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Vous élevez ou produisez des végétaux, du lait ou des

animaux, et vous préparez, transformez ou vendez

également des denrées alimentaires telles que des produits

laitiers, des confitures, des jus de fruits ou des viandes dans

votre ferme ?

Vous exploitez un magasin à la ferme, vous vendez vos

produits artisanaux sur le marché local ou vous exploitez

dans votre établissement un salon de consommation ?

Cette brochure vous aidera, au moyen d’informations

pratiques, à mieux comprendre vos obligations en tant que

producteur fermier en matière de sécurité alimentaire.

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La commercialisation en circuits courts

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Les circuits courts se caractérisent par le nombre d’intermédiaires limités entre le

producteur et les consommateurs, par la relation entre l’agriculteur et la population

ainsi que par la dynamique apportée sur le territoire. Les circuits courts regroupent

deux grands types de commercialisation : la vente directe (sans

intermédiaire) et la vente indirecte (un seul intermédiaire) dans des réseaux de

proximité.

Par ailleurs, il existe d’autres formes de vente comme l’approvisionnement de

grossistes, de centrales d’achats… D’autres initiatives de vente de proximité comme

des magasins de coopératives répondent à une demande locale de consommateurs.

L’ensemble de ces démarches ne sera pas traité dans ce guide.

Chacun de ces différents modes de commercialisation a ses avantages et

ses contraintes. L’agriculteur doit prendre en compte les différents

paramètres de son environnement interne (caractéristique de

l’exploitation, organisation) et externe (dynamique territoriale, attente de

la population, etc.), pour faire des choix les plus adaptés à ses attentes

(contact avec les consommateurs, système de gestion

simple, etc.).

Vendre en circuits courts, c’est s’engager dans de nouveaux métiers : la

logistique, le conditionnement, la transformation et la vente. Cela se

traduit par une charge de travail significative souvent sous-estimée.

Il y a autant de combinaisons possibles de modes de vente que de

producteurs. Elles dépendent des volumes, du territoire, des produits…

C’est aussi un choix personnel à réfléchir en interne. Le guide sert de

repères afin de déterminer le ou les modes les plus adaptés à vos

situations et à vos envies.

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La réglementation sanitaire pour la vente en circuits courts

Pour chaque filière de production (végétaux, viande, volaille, lait…),il existe des obligations sanitaires spécifiques. Elles se déclinentdifféremment selon les modes de vente.

Les règlements n°852/2004, et n°853/2004 pour les denréesd’origine animale, fixent les exigences :- l’enregistrement et l’agrément de l’atelier de production,- la traçabilité et la tenue de registre,- les modalités de retrait ou de rappel des produits transformés,- l’étiquetage des produits,- le respect des bonnes pratiques d’hygiène,- la mise en place d’une démarche d’analyse des dangerset de maîtrise des risques,- la mise en place d’autocontrôles.

Le paquet hygiène est la nouvelle législation Européenne. Le règlementn°178/2002 indique les principes généraux de la nouvelle législation : deprécaution, de transparence, d’analyse des risques, de responsabilité duproducteur. L’exploitant a désormais le choix des moyens mais une obligationde résultats.

Les conditions d’installation des locaux de fabrication et de stockageLes locaux doivent être disposés de manière à limiter les risques decontamination. Le principe de la marche en avant doit être adopté.Les locaux doivent être propres et en bon état, régulièrementnettoyés et désinfectés.Le stockage et le transport des produitsLors du stockage ou du transport des denrées alimentaires, il fautrespecter les températures définies par la législation, selon la naturede la denrée. La température maximale de conservation de la plupartdes produits carnés est ainsi de 4°C, celle des viandes hachées est de2°C. C’est le principe du respect de la chaîne du froid.

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Les moyens de transportDes moyens isothermes ou réfrigérants doivent être utilisés(glacière, camion frigo…). Ils doivent être réservés au transport dedenrées alimentaires. Si les denrées sont transportées sur moins de80 km, le moyen de transport peut être sans dispositif réfrigérant, àcondition de vérifier le maintien des températures exigées sur toutela durée du transport. Les véhicules réfrigérants doivent être soumisà un examen de conformité technique, pour recevoir une attestationvalable 6 ans.

A noterQuelle que soit mon activité, si je ne suis pas déjà exploitant agricole, j’ail’obligation de m’enregistrer au CFE (Centre de formalité des entreprises) de laChambre d’Agriculture.

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Microbiologie alimentaire

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Les microorganismes utiles

Le développement contrôlé d’un ou plusieurs microorganismedans une matière première d’origine animale (lait, viande),végétal (choux, jus de fruit) permet d’obtenir de nouveau produitdont les propriétés physico-chimiques sont modifiées.

Pour la plupart de ces produits, une fermentation est utilisée.

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Type de fermentation Les acteurs

Alcoolique bièreSucre en alcoolLevure : saccharomyces cerevisae

Malo lactique VinificationAc. Malique en ac. Lactique Oenococcus oeni bactérie anaérobie)

lactique Yaourt, cornichon, saumureGlucose en acide lactiquepH ~ 4 meilleur conservation

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Microorganismes d’altérations

Les microorganismes d’altération ont pour action la dégradationde la qualité du produit (odeur, goût, structure),

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Altération de l’odeur

La modification de l’odeur est un moyen de détection dedéveloppement de microorganisme dans l’aliment.

• Moisissure -> odeur de moisi ou de rance

• Bactérie -> odeur agréable, fruitée ou désagréable selon lamatière.

• Pseudomonas -> tilleul

• B. subtilis-> melon pourri

Altération du goût

Elles sont liées le plus souvent à la production d’acide lactique.

• Pseudomonas : rancissement

• Levures : goût d’alcool

• lactobacillus : goût amer

Altération de la structure

La structure d’un aliment peur être modifié si les microorganismes contaminants synthétisent des hydrolases (pectinases et protéases), alors un ramollissement apparaît. Ce phénomène est visible sur la gélification de la confiture.

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Les microorganismes Pathogènes

Un microorganisme est dit « pathogène » : car il dégrade unaliment, et entraîne une maladie alimentaire.

Quatre micro-organismes naturellement présents dans la naturepeuvent présenter un risque pour la santé humaine. Ils sont doncparticulièrement surveillés par les professionnels laitiers. Il s’agitd’Escherichia coli, Listeria Monocytogène, Salmonella etStaphylococcus aureus. Ces micro-organismes ne doivent pasdépasser les seuils tolérables pour qu’elles ne représentent pasun danger pour la santé humaine.

Sur les fruits et légumes, on peut retrouver : Bacilllus cereus ,Listeria , Staphylocoque

Maladies transmises par les aliments

Aliment

Microorganisme porté par l’aliment

Microorganisme se multiplie dans l’aliment et produit des toxines et autres toxiques

Consommateur

Multiplication chez le consommateur

Réponse à l’absorption des toxinesMultiplication microbienne Localisation gastro-intestinale

MALADIE INFECTIEUSE

TOXI – INFECTION ALIMENTAIRE

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Bacillus cereus

Lieu : sol

Pouvoir pathogène : synthétise 2toxines, thermolabile etthermostable. Il est à l’origine denombreuse Intoxinationopportuniste.

Listeria monocytogenes

Lieu : sol, animal

Pouvoir pathogène: libération detoxine. Il provoque la listériose; ilpeut être opportuniste et certainespersonnes peuvent être des porteurssains.

Staphylococcus aureus

Lieu : homme

Pouvoir pathogène : sécrétiond’enzyme et toxine. ResponsableIntoxication alimentaire ou desinfections suppurées (panaris). Peutêtre opportuniste pour les personnesà risque, peut être transmis par desporteurs sains.

Les microorganismes Pathogènes

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Se nourrit

Respire

Se déplace

Meurt

Se multiplie

Le micro-organisme est

une cellule vivante qui

Les fonctions vitales :

Multiplication des bactéries dans les conditions optimales:

Dans les conditions optimales, une bactérie se multiplie en moyenne toute les 20 minutes.

Le développement microbien

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Facteur de développement

On les sépare en deux groupes

• Caractère propre à l’aliment

– pH

– Nutriment

– Eau

• Caractère externe à l’aliment

– Température

– O2

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Caractère propre à l’aliment: le pH

• pH<4,5,

Peu de microorganismes résistent à ce pH, sauf les levures, bactéries acidophiles

• pH>4,5

Prolifération de microorganismes dont un certain nombre sont des pathogènes

Nécessité de descendre le pH pour éviter la prolifération de

pathogène

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Caractère propre à l’aliment: l’eau

• Les microorganismes ont besoin pour se multiplier d’eaudisponible dans l’aliment.

Pour contrôler l’activité de l’eau dans un aliment, on utilise plusieursagents qui permettent de modifier l’Aw de l’aliment,

Par exemple, le saumurage, salage, séchage, sucrage (confiture),congélation.

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Caractère externe à l’aliment: la température

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La conservation alimentaire

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Appertisation (mise en conserve)

Stérilisation = action de détruire les toxines, lesenzymes et les micro-organismes présents sousformes végétatives ou sporulées (température :100-150°C ; le plus souvent >115°C), T° deréférence 121,1°C. La stérilisation d’un produitconditionné dans un récipient étanche s’appellel’appertisation. Les produits obtenus sont desconserves.L’emballage porte la mention « date limited’utilisation optimale DLUO » en mois ou annéesà température ambiante (souvent 3 ans)

La pasteurisation

Pasteurisation = action de détruire les micro-organismesnotamment pathogènes par chauffage à une températureinférieure à 100°C (Etant moins sévère que la stérilisation, ladestruction est sélective).Applications : bière, jus de fruits, lait, …

C’est donc un procédé de conservation limité. Il faut lui associer :- un conditionnement hermétiquement clos,- un atmosphère modifié ou sous vide,- une réfrigération entre 4° et 6°C/,-des conservateurs chimiques (acide, sucre, sel, acide ascorbique,nitrates ou nitrites...)

L’emballage porte la mention « date limite de consommation » DLCde 7 à 24 jours

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La pasteurisation est utilisée pour :- un aliment dont les qualités organoleptiques sontdégradées par un chauffage trop sévère (foie gras, platscuisinés,...)- lorsque seulement les micro-organismes pathogènesdoivent être éliminé (lait),- lorsque l’on souhaite éliminer une partie de la populationmicrobienne pour obtenir une fermentationrecherchée avec un type microbien rajouté,-un aliment au pH suffisamment bas pour limiter ledéveloppement des micro-organismes survivant doncthermorésistants (ex : jus de fruits, DLUO d’un an).

En fonction des barèmes, plusieurs types de pasteurisationsont effectuées :

Basse pasteurisation : 60-65°C pendant 30 minHaute pasteurisation : 70-75°C pendant 15 sFlash pasteurisation : 90°C pendant quelques sL'upérisation est un procédé moderne. C'est grâce à luiqu'est

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DéfinitionsLa Valeur stérilisatrice

Valeur stérilisatrice : c’est la durée d’un traitement appliqué au cœurd’un produit à la température de référence 121,1°C. Pour toute autretempérature, c’est la durée du traitement ayant la même efficacité dedestruction des spores de Clostridium botulinum

Le choix du micro-organisme de référence Clostridium botulinum est liéau fait que c’est le micro-organisme rencontré en agroalimentaire quirésiste le plus aux conditions du traitement et à son pouvoir defabricationd’une neurotoxine extrêmement dangereuse.

Contrôles sur les conserves- On vérifie l’aspect extérieur et les dimensions des sertis. Unbombage et une acidification révèlent undéveloppement bactérien.- On contrôle le pH, la couleur du produit, la répartition desmorceaux… (tests de stabilités)- On réalise des analyses microbiologiques sur des boîtes témoinsplacées à l’étuve.

Détermination de l’efficacité d’un traitement thermique

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Valeur pasteurisatriceC’est la durée d’un traitement appliqué au cœur du produit à latempérature de référence 70°C. Le microorganisme de référence estEnterococcus faecalis

NB : en fonction du produit, le MICRO-ORGANISME DE REFERENCEpeut changer. Le micro-organisme de référence est toujours CELUIQUI RESISTE LE PLUS AUX CONDITIONS DU TRAITEMENT ET QUI PEUTPROVOQUER UNE PATHOLOGIE CHEZ LE CONSOMMATEUR.

Ex : Escherichia coli ou Mycobacterium tuberculosis pour le lait.La valeur de la température et celle de z sont alors différentes.

Le pH bas augmente leur sensibilité et la température de stérilisation est fonction du pH. De plus, Clostridiumbotulinum est incapable de se développer et de produire sa toxine au-dessous d'un pH de 4,5.

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LA FERMENTATION

Les fermentations ont été utilisées de manière empirique dans de nombreusescivilisations pour conserver des denrées périssables et produire des alimentsou des boissons. Aujourd'hui encore, divers procédés familiaux ou artisanauxutilisent des microorganismes de manière empirique. En revanche, à la suitede recherches approfondies, l'industrie alimentaire fait appel à des souchesmicrobiennes sélectionnées et élimine toute possibilité de contamination pardes microorganismes indésirables.

Conservation des légumes par fermentation lactique

La conservation par fermentation lactique consiste à favoriser ledéveloppement des bactéries lactiques. Ces bactéries produisant del’acide lactique, le milieu s’acidifie progressivement et empêche laprolifération des autres micro-organismes, notamment les micro-organismes pathogènes ou indésirables comme les moisissures.La lacto-fermentation des légumes se déroule en trois phases :Pendant la pré-fermentation qui dure en général 2 ou 3 jours, detrès nombreuses espèces de micro-organisme se développent. Leslégumes commencent à se décomposer et ramollissent.

L’acidification démarre quand les bactéries lactiques prennent ledessus sur les autres organismes. De nouvelles substances sontproduites (de l’acide lactique bien sûr, mais aussi des vitamines etd’autres composés).

Quand le pH (" l’acidité ") du milieu atteint une valeur inférieur à 4,1(au bout de 2 ou 3 semaines), les micro-organismes indésirables nepeuvent plus se développer. Entre 3,5 et 4, la multiplication desbactéries lactiques s’arrête. Commence alors la phase de stockagependant laquelle se forme les nouveaux arômes.Les légumes lacto-fermentés peuvent se conserver ainsi plus d’uneannée.

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Le fromage est sans doute la forme la plus ancienne de conservation du lait. Leconsommateur français dispose, diton, de plus de 400 sortes de fromages et, si l'onen croit les industries fromagères, les progrès des biotechnologies devraient encoreaccroître cette variété. L'intervention de souches microbiennes est nécessaire àl'accomplissement de plusieurs étapes de la fabrication. Autrefois employés demanière empirique, ces microorganismes sont actuellement rigoureusementsélectionnés en vue d'une action de fermentation très précise et très bien contrôlée.

La fabrication d'un fromage comporte, selon le cas, deux ou trois étapes.• La coagulation du lait, correspond à une floculation des caséines (80%des protéines totales du lait) ; elle est obtenue traditionnellement paraddition de présure, enzyme extraite d'estomac de jeunes veaux nonsevrés. Très souvent l'apport supplémentaire d'un « levain » a une actiondouble :

- accélérer la coagulation grâce à l'acidification engendrée parla fermentation lactique,- inhiber l'action de certains germes défavorables.

• L'égouttage du coagulum permet d'obtenir le caillé par éliminationd'une grande partie de lactosérum ou petit-lait. Le salage et diversprocédés mécaniques (découpage, brassage, pressage, centrifugation...)favorisent cette opération.

• L'affinage correspond à une digestion partielle des constituants ducaillé par des enzymes d'origine microbienne. En début d'affinage lesbactéries lactiques, majoritaires, transforment le lactose en acidelactique, ce qui donne un goût légèrement acide aux fromages frais nesubissant pas d'autre affinage. Pour les fromages subissant un affinageprolongé, une flore microbienne complexe modifie les caractères de lapâte fromagère : aspect, consistance, saveur, arôme...

LES FERMENTATIONS DANS LA FABRICATION DES FROMAGES

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LES FERMENTATIONS DANS LA FABRICATION DES FROMAGES

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Le sucre possède plusieurs propriétés:

- Il est un exhausteur de goût, en effet, en incorporant du sucre dansune recette, on augmente la saveur des autres ingrédients.

- Il a un rôle de coloration grâce à la réaction de caramélisation, ilapporte de la couleur lors de la cuisson des produits.

-Le sucre est un conservateur. En effet, son pouvoir hygroscopiquelui permet de fixer l’eau autour de lui. Chaque molécule de sucre estcapable de fixer 6 molécules d’eau. Une fois fixée, l’eau n’est pluslibre donc la valeur Aw baisse. Ainsi, Les microbes n'ont doncplus assez d'eau libre pour se développer.La principale différence avec le sel est que sa conservation ne peutse faire qu’à chaud, car l’aliment doit perdre une partie de l’eau qu’ilcontient par évaporation tandis que le sucre, une fois dissous, se lieaux molécules d’eau. Si l'eau ne s'évapore pas de l'aliment, alors lesucre ne peut pas se dissoudre et se lier avec les molécules d'eau.

Il est possible d'obtenir des préparations d'aspects différents selonle procédé employé. Ainsi, on peut distinguer:

Les sirops et conserves liquides, (eau+sucre).Les confitures et gelées, qui ont un aspect visqueux ou gelé,(fruit+sucre pour la confiture) et (jus de fruit+sucre pour la gelée).Les pâtes de fruits, qui ont un aspect pâteux, (fruit cuit+sucre).Les fruits confits, qui sont des fruits imprégnés et enrobés de sucre,(fruit+cuisson dans un sirop de sucre).La conservation par le sucre est essentiellement utilisée pour lesfruits

Conservation dans le sucre

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REGLEMENTATION SANITAIRE

EN CIRCUITS COURTS

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Vous êtes responsable de la qualité sanitaire de ces produits

et devez respecter les règles sanitaires issues du « Paquet

Hygiène » et divers textes nationaux, qui s’appliquent en

fonction :

• De la nature des produits commercialisés (bruts,

transformés, produits animaux,

végétaux)

• Des circuits de commercialisation utilisés et du volume des

ventes (remise directe,

commerce de détail en petite quantité)

Ce que dit la règlementation…

En application depuis le 1er janvier 2006, le « Paquet Hygiène

» vise à assurer la sécurité alimentaire du consommateur. Il

s’adresse à l’ensemble des professionnels de la filière

agroalimentaire, de la « fourche à la fourchette » et aux

services de contrôles. Cette règlementation européenne

unique :

• Responsabilise les professionnels

• Fixe une obligation de résultats

• Introduit la notion de traçabilité et de retrait/rappel des

produits

• Impose l’information auprès des services de contrôle en

cas de risque sanitaire

Au-delà des dispositions applicables à l’étape de la production

(règlement (CE) 183/2005 relatif à l’alimentation animale, …),

les règles relatives aux denrées alimentaires vont plus

particulièrement concerner les exploitants commercialisant en

circuits courts. Elles sont présentées au travers de deux

règlements (non applicables aux produits primaires vendus en

petite quantité) :

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Règlement 852/2004 dit « règlement hygiène », applicable

aux denrées d’origine animale et végétale. Il fixe les

obligations suivantes :

• La déclaration et l’enregistrement des exploitants du

secteur alimentaire

• Le respect de la chaîne du froid

• Le respect des bonnes pratiques d’hygiène

• La mise en place de procédures HACCP (Hazard

Analysis Critical ControlPoint : méthode d’analyse des

dangers et d’établissement de mesures préventives) et d’un

Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) pour les activités

d’abattage, de découpe et de transformation

• Le recours aux Guides des Bonnes Pratiques

d’Hygiène validés (GBPH)

• La formation du personnel à l’hygiène et à la maîtrise

des risques sanitaires

Cas particuliers :

Produits primaires : il n’y a pas d’obligation de mise en place de

procédures HACCP

Petites entreprises : il existe une flexibilité dans l’application des

procédures HACCP

Produits primaires vendus en petites quantités au consommateur final

ou à un commerce de détail local (supérette, restauration collective)

dans un rayon de 80 km autour de l’exploitation, fournissant directement

le consommateur :

- lait cru : arrêté du 13 juillet 2012

-miel (30 ruches), produits de la pêche (100kg / jour), gibier de chasse,

-œufs (250 poules) : arrêté du 18 décembre 2009

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Règlement 853/2004, applicable aux denrées d’origine animale.

Il présente l’agrément sanitaire des établissements et la

dérogation à l’agrément, qui s’impose à tous les établissements

d’abattage préparant, transformant ou entreposant des produits

d’origine animale. Les conditions de délivrance sont précisées

dans les arrêtés du 8 juin 2006 et du 27 avril 2007.

Le statut sanitaire de chaque établissement dépend de la nature

des produits vendus, de leur quantité ainsi que des circuits de

commercialisation. Les conditions sont résumées dans le tableau

ci-après.

Elaboration de produits : la réalisation de son plan de maîtrise

sanitaire (PMS)

Tout producteur ayant une activité d’abattage, de découpe ou de

transformation à la ferme doit formaliser les mesures prises pour

assurer l’hygiène et la sécurité sanitaire des aliments. Ceci se fait au

travers de la rédaction d’un Plan de Maîtrise Sanitaire, qui s’articule

comme suit :

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Pour mettre en place son PMS, il est recommandé de s’appuyer sur le Guide de

Bonnes Pratiques d’Hygiène validé pour l’activité concernée, lorsqu’il existe.

Les démarches

En tant que producteur du secteur alimentaire, il est obligatoire

d’enregistrer son activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises

de la Chambre d’Agriculture de son département.

Pour les activités de préparation et/ou de vente de denrées d’origine

animales, une déclaration complémentaire doit être faite auprès de la

Direction Départementale de la Protection des Population à l’aide du

formulaire de déclaration d’activité.

En cas de transformation des produits, le suivi d’une formation sur

l’hygiène des produits est obligatoire, au moins pour le responsable

d’atelier. En cas de transformation des produits, le plan de maîtrise

sanitaire propre à l’établissement doit être rédigé

Le cas échéant, un dossier d’agrément sanitaire ou une demande de

dérogation à l’agrément doivent être effectués auprès de la DDPP.

En cas de vente de lait cru en direct, une demande d’autorisation de mise

sur le marché doit être retournée à la DDPP.

Pour tout aménagement de local d’abattage ou de transformation des

produits, il est conseillé de soumettre les plans à la DDPP avant le

démarrage des travaux.

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REGLEMENTATION

étiquetage

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Dénomination de vente:

La dénomination de vente est la description de la denrée alimentaire.

Elle doit être la plus précise possible. Elle indique la nature de l’aliment

contenu dans l’emballage. Elle doit mentionner le traitement spécifique

qu’il a subi (déshydraté, surgelé, fumé...) ou l’état physique dans lequel

il se trouve (décongelé, en poudre...), dès lors que l’absence de cette

mention est de nature à créer un risque de confusion dans l’esprit du

consommateur.

Dans certains cas, ces indications peuvent devenir obligatoires, par

exemple pour les aliments traités par ionisation, ou pour certains

produits déterminés : lait pasteurisé, écrémé, crème stérilisée, etc.

8) La dénomination de vente peut être accompagnée ou non d’une

dénomination de fantaisie .

Liste des ingrédients

Elle comprend tous les composants qui entrent dans la fabrication de

l’aliment (matières premières agricoles, épices, additifs*...) et qui sont

encore présents dans le produit fini. Les ingrédients sont énumérés

dans l’ordre pondéral décroissant de la formule de fabrication.

L’énumération des ingrédients d’un ingrédient composé est obligatoire,

sauf notamment si la composition de l’ingrédient composé est définie

par une réglementation communautaire en vigueur, pour autant que

l’ingrédient composé intervienne pour moins de 2% dans le produit fini

(ex : chocolat, confiture, margarine).

Cette règle ne concerne pas les additifs, qui doivent toujours être

mentionnés.

La référence aux noms des allergènes utilisés comme ingrédients

doit obligatoirement être indiquée de façon claire et explicite.

La quantité d’un ingrédient est indiquée :

- lorsqu’il figure dans la dénomination de vente ou est généralement

associé avec la dénomination de vente par le consommateur, ou

- lorsqu’il est mis en relief dans l’étiquetage par des mots (ex : « riche

en tomates » pour une sauce bolognaise) ou des images, ou

L’étiquetage informatif Les mentions obligatoires

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Quantité nette

L’inscription de la quantité nette se fait en unité de volume (l ou ml) pour

les produits liquides et pour les glaces, crèmes glacées et sorbets, et

en unité de masse (g) pour les autres produits. Elle n’est pas obligatoire

quand la quantité nette est inférieure à 5 g ou 5 ml (sauf pour les épices

et plantes

aromatiques), ou à 20 g dans le cas des confiseries. Pour les denrées

présentées dans un liquide (ex : conserves de légumes, fruits au sirop),

elle est complétée par la mention du poids net égoutté.

Dates de consommation

Elles sont indiquées sous la responsabilité du fabricant.

Elles sont parfois fixées par arrêté (laits, crèmes, œufs ...).

Elles indiquent la période pendant laquelle le produit conserve ses

propriétés spécifiques. Elles doivent aussi préciser les conditions de

conservation de la denrée alimentaire.

• Date Limite de Consommation (DLC)

« A consommer jusqu’au ... » (jour, mois).

La DLC apparaît sur les denrées périssables (produits laitiers frais,

viandes, poissons, œufs, légumes épluchés en sachets ...) dont la

consommation au-delà de cette date présente un danger immédiat pour

la santé humaine.

Au-delà de cette date, le distributeur n’est plus autorisé à vendre

l’aliment.

Cette date est accompagnée de la mention de la température de

conservation requise et n’est valable que si cette température est

respectée. Cette température est de 0°C à + 4°C pour les produits très

périssables (tels que viandes froides, pâtes farcies, salades

composées, produits frais au lait cru) ; inférieure à + 8°C pour les

produits périssable s (tels que desserts lactés, beurres).

- lorsqu’il est essentiel pour caractériser une catégorie alimentaire et la

distinguer des produits avec lesquels elle pourrait être confondue.

Cette règle ne s’applique pas aux épices et aromates utilisés à faible

dose (ex : « sauce à l’estragon »), ni aux éléments non «

caractéristiques » (ex : « thon à l’huile»).

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Lot de fabrication

L’indication du lot de fabrication permet de regrouper un ensemble de

denrées, selon un système établi par l’industriel, facilitant ainsi

l’identification des produits en cas de défaut, recherche, réclamation,

etc. Ce numéro doit être envoyé au fabricant en cas de question ou de

réclamation.

Le lot définit une unité de temps, de lieu, de processus de fabrication

et bien entendu de produit.

Coordonnées du responsableElles doivent comporter les nom et adresse du fabricant ou du

conditionneur ou d’un distributeur ou d’un importateur situé dans

l’Union européenne. A cela peut s’ajouter l’identification d’un emballeur

qui figure sous la forme « emb » (suivi d’un code ou d’une adresse), et

qui sert aux services de contrôle.

• Date Limite d’Utilisation Optimale (DLUO)

« A consommer de préférence avant le ... » (jour, mois, année), ou

« A consommer de préférence avant fin … » (mois, année) ou

(année).

Elle indique le délai au-delà duquel les qualités gustatives ou

nutritionnelles du produit risquent de s’altérer.

On indique uniquement :

- l’année pour les produits dont la durabilité est supérieure à 18 mois.

- le mois et l’année pour ceux dont la durabilité est comprise entre 3

et 18 mois.

-le jour et le mois pour une durabilité estimée à moins de 3 mois.

Cette mention doit figurer aussi sur les denrées dont la conservation

se fait sur une plus longue période (conserves appertisées, produits

surgelés, céréales pour le petit déjeuner, pâtes ...). Quelques aliments

en sont exemptés (certains produits de confiserie).

La date de consommation (DLC ou DLUO) peut être utilisée comme

indication du lot à condition qu’elle comprenne au moins une

indication de jour et de mois.

Lieu d’origineCette mention devient obligatoire si une confusion est possible.

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Marque de salubritéElle indique que les services vétérinaires du ministère de l’agriculture

et de la pêche ont contrôlé la conformité des installations aux normes

de salubrité et d’hygiène.

Degré alcoolique

Pour les boissons, il est obligatoire quand il est supérieur à 1,2 %

d’alcool en volume.

Matière grasse (MG) des fromages

La réglementation française impose que la matière grasse des

fromages soit indiquée pour 100 g de produit fini. De manière

volontaire, elle peut être indiquée pour 100g de matière sèche, c’est-

à-dire sans l’eau de constitution. (Exemple d’un fromage étiqueté à 20

%, c’est-à-dire 20% de matière grasse sur le produit fini : si la matière

sèche représente 50 % du produit fini, la matière grasse représente

40 g pour 100 g de matière sèche.)

« Conditionné sous atmosphère protectrice »Pour les denrées dont la durabilité a été prolongée par des gaz

d’emballage autorisés (exemple : l’azote).

« Avec édulcorants »Pour les denrées contenant un ou plusieurs édulcorants, cette

mention doit accompagner la dénomination de vente.

« Avec sucre(s) et édulcorant(s) »

Pour les denrées contenant à la fois du ou des sucres ajoutés et un

ou plusieurs des édulcorants, cette mention doit accompagner la

dénomination de vente.

Les mentions obligatoires complémentaires

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Leurs définitions s’appuient sur des textes réglementaires, ainsi que

leurs procédures d’attribution et de retrait, mises en place par l’Etat. Les

aliments qui en bénéficient répondent à un cahier des charges défini,

dont le respect est contrôlé régulièrement par des organismes

certificateurs accrédités par le Comité français d’accréditation

(COFRAC).

L’Institut national de l’origine et la qualité (INAO) est chargé de la bonne

gestion de ces signes à l’exception de la certification de conformité de

produits.

Il existe des signes nationaux et des signes européens

• Label Rouge

Il atteste qu’un produit possède des caractéristiques spécifiques

préalablement définies et qui lui confèrent une qualité supérieure.

Un logo accompagné du numéro d’homologation du label rouge et des

principales caractéristiques certifiées est présent sur l’étiquetage.

Il n’a pas d’équivalent communautaire à ce jour.

• Appellation d’origine contrôlée (AOC)

Elle garantit un lien très fort avec le terroir, et à un savoir-faire local.

L’AOC a été officialisée en 1935 dans le domaine des vins et des eaux

de vie. Depuis les années 60, les produits laitiers en bénéficient, et à

partir de 1990, toutes les catégories d’aliments peuvent y accéder. .

« Agriculture biologique » (AB)

Le logo français « AB » s’applique à des produits dont au moins 95 %

en poids des ingrédients d’origine agricole sont biologiques. Il est

facultatif.

Dès 1980, la France a mis en place les règles pour définir et protéger

l’agriculture biologique. En 1991, des règles communes strictes de

production et de contrôle ont été adoptées par l’Union Européenne et

ont été remplacées par de nouvelles dispositions en 2007.

Tous les aliments sont susceptibles de bénéficier du logo « AB » dès

lors qu’ils sont conformes à la réglementation relative au mode de

production biologique et notamment les pains et céréales, le lait et les

fromages, les fruits et légumes.

Les mentions facultativesSignes officiels de qualité

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L’allégation est une mention qui affirme, ou suggère, qu’un aliment

possède des caractéristiques particulières liées à son origine, sa

nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, sa

transformation… Ces allégations concernent essentiellement la nature

de l’aliment ou ses caractéristiques de fabrication.

Nouveau : cette mention ne peut figurer que pendant un an. Il

convient d’expliciter en quoi consiste la nouveauté (nouvel emballage,

nouvelle recette…).

Frais : Allégation autorisée si le produit remplit trois conditions. Il doit

tout d’abord avoir été fabriqué depuis moins de 30 jours. Il doit ensuite

présenter au moment de la vente les mêmes caractéristiques qu’à la

production. Enfin, il ne doit pas avoir été conservé grâce à l’emploi d’un

traitement (excepté la réfrigération et la pasteurisation) ou l’addition de

conservateurs.

Pur : placé avant le nom, ce terme signifie que le produit est composé

d’un seul élément, et le distingue d’un produit de mélange.

Maison : préparé de manière non industrielle et selon une recette

traditionnelle sur le lieu de commercialisation pour une vente directe au

consommateur.

Artisanal : produit par un fabricant qui possède la qualité d’artisan

conformément à la réglementation française relative au répertoire des

métiers.

A l’ancienne, traditionnel : fabriqué selon des usages anciens

répertoriés, selon des recettes traditionnelles sur le plan des

dénominations et de la composition, et sans additif

Fermier : préparé à la ferme à une échelle non industrielle, sous

certaines conditions et selon des techniques traditionnelles.

Sans colorant, sans additif : ces mentions peuvent être utilisées si

l’additif* est autorisé dans le produit et que celui-ci n’en contient pas. Si

l’additif est interdit, la mention doit être complétée par « conformément

à la législation ».

Les allégations

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Gestes et bonnes pratiques d’hygiène

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Les sources de contamination

Les sources de contaminations sont très diverses :

✓Main d’œuvre :-Mains-Voies aériennes

Vêtements-Etc…

✓Matériel :-Machines-Ustensiles-Outils-Etc…

✓Milieu-Sol-Murs-Air…

✓Matière première :-Conditionnement-Emballage -Eau…

✓Méthode :-De travail-De réparation et d’entretienDe nettoyage et de désinfection…

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Les différents type de contamination

Contamination physique :

Présence d’un corps étranger dans le produit. L’opérateur doit donc respecter certaines règles : éviter le port de bijoux, mettre une charlotte, ne pas manger ni boire sur le lieu de production, etc (Contamination physique extrêmement dangereuse, ex : les bris de verre) .

✓Contamination chimique :Les contaminants physico-chimiques sont des substances présentant un danger chimique donc potentiellement toxiques. Ces substances sont réglementées en raison de leur toxicité potentielle.Exemples de substances toxiques :éléments-traces comme le zinc, le cadmium, le plomb,-substances chimiques issues de la migration vers l’aliment depuis un emballage, récipient, ustensile de cuisine ou une surface de travail.-résidus des produits de nettoyage et de désinfection :Les produits de nettoyage et de désinfection des surfaces destinées au contact alimentaire peuvent représenter un danger chimique si des résidus de ces produits se retrouvent sur les surfaces (transfert dans l’aliment). La présence de ces résidus peut avoir plusieurs causes : non respect des conditions d’emploi (surdosage), mauvais rinçage (lorsque celui-ci est nécessaire) ou utilisation d’un produit non adapté.

✓Contamination microbiologique :

Certains germes pathogènes, s’ils sont présents dans les aliments, peuvent avoir des conséquences graves sur l’organisme, voire provoquer la mort. Il est important de s’en prémunir et d’éviter la présence de ces germes dans les produits fabriqués par l’entreprise.

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Un manque d’hygiène corporelle peut avoir des conséquences sur les contaminations de produits et des collègues et des lieux publics.

✓Procédure de lavage de mains :

-Enlever les bijoux,

-Le savonnage doit durer au moins 30s,

-Nettoyer les ongles avec brosse à ongles,

-Rincer jusqu’à élimination complète du savon,

-Séchage parfait+désinfection si nécessaire.

✓Il faut se laver les mains :

-Dès la prise de service,

-après être allés aux toilettes,

-après manger, après toute pause, après avoir fumé,

-après s’être mouché,

-après contact avec tout objet ou surface contaminée/sale (ex :

poubelle, balai, sol, etc),

-avant de manipuler les crudités déjà épluchées, la

charcuterie, la viande, les crèmes de pâtisserie

-après des opérations de nettoyage de surface.

L’hygiène du personnel

L’hygiène des mains= propreté du premier outil.

Les tenues professionnelles :

En IAA diverses tenues de travail peuvent être exigées, en fonction des

produits fabriqués :

sur chaussures ou chaussures de travail,

blouse,

charlotte,

masque (filtre jetable écran aux germes staphylocoques),

gants à usage unique alimentaires,

gants de protection (en maille d’acier inoxydable, lors des travaux « à

risque ».

Rappel : il ne faut pas garder ces vêtements pendant la pause, ni pour

sortir de l’entreprise

Il faut laver régulièrement ces vêtements. Les gants, s’ils sont portés,

doivent être changés une à plusieurs fois par jour, sinon ils peuvent être

encore plus sales que les mains.

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✓Quelques consignes simples :-éviter les courants d’air (fermer les portes et fenêtres),-lutter contre les insectes et les rongeurs,-maintenir les poubelles fermées,-ne pas jeter de déchets sur le sol.

L’hygiène des locaux

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✓Stockage :-Ne pas stocker à même le sol,-Séparer les produits par catégories,-Protéger tous les produits,-Respecter, contrôler les températures,-Respecter la rotation des produits,-Nettoyer, désinfecter régulièrement (sol, murs, étagères ; grilles évaporateur…).

✓Eviter les contaminations croisées : la marche en avant :

-En aucun cas les marchandises souillées ne doivent croiser les autres produits-L’enchainement des différents travaux doit se faire « vers l’avant », dans une suite logique (nécessité d’avoir un circuit bien étudié, depuis réception jusqu’à expédition).

Respecter la chaîne du froid

On appelle chaîne du froid ou chaîne frigorifique l'ensemble

des opérations logistiques (transport, manutention, stockage)

visant à maintenir un ou plusieurs produits à une température

basse pour assurer leurs qualités.

L'intérêt du terme chaîne est de souligner l'importance de la

continuité des étapes ; aucun maillon ne doit céder et

anéantir l'essentiel de l'effort général déployé, et aboutir en fin

de chaîne à un produit préservé de tout échauffement, donc

de rupture de la chaîne du froid.

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QUELQUES TEXTES GENERAUX APPLICABLES:

Hygiène:•Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles applicables aux articles

de commerce de bétail, d’entreposage et de transport de produits

d’origine animales et denrées alimentaires en contenant ( JO

31/12/2009)

• règlement CE N° 853/2004 fixant les règles spécifiques d’hygiène

applicable aux denrées alimentaires d’origine animale ( JO/25/06/2004)

•Arrêté du 9 mai 1995 réglementant l’hygiène des aliments remis

directement au consommateurs ( jo 16/05/1995)

•Décret du 9 septembre 1964

Arrêté du 6 juillet 1998 fixe les règles d’hygiène applicable à

l’entreposage des denrées alimentaires autres qu’animales

Dates limites de consommation:•Articles R.22-1 du code de la consommation

Etiquetage:•Décret 2008-1153 du 7 novembre 2008

•Décret 2005-944 du 2août 2005

•Décret 2002-102 du 1er août 2002

•Art. R112-1 à R112-31 du code de la consommation

•Article R-112-16-1 du code de la consommation, concernant la list des

ingrédients allergènes devant figurer sur l’étiquetage des denrées

alimentaires.

•Annexe IV mentionnée à l’article R-12-16-1 du code de la

consommation et modifiée par le décret n°20-1153 du 7/11/2008

Etiquetage des conserves•Décret n°55-241 du 10/02/1955 relatifs aux conserves et semi-

conserves

•Articles R.112 et suivants du code de la consommation

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LEXIQUE

Le Paquet Hygiène :

dispositif réglementaire européen applicable depuis le 1er janvier

2006 et incluant notamment les règlements 178/2002, 852/2004

et 853/2004.

Obligation de résultats :

tout professionnel de l’alimentation a une obligation de résultats

(mettre sur le marché des produits sûrs) mais

a le choix des moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.

Plan de Maîtrise Sanitaire :

le plan décrit les mesures prises par l’établissement pour assurer

l’hygiène et la sécurité sanitaire de ses productions vis-à-vis des

dangers biologiques, physiques et chimiques.

Les Guides de Bonnes Pratiques d’Hygiène :

ce sont des documents de référence rédigés par les branches

professionnelles et validés par les pouvoirs publics. Les guides

indiquent des moyens et des méthodes adaptés pour assurer la

maîtrise des exigences sanitaires réglementaires. La plupart des

professions alimentaires dispose d’un guide de bonnes pratiques

d’hygiène de référence. Vous pouvez vous le procurer auprès de

votre

syndicat professionnel ou de la Direction des Journaux Officiels

(www.journal-officiel.gouv.fr).

HACCP :

Méthode d’analyse des dangers et des points critiques pour leur

maîtrise.

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BIBILOGRAPHIE

Sites internet

http://agrotheque.free.fr

http://agriculture.gouv.fr/Contaminants-physico-

chimiques-des,1783

http://agriculture.gouv.fr/comment-conserver-les-

aliments-dlc

http://demeteretkotler.com

http://www.mareyeurs.org/site_GBPH/regles_generales.

html

http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-

pratique/Fiches-pratiques/Conservation-des-aliments

Ouvrages:

Microbiologie Et Toxicologie Des Aliments - Hygiène Et

Sécurité Alimentaires / Guy Leyral

L'alimentation Sous Contrôle - Tracer, Auditer,

Conseiller / Laure Bonnaud

Image: source EDUCAGRI, CDROM éducatif

Les produits fermiers. Transformation et

commercialisation François Moinet :France Agricole

(Editions)Broché paru le : 11/04/2002

Guide commercialisation en circuit court: Chambre

d’agriculture de Bretagne

Conserves traditionnelles et fermières: guide pratique

de la stérilisation Daniel Simon, Martine François

Educagri Editions, 2005

Page 61: UCARE BP REA - e-monsite

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UCARE transformation alimentaire BP REA

[email protected]