topographie préformation cynotechnique - module c maj 01/07/08 sgt diologent th. 01/52

Topographie

Préformation cynotechnique - Module C MAJ 01/07/08 Sgt DIOLOGENT Th. 01/52

1) La carte

C’est la représentation plane et conventionnelle des mouvements du sol et des détails de sa superstructure suivant un rapport de réduction appelé échelle.

On a utilisé pour cela des photos aériennes puis, on a répertorié des points formant un canevas d’ensemble.

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1.1 Les points géodésiques : lieux élevés, visibles de tous cotés, matérialisés par des bornes (un point géodésique permanent pour 10 km2).

Point géodésique à Paris sur le Parvis

de Notre Dame

Borne géodésique courante

Autres bornes géodésiques


1.2 Les points topométriques : points auxiliaires déterminés sur le terrain à l’aide d’instruments de mesure portatif.

Point topométrique


2) La planimétrieC’est l’ensemble des détails naturels et artificiels.

2.1 Les détails naturels : végétation, forêts, lac, cours d’eau, etc…

Bruyères ou lande: parcelles de plantes herbacées- non entretenues.

Prairies permanentes.

Feuillus: chênes, hêtres, érables,

châtaigniers, mais pas les arbres dont les fruits

sont des cônes (conifères).

Conifères. Attention : le mélèze perd ses

aiguilles en hiver...


2.2 Les détails artificiels : routes, voies ferrées, habitations, lignes électriques, tout ce qui a été créé par la main de l’homme.

Autoroute route dont le revêtement est dur (différentes largeurs)

Chemin de fer. A 2 voies ou plus

Chapelle (le cercle correspond à son emplacement sur le terrain).

Usine Serre Hangar

Château d'eau


Ces détails sont représentés par des dessins dont les formes, dimensions et couleurs obéissent à des conventions, ce sont les signes conventionnels.

Ces signes conventionnels sont indiqués dans le cartouche (ou marge) de la carte.


3) Le nivellementC’est la représentation sur la carte, du relief du terrain (cuvette, montagne, etc…).

3.1 Les courbes de niveaux : le procédé des courbes de niveau consiste à effectuer des coupes imaginaires, horizontales et équidistantes, puis à projeter point par point les contours ainsi obtenus, sur la carte après réduction à l’échelle.Préformation cynotechnique - Module C MAJ 01/07/08 08/52

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Courbe_niveau.svg

On distingue trois sortes de courbes de niveau :

Les courbes secondaires : traits marrons équidistant de 10 m, 40 m ou plus suivant l’échelle de la carte.

Les courbes maîtresses : pour facilité la lecture de la carte, on a renforcé le trait d’une courbe sur cinq. Cette courbe renforcée et cotée, s’appelle courbe maîtresse.

Les courbes intercalaires : lorsque le terrain présente un détail important qui ne serait pas visualisé entre deux courbes, le topographe a fait passer un plan imaginaire à mi-équidistance réelle. La projection du contour obtenu donne une courbe que l’on appelle courbe intercalaire (pointillés marrons).


Courbe secondaire

Courbe maîtresse


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/13/Fr_mapy_bno.jpg

Carte IGN au 1/25 000Équidistance entre les courbes de niveau = 5 mètres


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3.2 L’altitude : marqué par un point spécifique, sommet, fond de cuvette, agglomération, etc…

sommet

agglomération

3.3 Les points cotés : outre l’altitude indiquée sur certaines courbes de niveau, la carte porte de-ci de-là un chiffre accolé à un point. Ces ensembles de points chiffrés sont appelés points cotés. Ils indiquent l’altitude du lieu précis considéré, mais ne sont pas matérialisés sur le terrain.


4) L’échelleElle est toujours indiquée sur la carte sous deux formes.

4.1 L’échelle numérique : représentée par une fraction. Plus l’échelle est grande moins il y a de détails.Exemple : 1/1OO OOO moins de détails que 1/25 000

Lorsque l’échelle est inférieur à 1/10 000, on ne parle plus de carte mais de plan.Exemple : 1/500 plan de maison.


4.2 L’échelle graphique : dessin figurant dans le cartouche de la carte. C’est une droite divisée en segments représentant les distances réduites à l’échelle de la carte.


5) Les lignes caractéristiques

Elles ne figurent pas expressément sur la carte. Elles sont cependant suggérées par l’aspect particulier des courbes de niveau.


5.1 Le talweg : (origine germanique : chemin de vallée) ligne de rassemblement des eaux. Nous dirons que nous avons un talweg, lorsque la pointe du « V », décrite par les courbes de niveau, est orientée vers le point coté le plus haut.


5.2 La ligne de crête ou de faîte : ligne de partage des eaux. Nous dirons que nous avons une ligne de crête lorsque la pointe du « V », décrite par les courbes de niveau, est orientée vers le point coté le plus bas.


Les talus et fossés

6) Les principales formes du terrain


Un mamelon Une cuvette

Un col Une croupe


Exercice : - que distinguez-vous sur le schéma ?- quel est le point le plus haut, A ou B ?- comment s’appelle l’endroit du point C ?


Exercice : dessinez le chevelu sur le schémaEn rouge les lignes de

crêteEn bleu les talwegs


7) Les axes de références

7.1 Le Nord Géographique : c’est le point de convergence des méridiens. Il est parallèle au bord de la carte.


7.2 Le Nord Magnétique : c’est la direction donnée par l’aiguille aimantée de la boussole.


7.3 Le Nord Quadrillage : c’est la direction donnée par le quadrillage lui-même, qu’il soit DFCI, Lambert, etc…

Quadrillage Lambert


7.4 La Déclinaison Magnétique : La variation séculaire est due au déplacement très lent du Nord Magnétique vers le Nord Géographique. On l’appelle la déclinaison magnétique « D ».

Chaque année l’écart angulaire se réduit de 8’ sexagésimale.En 1998, D = 3’


En France, il est actuellement compris entre 3° W en Bretagne et 1° E en Corse, pratiquement nul dans les Alpes, il est souvent négligé pour l’orientation courante en randonnée. Par contre, il faut en tenir compte dans des régions comme la Laponie (10° E) ou le Groenland (35° W).

D = Déclinaison Magnétique


7.5 Les points cardinaux : sont représentés sur les cartes géographiques par une rose des vents ; le nord est généralement mis en évidence, par exemple en allongeant ou en colorant différemment la pointe de la rose qui l'indique. Le plus couramment, le haut d'une carte indique le nord, le bas le sud, la droite l'est et la gauche l'ouest.

La rose des vents


Abréviation point Azimuth

N nord 0°

NNE nord-nord-est 22,5°

NE nord-est 45°

ENE est-nord-est 67,5°

E est 90°

ESE est-sud-est 112,5°

SE sud-est 135°

SSE sud-sud-est 157,5°

S sud 180°

SSO sud-sud-ouest 202,5°

SO sud-ouest 225°

OSO ouest-sud-ouest 247,5°

O ouest 270°

ONO ouest-nord-ouest 292,5°

NO nord-ouest 315°

NNO nord-nord-ouest 337,5°

N nord 360°

En plus des quatre points cardinaux, il est possible de construire des points intermédiaires (ou points inter cardinaux) :


http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=2520

Matériel nécessaire pour travailler en topographie


8) S’orienter à la boussole8.1 Description d’une boussole :


8.2 Précautions à prendre :

- Avant d’utiliser une boussole, il faut tenir l’ensemble « carte-boussole » bien horizontalement.- Eviter de travailler proche de masses métalliques (capot de véhicule, lignes électriques).


8.3 Orienter la carte : on dit qu’une carte est orientée lorsqu’une direction sur le terrain est parallèle à sa représentation sur la carte.

1) On place le bord de la boussole sur le bord de la carte


2) On fait pivoter l’ensemble « carte-boussole », jusqu’à ce que l’aiguille aimantée soit en face 0° et donc parallèle au Nord Magnétique.


3) Notre carte est orientée. Elle ne devra plus bouger, sans quoi il faudrait la réorienter.


8.4 Définir un azimuth et une distance entre deux points :1) Orienter la carte.

2) Tracer au crayon une droite entre les deux points.

3) placer le bord de la boussole sur le trait .4) Tourner le limbe jusqu’à ce que le nord soit en face l’aiguille aimantée .5) Regarder l’angle qui se forme entre le Nord Magnétique et la flèche de direction .

Azimuth 16°


6) Mesurer la distance entre les deux points.

9 cm7) Convertir le résultat en fonction de l’échelle. Carte au 1/25 000 : 9 cm = 2250 m

8) Pour rejoindre mes deux points, je vais me diriger sur

l’azimuth 16° sur 2250 m (à vol d’oiseau !)


L’azimut est l'angle horizontal entre la direction d'un objet et une direction de

référence. Cette référence peut être le nord géographique ou le nord magnétique.

ATTENTION de prendre en compte la déclinaison magnétique (date

de parution de la carte)!!!

L'azimut est mesuré depuis le nord en degré de 000° à 359° dans le sens rétrograde (sens des aiguilles d'une montre) : ainsi l’est est au 90°, le

sud au 180° et l’ouest au 270°.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Orient

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sud

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouest_(point_cardinal)

1) Prendre la boussole en main avec la flèche de visée devant soi.

2) Pointer la flèche de visée en direction de la maison.

3) Attention à ce que l'aiguille puisse se mouvoir librement dans le cadran.

8.5 Faire une visée :


4) La maison bien visée faites tourner le limbe de la boussole pour superposer l'aiguille aimantée et le nord de la boussole .

5) La visée est fini, la flèche de direction vous donne l’azimuth entre le point où vous vous trouvez et le point à atteindre


Point intermédiaire :

1)Mettre l'aiguille aimantée de la boussole sur le nord.

2) prendre un point caractéristique (un arbre, un rocher...) se situant sur la direction de la flèche de visée et avancer jusqu’à ce point intermédiaire.

Ce point atteint :

Refaire la même manipulation que précédemment et cela ainsi de suite jusqu'à atteindre la maison .


Cette opération est indispensable si votre destination est éloignée ou si des obstacles se trouvent sur votre route.

Sur une longue distance une déviation est vite arrivée et quelques degrés d’écart au départ peuvent se traduire, à l’arrivée, par plusieurs centaines de mètres de déviation.


Si un obstacle important nécessite une déviation, vous devrez procéder comme suit :


9) Les coordonnées9.1 D.F.C.I. : coordonnées utilisées généralement en intervention de lutte contre les feux de forêts.

Les limites des carrés de 100 km de coté sont tracés en violet, ex. KD

Les limites des carrés de 20 km de coté sont tracés en violet, ex. KD42

Ce carroyage porte, en abscisse des lettres (A.B.C.D.E.F.G.H.K.L.) et en ordonnée des chiffres (0.1.2.3.4.5.6.7.8.9.).

Les limites de carré de 2 km de coté, ex. KD42 C3

La division en 5 zones, ex. KD42 C3 . 2


9.2 Lambert : les coordonnées d’un point sont données par l’abscisse et l’ordonné de ce point par rapport à deux axes rectangulaires et sont toujours exprimés dans l’ordre : abscisse – ordonnée.

Le quadrillage employé est un quadrillage kilométrique formé par des parallèles avec un méridien pris comme origine (celui qui passe par Paris) et la tangente à un parallèle origine, tracée au point d’intersection de ce parallèle et du méridien origine.


Afin d’éviter une numérotation négative, le méridien origine est affecté du nombre 600 et le parallèle origine du nombre 200.

Le parallèle origine est différent suivant la latitude, il a été choisi trois parallèles de référence situés respectivement à 55 ; 52 et 49 grades de latitude Nord.


9.2.1 Définir les coordonnées Lambert d’un point pris sur la carte : il faut choisir deux axes rectangulaires de référence, permettant de déterminer l’abscisse et l’ordonnée de ce point.

On prend comme axe des abscisses le méridien qui se trouve immédiatement à l’ouest du point considéré et comme axe des ordonnées, le parallèle qui se trouve immédiatement au sud du point.


9.2.2 Exprimer les coordonnées du point : les coordonnées d’un point sont définies par,

l’abscisse : qui donne la distance du point par rapport au méridien origine. l’ordonnée : qui donne la distance du point par rapport au parallèle origine.

Ces distances se mesurent, selon le degrés de précision recherché, en mètres, décamètres, hectomètres ou kilomètres.Les coordonnées Lambert sont inscrites par des chiffres noir vers l’intérieur de la carte. Des petites croix représentent le croisement des méridiens et des parallèles sur la carte.


Croisement des méridiens et parallèles Lambert


Coordonnées Lambert du point M :

341.750 – 3125.250


9.3 Les coordonnées polaires : Elles sont basées sur aucun système de référence, il faut :

Un point origine choisi et une direction origine choisie (NM).

Un angle formé par la direction du point avec la direction origine.

Une distance de ce point par rapport au point origine.


FIN DU COURS


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