stage de formation – sécurité électrique -...

Formation à l’habilitation électrique – B2V – BR – Lycée de Navarre page 1 sur 71

Stage de formation – sécurité électrique - Habilitations


Sommaire de la formation Rappels ou découvertes (pour les non électriciens) Bilan des connaissances en électricité - exercices Les lois de l'électrotechnique Questions diverses Introduction Page 4 Les statistiques d'accident d'origine électrique Page 8 L’aspect législatif, rôle de l’employeur Page 10 La formation - la certification - le recyclage Les dangers du courant électrique Page 11 Les risques Page 15 Les Causes d’accidents Page 16 Étude de cas 0 Les effets sur le corps humain

Page 26 Types de contact et Pièce Nue Sous Tension P.N.S.T. Moyens de protection Page 28 L’éloignement, l’isolation, la consignation, la formation du personnel Page 29 Le plan de sauvetage SST en cas d'accident Page 32 Incendie, utilisation d’extincteurs Page 33 Conducteurs à terre, cas de tranchées, travaux à proximité de câbles


Définitions de termes 4 Les classes de matériel Page 36 Les rallonges Page 37 Les Indices de Protection (IP - IK), la règle IP2x Page 41 Les domaines de tension Page 42 Schémas de Liaison à la Terre (SLT) ou régimes de neutre - système différentiel Page 46 La Très Basse Tension (TBT) Habilitations Page 48 Les niveaux d'habilitation (électricien et non électricien) Page 51 Définition de termes

Page 57 Les E.P.I., les E.P.C… Page 59 Le carnet de prescription, le titre d’habilitation Page 61 La consignation, l’attestation de consignation Page 67 Le mesurage - les manoeuvres

Page 69 Zones, distances d’approche, voisinage Page 71 Conclusion

Evaluation de fin de stage Questionnaire de certification Exercices pratiques évalués sur un ouvrage électrique Positionnement de chaque stagiaire Bilan du stage

Iconographie, images et photos : extraits de documents INRS – extraits de documents APAVE et images et photos disponibles sur Internet


décès

0

10

20

30

40

50

60

70

80

1975

1980

1985

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

décès

Accidents avec Arrêt

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

1975

1980

1985

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Accidents

Statistiques d’accidents du travail d’origine électrique

Extrait du site INRS - statistiques d'accidents d'origine électrique


3901 non précisé 3902 non classé dans cette liste 3903 installations fixes BT 3904 ponts roulants 3909 postes transformation BT 3910 postes de transformation HT 3911 lignes aériennes BT 3912 lignes aériennes HT 3913 câbles enterrés

Source INRS


Source INRS

Source INRS


Beaucoup d’accidents d’origine électrique ?

Beaucoup trop de décès ?

= Diminution des accidents électriques

Conception des installations électriques

NFC 15-100 / NFC 17-200 NFC 13-100 / NFC 13-200

Formation du personnel à la sécurité en général, électrique

en particulier NFC 18-510

Conception des matériels, des appareils, des constituants

NF – CE – Classes – IP….

Engagement de l’employeur : Procédure, formation, moyens,

contrôles ….


CODE DU TRAVAIL

Ancien décret du 14 novembre 1988 et

Décret du 30 août 2010 et Décret du 22 septembre 2010

Instructions générales de sécurité d’ordre électrique :

Norme NFC 18-510

Installations Electriques Basse tension Basse tension Domaine privé : Éclairage public :

NFC 15-100 NFC 17-200

Haute Tension :

NFC 13-100 NFC 13-200

Décret = La loi


Ce que dit la norme NFC 18-510 en quelques mots : Si il existe le moindre risque pour un travailleur d’être en contact direct avec une pièce nue sous tension (P.N.S.T.) dangereuse : L’employeur doit (notamment)

Prendre les mesures de sécurité, protéger des pièces nues sous tension pour éviter ce contact, Déterminer les rôles et fonction de chaque employé, faire valider l’aptitude médicale, Organiser les opérations, les tâches, remettre un carnet de prescription, fournir les E.P.I., Former et habiliter le personnel électricien à la sécurité pour ses tâches électriques, Former et habiliter le personnel non électricien pour les tâches non électriques mais au voisinage du courant.


Formation à l’habilitation.

Selon la qualification et la fonction de l’employé, une formation de plusieurs jours est nécessaire pour s’assurer que les risques électriques sont connus, sont pris en compte et évités. A l’issue de la formation, le formateur délivre (ou non) une « certification » qui permet à l’employeur de délivrer un « titre d’habilitation » que lui seul peut délivrer à son employé. Ce titre peut être provisoire ou illimité dans le temps, il est indépendant de la qualité ou du niveau social de l’employé, il définit les lieux, les procédures, les prérogatives de son titulaire en termes de travaux, interventions ou manœuvres sur des ouvrages électriques. Le titre d’habilitation est une attestation de travail « en sécurité électrique ». Bien que les textes n’imposent rien en ce domaine, il est recommandé et admis qu’un recyclage doit être proposé au bout de 3 ans. Le formateur certifie, l’employeur habilite.


3 risques électriques majeurs

Le Choc électrique

Électrisation

Électrocution

Brûlure interne

Le Court-circuit

Brûlure externe

Ultra - violets

Émanations

Autres risques

Incendie

Explosion

Chute, choc


Le choc électrique : C’est quand une personne touche une ou plusieurs P.N.S.T. (Pièce Nue Sous Tension), que cette P.N.S.T soit normalement sous tension ou non. Électrisation : Choc électrique sans suite mortelle, mais des séquelles plus ou moins graves sont possibles. Électrocution : Choc électrique avec suite mortelle. Brûlure externe : Le choc électrique provoque le passage du courant dans le corps humain, avec échauffement et brûlures des tissus internes par effet Joule.


Le court circuit : Lorsque 2 conducteurs de potentiels différents se touchent accidentellement, le courant engendré est tel que les échauffements sont très importants, jusqu’à faire fondre le métal. Brûlures externes : Le cuivre en fusion est projeté autour du point de court circuit. Ultra violets : La flamme du court circuit émet un rayonnement ultra violet très néfaste pour l’œil humain. Émanations : La chaleur du court circuit brûle également les matières plastiques qui produisent des émanations, fumées et des gaz toxiques.


Autres risques : Lors des accidents électriques tels que ci-dessus, il peut survenir des conséquences tout aussi graves sans choc électrique. Incendie : La chaleur du court circuit peut créer un incendie dans les locaux confinés, ou les locaux inflammables. Explosion : La chaleur ou le début d’incendie peut engendrer une explosion des produits sensibles. Chute, chocs : Lors d’un accident électrique, la personne peut avoir une réaction de réflexe incontrôlée, peut se blesser dans un mouvement de recul, peut chuter de sa hauteur ou d’une plateforme. Un décès par chute suite à un incident électrique est classé comme accident électrique.


Les causes d’accidents :

• Causes matérielles - Défauts d’isolements dus au vieillissement des matériels, - Usure ou pannes des dispositifs et appareils de protection (magnétothermiques, différentiels, surtensions…) - Dégradations ou absence de protections, d’obstacles…

• Facteurs humains - Ignorance du risque, manque de formation - Non respect des consignes, instructions - Absence de port des protections des E.P.I. - Mauvaises habitudes de travail, proximité du risque et donc accoutumance…

• À savoir : - 80 % des accidents d’origine électriques ont lieu sur de la Basse Tension (400 Volts)


Études de cas : Présentation du cas Risque(s) Justification Utilisation d’une scie circulaire en bon état

Suite à une coupure de courant constatée dans une armoire, un opérateur ouvre une armoire électrique.


Présentation du cas Risque(s) Justification

Une lampe B22 vient de griller dans le vestiaire. Un employé décide de la changer. Il éteint l’interrupteur auparavant.

- 10°C dehors, un opérateur ajoute un chauffage d’appoint dans la salle d’accueil de son bureau grâce à une rallonge abîmée.



Un guide de musée constate l’absence de lumière dans les couloirs et tous les Blocs de sécurité sont allumés. Il quitte la salle et laisse les visiteurs.

Pendant la visite, un disjoncteur déclenche, le guide le réenclenche une première fois, le disjoncteur à nouveau déclenche aussitôt, le guide le réenclenche une deuxième fois.



Un opérateur approche d’une ligne Haute Tension.

Lors d’une mesure de tension un chargé d’intervention BR provoque un court circuit.


Les effets du courant dans le corps humain

Une personne placée dans un circuit électrique est comparable à un récepteur.

Elle reçoit une tension U en volts et est parcourue par un courant électrique I en ampères qui dépend de la résistance du corps R en ohms : Cette valeur de résistance dépend de plusieurs éléments tels que

- la douceur ou dureté et l’épaisseur de la peau - la force d’appui, la pression et la surface du contact - la tension et la fréquence du courant - les individus…

Valeurs normalisées de résistance du corps humain

Conditions Valeurs conventionnelles

Sèches 5000 Ω

Humides 2500 Ω

Mouillées ou immergées 1200 Ω Calcul exercice : Lors d’un contact accidentel, en réenclenchant un disjoncteur, un opérateur touche accidentellement main nue une phase et la terre. Calculer le courant dans son corps : U = R = I =


Les effets du courant dans le corps humain

Effets sur le cerveau Risque de destruction irréversible des cellules et des neurones Effets sur le cœur Risque de fibrillation (arrêt du cœur), arrêt de la circulation sanguine Effets sur les poumons Risque de contraction de la cage thoracique, asphyxie Effets sur les muscles Contraction des muscles moteurs. Risque de chutes, réactions involontaires, risque de non lâcher.


Perception - seuils de courant dans le corps :


Seuils de danger conditions résistance courant de non lâcher tension de sécurité

sèches 5000 Ω 10 mA ou 0,01 A 50 volts

humides 2500 Ω 10 mA ou 0,01 A 25 volts

mouillées 1200 Ω 10 mA ou 0,01 A 12 volts


50 m

A

Fibrillation cardiaque

25

mA

Tétanisation des muscles respiratoires

10 m

A

Seuil de non lâcher

5 m

A

Secousse

1 m

A

Seuil de perception


Conclusion : Choc électrique =

PERDU

Risque : Résultat :


Contact direct : Lorsqu’un opérateur, électricien ou non, accède à une P.N.S.T. ou démonte intentionnellement un appareil, une protection. Il touche avec une partie de son corps une pièce qui est normalement sous tension.

PNST & la terre : Très fréquent Contact entre deux PNST : Fréquent


Contact indirect : Peut arriver même si on n'est pas électricien C'est lorsqu'une personne touche un appareil électrique métallique (classe I) dont les isolants sont en mauvais état. Par exemple un conducteur phase touche les parties métalliques qui ne devraient normalement pas être sous tension dangereuse.

Contact entre une carcasse Contact entre 2 carcasses métallique et la terre : Très fréquent accidentellement sous tension : Rare


Se protéger : Pour éviter tout contact avec une P.N.S.T. on peut : Éloigner la P.N.S.T. Mettre hors de portée.

Porter des EPI. Équipements de Protection Individuelle.

Poser un isolant entre la P.N.S.T. et le travailleur.

Couper le courant pour être hors tension. C’est la consignation.

Dans tous les cas le personnel doit être formé.


En cas d’accident : Si malgré toutes les précautions, un accident survient …


Les bons gestes, le bon réflexe : Protéger – Examiner – Alerter ou faire alerter – Secourir. Protéger. C’est éviter le sur accident, couper le courant, couper le gaz, aérer, délimiter la zone d’accident, empêcher les badauds, au pire, dégager le blessé si un risque évident d’aggravation existe. Examiner. C’est aller au contact de la victime sans vous mettre vous-même en danger. Préparer les questions et les réponses à donner aux secours :

- Elle saigne un peu, abondamment ? - Elle s’étouffe ? - Elle répond aux questions ? - Elle respire ?

Alerter ou faire alerter. C’est au minimum avertir les secours (SST, médecin, pompiers, SAMU…). On peut se faire assister par un tiers présent et disponible. Bien préciser le lieu de l’accident, le nombre de blessés, transmettre le premier bilan (il saigne, il s’étouffe, il est conscient, il respire…)


Secourir. Si vous êtes Sauveteur Secouriste du Travail, vous connaissez les bons gestes. De plus, vous suivez un recyclage régulièrement. Si vous ne savez pas secourir, le minimum c’est d’alerter. Si vous n’êtes pas SST, vous devez néanmoins connaître les bases de l’alerte au minimum. En aucun cas vous abandonnez le blessé. Vous restez à coté jusqu’à un relais médical ou pompier.


En cas d’incendie à proximité d’installations ou d’équipements électriques :

• donner l’alarme en actionnant les bris de glace incendie,

• mettre les installations BT voisines hors tension. Ne pas toucher aux intallations Haute Tension. Cette opération est réservée aux personnes désignées et qualifiées.

• combattre le feu avec un extincteur ou systèmes autorisés contre les

incendies d’origine électrique ou à proximité des installations électriques (neige carbonique CO2 – poudre – eau pulvérisée avec additifs – sable). Ne pas utiliser de lance à eau

• donner l’alerte (18 – 112 – votre SST ou le 15 s’il y a des blessés)

Distances à respecter entre la buse de l’extincteur et les parties en feu d’origine électrique sous tension

< 1000 V 50 cm 1000 < Installation < 20 000 V 1 mètre

20 000 < Installation < 50 000 V 2 mètres Au-delà de 50 000 V Utilisation de l’extincteur interdite


Cas de conducteur tombé à terre : • ne pas s’approcher, baliser ou interdire l’accès, • s’éloigner sans faire de larges pas, mais des petits

pas (des bonds) à cause du risque de la tension de pas

• prévenir ou faire prévenir l’xploitant.

Cas de conducteurs enterrés dans des tranchées :

• Lors du creusement d’une tranchée, si on découvre les filets annonciateurs de canalisations enterrées (jaune = gaz, blanc = fibre optique, vert = téléphone, marron = eaux usées, rouge = électricité, bleu = eau potable), les outils à main doivent être utilisés à moins de 50 cm de la canalisation

Cas de travaux à proximité de câbles

• Outillage à main : être habilité ou présence d’un surveillant de sécurité

• Outillage électrique : présence obligatoire d’un surveillant de sécurité

• 30 cm en BT, 3 m en HTA, 5 m en HTB


Classes de matériel La classe O (lire zéro) concerne des appareils comportant une carcasse métallique non reliée à la terre. Leur utilisation est interdite sans une enveloppe supplémentaire.

Douille laiton seule Appareil classe I avec terre débranchée.

La classe I (lire 1) concerne des appareils comportant une carcasse métallique obligatoirement reliée à la terre. La fiche est une « 2 P + T » Cafetière Lave-linge Chauffe-eau Micro-ordinateur Machine - outil, etc.


La classe II (lire 2) ou concerne des appareils pouvant comporter ou non une carcasse métallique. L'isolation est renforcée (double isolation) ils ne doivent en aucun cas être reliés à la terre. La fiche est une « 2 P » Sèche cheveux en plastique Aspirateur Perceuses modernes Convecteurs muraux, etc.

La classe III (lire 3) ou concerne des appareils alimentés par une Très Basse Tension de Sécurité (24V~) donc le contact avec une Pièce Nue Sous Tension n'est pas dangereux.

Perceuse à batterie Jouets Lampes halogène 12 Volts de décoration, lampes portatives Consoles de jeux, etc.


Les rallonges Il existe 2 types de rallonges ou de multiprises : - La rallonge ou multiprise 2 P (phase + neutre) pour appareils de classe II. Elle n’a pas de conducteur de terre. A utiliser exclusivement avec des appareils de classe II, c'est-à-dire sans terre.

- La rallonge ou multiprise 2 P + T (phase + neutre + terre) pour appareils de classe I ou classe II A utiliser avec des appareils de classe I, c'est-à-dire avec terre. Bien entendu, les rallonges et multiprises classe I peuvent aussi alimenter les appareils classe II. Elles doivent être entièrement déroulées pendant l’utilisation pour éviter les échauffements. Normalement, la fiche d’un appareil de classe I ne doit pas pouvoir pénétrer dans une prise murale ou de rallonge classe II. Normalement ! Penser à vérifier la puissance que peut supporter votre câble et par exemple, ne pas alimenter le lave-linge de 2500 Watts avec une rallonge prévue pour 500 Watts !


indices de protection Indices de Protection Pour éviter tout contact avec une P.N.S.T. il faut soit éloigner le risque, soit confiner la P.N.S.T. dans une enveloppe isolante. Un appareil électrique doit (devrait) comporter sur sa plaque signalétique l'Indice de Protection ou IP suivi de 2 chiffres. Le Premier chiffre indique le degré de protection contre la pénétration des solides. Le deuxième chiffre indique le degré de protection contre la pénétration des liquides. C’est l’affectation du local qui détermine l’IP exigé. Par exemple, une piscine aura un IP pénétration des liquides plus élevé que dans une boulangerie. Une menuiserie aura un IP pénétration des solides plus élevé qu’un gymnase.


Pour information, il existe une autre indication IK suivie d'un chiffre qui indique le degré de protection contre les chocs ou les contraintes mécaniques.


Règle IP 2x. Pour être considéré non dangereux, tout appareil électrique à disposition d’un public non averti doit empêcher la pénétration d’un objet de diamètre 12 mm et de longueur 80 mm. Cet objet correspond au doigt humain (index par exemple). Si cette condition est remplie, l’appareil est IP 2x. Aucune formation particulière n’est à prévoir pour le personnel. Si le matériel permet le contact d’un doigt avec une P.NS.T. alors il n’est pas IP 2x par conséquent il y a risque de contact direct. Le public ou les opérateurs qui approchent ces appareils doivent recevoir la formation au risque électrique et être habilités. Le fait d’ouvrir une armoire électrique équivaut à la pénétration dans un local réservé aux électriciens, donc risque de contact direct avec une P.N.S.T. De la même manière, l’action de manœuvrer des appareils de protection est une opération risquée pour laquelle il convient d’être formé.


Les domaines de tension Les tensions électriques sont classées en 3 domaines :

- Haute Tension, - Basse Tension - Très Basse Tension

Domaine Sous domaine ALTERNATIF CONTINU

HTB Plus de 50 000 V Plus de 75 000 V

HT

HTA De 1000 à 50 000 V De 1500 à 75 000 V

BTB* Cette notion BTB BTA va disparaître dans la nouvelle norme. On parlera de BT.

De 500 à 1000 V De 750 à 1500 V

BT

BTA De 25 à 500 V De 120 à 750 V

TBT TBTS

TBTP TBTF

Jusqu’à 25 V Jusqu’à 120 V


Les schémas de liaison à la terre (régimes de neutre) Il existe trois schémas de liaison à la terre (ou régimes du neutre) Le régime T T (neutre à la terre - masses à la terre) le plus courant. Ce régime est imposé par le distributeur d’énergie Basse Tension ErDF c’est le schéma domestique et tertiaire universellement installé.

Un 1er défaut d’isolement provoque un courant de fuite à la terre I∆n qui fait déclencher le dispositif différentiel (10 mA, 30 mA, 300 mA, 500 mA ou 1 A selon les cas).

****

°°°°

Protection contre les contacts indirects par un système différentiel

Toutes les masses sont interconnectées à la terre


Le régime T N (neutre à la terre - masses au neutre) le plus complexe, uniquement dans des installations dont le transformateur 20.000 / 400 est privé. 2 variantes : T.N.S. et T.N.C.

Un 1er défaut d’isolement provoque un court-circuit ou une forte surintensité coupée par le dispositif magnétothermique.

****

°°°° Protection contre les contacts indirects par un fusible ou disjoncteur

Les masses sont reliées au Neutre


Le régime I T (neutre isolé de la terre ou impédant - masses à la terre) réservé à des installations où la continuité de service est primordiale. Il faut être propriétaire de son transformateur 20 000 / 400 V pour pouvoir réaliser ce schéma. Un 1er défaut n’est pas dangereux, le service est maintenu. Un deuxième défaut provoque un court-circuit ou forte surintensité.

****

°°°°

CPI

Protection contre les contacts indirects par un Contrôleur Permanent d’ Isolement

Z


Le système différentiel

Lors d’un défaut de fuite à la terre, le différentiel détecte une différence de courant entre phase et neutre (ou entre deux phases). Au-delà d’un seuil normalisé (30 mA pour la plupart des installations ou équipements destinés aux personnes) il déclenche.

_ _ _ _ _ _ _ _


La Très Basse Tension Principe du transformateur

Principe de l'autotransformateur

Sur un autotransformateur ou transformateur dont les enroulements ne sont pas séparés, le contact « 1 fil du secondaire – terre » soumet une tension de 230 V. Ce contact peut être mortel. Par construction, seul le transformateur T.B.T. à enroulements séparés offre une Très Basse Tension de Sécurité inférieure à 50 V ou 24 V en conditions humides.

Enroulement primaire 230 ou 400 V ~

Enroulement secondaire séparé 24V ~

Circuit magnétique

Enroulement primaire 230 ou 400 V ~

Circuit magnétique

Le secondaire n'est pas séparé. Il délivre du 24V ~ mais est dangereux !!!

?

230V !


On définit par conséquent 3 types de T.B.T.

La T.B.T.F.

?

C'est de la Très Basse Tension de Fonctionnement < 50 V~ en condition sèche < 25 V~ en condition humide aucune sécurité n'est assurée, il faut se protéger des P.N.S.T. comme en Basse Tension

Obtenue avec un transformateur quelconque ou un autotransformateur DANGER

La T.B.T.S.

C'est de la Très Basse Tension de Sécurité < 25 V~ (50 V en conditions sèches – 12 V immergé) la sécurité est assurée par la séparation des enroulements secondaires. Le contact avec une P.N.S.T. 24 V~ n'est pas dangereux.

Transformateur classe I ou classe II. Les enroulements sont séparés d'une façon sûre NF - C 52 - 742 ou EN 60 - 742

La T.B.T.P.

C'est de la Très Basse Tension de Protection < 25 V~ obligatoire pour les circuits de commande de machines outils et de systèmes automatisés. c'est de la T.B.T.S. avec le point commun 0V relié à la terre

Transformateur classe I ou classe II. Les enroulements sont séparés d'une façon sûre NF - C 52 - 742 ou EN 60 - 742


Organigramme des personnes habilitées (indices valables jusqu’au mois de juillet 2011)

TRAVAUX HORS TENSION :

CHARGÉ DE CONSIGNATION

B C

B C

CHARGÉ DE TRAVAUX

B 2

B2 V

EXÉCUTANT ÉLECTRICIEN

B 1

B1 V

EXÉCUTANT NON ÉLECTRICIEN

B 0

B0 V

Sur un ouvrage consigné donc hors tension

Au voisinage d’un ouvrage sous tension (30 cm)

Dans le cas de la VERNA, un électricien chargé de travaux B2 doit désigner le personnel pour effectuer au besoin des manœuvres au voisinage de la Basse Tension.

Dans le cas de la VERNA, un exécutant B0V peut effectuer au besoin des manœuvres au voisinage de la BT.

Réservé aux électriciens.


MANOEUVRES :

Lors de l’application de la nouvelle norme 18-510 la notion de B0V disparaît, mais de nouveaux symboles apparaîtront : BA, BT, BP, BM, BE, BS…

L’habilitation requise pour du personnel non électricien désigné pour manœuvrer des interrupteurs ou des disjoncteurs en zone de moins de 30 cm d’une P.N.S.T. sur des appareils dont le courant nominal reste inférieur à 32 A sera :

BE manœuvres et toujours sous la responsabilité du B2 ou B2V

CHARGÉ DE TRAVAUX

B 2

B2 V

CHARGÉ D’OPÉRATIONS ESSAIS - MANOEUVRES

BE

Dans le cas de la VERNA, un exécutant BE « manœuvres » peut effectuer avec E.P.I. des manœuvres < 32 A dans la zone de moins de 30 cm de la BT.


INTERVENTONS :

CHARGÉ D’INTERVENTION

(Peut consigner pour lui même)

B R

B R

EXÉCUTANT ÉLECTRICIEN

B 1

B1 V

Sur un ouvrage consigné donc hors tension

Au voisinage d’un ouvrage sous tension (30 cm)




Définition de termes

Sur une installation parfaitement conforme, aucun risque électrique n’est présent. Pourtant dès qu’une opération d’entretien ou de modification est demandée, l’ouverture ou l’enlèvement des protections expose l’opérateur au risque électrique à cause de Pièces Nues Sous Tension P.N.S.T.

L’électricien a reçu une formation électrique (diplôme ou expérience) il fera des opérations d’ordre électrique : visser dévisser des conducteurs, des câbles, des disjoncteurs, des moteurs, des éléments électriques en général. Le non électricien n’a pas les connaissances ni l’expérience dans le domaine électrique mais il peut exécuter des opérations d’autre type sur des ouvrages électriques : peinture, perçage, soudage, fixation d’éléments de structure, de rails, de panneaux, de vérins, de moteurs, manœuvres d’interrupteurs, de disjoncteurs, etc.

Le stagiaire ou intérimaire n’a pas le statut de « travailleur » de l’entreprise. L’employeur doit vérifier l’habilitation donnée par l’agence d’intérim.


Un travail est une opération électrique ou non électrique, elle est prévue et planifiée et peut durer longtemps, mais toujours Hors Tension

- installer une nouvelle machine et son câble d’alimentation - repeindre toutes les armoires électriques du bâtiment - percer un coffret électrique, poser un presse étoupe et souder une

tablette métallique pour installer un clavier à bouton poussoirs Une intervention est une opération électrique ou non, non prévue. C’est souvent du dépannage ou des mesures avant réparation. Cela peut être sous tension

- dépanner la nouvelle machine. - repeindre une éraflure sur une armoire électrique du bâtiment - remplacer le presse étoupe et ressouder la tablette métallique

Une manœuvre est l’action d’ouvrir ou de fermer un appareil de coupure comme un disjoncteur, interrupteur, coup de poing d’arrêt d’urgence... .. Il faut savoir qu’il est interdit (car dangereux) de réarmer un

disjoncteur sur court-circuit plus d’une seule fois. S’il déclenche à

nouveau, on ne réarme pas, on dépanne.


L'habilitation du personnel - la certification

Le non électricien indice 0 (zéro) : B0 ou B0 V ou H0 ou H0 V Il peut être peintre, maçon, soudeur, agent de nettoyage. C'est une personne qui ne fera que des travaux d'ordre non électrique, à proximité d'un ouvrage électrique, mais en toute sécurité, et en toute connaissance du risque électrique. Sans EPI à plus de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) Avec EPI à moins de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) indice V Il peut manœuvrer un appareil de protection dont le In est inférieur à 32 A avec consignes. Il est encadré par son Chargé de Travaux.

L'exécutant électricien indice 1 : B1 ou B1 V ou H1 ou H1 V C'est un électricien diplômé ou expérimenté. Il peut faire des travaux d'ordre électrique, il est encadré par le Chargé de Travaux Sans EPI à plus de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) Avec EPI à moins de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) indice V


Le chargé de travaux indice 2 : B2 ou B2 V ou H2 ou H2 V C'est un électricien confirmé. Il dirige les travaux de son équipe d'électriciens et de non électriciens. C'est le responsable de la sécurité collective. Travaux à plus de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) Il est B2 (H2) Pour travaux à moins de 30 cm d'une PNST en BT (3 à 4 m en HT) il est B2V (H2V) Le chargé de consignation : BC ou HC C'est un électricien qui connaît parfaitement l'installation électrique de l'établissement où il travaille. Il ne doit pas se tromper car c'est lui qui est chargé de consigner les équipements pour confier au B2 (H2) un ouvrage hors tension. La procédure de consignation terminée, il remet au B2 (H2) un document papier signé, l'attestation de consignation. A la fin des travaux du B2, il déconsigne et remet l'installation ou l'équipement sous tension.


Le chargé d'intervention indice 2 : BR (aucune intervention en HT) Cela ne concerne pas les travaux. Cela concerne principalement les dépannages, les essais et les réglages, les connexions provisoires, les mesurages sur de la BT. Il peut intervenir seul ou avec un B1, il est responsable de sa sécurité et peut consigner seul l'équipement ou l'installation sur laquelle il intervient. Le surveillant de sécurité est une personne habilitée qui est capable de surveiller la conduite et la gestuelle de sécurité d'un opérateur amené à s'approcher d'un ouvrage électrique non consigné.


L'employeur (chef d'entreprise, artisan, directeur d'usine, agence d'intérim…)

Il est responsable de la sécurité dans son établissement. Il vérifie ou fait vérifier l’installation électrique par un organisme agréé

(APAVE, NORISKO…). Il doit assurer (ou faire assurer) la formation de son personnel par un

organisme de formation. Il doit vérifier que le personnel a réussi les tests donnés par cet organisme de formation au moyen de la certification.

Il doit remplir et délivrer le titre d'habilitation à chaque personne qui doit travailler ou intervenir sur des ouvrages électriques.

Il désigne son personnel pour les tâches et manœuvres qu’il sera amené à accomplir. Il délivre à chacun un carnet de prescriptions. Il met à disposition de chacun les Équipements de Protection Individuelle.

L'organisme de formation - la certification Il existe plusieurs organismes qui dispensent la formation au risque électrique. L'organisme de formation ou le formateur délivre un certificat de certification qui aidera le futur employeur dans la rédaction du titre d'habilitation.


Les EPI Équipements de Protection Individuelle

Gants isolants BTA ou BTB (port possible de sur gants de cuir) Pour se protéger du contact avec une PNST. Attention, les gants sont fragiles, il faut les protéger et les vérifier (les gonfler) à chaque utilisation. Exemple : Gants BTA classe 00 : ~ 42 € Casque isolant avec écran facial anti-UV Le masque facial protège contre le risque de projection de matière en fusion et contre l'arc électrique du court circuit. Bonne protection de l'œil contre les UV. Visière 15 cm minimum Epaisseur 1,4 mm minimum EN 166 Exemple : Casque avec écran facial : ~ 160 € Tapis isolant (BTA ou BTB) ou chaussures de sécurité isolantes pour compléter l'isolement par rapport à la terre. Exemple : tapis isolant 3 mm 26 kV 600 x 1000 : ~ 90 € Outils isolants éventuellement pour les électriciens.


Les EPC Équipements de Protection Collective

Un équipement de protection collective a pour objet de protéger le personnel contre les risques qui sont susceptibles de menacer leur santé ou leur sécurité. Les équipements de protection collective visent à limiter ou à confiner et ils sont toujours mis en oeuvre prioritairement aux équipements de protection individuelle.

Echafaudages, garde-corps, engins de levage, filet de protection...


Le carnet de prescriptions Ce carnet, édité par l’UTE vaut entre 30 et 50 € Attention, il est préférable d’attendre le nouveau décret avec application de la NFC 18-510 mise à jour.

Le titre d’habilitation Le carnet de prescriptions intègre un titre d’habilitation. Mais on peut parfaitement rédiger un titre d’habilitation personnalisé : Le titre d’habilitation est établi et signé par l’employeur ou son représentant et remis à l’intéressé qui doit également le signer. Ce titre est strictement personnel et ne peut être remis à des tiers. Le titulaire doit être porteur de ce titre pendant les heures de travail ou le conserver à sa portée. La perte éventuelle de ce titre doit être signalée immédiatement au supérieur hiérarchique. Ce titre doit comporter les indications suivantes : • L’une des majuscules B ou H, distinctive du domaine de tension dans lequel le titulaire peut être amené à exercer son activité. • L’un des indices 0, 1, 2 ou 2ème lettre R ou C, fixant les attributions qui peuvent lui être confiées. • L’aptitude à travailler sous tension (lettre T ajoutée à B ou H). • L’aptitude à nettoyer sous tension (lettre N ajoutée à B ou H). • L’autorisation à travailler au voisinage de pièces nues sous tension (éventuellement lettre V ou indication, en toutes lettres, dans la colonne INDICATIONS SUPPLEMENTAIRES). L’absence d’une indication à valeur d’interdiction. L’habilitation d’indice 2 implique celles des indices 0 et 1. L’habilitation d’indice 1 implique celle d’indice 0. L’habilitation BR implique l’habilitation B1. Les habilitations d’indices 0, 1, 2 ou de 2ème lettre R permettent d’être désigné comme surveillant de sécurité électrique dans le même champ d’application que celui fixé par le titre d’habilitation.


TITRE D’HABILITATION

Cette habilitation n’autorise pas à elle seule son titulaire à effectuer de son propre chef les opérations pour

lesquelles il est habilité. Il doit, en outre, être désigné par son chef hiérarchique pour l’exécution de ces opérations. Nom : Direction : Prénom : Établissement : Fonction : Service :

Champ d'application Personnel Symbole d'Habilitation Domaine de tension Ouvrages concernés Mentions

supplémentaires Non électricien habilité

Exécutant électricien

Chargé de travaux ou d'intervention

Chargé de consignation

Habilités spéciaux

le Titulaire signature :

pour le Directeur Nom Prénom : Fonction : signature :

à : le :


La consignation

Lorsqu'une opération d'ordre électrique ou non électrique doit être exécutée sur un ouvrage électrique, le mieux est de couper l'alimentation de manière à effectuer le travail hors tension. Pour cela il faut être certain d'avoir effectivement coupé le courant et être certain que rien ni personne ne remettra sous tension à l'insu du travailleur. La procédure de consignation, réglementée, doit suivre strictement les 4 à 5 étapes décrites ci-dessous. Seul le chargé de consignation BC peut consigner pour des travaux et les interventions. Pour les interventions, le BR peut consigner pour sa propre intervention. Etape 1 : mise hors tension et séparation des circuits en amont (et en aval éventuellement si l'équipement comporte des onduleurs, des condensateurs, des batteries) par un appareil adapté : la coupure de tous les pôles actifs doit être sûre ou pleinement apparente. - disjoncteur multipolaire - sectionneur multipolaire - interrupteur multipolaire - fiche et prise débrochable


Etape 2 : condamnation de l'organe de coupure avec interdiction de remise en contact : - cadenas à clé ou accessoire adapté - armoire ou local fermé à clé - fiche rendue inaccessible ou fils déconnectés Parfois, il sera nécessaire d’effectuer une consignation mécanique (charges suspendues ou instables) ou une consignation des fluides (gaz ou huile sous pression). Enfin, pensez à l’inertie des charges consignées mais en mouvement ou chaudes…


Etape 3 : identification des circuits et des organes de consignation de l'ouvrage à consigner en amont et en aval de la zone de travail. Il faut avoir une connaissance parfaite de l'ouvrage à consigner, des schémas à jour


Etape 4 : Vérification de l'Absence de Tension (avec les Équipements de Protection Individuelle) * la vérification de l'absence de tension se fait à l'aide d'un VAT ou un DDT Détecteur de Tension (normalisé NFC 18-310) * pas de voltmètre ni de contrôleur universel encore moins de tournevis testeur ! Procédure :

- vérifier le bon fonctionnement du détecteur sur une partie sous tension - vérifier l’absence de tension par 10 de mesures obligatoires (3 en monophasé !)

- revérifier le bon fonctionnement du vérificateur après la mesure.


Etape 5 : Mise à la Terre et en Court Circuit Cette étape peut éventuellement être faite en fonction du risque, pour éviter de voir retourner du courant en aval à cause d’une autre source de tension comme un onduleur, des condensateurs chargés, des courants induits… L'opérateur chargé de consignation peut installer alors une mise à la terre et en court circuit (MLàT et CtCt) s’il le juge utile. Obligatoire en HT. Le travail sur un ouvrage consigné peut se faire mains nues sauf si une tension dangereuse est présente au voisinage (30 cm en BT) de l'ouvrage hors tension. La pose d’écran de protection ou de nappes isolantes peut permettre d’ôter les EPI s’il n’y a plus voisinage. Identifier les appareils suivants. Peut-on consigner avec ces appareils ?

31

2 4

Q1

312 4

Q2

3

4

1N

2

5

6

Q3

5/L3

6/T3

3/L21/L1

2/T1 4/T2

KM1

2 4

1 3

Q4

N 5

N 6

1

2

3

4

Q5


L’attestation de consignation Dans certains cas, le chargé de consignation BC peut ne réaliser que les 2 premières étapes de consignation : séparation – condamnation. Il remet alors une attestation de première étape de consignation.

À charge du B2 V de terminer l’identification, la VAT et la MALT et CTCT au besoin.


Le mesurage Le mesurage est l’action de mesurer une grandeur électrique (tension, intensité, puissance, résistance, etc…) Cette intervention est réservée aux « Chargés d’Intervention » BR. Ce sont des électriciens confirmés capables de dépanner et d’intervenir avec connexions et déconnexions sous tension. Les risques sont plus importants que pour des opérations hors tension.

• erreur de connexion des cordons sur un contrôleur universel (position V mais cordons sur Com et mA = court circuit ; idem sur le shunt 10 A). Préférer les pinces ampèremétriques

• mesure de tensions sur la position ohmmètre. • démarrage intempestif d’un mouvement lors d’une mesure d’intensité (shunt d’un contact

NO) • risque d’arcs électriques lors des déconnexions • cordons du voltmètre de la même couleur (mélange des fils = risque de court circuit) • risques avec un oscilloscope classe I (masses interconnectées = risque de court circuit ;

risque d’électrocution sur la carcasse lors de mesures en BT ) • électrisation sur mégohmmètres • électrisation sur des appareils BT (EPI 400 V) mais délivrant de la HT (micro onde, écran

TV…) • dans un établissement scolaire, toutes les bornes doivent être IP2 (double puits) sinon :

port des EPI obligatoires.


Les manoeuvres - Manœuvres d’exploitations : mise en marche ou arrêt d’une machine, d’un process, action de réarmement d’une protection... Ces opérations peuvent être confiées à du personnel désigné et non habilité si l’IP 2x est respecté, sinon, une habilitation B0V (BE nouvelle appellation) doit être exigée. - Manœuvres d’urgence : Ces opérations peuvent être exécutées par toute personne formée et désignée. De la même manière l’habilitation dépend de la présence ou non de P.N.S.T. - Manœuvre de consignation : Ces manœuvres sont réservées aux habilités BC chargés de consignation.


Distance minimale d’approche - voisinage

Pour des raisons de continuité de service, il sera peut être impossible de couper les ouvrages voisins. On rappelle que l'ouvrage sur lequel on travaille est hors tension et consigné. Il y aura peut être présence de tension dangereuse à proximité. La législation a fixé les distances de voisinage et d'approche. La distance de voisinage dépend de la tension des ouvrages voisins.

En Basse Tension (jusqu'à 1000 V~) la zone de voisinage se situe à 30 cm d'une P.N.S.T. A l’intérieur de cette distance, le travail se fait hors tension mais avec les E.P.I. Au delà de cette distance, le travail peut se faire sans les E.P.I. Cette notion de voisinage disparaîtra lors de l’application de la nouvelle norme.


kV DLE (DLI)

Distance Limite d’Exploitation

ou d’Investigation

DLVS Distance Limite de voisinage

Simple

DLVR Distance Limite de Voisinage

Renforcé

DMA Distance Minimale

d’Approche


Conclusion.

- S’approcher à moins de 30 cm d’une P.N.S.T. est dangereux. - Tout appareil électrique Basse Tension qui n’est pas IP 2x est dangereux. - Toute manœuvre sur des appareils non IP 2x en BT doit être effectuée avec des EPI

Basse Tension. - Tout opérateur amené à se genre de manœuvres doit être formé et habilité par

l’employeur. - Le personnel habilité est responsable de sa propre sécurité.

stage de formation – sécurité électrique -...

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