TU VAS PAYERAgnès Laroche

Classe de 3°Prix de vente : 5,20 euros Format : 120 x 180 mm

128 pages

Un village français, en 1943. Après la dispa-rition de son frère aîné au STO, Paul épie Dugain, son voisin, qu’il juge responsable de sa mort. Collaborateur notoire, le gros Dugain reçoit des officiers allemands, recourt au marché noir et rachète les biens des paysans alentour. Paul attend son heure pour lui faire payer son dû. Il rumine sa vengeance. Le jour de l’anniversaire de son frère, il décide de passer à l’acte…

• Un récit, séquencé en chapitres courts, dont l’action se déroule sur deux jours.

• Une histoire poignante sur la France pétainiste illustrée de nombreux documents d’époque.

• Une fin inattendue qui permet au lecteur de s’interroger sur les notion de points de vue et de jugement.

• Un livre particulièrement adapté au travail en E.P.I avec le professeur d’Histoire.

DOSSIER PÉDAGOGIQUE

Dossier pédagogique réalisé par Isabelle Giral,

professeur de français au Collège Saint-Charles à Cormeilles-en-Parisis pour les classes de 4e et 3e.

Cette œuvre peut être abordée :- en 3e : Agir dans la cité, individu et pouvoir.

Travail EPI en lien avec le programme d’his-toire.

Facile à lire, par son découpage en courts chapitres, son niveau de langue, le roman est accessible à l’ensemble des élèves notam-ment ceux qui ne sont pas à l’aise avec la lec-ture d’une œuvre intégrale.

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DÉCOUVERTE DU ROMAN 

Les élèves n’ont pas lu le roman et le feuil-lettent en classe. L’objectif de cette courte séance est de permettre aux élèves de prendre contact avec le livre. Elle est importante pour ceux qui lisent avec difficulté.

Étudier le titre : Tu vas payer.

Compétence linguistique : connaître les dif-férences entre l’oral et l’écrit.

Proposition d’activité : questionnaire oral.

Comment interpréter ce titre et plus globa-lement cette couverture ? Faire travailler les élèves sur l’interprétation après observation.• Niveau de langue utilisé dans le titre ? Familier.• Valeur du temps verbal ? Présent à valeur de futur proche.• Personne utilisée ? 2PS.• En quoi ce titre est-il accrocheur ? On se demande qui est concerné. On a

envie de savoir. Ce titre éveille la curio-sité.

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• Quel âge donnez-vous à la personne représentée sur la couverture ?

Adolescent.

Le professeur rappelle qu’il s’agit d’indices de l’oralité : le niveau de langue est familier (le verbe « payer » est utilisé au sens figuré), l’emploi du tutoiement et le choix du présent à valeur de futur proche plutôt que du futur simple. On suppose que la lecture apportera une réponse concernant l’identité des deux pro-tagonistes et la nature du différend qui les oppose.Demander si quelqu’un connaît la significa-tion du triangle rouge ? Leur demander d’effectuer une recherche sur le web (en lien avec le professeur d’histoire). Il s’agit du signe distinctif des prisonniers politiques, y compris allemands, et des résis-tants. La première lettre du nom allemand du pays d’origine était ajoutée. On suppose que ce signe évoque l’un des per-sonnages du roman.

Feuilleter le roman  : interroger la classe sur les titres des chapitres et la pré-sence de documents d’archives.

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Compétence de lecture : comprendre le rôle de la présentation du texte.

Activité de découverte avec questionnaire oral :

• Que remarquez-vous sur la nature des titres des chapitres ? Chaque titre est un indice temporel, par exemple pour le premier, Septembre, puis Mardi 2 Octobre, ensuite Mardi 2 Octobre, 22h10, puis Mardi 2 Octobre 22h30 et enfin, Mercredi 3 Octobre, 6h40.

• En combien de temps l’intrigue se déroule-t-elle ? Septembre à 3 octobre 6h40. Le professeur fait remarquer qu’ils semblent respecter l’ordre chronologique des événements. On peut en déduire que l’intrigue se déroule sur une période courte. On peut se demander s’il s’agit d’un roman ou d’une nouvelle et rappe-ler à cette occasion la définition de la nouvelle.

• Quels types de documents illustrent le roman ? Faire remarquer la diversité des documents et les catégories proposées à savoir Affiche,

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Chiffres, Tickets de rationnement, Extrait de loi, Chanson, etc. Ce sera l’occasion de rappe-ler qu’un document iconographique, comme en histoire, peut être de nature fort variée. Regardez les deux premières affiches et lisez la légende rédigée en dessous. On fera remar-quer aux élèves que les sources sont indiquées pour les affiches et on rappellera l’importance de ces informations pour donner un sens à une image. Ces indications permettent d’évi-ter certaines erreurs d’interprétation (Est-ce une affiche allemande ou française ? À quelle date a-t-elle été diffusée ?).

• Quel lien pourrait, selon vous, exister entre le texte et les images ? On achèvera la séance avec les hypothèses des élèves.

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ÉTUDIER L’INCIPITCHAPITRE SEPTEMBRE ET L’AFFICHE DU 18 JUIN

Pour cette séance d’une heure les élèves auront lu le premier chapitre et auront fait des recherches en lien avec le cours d’histoire.

L’incipit

Compétences : Étude de la langue, identifi-cation et interprétation des éléments de la situa-tion d’énonciation.

Proposition d’activité 1 : Repérer les indices qui permettent de définir le statut du narrateur et le point de vue adopté.

Les personnages présents dans cet incipit sont le narrateur personnage, son père et sa mère, les personnages évoqués le voisin Dugain et le frère Gilbert dont ce sera l’anni-versaire le 2 octobre. Le statut du narrateur et le point de vue : Quelle est la personne utilisée ? 1PS donc il s’agit d’un narrateur personnage.Le point de vue adopté  : Faire recher-cher les verbes liés au regard page 11, est

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donc interne. « Comme d’habitude, je me suis posté derrière ma fenêtre pour épier le voisin », « Pour l’instant j’observe » (page 11). Le lecteur découvre les événements et les per-sonnages à travers les yeux du narrateur per-sonnage. On notera le commentaire lors de la dispute des parents : « C’était reparti pour un tour » (page 11), l’utilisation de modali-sateur lorsque Paul regarde ce qui se passe chez Dugain  : «  il doit s’endormir comme un plomb » (page 11), « il doit cuver » (page 12). On en déduit qu’il s’agit d’un point de vue interne puisque le lecteur connaît les réflexions de Paul et uniquement les siennes.Quel est l’intérêt d’un narrateur personnage et du point de vue interne ? Se mettre plus facilement à la place du personnage mais aussi être contraint de ne connaître que ce que connaît le personnage, donc de participer au suspens, de le vivre.

Proposition d’activité 2 : le niveau de langue.

Relever les expressions familières voire gros-sières de Paul, et de ses parents. Dans la bouche de Paul : « salopard », « baraque » ; dans celle de son père « on boufferait » (page 9) ou de sa mère : « chez le toubib » (page 10).

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Trouver les mots courants et soutenus cor-respondants. On remarque que l’insulte perd de son efficacité  : dangereux, mauvais, peu recommandable/maison, demeure/manger, se sustenter/le médecin, le praticien. Pourquoi le choix de ce registre de langue familier ? Souci de réalisme qui rend compte de l’origine sociale des personnages  : peu d’instruction, monde paysan, ouvrier. Expression des sentiments de colère, de ran-cune, de tristesse, d’impuissance.

Étudier l’affiche de l’appel du 18 Juin 1940 qui clôt l’incipit. (p.13)

Compétence : lire des documents composites et mobiliser les références culturelles.

Proposition d’activité 1 : Recherche dans le manuel d’histoire et/ou avec le professeur d’his-toire.

Lire l’affiche et répondre aux questions suivantes  : Quel est le nom et la fonction de l’auteur ? Général de Gaulle chef de la France libre (ancien sous-secrétaire d’État à la guerre). Quelle est la date ? 18 juin 1940.

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Quel est le lieu ? France et Royaume-Uni. Quel est le moyen de diffusion ? Radio BBC. De quelle défaite s’agit-il ? Celle de la France face à l’Allemagne mais elle n’est pas défi-nitive car la guerre est mondiale, ce n’est qu’une bataille de cette guerre mondiale. Quelles en sont les raisons ? Chars, avions et tactique des Allemands. Quelle est la situa-tion de la France ? Alliée au Royaume-Uni (armée) et aux USA (industrie) + empire colo-nial. Quelle est la décision prise ? Continuer le combat. Quelle demande est formulée aux Français ? Résister en utilisant les réseaux de résistance.

Compétence  : découvrir les procédés litté-raires propres aux registres lyrique et argumen-tatif.

Proposition d’activité 2  : Questionner les élèves qui prennent en note les notions impor-tantes.

Repérer les phrases exclamatives  : qui sont autant de slogans et d’expression du senti-ment de révolte et d’espoir. Les répétitions qui organisent le discours « rien, ces forces, mon but » et attirent l’at-

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tention du lecteur et de l’auditeur. Il s’agit quasiment d’une harangue.L’implication de l’énonciateur  : «  je vous convie » « mon seul but » dans son discours et l’association des Français à son désir de vaincre « Tous les Français, notre Patrie ».La personnalisation de la France  : « Notre Patrie est en danger de mort  ! » touche le cœur des Français, leur attachement à leur pays comme à un membre de leur famille.Les énumérations  : « Cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servi-tude » qui met l’accent sur l’aspect péjoratif des décisions du gouvernement de Pétain et qui s’oppose à l’attitude de de Gaulle « (à s’unir à moi) dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance ».

En conclusion  : L’incipit présente les per-sonnages, Paul le narrateur personnage principal, et ses parents. Ils vivent dans la campagne française et épient Dugain qui habite la ferme voisine et qu’ils détestent.

Le cadre temporel de l’action n’est guère précis dans le récit, l’information essentielle est donnée par l’affiche de l’appel du 18 Juin du général de Gaulle. Texte et affiche sont donc intimement liés.

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L’ATTENTE

Pages 15 à 54 Agir dans la cité, individu et pouvoir 

Compétences : lire, comprendre, interpréter et établir des liens entre la fiction et les documents historiques.

La chronologie des événements  : comprendre le fonctionnement de la langue, maîtriser la valeur des temps verbaux.

Proposition d’activité 1 : lire, analyser en répondant à un questionnaire de lecture.

• Quels sont les retours en arrière dans les pages 16 à 21 ? Quel événement chacun d’eux évoque-t-il ?Ils racontent le départ de Gilbert pour le STO et sa mort en Allemagne, l’incendie de la scierie, la scène au cours de laquelle Gilbert rend respon-sable le voisin de son départ pour le STO.

• Quel est le rôle de ces retours en arrière  ? Rôle explicatif. Ils apportent au lecteur des informations sur les événements passés et l’éclairent sur le comportement des personnages.

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• Relever les indices temporels qui les annoncent  :  « ces trois dernières années » (page 16), « Après » (page 18).

• Rappeler la valeur d’antériorité et l’aspect accompli des verbes conjugués à un temps composé. Faire repérer les verbes conjugués au plus-que-parfait ou au passé composé à valeur d’antériorité. « Ces trois dernières années, il travaillait à la scierie lui aussi, mais on savait que c’était provisoire parce qu’un jour, il nous avait annoncé  » (page 16), «  Moi, pendant que le maire bafouillait pour nous dire à quel point il était désolé, je pensais à la baffe que Dugain avait donnée à mon frère, la veille de son départ pour l’Allemagne » (page 18).

Proposition d’activité 2 : réviser la corres-pondance temps simple / temps composé.

Réécrire la phrase «  Je pensais à la baffe que Dugain avait donnée à mon frère » en remplaçant l’imparfait par le passé simple puis le présent puis le futur simple et enfin par le conditionnel présent. Je pensai à la baffe que Dugain eut donnée (dans une telle situation), je pense à la baffe que Dugain a donnée, je penserai à la baffe que Dugain aura donnée.

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Proposition d’activité 3 : rédiger un texte d’une quinzaine de lignes dans lequel l’élève insère un retour en arrière explicatif.

L’approvisionnement pendant la guerre  : lire des images non littéraires qui illustrent la fiction.

Proposition d’activité 1 à faire en utilisant la même méthode que celle utilisée en cours d’his-toire pour l’étude d’un document.

Au cours de la seconde guerre mondiale l’approvisionnement est difficile car les den-rées alimentaires sont rares. Les familles reçoivent des tickets de rationnement qui sont insuffisants pour se nourrir correcte-ment. Le marché noir, illégal, se développe et permet à certains de s’enrichir. Le roman dont l’intrigue se déroule à cette époque propose plusieurs documents ico-nographiques  : reproduction de tickets de rationnement, affiche de la Croix-Rouge, qui apportent des informations complémentaires aux propos du personnage narrateur : « Avec les tickets de rationnement on ne mange pas à notre faim tous les jours, même si on a la chance d’avoir un potager » (page 26), « On

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ne s’approvisionne pas au marché noir c’est trop cher et puis c’est risqué » (page 27).Travail en classe sur l’étude de documents :Les tickets de rationnement pages 35-36.Quels aliments sont concernés ? Le lait, les pommes de terre, le pain. Aliments de base. Quelles sont les dates ? Lait  : mois d’Avril, Mai et Juin et les jours. Pomme de terre  : 1er mars 1944 au 31 août 1944 cinq approvi-sionnements par mois. Pain : chaque jour de Juillet. Quelle quantité ? Un quart de litre par jour, 100 grammes (une baguette pèse 250 gr). Le rationnement est drastique.Étudier le recto de la carte du pain. Il s’agit d’un document officiel (République Française, ravitaillement général) datant de Juin 1940.

Travail sur le discours argumentatif  convaincre.Faire identifier les mots clés : « supprimez » (injonction) et le « superflu ». Quel est l’effet produit ?Utilisation de l’injonction « supprimez ». Lien logique : « supprimez à vos repas tout ce qui constitue le superflu » proposition principale, limitez votre consommation dans le but de

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donner aux soldats le nécessaire, « Afin que ceux qui sont au front aient chaque jour le nécessaire » proposition finale. Ce texte est officiel, néanmoins quelle est sa crédibilité ? Les Français ont-ils les moyens de savoir si leurs privations aident les sol-dats ? Limite de l’objectivité de l’information.

Travailler sur l’affiche de la Croix-Rouge page 49.

Proposition d’activité 2 : Étude de l’image page 49.

Étude sur la forme du document et sa com-position : Au centre, dessin réaliste des tic-kets de rationnement et de la miche de pain, accompagné du mot « Pain » en lettres majus-cules ombrées et les trois injonctions « éco-nomisez-coupez-utilisez » écrites dans une typographie évoquant l’écriture à la main.Étude portant sur le fond du document  : À qui s’adresse cette affiche ? Les Français qui manquent de vivres. Discours infantili-sant : injonction qui énonce une solution évi-dente. Mieux vaut couper des tranches fines plutôt que de se retrouver sans rien très vite. L’affiche officielle, par son slogan, induit que

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le Français n’est pas raisonnable, qu’il risque de manger trop vite sa ration. Le texte est-il convaincant ? Non, car les gens souffrent et n’ont sûrement pas envie d’être pris pour des enfants ni besoin de conseil pour faire des économies qu’ils subissent. L’efficacité de cette affiche semble donc com-promise.

Proposition d’activité 3  : Rechercher une affiche publicitaire qui, selon vous, n’atteint pas le but qu’elle recherche. Vous justifierez votre choix.

Comment la fiction illustre-t-elle le problème du rationnement en évoquant son corollaire  : le marché noir. Élaborer une interprétation des textes de fiction.

Recherche à la maison  : Page 25, relever les comparaisons dans la description de Dugain : « Le nouveau venu, grand comme une armoire, gros comme un cochon trop nourri ». Pages 32 et 33 relever les substituts nominaux de Dugain : « l’ordure, un collabo, il est louche ce type, le fumier ».En classe, activités qui permettent de mon-trer comment Paul et sa famille se font une opinion de Dugain.

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Proposition d’activité 1 : Rechercher les sources d’informations dont dispose la famille et les sentiments qu’elles suscitent.

Compétence : élaborer une interprétation.

Information provenant de madame Crozier qui a été reçue chez Dugain : c’est un paysan originaire du Périgord qui est venu dans la région après une histoire avec sa femme.Sentiment de méfiance de la part du père (page 24). Même si l’on vient d’une région réputée pour la qualité de ses ressources culinaires on ne peut pas posséder autant de conserves en temps de guerre. C’est louche.Information provenant de Gilbert après qu’il a aidé Dugain pour son emménagement. Il décharge des caisses entières de nourriture et de conserves (page 25). Pour remercier, Dugain offre un cassoulet et deux bouteilles de vin. Le père se méfie, la mère aussi qui interprète ce geste en pensant qu’il n’est pas gratuit (page 26), que le voisin va leur deman-der quelque chose en échange. Sentiment de méfiance, de défiance même.Ce que voient Gilbert et Paul un soir depuis leur fenêtre (p. 32-33). Des Allemands frappent chez Dugain et ressortent avec des

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bocaux et des bouteilles plein les mains. Les deux frères sont maintenant convain-cus que leur voisin commerce avec l’ennemi. Sentiment de colère. Conclusion de Paul : le personnage de Dugain est riche car il fait du marché noir. Compléter les deux dernières colonnes du tableau.

INFORMATION OBJECTIVE

INTERPRÉTATION DE LA FAMILLE DE PAUL SENTIMENT

Dugain étranger au village

Ce déménagement en pleine guerre est

louche

méfiance

Dugain possède plein de réserves alimentaires alors

qu’on vit avec des tickets de rationnement

Même s’il est pay-san et qu’il vient du Périgord il ne peut pas avoir autant de nourriture à sa dis-

position

suspicion

Dugain offre du cassoulet et des bouteilles aux

parents de Paul

Ce cadeau ne peut pas être

gratuit, il attend quelque chose en

retour

Sentiment d’être manipulé

Dugain offre des conserves et des

bouteilles aux Allemands

Il collabore avec l’ennemi et le

nourrit

Colère

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Proposition d’activité 2 : Expression écrite qui peut être un travail de groupe.

Le travail de rédaction s’élabore à partir des éléments dont vous disposez au sujet de ce voisin. Vous imaginez ensuite une courte biographie de celui-ci, sa vie familiale, son métier, ses activités, son cadre de vie, ses goûts etc...Ce récit peut être présenté sous forme de fragments. C’est un travail qui peut s’effec-tuer en groupe, chacun apportant un indice de départ. Ensuite le groupe émet des hypothèses avant de se mettre d’accord sur la biographie imagi-naire de ce voisin.

Le STO, réalité historique et fiction. Mobiliser ses connaissances historiques et établir des liens entre des documents offi-ciels et une fiction. En lien avec le cours d’histoire.

La rencontre entre Hitler et Pétain à Montoire le 30 octobre 1940 inaugure la collaboration entre l’État français et le Reich. Elle contraint la France à envoyer en Allemagne de la main-d’œuvre pour compenser l’absence des soldats

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envoyés sur le front Est. Dans un premier temps il s’agit de volontariat : la relève, mais en 1943 c’est une obligation  : création du STO.

Proposition d’activité 1  : Étude des docu-ments pages 30, 41 et 42 : s’informer pour com-prendre le contexte historique du roman.

Page 30

• De quel type de texte s’agit-il ? Un texte documentaire explicatif.• Qu’est-ce que la relève ? L’envoi d’une main-d’œuvre volontaire en Allemagne pour compenser l’absence des sol-dats partis se battre sur le front Est.• À quel moment est-elle mise en place ? En Mai 1942.• Pourquoi la relève est-elle un échec ? Les Français ne veulent pas servir l’Alle-magne. • Par quoi est-elle remplacée ? À quelle date ? Le STO le 16 février 1943.• Combien de Français seront-ils envoyés en Allemagne dans le cadre du STO ? 650 000.

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Page 41

• De quel type de document s’agit-il ? Un décret, donc un document officiel (Journal Officiel du 17 février 1943). • Qui est envoyé au STO ? À quel âge ? Les garçons qui ont entre 21 et 23 ans en 1943.• Combien de temps restent-ils en Allemagne ? Deux ans.

Page 42

• De quel type de document s’agit-il ? Un article de loi, document officiel. • Date de cette loi ?16 février 1943.• Quelle peine encourt-on si l’on enfreint cette loi ? Amende de 200 à 100 000 francs et/ou trois mois à cinq ans d’emprisonnement.

Proposition d’activité 2  : Les affiches de propagande pages 22, 29 et 50.

Qui émet ces affiches et en quelle année? Pour les deux premières, l’ORAFF, un organisme

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français placé sous l’autorité allemande en 1941. Documents officiels. La dernière est anonyme et date de 1942 juste avant la loi sur le STO. Résultat de la collaboration du gou-vernement de Vichy avec l’Allemagne. Elles visent toutes le même but : convaincre les Français de collaborer en allant travailler en Allemagne. Argument page 22 vous gagne-rez de l’argent donc vous vivrez mieux, page 29 vous vous débarrasserez des communistes, page 50 vous libérerez des prisonniers.

Page 50 

Étude rapide de l’affiche. Utiliser la méthode déjà employée en cours d’histoire lorsque le professeur a étudié l’affiche de propagande.L’image de la main brandissant une clé vers le ciel est symbole d’élévation. La clé res-semble à un fanion, un drapeau, ce qui n’est pas neutre en temps de guerre. Cette main appartient à celui qui a le pouvoir de rendre la liberté : celle du travailleur français comme le précise le texte.

Étude du jeu de mots  : vous avez la clé des camps/champs. Prendre la clé des champs signi-fie se sauver, vivre libre. Ironie plutôt macabre

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car il s’agit des camps de prisonniers de guerre. Comment croire un tel slogan ? Comment véri-fier son authenticité ? En quoi est-ce un marché de dupes ? Un seul prisonnier est libéré pour trois travailleurs, on ne sait pas qui constate et s’assure que l’échange a bien lieu. L’information est-elle objective ? Elle prétend l’être mais ne l’est pas vraiment car elle omet des éléments qui pourraient compromettre son slogan. Elle manipule plus qu’elle informe.

Proposition d’activité 3 : Nommer les senti-ments de Paul. Un jugement subjectif.

Les élèves relisent les pages 17 à 21. Ils nom-ment les sentiments successifs de Paul et pré-cisent à quel événement précis ils sont liés. Page 17 : la tristesse « j’ai essayé de le (son père) retenir en pleurant » à la lecture par le maire du courrier officiel annonçant la mort de Gilbert. Page 20 : la honte « parce que j’étais soulagé d’être trop jeune […] que ce soit lui qui s’y colle, et pas moi » lorsqu’il apprend que son frère est envoyé au STO. Page 21 : la colère et la rancœur « je ne l’ou-blierai pas. […] Dugain, tout à l’heure tu vas payer » quand Gilbert accuse le voisin d’avoir donné son nom pour qu’il parte au STO.

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Et les mettre en relation avec les faits :

• La convocation est arrivée quinze jours après la dispute entre Dugain et Gilbert qui l’accusait d’être un collabo (abréviation de collaborationniste, c’est-à-dire tous ceux qui soutiennent le gouvernement de Vichy en particulier les membres de la Milice créée en janvier 1943 pour traquer les juifs et les oppo-sants). (Il pense que le voisin, pour se venger, a demandé aux Allemands de s’arranger pour placer son nom en haut de la liste des per-sonnes envoyées au STO).

• Le maire, que Gilbert interroge à ce sujet, dément cette accusation. Dugain n’y est pour rien, la loi concerne tous ceux de son âge. (Malgré cela, Gilbert reste persuadé que Dugain est responsable).

• Paul admire son frère (il se range à son avis).

Proposition d’activité 4  : préparation au brevet. Texte pages 16 et 17 : « Mes parents, je crois qu’ils préféraient Gilbert […] j’ai essayé de le retenir en pleurant » et documents pages 41 et 42.

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QUESTIONNAIRE

LE CONTEXTE a) Qui raconte  ? Quel est le point de vue

adopté ? Qu’apporte ce choix au récit ? Paul le narrateur personnage. Un accent de vérité.

b) Quels sont les deux temps majoritairement utilisés ? Pourquoi ? Le plus-que-parfait et le passé composé car ils expriment des actions accomplies. Il s’agit d’un retour en arrière.

c) Pourquoi Gilbert est-il parti et non Paul ? Pour répondre précisément utilisez les docu-ments en plus du texte. Gilbert est né le 2 octobre 1922, il est dans sa 21e année (voir document page 41). Paul est trop jeune puisqu’il a 15 ans.

d) Dans quel pays Gilbert est-il envoyé  ? Pourquoi ? En Allemagne à Berlin, pour travailler dans le cadre du STO.

e) Pourquoi travaille-t-il dans une usine qui fabrique des moteurs d’avions ? Il s’agit de fabriquer des avions de guerre (cf. l’appel du 18 Juin de de Gaulle).

L’EXPRESSION DES SENTIMENTSf) Quelles qualités Paul attribue-t-il à son

frère ? Quelle image a-t-il de lui-même ? Gilbert est beau, gentil, intelligent et bon

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élève. Paul se dévalorise, utilisation du comparatif d’infériorité.

g)  «  Il ne deviendra rien du tout finale-ment. » À quel temps est conjugué le verbe, quelle valeur a-t-il ? Quel sentiment Paul exprime-t-il  ? Futur simple, une action future certaine. Paul exprime sa tristesse face à la fatalité.

h) Qui représentent les pronoms « on » et « nous » dans la phrase « C’est ce qu’on nous a raconté en tout cas » ? Les auto-rités françaises et la famille de Paul. Plus généralement le discours officiel et les civils.

i) Qu’est-ce qui rend la nouvelle de la mort de Gilbert encore plus pénible pour sa famille ? La froideur administrative de l’an-nonce.

j) Quels détails traduisent la gêne du maire ? Il n’ose pas regarder les parents de Paul, il se dépêche d’évoquer les démarches admi-nistratives, rapatriement et obsèques.

k) Que dénonce cet extrait ? La violence de la guerre, les destins brisés.

Réécriture : Remplacez « il » par « elle » et transposez le discours direct en discours indirect dans l’extrait  : «  il a quitté le lycée

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à cause de la guerre […] je vais préparer le concours ». Elle a quitté le lycée à cause de la guerre. Ces trois dernières années, elle travail-lait à la scierie elle aussi, mais on savait que c’était provisoire parce qu’un jour, elle nous avait annoncé qu’elle voulait devenir institu-trice, qu’elle allait préparer le concours.

Sujet d’invention : Paul pleure la mort de son frère. Il lui exprime dans une lettre tout ce qu’il a sur le cœur.

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L’ACTION OU COMMENT PAULENTRE DANS LA RÉSISTANCE Pages 55 à 103. Vivre en société, participer à la société.

Compétences : savoir sélectionner des infor-mations, former son esprit critique et faire parta-ger son point de vue.

Les élèves ont lu l’ensemble du roman. Les activités qui suivent concernent néanmoins davantage les pages 51 à 115.

Le roman d’apprentissage : Lire, éla-borer une interprétation des textes littéraires.

Paul, après avoir attendu le moment pro-pice, passe à l’action pour venger la mort de son frère.

Activité 1 : Comment ménager le suspens ?

• À quoi font penser les titres des chapitres pages 51 à 85 ? 1h35, 1h39, 1h47, 1h58, etc. Au décompte avant un départ, une course en général.

• Relevez la dernière phrase des chapitres page 66 : « Sauf si je le tue. », page 69 : « Et il ne bouge plus. », page 74 : « Manquait plus

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que ça.» Elles tiennent en haleine le lecteur qui a envie de poursuivre sa lecture afin de savoir ce qui va se passer. Elles annoncent des rebondissements.

• Retarder le face à face de Paul et de Dugain est aussi une façon de ménager le suspens. Alors qu’il est entré chez Dugain en pleine nuit, la maison est silencieuse. Paul est aux aguets, il suppose que le voisin dort dans la pièce mitoyenne. Questionnaire concernant les pages 60 et 61 : Quel est le temps utilisé pour tous les verbes ? Le futur. Il s’agit d’une anticipation. Paul imagine le déroulement de sa vengeance par avance. En quoi consiste-t-elle ? Voler Dugain et écrire des insultes sur la façade de sa maison. Que gagnera-t-il grâce à sa vengeance ? L’admiration de ses parents. Comment Paul vous apparaît-il à cet instant ? Immature. Ce n’est pas la mort de son frère qui le pousse à agir, c’est plutôt le besoin de reconnaissance, le besoin de montrer qu’il est lui aussi capable d’agir.

Activité 2  : Étude du monologue intérieur délibératif pages 90 et 91.

• Comment le monologue intérieur est-il annoncé ? Par la phrase : « Et mes pensées qui

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m’occupent bien » (page 90), il sera délibératif car il commence par : « Il y a un truc que je ne comprends pas » (page 90) et s’achève par : « Du coup je comprends » (page 91).

• Repérez les connecteurs logiques qui organisent la réflexion de Paul  : Pourquoi, parce que (page 90). Mais alors. Du coup (page 91).

• Qu’est-ce qui rend ce débat intérieur réa-liste ? L’utilisation du discours indirect libre lorsque Paul a l’impression de lui répondre : « Ben tiens, parce que les boches ne soupçon-neraient pas… » et d’un vocabulaire familier et de marques de l’oralité qui rendent compte de la voix de Paul : « Il est drôlement malin, Dugain. Les Allemands, il ne peut sans doute pas les blairer, lui non plus. » (page 90).

• Que comprend Paul ? Que Dugain cache son activité de résistant en faisant croire aux Allemands qu’il collabore avec eux. La réac-tion de Dugain quand Gilbert l’a traité de col-labo. Que sa vengeance est inutile.

• Quel sentiment éprouve-t-il lorsqu’il réalise peu à peu son erreur de jugement ? La gêne : « Ça me rend mal à l’aise, cette idée » (page 91).

• Se sent-il responsable  ? Non pas vrai-ment car il dit : « Je ne pouvais pas deviner » (page 91).

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• Que pensez-vous de son attitude  ? Paul manque encore de maturité, mais le contexte de la guerre et l’opinion des membres de sa famille l’ont influencé et marqué. Il vit l’instant présent, l’ur-gence de faire passer Benjamin en Suisse. Néanmoins, on sent qu’il a franchi une étape dans la compréhension de ce qui est en jeu dans ce qu’il vit.

Activité 3 : Écrire un monologue délibératif. Vous devez effectuer un choix dont les conséquences sur votre vie seront impor-tantes. Après avoir défini la nature de ce choix, vous rendrez compte de votre débat intérieur avant de prendre votre décision. Utilisez le travail de l’activité 2.

Activité 4 : Rechercher les éléments qui ont poussé Paul à entrer dans la résistance à partir du moment où il constate que sa vengeance est inutile. Ce travail se fait en groupe. Les élèves éta-blissent la liste des événements et essaient de trouver les émotions qui y sont liées.Il admire et aime son frère donc il s’engage à faire ce qu’il n’a pas pu accomplir (page 90).

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Il est content d’avoir réussi à faire passer Benjamin en Suisse (page 106).La reconnaissance de Dugain (page 114), il ne peut pas refuser le rôle de passeur.Il a retrouvé le goût de vivre qu’il avait perdu depuis la mort de son frère car il peut agir (page 115).Il prend sa vie en main, il a grandi. Il agit selon ses convictions, sans attendre l’autori-sation de ses parents. Il est devenu un jeune adulte qui, en devenant résistant, donne un sens à sa vie.

Chercher différentes sources d’infor-mation afin de construire son opinion  : réflexion et discernement.

Activité 1 : Utiliser les documents proposés par le roman, tract page 109 et affiche page 110 ainsi que la lettre de Guy Môquet pages 118-119 pour écrire. À effectuer si possible en lien avec le cours d’histoire.

• Travail en deux groupes, l’un sur l’affiche et le tract, l’autre sur la lettre, eux-mêmes divisés en sous-groupes de trois ou quatre, qui rendront compte de leur recherche à la classe.

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• Définir précisément le type de document (nature, date, auteur, destinataire).

• Quel est le but visé par le document ? Justifier ce but en repérant les procédés utilisés (niveau de langue, temps verbaux, caractères pour l’affiche), les informations objectives ou subjectives qu’ils donnent (loi, date, nom de personne).

• Quel sentiment éveille-t-il chez vous  ? Quelle réaction ? Quelle réflexion ? Comment font-ils écho les uns avec les autres ?

Les élèves choisissent un des trois types de documents, tract, affiche ou lettre, et en rédigent un à leur tour par petits groupes sur un sujet commun choisi par le groupe.Attention, ils ne doivent utiliser que le texte, pas d’image.

Activité 2 : Rédiger un slogan.

Faire la liste des textes des affiches propo-sées dans le roman.

• Page 22 Remarquez l’emploi de la phrase nominale et de l’exclamative  : «  Finis les mauvais jours  ! Papa gagne de l’argent en Allemagne ! ».

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• Page 29 Utilisation de la répétition de donner et de l’impératif  : « Ils donnent leur sang. Donnez votre travail. ».

• Page 50 Emploi du jeu de mots : « Vous avez la clé des camps. »

• Recherchez des slogans publicitaires qui utilisent ces procédés (exclamative, impéra-tif, répétition, jeu de mots). Apportez aussi des slogans qui vous paraissent efficaces et précisez ce qui les rend efficaces.

•Mise en commun de ces recherches. Création d’un corpus de vocabulaire. Effectuer un tri par classes grammaticales : verbe, nom, adjectif, adverbe. Classer aussi les termes péjoratifs et les termes mélioratifs.

En utilisant tout ce matériel les élèves vont créer des slogans qui défendent la liberté d’expression et rédiger un document (en groupe) au choix : tract, affiche ou lettre. Attention, ils ne doivent utiliser que le texte, pas d’image.

Pour un travail complémentaire on pourrait visionner le film Lacombe Lucien, lire les der-nières lettres des résistants La dernière lettre chez Magnard.

Pour un travail en EPI • Première idée : une revue de presse effec-

tuée pendant un mois avec le professeur d’histoire, la rédaction de quatre billets d’hu-meur en liaison avec ces revues de presse, l’étude de la mise en pages de la une d’un journal papier/site informatique avec le CDI. Réalisation finale : la une d’un journal.

• Deuxième idée : travail avec le professeur d’arts plastiques et le professeur d’histoire sur l’affiche de propagande en temps de guerre. Le professeur de français n’intervenant que sur le lien mots/image. Réalisation d’une affiche de propagande.

• Troisième idée : travail français/histoire. Recherche de documents sur l’exode. Photos, articles, lettres, bulletins municipaux… Écrire ensuite une nouvelle qui utilisera ces documents comme le roman Tu vas payer d’Agnès Laroche.

Pour faire écho aux héros masculins de cet ouvrage, vous pouvez lire le dossier Hatier sur les femmes résistantes à l’adresse suivante :www.epi-hatier.fr/journal-femmes-resistance/

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