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HONG KONG, le mouvement perpétuel #7 Décembre 2014 ENTRETIEN Georges Rudas, président-directeur général d’Amadeus France STRATÉGIE Hébergement : viens chez moi, y’a du Wi-Fi ! LES RENCONTRES É vénementiel : innovation et événements DESTINATIONS Lyon Hong Kong Île Maurice

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Hong Kong : le mouvement perpétuel, entretien avec Georges Rudas, PDG d'Amadeus France, hébergement : viens chez moi, y'a du Wifi ! Et enfin vos répérages Lyon, Hong Kong et Île Maurice.

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HONG KONG,le mouvement perpétuel

#7Décembre

2014

ENTRETIENGeorges Rudas, président-directeur général d’Amadeus France

STRATÉGIEHébergement : viens chez moi, y’a du Wi-Fi !

LES RENCONTRESÉvénementiel : innovation et événements

DESTINATIONSLyon Hong Kong Île Maurice

L’Afrique du Sud n’a jamais été aussi proche des Français C’est une destination :

• Attractive, d’un rapport qualité/prix exceptionnel• Facile d’accès• Pratique, aucun décalage horaire• Ensoleillée, un voyage dans l’autre hémisphère

pour changer de saison• Unique, dépaysement garanti grâce à ses grands espaces,

sa riche culture et ses parcs animaliers remarquables pour les safaris

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ÉDITORIAL

NDC, ATTENTION DANGER ?

L e calendrier s’accé-lère. Prévue initia-lement en 2017, la mise en place de la NDC (New Distri-bution Capability)

pourrait arriver plus tôt. Entre 5 et 10 compagnies aériennes se-ront en test en 2015 et en France, c’est 3-Mundi qui a été choisie pour être l’agence pilote. Mais de quoi s’agit-il  ? Cette nouvelle norme doit permettre aux compagnies de pro-poser des offres personnalisées en fonction du profil de chaque client sur tous les canaux et de distribuer ainsi l’ensemble de leurs services addi-tionnels  : bagage supplémentaire, sièges préfé-rentiels, passage prioritaire... En imaginant la NDC en 2011, Iata mettait d’abord la pression sur les GDS et les accusaient de frei-ner la compétitivité du secteur en proposant un modèle centré sur la recherche du prix le plus bas, d’avoir une technologie obsolète incapable de mettre en avant leurs différences (contrai-rement au langage internet basé sur le XML), et au final de coûter beaucoup trop cher aux com-pagnies aériennes, 7 milliards de $ par an en booking fees, pour un service médiocre. Bref, les transporteurs aériens voulaient transformer leurs billets en produits à part entière afin de se différencier des concurrents, et faire en sorte que l’expérience d’achat, notamment en agence de voyages, soit aussi performante que sur Amazon grâce à l’apport des photos, des vidéos... Iata et

les GDS ont finalement calmé le jeu (provisoirement  ?) en février dernier lorsque ces derniers ont intégré le comité de pilotage de la NDC. On regrettera toutefois que les représentants des travel managers n’en fassent pas partie. D’autant que le flou et le manque d’informations qui entourent le projet ne laissent d’interroger. Et comme disait l’autre, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup.

Or les dangers pour la gestion des voyages des entreprises méritent d’être éclaircis, quand bien même la NDC va assurément dans le sens de l’his-toire. En favorisant d’abord le lien direct entre les compagnies et les voyageurs, c’est une nou-velle fois la politique voyages qui peut être mise à mal. Par ailleurs, la question de la protection des données est posée  : dans quelle mesure les compagnies peuvent-elles s’approprier les profils voyageurs ? Et, question connexe, jusqu’où pour-ront-elles proposer des tarifs à la tête du client ? Enfin, dès lors que les différences seront mises en exergue et que les compagnies seront donc moins comparables, la crainte est fondée de voir ces dernières profiter de ce manque de transparence pour augmenter les prix. Ne nous y trompons pas  : la NDC est une vraie révolution dans la distribution aérienne. D’où l’im-portance pour ses promoteurs d’être plus diserts et plus transparents, au risque d’entretenir dans la communauté des travel managers une inquiétude pour le moins justifiée. ●

François-Xavier IzenicConseiller éditorial

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3 Décembre 2014 - n°7 •

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SOMMAIRE

TendanceNomad « Meeting, Travel, Mobility Magazine » est une publication TendanceNomad PublishingSAS au capital de 7 000 euros - RCS Créteil : 798 949 012Siège social : 2, rue Saint-Maur 94430 Chennevières-sur-MarneTél. : +33 (0)1 70 98 77 24› Président : Olivier Chauvaud› Associés : Olivier Chauvaud, Pierre-Antoine Benoist, Émilie Braud, Mona Karaa› Directeur de la publication : Olivier [email protected]+ 33 (0) 6 24 73 76 22› Éditeur : Olivier Chauvaud

› Conseiller éditorial : François-Xavier [email protected] › Rédaction : Leprince & Pourrias Presse (LPP)› Rédacteur en chef LPP : Dominique [email protected] › Ont collaboré à ce numéro : Jean-François Bélanger, Karinne Delorme, Blandine Fleury, Didier Forray, Pierre Jacquemin, Alexandre Nestora, Vincent de Monicault› Directeur artistique et réalisation : Philippe Lewit - [email protected] : Fotolia, DR, Offices de TourismePhoto de couverture : HKTB› Publicité France : Pierre-Antoine [email protected] + 33 (0) 6 20 39 19 04

› Publicité International : Émilie [email protected] - + 33 (0) 6 66 98 51 82Faiza Terrero - [email protected] + 33 (0) 6 16 90 08 39› Web : Mona Karaa - [email protected]› Abonnements : [email protected]

Impression et routage : Graphius Group - B - 9041 - Gand - BelgiqueCommission paritaire : 0515 T 92308ISSN : 2272-5148 - Dépôt légal à parution

Malgré le soin apporté à la réalisation de cet ouvrage, l’éditeur décline toute responsabilité

quant aux erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées. Les noms des marques qui figurent dans

les pages rédactionnelles sont donnés à titre informatif sans aucun but publicitaire. Pour les

pages publicitaires, les informations sont publiées sous la seule responsabilité des annonceurs.

La reproduction même partielle des pages est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.

6 Tribune libre S’affranchir de l’immatriculation voyage… Par Michel Bensadoun, directeur associé de La Fonderie

7 Travel quizz Xavier Quesnel, travel manager de Quiksilver

8 Repères Des chiffres et des faits

9 L’étude Frimez jeunesse ! Par Priority Pass

12 Tendances

16 Nouvelles technos

British Airways : quand la musique passe à table !

17 Test Le Château de Berne (Var)

18 Entretien Georges Rudas, président-directeur général d’Amadeus France

22 Les rencontres Événementiel : innovation et événements

26 Stratégie Voyage d’affaires : viens chez moi, y’a du Wi-Fi !

30 Marché Appart’hôtels : entre expansion et consolidation

36 Repérages

Lyon, Hong Kong, Île Maurice

64 Dossier spécial

MICE version neige : une attractivité sans cesse renouvelée

72 En direct de…

La Route du Rhum - Destination Guadeloupe avec Des Hôtels et des Îles

74 Tribune libre L’approche industrielle du transport aérien est-elle compatible avec les attentes du marché MICE ? Par Gilles Gompertz, directeur général d’Avico

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5 Décembre 2014 - n°7 •

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TRIBUNE LIBRE

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S’AFFRANCHIR DE L’IMMATRICULATION VOYAGE…

Michel BENSADOUN

Directeur associé de La Fonderie

Membre de l’ANAé

a nouvelle réglementation sur la garantie financière obligatoire vient nous rappeler à quel point les contraintes pèsent sur nos agences, et nous interrogent sur

la place des agences événementielles et de tourisme d’affaires.Le poids de la «  meeting industry  » est considérable sur le plan économique pour l’ensemble des acteurs, agences, mais aussi hôtels, restaurants, lieux de réunion, de congrès, prestataires, trans-porteurs, … Il vient en complément du tourisme classique. Pourtant, notre spécificité ne donne lieu à aucun amé-nagement, ou traitement particulier de

la part de l’administration. Pire, les lois applicables au tourisme ne sont pas du tout adaptées, nous pénalisent au quotidien dans une compéti-tion devenue internationale. Il paraît fondamental de tenir compte de nos spécificités, et d’évoluer. Alors que l’on parle de choc de simplification, voilà une très bonne occasion de passer à l’acte dans notre secteur.Après avoir défendu et encou-ragé pendant plusieurs an-nées les agences qui faisaient

du voyage à s’immatriculer, après avoir participé, en tant que représentant de l’ANAé au changement de la loi qui a fait passer la licence à l’immatriculation, au-jourd’hui, je pense qu’il faut supprimer l’immatriculation pour les agences de tourisme d’affaires. Pourquoi ?Si la réglementation a pour principal objectif de protéger le consommateur de forfaits touristiques, dans le cas du tourisme d’affaires, le consommateur

est une entreprise, et il n’est pas logique que la consommation de « voyages » soit davantage réglementée que d’autres types de prestations. Les entreprises dis-posent de nombreuses possibilités pour se prémunir, et des assurances mieux adaptées à notre secteur existent.La TVA à la marge, spécificité du voyage, est très pénalisante dans le tourisme d’affaires. Les clients ne peuvent pas récupérer la TVA, et les agences fran-çaises se retrouvent en situation de distorsion de concurrence face à des agences étrangères non soumises aux mêmes règles et vendant leurs services à des clients établis en France. Par ail-leurs, cette législation sur la TVA oblige les agences à de la gymnastique quoti-dienne au niveau de la facturation pour mettre d’un côté ce qui est de l’ordre du forfait touristique, et de l’autre, les autres prestations. La législation sur la TVA est tellement compliquée que ni les agences ni les clients n’arrivent souvent à s’y retrouver.Malgré les nombreuses promesses de ministres et de l’administration depuis des années, qui reconnaissent bien vo-lontiers le problème, rien n’a été modi-fié. L’administration n’a jamais sanction-né les entreprises qui font du tourisme d’affaires, sans être immatriculées, et cela malgré de nombreuses promesses. Enfin, au niveau européen, l’immatricu-lation et les garanties sont spécifiques à un très petit nombre de pays.La suppression de l’immatriculation pour les agences qui ne vendent des forfaits voyages qu’aux entreprises constituerait un signe très positif, allant vers une simplification et une meilleure compétitivité de nos entreprises. ●www.bensad.com

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6• Décembre 2014 - n°7

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Travel manager ? Quelle drôle d’idée ! Ça vous est venu comment ? Évolution logique  ! J’ai toujours travaillé dans le voyage, surtout le voyage d’affaires (TMC, affrètement, agence événemen-tielle...). Il était naturel que je passe un jour ou l’autre de l’autre côté de la barrière.

Quel est votre premier réflexe quand vous arrivez au bureau ? Un café et j’allume l’ordinateur pour regar-der mes mails.

Quelle est la partie de votre métier que vous préférez ? La mise en place de solutions innovantes. Quand je dis « solutions », je ne parle pas seulement de technologies, cela peut être de simples règles, le référencement d’un nouveau fournisseur par exemple. Il se de-mande toujours si cela va fonctionner, si les voyageurs vont adhérer. Et quand on peut mesurer les retombées rapidement, c’est assez satisfaisant.

Et celle que vous redoutez le plus ? Ne pas atteindre les objectifs que l’on s’était fixé.

Quelle est la situation la plus délicate que vous ayez eu à gérer ? La mise en place d’un contrat multi-mar-chés avec Air France, qui s’est avéré beau-coup plus compliqué que prévu. C’était un contrat global qui intégrait essentiel-lement Europe et États-Unis. J’ai pensé naïvement qu’Air France étant une com-pagnie aérienne française basée en France ce serait plus simple pour moi. La réalité m’a prouvé le contraire : pour déployer un contrat Air France aux États-Unis, il fallait discuter avec Delta Air Lines, qui ne com-prenait pas pourquoi une compagnie amé-ricaine comme Quiksilver avait un travel manager basé en France. J’ai dû montrer patte blanche pour justifier ma légitimité pour négocier ce contrat et ça n’a pas été simple...

Quelle est l’erreur que vous ne commettrez plus ?Crier victoire avant la fin d’une négocia-tion. Des actions commerciales qui étaient possibles il y a encore deux-trois ans ne le sont plus aujourd’hui. Il ne faut plus se contenter d’une promesse orale mais ne se fier qu’à l’écrit.

Quelle est la remarque de voyageur qui vous agace le plus ? Même si je suis plutôt favorable à l’open-booking maîtrisé : « J’ai trouvé moins cher sur internet  », d’autant plus que nous avons quelques champions du monde de la recherche internet dans l’entreprise...

Plutôt best buy ou plutôt contrats ? Plutôt un mix des deux. Le contrat n’est pas le seul levier pour nous faire des écono-mies et on sait tous que les tarifs contrats sont bien souvent plus chers que les tarifs publics best buy.

Poursuivez cette phrase : « Demain, le monde du voyage sera »...Connecté et centralisé.

Un conseil pour ceux qui arrivent dans la profession ? »Surtout, gardez le lien avec vos voyageurs ! C’est mon leitmotiv  : on ne peut rien mettre en place sans écouter et sans com-prendre leurs besoins.

Propos recueillis par Pierre Jacquemin

Xavier QUESNELTravel manager de Quiksilver

TRAVEL QUIZZ

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7 Décembre 2014 - n°7 •

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REPÈRES

C’est, d’après l’étude 2014 commanditée par Concur, fournisseur de solutions et de services de gestion des dépenses, à Aberdeen, le pourcentage des entreprises qui affichent du retard dans la mise en œuvre des politiques de gestion liées aux risques des déplacements profes-sionnels. D’autre part, 53 % d’entre elles communiquent via les appareils mobiles dans les situations à haut risque.

C’est le montant de la deu-xième levée de fonds que vient de finaliser MagicEvent auprès d’investisseurs privés pour son site d’hébergement dédié aux voyageurs d’af-faires. Lancé en 2014, Magic Event.com, premier site de consommation collaborative, compte actuellement près de 2 000 logements (appar-tements, studios, villas) dans 25 villes et 9 pays, en Europe, aux États-Unis et à Dubaï.

C’est, selon l’étude «  Glo-bal Business Travel Forecast 2015  » d’American Express Voyages d’Affaires, l’augmen-tation prévisionnelle pour les tarifs hôteliers dans les pays de la région EMEA pour les hôtels moyen de gamme. Elle sera de 0 % à 5 % pour les éta-blissements haut de gamme. À savoir  : en 2015, certaines villes européennes prévoient d’imposer le paiement de taxes hôtelières plus élevées.

C’est, selon une enquête réa-lisée par Holiday Inn Express (groupe IHG), le pourcentage des femmes d’affaires (contre 55 % des hommes d’affaires) qui accordent de l’impor-tance au Wi-Fi comprise dans le prix de la chambre d’hôtel. Les connexions (femmes et hommes d’affaires confon-dus) s’effectuent le plus sou-vent dans la chambre (90 %), au restaurant (34 %) et dans le hall d’entrée (24 %).

1 Meuros

1 à 6 %pour cent

64pour cent

C’est, selon le dernier baro-mètre du tourisme mondial publié par l’OMT, la progres-sion des arrivées de touristes internationaux dans le monde au cours des huit premiers mois de 2014. Le nombre de touristes internationaux (visi-teurs qui passent au moins une nuit) qui ont sillonné le monde de janvier à août 2014 a en effet atteint 781 millions, soit 36 millions de plus vs la même période de 2013.

C’est, pour les neuf premiers mois de l’année 2014 (période close au 30 septembre 2014) en glissement annuel, le bé-néfice ajusté (y compris en tenant en compte des fusions-acquisitions) d’Amadeus IT Holding SA. Il s’établit à 557,2 millions d’euros, à la faveur d’une augmentation des re-cettes de 9,4  %, à 2  585 mil-lions d’euros, et d’une crois-sance de l’Ebitda de 9,3 %, à 1 037,5 millions d’euros.

C’est, d’après Cata (Central America Tourism Agency), le nombre de Français qui ont voyagé entre janvier et juin 2014 en Amérique centrale. 13 112 (+ 77 %) ont choisi le Panama, 29 190 le Costa Rica (+ 35,9 %), 4 770 (+ 15,8 %) le Nicaragua. À savoir  : l’Institut du Tourisme du Nicaragua an-nonce la création prochaine d’un convention bureau des-tiné à promouvoir son offre dédiée au secteur MICE.

+ 5pour cent

+ 9pour cent

66 849Français

C’est le taux de fiabilité opé-rationnelle de Korean Air sur l’A380, ce qui signifie que seu-lement 0,3 % de ses vols ont été retardés ou annulés entre octobre 2012 et septembre 2014. À cet égard, lors du dernier Symposium Tech-nique d’Airbus à Bangkok, la compagnie aérienne s’est vue décerner pour la seconde fois consécutive le prix d’Excel-lence pour sa performance opérationnelle sur A380.

99,7 pour cent

8• Décembre 2014 - n°7

63pour cent

Page 9: TendanceNomad #7

C’est confirmé  : pour quelques temps encore, la vanité a sa place bien assurée dans les salons d’aéroports. Des salons

que fréquentent forcément les clients de la carte Priority Pass, précisément destinée à en ouvrir les portes partout dans le monde.Priority Pass a eu la riche idée de réaliser une étude auprès de plus de 1 500 de ses membres. Au final, l’accent est mis essentiellement sur le comportement des plus jeunes (26-34 ans), ce « nouveau groupe de consommateurs visibles » (ndr.  : « conspicuous consumers ») en quête éper-due de reconnaissance statutaire  : «  Ils dépensent de plus en plus là où ils peuvent être vus et cherchent à se distinguer par des habitudes de voyages et de consommation particulières. » Priority Pass ne se contente pas de ce résumé et dresse le portrait- robot de notre jeune frequent flyer type ; voyageur (24 allers-retours par an dont 9 en business), polyglotte (quatre langues en moyenne  !), sensible à l’attrait des marques et surtout complètement accro à la techno, citant même «  l’absence de Wi-Fi » comme principale source de stress en voyage. La peur de l’avion serait-elle définitivement ringardisée ?Mais un portrait-robot n’exclut pas le contraste. Plus portés que leurs aînés sur le luxe hôtelier et les joies de la business, les 26-34 ans sont cependant beaucoup plus réticents à s’offrir des billets « pre-mium » quand il s’agit de voyager à titre privé et sont plus enclins que les autres à utiliser les transports en commun pour rejoindre ou quitter l’aéroport. En espé-rant probablement qu’on ne les croise pas dans ces circonstances triviales... ● Pierre Jacquemin

FRIMEZ JEUNESSE !Polyglottes, technophiles et fortement portés vers la consommation ostentatoire : voilà le portrait type des jeunes frequent flyers soumis à l’examen par Priority Pass.

ÉTUDE

9 Décembre 2014 - n°7 •

Source : Priority Pass

● États-Unis (30 %)

● Allemagne (17 %)

● Royaume-Uni (16 %)

● France (12 %)

● Chine (10 %)

● Autres (15 %)

LES TOP DESTINATIONS DES VOYAGEURS PRIORITY PASS

30 %

16 %

Pour affaires

12 %

17 %10 %

27%

14%

Pour loisirs

11 %

15 %

10 %

● États-Unis (30 %)

● Allemagne (17 %)

● Royaume-Uni (16 %)

● France (12 %)

● Chine (10 %)

● Autres (23 %)

TROIS CHIFFRES À RETENIR

69 %

62 %

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C’est la part des 26-34 ans interrogés par Priority Pass qui utilisent des cartes de crédit permettant de collecter des points de fidélité.

C’est le pourcentage des interrogés qui admettent qu’ils sont prêts à payer plus pour s’offrir des marques de luxe.

C’est le nombre moyen d’outils électroniques (ordinateur, tablette, téléphone, lecteur MP3…) emportés en voyage par les 26-34 ans interrogés.

15 %23%

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OMAN :ils expErimentent

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Le magazine TendanceNomad vous fait découvrir ce qui se prépare dans son n o u v e a u l a b o r a t o i r e e x p é r i m e n t a l

Communiqué

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La parole àMichel BENSADOUN

Directeur associé de La Fonderie - Membre de l’ANAé

Vous avez accepté de développer avec TendanceNomad un laboratoire digital expérimental. Pour-quoi un projet expérimental, et qu’est exactement ce projet digital ?

Tout d’abord je suis passionné par les nou-velles technologies et en particulier le digital; ceux qui me connaissent le savent bien ! Plu-

sieurs raisons ont motivé mon choix : tout d’abord l’envie de transmettre un savoir. Cela fait plus de 25 ans que je dirige une agence et des équipes, et nous sommes dans un secteur où les connais-sances doivent être très nombreuses, dans des domaines très variés. Internet est un outil fabuleux de recherche, mais fi nalement dans des domaines très spécifi ques, professionnels, on ne trouve pas grand chose. Donc, j’ai eu envie de créer un site, où les chefs de projets, qu’ils soient en agence, ou chez l’annonceur puissent trouver des informa-tions pratiques professionnelles. Donc le site aura

avant tout pour objectif de diff user des mini for-mations et des guides pratiques sur nos métiers. Il sera expérimental, car nous partons à l’aventure, et voulons garder cet esprit de liberté, de labora-toire; nous avons envie de créer sans nous fi xer un cadre trop rigide au départ. Le site évoluera donc très certainement par rapport à l’idée que nous nous en faisons aujourd’hui, c’est cet esprit de liberté créative qui me plaît et qui a fait que j’ai accepté cette mission, c’est une très belle aventure.

Sous quelle forme cela va se présenter ?

Nous allons privilégier des communications faciles à appréhender et donc des petites vidéos et des textes très courts en support, plutôt du style fi ches pratiques. Il faut utiliser au maximum l’image, le son, et puis la vidéo permet de mettre de l’humain, d’expliquer de façon plus direct et plus facile. Les domaines vont être très variés, aussi bien dans le domaine du tourisme, que de l’événement et la création. En fait tout ce dont nos chefs de pro-jets ont besoin. L’objectif sera également de faire découvrir de nouvelles façons de travailler, de présenter de nouveaux outils.

Il existe de nombreux sites dans le tourisme etl’événement, comment allez-vous vous diff érencier ?

La plupart des sites qui existent sont des sites d’information, qui le plus souvent se contentent de transmettre des communiqués de presse.

Cela est utile, mais on est submergé par les infos. Ensuite, vous avez des sites qui vont permettre de trouver des lieux, des hôtels. Enfi n, des sites de tendances, qui communiquent sur des campagnes,

des exemples de ce que les marques font, ou des études, des sondages. En fait, le vrai problème dans le digital est que peu de sites créent vraiment des contenus, on se contente de transmettre ce que l’on a vu. Le Lab TendanceNomad a pour volonté d’être un site de contenu et d’inspiration.Le Lab publiera régulièrement des articles desti-nés aux chefs de projet événementiel présentant des outils, des astuces, des tutoriels pour la réali-sation de leur projet de A à Z (check-list repérages hôtels, les trousses de secours, des modèles de

conducteurs pour la scénographie d’un événe-ment, astuces pour commander ou réaliser un logo sur internet, le panorama des assurances pour le MICE, les diff érents modes d’organisation de l’espace pour un meeting, etc.). Ces articles seront composés principalement d’éléments pratiques téléchargeables gratuitement, de vidéos, de sons, d’images, ne compteront que très peu de rédac-tionnel et seront travaillés par des professionnels.

Pourquoi un site d’inspiration ?

L’inspiration est un élément clé de nos métiers. La recherche d’inspiration est essentielle. Lorsque l’on a un brief, on commence bien sûr une analyse, mais lorsqu’il faut proposer des actions concrètes, se pose souvent la recherche des idées. Dans un brainstorming, il est nécessaire d’alimenter la démarche créative en infusant des idées, c’est en général comme cela que l’on rebondit et construit

la proposition qui gagnera. Nous allons essayer de proposer ce service. Deux exemples pour être concret : la recherche d’un team building, nous donnerons par type de recherche et d’objectifs, des séries d’idées, avec une analyse sur les intérêts, les limites, et cela de façon non promotionnelle, pas pour vendre un prestataire ou un package. Autre exemple, nous pensons proposer des inspi-rations voyages, par exemple, sur des activités thé-matiques proposées par les destinations.

Qui va alimenter ce site, c’est un gros travail ?

Oui, c’est un gros travail, mais en même temps, nous ne sommes pas un site encyclopédique. Donc les articles, les sujets arriveront au fur et à mesure, mais bien sûr, il y en aura plusieurs par semaine. Les contributions viendront essentiellement de profes-

sionnels, experts dans leurs domaine, et j’ai déjà plusieurs spécialistes qui ont accepté de contri-buer. Cela sera aussi un site contributif, et donc ouvert à tout ceux qui ont envie d’y participer. La seule condition sera la ligne éditoriale, et les sujets diff usés doivent avoir un intérêt pédagogique, sans aucune partie commerciale.

Justement, quel est le modèle économique ?

Le site est uniquement réservé aux profession-nels, il sera gratuit, mais on devra s’inscrire. Nous comptons sur plusieurs contributions. D’une part les destinations, c’est-à-dire les pays, régions ou villes, à qui nous allons proposer des outils formi-dables de communication digitale sur le marché du meeting, du tourisme et du voyage d’aff aires. Je pense que cela répond aussi à une demande des

chefs de projet qui auront un site portail, un point de départ pour des recherches et de l’inspiration, mais ils auront aussi des outils inédits, comme des PowerPoints qu’ils pourront télécharger et adapter à leurs projets. Ensuite, nous aurons des annuaires de prestataires, partenaires, par pays, et des free-lances. Ces annuaires seront gratuits sur une for-mule de base, et avec possibilité d’avoir des pages de présentation.

Nous avons très envie de voir tout cela, quelles sont les prochaines étapes ?

Le site est en cours de développement, nous com-mençons à le présenter aux partenaires. Il est prévu de l’ouvrir le 2 mars prochain. Ceux qui sont inté-ressés, peuvent dès à présent se pré-inscrire sur www.lab-tn.com

« L’inspiration est un élément clé de nos métiers. La recherche d’inspiration est essentielle. »

La parole àRania KHODR

Directrice France, Italie et Suisse romande de l’Offi ce de Tourisme du Sultanat d’Oman

« Pour le Sultanat d’Oman, notre approche concer-nant le développement de la destination a tou-jours été de nous diff érencier à la fois en termes de produit touristique et de stratégie marketing. Et le Lab TendanceNomad, initié par Michel Ben-sadoun, professionnel reconnu et expérimenté du secteur MICE, correspond parfaitement à notre démarche. Aujourd’hui, le digital est incontour-nable, et le Lab TendanceNomad s’inscrit comme un outil privilégié pour aider les professionnels du tourisme d’aff aires à mieux vendre une destina-tion. À ce sujet, l’Offi ce de Tourisme du Sultanat d’Oman développe sur un mini site un programme e-learning intitulé « Les Étoiles d’Oman » destiné aux agents de voyages pour les aider à parfaire leurs connaissances de la destination, promouvoir le pays et à mieux vendre les forfaits dévolus au Sultanat d’Oman. Aujourd’hui, le Sultanat d’Oman, pays sûr, authentique, et doté d’attraits naturels et culturels majeurs, se positionne comme la nouvelle destination MICE des prochaines années. Mascate,

la capitale du pays, desservie quotidiennement depuis les principales villes européennes, notam-ment par Oman Air, dispose de toutes les infras-tructures hôtelières nécessaires pour l’accueil des groupes. D’autre part, l’Oman Convention & Exhi-bition Centre ouvrira progressivement à partir de fi n 2015 jusqu’à fi n 2016 à Mascate. Ce futur com-plexe proposera une off re intégrée avec, outre un espace d’exposition de 22 000 m², un auditorium de 3 200 places et des salles de banquet et de réu-nion, 1 000 chambres d’hôtels (un hôtel 5*, deux 4*, un 3*) et un centre commercial. Enfi n, il faut

noter l’ouverture en 2015 du nouvel aéroport in-ternational de Mascate d’une capacité d’accueil de 12 millions de passagers dans sa première phase. »www.omantourisme.com

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OMAN :ils expErimentent

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Le magazine TendanceNomad vous fait découvrir ce qui se prépare dans son n o u v e a u l a b o r a t o i r e e x p é r i m e n t a l

Communiqué

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La parole àMichel BENSADOUN

Directeur associé de La Fonderie - Membre de l’ANAé

Vous avez accepté de développer avec TendanceNomad un laboratoire digital expérimental. Pour-quoi un projet expérimental, et qu’est exactement ce projet digital ?

Tout d’abord je suis passionné par les nou-velles technologies et en particulier le digital; ceux qui me connaissent le savent bien ! Plu-

sieurs raisons ont motivé mon choix : tout d’abord l’envie de transmettre un savoir. Cela fait plus de 25 ans que je dirige une agence et des équipes, et nous sommes dans un secteur où les connais-sances doivent être très nombreuses, dans des domaines très variés. Internet est un outil fabuleux de recherche, mais fi nalement dans des domaines très spécifi ques, professionnels, on ne trouve pas grand chose. Donc, j’ai eu envie de créer un site, où les chefs de projets, qu’ils soient en agence, ou chez l’annonceur puissent trouver des informa-tions pratiques professionnelles. Donc le site aura

avant tout pour objectif de diff user des mini for-mations et des guides pratiques sur nos métiers. Il sera expérimental, car nous partons à l’aventure, et voulons garder cet esprit de liberté, de labora-toire; nous avons envie de créer sans nous fi xer un cadre trop rigide au départ. Le site évoluera donc très certainement par rapport à l’idée que nous nous en faisons aujourd’hui, c’est cet esprit de liberté créative qui me plaît et qui a fait que j’ai accepté cette mission, c’est une très belle aventure.

Sous quelle forme cela va se présenter ?

Nous allons privilégier des communications faciles à appréhender et donc des petites vidéos et des textes très courts en support, plutôt du style fi ches pratiques. Il faut utiliser au maximum l’image, le son, et puis la vidéo permet de mettre de l’humain, d’expliquer de façon plus direct et plus facile. Les domaines vont être très variés, aussi bien dans le domaine du tourisme, que de l’événement et la création. En fait tout ce dont nos chefs de pro-jets ont besoin. L’objectif sera également de faire découvrir de nouvelles façons de travailler, de présenter de nouveaux outils.

Il existe de nombreux sites dans le tourisme etl’événement, comment allez-vous vous diff érencier ?

La plupart des sites qui existent sont des sites d’information, qui le plus souvent se contentent de transmettre des communiqués de presse.

Cela est utile, mais on est submergé par les infos. Ensuite, vous avez des sites qui vont permettre de trouver des lieux, des hôtels. Enfi n, des sites de tendances, qui communiquent sur des campagnes,

des exemples de ce que les marques font, ou des études, des sondages. En fait, le vrai problème dans le digital est que peu de sites créent vraiment des contenus, on se contente de transmettre ce que l’on a vu. Le Lab TendanceNomad a pour volonté d’être un site de contenu et d’inspiration.Le Lab publiera régulièrement des articles desti-nés aux chefs de projet événementiel présentant des outils, des astuces, des tutoriels pour la réali-sation de leur projet de A à Z (check-list repérages hôtels, les trousses de secours, des modèles de

conducteurs pour la scénographie d’un événe-ment, astuces pour commander ou réaliser un logo sur internet, le panorama des assurances pour le MICE, les diff érents modes d’organisation de l’espace pour un meeting, etc.). Ces articles seront composés principalement d’éléments pratiques téléchargeables gratuitement, de vidéos, de sons, d’images, ne compteront que très peu de rédac-tionnel et seront travaillés par des professionnels.

Pourquoi un site d’inspiration ?

L’inspiration est un élément clé de nos métiers. La recherche d’inspiration est essentielle. Lorsque l’on a un brief, on commence bien sûr une analyse, mais lorsqu’il faut proposer des actions concrètes, se pose souvent la recherche des idées. Dans un brainstorming, il est nécessaire d’alimenter la démarche créative en infusant des idées, c’est en général comme cela que l’on rebondit et construit

la proposition qui gagnera. Nous allons essayer de proposer ce service. Deux exemples pour être concret : la recherche d’un team building, nous donnerons par type de recherche et d’objectifs, des séries d’idées, avec une analyse sur les intérêts, les limites, et cela de façon non promotionnelle, pas pour vendre un prestataire ou un package. Autre exemple, nous pensons proposer des inspi-rations voyages, par exemple, sur des activités thé-matiques proposées par les destinations.

Qui va alimenter ce site, c’est un gros travail ?

Oui, c’est un gros travail, mais en même temps, nous ne sommes pas un site encyclopédique. Donc les articles, les sujets arriveront au fur et à mesure, mais bien sûr, il y en aura plusieurs par semaine. Les contributions viendront essentiellement de profes-

sionnels, experts dans leurs domaine, et j’ai déjà plusieurs spécialistes qui ont accepté de contri-buer. Cela sera aussi un site contributif, et donc ouvert à tout ceux qui ont envie d’y participer. La seule condition sera la ligne éditoriale, et les sujets diff usés doivent avoir un intérêt pédagogique, sans aucune partie commerciale.

Justement, quel est le modèle économique ?

Le site est uniquement réservé aux profession-nels, il sera gratuit, mais on devra s’inscrire. Nous comptons sur plusieurs contributions. D’une part les destinations, c’est-à-dire les pays, régions ou villes, à qui nous allons proposer des outils formi-dables de communication digitale sur le marché du meeting, du tourisme et du voyage d’aff aires. Je pense que cela répond aussi à une demande des

chefs de projet qui auront un site portail, un point de départ pour des recherches et de l’inspiration, mais ils auront aussi des outils inédits, comme des PowerPoints qu’ils pourront télécharger et adapter à leurs projets. Ensuite, nous aurons des annuaires de prestataires, partenaires, par pays, et des free-lances. Ces annuaires seront gratuits sur une for-mule de base, et avec possibilité d’avoir des pages de présentation.

Nous avons très envie de voir tout cela, quelles sont les prochaines étapes ?

Le site est en cours de développement, nous com-mençons à le présenter aux partenaires. Il est prévu de l’ouvrir le 2 mars prochain. Ceux qui sont inté-ressés, peuvent dès à présent se pré-inscrire sur www.lab-tn.com

« L’inspiration est un élément clé de nos métiers. La recherche d’inspiration est essentielle. »

La parole àRania KHODR

Directrice France, Italie et Suisse romande de l’Offi ce de Tourisme du Sultanat d’Oman

« Pour le Sultanat d’Oman, notre approche concer-nant le développement de la destination a tou-jours été de nous diff érencier à la fois en termes de produit touristique et de stratégie marketing. Et le Lab TendanceNomad, initié par Michel Ben-sadoun, professionnel reconnu et expérimenté du secteur MICE, correspond parfaitement à notre démarche. Aujourd’hui, le digital est incontour-nable, et le Lab TendanceNomad s’inscrit comme un outil privilégié pour aider les professionnels du tourisme d’aff aires à mieux vendre une destina-tion. À ce sujet, l’Offi ce de Tourisme du Sultanat d’Oman développe sur un mini site un programme e-learning intitulé « Les Étoiles d’Oman » destiné aux agents de voyages pour les aider à parfaire leurs connaissances de la destination, promouvoir le pays et à mieux vendre les forfaits dévolus au Sultanat d’Oman. Aujourd’hui, le Sultanat d’Oman, pays sûr, authentique, et doté d’attraits naturels et culturels majeurs, se positionne comme la nouvelle destination MICE des prochaines années. Mascate,

la capitale du pays, desservie quotidiennement depuis les principales villes européennes, notam-ment par Oman Air, dispose de toutes les infras-tructures hôtelières nécessaires pour l’accueil des groupes. D’autre part, l’Oman Convention & Exhi-bition Centre ouvrira progressivement à partir de fi n 2015 jusqu’à fi n 2016 à Mascate. Ce futur com-plexe proposera une off re intégrée avec, outre un espace d’exposition de 22 000 m², un auditorium de 3 200 places et des salles de banquet et de réu-nion, 1 000 chambres d’hôtels (un hôtel 5*, deux 4*, un 3*) et un centre commercial. Enfi n, il faut

noter l’ouverture en 2015 du nouvel aéroport in-ternational de Mascate d’une capacité d’accueil de 12 millions de passagers dans sa première phase. »www.omantourisme.com

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Hotels.com, site de réservations d’hôtels sur internet, annonce son arrivée sur le mar-ché des montres connectées sous Android. «  Il s’agit d’une innovation technologique majeure pour nous, que nous sommes ravis d’apporter à nos clients, explique Marieke

Flament, directrice Marketing EMEA chez Hotels.com. Nous sommes l’une des premières entreprises du secteur du tourisme à se lancer sur cette tendance, ce qui fait de nous des pionniers en la matière et nous en sommes fiers. » Comment cela fonc-tionne  ? Toute personne utilisant l’application Hotels.com sous Android reçoit directement sur sa montre les informa-tions liées à sa ou ses réservation(s). « Notre objectif premier est de facilité la vie de nos clients au quotidien », ajoute Marieke Flament. Ainsi, un rappel utile (notification) est envoyé à 14 heures le jour où doit se faire l’enregistrement (check-in), lorsque la majorité des clients est sur le chemin de l’hôtel. Les clients peuvent voir des photos de leur hôtel, sont infor-més de l’adresse, peuvent découvrir la carte (à ouvrir sur leur smartphone) et voir tous les détails de leur réservation. ●D.P.

Hotels.com sur le marché des montres connectées

HÉBERGEMENT

TENDANCES

«   Notre étude montre que l’aversion aux prises de risques dans les entreprises est moindre et que leur visibilité s’améliore  », explique Saskia Gentil, directrice pour la France et la Suisse d’Ameri-can Express Meetings & Events. Pour le conti-nent européen, les prévisions pour l’année 2015

font état d’un léger accroissement du nombre d’opérations (+ 0,4 %) associé à un tassement du nombre de participants. La situation varie selon les pays. Pour la France, le nombre d’opé-rations devrait augmenter conformément à la moyenne euro-péenne, mais le nombre de participants verrait son score dimi-nuer de 2,9 %. Plus d’opérations donc, mais d’un effectif infé-rieur. Cependant, avec une durée moyenne des opérations de 3,2 jours, la France enregistre la meilleure performance euro-péenne. L’Allemagne, à la deuxième place mondiale derrière les États-Unis, selon le classement de l’International Congress and Convention Association (ICCA), aurait une évolution contraire, avec un nombre d’opérations en baisse de 1,1 % pour un nombre de participants en hausse de 0,5 %. Quant à l’Espagne, l’évolution serait positive de 1,8 % pour le nombre d’opérations et de 0,3 % pour le nombre de participants. ●J.-F.B.

American Express Meetings & Events optimiste pour 2015

MICE

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British Airways propose à ses passagers Execu-tive Club, qui voyagent d’Édimbourg ou de Glasgow à destination de l’aéroport de London City, de se rendre à leurs rendez-vous profes-sionnels directement après avoir atterri. Ils n’ont plus à se soucier de leurs bagages ; ceux-ci

leur sont livrés en peu de temps grâce à un service de concier-gerie nommé Carousel Collection opéré en collaboration avec la société AirPortr. «  Des voyageurs nous ont indiqué que leur priorité après l’atterrissage était de se rendre directement à leur bureau, commente Chris Nash, directeur de l’Expérience Client chez British Airways pour l’aéroport de London City. Nous avons donc lancé ce service en partenariat avec AirPortr afin de leur permettre de gagner du temps sans s’inquiéter des bagages enregistrés. Dans un premier temps, ce service est présent sur les vols arrivant d’Edimbourg et de Glasgow, mais nous espérons étendre cette offre à de nouvelles routes desservies par London City. » Le service Carousel Collection, s’élevant à 12 € (10 £) par mois, est gratuit au cours des trois premiers mois suivant la souscription, pour les membres de l’Executive Club. British Airways propose également à ses passagers bénéficiant de son programme de fidélisation, une réduction de 10 % pour la livraison de bagages qui s’élève à 19 € (15 £) minimum. Pour bénéficier de ce nouveau service, les passagers peuvent réser-ver en ligne jusqu’à l’heure dudépart de leur vol, en se rendant sur portr.com/baexecutive. ●D.P.

British Airways : nouveau service de conciergerie

SERVICES

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DES SÉMINAIRES QUI NOURRISSENT L’ESPRIT,

LE CORPS ET L’ÂME

Au Dolce Chantilly, le Chef Dorian Wicart et son équipe proposent une cuisine variée,

raffinée, abondante et saine, à chaque repas et pause, afin de stimuler la concentration des

participants aux séminaires et de favoriser l’interactivité. Cette offre de restauration de

grande qualité est incluse dans tous nos forfaits séminaire, sans supplément.

DOLCECHANTILLY.FR

Dolce Chantilly en bref • Cadre verdoyant et apaisant sur la forêt et le golf

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Page 14: TendanceNomad #7

TENDANCES

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L’entreprise d’auto-partage créée par Gui Bulaty, Adrien Delétang et Cédric Bâlé a ouvert sa pre-mière agence physique en propre, à proximité de l’aéroport de Roissy-CDG. À signaler que Car-nomise était déjà présente aux environs des aé-roports de Roissy-CDG, d’Orly et de Beauvais, à

travers divers partenariats avec des exploitants de parkings de longue durée. Carnomise propose un système d’auto-partage qui permet de louer une voiture à la dernière minute, même en haute saison, pour un prix attractif. Les locataires peuvent profiter d’un prix de location en moyenne 60 % moins chère que les loueurs traditionnels, pour des véhicules de moins de 10 ans d’âge et de moins de 130 00 kilomètres. Quant au pro-priétaire, il rentabilise, lui, sa voiture grâce au revenu généré par sa location, puisque Carnomise lui reverse 50 % du prix de la location. Cette société permet ainsi aux voyageurs d’évi-ter les frais de parking et éventuellement de percevoir un revenu. En cas de panne ou d’accident, l’assurance habituelle du propriétaire n’est pas en cause, tout comme son bonus/malus. C’est l’assurance-assistance de Carnomise qui assure le rapatriement du véhicule et de ses occupants. Carnomise s’attaque au marché des 18 000 voitures qui dorment chaque nuit dans les parkings d’aéroports et au fait qu’en France 20 % des locations de voitures ont pour point de départ les aé-roports. À ce jour, l’entreprise, qui compte six collaborateurs, dispose déjà sur son site internet d’un fichier de plus d’un millier de personnes pour autant de véhicules disponibles à l’auto-partage. Carnomise est par ailleurs membre actif du collectif Bleu, Blanc, Zèbre, le do-tank mené par Alexandre Jardin. ● J-F.B.

Carnomise prend pignon sur rue

DÉPLACEMENTS

Toujours à la pointe de l’innovation et du déve-loppement technologique, CDS Groupe est la première centrale de réservation hôtelière à intégrer la connectivité Amadeus Hotels. Cette nouvelle connexion permet aux entre-prises clientes de CDS Groupe d’accéder en

un clic à un inventaire très large de fournisseurs hôteliers, notamment en Europe : 11 653 établissements en France, 17 528 en Italie, 20 162 en Allemagne et 8 462 au Royaume-Uni. Avec cette intégration chez CDS Groupe, les bénéfices voya-geurs et utilisateurs sont nombreux : amélioration du temps de réponse, meilleure visibilité grâce au niveau de détail très élevé dès le premier résultat de recherche, tarifs en disponi-bilité immédiate (type de chambre et options : petit déjeuner, soirée étape…), éditions générales de vente affichées, des-criptifs des hôtels plus clairs et plus complets, remontée des prix croissants, jusqu’à 1 000 choix immédiats, possibilité de paiement sur place ou centralisé, qualité d’affichage structu-rée, proche des sites loisirs grâce à un système d’icônes. Pour les entreprises, le Programme Hôtel pouvant être intégré à cette base, le bénéfice est global : gain de temps et visibilité maximale pour choisir le bon hôtel au meilleur prix (best buy). Cette offre est disponible pour tous les clients CDS Groupe, corporate et agences, sur tous les canaux (self booking tools et hotel booking tools) du marché. ● D.P.

CDS Groupe certifié Amadeus Hotels

SOLUTIONS

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Business

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Q uand la technologie et la science s’intéressent au voyage, cela peut donner des initiatives parfois sur-

prenantes. C’est le cas avec Sound Bite, une nouvelle idée lancée par British Airways. Depuis début novembre, la compagnie aérienne britannique pro-pose à ses passagers des vols long-cour-riers de déguster leur plateau repas en écoutant un programme musical spécia-lement conçu pour l’occasion.

Treize morceaux dédiés aux repasUn projet original qui s’appuie sur les travaux de Sonic Seasoning menés par l’équipe du professeur Charles Spence, de l’université d’Oxford. Selon le scien-tifique, la musique influe sur la percep-tion que l’on a des aliments. Et cela n’a rien de négligeable  : en associant cer-tains morceaux de musique à certains plats, ceux-ci peuvent apparaître jusqu’à 10 % plus sucrés ou salés.

La chaîne musicale dédié aux repas comporte treize morceaux et dure 53 minutes. Cela débute avec « Scream » du chanteur écossais Paolo Nutini, qui doit mettre en valeur le saumon d’Écosse car, selon l’étude, «  les musi-ciens écossais peuvent améliorer l’attrait des aliments écossais ». Pour le plat prin-cipal, le choix s’est porté sur « A Sky Full of Stars  » du groupe britannique Cold-play et « Somewhere only we Know » de Lily Allen, afin de répondre au principe selon lequel la « musique britannique doit être associée à la nourriture britannique ». Une exception toutefois si vous optez pour la viande rôtie : il faudra alors pas-ser aux partitions classiques de Claude Debussy.

Compenser les effets de l’air sec…En dessert, le traditionnel pudding de-vient encore plus moelleux et sucré ac-

compagné par les tubes « Ray of Light » de Madonna et «  You’re Beautiful  » de James Blunt. Et parce que la musique classique et le rock peuvent aussi avoir une influence sur la qualité du vin, Bri-tish Airways a choisi le BBC Symphony Orchestra pour le vin blanc et le son rock des Pretenders pour le vin rouge, censé apparaître plus robuste ainsi. Le café nécessite quant à lui des notes plus corsés et c’est le ténor Plácido Domingo qui est appelé à la rescousse.Pour le chef de la compagnie aérienne, Mark Tazziole, Sound Bite doit compen-ser les effets de l’air sec et les variations de pression  : « La sensibilité au goût est réduite de 30 % dans un avion, donc nous faisons tout ce que nous pouvons pour contrer cela, explique-t-il dans un com-muniqué. Nos associations devraient vraiment aider à ressortir les saveurs.  » Le casque audio fait désormais parti du couvert ! ● Didier Forray

On savait déjà que la musique adoucissait les mœurs. Depuis novembre dernier, voilà qu’elle relève la saveur des plateaux repas de British Airways !

BRITISH AIRWAYS : QUAND LA MUSIQUE PASSE À TABLE !

NOUVELLES TECHNOS

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› British Airways propose, depuis début novembre à ses passagers, de déguster leur plateau en écoutant un programme musical dédié.

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› En associant certains morceaux de musique à certains plats, ceux-ci peuvent apparaître jusqu’à 10 % plus sucrés ou salés.

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› Serti dans un îlot verdoyant, le Château de Berne et sa tour de guet coiffés de tuiles anciennes est un véritable havre de tranquillité.

› Loin des sites conventionnels, le Château de Berne compte plusieurs salles de réunion pour de petits séminaires au vert.

Quoi ? Le domaine du Château de Berne, un 4-étoiles membre de la prestigieuse famille Relais & Châteaux, appa-raît au détour d’un long chemin entre garrigue, vignes et oliviers centenaires. Niché au cœur d’un domaine privé de 500 hectares, dans l’arrière-pays provençal, il se trouve à une heure de route à l’ouest de Nice.

On aime : la quiétude qui règne sur le domaine et en fait un parfait refuge pour les citadins en quête de ressour-cement. On s’y délasse, on savoure les balades dans les vignes, on coule des instants sereins à la piscine à déborde-ment ou au spa installé dans l’ancienne cave, on savoure les mets fins du jeune chef qui a cuisiné pour de nombreuses tables étoilées avant de rejoindre l’établissement.

On aime moins : l’activité quad proposée aux groupes séminaire et dont la nuisance écologique s’har-monise mal avec un environnement préservé. D’autant plus étonnant que le château a obtenu en 2009 l’Écolabel européen.

Infos pratiques : 25 chambres et suites lumineuses ouvertes sur les vignes, l’ancienne cave, ou le château, et réparties pour la plupart dans le mas principal et une bas-tide (privatisable). Fraîchement rénovées, elles sont déco-rées dans un style «  champêtre  » chic et charme unique. Quatre salles de réunion (jusqu’à 100 places en théâtre), espaces extérieures privatisables pour des événements sur mesure. Nombreuses activités incentives  : dégustations de vins, cours de cuisine thématiques dans le potager, les vignes, jeu de piste, buggy, hélicoptère... Mention spéciale au team building « Assemblage gagnant », où les collabora-teurs, répartis en équipes, doivent préparer un assemblage à partir de différents cépages pour réaliser leur propre vin (de 6 à 20 personnes). ● Blandine Fleury

LE CHÂTEAU DE BERNE (VAR)

› Habillées de teintes douces, chacune des chambres est unique et distillent fraîcheur et sérénité.

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TESTÉ POUR VOUS

› L’Orangerie, l’une des trois tables du Château de Berne, accueille le restau-rant gastronomique sous une verrière inondée de lumière.

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Page 18: TendanceNomad #7

VOYAGE D’AFFAIRES

« LES GRANDES ENTREPRISES NOUS CONTACTENT

DAVANTAGE EN DIRECT »

Georges Rudas, Pdg d’Amadeus France

ENTRETIEN

Encore peu connu des travel managers en raison de sa vocation initiale très BtoB, le GDS Amadeus est pourtant un acteur incontournable. Dans un marché du voyage

d’affaires de plus en plus technologique, il est sans doute amené à jouer un rôle plus important encore.

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18• Décembre 2014 - n°7

Page 19: TendanceNomad #7

ENTRETIEN

Que représente l’activité voyage d’affaires pour Amadeus France ?On a plusieurs activités qui concernent le travel management. En tant que GDS, nous sommes le leader en France, et très largement, puisqu’on équipe non seulement les grandes TMC mais aussi la plupart des agences de proximité. Nous proposons par ailleurs une palette d’outils corporate, comme par exemple AeTM qui est un OBT (online booking tool) utilisé par près de 800 entreprises françaises.

Comme vous différenciez-vous par rapport à KDS, Traveldoo ou Concur sur ce segment des OBT ?Il y a certes une grande concurrence sur ce segment. Mais je dirai que AeTM est une solution «  Amadeus Ready  ». Cela signifie que lorsque nous développons des fonctionnalités nouvelles ou des contenus dans Amadeus, AeTM en bé-néficie tout de suite. Si je prends pour exemple les frais ancillaires, seule AeTM permet de faire les réservations de ces fameuses options, c’est un confort pour le travel manager. L’outil est totalement intégré au GDS avec une fiabilité très importante. Et c’est un outil global dis-ponible dans le monde entier, sur près de 95 pays, ce qui nous permet d’abor-der des entreprises multinationales. Je précise d’ailleurs qu’il a été choisi dans le monde par 7 000 entreprises. D’autre part, AeTM comprend près de 1 000 paramétrages possibles, ce qui permet de piloter sa politique voyages de façon pointue et efficace.

Proposez-vous AeTM en direct aux entreprises ?Elle est principalement revendue par les TMC et les agences de voyages. Mais certaines grandes entreprises nous solli-citent en direct pour nous acheter AeTM car elles veulent maîtriser leur technolo-gie online de façon à pouvoir la piloter. Ces entreprises ont des besoins de plus en plus pointus en matière de sécurité des voyageurs, de reporting, de ges-tion des profils Et c’est vrai, de plus en plus de ces entreprises nous contactent en direct.

Quelles sont les dernières évolutions d’AeTM ?L’application mobile est disponible sur AeTM et téléchargeable sur IOS et Android. Il existe également des appli-cations mobiles pour le circuit de vali-dation des voyages au sein des entre-prises. Plus généralement, on fait sans cesse évoluer nos produits grâce aux 500 millions d’euros que nous investis-sons chaque année en recherche et dé-veloppement, aucune autre entreprise du travel en Europe n’en fait autant en la matière.

Les OBT dernière génération intègrent les problématiques door to door, pourquoi ne le faites-vous pas ?Bien que nous soyons une entreprise BtoB, tous nos produits sont dévelop-pés en fonction des besoins de l’uti-lisateur final. Or les personnes qui se déplacent ont besoin de plus en plus d’assistance technologique. Mais on s’est rendu compte que les acteurs qui se sont lancés dans le door to door n’ont pas eu des résultats encore probants. Les outils sont très sophistiqués, les contenus aussi, cela nécessite beaucoup d’investissements et nous priorisons les outils les plus pertinents pour satisfaire les besoins de nos clients. Mais on a des projets. On regarde aussi de près tous les acteurs qui gravitent autour de l’éco-nomie de partage. Nous ferons bientôt des annonces en ce sens.

Quel regard portez-vous sur un autre phénomène émergent, l’open booking ?Amadeus est un agrégateur de contenu et nous enrichissons chaque jour le contenu disponible sur nos plateformes. Les compagnies low cost en sont un bel exemple puisque personne ne pensait, il y a quelques années, que des compagnies comme Easyjet ou Ryanair souhaiteraient être distribuées par un GDS. C’est la preuve que nous leur apportons une vraie valeur ajoutée. Il est donc tout à fait envisageable d’intégrer du contenu spécifique, sur-mesure, dans des pla-teformes, BtoB, BtoC, multicanales, en fonction des besoins des entre-prises. Mais nous devons avant tout faciliter la chaine du voyage des col-laborateurs : avant le voyage afin que les outils prennent en considération et appliquent la politique de voyages de l’entreprise, aider l’entreprise à identifier où se trouve le collaborateur pendant son déplacement pour des raisons évidentes de sécurité et enfin, après le voyage, contribuer au repor-ting et au tracking des dépenses. Nous mettons en place des outils de « travel intelligence  » pour que l’entreprise soit dotée de tableaux de bord pour piloter cette activité.

« Amadeus à racheté une société appelée New Market, une sorte de GDS du MICE, que je souhaite déployer prochainement en France. »

« Il est donc tout à fait envisageable d’intégrer du contenu spécifique, sur-mesure, dans des plateformes, BtoB, BtoC, multicanales, en fonction des besoins des entreprises. »

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ENTRETIEN

Amadeus a aussi racheté en avril dernier une entreprise nommée i:FAO, pouvez-vous nous en dire plus ?Cette société est leader en Allemagne, elle propose sur le marché du voyage d’affaires une solution end to end qui va de la réservation en ligne jusqu’à l’expense. On va lui donner les moyens de se développer afin de se déployer sur d’autres marchés que l’Allemagne, dont la France. C’est une solution com-plémentaire à AeTM, il est important d’avoir dans notre catalogue différents produits à adresser à différents clients.

Dans ce catalogue, il n’y a pas ou peu de produits pour les PME ...Nous ne parlons pas directement avec les PME puisque ce segment est géré par les agences de voyage. En revanche, nous avons là aussi une gamme de solutions online, telle Amadeus Corporate Suite, une plateforme destinée à simplifier l’or-ganisation de déplacements profession-nels, avec l’intégration d’un outil de vidéo-conférence… Nous avons aussi des ver-sions type portail utilisées sur les sites web professionnels des agences de voyages qui ainsi peuvent servir au mieux ces PME.

Où en êtes-vous du projet de nouvelle norme NDC ?Ce projet de norme est au départ une initiative de Iata dont l’objectif est de permettre aux compagnies aériennes de mieux se valoriser, de mieux mettre en avant leurs différences et de mieux vendre les frais ancillaires. Étant le four-nisseur technologique de près de 140 compagnies aériennes, il etait normal qu’Amadeus soit concerné par ces pro-jets. Nous travaillons actuellement sur la mise en place d’une plateforme glo-bale, multicanale, destinée aux compa-gnies aeriennes, et qui leur permettra de se distribuer en repondant à leurs besoins de differenciation. Ce projet est en cours et verra prochainement le jour.

Le modèle économique des GDS, fondé sur des booking fees versés par les compagnies aériennes à chaque réservation, peut-il être amené à évoluer ?En ce qui nous concerne, le modèle a déjà beaucoup évolué au cours de ces dernières années. Amadeus a adapté son modèle en fonction de la valeur que le GDS apporte, avec un booking fee va-riable. La distribution des compagnies aé-riennes sur Amadeus leur permet d’être commercialisées partout dans le monde, sur tous les terminaux des agences de voyage, online ou traditionnelles, aussi bien dans le voyage d’affaires que dans le loisir. C’est un modèle qui semble satisfaire aujourd’hui l’ensemble des acteurs. ●Propos recueillis par François-Xavier Izenic

On connaît vos positions dans l’aérien, l’hôtellerie peut-elle être un axe de développement ?Nous sommes présents dans l’hôtel-lerie à travers le GDS d’une part et en tant que fournisseur technologique d’autre part. Nous avons en effet 200 000 établissements disponibles sur la plateforme mais la réservation d’hô-tels échappe en très grande partie aux agences de voyages car les voyageurs d’affaires passent en direct auprès des hôteliers ou sur des sites spécialisés. Un autre axe de développement concerne le Mice, Amadeus ayant racheté une so-ciété appelée New Market, qui est une sorte de GDS du Mice et que je souhaite déployer prochainement sur le marché français.

« Amadeus a adapté son modèle en fonction de la valeur que le GDS apporte, avec un booking fee variable. »

20• Décembre 2014 - n°7

✱ BIO EXPRESS

1981-93 : Directeur régional chez TAT

1993-95 : Directeur du réseau régulier pour EAS-Air Toulouse

1995-99 : Directeur régional Antilles d’AOM

1999-2003 : Directeur des ventes d’AOM-Air Liberté puis directeur commercial d’Air Lib

2003-2012 : Directeur commercial France d’Amadeus

Depuis 2012 : Pdg d’Amadeus France

UNE MACHINE À CASH

Créé il y a 27 ans par quatre com-pagnies aériennes, dont Air France,

le groupe Amadeus traite plus de 40% des réservations d’avions

effectuées par les agences de voyages dans le monde. Son chiffre

d’affaires a progressé de 6,6 % en 2013, à 3,1 milliards d’euros tan-dis que son bénéfice net était en hausse de 7,8 %, à 619,5 millions d’euros. Des performances qu’il doit à la croissance des marchés

américains et asiatiques, le marché européen étant plutôt atone. Mais

aussi à un modèle économique d’une simplicité redoutable dans un secteur oligopolistique (trois

GDS seulement dans le monde !): les compagnies aériennes payent

un péage, appelé booking fee, à chaque réservation effectuée par

les agences de voyages. Une partie de ce booking fee est d’ailleurs

reversé aux agences de voyages sous forme d’incentive. Résultat :

Amadeus a dégagé une marge d’excédent brut d’exploitation de 38,3 % en 2013 ! De quoi faire des

envieux dans un monde du voyage plus habitué à la frugalité. ●

Page 21: TendanceNomad #7

un événement

THE EUROPEAN TRADE SHOW FOR MICE AND EVENTS

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us d’affaires pré-organisés

500 TOP DECIDEURS

PARISIENS ET

EUROPÉENS INVITÉS

EN 2015

PLUS DE 200 EXPOSANTS FRANCAIS ET EUROPÉENS DÉJÀ CONFIRMÉS

L’ÉVÈNEMENT INCONTOURNABLE DU TOURISME D’AFFAIRES ET DE L’ÉVÈNEMENTIEL

25 & 26 MARS 2015PALAIS DES FESTIVALS ET DES CONGRÈS DE CANNES

L’unique salon accélérateur de mises

en relations d’affaires sur le marché du

tour isme d’affaires et de l’événementiel

W W W. H E AV E N T- M E E T I N G S . C O M

Page 22: TendanceNomad #7

Dans un contexte de crise économique, quelle est la bonne attitude à adopter en 2015 ? Faut-il innover ou faire le dos rond ? Conquérir

de nouveaux clients ou consolider ses positions ? Quels sont les champs d’innovation possibles ? Des questions qui ont animé cette table ronde

organisée pour la première fois en partenariat avec l’unimev, l’Union Française des Métiers de l’Événement.

INNOVATION ET ÉVÉNEMENTS

ÉVÉNEMENTIEL

LES RENCONTRES

22• Décembre 2014 - n°7

Les conditions de l’innovationFrédéric BEDIN

Il y a encore quatre ans, dans l’univers de la communication, l’annonceur ou le client aug-mentait chaque année son budget commu-nication. Or, aujourd’hui, la communication est devenue suffisamment professionnelle

pour que ce même client puisse dire à ses four-nisseurs et donc aux agences : « Grâce à l’inno-vation et à la technologie, vous allez améliorer la productivité, donc faire plus avec moins. » En clair, l’innovation consiste à augmenter ce ratio de productivité. Il ne sert à rien de lutter contre la baisse des budgets, c’est normal et tous les secteurs d’activité connaissent ce phénomène. Ceux qui vont réussir sont ceux qui vont faire plus avec moins, ceux qui vont mettre l’en-semble des connaissances, des technologies, des modes organisationnels, des process… au service de l’amélioration de la productivité. Il convient donc de repenser le rôle des inter-médiaires, des prestataires, des conseils, de repenser la répartition entre ce que le client veut faire tout seul et ce qu’il va vouloir sous-traiter. Avec un bémol : si vous désintermédiez l’ensemble de la chaine, vous créez de la com-plexité et la complexité n’est pas du service.

En partenariat avec

Page 23: TendanceNomad #7

Patrice VASSALUn salon, typiquement, c’est deux jours de montage, trois jours d’exploitation, et un jour de démontage. Aujourd’hui, nos clients veulent réduire leurs coûts et demandent à leurs prestataires de démonter un salon dans la foulée. En clair, le salon fermant ses portes à 18h, il faut que les démonteurs aient fini leur travail à minuit. Cela pousse toute la chaine des prestataires à l’innovation  : les loueurs de mobilier, les monteurs de stands… Au final, l’organisateur va faire une économie car il va louer un jour de moins et, pour nous, cela nous libère de l’espace pour louer derrière.

François LAURENTOn a souffert au début de cette pression. Faire travailler les gens de 18h à minuit, ce n’est pas le même coût. Deux solutions  : soit on lutte contre les organisateurs qui veulent réduire le temps, soit on innove pour faire les choses en un minimum de temps.

Alain MOLLÉEn période de crise, il faut être innovant mais pas trop car ça peut coûter très cher en atten-dant un éventuel ROI. Mais il faut être suffisam-ment innovant pour garder un leadership.

L’innovation pousse-t-elle à faire le métier de l’autre ?Frédéric BEDINIl n’y a pas de risque que la crise donne envie à certains de sortir de leur métier. En revanche, l’évolution du marché et la mutation techno-logique font que le client exprime des besoins différents à des moments différents. Un jour il passe par une agence, un autre par son service interne, un autre il va acheter des événements packagés sur internet…

François LAURENTLe client est plus exigeant car il a accès à l’infor-mation. Pourquoi les entreprises ne vont pas aller chercher des marchés qui ne sont pas dans leur cœur de métier ? Car ceux qui ont accès à l’information veulent avoir affaire à des spécia-listes. Ils ont moins de temps, ils veulent moins cher, ils veulent donc se rassurer et avoir des spécialistes. On a essayé chez Cube Technolo-gies de sortir de notre niche, c’est très difficile voire impossible.

Alain MOLLÉLa tendance lourde est de se recentrer sur son métier. Si je commence à faire du pseu-do-conseil, cela ne marchera pas, je ne sais pas faire et je fais courir un risque à mon client.

François LAURENTL’idée n’est pas tant de savoir si on je dois aller piquer le métier des autres, mais surtout de savoir ce que je vais ajouter comme nouveaux métiers pour améliorer le service à mes clients.

Frédéric BEDINTout à fait d’accord. Aujourd’hui, la technolo-à fait d’accord. Aujourd’hui, la technolo- fait d’accord. Aujourd’hui, la technolo-gie permet en effet de rajouter des couches de services sur des produits industriels et c’est ce qui recrée la valeur ajoutée. Je vous donne un exemple : Safran fabrique des moteurs d’avion mais ils vendent désormais des heures de vol garanties et des heures de parking réduites au minimum. Ils ont désormais installé des cap-teurs partout dans l’avion qui, lorsque celui-ci est en vol, envoient des informations aux équipes de maintenance et les renseignent sur ce qu’elles devront faire quand l’avion aura atterri, leur faisant ainsi économiser du temps, ainsi que de l’argent à la compagnie qui peut faire repartir l’avion plus vite. Si on applique ça à notre activité, il faut donc qu’on ajoute quan-

François LAURENTPrésident Cube Technologies

Frédéric BEDIN Président du directoire

Public Système Hopscotch

Emmanuel BRUN Directeur de clientèle Fauchon Réceptions

Alain MOLLÉ Directeur commercial

Eurosites

Patrice VASSAL Directeur général

GL Events

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LES RENCONTRES

Anne-Gaëlle MONOTResponsable de la

communication et des relations presse unimev

23 Décembre 2014 - n°7 •

« En période de crise, il faut être innovant mais pas trop car ça peut coûter très cher en attendant un éventuel ROI. Mais il faut être suffisamment innovant pour garder un leadership. »

Alain MOLLÉ

Page 24: TendanceNomad #7

tité de services à nos métiers pour le bien de nos clients. Le champ d’innovation est énorme.

Comment se traduit l’innovation dans les métiers de l’événement ?Patrice VASSALDans la filière des salons, l’innovation se traduit par une révolution dans la relation qu’on a avec nos exposants. L’introduction du numérique et des nouvelles technologies nous oblige à instaurer un nouveau lien avec eux en créant des outils numériques, je pense par exemple à des plateformes collaboratives. L’exposant va se renseigner sur les forums, va regarder les commentaires qui ont été émis sur votre salon. Il y a une relation différente qui se crée et du coup ça nous oblige à innover dans nos plans de communication. Sur une cible exposants ou visiteurs, le papier n’est plus suffisant, il faut utiliser les blogs, les réseaux sociaux qui ne fai-saient pas partie de notre champ de vision il y a 5 ans.

Alain MOLLÉL’innovation est dans l’ADN d’Eurosites car on est arrivé il y a 20 ans dans un marché du séminaire qui n’était pas du tout structuré. Au-jourd’hui, le marché évolue très vite, et on est obligé d’innover à la fois dans la relation client et dans l’offre de services. Quand on construit par exemple un laboratoire pour notre production de traiteur de 3 000 m2, c’est de l’innovation.

François LAURENTCube Technologies est une société de R&D, l’innovation est donc le cœur de l’entreprise. En période de crise, une TPE comme la nôtre n’a pas le choix : elle doit innover et exporter. Nous nous occupons de la gestion électrique des centres d’exposition, du bâtiment jusqu’au stand. On est à l’origine de la première borne intelligente, Kheops. On vient par ailleurs de créer un produit qui est à la fois une révolution de style et d’usage, baptisé Kelipse. Son prin-cipe : c’est un coffret électrique qui prend très peu de place sur le stand, qui diminue les coûts et qui est plutôt beau, très design. C’est le fruit d’un dialogue permanent avec nos clients.

Emmanuel BRUNDans un marché du traiteur qui est singulier dans l’événementiel, l’innovation est un travail au quotidien, on fabrique des produits et des concepts de service, des concepts de matériels de présentation de nos mets. À l’intérieur de Fauchon, on a créé une cellule en recherche et développement qui est un service composé des acteurs de la production : chef de cuisine, chef pâtissière, et de leurs seconds. Ils vont nous amener au quotidien des créations, c’est essen-tiel quand on renouvelle deux fois par an une carte qui comprend 200 références. On va tra-vailler avec eux, se réunir et regrouper un comi-té d’innovation tous les mois, on va confronter leurs idées aux attentes de l’extérieur (la direc-tion générale et les commerciaux qui sont au contact des clients). Ce que cherche un client à

« En période de crise, une TPE comme la nôtre n’a pas le choix : elle doit innover et exporter. »

François LAURENT

LES RENCONTRES

« Dans un mar-ché du traiteur qui est singulier dans l’événemen-tiel, l’innovation est un travail au quotidien. »Emmanuel BRUN

24• Décembre 2014 - n°7

Page 25: TendanceNomad #7

travers un traiteur, c’est de traduire son image et son positionnement. Il faut donc coller au marketing de nos clients.

Frédéric BEDINÀ quoi sert un événement ? À interagir et le be-soin d’interaction est vieux comme le monde. Un événement sert à créer plus d’interaction, avec les clients, avec les collaborateurs… Les res-ponsables de la génération de ces interactions étaient les églises au Moyen Âge, puis les fa-milles et aujourd’hui les entreprises. Chez Public Système, nous avons 4 ou 5 personnes dont le métier est de faire de la veille, et cela fait partie du service que nous rendons. Par ailleurs, nous avons une petite filiale de 10 personnes, que des ingénieurs, qui travaillent sur la technologie au service de l’interaction dans l’événementiel.

Patrice VASSALNous travaillons par ailleurs au lancement de nouveaux événements. Des créneaux sont en train de s’ouvrir. On travaille actuellement au lancement d’un événement sur Toulouse autour du numérique. L’innovation passe aussi par la saisie d’opportunités offertes par le mar-ché ou la société.

Frédéric BEDINDans l’événementiel, il reste aussi des choses pas agréables, dans le transport, quand vous faites la queue à l’accueil dans un salon ou dans un hôtel… La technologie va petit à petit faire disparaître ces irritants.

Des innovations en 2015 ?François LAURENTNous allons pour notre part mettre l’accent sur l’exportation. Mais, au-delà de la question, il y a une innovation qui va marquer les prochaines an-nées, c’est la réalité augmentée. En mêlant l’uni-vers de l’internet et l’univers réel, il y a énormé-ment d’innovations à venir. Cela va changer beau-coup de choses, notamment dans l’événementiel.

Patrice VASSALDepuis deux ans, on travaille avec une start-up qui fait de la géolocalisation indoor, qui permet au visiteur via son smartphone de recevoir sur site une information très ciblée. Nous serons le premier parc français à en être équipé en 2015.

Alain MOLLÉNous allons donner la possibilité à nos clients de réserver directement nos salles en ligne.

Avec un peu de revenus manager derrière. Par ailleurs, on va ouvrir un portail réservé aux agences qui pourront monter leurs recomman-dations en ligne, poser une option, voir la dispo, aller chercher les visuels, les plans…

Frédéric BEDINDans ce qui vient d’être dit, l’important n’est pas de remplacer le contact mais de mieux pré-parer le contact. C’est essentiel à comprendre. Pour notre part, on va ressembler les 500 colla-borateurs de notre entreprise dans un seul im-meuble en plein centre de Paris. Nos bureaux ressembleront plus à un lounge Air France sur 7 étages. Cette nouvelle organisation est des-tinée à mieux interagir dans des bureaux où nos fournisseurs, nos clients, nos free lance et nos collaborateurs pourront se sentir très bien. L’autre innovation est la création d’un événe-ment l’année prochaine en marge de COP21, la conférence Paris Climat qui se déroulera en décembre 2015 et qui rassemblera des milliers de spécialistes du climat du monde entier. Or, cette manifestation n’est pas faite pour les entreprises. On a donc loué le Grand Palais afin de créer une sorte de mini-exposition uni-verselle rassemblant les solutions existantes sur le climat. Notre métier est bien d’accé-lérer les interactions dans le cadre de cette manifestation.

Emmanuel BRUNOn va accroître la mobilité de service. On va réduire au maximum l’alignement des buffets, notre personnel doit aller au contact des invités et des participants. Il n’y a plus les maîtres d’hô-Il n’y a plus les maîtres d’hô-tels derrière le buffet et les participants devant. C’est l’interactivité qui doit être privilégiée.

Anne-Gaëlle MONOTL’Unimev est là pour accompagner ces diffé-rentes innovations sur les aspects veille et par-tage. Ce n’est pas un hasard si on a mis en place des commissions transverses pour faire parler entre eux les métiers de l’événement. On est passé d’une fédération très secteur à une fédé-ration de filière. On a un rôle de soutien sur le législatif car derrière ces innovations il y a aussi des lois. Et pour la première fois, on rassemble un congrès mixant ceux de l’ANAé et de l’Uni-mev qui aura lieu en juillet prochain à Biarritz.

Propos recueillis par François-Xavier Izenic

« L’Unimev est là pour accom-pagner ces dif-férentes inno-vations sur les aspects veille et partage. »

Anne-Gaëlle MONOT

« À quoi sert un événement ? À interagir et le besoin d’inte-raction est vieux comme le monde. Un événement sert à créer plus d’interac-tion, avec les clients, avec les collabora-teurs… »

Frédéric BEDIN

« Mais, au-delà de la question, il y a une innovation qui va marquer les prochaines années, c’est la réalité augmentée. »

François LAURENT

LES RENCONTRES

25 Décembre 2014 - n°7 •

Page 26: TendanceNomad #7

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36• Décembre 2014 - n°7

Par Jean-François BélangerLyon

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ce qui en fait le deuxième de France, alliant établissements de charme et de chaînes nationales et internationales. Et un projet phare en centre-ville, l’installation d’un InterContinental en lieu et place de l’hôpital du central Hôtel-Dieu.

● Une dynamique urbaine avec la création de nouveaux quartiers  : celui de la Soie ou de Confl uence, l’aménagement des rives du Rhône et l’achèvement de la sky-line du quartier Part-Dieu, deuxième quar-tier d’aff aires en France après celui de La Défense, avec la construction en cours de deux nouvelles tours.

● Une référence historique : 2 000 ans d’histoire jalonnés d’échanges et de commerce, le deuxième quar-tier Renaissance, après celui de Venise, c’est-à-dire 500 hectares de centre-ville classés au patrimoine mondial par l’Unesco.

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● Une gastronomie reconnue mon-dialement, avec quinze chefs étoi-lés, et au cœur des vignobles de l’est du pays  : Bourgogne, Beaujo-lais, Côte du Rhône, Savoie…

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Ain (01)

Loire (42)

Haute Savoie (74)

Savoie (73)

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N° 7

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HONG KONG,le mouvement perpétuel

#7Décembre

2014

ENTRETIENGeorges Rudas,

président-directeur général

d’Amadeus France

STRATÉGIEHébergement : viens chez moi,

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LES RENCONTRESÉvénementiel : innovation

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