tous.

Le progrès des nouvelles technologies suscite parfois des réactions de rejet chez les seniors qui s’estiment dépassés par l’évolution continue des outils numériques. Cependant, la fracture numé-rique est loin de se réduire à une fracture entre générations qui opposerait, selon un stéréotype vivace, les natifs du numérique ultra-compétents et leurs aînés totalement démunis face aux nou-velles technologies. Ce progrès occasionne égale-ment des inégalités d’accès aux outils numériques parmi les plus jeunes et des formes multiples

La rénovation de la médiathèque, entreprise entre juin et novembre 2013, correspond à la volonté d’adapter le bâtiment aux besoins changeants des publics en reconfigurant les espaces autour du concept de « social reading ». La multiplication des ressources multimédia in-situ et en ligne opère égale-ment un retour au cœur du métier de média-thécaire qui dispose de plus de temps pour encourager le développement de nouvelles formes de lectures, moins linéaires, et de nouveaux usages numériques. La médiation s’opère désormais sur tous les types de contenus favorisant l’interactivité et l’échange entre les publics.

d’exclusion, qu’une municipalité comme la nôtre se doit de combattre. De plus, l’espace urbain est marqué aujourd’hui par une rapidité de flux et d’échanges et par des transformations qui affec-tent à la fois le cadre et la qualité de vie des citoyens. L’évolution des modes de vie urbains favorise de plus en plus l’individualisme et une approche consumériste des espaces publics. Face à ces mutations, la création numérique apparait comme un enjeu central de développement des territoires, en encourageant le partage d’expériences collectives et la matérialisation de nouveaux espaces sociaux. Les citoyens doivent sentir que le numérique est à leur service, et constitue une chance d’améliorer leur quotidien. Le numérique change en effet l’approche des rela-tions humaines, en privilégiant l’horizontalité à la verticalité.

La démarche de sensibilisation et de familiarisation des habitants à la création numérique, sous toutes ces formes, est donc au cœur aujourd’hui des préoccupations des établissements culturels d’Enghien-les-Bains. Ces établissements s’appliquent à développer leur action et leur programmation en tirant parti du potentiel lié aux arts numériques pour favoriser l’accès à la culture et impliquer la popula-tion locale.

Depuis novembre 2013, l’adhésion d’Enghien-les-Bains au Réseau des Villes Créatives a contribué à renforcer la logique de mutualisation des projets et de cohérence de l’offre culturelle proposée par la Ville, afin de s’adapter aux innovations, mais également d’offrir de véritables espaces de convivialité aux habi-tants et aux visiteurs.

Le renforcement d’une offre numérique de proximité

Une médiathèque rénovée au service du social reading©

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Cette diversification de l’offre numérique se manifeste par :

- l’optimisation et la modernisation du site internet (vidéo à la demande, presse en ligne, livres numériques, soutien scolaire et cours pour adultes), - la mise à disposition de ressources numériques in-situ : des liseuses, des tablettes numériques, des automates de prêts/retours, des bornes d’écoute musicale, l’accès à une sélection du fond musical actuel numérisé, etc.

En associant l’espace physique à l’espace virtuel, la médiathèque d’Enghien-les-Bains s’attache ainsi à garantir un meilleur service aux Enghiennois et se présente comme moteur des innovations au niveau départemental. La médiathèque poursuit également une réflexion autour des usages et de l’impact du numérique dans notre société au travers de colloques et d’expositions.

• 89 200 prêts de documents• 6400 adhérents,• 5000 enfants reçus par an,• Un fonds documentaire de 40 000 romans et documentaires + 20 000 en fonds multimédia • Une politique d’animation de qualité avec des conférences, des expositions, un ciné-club, un café philo,• Un accueil personnalisé des classes (petite enfance, maternelle, primaires) avec une salle d’animations avec écran et vidéoprojecteur,• Des sensibilisations hors les murs (Crèches, RAM, Maison de retraite, portage à domicile).• Un nouveau portail avec le fonds accessible en ligne, la visualisation des prêts en cours, la réservation et la prolongation de l’emprunt de documents en ligne,• L’abonnement aux ressources numériques: Universciné (films - 135 000 vidéos consultables en ligne), Europresse (presse en ligne - 1500 titres de presse), Numilog (livres numériques - 300), Vodéclic (auto-formation - 2600 cours), tablettes numériques, 10 liseuses (empruntables),• La carte lecteur sur smartphone,• Un nouvel espace multimédia de 120 m2 avec : 2 bornes d’écoute, 9 postes informatiques et un accès Wifi (1500 connexions en 3 mois),• Un nouvel espace Bédéthèque de 100m2 avec 6 000 ouvrages.

Synthèse de l’offre actuelle :

Exposition « Photomobiles » de Norbert Hillaire – juin 2014

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Cette exposition montre que l'utilisation du téléphone portable peut correspondre à une approche plastique et à un voyage littéraire qui gardent trace des déplacements, à partir d’une technicité à la portée de chacun. L’assemblage des éléments de la photo crée un dialogue inédit entre les arts à la fois du récit, de l’image, de la peinture, du dessin ou encore de l’architecture.

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Cette diversification de l’offre numérique se manifeste par :

- l’optimisation et la modernisation du site internet (vidéo à la demande, presse en ligne, livres numériques, soutien scolaire et cours pour adultes), - la mise à disposition de ressources numériques in-situ : des liseuses, des tablettes numériques, des automates de prêts/retours, des bornes d’écoute musicale, l’accès à une sélection du fond musical actuel numérisé, etc.

En associant l’espace physique à l’espace virtuel, la médiathèque d’Enghien-les-Bains s’attache ainsi à garantir un meilleur service aux Enghiennois et se présente comme moteur des innovations au niveau départemental. La médiathèque poursuit également une réflexion autour des usages et de l’impact du numérique dans notre société au travers de colloques et d’expositions.

• 89 200 prêts de documents• 6400 adhérents,• 5000 enfants reçus par an,• Un fonds documentaire de 40 000 romans et documentaires + 20 000 en fonds multimédia • Une politique d’animation de qualité avec des conférences, des expositions, un ciné-club, un café philo,• Un accueil personnalisé des classes (petite enfance, maternelle, primaires) avec une salle d’animations avec écran et vidéoprojecteur,• Des sensibilisations hors les murs (Crèches, RAM, Maison de retraite, portage à domicile).• Un nouveau portail avec le fonds accessible en ligne, la visualisation des prêts en cours, la réservation et la prolongation de l’emprunt de documents en ligne,• L’abonnement aux ressources numériques: Universciné (films - 135 000 vidéos consultables en ligne), Europresse (presse en ligne - 1500 titres de presse), Numilog (livres numériques - 300), Vodéclic (auto-formation - 2600 cours), tablettes numériques, 10 liseuses (empruntables),• La carte lecteur sur smartphone,• Un nouvel espace multimédia de 120 m2 avec : 2 bornes d’écoute, 9 postes informatiques et un accès Wifi (1500 connexions en 3 mois),• Un nouvel espace Bédéthèque de 100m2 avec 6 000 ouvrages.

Synthèse de l’offre actuelle :

Exposition « Photomobiles » de Norbert Hillaire – juin 2014

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Cette exposition montre que l'utilisation du téléphone portable peut correspondre à une approche plastique et à un voyage littéraire qui gardent trace des déplacements, à partir d’une technicité à la portée de chacun. L’assemblage des éléments de la photo crée un dialogue inédit entre les arts à la fois du récit, de l’image, de la peinture, du dessin ou encore de l’architecture.

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Depuis l’adhésion au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, le Centre Culturel François Villon (CCFV), lieu d’enseignement des pratiques culturelles amateurs, a renforcé ses propositions autour des arts numé-riques. Samuel Yal, l’un des artistes invités du festival « Image par Image » a ainsi animé un atelier cinéma d’animation d’une semaine avec des enfants en février 2014. Le film qu’il a réalisé avec les enfants, a été présenté en clôture du festival. Une exposition 3D a également été organisée dans le cadre de la 8ème Biennale Internationale des arts numériques, Bains numériques, en juin. Relatant l’histoire de l’image stéréoscopique et ses différents procédés techniques, cette exposition est une préfiguration d’un projet d’envergure sur les interrogations des procédés médiatiques à venir. Autour de l’Expo_3D, des ateliers de création d’images stéréoscopiques ainsi que des parcours d’initiation à la culture visuelle ont été proposés avec en exclusivité la projection d’un film en anaglyphe des années 50 : It Came From Outer Space.

En 2015, le CCFV projette de mettre en place une exposition « Lumière / light art et techniques » dans le cadre de l’événement « 2015, année de la lumière en France » (label Unesco). L’établissement proposera, en présence de la scène française du Light Painting, une exposition autour des procédés techniques et créatifs liés à la lumière (« Real time video live LP », « Bullet time LP », « LP 3D », « Light arts time lapse », etc.). Le CCFV organisera également des ateliers et des rencontres avec des artistes, des performances live, ainsi que des conférences autour des procédés graphiques et numériques de la lumière.

Cette volonté de développer les lieux d’échanges et de sociabilité numérique dans la ville d’Enghien-les-Bains, se manifeste également par la reconfiguration de l’espace d’accueil du Centre des arts, Scène conventionnée dans le domaine des écritures numériques par le Ministère de la culture et de la communication. L’espace d’accueil d’une superficie de 250m2 a été repensé pour être désormais un lieu de rencontres, d’échanges, de travail en commun entre l’équipe, les artistes, les entrepreneurs issus du Numeric Lab, incubateur de starts-up numériques, les spectateurs ou encore les simples passants.

Renommé le Digit’hall, cet espace propose aux personnes qui le souhaitent, de se détendre ou de travailler, dans un environnement convivial et moderne, en ayant à leur disposition un café proposant des produits du Val d’Oise, une bibliothèque, des ipads, un ordinateur en libre accès et des écrans en haute définition. L’espace est modulable en fonction des envies de chacun et peut également faire office de lieu de co-wor-king. Des conférences d’art contemporain mensuelles et différentes manifestations artistiques (DJ-sets, pitchs d’entrepreneurs, meets-up, etc.) animent cet espace en soirée.

Les activités du centre culturel François Villon

Le Digit’hall du Cda : espace de sociabilité digitale

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L’école municipale de musique d’Enghien-Les-Bains s’est inscrite, dès 2009, dans une démarche d’ouverture aux écritures numériques. Ces écritures présen-tent en effet le double avantage non seule-ment de dévoiler de nouveaux aspects d’expressivité artistique, de nouveaux usages de la technologie numérique mais aussi de conjuguer cette modernité avec une vie sociale plus ouverte et participative.

Pour asseoir cette ambition, la ville a décidé en 2013 de construire un nouvel établisse-ment inauguré en février 2014. Ce complexe de 1600m² comprend dix studios, une salle de Musique Assistée par Ordinateur, un auditorium de 150 places et deux studios de danse de 170m² et 200m². L’évolution du projet d’établissement positionne ainsi l’école de musique comme une structure pédagogique novatrice qui utilise les nou-velles technologies comme vecteur d’apprentissage et d’échanges.

Enfin, depuis la rentrée 2014, la Musique Assistée par Ordinateur est devenue une composante obligatoire des cursus de musiques actuelles, afin d’asseoir la démarche créative et transdisciplinaire de l’établissement.

Le projet pédagogique se résume en6 principaux objectifs :

1. Elargir la fréquentation des pratiques amateurs en développant des spécificités stylistiques et pédago-giques unique sur le territoire,2. Développer des projets musicaux en adéquation avec la stratégie de la ville (Ville créative et numérique),3. Ouvrir et élargir la culture musicale des amateurs grâce à une médiation culturelle soutenue sur tous les styles artistiques (programme d’actions artistiques et de formation des publics avec le Centre des arts et ses artistes résidents, la médiathèque, le centre culturel),4. Proposer des formations professionnelles autour des spécificités de l’école, 5. Obtenir une reconnaissance en tant que « structure d’enseignement artistique musicale, spécialisée sur les pratiques numériques ». A ce titre, une demande de candidature d’agrément auprès de la Direction régio-nales des Affaires Culturelles est en cours d’instruction,6. Favoriser le rayonnement de la ville par la mise en place d’une école de musique à forte spécificité.

La nouvelle Ecole de musique et de danse :l’affirmation d’une orientation numérique

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Depuis l’adhésion au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, le Centre Culturel François Villon (CCFV), lieu d’enseignement des pratiques culturelles amateurs, a renforcé ses propositions autour des arts numé-riques. Samuel Yal, l’un des artistes invités du festival « Image par Image » a ainsi animé un atelier cinéma d’animation d’une semaine avec des enfants en février 2014. Le film qu’il a réalisé avec les enfants, a été présenté en clôture du festival. Une exposition 3D a également été organisée dans le cadre de la 8ème Biennale Internationale des arts numériques, Bains numériques, en juin. Relatant l’histoire de l’image stéréoscopique et ses différents procédés techniques, cette exposition est une préfiguration d’un projet d’envergure sur les interrogations des procédés médiatiques à venir. Autour de l’Expo_3D, des ateliers de création d’images stéréoscopiques ainsi que des parcours d’initiation à la culture visuelle ont été proposés avec en exclusivité la projection d’un film en anaglyphe des années 50 : It Came From Outer Space.

En 2015, le CCFV projette de mettre en place une exposition « Lumière / light art et techniques » dans le cadre de l’événement « 2015, année de la lumière en France » (label Unesco). L’établissement proposera, en présence de la scène française du Light Painting, une exposition autour des procédés techniques et créatifs liés à la lumière (« Real time video live LP », « Bullet time LP », « LP 3D », « Light arts time lapse », etc.). Le CCFV organisera également des ateliers et des rencontres avec des artistes, des performances live, ainsi que des conférences autour des procédés graphiques et numériques de la lumière.

Cette volonté de développer les lieux d’échanges et de sociabilité numérique dans la ville d’Enghien-les-Bains, se manifeste également par la reconfiguration de l’espace d’accueil du Centre des arts, Scène conventionnée dans le domaine des écritures numériques par le Ministère de la culture et de la communication. L’espace d’accueil d’une superficie de 250m2 a été repensé pour être désormais un lieu de rencontres, d’échanges, de travail en commun entre l’équipe, les artistes, les entrepreneurs issus du Numeric Lab, incubateur de starts-up numériques, les spectateurs ou encore les simples passants.

Renommé le Digit’hall, cet espace propose aux personnes qui le souhaitent, de se détendre ou de travailler, dans un environnement convivial et moderne, en ayant à leur disposition un café proposant des produits du Val d’Oise, une bibliothèque, des ipads, un ordinateur en libre accès et des écrans en haute définition. L’espace est modulable en fonction des envies de chacun et peut également faire office de lieu de co-wor-king. Des conférences d’art contemporain mensuelles et différentes manifestations artistiques (DJ-sets, pitchs d’entrepreneurs, meets-up, etc.) animent cet espace en soirée.

Les activités du centre culturel François Villon

Le Digit’hall du Cda : espace de sociabilité digitale

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L’école municipale de musique d’Enghien-Les-Bains s’est inscrite, dès 2009, dans une démarche d’ouverture aux écritures numériques. Ces écritures présen-tent en effet le double avantage non seule-ment de dévoiler de nouveaux aspects d’expressivité artistique, de nouveaux usages de la technologie numérique mais aussi de conjuguer cette modernité avec une vie sociale plus ouverte et participative.

Pour asseoir cette ambition, la ville a décidé en 2013 de construire un nouvel établisse-ment inauguré en février 2014. Ce complexe de 1600m² comprend dix studios, une salle de Musique Assistée par Ordinateur, un auditorium de 150 places et deux studios de danse de 170m² et 200m². L’évolution du projet d’établissement positionne ainsi l’école de musique comme une structure pédagogique novatrice qui utilise les nou-velles technologies comme vecteur d’apprentissage et d’échanges.

Enfin, depuis la rentrée 2014, la Musique Assistée par Ordinateur est devenue une composante obligatoire des cursus de musiques actuelles, afin d’asseoir la démarche créative et transdisciplinaire de l’établissement.

Le projet pédagogique se résume en6 principaux objectifs :

1. Elargir la fréquentation des pratiques amateurs en développant des spécificités stylistiques et pédago-giques unique sur le territoire,2. Développer des projets musicaux en adéquation avec la stratégie de la ville (Ville créative et numérique),3. Ouvrir et élargir la culture musicale des amateurs grâce à une médiation culturelle soutenue sur tous les styles artistiques (programme d’actions artistiques et de formation des publics avec le Centre des arts et ses artistes résidents, la médiathèque, le centre culturel),4. Proposer des formations professionnelles autour des spécificités de l’école, 5. Obtenir une reconnaissance en tant que « structure d’enseignement artistique musicale, spécialisée sur les pratiques numériques ». A ce titre, une demande de candidature d’agrément auprès de la Direction régio-nales des Affaires Culturelles est en cours d’instruction,6. Favoriser le rayonnement de la ville par la mise en place d’une école de musique à forte spécificité.

La nouvelle Ecole de musique et de danse :l’affirmation d’une orientation numérique

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Consciente du retard que la France a pris en matière d’e-learning et d’éducation numérique, la Ville d’Enghien-les-Bains a inscrit les pratiques artistiques numériques au cœur de l’aménagement à du temps scolaires et des temps d’activité périscolaire des élèves. La coexistence entre supports traditionnels et numériques et leur bonne articulation sont en effet essentielles pour faciliter les apprentissages fonda-mentaux et préparer les élèves à s’adapter en permanence au monde qui les entoure.

Néanmoins, l’usage de ces supports dans le monde éducatif n’a de sens que s’il est pensé en lien avec un contenu pédagogique adapté. L’équipement technologique des établissements doit inciter à repenser la pédagogie et les pratiques des enseignants. En ce sens, l’approche artistique permet de développer la sensi-bilité des enfants en leur faisant prendre conscience du potentiel créatif des outils numériques, mais égale-ment de les impliquer dans leur scolarité en renforçant leur motivation personnelle.

La Direction de l’Action Éducative d’Enghien-les-Bains (DAE) s’est engagée dans le montage de plusieurs projets qui explorent le potentiel du numérique dans le domaine des apprentissages fondamentaux. Dans l’accueil des centres de loisirs de maternelle, deux livres numériques ont été élaborés en 2014, dans le but de créer une histoire interactive et de familiari-ser les enfants avec l’outil. Un atelier intitulé « Promenade numérique », mis en place entre janvier et mai 2014, à destination des primaires et des centres de loisir, a conduit à la création d’un jeu vidéo à l’aide sons capturés, de photos et de dessins réalisés sur un ipad, encourageant les enfants à voir la ville autrement. Un jardin d’éveil numérique a été mis en place pour la petite enfance avec comme finalité de créer, grâce au logiciel Gaspard sur ipad, un paysage sonore qui fasse ressentir le son aux enfants et développe leur perception fine.

Un véritable effort en matière d’équipement numérique a été réalisé au cours de l’année scolaire 2013-2014, afin notamment de développer une approche numérique sur la petite enfance. Deux tableaux numé-riques ont été installés en maternelle. Un autre tableau, cette fois-ci mobile, a été installé au parc Sainte-Jeanne. Enfin, soixante-quatre ipads ont été répartis dans les écoles maternelles, primaires et dans le parc. Une expérimentation sur l’environnement numérique de travail (ENT) a également été menée en 2013-2014 dans toutes les écoles de primaire avec le dispositif Beneylu School. Le bilan extrêmement posi-tif de l’impact de ces outils sur l’amélioration des conditions d’apprentissage des enfants et du rapport professeurs, parents, enfants, a conduit la Ville à acter le déploiement de l’ENT en 2014-2015.

Les citoyens, co-constructeurs de pratiques numériques innovantes

Le numérique au cœur des apprentissages

Des actions artistiques endirection des classes

« l’école est aujourd’hui confrontée au

défi de la conversion numérique : former au numérique et former aux

métiers du numérique, afin d’apprendre à chacun à se mouvoir

dans ce monde changeant et de former, aussi, des innovateurs radicaux (…).»Rapport d’information déposée par la

Commission des Affaires Economiques sur le développement de l’économie

numérique française

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L’investissement de la DAE en matière de sensibilisation au son grâce aux outils numériques, s’est également manifesté par l’organisation de « La Semaine du Son » en janvier 2014. Cette semaine était spécialement dédiée à sensibiliser les enfants de maternelle, de primaire et des centres de loisir, au patrimoine sonore, développer leur créativité et leurs capacités d’expression. Au programme, un jardin d’éveil numérique, une exposition autour des « instruments de nulle part », et des « parasites sonores », un atelier de création avec végétaux et minéraux et des petites histoires sonores où le son est au service de la narration.

La DAE a également mis en place, tout au long de l’année scolaire 2013-2014, un cycle de visioconférences afin de permettre aux scolaires et aux centres de loisir de découvrir à distance, en compagnie d’un conféren-cier, le château de Versailles et ses collections.

La collaboration entre la Direction de l’Action Éducative et le Centre des arts s’est également approfondie en 2013/2014 à travers le montage de plusieurs projets d’envergure, parmi lesquels le carnaval numérique.

Le Centre des arts a également renforcé en 2013-2014 ses partenariats avec le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la culture et de la communication en France, le Conseil général du Val d’Oise et la Région Ile-de-France, avec la mise en place d’actions artistiques innovantes (projets d’éducation artis-tique et culturelle, ateliers artistiques, résidences d’artistes…) dans les écoles primaires, les collèges, et lycées d’Enghien-les-Bains et du Val d’Oise. Parmi les nombreux projets menés, citons :

Événement d’ouverture de la 8ème

édition du festival Bains Numériques, le carnaval

numérique a rassemblé 300 enfants des centres de loisirs et

des écoles d’Enghien-les-Bains en juin 2014. Ce carnaval d’un nouveau

genre a été conçu par l’artiste Guillaumit et Freeka, à la demande

de la DAE et du Cda. Les enfants ont réalisé, tout au long de l’année, les

twittos, manettes, chevaliers du son, puces, ponchos, câbles et dragons

avec les enseignants et animateurs des centres de loisirs, accompagnés des artistes. Les enfants pouvaient

ainsi créer des mouvements ou des sons avec leurs costumes équipés

de circuits électroniques miniatures

Le carnaval numérique - juin 2014

Résidence « Nous sommes tous des presqu’îles »

En partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la culture et de la communication, le Cda a accompagné pendant l’année scolaire 2013/2014, la résidence de l’auteur Juliette Mézenc au lycée Gustave Monod d’Enghien-les-Bains et au collège André Chénier d’Eaubonne. L’artiste, accompagnée du sculpteur Stéphane Gantelet, a proposé à des élèves allophones, une série d’ateliers qui se sont intégrés dans un projet global de l’artiste « Le journal du brise-lames ». Ce projet transmédia se concrétise peu à peu sous différentes formes : expositions, performances, publications sur sites… et sous la forme d’un First Person Shooter (FPS) littéraire. C’est précisément à la création de ce FPS littéraire, jeu vidéo dans lequel le lecteur a la possi-bilité d’explorer librement un univers en 3D fait de textes, sons et images, que les élèves ont été invités. Chacun a créé son « île » consti-tuée de textes, d’images et sons élaborés pendant les ateliers.

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L’investissement de la DAE en matière de sensibilisation au son grâce aux outils numériques, s’est également manifesté par l’organisation de « La Semaine du Son » en janvier 2014. Cette semaine était spécialement dédiée à sensibiliser les enfants de maternelle, de primaire et des centres de loisir, au patrimoine sonore, développer leur créativité et leurs capacités d’expression. Au programme, un jardin d’éveil numérique, une exposition autour des « instruments de nulle part », et des « parasites sonores », un atelier de création avec végétaux et minéraux et des petites histoires sonores où le son est au service de la narration.

La DAE a également mis en place, tout au long de l’année scolaire 2013-2014, un cycle de visioconférences afin de permettre aux scolaires et aux centres de loisir de découvrir à distance, en compagnie d’un conféren-cier, le château de Versailles et ses collections.

La collaboration entre la Direction de l’Action Éducative et le Centre des arts s’est également approfondie en 2013/2014 à travers le montage de plusieurs projets d’envergure, parmi lesquels le carnaval numérique.

Le Centre des arts a également renforcé en 2013-2014 ses partenariats avec le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la culture et de la communication en France, le Conseil général du Val d’Oise et la Région Ile-de-France, avec la mise en place d’actions artistiques innovantes (projets d’éducation artis-tique et culturelle, ateliers artistiques, résidences d’artistes…) dans les écoles primaires, les collèges, et lycées d’Enghien-les-Bains et du Val d’Oise. Parmi les nombreux projets menés, citons :

Événement d’ouverture de la 8ème

édition du festival Bains Numériques, le carnaval

numérique a rassemblé 300 enfants des centres de loisirs et

des écoles d’Enghien-les-Bains en juin 2014. Ce carnaval d’un nouveau

genre a été conçu par l’artiste Guillaumit et Freeka, à la demande

de la DAE et du Cda. Les enfants ont réalisé, tout au long de l’année, les

twittos, manettes, chevaliers du son, puces, ponchos, câbles et dragons

avec les enseignants et animateurs des centres de loisirs, accompagnés des artistes. Les enfants pouvaient

ainsi créer des mouvements ou des sons avec leurs costumes équipés

de circuits électroniques miniatures

Le carnaval numérique - juin 2014

Résidence « Nous sommes tous des presqu’îles »

En partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la culture et de la communication, le Cda a accompagné pendant l’année scolaire 2013/2014, la résidence de l’auteur Juliette Mézenc au lycée Gustave Monod d’Enghien-les-Bains et au collège André Chénier d’Eaubonne. L’artiste, accompagnée du sculpteur Stéphane Gantelet, a proposé à des élèves allophones, une série d’ateliers qui se sont intégrés dans un projet global de l’artiste « Le journal du brise-lames ». Ce projet transmédia se concrétise peu à peu sous différentes formes : expositions, performances, publications sur sites… et sous la forme d’un First Person Shooter (FPS) littéraire. C’est précisément à la création de ce FPS littéraire, jeu vidéo dans lequel le lecteur a la possi-bilité d’explorer librement un univers en 3D fait de textes, sons et images, que les élèves ont été invités. Chacun a créé son « île » consti-tuée de textes, d’images et sons élaborés pendant les ateliers.

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Le Cda a augmenté la fréquence de ces récrés artistiques, ateliers créatifs proposés aux enfants de 6 à 12 ans, avec douze rendez-vous le dimanche après-midi. L’établissement a également reconduit l’événement « Plein les Mirettes » en décembre 2013 et 2014. L’édition 2013 était dédiée aux images sous toutes leurs formes : dessins, cinéma d’animation, images projetées, photos. L’édition 2014 invitait quant à elle les enfants comme les parents à redécouvrir les contes en plongeant dans un univers numérique. A chaque manifestation, le Cda tout entier devient un terrain de jeux, de découvertes et de nouvelles aventures.

Ce type d’évènements est fortement plébiscité par les familles car il offre la possibilité de réunir petits et grands autour de la découverte de pratiques artistiques numériques en les faisant participer selon leur intérêt et de manière collaborative.

Partenaire de la licence Médiation Culturelle et Valorisation des expressions artistiques de l’Université de Cergy-Pontoise, le Cda a également participé à l’élaboration de contenus pédagogiques et a accompagné les étudiants tout au long de l’année 2013/2014.

Les familles, une cible privilégiée :les Récrés artistiques, Plein les Mirettes

Autour de la thématique du fantastique, présente dans le spectacle Flashville de Lionel Hoche, artiste en résidence au Cda en 2014, des élèves d’Enghien-les-Bains ont réalisé des chimères grâce à la technique du « gif animé », une vidéo très courte, faite d’un nombre très réduit d’images, les unes à la suite des autres. Les élèves ont pris en photo des parties de leur corps, ont réalisé des « gif animés » à partir des images récoltées et ont recomposé une silhouette.

Classe en résidence – Projet Gifart

Enghien-les-Bains cherche aussi à développer les pratiques numériques des seniors à travers les ateliers HYPE(R)OLDS mis en place au Centre des arts depuis 2013.

En décembre 2013, la Commission Nationale du Film d’Ile-de-France en partenariat avec Ecran Total, a renouvelé son attachement à Enghien-les-Bains, en proposant un festival encore plus riche en rencontres et en événements exceptionnels que lors des éditions précédentes.

Images inédites des films événements de 2014, avant-premières, études de cas sur les secrets de fabrication des films, tables rondes, workshops, master-classes et débats sur les enjeux économiques de la création numérique, Parisfx a offert aux participants, producteurs, réalisateurs et superviseurs d’effets spéciaux, un regard passionnant et renouvelé sur les techniques de pointe de la création numérique. Une journée entière a été consacrée à des master-classes à destina-tion des écoles et collèges, pour une approche de l’univers professionnel de la création d’effets visuels. Deux avant-pre-mières exceptionnelles ouvertes au grand public et en 3D ont également été organisées.

L’un des atouts d’Enghien dans sa stratégie numérique est d’avoir réussi à transformer des événements prestigieux à destination de professionnels en événements grand public sans rien perdre de l’exigence originelle de qualité dans les débats et les présentations.

Ces ateliers sont des moments de rencontre conviviaux qui proposent aux participantes de découvrir l’univers numé-rique avec un regard drôle et décalé. Tous les quinze jours, un groupe de huit femmes de plus de soixante-dix-sept ans accompagné d’un artiste formateur, participe à des ateliers multimédias gratuits de trois heures autour des outils et de la création numérique. Plus que de simples cours d’informatique, ces rendez-vous permettent de comprendre le fonctionnement de l’outil informatique et d’internet : les réseaux, les dangers, l’utilité quotidienne et les possibilités de création artistique. A l’issue de ces ateliers, les réseaux sociaux, la création et la publication de vidéos en ligne, le monde des internautes tels que les hackers et les Anony-mous, n’ont plus de secret pour les participantes, dont les aventures numériques peuvent être suivies sur le site hyperolds.com.

Les seniors, une génération connectée

Des temps forts pour tous

Le cinéma, un vecteur de rassemblement

Parisfx: des avant-premières tout public

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Enghien-les-Bains cherche aussi à développer les pratiques numériques des seniors à travers les ateliers HYPE(R)OLDS mis en place au Centre des arts depuis 2013.

En décembre 2013, la Commission Nationale du Film d’Ile-de-France en partenariat avec Ecran Total, a renouvelé son attachement à Enghien-les-Bains, en proposant un festival encore plus riche en rencontres et en événements exceptionnels que lors des éditions précédentes.

Images inédites des films événements de 2014, avant-premières, études de cas sur les secrets de fabrication des films, tables rondes, workshops, master-classes et débats sur les enjeux économiques de la création numérique, Parisfx a offert aux participants, producteurs, réalisateurs et superviseurs d’effets spéciaux, un regard passionnant et renouvelé sur les techniques de pointe de la création numérique. Une journée entière a été consacrée à des master-classes à destina-tion des écoles et collèges, pour une approche de l’univers professionnel de la création d’effets visuels. Deux avant-pre-mières exceptionnelles ouvertes au grand public et en 3D ont également été organisées.

L’un des atouts d’Enghien dans sa stratégie numérique est d’avoir réussi à transformer des événements prestigieux à destination de professionnels en événements grand public sans rien perdre de l’exigence originelle de qualité dans les débats et les présentations.

Ces ateliers sont des moments de rencontre conviviaux qui proposent aux participantes de découvrir l’univers numé-rique avec un regard drôle et décalé. Tous les quinze jours, un groupe de huit femmes de plus de soixante-dix-sept ans accompagné d’un artiste formateur, participe à des ateliers multimédias gratuits de trois heures autour des outils et de la création numérique. Plus que de simples cours d’informatique, ces rendez-vous permettent de comprendre le fonctionnement de l’outil informatique et d’internet : les réseaux, les dangers, l’utilité quotidienne et les possibilités de création artistique. A l’issue de ces ateliers, les réseaux sociaux, la création et la publication de vidéos en ligne, le monde des internautes tels que les hackers et les Anony-mous, n’ont plus de secret pour les participantes, dont les aventures numériques peuvent être suivies sur le site hyperolds.com.

Les seniors, une génération connectée

Des temps forts pour tous

Le cinéma, un vecteur de rassemblement

Parisfx: des avant-premières tout public

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PIDS se consacre à la découverte de nouveaux talents. L’événement proposera un panorama du meilleur de la création numérique mondiale, en promouvant et valori-sant la vitalité de la création numérique francilienne et en facilitant les rencontres entre les producteurs et les créateurs de contenu et ceux qui fabriquent les images de demain. À travers une programmation variée autour de conférences professionnelles, d’avant-premières ouvertes à tous et des ateliers pour le jeune public, ce rendez-vous unique en son genre réunira les plus importants acteurs internationaux du secteur du cinéma et de l’image animée. Cette 1ère édition du Paris Images Digital Summit sera clôturée par une soirée de remise de prix célébrant les meilleurs talents de la créa-tion numérique française avec la 1ère cérémonie des Digital Creation GENIE® Awards.

En janvier 2015, la Commission du Film d’Île-de-France et la ville d’Enghien-les-Bains, via son Centre des arts, s’associent pour le lancement du Paris Images Digital Summit (PIDS), une manifestation qui affiche une nouvelle ambition, à la mesure des évolutions de la création numérique et de son industrie.

PIDS a pour ambition de créer un rendez-vous incontournable pour les professionnels du secteur (superviseurs VFX, producteurs, réalisateurs, chef opérateurs…) qui souhai-tent faire le point sur les enjeux artistiques, techniques et économiques de la création numérique et ses apports aux industries ciné-matographiques, audiovisuelles ou du jeu vidéo. La Région Île-de-France abrite un grand nombre d’entreprises innovantes dans le domaine de la stéréographie, de la prévi-sualisation, de la motion-capture ou de la réalité augmenté, autant d’activités généra-trices d’emploi à travers un remarquable réseau d’entreprises et de talents soutenu par des écoles de haut niveau, un pôle de compéti-tivité très actif, Cap Digital, ainsi que l’intérêt des créateurs étrangers les plus exigeants.

Portée par la ville d’Enghien-les-Bains à travers son Centre des arts, du 14 au 20 juin 2014, la 8ème édition de la Biennale interna-tionale des arts numériques, Bains numé-riques, s’est attachée à consolider son fonde-ment, l’intégration durable des arts numé-riques dans l’espace public.Les œuvres programmées ont abordé la ques-tion du quotidien, banal ou intime, et de la posture de tout un chacun face au monde d’aujourd’hui, un monde de technologies qui façonnent notre rapport à l’environnement, aux autres, mais aussi à soi.

7 jours de festival11 installations

3 spectacles en création7 œuvres lauréates en compétition pour le Prix

Bains numériques #82 jours de rencontres professionnelles

13 événements pour les 7 à 99 ans2 expositions

3 projections cinéma spéciales1 application développée par Orange Lab Tokyo

(1ère présentation mondiale)

Paris Images Digital Summit

La 8ème édition de la Biennale internationale des arts numériques,Bains numériques

LES CHIFFRES CLES DES BN#8

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La manifestation s’est articulée autour de nombreux rendez-vous, avec une compétition internationale, des ateliers, des expositions, des installations, des spectacles, des performances, ainsi que des rencontres professionnelles, transformant l’espace public en un laboratoire intensif du lien social. Les pratiques artis-tiques des publics ont particulièrement été mises à l’honneur sous la forme d’ateliers intergénérationnels gratuits et accessibles à tous. Gif-art, montage vidéo, classes numériques, film d’animation, installations interactives, autant de projets où toutes les générations ont appris à manier le langage numérique et à créer avec des artistes. Durant le festival, le Cda a ainsi coordonné, avec des artistes intervenants, une dizaine de projets auprès de 280 enfants, adolescents et seniors.

Les parcours d’installations proposaient également aux visiteurs de passer du statut de spectateur à celui d’explorateur, en interagissant avec l’œuvre, en modifiant son mode de narration, rendant sensible le fait que la création numérique est avant tout un art de l’expérience. Des sites, à l’image de la gare, des parcs et jardins, ou encore du lac, ont été revisités et détournés de leur fonction première pour devenir des espaces de rêveries ou de véritables stimulateurs d’imaginaire.

Le coding goûter

Une initiation à la programmation pour les 9/14 ans avec leurs parents en partenariat avec l'association FESC. Le moment du goûter fut un prétexte pour transmettre aux participants les bases de la programmation avec Scratch. En moins de 15 minutes, les participants ont appris comment dépla-cer et animer leur premier personnage. Ils ont ensuite pu laisser aller leur créati-vité numérique autour du thème du festival ou laisser voguer leur imagination.

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La manifestation s’est articulée autour de nombreux rendez-vous, avec une compétition internationale, des ateliers, des expositions, des installations, des spectacles, des performances, ainsi que des rencontres professionnelles, transformant l’espace public en un laboratoire intensif du lien social. Les pratiques artis-tiques des publics ont particulièrement été mises à l’honneur sous la forme d’ateliers intergénérationnels gratuits et accessibles à tous. Gif-art, montage vidéo, classes numériques, film d’animation, installations interactives, autant de projets où toutes les générations ont appris à manier le langage numérique et à créer avec des artistes. Durant le festival, le Cda a ainsi coordonné, avec des artistes intervenants, une dizaine de projets auprès de 280 enfants, adolescents et seniors.

Les parcours d’installations proposaient également aux visiteurs de passer du statut de spectateur à celui d’explorateur, en interagissant avec l’œuvre, en modifiant son mode de narration, rendant sensible le fait que la création numérique est avant tout un art de l’expérience. Des sites, à l’image de la gare, des parcs et jardins, ou encore du lac, ont été revisités et détournés de leur fonction première pour devenir des espaces de rêveries ou de véritables stimulateurs d’imaginaire.

Le coding goûter

Une initiation à la programmation pour les 9/14 ans avec leurs parents en partenariat avec l'association FESC. Le moment du goûter fut un prétexte pour transmettre aux participants les bases de la programmation avec Scratch. En moins de 15 minutes, les participants ont appris comment dépla-cer et animer leur premier personnage. Ils ont ensuite pu laisser aller leur créati-vité numérique autour du thème du festival ou laisser voguer leur imagination.

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Enghien-les-Bains a également souhaité entamer un rapprochement en matière de programmation artis-tique avec la Ville de Sapporo qui possède elle aussi de prestigieux festivals, tels que le Sapporo Snow Festival ou le SIAF, le Sapporo International Art Festival. La Ville de Sapporo accorde une place importante aux expressions artistiques dans l’espace public, par le biais du mapping architectural, d’installations interactives ainsi que de nouvelles approches scénographiques dans le domaine des arts visuels et du spectacle vivant. Le but à terme est de développer de véritables passerelles entre les festivals des différentes villes du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, en , en définissant des thématiques communes et une programmation croisée, en offrant une vitrine aux artistes de chaque pays et en favorisant les projets intégrant les populations

Pour cette édition, Enghien-les-Bains a programmé deux installations d’artistes de Sapporo rencontrés lors de la visite officielle des représentants d’Enghien-les-Bains, à Sapporo, en mars 2014 : Heart � Full de Katsuya Ishida et World Sound Mix de Junichi Oguro & Motohiro Sunouchi (43d).

Katsuya Ishida / Heart Full Junichi Oguro & Motohiro Sunouchi (43d) / World Sound Mix

Cette installation audiovisuelle génère de façon aléatoire des paysages sonores inédits. Ces derniers deviennent alors visibles, et tangibles, grâce à des motifs géographiques projetés au sol. Le monde est ainsi représenté à travers la confrontation de sources collectées in situ par des chasseurs de sons qui viennent alimenter « Shirakaba », une plate-forme collaborative dédiée au fieldrecording.

Katsuya Ishida propose ici une installation dont les consonances sommes toutes japonisantes, ne peuvent que nous faire sourire. Dans un élan de gaité mêlé à une pompe à vélo améliorée, les passants pourront faire le test de voir le mur de leur gare transformé en ciel étoilé.

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Enghien-les-Bains a également souhaité entamer un rapprochement en matière de programmation artis-tique avec la Ville de Sapporo qui possède elle aussi de prestigieux festivals, tels que le Sapporo Snow Festival ou le SIAF, le Sapporo International Art Festival. La Ville de Sapporo accorde une place importante aux expressions artistiques dans l’espace public, par le biais du mapping architectural, d’installations interactives ainsi que de nouvelles approches scénographiques dans le domaine des arts visuels et du spectacle vivant. Le but à terme est de développer de véritables passerelles entre les festivals des différentes villes du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, en , en définissant des thématiques communes et une programmation croisée, en offrant une vitrine aux artistes de chaque pays et en favorisant les projets intégrant les populations

Pour cette édition, Enghien-les-Bains a programmé deux installations d’artistes de Sapporo rencontrés lors de la visite officielle des représentants d’Enghien-les-Bains, à Sapporo, en mars 2014 : Heart � Full de Katsuya Ishida et World Sound Mix de Junichi Oguro & Motohiro Sunouchi (43d).

Katsuya Ishida / Heart Full Junichi Oguro & Motohiro Sunouchi (43d) / World Sound Mix

Cette installation audiovisuelle génère de façon aléatoire des paysages sonores inédits. Ces derniers deviennent alors visibles, et tangibles, grâce à des motifs géographiques projetés au sol. Le monde est ainsi représenté à travers la confrontation de sources collectées in situ par des chasseurs de sons qui viennent alimenter « Shirakaba », une plate-forme collaborative dédiée au fieldrecording.

Katsuya Ishida propose ici une installation dont les consonances sommes toutes japonisantes, ne peuvent que nous faire sourire. Dans un élan de gaité mêlé à une pompe à vélo améliorée, les passants pourront faire le test de voir le mur de leur gare transformé en ciel étoilé.

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La 8ème édition des Bains numériques s’est démarquée par la mise en place de projets innovants visant à renforcer encore davantage la participation des publics.

Orange, un partenariat renforcé, deux innovations au service des festivaliers

Orange, fidèle partenaire de la Biennale, a proposé cette année aux festivaliers de vivre l’expérience autrement grâce à deux concepts innovants, crées dans les Orange Labs basés à Tokyo et présentés pour la première fois :

Des modes de participation innovants

• « 6ème sens » : une application mobile permettant d’explorer le festival, en découvrir la face cachée, grâce aux autres utilisateurs. Après avoir téléchargé l’application et s’être connecté à Facebook, l’utilisateur pouvait laisser une trace de son passage dans la ville, sous forme d’humeur et de souvenirs (vidéos, sons, photos ou textes), ou encore suivre les traces d’autres utilisateurs, amis facebook ou incon-nus. Pour marcher sur les pas d’autres festivaliers, l’appli était intuitive : vibrations, variations de couleurs, indices… une sorte de chasse au trésor sensorielle ! Elle permettait de découvrir des lieux inédits, des œuvres ou encore de bénéficier de bons plans en vivant une expérience interactive inédite.

• « Window » : une structure mobile permettant à chacun de voir les œuvres ou les spectacles simultanément, au travers d’un autre regard. Grâce à une caméra installée sur l’un des sites ou l’un des acteurs du festival, (artiste, technicien ou encore festivalier), le visiteur immergé dans la structure mobile pouvait vivre en direct une expérience sensorielle déroutante.

Le blog « Promenons-nous dans les bains »

Pour la première fois, le festival a ouvert un blog interactif et donné la parole aux festivaliers. Lieu d’échange entre les publics, occasion de rencontrer les artistes et de s’emparer des arts numériques et de la thématique du festival, ce blog était ouvert à toutes les paroles. L’équipe du festival s’est chargée de mettre en relation les internautes et les artistes pour des rencontres et des discussions qui pouvaient donner lieu à des publications et commentaires en ligne. http://promenonsnousdanslesbains.tumblr.com

Enghien-les-Bains se pare de mille couleurs chaque année en décembre. La Ville d’Enghien-les-Bains invite des collectifs artistiques (Miguel Chevalier, AntiVJ, Cosmo AV) à conter Noël aux habitants par des projec-tions monumentales sur des lieux emblématiques de la ville thermale pendant le mois de décembre.

En décembre 2013 et 2014, Enghien-les-Bains a fait appel au collectif Cosmos pour bercer les visiteurs et les enfants dans l’onirisme de Noël. Les façades de l’hôtel de ville, de l’église Saint-Joseph et du Casino municipal ont été investies de visions ludiques, spectaculaires, poétiques ou oniriques. Passé maître dans l’art de la narration féérique, Cosmo AV conjugue histoire, mémoire, patrimoine et modernité, pour le plus grand plaisir des habitants et des visiteurs.

Fort d’une audience de plus de 60 000 visiteurs en 2014, la féerie des lumières se positionne désormais comme un événement phare en Ile-de-France. L’événement gagnera en importance en 2015 puisqu’il est prévu de l’étendre à de nouveaux lieux et de bâtir des passerelles avec le Sapporo Snow Festival, en termes de thématique et de programmation artistique.

Les festivités de Noël

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Enghien-les-Bains est convaincu que l’activité artistique peut être un puissant levier pour comprendre les enjeux contemporains et préfigurer les technologies et les usages de demain. Depuis sa nomination au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, la Ville a décidé de renforcer son soutien à des pratiques artis-tiques hybrides et innovantes tirant parti du potentiel qui peut naître des croisements entre arts numé-riques, sciences et technologies et de favoriser les relations entre les acteurs de la création numérique, de la recherche et de l'innovation technologique.

Le Centre des arts s’affirme de plus en plus comme un lieu ressource sur les techniques du Pepper Ghost, une technique d’illusion d’optique utilisée dans le théâtre et dans certains tours de magie. De nombreuses expérimentations ont été menées en 2014 autour du théâtre optique qui ont conduit à la co-production de deux spectacles « Shaman » et « La Source des contes du pêcheur et de sa femme », destinés à tourner au sein du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO

La valorisation de projets artistiques autour du théâtre optique

Shaman, ou la Cérémonie imaginaire – Il Siminario Musicale

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Collection de courts spectacles qui ressuscite le monde irrationnel des contes en vue d’émerveiller petits et grands, par l’alliance entre comé-diens vivants, hologrammes et effets spéciaux. Drôles, touchants, nimbés de fantastique, ces objets forts et inédits, sont porteurs d'une esthétique toujours liée au sens profond des contes. "Du pêcheur et sa femme" adapté d'un conte de Grimm est le premier volet de cette collection. La Compagnie les Réminis-cences, en résidence au Cda pour ce projet, plonge au plus profond des mémoires collectives et explore les techniques des effets spéciaux et les nouvelles scénographies.

Dans cette création inédite, présentée en

ouverture des Bains Numé-riques en juin 2014, Gérard

Lesne, un des chanteurs baroques les plus connus en France, explore la figure de l'artiste en tant que passeur

entre visible et invisible. A travers le dispositif visuel

holographique de « Pepper’s ghost » ainsi qu’un travail de

composition musicale, Gérard Lesne propose un rituel qui s’inscrit dans une véritable

transcendance.

La Source des Contes – Compagnie les Réminiscences

Afin de consolider sa stratégie autour des arts numériques, la Ville d’Enghien-les-Bains a signé une convention de partenariat avec l’Académie des sciences, en juillet 2014, afin de soutenir les projets stimu-lant la créativité croisée entre les arts et les sciences.

Cette convention de partenariat constitue un acte d’une haute valeur symbolique avec des retombées très concrètes sur l’implication et la notoriété d’Enghien-les-Bains dans les relations arts numériques et sciences. Il représente un précieux encouragement et un aiguillon formidable pour une Ville comme la nôtre afin que nous inscrivions désormais encore plus fortement la science et ses applications au cœur des projets que nous menons avec passion, et ce avec le précieux concours des Académiciens. Concrètement ce partenariat avec l’Académie des sciences s’articule autour de trois axes:

• la promotion d’événements mettant en valeur les liens entre sciences et arts numériques,

• l’organisation d’actions de médiation autour d’initiatives croi-sées arts‐sciences,

• la mise en place du Numeric Lab, un incubateur de start-up inno-vantes dans le domaine de la création numérique.

La création numérique,un outil d’appropriation du savoir scientifique

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Différentes actions ont été menées en 2014 au Centre des arts qui témoignent d’une volonté de puiser dans la richesse des complémentarités entre arts et sciences pour permettre aux habitants d’Enghien-les-Bains d’accéder à la connaissance scientifique par l’intermédiaire de l’émotion et du rêve.

Les récentes découvertes scientifiques accessibles à tous

Origins, à la convergence des infinis – septembre 2014

L’exposition « Mondes sensibles » d’Olga Kisseleva – De sep. à déc. 2014

Ancrée dans la relation art-science, Olga Kisseleva est une des pionnières de l’art numé-rique. A travers ses actions, l’artiste russe interroge les nouveaux langages de l’art. Elle met en relation dans son œuvre, la nature et l’ultra modernité du monde. Travaillant souvent en collaboration avec des chercheurs, scientifiques et informati¬ciens, elle élabore des projets multimédia polymorphes, aux tech-nologies abouties.

Ce spectacle scientifique et poétique basé sur des procédés holographiques, a été conçu par Marie-Odile Monchicourt, le collectif Bonheur intérieur brut et Pierrick Sorrin. Danseurs, acrobates, artistes numériques et scientifiques unissent leurs talents pour raconter au public la fabuleuse histoire de nos origines quan-tiques.

Afin de consolider sa stratégie autour des arts numériques, la Ville d’Enghien-les-Bains a signé une convention de partenariat avec l’Académie des sciences, en juillet 2014, afin de soutenir les projets stimu-lant la créativité croisée entre les arts et les sciences.

Cette convention de partenariat constitue un acte d’une haute valeur symbolique avec des retombées très concrètes sur l’implication et la notoriété d’Enghien-les-Bains dans les relations arts numériques et sciences. Il représente un précieux encouragement et un aiguillon formidable pour une Ville comme la nôtre afin que nous inscrivions désormais encore plus fortement la science et ses applications au cœur des projets que nous menons avec passion, et ce avec le précieux concours des Académiciens. Concrètement ce partenariat avec l’Académie des sciences s’articule autour de trois axes:

• la promotion d’événements mettant en valeur les liens entre sciences et arts numériques,

• l’organisation d’actions de médiation autour d’initiatives croi-sées arts‐sciences,

• la mise en place du Numeric Lab, un incubateur de start-up inno-vantes dans le domaine de la création numérique.

La création numérique,un outil d’appropriation du savoir scientifique

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Différentes actions ont été menées en 2014 au Centre des arts qui témoignent d’une volonté de puiser dans la richesse des complémentarités entre arts et sciences pour permettre aux habitants d’Enghien-les-Bains d’accéder à la connaissance scientifique par l’intermédiaire de l’émotion et du rêve.

Les récentes découvertes scientifiques accessibles à tous

Origins, à la convergence des infinis – septembre 2014

L’exposition « Mondes sensibles » d’Olga Kisseleva – De sep. à déc. 2014

Ancrée dans la relation art-science, Olga Kisseleva est une des pionnières de l’art numé-rique. A travers ses actions, l’artiste russe interroge les nouveaux langages de l’art. Elle met en relation dans son œuvre, la nature et l’ultra modernité du monde. Travaillant souvent en collaboration avec des chercheurs, scientifiques et informati¬ciens, elle élabore des projets multimédia polymorphes, aux tech-nologies abouties.

Ce spectacle scientifique et poétique basé sur des procédés holographiques, a été conçu par Marie-Odile Monchicourt, le collectif Bonheur intérieur brut et Pierrick Sorrin. Danseurs, acrobates, artistes numériques et scientifiques unissent leurs talents pour raconter au public la fabuleuse histoire de nos origines quan-tiques.

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L’émergence de pratiques artistiques et de métiers inédits au croisement des arts plastiques, du spectacle vivant et des technologies numériques met profondément en question, depuis une dizaine d’année, l’évolution des processus de création et des contenus de formation des artistes. La Ville d’Enghien-les-Bains a souhaité apporté un soutien particulier aux artistes français et étrangers en parte-nariat avec le Ministère des affaires étrangères.

Un partenariat entre l’Alliance Française de Cuba, le Ministère de la culture cubain et le Centre des arts a été mis en place en avril 2014 afin de proposer des résidences d'artistes internationales liant les arts numériques, domaine dans lequel la France est précurseur, et la musique jazz, actuel-lement l’un des secteurs musicaux les plus dyna-miques à Cuba et les plus porteurs de développe-ment économique pour ses acteurs. Il existe à Cuba de nombreux artistes extrêmement talen-tueux dans leur discipline, et tout particulière-ment dans le domaine du jazz, mais qui n’ont pas à disposition les ressources nécessaires, qu’elles soient humaines ou techniques, pour comprendre les enjeux artistiques et techniques liés à l’utilisation des technologies numériques, pour se former à leur maîtrise et se familiariser avec leur potentiel créatif.

Les œuvres produites par les deux articles seront notamment présen-tées lors des festivités d’anniversaire de la ville de Santi-ago de Cuba, en 2015 et durant la Biennale d’Art de la Havane. L’objectif de ces résidences est double : positionner l’expertise française au premier plan dans le domaine des arts numériques à Cuba et favoriser l’appropriation par les artistes cubains de ressources numériques qui leur permettront de mener à bien leurs projets musicaux.

Cette situation représente un frein à la création, pourtant prolifique, mais également à la diffusion artistique, qui pourrait, à Cuba, passer par le numérique. Ce constat a conduit à la mise en place de deux résidences croisées, la première d’un artiste cubain, Albertico Lescay, en France entre septembre et octobre 2014, et la deuxième d’un artiste français, Cyril Hernandez, à Cuba de décembre 2014 à janvier 2015, autour de la thématique « La création de l’image à partir du son ». Ces résidences de création se doublent d’une dimension de formation. Cyril Hernandez a ainsi mené un atelier pédagogique à l’Institut Supérieur des Arts de Cuba au cours du mois de décembre 2014, à destination d’une quinzaine de jeunes créateurs, étudiants de l’ISA et membres indépendants du Laboratoire Ibsen.

Des résidences d’artistes propices à l’hybridation des genres

Résidence croisée France-Cuba « Numeri’Jazz »

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ECONOMIEET CREATION NUMERIQUE,

UN MARIAGE REUSSI

ECONOMIEET CREATION NUMERIQUE,

UN MARIAGE REUSSI

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Si le numérique n’a pas encore satisfait toutes les attentes qu’il porte, il constitue un puissant vecteur de croissance économique, en même temps qu’il transforme nos sociétés. Selon un rapport remis au Gouver-nement sur l’impact d’Internet sur l’économie française, le numérique aurait, de manière directe, contri-bué à hauteur de 72 milliards d’euros au PIB français en 2010, soit davantage que des secteurs clés de l’économie française tels l’énergie, les transports ou encore l’agriculture, en valeur ajoutée. Plus large-ment, le numérique offre d’immenses possibilités de création d’entreprises : de nouveaux usages et services apparaissent, l’économie traditionnelle est chamboulée, les métiers de demain ne sont pas tous encore imaginés.

La France témoigne d’une certaine frilosité à l’égard de la disruption, de la prise de risque et de l’innovation radicale. Malgré ce constat, le nombre de start-ups n’a cessé de croître ces deux dernières années. Plus de 120 000 entreprises ont ainsi vu le jour en 2013 en Ile-de-France. Cette croissance exponentielle s’est accompagnée d’une inflation d’incubateurs et d’accélérateurs, qui ne présentent pas tous le même niveau de performance

En créant le Numeric Lab un incubateur de start-ups numériques innovantes qui s’appuie sur l’expertise combinée du Centre des arts et de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency, Enghien-les-Bains a choisi d’opter pour une stratégie de différentiation porteuse vis-à-vis des autres offres d'incubateurs de la région.

Le Numeric Lab, un incubateur de start-ups numériques innovantes

Le Numeric Lab accueillera à partir de janvier 2015 des entreprises tournées vers les usages numériques de demain (mobilier intelligent, applications, objets connectés, software créatif, robotique), dans le domaine du patrimoine, du tourisme, de l'urbanisme, de l'éducation ou de la culture. Le Numeric Lab répond ainsi à un double besoin exprimé par les porteurs de projets créatifs et innovants : d’une part déve-lopper et expérimenter des prototypes au croisement des usages numériques de demain, d’autre part structurer et valider un modèle économique.

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La création d’un écosystème numérique sur le territoire enghiennois s’intègre à la fois aux prio-rités de développement fixées par le Conseil géné-ral du Val d’Oise et par la communauté du Grand Paris. Le territoire du Val d’Oise réunit en effet 12 établissements supérieurs, un réseau de pépi-nières d’entreprises, un Pôle Entreprenariat Etudiant, faisant du soutien à l’innovation une priorité de sa politique économique.

La Ville d’Enghien-les-Bains, via son Centre des arts, a également construit des partenariats forts avec les acteurs de l’innovation francilienne (Paris Région Entreprises et Cap Digital notamment). Par ailleurs, la Ville entend relayer les initiatives issues du Numeric Lab à travers le réseau des Villes Créatives de l’Unesco;, en créant des syner-gies avec d’autres incubateurs existants. Des discussions ont été entamées à ce sujet avec la ville de Weimar qui s’est portée candidate au réseau des villes créatives de l’UNESCO en 2014. Le Réseau Arts Numériques (RAN qui fédère 37 structures de 11 pays dont des pôles de compétitivité, structures de recherche artistique, scientifique et indus-trielle, de production, de diffusion et de formation, mettant en partage leur savoir-faire et leur exper-tise et conduisant des projets communs, sera également un précieux partenaire

Le Numeric Lab témoigne ainsi d’une recherche réelle de complémentarité entre le soutien aux arts numériques, le développement économique et l’attractivité territoriale de la ville. Il aura égale-ment pour vocation de veiller à une meilleure diffusion de la culture numérique et de l’entrepreneuriat sur le territoire enghiennois.

L’ouverture de cet incubateur a été repoussée d’un an afin de laisser à la Ville d’Enghien-les-Bains le temps de monter un partenariat solide avec la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency et d’ancrer ce projet dans un maillage départemental et francilien qui favorise la porosité entre pôles de formation supérieure, laboratoires et PME. La Ville d’Enghien-les-Bains et la CAVAM ont souhaité s’associer, dans le cadre d’une activité d’intérêt général, en mutualisant leurs compétences : Enghien-les-Bains au titre de la culture et numérique et la CAVAM au titre du développement économique.

• une solution d’hébergement souple,

• des espaces de travail, de production et de prototypage,

• un accompagnement sur mesure dans le domaine de la création numérique avec des

rencontres thématiques et des ateliers d’expérimentation,

• une aide à la structuration économique avec des rendez-vous collectifs et un suivi indivi-

dualisé,

• un accès privilégié à des réseaux de financeurs,

• une mise en relation entre les porteurs de projets et les réseaux artistiques, écono-

miques et universitaires du CDA et de la CAVAM,

• une vitrine de monstration des projets.

Le Numeric Lab met au cœur de son dispositif l’expérimentationsur le territoire tout en proposant:

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Depuis sa nomination, la Ville d’Enghien-les-Bains a renforcé également les temps de rencontre entre artistes et entrepreneurs, afin de favoriser la pollinisation croisée entre ces milieux.

Les Rencontres professionnelles de la 8ème édition de la Biennale internationale des Bains numériques ont interrogé le rôle de la création numérique dans la fabrique de la ville de demain. Elus, directeurs d’établissements culturels, artistes, designers, sociologues, architectes, urbanistes et entrepreneurs d’Europe et d’Asie ont débattu la question suivante : en quoi l’art numérique offre-t-il la possibilité d’imaginer un terrain collectif de pratiques et facilite-t-il l’émergence de nouveaux espaces de discussions, d’échanges et de rencontres ? En complément des tables-rondes, un showroom organisé en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement, le Comité d’Expansion Economique du Val d’Oise, l’Université de Cergy-Pontoise et le Festival Futur en Seine, a présenté tout au long de ces deux journées des innova-tions d’entreprises en lien avec les thématiques développées. Par ailleurs, un espace matchmaking a été réservé à des rencontres entre membres du Réseau Arts Numériques, artistes du festival et programma-teurs internationaux (Ars Electronica à Linz, le festival Bo :m à Séoul et le Digital Art Center à Taipei).

Des espaces de rencontre privilégiés entre artistes et entrepreneurs

Showrooms de projets numériques innovants et matchmaking

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UN ENGAGEMENTINTERNATIONAL

AU SERVICE DU DIALOGUEINTERCULTUREL

ET D’UN DEVELOPPEMENTNUMERIQUE DURABLE

UN ENGAGEMENTINTERNATIONAL

AU SERVICE DU DIALOGUEINTERCULTUREL

ET D’UN DEVELOPPEMENTNUMERIQUE DURABLE

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La désignation d’Enghien-les-Bains au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a constitué un formidable aiguillon pour accentuer son ouverture sur l’international au bénéfice des artistes et des compagnies qu’elle soutient et de la population.

Créé en 2007 par le Cda et plusieurs partenaires, le RAN est une plateforme de collaboration inter-nationale constituée d’une quarantaine de struc-tures de 9 pays, à la croisée des arts, sciences et technologies. Le RAN rassemble des lieux de production et de diffusion, des festivals, des labo-ratoires et des universités, des écoles d’art et des pôles de compétitivité. Cette complémentarité d’acteurs vise à mutualiser des outils de veille et développer de nouveaux modèles de coproduc-tion et diffusion dans le domaine de la création numérique. (www.ran-dan.net )

La DAC organise également le Digital Art Festival avec lequel la Biennale internationale, Bains numériques, a entamé un rapprochement. La responsable des relations internationales, Ping-Yi Chen a été invitée lors de la 8ème édition afin d’effectuer un premier travail de repérage.

La nomination d’Enghien au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a également renforcé la position du festival en tant qu’événement de réfé-rence à l’international. L’appel à projets de la compétition internationale a recueilli 261 projets de candidature de 25 nationalités donnant lieu à la programmation de 7 lauréats pour le grand prix des Bains numériques#8. Le jury des BN#8 était marqué par la présence de Seunghyo Lee, directeur du festival Bo :m à Séoul et Christopher Lindinger, directeur de la recherche et de l’innovation d’Ars Electronica à Linz.

Enfin, les Rencontres Professionnelles des Bains numériques ont été placées sous le signe du Réseau des Villes Créatives, en mettant à l’honneur des villes déjà membres comme Sap-poro et des villes candidates comme Weimar, Linz et Tel-Aviv dans la catégorie « arts numé-riques ».

L’intégration d’Enghien-les-Bains au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a permis de confor-ter la dimension internationale du réseau, en accueillant le Digital Art Center (DAC) de Taipei fin 2013. La DAC, créée en 2008, est le seul établissement taiwanais consacré à la recherche, l’expérimentation, la création et l’incubation autour des arts numériques. Sa mission est de créer une plateforme permettant aux artistes numériques locaux et internationaux de présen-ter leurs œuvres et de créer librement, mais également d’encourager le public à prendre part à des projets d’arts numériques à travers des ateliers et des programmes d’éducation.

Le développement international du RAN et des Bains numériques

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L’intégration d’Enghien au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a encouragé la ville à s’investir davan-tage dans les activités menées par l’UNESCO.

Enghien-les-Bains a ainsi participé au Futures Literacy Knowledge Lab, le 27 et 28 mars 2014, intitulé « Inhabiting planet eath in 2100 : beyond cities ? », au siège de l’UNESCO. Ce laboratoire avait pour objectif d’imaginer collectivement de nouvelles manières de favoriser le bien-être humain en 2100. L’intérêt n’était pas d’essayer d’imaginer ce qui allait réellement se passer mais de comprendre quel rôle le futur joue dans la façon dont nous envisageons notre présent et pourquoi nous envisageons le futur de telle ou telle manière. Ces deux journées ont été l’occasion d’échanger librement avec des universitaires et des membres du département de la prospective de l’UNESCO, sur les enjeux de développement futur des villes faisant partie du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO.

Le réseau des villes créatives de l’UNESCO,agrégateur d’initiatives croisées

En vertu de ses relations déjà anciennes avec des partenaires de Séoul (le Nabi Art Center, le Hanguk Performing Arts Center, l’Institut Français de la République de Corée), Enghien-les-Bains a souhaité s’associer aux années croisées France-Corée 2015-2016, en mettant en place un défilé de mode immersif, mêlant téléprésence et réalité augmentée, entre Enghien-les-Bains et Séoul.

Ce défilé de mode immersif a pour objectif de rassembler et valoriser les talents industriels, scientifiques, technologiques et artistiques, représentatifs de l’excellence française et coréenne, à l’international. Il est placé sous la conduite du Commissariat général des années croisées France /Corée 2015-2016, en lien étroit avec l’Institut Français à Paris et l’Institut Français à Séoul.

Cette création qui verra le jour en janvier 2016, offrira l’expérience d’un défilé nouvelle génération dont le catwalk unira en temps réel et de part et d’autre d’un écran, des spectateurs pourtant situés à des milliers de kilomètres de distance, les uns à Enghien, les autres à Séoul. Le défilé de mode pourra être retransmis en streaming live dans différents lieux choisis en concertation avec le porteur de projet coréen et le Com-missariat général des Années croisées. Le streaming live offrira une perception différente et privilégiée du défilé en donnant accès aux préparatifs du backstage, aux savoirs créatifs de la maison de couture et en constituant une banque de gestes filmés et dédiés à la collection. Cette mémoire de fabrication pourra être consultée à tout moment durant le live, en correspondance avec le modèle présenté

• la recherche d’une nouvelle modélisation scénographique d’un défilé haute couture.

• la dimension « augmentée » d’un double défilé en temps réel et par extension sa représen-

tation en streaming live dans autant de lieux dans le monde, où il est possible de le diffuser.

La participation aux années croisées France-Corée 2015-2016

L’idée originale de cette création repose sur :

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L’intégration d’Enghien au réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a encouragé la ville à s’investir davan-tage dans les activités menées par l’UNESCO.

Enghien-les-Bains a ainsi participé au Futures Literacy Knowledge Lab, le 27 et 28 mars 2014, intitulé « Inhabiting planet eath in 2100 : beyond cities ? », au siège de l’UNESCO. Ce laboratoire avait pour objectif d’imaginer collectivement de nouvelles manières de favoriser le bien-être humain en 2100. L’intérêt n’était pas d’essayer d’imaginer ce qui allait réellement se passer mais de comprendre quel rôle le futur joue dans la façon dont nous envisageons notre présent et pourquoi nous envisageons le futur de telle ou telle manière. Ces deux journées ont été l’occasion d’échanger librement avec des universitaires et des membres du département de la prospective de l’UNESCO, sur les enjeux de développement futur des villes faisant partie du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO.

Le réseau des villes créatives de l’UNESCO,agrégateur d’initiatives croisées

En vertu de ses relations déjà anciennes avec des partenaires de Séoul (le Nabi Art Center, le Hanguk Performing Arts Center, l’Institut Français de la République de Corée), Enghien-les-Bains a souhaité s’associer aux années croisées France-Corée 2015-2016, en mettant en place un défilé de mode immersif, mêlant téléprésence et réalité augmentée, entre Enghien-les-Bains et Séoul.

Ce défilé de mode immersif a pour objectif de rassembler et valoriser les talents industriels, scientifiques, technologiques et artistiques, représentatifs de l’excellence française et coréenne, à l’international. Il est placé sous la conduite du Commissariat général des années croisées France /Corée 2015-2016, en lien étroit avec l’Institut Français à Paris et l’Institut Français à Séoul.

Cette création qui verra le jour en janvier 2016, offrira l’expérience d’un défilé nouvelle génération dont le catwalk unira en temps réel et de part et d’autre d’un écran, des spectateurs pourtant situés à des milliers de kilomètres de distance, les uns à Enghien, les autres à Séoul. Le défilé de mode pourra être retransmis en streaming live dans différents lieux choisis en concertation avec le porteur de projet coréen et le Com-missariat général des Années croisées. Le streaming live offrira une perception différente et privilégiée du défilé en donnant accès aux préparatifs du backstage, aux savoirs créatifs de la maison de couture et en constituant une banque de gestes filmés et dédiés à la collection. Cette mémoire de fabrication pourra être consultée à tout moment durant le live, en correspondance avec le modèle présenté

• la recherche d’une nouvelle modélisation scénographique d’un défilé haute couture.

• la dimension « augmentée » d’un double défilé en temps réel et par extension sa représen-

tation en streaming live dans autant de lieux dans le monde, où il est possible de le diffuser.

La participation aux années croisées France-Corée 2015-2016

L’idée originale de cette création repose sur :

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Remise de la médaille de la Ville à M. Fumio Ueda, maire de Sapporo par M. Philippe Sueur, maire d'Enghien-les-Bains

La Ville d’Enghien-les-Bains a naturellement souhaité établir un partenariat durable avec la ville de Sap-poro, entrée simultanément dans le réseau, car cette ville japonaise a su, elle aussi, démontrer avec succès son ingéniosité à tirer parti du potentiel formidable que possèdent les arts numériques en termes de développement économique, social, culturel et environnemental. Ce partenariat s’est matérialisé tout au long de l’année 2014 par de multiples échanges visant à conforter le positionnement de chaque ville à l’échelle internationale et ce, au bénéfice de nos populations respectives.

Enghien-les-Bains et Sapporo, villes amies

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Dans un premier temps, deux représentants de la ville d’Enghien-les-Bains, Dominique Roland, directeur du Centre des arts et directeur général des services de la ville, et Marie Lesage, responsable des relations internationales au Cda, ont été invités par le Sapporo Media Arts Lab (SMAL) à participer à une conférence internationale intitulée « Le rôle des arts numériques dans l’espace public », en mars 2014 à Sapporo. Cette mission a été l’occasion de rencontrer le maire de Sapporo, M. Fumio Ueda, des représentants du départe-ment « Ville Créative » de la mairie de Sapporo, M. Yuji Sakai, le directeur, M. Yasuhiro Yamaguchi, chef de projets ainsi que M. Mitsuhiro Takemura, professeur de Design media, producteur général du Sapporo International Arts Festival et directeur du SMAL. La mairie de Sapporo leur a réservé un excellent accueil et leur a fait visiter l’Université du design d’Hokkaido et différents établissements culturels de Sapporo (la salle de concert Kitara, le Sapporo Art Museum, le Sapporo Art Park) ainsi que le Sapporo Underground walkway, un passage souterrain qui relie la gare de Sapporo à la station de métro de Suskino, dans lequel sont installés six écrans interactifs avec un contenu participatif. La mairie a également organisé une série des rendez-vous avec des entreprises dans les industries culturelles et créatives (Crypton Future Media, Prism C.O,…), dans la perspective de créer des passerelles avec le Numeric Lab.

Pour faire suite à cette visite, le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, a invité le maire de Sap-poro, M. Fumio Ueda, en compagnie d’une délégation, à découvrir les Bains numériques en juin 2014. Cette visite officielle fut l’occasion de poser les bases d’un partenariat solide entre nos deux villes dans différents secteurs. M. Ueda a pu découvrir la diversité des propositions artistiques de la Biennale et participer aux rencontres professionnelles. Il a également pu apprécier les richesses architecturales et patrimoniales du Val d’Oise (l’abbaye de Royaumont, l’auberge Ravoux où vécut Van Gogh avant sa mort) et discuter avec des représentants d’Aéroports de Paris, de l’alliance Hubstart Paris Région ainsi que des dirigeants d’entreprises du Val-d’Oise, des opportunités d’échanges dans les domaines économique et technologique entre l’île d’Hokkaido et le département du Val d’Oise

Le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, se rendra en compagnie de M. Roland, le directeur du Centre des arts, en visite officielle à Sapporo, du 2 au 7 février 2015, afin de découvrir le Sapporo Snow Festival et participer à un symposium autour de la mise en place d’initiatives croisées entre nos deux villes dans le domaine des arts numériques.

Enghien-les-Bains a également entamé une collaboration avec la ville de Kanazawa qui organisera la prochaine Assemblée Générale du réseau des Villes Créatives de l’Unesco, du 25 au 28 mai prochain.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir la visite début novembre de M. Nobuhiro Takahashi, directeur général du Département de la planification urbaine de la Ville de Kanazawa, M. Tomohiro Matsushita, leadeur du groupe de planification et de la section coordination et M. Werner Vanhorenbeeck, coordinateur des rela-tions internationales. Le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, a accepté en retour de participer à la table-ronde des maires des Villes Créatives de l’UNESCO lors de l’Assemblée Générale de Kanazawa, qui traitera de l’importance du réseau des Villes Créatives comme espace d’échanges et de partenariats privi-légiés. A ce titre, la collaboration entamée entre Enghien-les-Bains et ces deux villes japonaises sera une très belle illustration

L’établissement de liens avec Kanazawa

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Au cours de l’année 2014, Enghien-les-Bains a été sollicité par les villes de Weimar en Allemagne, York en Angleterre, Linz en Autriche, Dakar au Sénégal, Gwangju en Corée du Sud, Tel Aviv en Israël, et Guadalajara au Mexique, afin d’appuyer leur candidature au Réseau des Villes Créatives de l’Unesco. L’analyse des candidatures s’est révélée intéressante dans le sens où elle a permis de mieux appréhender les enjeux de développement de chaque ville, l’écosystème mis en place autour de la création numérique et les synergies possibles dans un proche futur sur le plan artistique, culturel, social, touristique et économique.

Enghien-les-Bains a été désigné coordinateur du groupe arts numériques au sein du comité de pilotage durant l’Assemblée générale du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, à Chengdu, le 27 et 28 septembre 2014.

Des relations engagées avec les villes candidates

Une responsabilité partagée entre villes membres du cluster« arts numériques »

Pour faire suite à cette visite, le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, a invité le maire de Sap-poro, M. Fumio Ueda, en compagnie d’une délégation, à découvrir les Bains numériques en juin 2014. Cette visite officielle fut l’occasion de poser les bases d’un partenariat solide entre nos deux villes dans différents secteurs. M. Ueda a pu découvrir la diversité des propositions artistiques de la Biennale et participer aux rencontres professionnelles. Il a également pu apprécier les richesses architecturales et patrimoniales du Val d’Oise (l’abbaye de Royaumont, l’auberge Ravoux où vécut Van Gogh avant sa mort) et discuter avec des représentants d’Aéroports de Paris, de l’alliance Hubstart Paris Région ainsi que des dirigeants d’entreprises du Val-d’Oise, des opportunités d’échanges dans les domaines économique et technologique entre l’île d’Hokkaido et le département du Val d’Oise

Le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, se rendra en compagnie de M. Roland, le directeur du Centre des arts, en visite officielle à Sapporo, du 2 au 7 février 2015, afin de découvrir le Sapporo Snow Festival et participer à un symposium autour de la mise en place d’initiatives croisées entre nos deux villes dans le domaine des arts numériques.

Enghien-les-Bains a également entamé une collaboration avec la ville de Kanazawa qui organisera la prochaine Assemblée Générale du réseau des Villes Créatives de l’Unesco, du 25 au 28 mai prochain.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir la visite début novembre de M. Nobuhiro Takahashi, directeur général du Département de la planification urbaine de la Ville de Kanazawa, M. Tomohiro Matsushita, leadeur du groupe de planification et de la section coordination et M. Werner Vanhorenbeeck, coordinateur des rela-tions internationales. Le maire d’Enghien-les-Bains, M. Philippe Sueur, a accepté en retour de participer à la table-ronde des maires des Villes Créatives de l’UNESCO lors de l’Assemblée Générale de Kanazawa, qui traitera de l’importance du réseau des Villes Créatives comme espace d’échanges et de partenariats privi-légiés. A ce titre, la collaboration entamée entre Enghien-les-Bains et ces deux villes japonaises sera une très belle illustration

L’établissement de liens avec Kanazawa

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Au cours de l’année 2014, Enghien-les-Bains a été sollicité par les villes de Weimar en Allemagne, York en Angleterre, Linz en Autriche, Dakar au Sénégal, Gwangju en Corée du Sud, Tel Aviv en Israël, et Guadalajara au Mexique, afin d’appuyer leur candidature au Réseau des Villes Créatives de l’Unesco. L’analyse des candidatures s’est révélée intéressante dans le sens où elle a permis de mieux appréhender les enjeux de développement de chaque ville, l’écosystème mis en place autour de la création numérique et les synergies possibles dans un proche futur sur le plan artistique, culturel, social, touristique et économique.

Enghien-les-Bains a été désigné coordinateur du groupe arts numériques au sein du comité de pilotage durant l’Assemblée générale du réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, à Chengdu, le 27 et 28 septembre 2014.

Des relations engagées avec les villes candidates

Une responsabilité partagée entre villes membres du cluster« arts numériques »

Réunion des villes créatives arts numériques

Assemblée Générale à Chengdu en Chine, 27 et 28 septembre 2014

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Cette nouvelle responsabilité qui nous incombe doit être l’occasion pour nous d’entamer un dialogue avec l’ensemble des cinq villes qui sont entrées dans le réseau en novembre 2014 : York, Linz, Tel-Aviv, Dakar et Gwangju. Notre rôle doit être non seulement d’assurer la communication entre les villes Arts Numé-riques et le comité de pilotage mais également de favoriser la participation de ces villes aux discussions concernant la structuration du réseau au sein de ce comité. Suite au récent élargissement du cluster « arts numériques », notre tâche va également être d’engager une réflexion commune sur les synergies possibles entre nos villes. A ce titre, la proposition de Linz d’accueillir une réunion du groupe des villes Arts Numé-riques pendant le festival Ars Electronica en septembre 2016, est tout à fait bienvenue. Cette première rencontre pourra se poursuivre par une deuxième rencontre pendant la 9ème Biennale internationale des arts numériques,, Bains numériques, en juin 2016

Maire d’Enghien-les-BainsVice-président du Conseil Général du Val d’Oise

Philippe Sueur

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ConclusionL’appartenance au Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO constitue un atout indéniable pour structurer une offre culturelle plus cohérente et plus lisible, favoriser la participation des publics et créer des zones de contact avec d’autres villes du monde qui font de la créativité la fer de lance de leur politique de développe-ment. L’intégration d’Enghien-les-Bains au Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a consolidé l’identité de la ville autour des arts numériques, en obtenant une adhésion plus large des habitants à la stratégie municipale et une mobilisation plus forte des acteurs locaux. Grâce à l’énergie déployée par les différents services de la ville tout au long de l’année 2014, Enghien-les-Bains s’est résolument engagée dans le renforcement des propositions artistiques et culturelles autour des arts numériques. La Ville a également fait le choix d’axer une partie de son développement économique sur la création numérique, avec l’ouverture du Numeric Lab, incubateur de startups numériques innovantes. Dans le domaine de la coopération internationale, le Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a offert à Enghien-les-Bains l’occasion d’engager de nouvelles dynamiques partenariales, notamment avec la ville de Sapporo, de Kanazawa, de Séoul et de Shenzhen. Ces rapprochements ont amélioré la connaissance mutuelle entre villes, renforcé la mobilité des artistes et des œuvres, et ont d’ores et déjà permis d’échanger sur les bonnes pratiques de chaque ville dans les champs artistiques, culturels mais aussi sociaux et économiques. Pour Enghien-les-Bains, ces trois prochaines années seront déterminantes pour faire de la création numé-rique un axe structurant de son développement, afin d’améliorer la qualité de vie des Enghiennois, démon-trer l’impact socio-économique des arts numériques et accroître l’attractivité de la ville au sein du Grand Paris et à l’international.La coordination du cluster « arts numériques » et l’entrée de nouveaux membres au sein du Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, doivent nous permettre d’engager une réflexion commune autour des arts numé-riques et d’établir des passerelles avec les autres clusters, en particulier le design et les arts traditionnels.

C’est avec une détermination sans faille que nous souhaitons poursuivre le chemin entamé en lien étroit avec les habitants et avec nos partenaires internationaux.

Maire d’Enghien-les-BainsVice-président du Conseil Général du Val d’Oise

Philippe Sueur

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ConclusionL’appartenance au Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO constitue un atout indéniable pour structurer une offre culturelle plus cohérente et plus lisible, favoriser la participation des publics et créer des zones de contact avec d’autres villes du monde qui font de la créativité la fer de lance de leur politique de développe-ment. L’intégration d’Enghien-les-Bains au Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a consolidé l’identité de la ville autour des arts numériques, en obtenant une adhésion plus large des habitants à la stratégie municipale et une mobilisation plus forte des acteurs locaux. Grâce à l’énergie déployée par les différents services de la ville tout au long de l’année 2014, Enghien-les-Bains s’est résolument engagée dans le renforcement des propositions artistiques et culturelles autour des arts numériques. La Ville a également fait le choix d’axer une partie de son développement économique sur la création numérique, avec l’ouverture du Numeric Lab, incubateur de startups numériques innovantes. Dans le domaine de la coopération internationale, le Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO a offert à Enghien-les-Bains l’occasion d’engager de nouvelles dynamiques partenariales, notamment avec la ville de Sapporo, de Kanazawa, de Séoul et de Shenzhen. Ces rapprochements ont amélioré la connaissance mutuelle entre villes, renforcé la mobilité des artistes et des œuvres, et ont d’ores et déjà permis d’échanger sur les bonnes pratiques de chaque ville dans les champs artistiques, culturels mais aussi sociaux et économiques. Pour Enghien-les-Bains, ces trois prochaines années seront déterminantes pour faire de la création numé-rique un axe structurant de son développement, afin d’améliorer la qualité de vie des Enghiennois, démon-trer l’impact socio-économique des arts numériques et accroître l’attractivité de la ville au sein du Grand Paris et à l’international.La coordination du cluster « arts numériques » et l’entrée de nouveaux membres au sein du Réseau des Villes Créatives de l’UNESCO, doivent nous permettre d’engager une réflexion commune autour des arts numé-riques et d’établir des passerelles avec les autres clusters, en particulier le design et les arts traditionnels.

C’est avec une détermination sans faille que nous souhaitons poursuivre le chemin entamé en lien étroit avec les habitants et avec nos partenaires internationaux.