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1 Compagnie des Rugissants Aide à la diffusion En partenariat avec : - L’Avant-Scène (Philippe Esclapez) - Centre Barbara Fleury Goutte d’Or - La Clef (St Germain en Laye) - […] StaticObserver [LP2] Version Set Hybride (Electronique - Acoustique) Jean-Baptiste Guignard (Vocals – Fx) Julien Grolleau (Machines – Drums) Nicolas Martin (Synth – Bass) Pierre Fillon (Audio Engineer)

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Dossier de presse / Présentation

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Page 1: Staticobserver [LP2]

 

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Compagnie des Rugissants

Aide à la diffusion En partenariat avec : - L’Avant-Scène (Philippe Esclapez) - Centre Barbara Fleury Goutte d’Or - La Clef (St Germain en Laye) - […]

StaticObserver [LP2]

Version Set Hybride (Electronique - Acoustique)

Jean-Baptiste Guignard (Vocals – Fx) Julien Grolleau (Machines – Drums)

Nicolas Martin (Synth – Bass) Pierre Fillon (Audio Engineer)

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Synopsis.

StaticObserver est Faulknérien – « la vie est une fable, racontée par un fou, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ». Ce live en 10 chapitres est une exploration de la folie contenue. Chaque morceau illustre un point de frottement où le réel, le sensé, l’acceptable, lutte avec l’irrationnel, l’état-limite, l’anormé. La vie est un opérateur. Celui de la genèse, de la fabrique de la folie jugulée.

Claudiquant, instable, jouant autour des points de rupture, des lignes d’effroi, de fuite, ou de démence, StaticObserver narre en 10 étapes les masques craquelant d’un homme perdu de vivre, tenté d’exister, confronté à l’affront violent et liberticide d’être né, d’être au monde (Cioran).

1. Rorschach Litany (Litanie de Rorshach) : Rorschach par les lectures de formes révélatrices (ondes sonores et Vjaying sont corrélés sur scène) et "litanie" pour les paroles répétitives, scandées et autistiques. Figurativement, les instruments jouent également les mêmes tournes et phrases. Le sentiment de complexité et de densité provient du travail des doubles voix et des textures mappées, déstructurées, fuyantes du temps. « Tales of frost, Winters’ vow to tell, It climbs Bro’, Slit words on icy grounds/crowns » ; sur l’inefficacité de dire et le volatile des mots. La glace (du vrai) se rompt, les mots se brisent.

2. Homely Scaffold (Échafaud familier) : [Scène initiatique de

l’enfance – Vjay Film d’Animation]. La lassitude et l'aigreur d'être confronté au quotidien. En arrière-plan narratif, la scène forte d’Autobiographie d’un amour d’A. Jardin : un homme hait sa femme et son fils et s'enferme chaque soir dans son bureau au grenier en maugréant. Il regarde par la fenêtre et observe l'immeuble d'en face où ses soirées finissent par être rythmées par la vie de sa voisine d'en face, dont les petites habitudes le fascinent. Un soir, il l'observe alors qu'elle veut se pendre. Il court dans les escaliers jusqu'à l'immeuble d'en face pour l'en empêcher et comprend que l'immeuble d'en face est vide, qu'il observait sa femme, depuis sa lucarne, dans le reflet de la fenêtre d'en face.

3. Open Heart Zoo (Zoo d'un cœur ouvert) : La déception et les

limites à se fixer pour ne pas trop attendre. Ballade incongrue au sein du zoo intérieur – inquiétant, foutraque, chaotique, mugissant, rugissant – d’un jeune homme abattu, aux yeux ronds et perdus, en quête d’un assentiment vain chez ces animaux étranges, qui l’entourent et ne le comprennent pas. « Seeing through both sides, Once more, what’s more, too loud, too high ».

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4. Self-Extended (Extension de soi ou auto-étendu) : sur l'anticipation d'un départ qu'on soupçonne proche, imminent : le narrateur, décroché de lui-même, se regarde, moqueur, en train de s’interroger. Ce double se raille lui-même d'être encore passif, contemplatif et ridicule à trop vouloir justifier et accepter l’inexcusable.

5. When (Lorsque). Enumération de situations qui, malgré leur dureté,

n’empêchent pas le sentiment amoureux. [Cover – Elysian Fields]

6. Elderly Parano (Angoisse de vieillesse). La vie de Tom, consumé, qui part en fumée (Life smokes us out). Les paroles sont incantatoires "You may spell the word". Puis, "say you love me. Love/life is just a kill game" (Chorus). Quand dire c'est faire. Sur le rapport entre la parole et l’action. Parler, dire, c'est vouloir toucher et faire exister ce qui n'est pas là, faire vivre l’abstrait, d'où les incantations et les prières.

7. Faulkner's (Chanson de Faulkner). Comme les incipits de ses

romans, longs, denses, complexes, grandiloquents, à prendre comme des expériences de lecture. Comme les psychologies complexes de ses personnages également (Absalom Absalom). Le morceau est à cette image. Ordonné mais multiple en nature et asynchrone. Le texte suggère le passage entre le texte écrit (typologic spins) et les choses du monde (organical dance of fake traits), moment de délire halluciné où les lettres et les mots se transforment en entités vivantes sous les yeux médusés d’un personnage saoul.

8. Misfit (Désaxé – traduction cf. filmographie de M. Monroe). Sur le

sentiment de n'être pas adéquat. D'être décalé. En dehors. Inadapté. Et de vouloir être extirpé de cet état flottant. "Who will respond to such a dysfonction ?". Sans pouvoir compter sur qui que ce soit. "Close burst and false tears". Trombones dépitchés et sinusoïdes de cordes habillent cette inadéquation, plaidoyer indirect pour le désuet alambiqué.

9. Clank (Cliquetis). S'accrocher, se lier, dans un bruit métallique.

D’abord cliquetis puis épais anneaux ou joncteurs. Comme deux wagons. Le rythme régulier mais brisé, haletant, du morceau le suggère ; la rythmie se déplace dans l’espace sonore, et donne lieu à l’ouverture libératoire d’un piano soulageant que les cordes viennent étouffer, comme par fatalité. Hybris-Nemesis.

10. Peroxide Denial (Déni peroxydé). Warm Up Live (VJay – films/séquences). Sur l’attraction-répulsion de la figure froide de la Blonde Hitchcockienne.

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Presse.

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BenzineMag [Article D. Zorgniotti, 21 Octobre 2013]

StaticObserver est ailleurs, dans un espace de sensibilité à fleur de peau qui dépasse les frontières. C’est un peu l’Internationale des voix haut-perchées porteuses d’émotion exacerbée et de mélancolie diffuse : la Suède de Jay Jay Johansson, la France d’Overhead, l’Allemagne de Maximilian Hecker, l’Angleterre de Radiohead, les Etats-Unis de Jeff Buckley. L’univers est composé de voix, de programmations électroniques et de claviers --pianos classiques, pianos électriques ou synthés proprement dit. Cet assemblage subtil donne la personnalité ouatée du projet, ce sentiment de mouvement au ralenti qui adoucit les heurts.

StaticObserver n’est pas fondamentalement rock dans ses accords, le premier Rorschach Litany peut encore nous en donner l’illusion malgré la présence de programmations pointillistes et la quasi-absence de guitares : Radiohead nous a appris à appréhender le genre et les Français leur emboîtent le pas avec talent.

Rapidement, c’est du côté d’une écriture jazz qu’il faudra chercher. Attention, un jazz à la Jay Jay (Homely Scaffold), ou évoquant le premier album d’Overhead (Open Heart Zoo), c’est-à-dire aérien, sensuel, et largement incarné par un vocaliste, sorte de crooner androgyne du cercle polaire. L’électronique n’est pas étrangère au ressenti laissé par un disque qui aurait pu être jazz(y) en acoustique, mais qui reste bien autre chose : une pop hybride du XXIe siècle.

Quand la musique s’emballe et prend de l’ampleur et de la passion, on pense à Prokofiev qui aurait rencontré Archive (Ederly Parano). Ou au Satie des Gnossiennes, à l’Arvo Part de Festina Lente quand il s’agit de trouver des accords flottants au piano, promesse délicate d’aller chercher un ailleurs mystérieux (When, Open Heart Zoo, Faulkner’s).

Avec tout ça, on se dit que StaticObserver, groupe lettré et curieux, se singularise de toutes ses références et trouve sa propre personnalité. Qu’on tient là un projet qui mérite le meilleur et qui risque de hanter votre discothèque…si tant est qu’il puisse parvenir à vos oreilles.

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Critique "à découvrir absolument" [01 Octobre 2013]

Surprise : je ne m’attendais pas à entendre comme un retour de Bed en apesanteur. […] Chez StaticObserver on chante, et plutôt très bien, en anglais.

La voix est un des arguments principaux de StaticObserver, sans jamais en faire trop comme Nicolas Leroux a pu le faire sur le premier Overhead, elle vole au dessus des compositions qui semblent, elles, s’adapter à ce présent. On pourrait souhaiter au groupe de s’émanciper de ces constructions lentes et léchées, mais l’ombre des écolos d’Oxford est vite chassée par les nuages que portent ces chansons. Car en dépit d’un chant aérien et cristallin, la lumière n’est pas invitée, ou rarement dans ces chansons qui tutoient la mélancolie et l’effroi (cf. les descentes de cordes comme chez Portishead)".

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Historique et contexte. Court.

Staticobserver, synth-pop mâtinée d’électro et d’orchestres, oscille entre Chet Baker, Archive et Prokofiev. Filmique dans l’âme (John Barry, Goldfrapp), déconstruit et alambiqué (Radiohead, The Antlers), « à fleur de peau » par ses voix hypnotiques (Beth Gibbons, Jay-Jay Johanson), StaticObserver distille une musique fine, minimaliste et mesurée, embrasse la folie douce de ses morceaux pop et la folie froide, clinique, de ses productions slowcore.

Le projet voit le jour en 2006 à l’issue d’un concours de MAO, propose rapidement une maquette remarquée notamment par Julien Birot (Wise, Electro-Deluxe, M. Jonasz, etc.), maquette qui deviendra Phonograph (EP), partie intégrante du LP éponyme à la signature du groupe en 2008 sur le label Such. S’ensuivent deux EP destinés à la musique à l’image et un second LP (2014), fruit d’une retraite créative et d’un travail psychanalytique de plusieurs années.

Rorschach Litany, premier titre du LP2, est remixé par Paulie Jan [label Fin de Siècle] à l’occasion du spot publicitaire pour EPLAYS, technologie de contrôle que le groupe pionnier utilise sur scène. Le projet reçoit le soutien du Centre d’Innovation UTC.

2006 – Phonograph, EP 2008 – LP1 (Such/Naïve) 2010 – Zellig -- Dior 2011 – JBG -- JewelBox 2014 – LP2 [Fin de siècle]

Long.

StaticObserver – signé jusqu’en octobre 2010 chez SuchProd/NAIVE – sort en 2007 un premier opus éponyme, estampillé « pop-jazz feutrée ». Cela conduit le projet au travers de festivals pop-rock ou jazz [i.a. Festival Audiofanzine] et salles de la scène indépendante [i.a. Café de la Danse] entre 2007 et 2009.

Enfin un groupe fascinant dans l'océan vaste de l’alternatif inspiré par les grandes figures du romantisme noir (Tom Waits, Jeff Buckley). Croisement pop-jazz minimaliste : batteries épurées, guitares ensorcelées et contenues, une voix incontestablement claire, fluide et suave. StaticObserver, savant mélange d'influences éclatantes et de lyrisme séraphique, [...] rend la mélancolie gracieuse et onirique. Une splendide galette qui offre un univers musical impressionnant par ses compositions intelligentes. Xsilence.

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StaticObserver distille une musique pop aux ambiances nostalgiques avec finesse et précision. […] Batterie douce, guitare acoustique, claviers mélancoliques, et chant aérien sont au rendez-vous pour provoquer l'émotion de l'auditeur. Le morceau « Pathetic fallacy », finement ciselé, est particulièrement envoûtant. On pense aux atmosphères, également par la voix, de Jay-Jay Johanson ou au suisse Fauve [...]". ZATA.

StaticObserver nous a mis la puce à l'oreille avec ce titre parfait (Pathetic Fallacy). Ballade feutrée, pleine de spleen. Elle conjugue les talents d'un auteur-compositeur (Jean-Baptiste Guignard) et d'un compositeur-arrangeur (Benoît Laporta) : un duo expatrié à suivre de près si toute sa production est de ce calibre là" POPNEWS.

Plus affirmé – plus électro et en textures – tout en préservant le spleen caractéristique du premier LP, StaticObserver propose un nouvel objet-musical de 27 morceaux – Live et album de 10 morceaux – tout en s’associant à une structure tournée vers le spectacle vivant (Compagnie des Rugissants) ainsi qu’à de nouvelles figures (musiciens ou artistes) de projets de la scène indépendante (Ez3kiel, Wise, Soul Revolution) et graphistes ou vidéastes de structures réputées (Ircam, Gobelins, UTC).

L’équipe s’étend donc avec ce deuxième LP et la préparation du Live :

Vidéo (Vjay) : Johann Guillon (leader et distorde d’Ez3kiel), N. Esposito (dir. recherche « Les Gobelins »),

Film d’animation scénique The Wedding : Simon Cottee.

Scénographe : Laure Satgé (Compagnie des Rugissants),

Metteur en scène : Grégoire Letouvet (FEMIS – les Rugissants),

Arts/procédés numériques : EPLAYS (UTC),

Musiciens : T. Amilien (Piano), J. Grolleau (Batterie), N. Martin (Bass), P. Hauswirth (violon),

Production spectacle : Cie des Rugissants, Coach Scène : Julien Birot (SuchProd),

Ingénieur du son : Pierre Fillon (Velvet Coliseum, 3C).

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La formation sur scène comprend 3 musiciens : Chants et FX : Jean-Baptiste Guignard. Auteur-Compositeur-Interprète. Multi-instrumentiste, il écrit, enregistre, et mixe seul le 2ème LP de StaticObserver. Porteur du projet depuis sa création, il assoie sa démarche sur sa formation de chercheur en Sciences Cognitives (doctorat), d’ingénieur audionumérique et d’analyste, qu’il parachève au travers d’études littéraires anglophones (agrégation).

Batteries, samples et machines : Julien Grolleau. Sa passion pour la musique débute avec la batterie à l'âge de 7 ans. Elève du conservatoire de Poitiers sous la houlette de Pascal Delage, sa vocation de musicien le conduit à explorer les musiques actuelles au C.I.A.M. en cursus pro, puis au C.N.R de Bordeaux en 2003. Polyvalent et pluridisciplinaire, il est tout d'abord attiré vers la scène Jazz. Ses nombreuses rencontres le mènent sur un plateau international back in band pop, soul et variété (remplacement Jean-Baptiste Cortot, Sankkofa Soul Contest notamment). De nombreuses collaborations avec les ténors de la musique malgache lui feront tenir les baguettes sur le 3eme album de LALATIANA, chanteuse emblématique de la Grande île, dans un registre world jazz. Depuis 2 ans, il accompagne Gatha sur scène, chanteuse pop avec qui il partage son goût pour la musique électronique. Son travail au sein de StaticObserver est une synthèse de toutes ses expériences, mêlant jazz, finesse, électronique et Indie music.

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Bass et synthés : Nicolas Martin est bassiste depuis 15 ans. Issu d'un cursus en musique actuelle (DEM et MIMA) et fort d'une grande expérience de la scène, il accompagne notamment le batteur Felix Sabal Lecco et le directeur musical du Sankofa Soul Contest. Tout au long de sa carrière, sa polyvalence l'amène à jouer du Maroc à la Suisse dans divers projets aux styles hétéroclites (de l'afro beat au hip-hop, et plus récemment de la pop au rock indé). Sa passion du jeu et le plaisir de le transmettre le poussent également à enseigner au CIAM. Nicolas Martin choisit alors d'officier dans « Soul Revolution, » (hip-hop), et « Toys » (rock) où il peaufine un travail de textures sonores (synthés analogiques), qui trouvent leur aboutissement dans (et nourrissent) le live de StaticObsever (en set electro).

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Dispositif technique sur scène (hors fiche technique musicale) : - Matériau vidéo -- éléments de Vjaying - Contrôleur de défilement musical par le geste EPLAYS

Vjaying (Apercus)

1. https://www.youtube.com/watch?v=yIug-vAXtwc&feature=youtu.be [Vjay morceau Homely Scaffold]

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2. http://www.youtube.com/watch?v=3rE7LICE-78&feature=youtu.be [Vjay morceau Peroxide Denial]

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3. http://www.youtube.com/watch?v=31ML-dfpYFQ [VJay Open Heart Zoo]

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4. Vjaying Faulkner’s [tourné en Super 8]

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- Dispositif EPLAYS

http://vimeo.com/90114877

E-PLAYS est un système de contrôle de fichiers sonores (Wav ou mp3 par ex.) par le geste en temps réel. L’objectif de ce dispositif est de donner à l’utilisateur le pouvoir d’agir à l’envi directement sur les tempos et la vélocité de n'importe quel fichier son, comme le ferait un chef d’orchestre face à son orchestre.

Les besoins auxquels répond E-PLAYS se manifestent notamment dans les environnements professionnels que sont le conservatoire (de danse ou de musique), le spectacle vivant et les arts numériques, et l’environnement quotidien des utilisateurs audiophiles. StaticObserver, en partenariat avec la Compagnie des Rugissants, et l’UTC, recourt à EPLAYS sur scène pour le contrôle et le défilement des cordes notamment.

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Fiche Technique Son

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