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Magazine gratuit - N° 20 JANVIER 2006 Roger Thérond Ce portrait de Prévert par Izis est une des milliers de photos qui faisaient partie de la collection Roger Thérond la plus belle du monde. Ce pur sétois, qui débuta dans le journalisme à Sète et devint le numéro un de la presse française, est assez méconnu dans sa ville natale. Bientôt, le Musée Paul-Valéry devrait lui rendre hommage. En attendant, découvrez-le pages 8, 9, 10 et 11 C’est parfois une épine cachée et insupportable que nous avons dans la chair qui nous rend difficiles et durs avec tout le monde. » [ Paul Valéry ] Torreton au Théâtre Ce sera un des événements de la saison de la Scène Nationale : Philippe Torreton dans « Richard III » de Shakespeare. Il y retrouve le rouge qu’il arborait en Robert d’Artois dans « Les rois maudits ». 2006 commence bien au Théâtre puisqu’on nous propose en janvier : Au Théâtre Molière : THEATRE : HOTEL MODERN les 9 et 10 THEATRE : LES FRERES BELMONDO le 13 THEATRE : RICHARD III les 18, 19 et 20 DANSE : BALLET ANTONIO GADES les 24 et 25 LYRIQUE : NABUCCO le 29 janvier A la Passerelle : THEATRE DE MARIONNETTES : AU VOLEUR ! le 11 CABARET JAZZ : BELMONDO QUINTET le 14 MUSIQUE ACTUELLE : N&SK le 28

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Magazine gratuit - N° 20JANVIER 2006

Roger ThérondCe portrait de Prévert par Izis est une des milliersde photos qui faisaient partie de la collectionRoger Thérond la plus belle du monde. Ce pursétois, qui débuta dans le journalisme à Sète etdevint le numéro un de la presse française, estassez méconnu dans sa ville natale. Bientôt, leMusée Paul-Valéry devrait lui rendre hommage.En attendant, découvrez-le pages 8, 9, 10 et 11

C’est parfois une épine cachée et insupportable quenous avons dans la chair qui nous rend difficiles etdurs avec tout le monde. » [ Paul Valéry ]

Torreton au Théâtre

Ce sera un des événements de la saison de laScène Nationale : Philippe Torreton dans « Richard III » de Shakespeare. Il y retrouve lerouge qu’il arborait en Robert d’Artois dans « Lesrois maudits ». 2006 commence bien au Théâtrepuisqu’on nous propose en janvier :

Au Théâtre Molière : THEATRE : HOTEL MODERN les 9 et 10 THEATRE : LES FRERES BELMONDO le 13 THEATRE : RICHARD III les 18, 19 et 20 DANSE : BALLET ANTONIO GADES les 24 et 25LYRIQUE : NABUCCO le 29 janvier A la Passerelle :THEATRE DE MARIONNETTES : AU VOLEUR ! le 11CABARET JAZZ : BELMONDO QUINTET le 14 MUSIQUE ACTUELLE : N&SK le 28

ÉchosMéLainatém

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La littérature aussi

De tous les arts pratiqués à Sète, la littérature est celuiqui fait le moins de bruit. Et pourtant, vu le nombre delibrairies, le sétois aime lire ! Il y a aussi le succès per-sistant du Café Littéraire, créé par Tony Di Martino, quirassemble des dizaines d’amoureux de la lecture àchaque réunion. La dernière se tenait chez Nuggets eta permis à chacun des trente participants de parler deses récentes lectures et de ses coups de cœur.

On change

« La Lettre » va évoluer. Sa sortie épisodique de l’im-primerie (bénévole) nous oblige à ne plus couvrir l’ac-tualité et à accentuer son côté magazine. De toutesfaçons, l’annonce des événements est très bien assuréepar Midi Libre, l’Hérault du jour et bientôt par LaGazette de Sète.

En bonne compagnie

Le Musée du Luxembourg accueille cet hiver 60tableaux de la fameuse collection Duncan Phillys.Sont représentés Ingres, Courbet, Van Gogh,Matisse, Renoir, Cézanne, Degas et… Soulages !Eh bien, Pierre, comme compagnie, c’est mieuxqu’au Musée Fabre

Brassens et la banlieue

Après les explosions de la banlieue, certains commentateurs n’arrêtent pas, pour défendre les rappeurs dontles textes incendiaires auraient déclenché le phénomène, d’évoquer la censure qui frappa Brassens dans lesannées 50. C’est pousser un peu trop car les polissonneries ou les moqueries anti-gendarmes du gorille nepeuvent être comparées aux outrances rappeuses, style « Je hais la France, il faut la baiser… » etc.

ChampionL’émission de France 3 « Questions pour un champion » a récemment choisi la ville de Sète comme thème. Lecandidat marseillais qui était interrogé a répondu à toutes les questions, même à celles du constructeur du port(Riquet) et au plat sétois à base de poisson (bourride). On est vraiment célèbre !

Salmigondis familial

Drôle de lettre qu’avait reçu un ministre de la Défense :« Permettez-moi de prendre la respectueuse liberté de vous exposer ce qui suit et de solliciter de votre bien-veillance l'appui nécessaire pour obtenir une démobilisation rapide.Je suis sursitaire, âgé de 24 ans, et je suis marié à une veuve de 44 ans, laquelle a une fille qui en a 25.Mon père a épousé cette fille. A cette heure, mon père est donc devenu mon gendre, puisqu'il a épouséma fille. De ce fait, ma belle-fille est devenue ma belle-mère, puisqu'elle est la femme de mon père. Mafemme et moi avons eu en janvier dernier un fils. Cet enfant est donc devenu le frère de la femme de monpère, donc le beau-frère de mon père. En conséquence, mon oncle, puisqu'il est le frère de ma belle-mère.Mon fils est donc mon oncle. La femme de mon père a eu à Noël un garçon qui est à la fois mon frère puis-qu'il est le fils de mon père, et mon petit-fils puisqu'il est le fils de la fille de ma femme. Je suis ainsi le frèrede mon petit-fils, et comme le mari de la mère d'une personne est le père de celle-ci, il s'avère que je suisle père de ma femme, et le frère de mon fils. Je suis donc mon propre grand-père.De ce fait, Monsieur le Ministre, ayez l'obligeance de bien vouloir me renvoyer dans mes foyers car la loiinterdit que le père, le fils et le petit-fils soient mobilisés en même temps. »Vous y êtes-vous retrouvé ?

MédiathèqueLa salle d’expositions et de conférence de la Médiathèque François Mitterrand serainaccessible en janvier pour cause de rénovation. Ce qui bouleversera le programme maistémoigne que les responsables entretiennent convenablement l’édifice.

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Inédit valérien

En 1933, Paul Valéry publiait chezGallimard un recueil de pensées : « Rhumbs ». Ce livre fut annoté et commen-té par l’écrivain et résistant mort au VercorsJean Prévost. Les deux textes vont êtrepubliés par l’éditeur Léo Scheer, préfacés etcommentés par Michel Jarrety. Un ouvrageque l’on dit passionnant et important pourla pensée valeryenne.

Le retour de Savary

Jérôme Savary s’apprête à quitter la direction de l'opéra-Comique où il a été très critiqué par les traditionalistes. Fortde ses liens avec son ancien collaborateur BrunoDeschamps, ex-directeur de la Scène Nationale de Sètedevenu patron de la culture à Béziers, Savary va installersa compagnie en Biterre. Ce qui nous vaudra certainementde revoir des spectacles aussi dynamiques que ceux quel’on vit au Théâtre Molière quand Savary était installé àMontpellier. Beaucoup se souviennent entre autres d’unmerveilleux « Bourgeois Gentilhomme ».

« Je ne pense pas que l’homme soit encore sorti des cavernes » (Georges Brassens)

Une Gazette pour Sète

D’ici quelques semaines sortira, chaque semai-ne, le vendredi, un hebdomadaire d’informa-tions sur Sète et le bassin de Thau. Inspiré de laGazette de Montpellier mais indépendant de cetitre, cet hebdomadaire est dirigé par AlainRollat, pur sétois et ancien journaliste à Midi-Libre puis au Monde et enfin directeur deCentre-Presse. Son équipe, installée 10 quai duPavois d'or, comprend quatre jeunes journalistesprofessionnels plus des pigistes et quatre admi-nistratifs. Bienvenue à la Gazette de Sète !

Line Cros

Professeur de français à l'université du temps librede Sète, Line Cros a participé fin novembre à la der-nière dictée de Bernard Pivot, télévisée sur France 3.Elle fait en effet partie de ceux qui, dans lesconcours de dictée précédents, avaient réalisé 0faute ! Les « étudiants » sétois ont vraiment un profd’exception.

Future Mairie ?

Le projet de transférer la Mairie dans l’ancienneécole Victor Hugo se confirme. Un parking souter-rain sera aménagé sous la place Stalingrad qui, ducoup, sera remodelée. Et si l’on y replaçait le jolikiosque à musique, supprimé autrefois pour permet-tre l’installation des cirques.A ce propos, le kiosque Franke, installé placeAristide Briand, est en si mauvais état que son accèsest interdit. Les kiosques sétois n’ont pas de chance.Médiathèque

La salle d’expositions et de conférence de laMédiathèque François Mitterrand sera inaccessibleen janvier pour cause de rénovation. Ce qui boule-versera le programme mais témoigne que lesresponsables entretiennent convenablement l’édifice.

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ÉchosBrassens, 25 ans après

En 2006, pour le 25° anniversaire de la mort deBrassens, le Printemps des Comédiens annonceune soirée d’hommage avec un plateau dontDaniel Bedos dit qu’il surprendra. La Mairie deSète et le Conseil Général sont tombés d’accordpour s’associer à l’événement.

Macone prospecte

Gaston Macone poursuit son travail d’historien sétoisà travers vieilles images et photos. Grâce aux tomesdéjà édités, il a sensibilisé les sétois sur l’importancede ces archives visuelles. Nombreux sont ceux qui,dès qu’ils trouvent dans leur grenier ou leurs archivesune photo ou une carte postale du temps passé s’em-pressent de les lui confier. D’où un nouveau prochaintome à paraître, cette fois sur le thème du sport. «Puisqu'on ne peut être universel en

sachant tout ce qui se peut savoir sur tout,il faut savoir peu de tout.» [Blaise Pascal] Crèche

Comme chaque année, Michel Ballanger et son équipe, com-posée du frère Christophe et de Christian Manon ont orné lachapelle de Saint-Clair d’une grande crèche. Cette année, ilsl’ont confectionnée autour d’un chalet de montagne sous laneige. A voir quelques semaines encore.

Olivier Torres

Ce sétois, professeur d’université à Montpellier, vient de se voir récompensé par le Prix de la meilleureinvestigation, décerné par un jury choisi par l'Express. Son travail porte sur la tentative avortée d’implan-tation du géant mondial de la viticulture, « Mondavi », dans la région d’Aniane.

Vrai Di NittoPaul-René Di Nitto a publié avec Hubert Delobette « Histoires vraies en Languedoc » qui rassemble 25 récitsextraordinaires et parfois inédits, tel le sétois qui servit de modèle à Arsène Lupin ou la Dame Blanche dePalavas. Aux éditions Papillon Rouge.

Pouzilhac à la télé

Le sétois Alain de Pouzilhac, ancien PDG d’Havas, a été nommé, par Jacques Chirac, patron de la nouvel-le chaîne de télévision CII, qui sera la voix de la France à l’international.Cher Alain, pourriez-vous retransmettre le tournoi de la Saint-Louis ?

Définitions (2)

PARLEMENT : Nom étrange formé des verbes "parler" et "mentir". PESSIMISTE : optimiste qui a l'expérience. PROGRES : Doctrine qui consiste à compliquer ce qui est simple. REVEIL-MATIN : Instrument inventé pour réveiller les gens qui n'ont pas de jeunes enfants. SARDINE : Petit poisson sans tête qui vit dans l'huile. SECRET : Information que l'on ne communique qu'à une seule personne à la fois. SNOBISME : Action de s'acheter des choses qu'on n'aime pas avec de l'argent qu'on n'a pas dans le butd'impressionner des gens qu'on n'aime pas. SYNONYME : Mot à écrire à la place de celui dont on n'est pas certain de l'orthographe. TRAVAIL D'EQUIPE : C'est la possibilité de faire endosser les fautes aux autres. VEDETTE : Personne qui travaille dur toute sa vie pour être connue, et qui porte ensuite de grosses lunettesnoires pour ne pas être reconnue.

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Noël à Saint-LouisC’est un vrai concert de Noël que nous a offert Alain Hyraillesà la décanale Saint-Louis à la tête de l’ Ensemble Instrumental deSète renforcé cette fois par les solistes Cécile Giglio, Fabienne DiNitto, Ernesto Fuentes, Hervé Martin et le joueur de vieille à rouePatrick Guillaume. La première partie était consacrée aux Noëlstraditionnels de tous les pays, la seconde à la populaire Messede Noël de Marc-Antoine Charpentier. Un grand moment desérénité qu’a apprécié une assistance fournie.

Les vicomtes de Brageole

Peut-être jaloux des barons de Caravettes, titre des montpel-liérains pure souche, les vicomtes de la Brageole se sontinstitués en confrérie ouverte à ceux dont au moins unparent est sétois. Au bureau, on trouve : Christian Authier,président, Louis d’Issernia, vice-président, Alain Delcamp,secrétaire, Fornes, trésorier, Gaston Maccone et LouisBancilhon. Le siège social est chez Diego, aux Halles. Lapremière réunion a fété le 70° anniversaire de GastonMacone.

La MalscèneAprès la levée de boucliers contre la dégénérescence du Festival d’Avignon et d’un certain théâtre devenuun jouet aux mains de metteurs en scène sacrifiant le texte à leurs lubies, après les fantaisies onéreuses decertains « installateurs » qui, 70 ans après, plagient Marcel Duchamp, l’humour en moins (voir nos précé-dents éditos), c’est maintenant le lyrique qui se réveille. Dans un pamphlet savoureux intitulé, par analogieà la malbouffe, la Malscène (paru chez Fayard), l’écrivain et musicologue réputé Philippe Beaussant parten guerre contre les fantaisies qui, de plus en plus souvent, défigurent le grand répertoire. Ce spécialistede la musique baroque qu’il a contribué à faire connaître souligne avec verve les incongruités de ces snobsaux idées tordues qui méprisent autant la musique que le texte. Toutes ces réactions remettent un peu d’or-dre dans la maison des arts. Parce que le public a autrefois préféré les pompiers aux impressionnistes, fau-drait-il accepter aujourd’hui systématiquement l’incompétence se cachant derrière des audaces de music-hall. Dieu merci, le public est aujourd’hui beaucoup plus cultivé et ouvert à la nécessaire évolution. Maispas aux supercheries faites d’esbrouffe. Ainsi, l’été dernier, à Salzbourg, chanteuses et choristes étaient enslip et soutien-gorge dans « Don Juan ». On apprit peu après que le metteur en scène avait été payé parune grande marque de sous-vêtements. Même ce chaud lapin de Mozart n’eut pas apprécié.

Musique du XX° siècleSous ce titre, Hachette réédite, en l’améliorant, ce livre incomparable de Jean-Noël von der Weld. Une biblepour ceux qui veulent assimiler la musique contemporaine. Car, dans la musique, la création est évolutive etéchappe à toute supercherie…

PIERRE DESPROGESPuisque vous avez apprécié Pierre Desproges, voici d’autres pensées « osées » quand il jouait au macho misogyne :* « Je sais que pour une femme c’est difficile de rendre un homme heureux. Mais si ce travail vous paraîttrop dur toute seule, mettez-vous à plusieurs !».* « Tous les matins, j’apporte à ma femme le café au lit. Elle n’a plus qu’à le moudre ».* « La bigamie, c’est quand on a deux femmes. La monotonie, c’est quand on n’en a qu’une ! ».* « Au début, avec ma femme nous faisions l’amour 10 fois par mois. Aujourd’hui, c’est plutôt une fois parmoi … et 9 fois par les autres. »* « Ma femme est très portée sur le sexe. Malheureusement, ce n’est pas sur le mien ».* « Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il n’entendait pas mieux pour autant ».

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« Le secret d'une culture intelligente, c'est de savoir surquel rayon de la bibliothèque se tient le Larousse ».[Sacha Guitry]

Le Café de la Paix a préparé l’hiver

François Commeinhes et Colette Pouzoulet,adjointe à la Solidarité et en charge du Centrecommunal d’action sociale présidaient, en com-pagnie de Gaby Claverie, des Restos du Cœur,la présentation des activités du Café de la Paix,libre-service de la solidarité, à l'occasion du lan-cement de sa campagne d'hiver, dans des locauxrécemment rénovés au n°39 de la rue HenriBarbusse. François Commeinhes a adressé sesremerciements aux partenaires, tous représentés

par leurs responsables : « Je tenais à être présent pour vous féliciter de votre participation à cette œuvre d’utilité publique. Je suis bien placé, en tant que médecin, pour savoir que bien des personnes dans la gênehésitent à demander secours. Nous devons continuer à aller au-devant d’eux ».

Qui c’est celui-là ?C’est Pierre Vassiliu qui, sous le titre d’un de ses tubes, aécrit un amusant et touchant livre de souvenirs. Venu de Mèze où il réside, il a rencontré ses lecteurs à laNouvelle Librairie sétoise, le tout accompagné d’un vinchaud à la cannelle concocté par Noëlle.

SIGNATURES

Combas n’a pu s’échapperCerné par ses admirateurs, Robert Combas a du pas-ser de longues heures à « L’échappée belle » où il présentait le lourd ouvrage (5 kilos) de 650 pages compilant son travail entre 1977 et 2004. Cette séance de signature a été longue d’autant que Robertne se contentait pas d’une seule signature mais garnis-sait copieusement la page de garde. Particulièrementen forme, il a agrémenté cette rencontre d’anecdotes etde souvenirs de sa jeunesse sétoise.

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Sète, le 27 août 1944. En cette find’après-midi, à l’ombre des plata-nes, sur l'esplanade, beaucoup desétois. La plupart viennent de rent-rer de leur exil forcé dans l’arrière-pays. Autour des sénateurs duClub des Frites, ils déambulent prèsdu Kiosque Franke et autour desterrasses des grands cafés de l’époque. On commente les derniè-res nouvelles, chichement fourniespar quelques radios cacochymes etpar Radio-Londres, toujoursbrouillé. On sait que Montpellier achassé ses derniers allemandsgrâce aux maquis venus des haut-cantons. Mais l’incertitude règne,les plus folles rumeurs circulent : «Et si les boches revenaient »…On se retrouve entre amis, entreparents, après ces années de sépara-tion. Mais on recommence à souriredans la chaleur de cet été finissant.

À bicycletteSoudain, un homme apparaît,suant, poussant une bicyclettelourdement chargée de paquetsficelés sur le porte-bagage : « Venez acheter le journal de laRésistance. C’est Midi-Libre »crie-t-il. Les gens reconnaissentMax Limon qui, depuis un an,tient la Maison de la Presse aubas de la rue, près de la Civette.C’est aussitôt la ruée ! Certes, il nes’agit que d’une feuille impriméerecto-verso avec un gros titre noirflanqué de la Croix de Lorraine.Mais elle donne enfin des nouvel-les de Paris avec la photo dugénéral de Gaulle, dont on voyaitle visage pour la première fois.On y lit que les Alliés approchentde l’Allemagne, que Vichy, c’estfini, que de nouvelles autoritéss’installent.

Max Limon eut tôt fait de vendrequelques centaines de ce numérohistorique qu’il était allé chercherà Montpellier dans l’imprimeriedes collabos de l'éclair, réquisi-tionnée par les résistants du MLN.En l’absence de train et de bus,c’est à vélo que le courageuxdépositaire de presse s’était renduau chef-lieu malgré le danger carmiliciens en fuite et nazis endéroute étaient des risques possi-bles. Heureusement, tout se passabien même si, au retour, le poidsdes journaux transforma cettedangereuse randonnée en exploitsportif.Dès le lendemain, la reprise dutrafic des trains permit un achemi-nement plus facile du nouveaugrand quotidien régional. (A suivre) B.B

Midi Libre est arrivé !

LÉGLa rédaction de Midi Libre Sète en pleintravail à la Cabane de Lolo en septembre 1965. De gauche à droite etde bas en haut, on pourra reconnaîtreMarcel Benezech (sports), AndréJeanjean (Mèze), Georges Busnel (chefde la sportive), Jean Baqué(Bouzigues), Louis Bourgues, Lolo,Maxime Iahn (Villeveyrac), FrancisClément, Chabaud (infos religieuses),Bani (batelier qui avait conduit l’expédition de la Civette à Balaruc),Raymond Neuville, Auguste Castanier(football) Bernard Barraillé. En bas,Feder Aparici (sports), Claude Dombres (voyages), Zaragoza (publicité). De ces dix-huit journaleux, seulsdeux sont encore parmi nous…

En 1965...

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L'adieu à ROGER THÉROND

Patch Ceram

La revue "Photo" a consacré,après sa mort, 25 pages à celuiqui fut son fondateur en mêmetemps que patron de Paris-Match.Ce vrai sétois nous a quitté à l'âgede 76 ans. Ses amis de jeunesse,on le lira ci-dessous, ouvraient cethommage en évoquant l'hommeprivé. Suivaient des chapitresconsacrés à celui qu'on appelait"L'Oeil", au témoignage desgrands photographes qu'il a tantaimé et aidé, puis à celui de sescollaborateurs et enfin à sa pas-sion de collectionneur de photos. Ilest frappant de constater que danstous ces textes l'attachement à Sètetransparaît, même chez ceux quin'ont jamais mis les pieds cheznous, tant Roger communiquaitl'amour de sa ville natale.

Claude BonfilsAmi d'enfance"Ce 23 juin, il y a eu arrêt surimage, la pellicule déchirée, lenoir dans notre coeur.Et, comme au temps de l'occupa-tion, et de nos années de collègequand, au sortir d'une séance deciné, nous déambulions avecRoger sur les quais de Sète jusqu'àl'heure du couvre-feu,

nous repassant les plans d'unCarné, je me remémore dans lagrisaille de son départ des séquen-ces du film de sa vie. Cette vie pas-sionnée de photos, dont toutes lesannées furent "éblouissantes".Éblouissantes, aussi, à nos yeux deprovinciaux pour qui sa réussiteparisienne (il n'en tirait ici nullegloire) était un peu la nôtre. Carelle était marquée par une grandefidélité à sa ville natale.Une fidélité dont il donna le plusbeau témoignage en 1999, enouvrant la fabuleuse exposition"Une passion française" sur septvues de Sète par Gustave Le Gray,lançant, comme s'il était déjà enpartance, un émouvant adieu àson port d'attache".

Alain de Pouzilhac"Roger l'ami, c'est pour moi l'ex-pression du charme, de l'intelli-gence, de la gentillesse et de l'en-thousiasme. Roger, c'est le meilleurde Sète: à la fois cette réserve etcette sobriété qu'ont eu avant luiles grands Sètois comme PaulValéry, Jean Vilar ou GeorgesBrassens, mêlées d'une pointe dejovialité et de joie de vivre commu-nicative si particulière aux gens de

cette île singulière. Roger est undes leurs..." J'aimais sa voixquand il nous contait si drôlementles histoires du Collège PaulValéry, des joutes du Quartier-Haut ou de la Pointe Courte avecses intonations et sa diction excep-tionnelles..."Roger, c'était Sète, et à Sète, lalégende populaire veut qu'onmeure trois fois. Roger reste doncen vie".

Jacques RouréAmi d'enfance et écrivain"Il est touchant que Roger Thérond,au balcon de Paris depuis un demi-siècle, ait trouvé le moyen de privi-légier fidèlement les souvenirs deses années sétoises. Il s'agit moins,en réalité, d'un classique amour duclocher que de la nostalgie d'unejeunesse heureuse où a toujoursrégné à ses yeux l'image excep-tionnelle de sa mère. De notre vieau soleil de la plage, il n'y ajamais eu la moindre ombre entrenous. Plus tard, en riant, il avaitécrit que j'étais resté, à Sète, sonphare... alors que c'était lui quiéclaboussait. Par pudeur, nous nenous sommes jamais dit que nousétions de vieux amis".

«Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui mar-che ». [Michel Audiard]

Livre posthume de Roger Thérond

Les Éditions du Chêne ont édité le livre d’art sur le surréalisme que finissait Roger Thérond au moment de samort. Ses filles ont achevé l’ouvrage selon les indications laissées par Roger et Alain Sayag, conservateur duCentre Pompidou l’a préfacé. Considéré comme le plus grand collectionneur de photos au monde, notre com-patriote avait mis trente ans à sélectionner les meilleurs exemples de la photo surréaliste des années 20 à l’an2000, telle cette image d’Umbo (1928) et ce portrait de Dora Maar par Man Ray.S’affranchissant des uka-ses de Breton, Thérond a choisi tout ce qui procède du surréalisme : collages, surimpressions, distorsions, tou-tes manipulations qui, à leur tour, ont influencé la peinture. Un seul défaut dans cet album somptueux : sonprix : 53 euros. Peut-être la Médiathèque pourra-t-elle l’acquérir...

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BIOGRAPHIE

Devenu un grand collectionneur de photographies aufil des ans, Roger Thérond, rédacteur en chef histo-rique de «Paris-Match», est mort le 23 juin 2001 àParis des suites d’une longue maladie à l’âge de 76ans. Surnommé «L’œil», il avait commencé à collec-tionner des photographies anciennes au début desannées 1970 en chinant dans les marchés aux pucesde la capitale. Nourrissant une passion sans égalepour la photographie, il avait notamment été l’initia-teur de l’exposition «Visa pour l’image» qui se réunitchaque année à Perpignan, Roger Thérond avait étérécompensé du «Getty Images Life AchievementAward». Il avait commencé sa carrière dans le jour-

nalisme en1945 à laVoix de laPatrie à Sètepuis à Parisen travaillantd ’ a b o r dcomme cri-tique defilms. Il avaitr e j o i n t« P a r i s -Match» dontil était deve-nu le rédac-

teur en chef à l’âge de 26 ans avant de quitter lemagazine, devenu moribond au début des années1970, et d’y revenir en 1976 lorsque son ami Daniel

Filipacchi racheta ce titre. Devenu une grande figurede la presse, celui qui fut l’inspirateur du célèbre slo-gan de « Paris-Match » «Le poids des mots, le chocdes photos», avait grandement participé au dévelop-pement du groupe Hachette-Filipacchi après avoirpermis au magazine de dépasser une diffusion deplus d’un million d’exemplaires. La collection dephotographies de Roger Thérond était riche demilliers d’images et celui-ci avait vendu près de 600clichés, notamment de nombreuses pièces du XIXesiècle, au Musée d’Orsay en 1985. Il avait été le pre-mier à collectionner des tirages de Gustave Le Gray,auteur de la célèbre « Vague de Sète », avant que cephotographe nedevienne l’un desplus chers du marché,voyant dans ce der-nier un des premiersreporters de l’histoi-re. Il détenait aussi leportrait de Jean-PaulSartre en compagniede Simone deBeauvoir par Cartier-Bresson sur le Pontdes Arts en dehors demagnifiques photo-graphies de nus duSecond Empire.

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Des Services et des Tarifs Performants

Près de sa mère à Sète, il ressemblaitdéjà à un célèbre petit reporter.

L’épisode MitterrandApprenant que « Paris-Match » possède des clichés de sa fille et s’apprête à révéler l’existence deMazarine, Mitterand contacte Roger Thérond par l’intermédiaire de Roland Dumas et obtient que l’heb-domadaire ne publie pas ces photos. Mais deux semaines plus tard, Thérond avertit la présidence qu’ilne peut empêcher leur parution car les paparazzis menacent de les vendre ailleurs. Paris-Match fera sacouverture du 10 novembre 1994 avec une photo où Mitterrand sort d’un restaurant avec Mazarine. Leprésident sera furieux contre Thérond mais, finalement, il se calmera en constatant que les français ontbien accueilli ce scoop et que toute sa famille a bien supporté le choc.Les perles de la collection.

Page suivante, quelques-unes des perles de la collection de Roger Thérond.

En vacances avec sa femme Astrid et son vieux com-plice Daniel Filipachi, il se photographiait lui-même.

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ROGER THEROND,collectionneur, vu par lui-même"Je ne suis pas un collectionneur. Disons un vaga-bond de la photographie. Un homme de passage.Un irrationnel. Un amateur. Eclairé ? A peine, à labougie. Une vague lueur dans la caverne du"savoir". J'ai brassé et embrassé des dizaines, descentaines de milliers d'images, dans ma vie professionnelle. J'y ai appris le choix rapide dansla brûlure des événements, l'oeil ouvert sur l'étran-ge et sur les équilibres géométriques, les miracleset les angoisses de la lumière… Mais l'actualitélasse par la régularité de son ressac. Si l'on aimes'y baigner, il faudrait changer plus souvent l'eaudu fleuve. J'ai rencontré l'évasion, il y a trente ans,dans ce bout de la rue de l'abbaye qui croise larue de l'Echaudé, à l'ombre de l'église Saint-Germain-des-Prés, où l'on respire l'air d'un village. Un magasin, une vitrine avec des objets du siècle dernier. Parmi eux, une boîte ovale ouverte,à gauche, sur du velours rouge, à droite, sur unecurieuse image. On s'approche : Est-ce une photographie ? Oui, un positif. Si l'on déplacelégèrement son regard, il devient négatif. Si onl'examine de face, le miroir magique ne vousenvoie plus que votre reflet. J'entre. Je prends. Etj'apprends. Un daguerréotype. "The mirrorimage". L'origine de la photographie. Les vraisincunables. Un seul exemplaire. Non reproducti-ble. J'en découvre un deuxième, marché Jules-Vallès à Saint-Ouen. Un troisième… On va ouvrirun tiroir "photos" puis deux, puis trois, puis quatre… On va installer chez soi un meuble, puisdeux, trois, quatre, une table de travail. La maisons'envahit du parfum oublié du XIXe siècle. On dirait un animal qui se reproduit avec lubrici-té. Cette chasse à l'image s'accompagne de lachasse à la connaissance. La photographie offredes champs encore vierges, à découvrir, à défri-cher. Tant de vieilles images que les guerres, lesincendies ou le mépris n'ont pas réussi à tuer ! Onconquiert l'ouest mais on protège les Indiens.

ROGER THEROND, collectionneur,

Dora Maar - Par Man Ray (1936)

«C'est drôle comme les gens qui se croient instruitséprouvent le besoin de faire chier le monde.»[Boris Vian]

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Suite des confidences de Thérond sur sa passion de la collection de photos.”Au début de la chasse, on tire sur toutes les cibles. Sans dis-cernement. Jusqu'à la lassitude. Quand cesse le bref élan del'accumulation, arrive le temps du "meilleur". Puis viendracelui du "parfait". On ne cherche plus pour trouver. On cher-che pour mieux se trouver. On chasse encore mais ce n'estplus le tableau qui satisfait par le nombre des pièces obte-nues. C'est l'oiseau rare qu'il faut ajuster et sauver. (...) En 30ans, j'ai franchi les trois étapes du collectionneur : jeu, chas-se, aujourd'hui sérénité. Après avoir beaucoup travaillé etbeaucoup aimé, on se surprend à revenir sur ce que l'on aréuni. On s'aperçoit que s'inscrivent dans vos choix, en fili-grane, votre jeunesse, vos souvenirs, vos fantasmes, avouésou non. (...) Je ne suis pas un collectionneur. Disons que j'airassemblé un certain nombre d'images que j'aime garder etregarder. Appelons cela, si vous le voulez, collection. Montrersa collection, c'est la perdre. Puisqu'elle est plaisir de solitude.Montrée, elle ne nous appartient déjà plus. Comme un secretn'existe plus dès qu'une seule confidence le divulgue. Alorspourquoi montrer ? Pour dire non à la folie possessive ? (carjusqu'où va-t-il aller l'homme qui rassemble !). Montrer sonego, son orgueil ? Dire : je n'ai peut-être pas créé, mais j'aiessayé de construire un univers parallèle. Un champ derêves..."

«Personne n'est plus redoutable que celui qui n'ajamais de doutes ». [Jacques Sternberg]

"LA COLLECTION COMME IMMORTALITE ? AH NON ! LA COLLECTION, SIMPLEMENT, COMME UNE SECONDE VIE, POUR PROLONGER L'AUTRE SI BREVE."

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exposBlondel sur le Net

Un nouveau site Internet estconsacré à André Blondel,membre éminent du groupeMontpellier-Sète dans lesannées 40. Ces deuxtableaux peints à Sète rap-pellent son séjour chez nousavant son départ pour Parisoù il mourut accidentellementen 1949. A voir sur :http://blonder.blondel.free.fr

Tous artistes au SMNLR

Les agents sétois du Service maritime et de navigation Languedoc-Roussillon aiment l’art. On en a la preuve avec l’exposition qu’ils pré-sentent à la Plagette dans le club-house des Ponts et Chaussées mari-times. Une centaine d’œuvres y sont réunies : sculptures, peintures,photos, bijoux, réalisés par les agents actifs ou retraités. Le présidentde l'amicale, Jacques Curnac et le commissaire de l’expo MarcelBertrand ont ainsi réactivé une tradition en sommeil depuis cinq ans.Le vernissage avait attiré une foule d’amis visiblement admiratifsdevant ces œuvres de qualité.

Ponts sétois à St JosephC’est une expo riche en trouvailles qui est présentée à l’école Saint-Joseph sous le titre « Il suffit de passer le pont ». Leur professeur,Simone Navarro, a fait travailler les élèves de 4° et de 3° sur le thèmedes ponts de Sète. Le résultat est surprenant. Après avoir enquêté dansles administrations, puis fait des centaines de dessins et de relevés, ilsont ensuite confectionné d’étonnantes maquettes de tous nos ponts,celui du Tivoli étant le plus souvent traité. Uniquement avec des objetsde récupération, ils font revivre les ponts mobiles avec ingéniosité.

HAIMJYCENée en 1954, en Algérie, Haimjyce expose pour la premièrefois à 19 ans à Paris. Son travail, montré en décembre à Peschotest souvent réalisé sur un support de plâtre, est à mi-chemin entrela sculpture et la peinture. Elle utilise la toile par commodité etégalement le verre pour la transparence et les reflets obtenus.Son amour pour la ville de Sète, dont elle aime à dire qu’elle yconstitue ses racines, a ajouté de la lumière à sa palette de cou-leur. « Il y a dans cette ville des bleus qui inondent les cœurs etune luminosité qui chasse les frayeurs »..Exposition partielle :M.J Création 7 Rue Honoré Euzet. SèteDernière expo juillet 2005 : Contemporary Arts Collective Las Vegas

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Roselyne Jousseaume

En décembre, cette artiste sétoise était invitée à exposer à la Galerie Inside, à Castelnau-le-Lez. Rappelons sonadresse internet : www.artmajeur.com/jousseaume.

Garcia-Forner

C’est à Mèze, au château de Girard, que Claude Garcia-Forner a présenté « Rayon Bleu » son nouvel ouvra-ge de poèmes illustré par des peintres et sculpteurs de Méditerranée.

Mangas à Peschot

Christine Vanicate est fan de BD japonaises et de l’universdes mangas. Mais loin des petits formats, elle a rempli lasalle Peschot de grandes toiles éclatantes de couleurs qui res-tituent un univers féérique et romantique.

Les frères Biascamano chez Félix

Après Le Bail, Fiest’A Sète accueille dans l'espaceFélix les frères Biascamano, figures centrales de lanouvelle figuration libre sétoise, éclose dans lesannées 80. Stephan, le sculpteur-comédien-cinéaste,est resté fidèle aux sous-marins de son enfance. Ilnous les montre comme il les rêve et nous permet deles explorer. Armé d’une lampe de poche, le specta-teur devient actif et peut découvrir par les hublots la

vie de ce monde interne. Aldo, le peintre, continue à réinventer le monde quotidien, vu à travers sa propremythologie, inspirée par la mer, les femmes et Sète.Ses triptyques présentent ses souvenirs de Sète dans lefutur. Ses œuvres, faites d'or, de vie, de fêtes et d’a-mour font voguer les visiteurs dans un monde mer-veilleux. À voir jusqu’au 31 janvier 2006, EspaceFélix, 2 quai Général Durand.

«De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréablessont ceux qui se taisent». [Coluche]

«La peinture est une poésie qui se voit au lieu de sesentir et la poésie est une peinture qui se sent au lieude se voir ». [Léonard de Vinci]

du mardi au samedi 10h-13h/15h-19h et lundi 15h-19h.

«Le bonheur ne consiste pas à acquérir et à jouir, maisà ne rien désirer, car il consiste à être libre». (Platon)

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Samedi 14 – Théâtre Molière – 20h30 « Je veux voir Mioussov » par la Compagnie du Bateau BœufJe veux voir Mioussov, pièce de vaudeville russe écrite parValentin Kataïev, fourmille de quiproquos et de situations cocas-ses, un bon dimanche en perspective dans le Moscou soviétique

ATELIER DE FORMATION ET DE TRANSMISSION THÉÂTRALESTHÉÂTRE, ÉCRITURE, LECTURE, VIDÉO…animé parla COMPAGNIE THÉÂTRALE DE LA MERCie conventionnéeMoni Grégo, Yves Ferry, Claude GaignaireAssistés de Xavier BessonPublic concerné : adultes et adolescents à partir de 13 ans (après entretien)Heures & Lieu : les mardis de 19h à 23hà la MAISON DU PEUPLEQuartier des UsinesAvenue de l'étang de ThauBALARUC-LES-BAINSRenseignements et inscriptions :téléphone : 08 73 71 97 02. 06 13 51 68 31.

«Il est exact que ça porte malheur de se marierun vendredi 13, car il n'y a pas de raison pourque ce jour fasse exception».[Georges Courteline]

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Comptoir du Sud

Le soleil sur votre table, c’est ce que propose cette ambassadeprovençale installée maintenant sur trois étals des Halles : nappes coton, serviettes, tabliers et accessoires, arts de tables etcadeaux originaux.Ouvert de 9h à 13h tous les jours sauf lundiComptoir du Sud, étals 13, 15 et 17. Halles centrales,tél 06 71 64 55 38.

La fée main

Sur la Placette, cette jolie boutique est dédiée aux loisirs créatifs : per-les, mosaïques, déco patchs, cadeaux, bijoux, cadres. De plus, lajeune maman qui vous reçoit propose des formations à l’apprentissa-ge de confection de bijoux, mosaïques, etc. pour enfants et adultes.

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h et 15h à 19h.La Fée Main, 5 rue Louis Blanc, tél 04 67 78 83 29.

Photo des Halles

Marie Etel Pimpaneau, photographe bien connue pour ses ima-ges d’art, sur les joutes en particulier, a installé aux Halles toutce qui permet aux amateurs d’obtenir des photos de qualité.Traditionnelle argentique ou numérique, vos prises de vue serontvite traitées sur son stand. Ouvert tous les jours sauf lundi.Photo Halles, allée centrale.

Pescatore

Grand designer exportant dans le monde entier, François Liguoriva faire profiter les sétois de bonnes affaires de ses objets d’arten ouvrant chaque samedi après-midi un magasin proche de sesateliers où il propose à des prix réduits ses fins de série.Ouvert le samedi de 14h à 19h.Pescatore, Parc Aquatechnique, rue d’Amsterdam, (accès fléché)Tél 06 62 50 14 19.

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RédactionBernard BARRAILLÉ

20 rue Jean Vilar - 34200 SèteTél. : 04 67 74 00 68 - Fax : 04 99 57 25 70

Mail : [email protected]

AdministrationSignes & Caractères

78 Grand-Rue Mario RoustanBP 137-34202 SETE CEDEX

Tél. : 04 99 57 25 72 - Fax : 04 99 57 25 70Mail : [email protected]

Publicité : 06 23 92 13 17

La Lettre est disponible dans ces lieux :* Hall de la Mairie - Médiatheque F. Mitterrand

* Médiatheque Ile de Thau * Service Communication, 31, Grand rue M. Roustan

* Service culturel 35 bis Grand Rue M. Roustan* Office Tourisme - Photo Clément, rue Gambetta

* Theâtre Molière - Nugget, quai Résistance * Nouvelle librairie sétoise, rue Alsace-Lorraine

* Librairie L’échappée belle, rue Gambetta* Musée Paul Valéry - Espace Brassens, bd Camille Blanc

* MIAM, quai de Lattre* CRAC, quai aspirant herber

* Stand Photo des Halles * Cabinet Besson, 78 Grand-Rue Mario Roustan

TABLEAU-MYSTÈRE

Où est ce tableau ? Ce grand tableau (6 mètres de large) à la gloire de Sète est bien dans la traditiondes pompiers du début du XX° siècle.

Le connaissiez-vous et où le voit-on ? Réponse au prochain numéro.

La Lettre de Sète est visible 8 jours avant

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