supplément voix du nord - iscom

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Les records : Stop ou encore ? Arques, Nouvel eldorado des gymnastes Le Grand ent retien, Daniel Percheron Handisport, des athlétes avant tout SupplEment de La Voix des Sports, l'Institut SupErieur de Communication de Lille (ISCOM) est heureux de renouveler son partenariat avec le Groupe La Voix. Pour Supplément au journal du lundi 12 décembre 2011 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Jacques Hardouin - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Baroeul ce nouveau Ce supplement a ete entierement concu par les etudiants de 3eme annee. SIX mois avant le lancement des Jeux olympiques 2012 de Londres, le Nord- Pas de Calais se prend aux jeux. Il se mobilise pour accueillir les sportifs mais Egalement les touristes. Ainsi, pendant plusieurs mois, la rEgion partagera son amour du sport avec ses voisins anglais.

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Supplément de 16 pages ayant pour thème les JO 2012, le NPDC étant base arrière. Il a été réalisé par les élèves de l'ISCOM en 3e année, et diffusé dans la Voix des Sports le lundi 12/12/11.

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Page 1: Supplément Voix du Nord - Iscom

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S u p p l E m e n t d e L a V o i x d e s Sports, l'Institut SupErieur de Communication de Lille (ISCOM) est heureux de renouveler son partenariat avec le Groupe La Voix.

Pour

Supplément au journal du lundi 12 décembre 2011 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Jacques Hardouin - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Baroeul

ce nouveau

Ce supplement a ete entierement concu par les etudiants de 3eme annee. SIX mois avant le lancement des Jeux olympiques 2012 de Londres, le Nord-Pas de Calais se prend aux jeux. Il se mobilise pour accueillir les sportifs mais Egalement les touristes. Ainsi, pendant plusieurs mois, la rEgion partagera son amour du sport avec ses voisins anglais.

Page 2: Supplément Voix du Nord - Iscom

Calais

Boulogne

Le Touquet

Berck

HesdinArras

Lens

Béthune

Lille

Saint-Omer

Dunkerque

Cambrai

Douai

Valenciennes

Maubeuge

Avesnes

Lille

Marcq-en-Barœul

Comines Tourcoing

Villeneuve d’Ascq

Wattignies

Côte

d’Opale

Eurostar

Basket-Ball

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Equitation

Escrime

Football

Gymnastique

Haltérophilie

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Voile

Water-polo

Natation

Athlétisme

Responsablespédagogiques

Responsables d’équipes

Jean Marc FreconGwyddyan BuvelotStéphane BinhasPascal Buisine (La Voix du Nord)

Claude Victor Richard

Alexandre Becquet (Rédacteur en chef)Sarah Alzieu (Rédactrice en chef adjointe)Chloé Hamadache (Secrétaire de rédaction)Pauline Frangeul (SR adjointe)Aldric Flandrin (Responsable photo)Chloé Godon (Responsable photo adjointe) Pierre Étienne Minnens (Publicité)

Antoine Heyndrickx (Publicité)Margot Poillion (Infographie et encadrement des chefs d’équipe) Elise Fontaine (Infographie et encadrement des chefs d’équipe)Hélène Thomas (Promotion)

Félicitations à la promotion de troisième année de l’ISCOM de Lille qui a réalisé ce supplément.

E TERRE D’ACCUEIL DES JO 2012NORD-PAS DE CALAISL

PANORAMA

Pour se mettre au diapason de l’évènement sportif le plus attendu de l’année, le Nord-Pas de Calais a mobilisé toute son énergie. Guettant l’arrivée de délégations venues des cinq continents, la région a su faire de cet évènement un tremplin pour inventer ou réinventer ses infrastructures. L’occasion pour nous de faire le point sur les lieux importants qui marqueront ces JO 2012.

Infographie Hélène Vandenbulcke

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Page 3: Supplément Voix du Nord - Iscom

*flashez mo i

3EN TROMPE L’ŒILIDÉAL OLYMPIQUE L

SOCIETE

En 2012, Londres accueille les 28èmes Jeux olympiques d’été. Du 27 juillet au 12 août, ce sont plus de 10.000 athlètes, représentant près de 200 nations, qui vont s’affronter de l’autre côté de la Manche. Sur le devant de cette scène médiatique planétaire, le sport et ses incomparables vertus unificatrices seront bien entendu célébrés. Mais en coulisse, le sport-business reprend ses droits.

Les JO à tout prix

Wenlock, une des mascottes officielles des JO 2012.

Singapour, le 6 juillet 2005. Le monde retient son souffle à l’annonce de la ville hôte des JO de 2012 par le CIO. Au dernier tour, on retrouve Paris et Londres qui se sont livrées une guerre sans merci pour accueillir l’événement le plus suivi de la planète. A la surprise nationale, ce sera Londres, l’emportant avec quatre voix supplémentaires.

Un chantier colossal

Un écart qui semble anodin, mais qui a pourtant une importance considérable. Car au delà de l’aspect sportif, l’organisation des Jeux sert de prétexte à des enjeux bien plus importants. D’abord, elle permet de mettre en place une stratégie de modernisation du pays à long terme, que ce soit en terme d’infrastructures, de transports, d’équipements sanitaires ou de

moyens de communications. Une étape nécessaire pour rester compétitif dans une mondialisation galopante.Ensuite, l’organisation d’un tel événement implique forcément des retombées. On estime à 5 milliards de dollars les recettes générées grâce aux JO sur le seul fait de la compétition, que ce soit grâce au tourisme, à la billetterie, aux droits TV (2 milliards de téléspectateurs permanents) ou aux revenus publicitaires. L’événement permet également de stimuler provisoirement l’emploi, et d’offrir une forte visibilité du pays.

Une ardoise de 20 milliards de dollars

Cependant, les JO n’ont pas que des avantages. Si les retombées financières sont bien là, elles ne compensent

qu’une partie du budget initialement mis en place pour la construction des équipements olympiques. Un chantier colossal.En 2008, Pékin a déboursé au total près de 40 milliards de dollars. Pour Londres, la crise n’a cessé d’augmenter la note. Initialement prévue à 3,8 milliards de dollars, elle dépasse aujourd’hui les 20 milliards de dollars. Le prix à payer pour proposer un projet cohérent, tant sur le court terme lors des Jeux, qu’à long terme pour le pays. Mais un coût difficile à avaler pour une partie de la population qui peine à s’en sortir, dans un contexte économique sous couvert d’austérité. Attention donc à ce que la note ne soit pas trop salée. La Grèce avait enregistré un déficit de 9 milliards d’euros pour ses JO en 2004. Elle s’en souvient encore.

Alexandre Becquet

Page 4: Supplément Voix du Nord - Iscom

savoir s’il est possible d’aller au delà de ces limites ? Le dopage permet de court-circuiter ce système d’autorégulation, de débloquer de l’énergie, mais n’existerait-il pas d’autres moyens de se dépasser sans avoir recours au dopage ?

Aujourd’hui, il y a une stagnation des performances, mais leurs facteurs pourraient varier. J’ai déjà évoqué les progrès de l’entraînement, mais il faut remarquer que la morphologie humaine évolue aussi au fil des ans : nous grandissons d’environ un centimètre tous les dix ans, les performances vont donc s’améliorer de ce point de vue. Même si les records s’avèrent être moins spectaculaires qu’auparavant, la magie du sport disparaîtra-t-elle pour autant ? Finalement est-ce la performance le paramètre le plus important ? ».

Maëlle Henault & Béatrix Benoist d’Anthenay

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DU CORPS HUMAINRECORDS ET LIMITESLES

SOCIETE

Usain Bolt, Michael Phelps, Jeannie Longo… Les plus grands sportifs ne cessent de repousser leurs limites à chaque compétition. Pourtant, force est de constater que depuis ces dernières années, les records se font plus rares. Est-ce la fin de la promesse olympique et du fameux plus vite, plus haut, plus fort ? Patrick Pelayo, professeur en sciences du sport, chercheur et doyen de l’Université Lille 2, estime pour sa part que les champions n’ont pas dit leur dernier mot.

- Les techniques d’entraînement sont-elles encore appelées à évoluer ?

« Oui, bien sûr, parce que l’entraînement demeure le principal facteur de progrès sportif et je crois qu’aujourd’hui nous sommes au balbutiement de l’entraînement. C’est un sujet central de la recherche qui étudie et passe au crible l’ensemble des domaines qui ont un impact sur la performance. Aujourd’hui, l’entraîneur n’est plus le seul acteur, il dispose en coulisses de toutes les compétences des chercheurs. Or, si la recherche progresse, la performance suivra ».

- Reste que les records sont aujourd’hui moins nombreux, moins spectaculaires. Est-ce le début de la fin des records ?

« Oui et non. Les sportifs de haut niveau vont presque à la limite des risques, ils frôlent les limites du corps humain. Il existe des systèmes de régulation internes à l’organisme qui protègent le sujet. Mais la question que l’on peut se poser c’est de

Et si l’homme était arrivé au bout de ses capacités physiques ?

- Comment naissent les champions ?

« Aujourd’hui, il n’y a plus de champions qui sortent du néant. En effet, pour être

champion olympique, il faut disposer de capacités dites « naturelles », comme la morphologie, les aptitudes psychologiques et la résistance physique, mais l’entraînement tient invariablement un rôle primordial dans l’accès à la performance. D’autres facteurs environnementaux comme le lieu, le temps, les conditions météorologiques, le stade ou le public ont une importance non négligeable. L’ensemble de ces éléments forme un tout au moment

où un nouveau record est établi, comme si celui-ci n’était en réalité

qu’un concours de circonstances.

Pour résumer, on peut dire que de nos jours, les rencontres sportives sont basées

sur une égalité des chances qui aboutissent à une inégalité des résultats ».

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Page 5: Supplément Voix du Nord - Iscom

savoir s’il est possible d’aller au delà de ces limites ? Le dopage permet de court-circuiter ce système d’autorégulation, de débloquer de l’énergie, mais n’existerait-il pas d’autres moyens de se dépasser sans avoir recours au dopage ?

Aujourd’hui, il y a une stagnation des performances, mais leurs facteurs pourraient varier. J’ai déjà évoqué les progrès de l’entraînement, mais il faut remarquer que la morphologie humaine évolue aussi au fil des ans : nous grandissons d’environ un centimètre tous les dix ans, les performances vont donc s’améliorer de ce point de vue. Même si les records s’avèrent être moins spectaculaires qu’auparavant, la magie du sport disparaîtra-t-elle pour autant ? Finalement est-ce la performance le paramètre le plus important ? ».

Maëlle Henault & Béatrix Benoist d’Anthenay

UNPASSÉ OLYMPIQUERETOUR SUR UN

PORTRAIT

Cette ancienne championne a participé aux Jeux olympiques de Séoul en 1988. Passionnée de kayak, elle revient sur une expérience unique qui l’a marquée à jamais.

Virginie Bayle, la nostalgique

Amélie Houard, Valentin Bauer

& Valentine Boell

Signe du destin ? Peut-être. En tout cas, Virginie Bayle est née la même année que le club de canoë-kayak, l’ASL, à Saint Laurent-Blangy. Et c’est à l’âge de 8 ans que Virginie se lance dans ce sport, avec déjà un esprit de compétition surdimensionné. Au fil des années, elle accumule les victoires en championnat et se lie d’amour pour un autre champion. Ils se lancent un défi : participer aux JO. Le 4 juillet 1988, après une année de préparation et de pré-sélection bien remplie, elle est sélectionnée avec trois autres filles pour l’épreuve de vitesse sur 500m en « K4 » (kayak 4 places).

Un voyage hors du commun

Agée de 22 ans, elle s’envole alors pour Séoul. Elle découvre l’Asie et une autre culture, mais aussi la menace d’un conflit avec la Corée du Nord. Elle se souvient des « hommes-grenouilles » qui surveillaient les bassins d’entraînement. C’est la première fois qu’un pays en développement organise les JO, les

athlètes sont accueillis comme des princes. Elle revoit encore « la fierté des habitants » lors du passage de la flamme.

Au delà de la compétition, c’est la cérémonie d’ouverture qui reste son souvenir le plus fort : « Réveil matin 6 heures, comme à l’armée, tout était réglé au millimètre près ». Mais à 16 heures, l’émotion prend le contrôle du stade olympique de Séoul. Malgré « l’immense frustration » liée à la défaite de son équipe en demi-finale, la cérémonie de clôture l’a envahi d’un sentiment extraordinaire face à l’ovation de la foule !

Aujourd’hui, à 45 ans, Virginie Bayle est toujours aussi investie au sein de son club de prédilection et a su transmettre son amour du canoë-kayak à ses enfants. Pierrick, son deuxième fils, ambitionne de participer aux JO du Brésil en 2016. À 18 ans, il est aujourd’hui le meilleur junior français. Les Bayle sont une famille de passionnés, Virginie entraîne de jeunes sportifs, dont Marie Delattre (médaillée à

Pékin 2008) et son mari est président du club où elle a fait ses armes.

Le club au cœur de la base arrière

Forte de son parcours, elle est bien consciente des avantages de la position stratégique de la région pour 2012. L’ASL, premier club français de canoë-kayak depuis 20 ans, a su en tirer parti. Le budget est passé de 250 000 francs en 1988 à 530 000€ aujourd’hui. Les athlètes ont désormais plus de facilités pour s’entraîner à l’étranger : le club leur propose des stages notamment au Portugal et en Australie.

C’est l’occasion aussi pour le club de développer le canoë dames, à l’origine réservé aux hommes. Pilier en terme d’innovation, le club a espoir de voir cette discipline devenir olympique.

Virginie Bayle (au centre), au sommet de sa gloire.

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Page 6: Supplément Voix du Nord - Iscom

Patrick Cazal, un meneur d’hommesPatrick Cazal, originaire de l’île de la Réunion est entraîneur depuis 2011 à l’USDK. Il découvre le handball à l’âge de 11 ans et se passionne aussitôt pour ce sport collectif qui selon-lui est un véritable sport de partage. Ancien joueur professionnel, il a lui aussi connu les JO. Son ambition ultime, faire vivre la passion du handball au sein de l’équipe afin de les emmener vers les sommets.

DE DUNKERQUEENFANT CHÉRIL

HANDBALL

Les handballeurs dunkerquois visent l’or olympiqueEntre le handball et Dunkerque, l’histoire d’amour dure depuis des décennies. Aujourd’hui, le club de la ville est devenu une pépinière reconnue de champions. A moins de six mois de l’échéance olympique, les joueurs s’entraînent comme jamais. Et certains font des rêves en or.

Bosquet, Jaleleddine Touati et Mohamed Mokrani se sont démarqués par leurs exploits pour rentrer respectivement dans l’équipe de France, d’Algérie et de Tunisie. Parallèlement, Sébastien Bosquet, membre de l’équipe nationale déjà qualifiée grâce à une victoire en Coupe du monde 2011, a gagné ses galons de pensionnaire chez les Bleus pour les JO 2012.

Katia Wasilewski,Océane Florin

& Allison Blanvarlet

basket et surtout handball. Ici, le handball est une véritable passion fédérant au même titre les clubs amateurs que professionnels et évidemment les nombreux supporters toujours au rendez-vous. Et grâce à l’indéniable popularité et aux valeurs véhiculées par le handball, Dunkerque voit se multiplier les adeptes de ce sport.Une fois par mois, l’équipe Pro de l’UDSK se déplace afin de rencontrer les jeunes pour partager leurs expériences.

Un incroyable rebondissement

Après une période difficile en début de saison suite aux blessures de deux joueurs de l’équipe, les dunkerquois ont su se relever et obtiennent à Bercy en 2011 leur premier titre, la Coupe de France. Plus motivés que jamais, ils visent désormais la Ligue des Champions qui se déroulera du 26 au 27 mai 2012.Au sein de l’équipe coachée par l’entraîneur Patrick Cazal, des joueurs prometteurs tels que Sebastien

Un message fort

Ils veulent transmettre le message d’un sport qui permet de partager des moments forts au sein d’une équipe et de se surpasser tant physiquement que mentalement.

En effet, le « métier » de handballeur demande rigueur, sacrifice et com-bativité pour atteindre le plus haut niveau : 3h30 d’entraînement journa-lier minimum et une hygiène de vie exemplaire.

C’est la naissance de l’USDK (Union Sportive de Dunkerque) en 1997 qui a donné un coup de fouet au handball. Depuis, la ville offre davantage de possibilités aux joueurs de s’épanouir dans cette activité à travers les infrastructures mises en place. La notoriété de ses handballeurs, la ville la doit aussi à une politique d’investis-sement dans des équipements sportifs avec le stade de Flandres et aussi, dès 2014, la Grande Salle où les disciplines phares de la cité portuaire prendront leur quartier :

SEBASTIEN BOSQUET

POSTE: ARRIÈRE DROITINTERNATIONAL A(FRANCE)

MOHAMMED MOKRANI

POSTE: PIVOTINTERNATIONAL A(FRANCE)

JALELEDDINE TOUATI

POSTE: AILLIER DROITINTERNATIONAL A(TUNISIE)

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Page 7: Supplément Voix du Nord - Iscom

Ville de bord de mer à quelques encablures des côtes anglaises, c’est naturellement au niveau nautique que Boulogne-sur-Mer joue un rôle en tant que base-arrière des prochains Jeux olympiques. Avec l’aménagement d’un centre nautique, le BCK (Boulogne Canoë Kayak), la ville se met au diapason olympique. Ce centre sportif de haut niveau est désormais labélisé pôle d’excellence en vue des JO 2012 pour accueillir les délégations sportives françaises et étrangères.

Il est l’un des éléments structurant du grand projet « Axe Liane » qui se dessine sur la rive gauche du fleuve. L’inauguration a eu lieu le 23 octobre dernier.

Et en grande pompe. En effet, la présence conjointe du président du Conseil général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, et de celui de la Communauté d’agglomération du Boulonnais et député maire, Frédéric Cuvillier, est un indice révélateur d’une mobilisation des collectivités locales et des élus autour de ce projet.

« Ici, il y a tout pour faire des champions »

La qualité architecturale est au rendez-vous : ligne moderne, conception écologique. L’Axe Liane offre aux sportifs un cadre d’entraînement et de formation pensé jusque dans les moindres détails, grâce notamment à une salle de musculation, une infirmerie, deux saunas et des salles de réception. « Le centre a la capacité d’accueillir des athlètes de niveau mondial grâce à son équipement performant. Le club accueille d’ailleurs la délégation ukrainienne en préparation, composée de deux athlètes, leur entraîneur et un médecin » précise Didier Hoyer, président du BCK.

Trois millions d’investissements

La candidature du Boulogne Canoë-Kayak a permis d’obtenir plus de 40% de financement du

projet par le Conseil général pour un coût total de 3 millions d’euros supporté à plus de la moitié par la communauté urbaine, 40% par le département et aussi l’Etat avec une participation à hauteur de 8%.

La ville compte des sportifs prometteurs. Parmi eux, Maxime Beaumont, 4ème aux championnats du monde de kayak en 2011, qui participera aux jeux à condition d’être dans les trois premiers aux sélections nationales l’an prochain. C’est aussi le cas de Matthieu Goubel, alias « Frizor », vice-champion du monde de canoë, qui a lui aussi toutes ses chances. La ville de Boulogne-sur-Mer pourrait donc offrir des médailles à la France. Et au-delà de l’objectif olympique, le centre est appelé à accueillir davantage de scolaires et de centres de loisirs. De plus, les bénéfices et possibilités qu’apporteront ces nouvelles infrastructures s’inscriront sur le long terme avec l’arrivée de nouveaux licenciés et la possibilité de créer une salle de fitness. Idéal pour transmettre l’esprit olympique.

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7L VERS L’OLYMPEAXE LIANE, UNE ÉTAPE

BOULOGNE-SUR-MER

Avec de nouvelles infrastructures mises en place, Boulogne-sur-Mer s’investit dans le projet de base arrière des Jeux olympiques de Londres 2012.

Un centre sportif de haut niveau

Didier Hoyer, directeur du BCK et ses graînes de champion.

Page 8: Supplément Voix du Nord - Iscom

Entre juillet et octobre 2011, le parc équestre inaugurait de nouvelles infrastructures : deux nouveaux terrains de saut d’obstacles avec leurs paddocks, 82 nouveaux boxes haut de gamme dans des écuries 5 étoiles comprenant salle de soin et solarium afin de s’adapter au mieux aux exigences des cavaliers professionnels. Le centre ne s’est pas arrêté là, d’autres aménagements comme l’agrandissement du terrain d’honneur en herbe, un nouveau rond de présentation et la rénovation du parcours de cross de 4000 mètres avec 24 obstacles de cross modulables ont également été réalisés. Tous ces réaménagements respectent une architecture unique sous l’œil des Bâtiments de France et répondent aux normes Haute Qualité Environnementale. Cela fait du parc équestre un site privilégié et quasiment unique.

Pour le directeur, François Devulder et Janick Goetgheluck, conseillère municipale déléguée du parc équestre « tous ces réaménagements vont pouvoir redynamiser le complexe hippique et offrir aux amoureux du cheval un site d’exception ».

Le Touquet s’attache à l’international

Ils insistent sur le fait que le parc équestre du Touquet à la capacité de recevoir le concours complet, comprenant le saut d’obstacle (CSO), le dressage et le cross. Le Touquet accueillera les 4, 5 et 6 mai 2012 un concours de saut d’obstacles international 3 étoiles. Un cavalier professionnel comme Olivier Desutter, membre de l’équipe de France groupe 1, instructeur, champion d’Europe pro Elite 2009 et médaillé de bronze aux championnats d’Europe jeunes cavaliers, s’est installé au parc avec ses 20 chevaux comme résident permanent. Il est évidemment le premier ambassadeur de sa discipline et invite les délégations olympiques à profiter d’un cadre unique pour des entraînements complets. « Avec ces aménagements, les cavaliers professionnels pourront faire des stages de préparation, ce qui valorisera le Touquet dans le sport à haut niveau ».

Le parc équestre en pole positionEn plus de ses hôtels et de son aéroport, Le Touquet offre, de par son accès à la mer et ses nombreuses forêts, une destination privilégiée pour les équipes olympiques.

Olivier Desutter, cavalier pro, résident permanent du parc équestre.

E PAS-DE-CALAIS VERSUNE NOUVELLE DIMENSIONL

SOCIETE

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« Le pari un peu fou » de tout un départementLe statut de base arrière des prochains JO confère au département du Pas-de-Calais une nouvelle dimension internationale. Dominique Dupilet, président du Conseil général du Pas-de-Calais, souhaite profiter de cette formidable opportunité pour instaurer une politique sportive à long terme. Un défi de taille pour ce passionné de sports nautiques.

- Dominique Dupilet, au-delà de votre engagement en tant qu’homme politique, quelles sont vos passions en matière de sport ?

« Ma préférence va au basket-ball mais j’aime aussi les sports liés aux activités nautiques, comme le canoë-kayak. J’ai d’ailleurs participé à la création du club de canoë-kayak de Boulogne-sur-Mer dont les installations viennent d’être complètement réaménagées ».

- Dans quelle mesure le département du Pas-de-Calais s’est-il investi pour accueillir les JO en tant que base arrière ?

« Ces dernières années, le département a accompagné la rénovation et la construction de sites sportifs qui sont désormais labellisés Pas-de-Calais 2012 : le complexe gymnique et le stand de tir d’Arques, la salle d’haltérophilie de Berck-sur-Mer, les stades nautiques de Saint-Laurent-Blangy et Boulogne-sur-Mer pour ne citer qu’eux. Le Département a investi 20 millions d’euros dans ces structures. Si on ajoute à cette somme la participation de partenaires tels que la Région, les Etablissements

publics de coopération intercommunale ou les communes, on atteint le chiffre de 115 millions d’euros. L’ambition 2012 fait aussi travailler les entreprises et en cette période de crise, c’est une bonne nouvelle pour elles ».

- Et qu’espérez-vous en termes de retombées pour un tel événement ?

« Les prochains Jeux auront un retentissement important dans le Pas-de-Calais qui s’apprête à « accueillir le monde » : athlètes en préparation, supporters, touristes, etc. Les effets positifs vont au-delà de l’évènement car quand l’olympiade sera terminée, les équipements construits ou rénovés ne vont pas fermer leurs portes. Ils seront utilisés par les sportifs du département — l’objectif est d’atteindre 400 000 licenciés en 2012 — et accueilleront de grandes compétitions nationales et internationales. Pour revenir à l’évènement proprement dit, le département a décrété que l’année 2012 serait l’« Année de l’Olympisme, de la Jeunesse et du Sport ».

- Que retiendriez-vous le plus de cette formidable année de préparation des JO ?

« La confirmation que nous étions dans le vrai lorsque nous avons engagé ce pari un peu fou en 2005 : faire du Pas-de-Calais, la base arrière des Jeux olympiques de Londres 2012. Aujourd’hui, on peut le dire : c’est gagné ! Nous allons accueillir le monde et nous entendons bien profiter du formidable élan enclenché dans le département pour célébrer ensemble les valeurs de l’olympisme. Fin octobre, nous avons lancé un appel à projets pour mettre en place des rendez-vous festifs et populaires, téléchargeables sur les sites pasdecalais.fr et rendezvous2012.com.Chacun peut y répondre jusqu’au 31 janvier ».

Alexandre Becquet

LE TOUQUET

E TOUQUET PARIS-PLAGEBASE PIONNIÈRE POUR L’ÉQUITATIONL

Yohann Diniz, double champion d’Europe 2006 et 2010 du 50 km marche, va venir fouler la piste athlétique du centre sportif en vue de sa préparation aux jeux olympiques. Ses atouts ? La qualité de son infrastructure, son cadre et son emplacement idéal, puisque la piste est située à une heure de train de Londres. Refaite il y a trois ans, elle est agréée pour l’entraînement de haut niveau et notamment olympique. Autre attrait indéniable : sa proximité avec la forêt qui permet aux sportifs de varier leurs parcours. « Cela a été décisif dans la décision de Yohann Diniz de venir s’entraîner ici », explique Arnaud Gremont, entraîneur spécialisé dans le demi-fond.Franck Leroux, chargé de mission tourisme sportif à la ville du Touquet insiste : « les délégations et sportifs sont très courtisés ». C’est donc un véritable défi pour la commune de les attirer. Défi relevé en la personne de Yohann Diniz qui viendra achever son entraînement durant les deux semaines précédent son départ pour les JO.

Valentine Acroute, Katia Wasilewski

& Chloé Godon

Ladislas Van Robais & Simon Probst

Dominique Dupilet, président du Conseil général du Pas-de-Calais

AU TOUQUETCHAMPION D’EUROPEUN

Page 9: Supplément Voix du Nord - Iscom

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À l’origine, il était question de la simple extension de locaux situés dans une ancienne papeterie. Mais en 2008, on change d’échelle avec l’entrée en scène de Thierry Large, directeur de l’Association Municipale de Gymnastique d’Arques (AMGA). Cet ancien entraîneur de l’équipe de France junior de gymnastique, caresse un rêve : faire d’Arques, sa ville adoptive, la référence mondiale à partir des plans d’un complexe gymnique international de Bangkok, encore en projet aujourd’hui. Son argument est simple : « Les JO de Londres sont une rampe de lancement pour nos infrastructures. Sans les JO de 2012, l’agrandissement n’aurait pas été aussi fort. ». L’effet JO 2012 permet d’offrir à la région un équipement exceptionnel et attirer par là même des athlètes du monde entier.

Les collectivités territoriales dans la course

Avec ses collaborateurs, ils rencontrent Joël Duquenoy en 2008, maire de la ville d’Arques et directeur de la communauté d’agglomération de Saint Omer, qui lui offre un soutien financier et moral. Cet accueil a ensuite permis d’obtenir les fonds et subventions auprès du Conseil Général du Pas de Calais, du Conseil Régional du Nord-Pas de Calais mais aussi de l’État. Montant total : 7,5 millions d’euros pour une réalisation dans laquelle les collectivités territoriales ont joué un rôle prépondérant. Le chantier est rondement mené dès mai 2009, pour se conclure en novembre 2010 et inauguré dans la foulée en décembre 2010. Cet exceptionnel complexe s’étend sur 6000 m2. Il comprend six salles représentant l’ensemble des activités gymniques : un plateau de gymnastique (1800m2), une salle de Tumbling-Trampoline et Sport Acrobatique (1000m2), trois plateaux pour la Gymnastique Rythmique (520m2), l’Aérobic (520m2) et la Danse (180m2) auxquelles s’ajoutent une salle de musculation (110m2). L’excellence de ce lieu réside aussi dans son caractère écologique. Il ne nécessite l’apport d’aucune énergie puisqu’il fabrique sa propre électricité via des panneaux photovoltaïques disposés sur le toit, ce qui permet de revendre le surplus à EDF.

Un complexe envié par tous

Déjà 18 délégations étrangères ont profité de ce site d’exception. Elles bénéficient d’un accompagnement idyllique de l’AMGA. « La convivialité des gens du Nord-Pas de Calais s’ajoutant au confort de l’environnement est la grande force de notre complexe pour l’accueil des délégations internationales »

d’après Thierry Large. Du premier pas sur le sol français au jour du retour, les prises en charge sont complètes. Cela comprend l’hébergement dans l’un des trois hôtels huppés partenaires situés à tout juste 20 minutes de route, l’encadrement médical avec le soutien sans faille du CHR d’Helfaut mais aussi le transport entre l’aéroport, le logement et le complexe.Le principal atout du site réside dans

l’accompagnement proposé aux délégations anglaises, nippones, brésiliennes ou polonaises par exemple. Elles apprécient également que ce complexe bénéficie des équipements spécifiques en vue des JO de Londres. Le second, et pas des moindres, qui permet aux sportifs d’avoir une confiance totale en ces infrastructures, est le fruit des conventions signées entre l’AMGA et la fédération française de gymnastique d’une part et avec l’Union Européenne de Gymnastique d’autre part. Ces avantages rendent ce club et ses prestations d’autant plus attrayants. Enfin, comme l’affirme Thierry Large « L’AMGA a toujours été une association reconnue qui recevait déjà des délégations étrangères auparavant. Elle jouit d’une grande notoriété et d’un placement géographique idéal car au cœur de l’Europe ».

Les JO et après ?

Pas de doutes d’après Thierry Large : « Les JO de Londres vont permettre de nous faire connaître et inciter les délégations à nous faire confiance même après 2012 ». L’accueil réservé aux délégations et la satisfaction qu’elles en tirent offrent de réelles perspectives d’avenir. Des délégations ont d’ores et déjà réservé le complexe pour pouvoir s’y entraîner jusque 2016. Avec plus de 200 compétitions réalisées et prévues, la ville et la communauté d’agglomération de Saint-Omer bénéficient déjà de retombées économiques très concrètes d’un équipement né pourtant d’une idée un peu folle.

Benjamin Russel & Martin Descamps

Thierry Large, poumon de l’AMGA.

Vue extérieure du complexe gymnique, fierté arquoise.

LE D’ARQUESCOMPLEXE

GYMNASTIQUE

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- Que retiendriez-vous le plus de cette formidable année de préparation des JO ?

« La confirmation que nous étions dans le vrai lorsque nous avons engagé ce pari un peu fou en 2005 : faire du Pas-de-Calais, la base arrière des Jeux olympiques de Londres 2012. Aujourd’hui, on peut le dire : c’est gagné ! Nous allons accueillir le monde et nous entendons bien profiter du formidable élan enclenché dans le département pour célébrer ensemble les valeurs de l’olympisme. Fin octobre, nous avons lancé un appel à projets pour mettre en place des rendez-vous festifs et populaires, téléchargeables sur les sites pasdecalais.fr et rendezvous2012.com.Chacun peut y répondre jusqu’au 31 janvier ».

Alexandre Becquet

Terre promise des gymnastes du mondeArques est devenue, en une année à peine, le rendez-vous des gymnastes du monde entier. Derrière ce tour de force, il y a le soutien de toute un région et bien sûr l’effet Jeux olympiques. Mais ce miracle n’aurait certainement pas eu lieu sans Thierry Large, le Monsieur gymnastique de la ville.

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PARALYMPIQUE

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William Bracq, de la banque au handisportWilliam Bracq est le président du comité handisport régional (CHR). Cet ancien directeur de banque a découvert le handisport en s’engageant auprès d’enfants malades. Cet homme de conviction évoque l’évolution du handisport et sa place dans la communauté des sportifs.

Théophile Mercier & Matthieu Drochon

- Comment définir le handisport ?

« Le handisport, c’est le fait d’intégrer dans la vie active des personnes handicapées - moteurs ou cérébraux - grâce au sport. La fédération a été créée officiellement en 1977. C’est à partir de ce moment que progressivement des comités régionaux se sont créés ».

- Que va t-il se passer dans le Nord-Pas de Calais pour les jeux paralympiques de 2012 ?

« Tout d’abord les jeux paralympiques auront lieu du 29 août au 9 septembre 2012. Nous accueillons déjà de nombreuses délégations paralympiques qui viennent s’entraîner puisque nous sommes base arrière. Ensuite, nous accueillerons au printemps prochain pour un stage de préparation la délégation française qualifiée pour participer aux jeux paralympiques. Les entraînements seront ouverts au public ».

- Les jeux paralympiques ont-ils connu une évolution depuis leur première édition ?

« Depuis la première édition en 1976, ils se sont démocratisés mais ce n’est pas suffisant. On note toujours une sacrée différence dans la fréquentation

des stades entre l’olympique et le paralympique. Ce qui résulte peut-être aussi d’une sous médiatisation. Ensuite, il faut quand même souligner une augmentation du nombre d’athlètes. La technique et le matériel ont aussi évolué, facilitant ainsi les performances des sportifs ».

- Les regards changent-ils sur le handisport ? « Le sport paralympique est mieux accepté par le grand public, il faut que cela continue. Les clubs de sport valides finiront par comprendre que la venue d’handicapés est un enrichissement tant sur le plan humain que sportif. Mon rêve le plus fou serait que 25 % du million d’handicapés que compte la France puisse se réaliser à travers le sport ».

- Sur quels soutiens peuvent compter les handisportifs de haut niveau ?

« Ils peuvent bénéficier d’un aménagement du temps de travail pour s’entraîner et se préparer aux compétitions. Dans cet esprit, nous développons des partenariats avec de grandes entreprises. Elles y trouvent aussi un intérêt car, comme l’oblige la loi, elles doivent embaucher un minimum de 25% de travailleurs handicapés ».

- Les athlètes régionaux ont-ils des chances de médailles ?

« Oui, notamment avec Jérôme Lambert et Laurent Thirionnet en cyclisme, Claire Merry, la championne du monde de tennis de table en titre ou encore, en tir sportif avec Christophe Rambert ».

- Comment sont sélectionnés les athlètes ?

« Comme chez les sportifs valides, la sélection s’effectue en fonction de minimas à atteindre. Les athlètes sont repérés lors de différentes manches de championnats et évidemment, seuls les meilleurs d’entre eux sont retenus ».

LÈTES AVANT TOUT

Yan Kuszak, arbitre de haut niveau de tennis, participera à ses 3ème JO en 2012 après Pékin et Athènes.

Ce sera en tant que chef des arbitres et fort de ses expériences internationales qu’il abordera pour la première fois le tennis paralympique où les règles ne changent quasiment pas.

En fauteuil, les joueurs ont droit à deux rebonds plutôt qu’un. Porté comme il le dit par la « magie du sport qui se dégage des grands événements », il encadrera l’ensemble des arbitres, acteurs indispensables de toute compétition sportive.

Elodie Garula & Pauline Sevin

À LONDRESARBITRE NORDISTEUN

William Bracq, un homme de conviction au service du handisport.

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Pauline Simoes, Claire Hossart

& Sarah Didi

C’est à l’âge de 24 ans que ce jeune cycliste prometteur a eu un accident de moto. Devenant handicapé physique,

Jérôme a cependant su vaincre cet obstacle et voit aujourd’hui cette épreuve comme le début d’une

nouvelle vie : « le simple fait d’être en vie a suffi à me réjouir. Mon seul but, avant même de

pouvoir remarcher, était de remonter sur un vélo. Ma passion pour ce sport n’a jamais

cessé. Dans mon esprit, j’ai toujours un vélo qui tourne ».

De nouveaux projets

Loin de se sentir martyr, le cycliste assure même que sa vie d’aujourd’hui est bien plus passionnante qu’avant son accident : « la plupart des gens que je rencontre me confient qu’ils sont lassés de la monotonie de leur vie. La mienne est au contraire très active : je fais beaucoup de rencontres grâce au monde sportif, notamment à travers des conférences que je donne, mes nombreux

entraînements et mon investissement dans différents

projets. » Parmi ses projets pour 2012 : les Paralympiques.

Selon lui, le plus important dans cette compétition, serait d’utiliser le

sport et le handicap comme vecteurs de valeurs. Parallèlement, le jeune

cycliste souhaiterait réunir des fonds et du matériel pour pouvoir accueillir au sein

de sa base d’entraînement des personnes handicapées. Ce projet permettrait à Jérôme

de mettre en place un pôle d’intégration majeur dans la région lilloise. Et à ceux qui en douteraient, le

champion répond : « c’est ce que je veux faire, alors je le fais, personne n’arrivera à m’arrêter ».

Jérôme Lambert, un cycliste d’exception « C’est pas grave, on va s’adapter ». Tels ont été les premiers mots de Jérôme Lambert quand, après cinq jours de coma, son père lui a annoncé qu’il avait perdu une jambe.

LÈTES AVANT TOUT

La « Skippy Attitude »

Outre sa volonté de dédra-matiser le handicap, le cycliste souhaite avant tout véhiculer sa philosophie de vie. Il a créé la « Skippy Attitude » avec pour maxime « donnons le meilleur de nous-mêmes, pour n’avoir aucun regret ». Selon Jérôme : « On a tous des objectifs et des contraintes,

et devant ces obstacles nous sommes donc tous, à un moment donné, sujets à un handicap.L’important est d’être convaincu de ce que l’on est capable de faire, et de sans cesse repousser ses limites. L’image d’un kangourou, emblème de la Skippy attitude, qui saute et évite les obstacles semblait coller à ma philosophie ».

Jérôme lambert

Champion de france handisport en titre du cyclisme sur route

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Sébastien Bosquet Adrien Petit

ES LEURS ESPOIRS OLYMPIQUESNORDISTES RACONTENTL

RENCONTRE

14

Portraits d’athlètesTout sportif rêve des Jeux olympiques. Si pour certains la route semble encore longue, d’autres voient en 2012, un ultime espoir de consécration. Rencontre avec deux Nordistes : Sébastien Bosquet, 32 ans, membre de l’équipe de France de handball et Adrien Petit, 22 ans, espoir du cyclisme.

De bons résultats en tant qu’amateur m’ont convaincu de tout donner pour passer pro.

Sébastien Bosquet : l’or au bout des doigts

Aujourd’hui handballeur émérite et reconnu, Sébastien Bosquet s’est pris de passion pour le hand dès l’âge de 13 ans. Il se reconnaît immédiatement dans les valeurs fortes de ce sport. « J’aime l’action et ça a tout de suite été un moyen de me dépasser, de donner le meilleur. Pas uniquement pour moi mais pour l’équipe, pour les copains ». C’est pour cela qu’à 17 ans, il choisit de s’y adonner pleinement en devenant professionnel. « J’étais obnubilé par le hand plus que par les études et je ne me voyais pas faire autre chose. J’ai eu la chance que Nicolas Bernard, l’ancien président de l’USDK, me fasse signer un contrat et j’ai ensuite gravi les échelons ». En 2003, il rejoint le grand club de Montpellier mais n’y reste que deux saisons. « Cela m’a permis d’ouvrir mon palmarès car Montpellier, c’est l’école de la gagne. J’ai remporté cinq titres dont la coupe de la ligue mais j’ai rapidement eu envie de rendre à Dunkerque ce qu’ils m’avaient offert. En tout cas, je ne regrette pas d’être revenu dans mon club formateur et de les avoir aidé à gagner la coupe de France l’an dernier ».

Les JO de la dernière chance

L’un des rares titres qu’il manque à Sébastien c’est une médaille olympique avec les tricolores. « En 2007, j’ai eu une rupture du tendon d’Achille qui m’a écartée longuement des terrains. Je suis revenu à la fin des sélections pour les J0 de Pékin mais malheureusement, j’étais le seizième sur quinze. Ça a été très dur, d’autant que l’équipe est rentrée en or. Depuis, je me suis relevé et je sais qu’à 32 ans, Londres risque d’être ma dernière chance : je vais tout faire pour la saisir ». Verdict à l’été 2012…

Pauline Sevin& Nicolas Mignot

Adrien Petit : le prix de l’effort A 16 ans, Adrien Petit, prend une décision qui va changer son quotidien : vivre de sa passion, le cyclisme. Sur les traces de son père, il débute au Vélo-Club d’Arras, sa ville natale. Repéré par le club de Nogent-sur-Oise, c’est avec cette équipe que de nouvelles opportunités s’offrent à lui. « De bons résultats en tant qu’amateur m’ont convaincu de tout donner pour passer pro ». Une course remportée et il prend conscience de sa capacité à évoluer rapidement. Après un stage amateur réussi, il signe un contrat professionnel avec l’équipe Cofidis. C’est alors que les portes de l’équipe de France espoir s’ouvrent à lui, à tout juste 21 ans.

Avec 25000 km au compteur dès sa première saison, Adrien s’entraîne seul et à distance grâce au programme quotidien qu’il reçoit de son entraîneur, avec l’espoir de participer au prochain Tour de France. Des modèles de réussite comme Fabian Cancellara et Thor Hushovd poussent cette graine de champion à se surpasser et écrire sa propre histoire.

« Les JO, bien sûr que ça me fait rêver »

Conscient de son jeune âge et de son manque d’expérience, il confie que « sa préparation n’est pas suffisante pour décrocher une place aux JO », mais avoir les pieds sur terre ne l’empêche pas d’y croire. L’idée d’être malgré tout sélectionné ne le quitte pas. Ce n’est pas son objectif actuel, il « préfère continuer de s’entraîner très dur pour améliorer ses temps afin d’être au top le moment venu ». La sélection définitive aura lieu pendant les championnats de France en juin 2012. Un parcours « type » des JO qui permettra au jeune sportif de tester ses capacités et ses limites face à l’enjeu olympique.

Adrien Petit

22 ans, ArrageoisCycliste depuis l’âge de 16 ans

Professionnel pour sa 1ère saison chez Cofidis

Membre de l’équipe de France espoir

Sébastien Bosquet

32 ans, DunkerquoisJoueur de Handball à l’USDK

Professionnel depuis l’âge de 17 ans

Membre de l’équipe de France

J’aime l’action et ça a tout de suite été un moyen de me dépasser, de donner le meilleur.

Etienne Coignec, Julie Roger

& Elodie Garula

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15 ES ROMAIN BARRASAMBITIONS DE L

ATHLÉTISME

Un champion bien dans sa peauCinquième au décathlon des Jeux olympiques de Pékin, l’enfant du pays vise le podium à Londres. Un défi pour ce Calaisien qui souhaite mettre à profit ses bonnes performances actuelles pour faire de cette compétition le point d’orgue de sa carrière.

« Quand j’avais 2 ans, mon père plaçait des boites de chaussures dans le couloir et je devais faire le parcours le plus vite possible ». Ensuite, les mercredis et samedis après-midi, Romain réalisait entre quatre et cinq épreuves à chaque fois avant de commencer le combiné de neuf épreuves en cadet, puis le décathlon. Son CAPES en poche, il part à Montpellier pour s’entraîner plus dur et gagner sa vie en tant que professeur de sport. Romain Barras apprécie de pouvoir revenir dans le Nord, où il renoue avec ses souvenirs d’enfance. Il y retrouve sa famille, ses amis, la plage et le Cap Blanc-Nez qu’il affectionne, et l’enthousiasme des nordistes.

De la magie et du rêve

Travaillant dur pour passer les minima de mai, les Jeux olympiques restent son objectif majeur. « Jusqu’à 20 ans, les JO pour moi, c’était à la télévision ». En 2003, Romain Barras est champion du monde universitaire et réalise son rêve en participant aux Jeux d’Athènes de 2004, où il finit 13ème. En 2008, à Pékin, il réalise une remontée fantastique, passant de la 27ème place à la 5ème après le 100 mètres. Pour les Jeux olympiques de Londres, Romain Barras va mettre l’accent sur sa vélocité afin d’améliorer ses

départs et ses lancers. « Les Jeux sont l’événement planétaire du sport, le rêve de tout sportif. Participer à la cérémonie d’ouverture et entrer dans un stade de 90 000 personnes, c’est magique ! ».

Le décathlon, l’école du respect

Considéré longtemps comme un sport pour des athlètes sans éclat, moyens partout et excellents nulle part, le décathlon concentre pourtant en 48 heures des efforts physiques et psychologiques d’une extrême intensité. Aujourd’hui, le décathlonien incarne l’humilité, et c’est pour remercier le public d’être resté jusqu’au bout qu’il fait le traditionnel tour d’honneur à la fin du 1500 mètres. « Quand on termine, c’est déjà une victoire ».

Le podium sinon rien

Après une place de 5ème lors des derniers JO et un titre de champion d’Europe en 2010 à Barcelone, Romain Barras vise le podium à Londres : « La 4ème place ne m’intéresse pas ! ». Le nombre de points importe peu, seule la place finale après le 1500m compte pour Romain. Selon lui, les Jeux sont un accomplissement, tous les 4 ans, qui regroupent

bien plus de nations que les championnats du monde avec une plus grande dimension humaine.

Outre le podium aux JO, il espère battre le record de France de décathlon : « C’est réalisable, il me faut un bon état de santé, un bon état de forme et un peu de chance ». La chance, comme une barre qui tremble ou une météo propice, c’est peut-être ce qui permettra à Romain Barras de revenir des Jeux olympiques avec une médaille autour du cou.

Guillaume Duclay

Romain Barras, champion d’Europe à Barcelone, en route vers Londres.

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MAIRIE DE GRAVELINES