udhkur allâh yâ rafîqî - shaykh al-alawî, trad. m. valsan

5
i "fila*" (1), Ô aon CttapagaO-ïi ?t dirige-toi ver0 la texme du défirî «««&• but V^riT-é aoaautiallr: L" création at*t pur &daat S II n*y & ri au d'auti-0 qua Haï aaloa la eonatfi talion ultime. Il fut dans toute Sa jM*ur« da tout» étarnitâ. 11 ar, K«ulfaata par la fl»tlnotivlté (0} t i/!aim !*** iKimnea oont Tiloo&éa wa aonuuiil. rça t'éioigjw paa a» le Vola* Pourrai» ta marche v*»ra la "^nation* ( G*rda le "paote aÛr" (4), Et tu bairaa à Ir uoupa du Vin da iarpétulté (»}! oetva vin est un trèa vieux vlitt Gaoliaté aT»nt Adam: II noua a enivré» 6 mou ami, on W<ps d'avant la a tanpa. 1* du Sl»iwh AJaaaad ban .vowet^fa *.!- 11 u'aat nullanaat exclusif v\a ^«anah, %fii d'un» fa^on «péciale qui équivaut & UK& à aotre «>ÏWKIU* d«* vartu0 uaivcroaMea du .,* divii» pa?r axovi^'-uu*. la ma&ifeatatioii divine daaa l«»a i. :.- unlvaruèlla. aoaolu, déalgaa la 4} : '-f~ïvhû <^>a*titua la npaote initia ti^ua" conclu «nt-r* *.* "* A* m'â£îâ* •* P* r laquai détanteur da i^lriTuSïîfi ooayia&& d'accorûcr lea i^yywna de réa- lal^l^elqua ou »6we tempa qua uovioe à aulvra 1& diaoipliaa oouelu avar um au<jtt<ld«a oalul -^éï " a * y partial pe pa« «n «on uo» pfcr^or^tal ft&ie «G oolui du 3hai*:h août il a»t ro- i'idéa de "perpétuité". , «3ttt balisa aaaoatioliwaattt 1 » ««Ion la paoine,

Upload: hassan-turini

Post on 03-Jan-2016

169 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

Page 1: Udhkur Allâh yâ Rafîqî - Shaykh al-Alawî, trad. M. Valsan

i "fila*" (1), Ô aon CttapagaO-ïi?t dirige-toi ver0 la texme du défirî«««&• but 1» V^riT-é aoaautiallr:

L" création at*t pur &daat S

II n*y & ri au d'auti-0 qua Haï aaloa la eonatfi talion ultime.Il fut dans toute Sa jM*ur« da tout» étarnitâ.

11 ar, K«ulfaata par la fl»tlnotivlté (0} t

i/!aim !*** iKimnea oont Tiloo&éa wa aonuuiil.

rça t'éioigjw paa a» le Vola*Pourrai» ta marche v*»ra la "^nation* (

G*rda le "paote aÛr" (4) ,Et tu bairaa à Ir uoupa du Vin da iarpétulté (»}!

oetva vin est un trèa vieux vlittGaoliaté aT»nt Adam:

II noua a enivré» 6 mou ami,on W<ps d'avant la a tanpa.

1*du Sl»iwh AJaaaad ban .vowet^fa *.!-

11 u'aat nullanaat exclusif v\a ^«anah, %fiid'un» fa^on «péciale qui équivaut & UK&à aotre «>ÏWKIU* d«* vartu0 uaivcroaMea du .,*

divii» pa?r axovi^'-uu*.la ma&ifeatatioii divine daaa l«»a i. :.-unlvaruèlla.

aoaolu, déalgaa lad» 1«

4} :'-f~ïvhû <^>a*titua la npaote initia ti^ua" conclu «nt-r* *.*" * A* m'â£îâ* •* P*r laquai 1» détanteur da i»

i^lriTuSïîfi ooayia&& d'accorûcr lea i^yywna de réa-lal^l^elqua ou »6we tempa qua 1® uovioe

à aulvra 1& diaoipliaaoouelu avar um au<jtt<ld«a oalul -^éï " a * y partial pe pa« «n «onuo» pfcr^or^tal ft&ie «G oolui du 3hai*:h août il a»t 1« ro-

i'idéa de "perpétuité".

, «3ttt balisa aaaoatioliwaattt 1» ««Ion la paoine,

Page 2: Udhkur Allâh yâ Rafîqî - Shaykh al-Alawî, trad. M. Valsan

II noua a fait tomber d'un sommât sublime»De l'Ktre pur vers la Néant - (6);

iSaeuite nous sommes retourné vers la Compagnon d'an haut ( 7 ) ,Au-dessus du Tr ôna at au Calama ( & ) .

e) Sl-Wulfld appliqué à l'ordre prinaipial désigna l'Stre.mais il pourrait être aïeux rendu au point de vue méta-physique par la Réel pour impliquer ainsi l'aspect prin-oipiel désigné par le terme de non-ltre.

SI- ' adsjBL, opposé à al-yrujfld, signifie dans la tarmlno-logie habituelle le NftaV, mais il signifie aussi l'Ir-réalité fouoière ou l'Illusion oosaique. C'est oette der-nière aoeeption qui convient iei*

On peut remarquer qu'il y a dans notre texte un in ter-changement d* attribution s entre las deux notions sooles-tiques de wujûd et f*da* appliquées à un être: l'êtreoontingant^Qur provient mJLnsXL-'edam (ex nihilo) arriveilft-l-intjÛd (ad axistaytiam) oomme à un itet positif.Dans la doctrine métaphysique l'itre contenu dans l fin-distinction de l'état prinoipiel passant» d'une façonpurement illusoire d'ailleurs» à l'état «ntingent d'ttremanifesté, subit en quelque aorte une "annihilation",non pas sous le rapport AD l'easenoe oar l'fttre manifestéreste Virtuellement ** Identique à l'JStre pur et absolu,mais eau s celui de la eonaoienoe au sujet de cette iden-tité» eonscienee qui lui manque "actuellement".

La Tin de lu Connaissance qui fait tomber l'être del'état prineipiel ou primordial vers l'illusion de

l'existence diatinetive pourrait étonner. Mais il s'agitd'un symbolisme analogue à celui de la "ohute" d'Adam quivient également d'un déair de. connaiaaaaoe distinotire.celle du "Bien et du M*JL*. Ainsi le symbolisme du vin etde l'ivresse réunit toutes les fomea de la connaissance.Il serait d'ailleurs possible de l'envisager encore plusparticulièrement pour le oaa de l 'avatâra qui est pro-prement une "descente* divine.r-RflQ désigM le Soi» "compagnon" transcendant du

~ f~èf avec lequel celui-ci se confond finalement dansl'Identité duprâàe» 6e tanne est tiré des h&dith rappor-tant que sur son lit de mort le Prophète eftt à choisirentre les bonheurs de la vie terrestre et le compagnonsuprême (er*ftaftf el-A'ala) . Kt il choiait le compagnon.

8) p-'ArsJi/le frSua. indique dans la hiérarehie des étatsde l^Sire» le degré de réalité qui enveloppe immédiate-ment l'existence universelle. - Sl-^ftJfflT représente dansla symbolisme "aerlptural" la première détermination di-vine et il est ossentiellement identique à l'IntellectPremier ( 81 > 'Agi al-Awyal ) .

Page 3: Udhkur Allâh yâ Rafîqî - Shaykh al-Alawî, trad. M. Valsan

- Jfc .

Noua nous 0000»a arrêté à l'KxtrAme Melon (9)Puia aoua aoua somma» onroloppé du s*aat«*u du Mondav

fit noua noua soaaes caché «oua las traita do la créature (10Afin de na paa Stre TU d«a peuplea (11 )«

teon déair appel" la a éolaira aanonciatoura.tta aoif gémit aprèa les longu*a pluie»,

bwneho aa plut à ma raolaoaKt lea fleura sa répaadlront aar laa colline* (1«).

«) Lo terne el-Ufug aoua-entend el-Ufuq ^r?*^** lf-£xtr*aeRégion, qui dêaigoo le "eo*m«t do l'Haprl ; UaiTerael."

10) La texte impriaé porte bilkk^lq, "par l'état do eréatu-ro"j la rl«e intérieur** et la rytJ»o» ainai qu'on l'en-trad ûano la récitation courante dea fugarft 'alawltea«lige teijUgbwtltt*^ "par dea attributa dé nature". Leedoux aena sont v*l&*>lea ot aa complètent.

11) il «*açit do le ^rodoaoonto9* do l'être délivré» enU. ^i VV'-njiVi--'"'1 Una *»**PW^*?*l V^fe.r«kJL|v vwavw« w A v w — *»W»-M •»• •w»

tnroa* Lfs "ftioaionué** oaotoa aoua les voilea de l'hunui-aité ordinaire ma rétkllté ftboolunant troaaoendttato*

spirituelle du fondateur do la wia iûitiaticro noûîeîîe.appliquant lei. par truûapoemon appropriée, doaLéoa rolatiTO* au oroooaaur fflioroooamj quo du dérelep-

>a«ont initiatique, on pourra iatarprêtor aiaait leaflaira" qui ^réoèdont la plttio aont noa luoura aub-

ti:L** • Ql^lftBMti* qui «u>3?4oent l*approojao dea grandeattAttiroatetiona «pirituell^?3i (iei dane le cadre d'uneforiia tr^aditloareU*), à &ortal*e moneu&a du cycle tra-

tlonuel. LO« "loaguoÉ pluiea1» désignent laa oourentacoMAlquea d "influencea spirituel 10a" qui aont diriftéaot fff^taff P*^ wott* «aaifeatation dana la oommuueuté

•Aditionnelle pour arrtfeer ot fartlli»«r la "terra" deaUajpoaitiOM MtHMlloo «• î»humaaité. lia brencto" aé-«iPî « ISglttfe fonCéo par le Shoikh, dérirée de laBaeine" ftoSa^Slianoa de la Tradition. Lea "fleura"

qui ae répandent aont lea éoloaiona aplrituellea deaplea qui prooftdoat doa grmiaea apirituellea du

IIU, Le» twlliaea* figurent lea difrôrwites r^vlonala oowttunauté -----

Page 4: Udhkur Allâh yâ Rafîqî - Shaykh al-Alawî, trad. M. Valsan

- 4 -

Le tempo vint pour lesLa Lune conquit toute la plénitude»

ka rôle parut distincte parai tous les chemins»comme un Soleil au «de amis des mon tannes (13)*

uombiea d'umoureu* nous avons retenus captifs Iuombleu o 'accablés nous avons favorisés !

Combien d'avares nous avons élevésJusqu'aux réunions des Généreux (14) I

vins pressèrent nos doigts 1Combien d'entre les crânas aoua aureuv&n«s I

Combien à 'isolés nous guidâmesVers le séjour du âalut J

Motre Mer est une mer profonde;£11 e exoède bien la mesure du nageur î

Ne t* écarte pas de nous avee une griaaoe,Ne succombe pas à la suspicion,

Autre symbolisa* du développement de 1* mission initia-tique, L'excellence affirmée pour la nouvelle tartasiipar rapport aux turuq fondées antérieurement par d'au-tres maîtres spirituels ne dérive pas d'un caractère quimanquerait essentiellement aux autres, car toutes les"voies" à but métaphysique sont équivalentes sous esrapport, mais à» Certaines qualités secondaires de laméthode de réalisation qui d'ailleurs peuvent Stre d tuaordre très intérieur, sans eu exclure en mime tempsd'autres d'un ordre plus extérieur. Oe» qualités secon-daires correspondent à des "points de vue" spirituelsnouveaux et ont leur importance certaine, car, en somme,ce sont oellee~ei qui constituent la raison suffisantede la fondation d'une nouvelle voie. (On pourrait voirÀ ce propos uaa analogie avec la doctrine oorenique se-*Ion laquelle chacun dea Snvoyéa divins dépasse les autre*par une faveur particulière: celle-ci doit être considé-rée également 00*0» constituant la raison suffisante aurévélateur d'une forme nouvelle âe la Tradition perpé-tuelle et unanime).

On peut ajouter que l'exeellenee d'une nouvelle direo-tioa spirituelle peut ressortir encore, en fait, d'unecomparaison avec l'état dans lequel se trouvent à la mê-me époque les organisations initiatiques existante*..uand le fondateur de la nouvelle tarîqaii est aussi lePôle Suprême (el-Qutb el-OhMth) de la tradition islami-que, ce qui fut T* fcll W 3KS'IKh ei-*Al«wf, la comparai-son avec le soleil au-dessus des montagnes est encoreplus compréiwmsible.

les Généreux ou les Nobles» est une des appel-lettons de l'élite apirituelle.

Page 5: Udhkur Allâh yâ Rafîqî - Shaykh al-Alawî, trad. M. Valsan

Car nous avons apporté une 3cieaoe trèa subtile^u« le parole ne salirait traduire*

3i ce n 'est pour les eonoalaseurs cïe la sincéritéJEt qui ont reçu l'influx d'une inspiration.

Après la frière pour le CompatissantTelle (iu'oa la doit au Prodigue de la générosité,

ISûveioppante de toua ceux qui se trouvent dana la Vallée,A la Station et dana l'£noeinte aaorée

Allah, le Seigneur de confiance, fait miséricordeA celui qui ae protège par Sa faveur,

Or £l~*Alt«t (16) far l'effet de la grâce divineRéunit en lui la foreur et la générosité.

15) II e'afrlt de la Prière pour le Prophète (eo-çalth 'alâ~n ne bt) qui conclut le poème suivent une pïeuâe"'rSgletraditionnelle* Cette prière envisage ordinairement eamême teapa que le Prophète, sa Famille et aee uompagaôn*aur lesquels oa demande la grftee et lea faveur» divine»,ce n feet pa* loi qu'on pourrait insister aur les multi-pl«a significations que présentent eelon différentspointa de vue ces personnages sacrés. Houe pouvons di-re seul orne ut que, <tn tenant compte de l'inversion del'ordre de micoossion, c'est à ceux-ci qu'on peut rap-porter d'ua certain point de vue particulier le ayrabo-llsoie de la Tallée, de la Station et de l'j&ceinta 3a-erée qui sont comme autant de degrée de proximité duCentre du Uoude, figuré dans la tradition islamique parla Kaabah, et auasi comme autant de degrée dana la coaa-titution de l*JKtre total ou de l'Homme Universel repré-senté dens l'énotérlsme musulman par le Prophète lui-même. - Ler-"?fe£*4*», d» la ftW»i»a •» 4» li»Jteeetm|» .ie.orée qui t*ont ooauae autant de degréa de pjwîrimît< duCentre du Monde, figuré dana_ift-4r«fCtTion islatuique parla Kaabah, et auaaî çomwe' £ù£ant de degrés dans la

tiojouAo-^ï^Eïre total ou de l'ilomme Universel re-ïaua l'éaotérlame musulman par le Prophète lui-

- La "Vallée" (el-^AqÎQ) est le nom de la grandedépreaeion aux auvirons de Médine qui désigne ainsi parm-'-ton/mie la Uédine elle-mêmei la "£tatlon", qui estoelle d'Abraham (maqâm fleyyidnfi Ibrfthlm) se trouve à laueicke pr5s de la îfeab«h et cet r»epr^aentée par la pierreaur laquelle Abruhua mit ses pieds en y laissant sestraoos pendant la construction des premiers murs de laKaabahj enfin, ltrtjtatieinte Sacrée" (el-H&rfiaX réduittoutefois à son élément central et eeaeuFIeT; aat luKaabah elle-même. Ces trois endroits peuvent symboli-ser naturellement et d'une façon trèa générale lea do-