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MAGAZINE

AIDE AUX SENIORS

UN BUS POUR RÉDUIRE LA FRACTURE

NUMÉRIQUE

WAREMME,UNE « PLAINE DE JEUX » PAS COMME LES AUTRES

Supplément réalisé par

Seniors - Magazine_(2015-04).indd 1 1/04/2015 10:50:32

Publi-redactionnel

Qu’elles soient situées à uccle ou à ixelles, les résidences de Hamoir, Messidor et Parc d’italie possèdent toutes un point commun : une douceur de vivre incomparable. Soucieuses du bien-être de leurs clients, les équipes du groupe restel résidences serviced by armonea veillent jour après jour à satisfaire les attentes et désirs des résidents dont les maître-mots sont : liberté, confort et sécurité.

Sur place, toutes les résidences du groupe vous proposent un ensemble de services dignes de ceux d’un hôtel : une réceptionniste en charge de l’accueil des familles, de la réception et distribution du courrier ainsi que des réponses aux questions des résidents ; un chef cuisinier et son équipe qui préparent midi et soir directement sur place une cuisine fraîche, de saison et respectueuse de la santé ; une équipe de nettoyage qui veille à l’entretien des parties communes ainsi que des appartements ; un jardinier chargé d’entretenir le parc et la terrasse ; des activités culturelles et sportives variées assurées par une équipe pluridisciplinaire (fitness, yoga, séances cinéma, visites de musée, excursions touristiques etc.). « L’ensemble de nos résidents commencent une nouvelle vie et nous sommes à leur service pour gérer les aspects contraignants du quotidien et leur permettre de profiter de ce nouveau départ », indique Maurice Vanlier, directeur de l’établissement Parc d’Italie implanté au sein de la commune d’Ixelles.

Un respect de la vie privée et de l’intimitéFonctionnant véritablement comme un hôtel cinq étoiles où les résidents sont ici chez eux, ces derniers peuvent personnaliser leur appartement à leur guise, et en faire un véritable cocon intime où leurs visites familiales et amicales se font en toute quiétude. « Une de nos spécificités est aussi de garantir une sécurité 24h/24 à nos résidents, à leurs biens personnels, ainsi qu’une grande liberté, dans le respect de leur vie privée et de leur intimité», ajoute M. Orféo Levecq, directeur de la résidence Messidor située à Uccle. En plus de la sécurité matérielle en vigueur au sein des résidences, les membres du personnel sont aptes à intervenir en cas de problème puisque chaque logement est relié à l’accueil par un interphone ainsi que par un système d’appel d’urgence.

Empreintes de chaleur humaine et de convivialité, les résidences Restel permettent à leurs clients de s’épanouir quotidiennement dans des écrins de verdure proches de toutes les facilités (distributeurs d’argent, magasins, points poste, transports en commun…). Pour découvrir davantage la philosophie Restel Résidences serviced by Armonea, n’hésitez pas à prendre part à la journée portes ouvertes organisée par la résidence Messidor, 207 avenue Messidor à 1180 Uccle le 11 avril prochain, de 14h à 17h.

Restel :Des résidences où il fait bon vivre

Résidence Hamoir52 appartements aux tailles variablesNotre adresse :

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E-mail : [email protected] web : www.armonea.be/hamoir

Résidence Messidor84 appartements de 1 à 3 chambres à louer ou à vendreNotre adresse :

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E-mail : [email protected] web : www.armonea.be/messidor

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Chaussée de Boitsfort, 15 à 1050 IxellesTél : 02/672.07.60

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JOURnéE PORTES OUVERTES à LA RéSIdEnCE MESSIdORLe samedi 11 avril 2014 de 14 à 17h

207 avenue

de Messidor

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magazine aide auX SeniorS

Sommaire

Supplément gratuit à la libre belgique réaliSé par ipm advertiSing / avril 2015Rue des FRancs 79 à 1040 BRuxelles / Tél. : +32 (2) 211 31 44 – Fax : +32 (2) 211 28 20 / editeurS reSponSableS : emmanuel denis eT HenRy VisaRTrédaction : maRielle Beslaie / Secrétariat d’édition : coRine loockx – [email protected] publicité : luc dumoulin – 0497/ 41 50 54 – [email protected] / miSe en page : ipm adVeRTising sa / photoS : © sHuTTeRsTock

Ours

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Les plus de 60 ans représentent plus de 24 % de la population belge. Et dans notre pays, il fait plutôt bon vivre en vieillissant, si l’on s’en réfère à un classement mondial du bien-être des seniors. La Belgique marque de bons points grâce à une espérance de vie longue, des libertés individuelles assurées et un tissu relationnel sur lequel les aînés peuvent compter.Mais l’étude épingle nos mauvais résultats en matière d’emploi des seniors, que les entreprises rechignent à recruter. Avec le recul de l’âge de la retraite, il va falloir que les mentalités changent. Une agence intérim qui ne s’occupe que des 45 ans et plus a d’ailleurs ouvert ses portes à Bruxelles. Quand le temps de la pension est arrivé, les seniors peuvent enfin profiter pleinement de la vie, si leur santé et leurs moyens le leur permettent. Disposant en moyenne d’un confortable pouvoir d’achat, ils sont convoités par les opérateurs touristiques. L’Europe a compris ce potentiel économique. Elle encourage le tourisme hors saison des seniors. Certains aînés veulent utiliser leur temps libre à se cultiver, à s’impliquer dans la société. Les Universités du temps disponible leur offrent des activités culturelles, touristiques, physiques pour un prix modique.Il s’agit aussi de rompre la solitude. Des structures accueillent les seniors pendant la journée, dans un cadre convivial. Elles aident à recréer du lien social, à éviter un placement précoce en maison de repos, qui peut également être prévenu par un minimum de pratique du sport. Des communes wallonnes ont adopté le concept des parcs d’activité physique pour seniors. Veiller sur les aînés, c’est aussi se soucier de les inclure dans une société de plus en plus tournée vers les nouvelles technologies. Afin qu’ils puissent apprendre à utiliser internet, tablettes ou smartphones, un bus d’initiation 2.0 sillonne la province de Liège.Le 3e âge, c’est l’âge du temps retrouvé. Dans ce supplément consacré aux seniors, on pourra découvrir des initiatives qui leur sont dédiées. Elles leur permettent de rester actifs et en phase avec une société dont les repères ont beaucoup changé, depuis le temps où leurs cheveux n’étaient pas gris.

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L’âge du tempsretrouvé

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La BeLgique, 27e pays Où iL fait BOn vieiLLir .............................................................................04

transmettre sOn savOir & sOn savOir-faire..............................................................................06

une pLaine de jeux pas cOmme Les autres .............................................................................8-9

Les seniOrs sOnt des empLOyés mOdèLes..............................................................................10

un Bus pOur réduire La fracture numérique..............................................................................11

université du temps dispOniBLe .............12

Le tOurisme BOOste L’écOnOmie ...............14


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magazineaiDe aUX SeniORS

Lancé à l’initiative du Fonds des Nations Unies pour la population et de l’ONG HelpAge, l’indice Global Age Watch mesure le bien-être des personnes âgées dans le monde. Il se base sur des données comparables au niveau international pour faire le bilan des situations que vivent les plus âgés ainsi que comparer les moyens mis en œuvre pour la prise en charge et le bien-être des seniors. Pour cela, quatre domaines clés réunissant treize indicateurs sont pris en compte : la sécurité des revenus (couverture retraite, PIB par habitant, taux de pauvreté et bien-être relatif des personnes âgées), l’état de santé (espérance de vie et de vie saine à 60 ans, bien-être psychologique), l’emploi et l’éducation (niveau et taux d’emploi) et environnement favorable (connexions sociales, sécurité physique, liberté civique et accès aux transports publics).Dans le baromètre 2014, la Belgique se classe 27e sur 96 pays étudiés. Pas mal mais peut mieux faire pourrait-on en conclure. Sans surprise, quand il s’agit de mesurer le bien-être humain à l’échelle mondiale, ce sont des pays du Nord qui trustent la majorité (huit) des dix premières places du classement. La Norvège arrive en tête, suivie de la Suède, de la Suisse, du Canada et de l’Allemagne. Les Territoires palestiniens, le Mozambique et l’Afghanistan sont lanternes rouges. Notre pays, qui compte 2,7 millions d’habitants âgés d’au moins 60 ans (soit 24% de la population), marque des points dans la catégorie de l’environnement favorable et particulièrement au niveau des libertés civiques (94% des seniors belges sont satisfaits de leur liberté de choix) et des connexions sociales (89% ont des proches sur qui compter en cas de besoin). Mention honorable dans le domaine de la santé. Un Belge peut espérer vivre 83 ans mais seulement jusque l’âge de 77,5 ans en bonne santé. Carton jaune en revanche pour la Belgique en matière de sécurité des revenus, si l’on compare notre situation avec celle d’autres pays européens proches. Si 84,6% des Belges de 65 ans et plus touchent une pension, 7,7% des 60 ans et plus perçoivent un revenu inférieur à la moitié du revenu moyen en Belgique. Global Age Watch nous décerne un carton rouge (et c’est un fait qui s’observe depuis longtemps) pour le taux d’emploi des 55-64 ans. Il n’est que de 39,5%.On peut encore signaler que 55% des seniors belges se sentent en sécurité quand ils marchent seuls en soirée ou la nuit dans leur ville. 63% d’entre eux sont satisfaits de l’offre de transports en commun. Le bien-être psychologique des plus de 50 ans se monte à 94,4 %, en comparaison avec celui des 35-49 ans. Et enfin, 61,6% des 60 ans et plus sont titulaires d’un diplôme d’humanités ou de l’enseignement supérieur.

La BeLgique, 27e pays où iL fait Bon vieiLLir C’est le classement 2014 de l’indice Global Age Watch qui l’affirme.

Les 262 communes

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magazineaide aux seniors

Créée en 1982, l’association Belgian Seniors Consultants (BSC) rassemble des hommes et des femmes à la retraite qui acceptent de donner bénévolement de leur temps et de leur énergie. Ils donnent à ceux qui n’ont pas les moyens financiers de s’offrir les services d’experts leur aide en matière de conseils, d’analyse, de formation, d’accompagnement ou de médiation. Présente depuis 2003 dans les trois régions du pays, BSC compte six antennes en Wallonie (Barbant wallon, Liège, Namur, Luxembourg, Hainaut (occidental et oriental) et une à Bruxelles. Henk Deuss est le président de BSC Wallonie. Ce Liégeois qui a fait carrière comme fonctionnaire européen est pensionné depuis 2009. L’année suivante, il rejoignait l’association. Elle regroupe 111 bénévoles comme lui en Wallonie parmi lesquels on trouve des anciens juristes, banquiers, managers, ingénieurs ou responsables des ressources humaines. La palette d’expertises proposée au public est donc large : domaines juridique, financier, fiscal, patrimonial,

marketing et vente, informatique, recrutement de personnel,

management et gestion, construction, arbitrage et

gestion de conflits. Tout « client » qui rencontre

un besoin, un problème (personnes physiques ou morales, individus ou associations des secteurs marchand et non marchand, petits CPAS ou administrations communales) peut faire appel à BSC. «Toutes nos missions sont précédées d’une pré-mission afin de tâter le terrain, d’identifier les personnes et leurs besoins», explique Henk Deuss. « Ensuite, les consultants déterminent en réunion qui va se charger du cas. Nous travaillons souvent en binôme. On n’est pas toujours appelé à intervenir sur des problèmes qu’on a rencontré dans notre carrière. On ne fait pas appel à nous en tant que spécialistes mais bien pour notre

expérience. » Une participation aux frais de 90 euros par demi-journée d’intervention est demandée aux

« clients ». En 2014, BSC Wallonie en a presté 700. Entre autres réalisations, BSC a permis l’aide au lancement de Mobilok, un service de transport pour les personnes à mobilité réduite au travers d’une analyse du marché, de la préparation d’un

plan d’affaires, de l’élaboration de tarifs et de la préparation des statuts de l’ASBL. La Codef a pu élargir son offre de formations grâce à des bénévoles de BSC qui y ont donné des cours. Ils ont aussi aidé la Maison maternelle Fernand Philippe de Wanfercée-Baulet à consolider ses activités et à la Fédération belge du commerce équitable à réaliser des supports de communication. Le CPAS de Court-Saint-Etienne fait appel aux services de BSC depuis 10 ans. Le Village n°1 Reine Fabiola ou l’abbaye de Villers-la-Ville y ont également eu recours, tout comme certains tribunaux dans des cas de procédures de redressement judiciaire, afin d’éviter la faillite à des personnes, de négocier avec les créanciers. « On a la satisfaction d’être utile, d’échanger des expériences vécues avec les bénévoles, de maintenir le contact avec la réalité de tous les jours. Mais on voit aussi beaucoup de misère. En général, quand on prend les gens en charge, il est déjà trop tard et c’est dommage », souligne Henk Deuss.BSC cherche de nouveaux bénévoles et sera présent au Salon du volontariat à Liège, les 9 et 10 mai prochains.

Infos : www.bscw.be et www.bscbru.be

transmettre son savoir et son savoir-faire Belgian senior Consultants offre l’expertise de ses membres à ceux qui en ont besoin

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Il se trouve juste à côté de la plaine de jeux pour les enfants, dans une optique intergénérationnelle, et est intégré au centre sportif et culturel de Waremme. Un parc d’activités physiques pour les seniors a été inauguré voici près de deux ans et c’était une première en Belgique francophone. Cette « plaine de jeux » un peu spéciale est née d’une réflexion au sein du Conseil consultatif des aînés de la ville. « On cherchait des idées de projets à développer pour les seniors et on est tombé sur un site internet qui indiquait que des parcs d’activités physiques adaptés existaient en Allemagne. Et c’est une firme belge qui en avait fabriqué les modules. Waremme a été désignée « Ville amie des aînés ». A ce titre, nous avons obtenu en 2012 60 000 euros de subsides de la part de la Région wallonne en répondant à son appel à projets. Nous avons utilisé 25 000 euros de cette somme pour financer la création du parc », raconte Martine Dumont, échevine à Waremme en charge de la Politique des seniors. Sur une dalle de 10 mètres sur 8 accessible de plain pied, dix modules individuels permettent aux utilisateurs de travailler leurs articulations en douceur et de façon ludique, par exemple grâce à un siège muni d’un pédalier. « Un panneau explicatif indique comment utiliser chaque module. Le matériel a été pensé par

des kinésithérapeutes et conçu pour ne pas se blesser. Certains modules sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et la table qui se trouve au milieu de la dalle est adaptée aux chaises roulantes », poursuit l’échevine. La philosophie de cette initiative est simple : que tous puissent vieillir en meilleure santé. « Le parc est en accès libre et gratuit, dans une volonté d’accès aux personnes moins favorisées. Il est évidemment plus fréquenté à la belle saison mais cela prend bien. » Le projet s’inscrit dans celui de « Tonic Seniors », un programme d’activités sportives destiné aux plus de 50 ans. Les professeurs de sport proposent donc régulièrement à leurs élèves de faire un petit crochet par le parc d’activités, qui peut également être utilisé par des personnes plus jeunes. Waremme, une ville qui compte 30% d’habitants âgés d’au moins 60 ans, multiplie les initiatives à leur égard comme des cours d’informatique, des ateliers de prévention des chutes, un potager communautaire, une Quinzaine des seniors chaque mois de septembre et un City bus qui conduit les aînés habitant en périphérie vers le centre-ville pour aller faire leurs courses. Sa « plaine de jeux » pour seniors a séduit d’autres villes puisqu’on en trouve désormais à Huy, Dour, Sambreville et Mouscron.

Enéo, le Mouvement social des aînés, a publié une étude sur le concept de « plaine de jeux » pour seniors (1). Il salue tout d’abord l’intention louable qui se cache derrière cette initiative : améliorer la condition physique des aînés et faire de l’intergénérationnel. « Il est nécessaire de mettre les aînés en mouvement. […] Les seniors sont très concernés par le manque d’activités physiques et sportives. […] Pratiquer une activité physique régulière permet de diminuer l’apparition et la fréquence de nombreuse maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose ainsi que certains types de cancers (sein et colon) », peut-on lire dans l’étude. On y souligne

aussi que rester actif aide à conserver plus longtemps sa mobilité et à éviter les chutes grâce à un meilleur tonus musculaire. Les bienfaits du mélange des âges sont tout aussi importants. « Les relations intergénérationnelles augmentent les émotions positives, favorisent une bonne estime de soi, la satisfaction de vie et stimuleraient également la santé cognitive des personnes plus âgées. » Des études menées aux Pays-Bas et en Belgique rapportent que ces parcs d’activités destinés aux seniors sont désertés en l’absence de support social. Les personnes âgées qui vivent seules seraient moins enclines à sortir de chez elles. La crainte de reprendre le sport sans encadrement serait

aussi un facteur rédhibitoire. Il faut donc, soutient Enéo, que ces structures aillent de pair avec la présence d’un coach, d’un espace convivial de rencontres situé à proximité. Enfin, le Mouvement social des aînés n’apprécie guère que l’on utilise le terme « plaine de jeux pour seniors ». « Cela peut en choquer plus d’un, et à juste titre. » De nombreuses recherches montrent que cette infantilisation par le choix des mots « est ressentie comme offensante, humiliante pour la grande majorité des aînés ». (1) Devos A. (2014). « Plaine de jeux » pour seniors :

une nouveauté qui fait parler d’elle. Analyses Enéo, 2014/23.

Une « plaine de jeUx » pas comme les aA Waremme, on a inauguré il y a deux ans un parc d’activités physiques pour seniors

satellite Attention à ne pas infantiliser les seniors


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magazine aiDe aUX SeniORS

L’appellation avait fait bondir la Fondation Roi Baudouin, évoquant une dénomination « qui ne ferait qu’accentuer les représentations sociales négatives que l’on se fait des seniors », mais le concept de « crèches » pour seniors a le mérite de répondre à un besoin d’accueil de jour pour les aînés. Il est déjà bien implanté en Flandre, où l’on en trouve une cinquantaine. La Wallonie a suivi avec l’ouverture en 2013 de la Maison communautaire La Roseraie à Etalle. Les plus de 65 ans y sont conviés deux jours par semaine. Ils cuisinent, font les courses ensemble, se rencontrent dans un cadre chaleureux. Le projet est le fruit d’une collaboration entre la commune, le CPAS et la Croix-Rouge. A Libin et à Paliseul, dans

une philosophie identique, des Maisons communautaires pour personnes âgées ont été créées. Elles sont ouvertes deux ou trois jours par semaine en journée et accueillent en libre accès les seniors (parfois très âgés) qui vivent dans ces régions rurales. Les pensionnaires participent à l’élaboration des repas pris en commun et à des activités récréatives.A Fosses-la-Ville, une initiative d’ordre privé a vu le jour au printemps dernier. On la doit à une coiffeuse locale, éducatrice de formation, qui a puisé dans ses économies pour monter cette structure. Elle a fait mettre aux normes et meubler un ancien local paroissial pour permettre l’accueil quotidien de dix seniors.

Ils déboursent 25 € par jour, repas compris, pour une place dans ce lieu tout confort qui s’apparente plus à une vraie maison qu’à un home. On y trouve quelques lits (fort peu utilisés car les seniors préfèrent l’activité au repos), un coin télé, une douche équipée d’une sonnette en cas de pépin. La maison de repos et de soins Libert, à Marche en Famenne, a joliment baptisé son centre d’accueil de jour : « Aux plaisirs part’âgés ». Pour 17 € la journée, il offre une présence, une écoute, un repas de midi et des activités variées : cuisine, tricot, peinture, jeux de société et de mémoire, chant, sorties culturelles, excursions et activités intergénérationnelles.

x » pas comme les aUtres A Waremme, on a inauguré il y a deux ans un parc d’activités physiques pour seniors

passer ses joUrnées ensemble La Wallonie adopte le concept de « crèches » pour seniors


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Pourtant, les seniors ont de nombreuses qualités à faire valoir sur le marché du travail. « Ce sont des employés modèles. Un senior a le souci de bien faire son travail. Il sait s’adapter, est ponctuel, flexible, ne rechigne pas à la tâche et a envie de prouver de quoi il est capable. Ce sont des qualités que les employeurs apprécient. Beaucoup d’entre eux soulignent à quel point ils sont contents de travailler avec des seniors par rapport aux jeunes : ils sont plus fiables », indique Loma Dokolo. « De plus, ils peuvent transmettre énormément de choses aux jeunes générations. C’est aussi ça que nous cherchons à faire : valoriser l’expérience, le vécu de la personne. Les conseils des seniors, on en a besoin. »MLD Intérim annonce un taux de placement (partout en Belgique) de 49% de ses inscrits. « Des entreprises nous contactent spontanément. Pour le reste, nous les démarchons via nos commerciaux. Nous travaillons avec des banques, des hôpitaux, des opérateurs téléphoniques, les plus grandes sociétés. On place aussi des seniors dans des jobs saisonniers comme incarner le Père Noël dans un centre commercial. Pour l’octroi de crédits dans les banques, la jugeote

des seniors est appréciée. On les utilise également comme coaches de personnel plus jeune. Leur côté apaisant plaît au milieu hospitalier pour les prises de rendez-vous, l’accueil des patients », explique Loma Dokolo.Le gouvernement fédéral a décidé d’allonger les carrières mais il est connu que les employeurs belges restent frileux à l’idée d’employer des seniors. Qu’en pense le directeur de MLD ? « Le travail, c’est la santé. Avoir un emploi, c’est aussi avoir le respect de ses proches. Avec le recul de l’âge de la retraite, il faut que les entreprises changent de mentalité. Je suis sûr que ce sera le cas. Elle n’auront pas le choix, de toute façon. » Loma Dokolo envisage d’ailleurs d’ouvrir une ou plusieurs autres agences en Wallonie. « Les besoins sont là, que ce soit à Charleroi ou à Liège. Je lance un appel aux investisseurs qui voudraient nous aider à monter ce projet », dit-il. Et à Uccle, une Maison de la fraternité créée par MLD devrait voir le jour. Elle comprendrait une cafétéria, une bibliothèque où les intérimaires pourront échanger leurs expériences, leurs savoirs ou leurs désirs de nouveaux projets.

Infos : mldinterim.com et 02/614.08.97

en 2011, Loma Dokolo a une idée unique en Belgique francophone : ouvrir une agence intérim qui s’attacherait à trouver du travail aux personnes âgées d’au moins 45 ans. «etant d’origine africaine, je porte un énorme respect aux aînés. J’ai constaté que ce n’était pas forcément le cas en europe et j’ai décidé de les aider», raconte-t-il. Deux ans plus tard, mLD intérim ouvrait ses portes à etterbeek. et depuis, l’agence compte une base de données de 5000 personnes dont le plus âgé a 75 ans, « une personne dynamique. aucune limite d’âge n’est exigée de nos intérimaires », précise le directeur de mLD. «nous avons des profils très différents, des gens de toutes formations, métiers et expériences. ils apprécient cette idée. ici, on les accueille, on les écoute et cela leur fait chaud au cœur. Dans les agences intérim normales, ils se sentent mal à l’aise car on leur dit : «On n’a rien pour vous, vu votre âge». On privilégie d’emblée les personnes plus jeunes. »

« Les seniors sont des empLoyés modèLes »Une agence intérim bruxelloise s’occupe avant tout des 45 ans

et plus

Un bL

afin de les initier à l’informatique


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MAGAZINE AIDE AUX SENIORS

A l’heure où de plus en plus d’informations ne sont disponibles que sur internet, il est important de réduire cette fracture numérique, d’inclure les aînés dans cette évolution sociétale considérable. C’est de ce constat qu’est partie la Province de Liège, dont la population est composée de plus d’un quart de seniors, pour créer Mobi’Tic. Ce bus d’initiation à l’utilisation d’internet et aux technologies de l’information et de la communication sillonne les routes liégeoises depuis la fi n août 2013. Pendant sa première année et demi d’existence, on a organisé dans le bus 119 activités chez 23 partenaires. On en est aujourd’hui à 232 et près de 1200 participants. D’ici à la fi n de l’année, Mobi’Tic devrait avoir touché 3000 seniors. Fin 2018, ils seraient 10 000 à avoir pu bénéfi cier de ses services.On a pu voir le bus, équipé d’ordinateurs, de tablettes numériques et de

smartphones, s’arrêter à Liège, Eupen, Plombières, Spa, Clavier, Theux, Nandrin, Verviers ou Waremme. Les modules d’initiation (entièrement gratuits) proposés au public sont variés. On découvre comment utiliser de manière basique le système d’exploitation Windows 8, comment fonctionne une tablette numérique et comment on l’utilise. On apprend à détecter et à éviter les dangers du net, à rechercher de l’information sur le moteur de recherche Google. On apprivoise les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. On téléphone et on chatte via Skype. On gère une messagerie et son compte bancaire en ligne. On effectue des achats sur internet en toute sécurité. On visionne des vidéos sur You Tube. On organise, retouche et partage ses photos grâce au programme Picasa. Bref, de quoi former des seniors 2.0 !

La Province de Liège s’est dotée d’une équipe pour initier les seniors à l’informatique à bord de son bus mais elle souhaite former des bénévoles à cette mission, afi n de créer un large réseau de formateurs qui pourraient répondre à l’objectif de toucher 10 000 Liégeois dans les trois prochaines années. Une autre volonté des autorités provinciales est de faire de Mobi’Tic une plateforme d’échange entre le monde des seniors, les opérateurs de formation et le secteur associatif. La Province veut stimuler la coopération des institutions publiques ou privées

et mailler les ressources existantes. L’objectif à terme est de regrouper toutes les offres de formation en informatique à destination des seniors, sur le territoire de la province de Liège, dans une base de données mise à disposition du public.Les bibliothèques, mutuelles, associations de seniors ou administrations communales peuvent contacter les responsables de Mobi’Tic pour fi xer une date de passage du bus.Infos : www.provincedeliege.be/

mobitic et 04/237.34.90

Dans une société où les nouvelles technologies sont devenues omniprésentes, il est important de ne laisser personne au bord de la route. L’accès aux ordinateurs et à internet s’est démocratisé mais certains citoyens n’en maîtrisent pas ou peu l’usage. Les personnes âgées de plus de 55 ans seraient particulièrement plus éloignées des technologies, des services et des informations disponibles en ligne que bien d’autres catégories de la population.

UN BUS POUR RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUEMobi’Tic va à la rencontre des seniors afi n de les initier à l’informatique

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MAGAZINEAIDE AUX SENIORS

«L’objectif était que les seniors restent impliqués dans la dynamique citoyenne, conservent la maîtrise des grands enjeux de la société contemporaine et ne soient pas marginalisés», évoque Claude Maufort, le coordinateur général de Hainaut Seniors, qui supervise l’ensemble des UTD du Hainaut. Les UTD s’adressent à un public de prépensionnés et de retraités « mais valides et autonomes », précise Claude Maufort, dont les âges vont de 55 à 95 ans. « Participer à nos activités permet de briser la solitude, d’enrichir sa culture générale, de rester impliqué dans la vie citoyenne, de mieux connaître les richesses de notre patrimoine.»Il faut dire qu’aux UTD, il y en a pour tous les goûts. « Nous proposons des activités de groupes à prix très démocratiques, avec des formules d’abonnement, de minerval qui vont de 30 à 100 € par an, hors frais de visites de sites. Cela va d’ateliers ou de séminaires en rapport avec l’histoire de l’art, la philosophie, les langues ou les nouvelles technologies, à des activités de découverte du patrimoine, via des randonnées. Nous combinons des visites culturelles de musées, villages, monuments civils et religieux à de l’exercice physique qui permet de retarder le vieillissement », détaille Claude Maufort. Mais ce n’est pas tout. Des professeurs d’université, sélectionnés pour leurs qualités de vulgarisation, donnent une à deux fois par semaine des conférences aux «étudiants» des UTD. «On y aborde des sujets comme «La Chine, puissance émergente», «L’avenir des

pensions», «L’islam et la démocratie»… Ces conférences sont suivies par des échanges entre le professeur et le public, afi n de dépasser les raisonnements simplifi cateurs.» Les seniors ont la possibilité de participer à des voyages en Europe. «Des destinations pas trop lointaines et coûteuses, qui s’inscrivent toujours dans la continuité d’une thématique explorée en atelier ou en conférence. Nous sommes allés à Strasbourg pour notamment visiter le Parlement européen, en Bavière sur les traces du baroque, en France sur celles de François Ier (voir photo)», précise le coordinateur. Et parce que les UTD ne veulent pas créer un ghetto de seniors, ses membres peuvent rendre des services à la collectivité en allant dans les écoles pour y faire des animations, en visitant des malades dans les hôpitaux, en y lisant des contes aux petits patients. L’enjeu est de favoriser une image positive des seniors auprès des autres générations, de démontrer qu’ils peuvent être utiles à la société. « On essaie que les seniors soient acteurs de la culture, de la vie citoyenne, qu’ils soient préparés à des rôles sociétaux nouveaux et on tente de trouver des réponses adéquates au défi du vieillissement. Le troisième âge, c’est celui du temps retrouvé. Il faut œuvrer à son propre épanouissement, tout en ne s’inscrivant pas dans une démarche individuelle. A l’âge de la retraite, il nous reste de belles années à vivre. Autant les mettre à profi t », conclut Claude Monfort.

Infos sur les UTD du Hainaut : www.utdh.be

Ne dites plus Université du troisième âge mais

bien Université du temps disponible (UTD) ! Ces institutions qui

existent dans toutes les provinces francophones rassemblent des milliers de seniors qui ont envie de s’occuper utilement.

Celle de Charleroi, la première de Belgique, a été créée en 1975 puis

d’autres UTD ont vu le jour dans le Hainaut, à

Tournai, Mons, La Louvière, Mouscron,

Braine-le-Comte, Ecaussines et Soignies.

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Agence ouverte du Lundi Au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30

quelques adresses utilesDes associations qui œuvrent au bien-être et aux droits des seniors

Aide Seniors ASBL

L’association, vouée au maintien à domicile des aînés, les accueille, les écoute et les accompagne. Elle propose, dans toutes les communes bruxelloises, des soins infirmiers, un accompagnement à pied ou en véhicule, des visites à domicile, l’organisation d’activités de loisirs, un service d’écrivain public, des repas à domicile…

rue Saint-Guidon, 35-371070 Anderlecht02/520.99.67

[email protected]

Respect Seniors

L’Agence wallonne de lutte contre la maltraitance des aînés a ouvert une ligne téléphonique gratuite. On peut y signaler, en toute confidentialité et à des professionnels, des cas de maltraitance (physique, morale, financière, médicale) sur des personnes âgées. Un suivi des dossiers est assuré.

0800/30.330, du lundi au vendredi de 9 à 16h

www.respectseniors.be

Espace Seniors

Cette association de la mutuelle Solidaris s’adresse aux 55 ans et plus, résidant en Belgique francophone, affiliés ou non à la mutualité socialiste. Son objectif est de favoriser le bien-être, l’épanouissement et la santé des seniors, en leur proposant de l’aide et des conseils.L’ASBL organise aussi des activités et des animations. Elle possède des antennes dans chaque province.

www.espace-seniors.be

Fédération Indépendante des Seniors

Ouverte à tous dès l’âge de 50 ans, elle organise toute l’année des activités variées à Bruxelles, Waterloo, Braine-l’Alleud et Verviers : cours de langues, ateliers créatifs, sport, jeux, chorale, philatélie, ateliers philo, marches et promenades, visites guidées, excursions, voyages.

boulevard Baudouin, 181000 Bruxelles02/223.10.00

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La Commission européenne contribue au développement du tourisme de basse saison pour les personnes âgées en Europe. Elle a lancé un projet pilote, en mai 2012, baptisé «Initiative en faveur du tourisme des seniors». Celui-ci vise à définir un cadre incitant les seniors à voyager en Europe. Les personnes de plus de 55 ans représentent environ 25 % de la population de l’Union européenne. Elles disposent d’un certain pouvoir d’achat et de temps libre et représentant donc un potentiel économique considérable. L’Europe souhaite renforcer la contribution, déjà importante, des personnes âgées au secteur européen du tourisme. L’objectif est de réduire le caractère saisonnier du tourisme afin de stimuler la croissance économique et l’emploi en Europe. Un premier appel à projets autour de l’idée de faciliter les flux transnationaux de tourisme pour les seniors durant les saisons creuses a été publié en juin 2013.Quatre projets ont été sélectionnés et font l’objet d’un soutien financier. Ils cumulent au total 17 états membres. Leur mise en œuvre durera 18 mois, le temps de la phase de test qui a débuté en septembre 2014.La Chambre de commerce et d’industrie de Chypre fait partie des lauréats. Son projet « Escape » consiste à identifier les besoins, les préférences des touristes seniors et les rencontrer au sein de formules touristiques adaptées. Elle proposera des voyages hors saison à Chypre, en Bulgarie, en France, en Italie et au Portugal, aux personnes âgées de 55 ans et plus (seules, en couple ou en groupes). La Lettonie mise sur le tourisme à la campagne avec son « Seniors go rural ». Il s’agit de créer un partenariat avec des structures de soutien au tourisme d’autres pays ou régions (Flandre, France, Pays-Bas, Italie…) et de mettre en valeur les lieux (comme les gîtes) et les produits « senior-friendly » notamment par le biais de brochures.Le Luxembourg a choisi de promouvoir les voyages en train dans toute l’Europe, de la Turquie à la Norvège. « Senior Train » développe des offres touristiques sur mesure pour les aînés, où tout est mis en œuvre pour faciliter leur voyage, via le pass InterRail qui est valable dans trente pays européens.

« Sentour Connect », porté par la plateforme transnationale Calypso, veut inciter les seniors, même peu habitués à voyager, à découvrir l’Europe. Le projet soutient des initiatives touristiques orientées vers les 55 ans et plus déjà existantes et veut en créer de nouvelles. Il s’agira de capter le public cible par différents supports promotionnels (et pas que sur internet, précisent les porteurs de projets) qui prendront la forme de catalogues de voyages, d’une newsletter, de vidéos, de brochures… Les déplacements en train seront privilégiés.

Le temps de la retraite est souvent celui, si l’on en a les moyens et la santé, où l’on a l’opportunité de réaliser des rêves, dont celui de voyager. mais encore faut-il que les opérateurs touristiques proposent des offres adaptées à de petits problèmes de mobilité ou de grandes envies de tranquillité et de confort. Le tout sans forcément appuyer la notion de « formules spéciales seniors », qui peut à la fois rappeler de façon désagréable que l’on n’a plus 20 ans et transformer les vacances en clubs de pensionnés.

Le tourisme booste L’économieL’Europe encourage les seniors à voyager hors saison


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Si vous n’avez pas d’héritiers directs

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› La Croix-Rouge pourra continuer à garantir l’approvisionnement de produits sanguins pour assurer le traitement des malades du cancer et des victimes d’hémorragies suite à des accidents routiers ou des interventionschirurgicales.

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DÉCOUVREZ LE DUO-LEGS ET OPTImISEZ VOTRE TESTAmENT

Avec le duo-legs, on lègue une partie de l’héritage à la Croix-Rouge qui paie aussi bien les droits (réduits) de succession sur son héritage (6.6% à Bruxelles / 7% en Wallonie) que les droits (normaux) de succession sur l’héritage de l’autre bénéficiaire. L’autre bénéficiaire reçoit plus d’argent en net, tout en laissant un avantage financier à la Croix-Rouge. Exemple: vous léguez 200.000 € à votre neveu

A. Si vous laissez le tout directement à votre neveu, sans duo-legs à la Croix-Rouge : › Droits de succession : 100.000€. › Votre neveu reçoit, en net : 100.000€

B. Si, avec la formule « duo-legs », vous laissez par exemple 125.000€ à votre neveu et 75.000€ à la Croix-Rouge : › La Croix-Rouge paie tous les droits de succession sur les deux montants, soit un total de 60.000 €.

› Il reste 15.000 € net à la Croix-Rouge. › Votre neveu reçoit 25.000 € net en plus.

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