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SAMEDI 17 OCTOBRE

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Nous contacter par courriel : [email protected]

LES MARCHÉSSaint-Marc :mardi matin

Pilier-Rouge :mardi et vendredi matin

page 2

Éditorial

page 3

Vielles anglaises

Le nom desrues

page 4page 5

page 6 page 7

Mémoirede St-Marc

page 8

Recette Bretonne

Parlonsbreton...

N’oubliez pas le 11eme festival de la soupe.

Samedi 17 octobre.

Attentionà compter du 1er octobreles horaires de la mairie

changent:les lundi, mardi, mercrediet vendredi, de 9h à 12hpuis de 13h30 à 17h.

le jeudi de 9h30 à 12h puisde 13h30 à 17h

Le samedi de 9h à 12h

du 1er juillet au 31 aoûtfermé le samedi matin saufdernier samedi d’août.

INFOS MAIRIEquartier de Saint-Marc

02 98 00 80 [email protected]

ÉvènementsSaint-Marcois

Sans dessusdessous

Record

Portrait

Page 2LE SAINT-MARC QUOI ? 

N° 32

VV II EE II LL LL EE SSAANNGGLLAA II SS EESS

ÀÀ SS AA II NNTT-- MMAARRCC

Chers Saint-Marcois etSaint-Marcoises,

Octobre sera une nouvelle fois marquépar le festival de la soupe. La 11ème éditiondéjà !C'est sans doute l’évènement majeur parmiles animations proposées par les bénévolesdu conseil consultatif du quartier. Bénévolessoutenus par des associations n'hésitant pasà participer à la réalisation de cet événe-ment. Mais là n’est pas la seule originalité deSaint-Marc. Chaque jour, chaque semaine,chaque mois, il s’y passe quelque chose !Certains d'entre vous ont… En juin, vu debelles Anglaises… En septembre, dansé aurythme du rock maté à Kéruscun. Une autrefête annuelle également bien ancrée dans lequartier. Si vous arpentez notre "commune", vous

trouverez une des rues les plus courtes deBrest. Et une autre rue détenant un grand re-cord, probablement : celui d'un nombre in-croyable de panneaux indicateurs.Au gré de vos pérégrinations, vous vous ar-rêterez au pied de la stèle dédiée aux «Mortspour la France» au Mont-Valérien.

Avez-vous déjà rencontré Yvette, figure em-blématique de St-Marc ? Nous vous en don-nons le portrait de manière posthume : ellenous a, hélas, quitté aux premiers jours del’été.Votre/notre journal aime à vous faire décou-vrir, ou redécouvrir, les richesses saint-mar-coises. Ainsi donc, que vous soyez présidentd’association ou connaissiez une personnemarquant de son empreinte la vie saint-mar-coise, faites-le nous savoir. Écrivez-nous,rencontrons-nous pour en parler... Partagerest important : partager activités, partagermoments de vie sociale, partager points devue. Partager tout simplement !

Les associations:Epal, Vert le Jardin,

les Sémaphores,les GuidesComposteurs,

le Centre social dePen-ar-Créac'h ont or-

ganisé samedi 12 juin unrendez-vous festif au nouveau

jardin du Petit Paris, 6, rue d'Au-dierne, devant l'école publique."Nous souhaitions que les habitantsdu quartier soient mieux informés del'existence de cet espace, où ils peu-vent aussi s'impliquer", ont soulignéles responsables. En outre, tous lesparticipants ont passé un momentconvivial sous le signe de la mixitésociale. À l'affiche de ce rendez-vousfiguraient : animations diverses, trocs

et foire aux plantes, collation...« L'an prochain la manifestation serarenouvelée et nous la préparonsbeaucoup plus en amont que pourcette 1e édition ». Les enseignantset les parents d'élèves seront égale-ment conviés aux réunions prépara-toires, afin de donner une plus largeaudience à ce rendez-vous annuel».Quatre parcelles sont actuellementtravaillées. Il en reste et l'an prochainpour la nouvelle fête, les organisa-teurs espèrent que les espaces dis-ponibles seront tous cultivés.C'était une première expé-rience , nous sommes sa-tisfaits », ont conclules organisateurs.Contact. Sémaphorede Brest. Tél. 02.98.80.44.63.

EDITORIAL

AU JARDIN

DU PETIT-

PARIS

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La rue Jean Le Gall, dans lesecteur de Keruscun a connuune très belle animation dequalité vendredi 25 septembre,avec la venue d' une douzainede belles voitures anciennes,du club « Rover », venues spé-cialement d’Angleterre.

English Apart, qui propose une formation d'anglais enimmersion de haute qualité depuis trente années, au 8 decette rue, a invité le club automobile à venir visiterBrest. Les visiteurs, débarquésdu ferry à Roscoff à 7 h 30,sont arrivés devant EnglishApart vers 10 h, provoquantun bel attroupement.

Après avoir fait connaissance,en anglais bien sûr, des sta-giaires en cours durant une se-maine intensive de formation, les Anglais ont repris laroute au volant des "classiques" des années 60, directionle Conservatoire Botanique.Les stagiaires et les invités ont alors eu le plaisir de visi-ter les serres du Conservatoire Botanique, présentées enanglais par l'excellent guide, Loïc. La visite s'est achevée sous le soleil, par un pique-nique

au vallon du Stang-Alar (ouStangalard). Puis les piloteset passagers ont pris à bordde leurs véhicules rutilants, ladirection du château de Tré-varez, puis de Josselin, pour-suivant ainsi leur Tour deBretagne.

Cette rue porte le nom de celui qui a vécu etparticipé à la translation de l’église de Saint-Marc, du port au lieu actuel et dont nous ve-nons de fêter le 150ème anniversaire. PaulCocaign est né le 9 août 1806 et se retrouve,en 1838, recteur de la vieille église de Saint-Marc, actuellement Notre-Dame du Bon Port.

Cette église, qui ne peut accueillir que 350personnes, se dégrade. À cette époque, lacompagnie du chemin de fer prévoit de fairepasser la ligne Paris Brest dans le cimetièrede l’église jouxtant le bâtiment.

En 1858, grâce au don de Madame Vinet, ladécision est prise de construire une nouvelleéglise sur le plateau. Cette construction dé-bute en 1863 et se ter-mine en 1865, il y a 150ans.

L'abbé Cocaign resterecteur de la paroissependant 35 ans et quitte son ministère en1873. Il meurt le 11 mars de cette mêmeannée, en léguant ses biens aux œuvres deSaint-Marc.

Il est enterré au centre du cimetière de Saint-Marc.

Cette rue est l’une des plus courtes de Brest.Elle ne fait pas 100 mètres et n’a que deux

numéros, le 2 et le 8.

Le célèbre lion, emblème denotre quartier se situe à l’entréede la rue.

C’est en 2006 que nous avons publié le 1er nu-méros du Saint-Marc Quoi?Bientôt 10 ans que nous partageons avec vous la vie in-time du quartier de Saint- Marc. Pour continuer dans cette voie, nous comptons survous pour nous parler de vos associations, deces personnalités qui animent la vie socio culturelle

de Saint-Marc: [email protected]

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N° 32

VV II EE II LL LL EE SSAANNGGLLAA II SS EE SS

ÀÀ SS AA II NNTT-- MMAARRCC

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É VÈ N EM E N TS SA IN T - M AR C QU O I ?

SILENCE ON TOURNE

Le 18 juin, un petitgroupe de Saint-Mar-coises a le plaisir de

côtoyer Line Renaud.Cette rencontre s'est faite à l'oc-casion du tournage du téléfilm «Rappelle-toi » réalisé par XavierDirringer. Il raconte l'histoire deMado (ancienne résistante), deretour à Brest sa ville natale,après 60 ans d'absence. Ellecherche la trace d'un hommequ'elle a connu pendant la se-conde guerre mondiale.Après avoir sympathisé avecLine, les admiratrices sont invi-tées sur les lieux du tournagepar le réalisateur. Le silence estde rigueur,.... « Moteur ».... ontourne. Les techniciens et la starsont en pleine action.Une journée bien appréciée quirestera dans les mémoires. Latoute première projection de «Rappelle-toi »se tiendra à Brestavant la fin de l'année, une vo-lonté de l'équipe du tournage.

LA MUSIQUE ROCK AU RENDEZ-VOUS

Un Mamøøth, des Appalooza et de fé-roces gringos qui pratiquent La LuchaLibre, c’est ce que l’on a pu voir et en-tendre le samedi 12 septembre, placeKeruscun à Brest.Enclave Saint-Marcoise entre Le Fores-tou et Saint-Martin, la place Keruscun aces jours de musique, l’atmosphère d’unvillage dans la ville. Comme de nom-breux autres «quartiers de Saint-Marc»,Keruscun a du caractère ; un état d’es-prit cordial et festif anime ses habitants.

Depuis plusieurs années, pour donnervie à cette initiative, quelques amoureuxde la place se sont retrouvés au sein duconseil consultatif du quartier de Saint-Marc. Ainsi, le CCQ offre, une fois l’an,un concert rock local vivement apprécié.

Les bénéfices de la buvette ont permis àl’Amicale d’Entraide pour une MeilleureVie (AEMV), qui soutient les enfantsmalades, de poursuivre son action à leurprofit .

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Nous, Saint-Marcois, lançons un défi : « Nous avons une rue où dansune courte distance nous disposons du plus grand nombre de panneaux rou-tiers.»

En effet, quand vous prenez la rampe du Vieux Bourg en descendant,vous trouvez, en moins de 300 mètres, 16 panneaux : 3 limitations de vi-tesse, 3 annonces de cassis; et j’oublie de parler de la hauteur maximumsous les ponts, des limitations de poids des véhicules, etc. Mais si vous re-montez cette rampe, si bien nommée, vous en trouvez 16 également, pastoujours les mêmes. Au total, nous en avons donc 32 !

Nous proposons de faire croître notre nombre de panneaux : un pan-neau de fort virage à gauche dans la fin de la descente, un panneau de sta-tionnement interdit, un panneau de passage d’animaux car j’ai observéplusieurs fois des passages de renard près des deux ponts. Toute proposi-tion nouvelle faite au journal sera examinée et pourrait être proposée à notremaire.

Défendons notre record et cherchons à le faire accepter dans le livreGuinness World Records.

Record brestois à Saint Marc

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N° 32

Brest est le pot de chambre de la France. Tous les touristes ne sont pas convaincus que le crachin est bon pour le teint.Parce que des fanas de la bronzette le clament : le soleil en surdose est bon pour la peau. D’autre part, il est naïf de croire que les vents sont bons pour neurones et poumons. Des copains de la Drôme disent, justement, que se baigner en Finistère n’est pas très revigorant.Bizarre ! Des personnes croient quel’eau du ciel est par ici nécessaire à la vie. Avec raison, des amis du 29 affirment que notre climat océanique est trop secouant. Toutefois, des Bretons pensent queles averses verdissent et fleurissent la région. Mais, en consolation, l’on voit bien que Les Saint-Marcois apprécient l'été indien.Au passage, admirons donc comment

Le temps chaud suscite le bétonnage du littoral. Avantage ou inconvénient ?

Avantage ou inconvénient ? Le temps chaud suscite le bétonnage du littoral. Au passage, admirons donc comment Les Saint-Marcois apprécient l'été indien.Mais, en consolation, l’on voit bien que les averses verdissent et fleurissent la région. Toutefois, des Bretons pensent que notre climat océanique est trop secouant. Avec raison, des amis du 29 affirment que l’eau du ciel est par ici nécessaire à la vie. Bizarre ! Des personnes croient que se baigner en Finistère n’est pas très revigorant. Des copains de la Drôme disent, justement, que les vents sont bons pour neurones et poumons.D’autre part, il est naïf de croire que le soleil en surdose est bon pour la peau. Parce que des fanas de la bronzette le clament :le crachin est bon pour le teint. Tous les touristes ne sont pas convaincus que Brest est le pot de chambre de la France.

CC ll ii mmaa tt BB rr ee ss tt oo ii ssSS ee nn ss dd ee ss ss uu ss dd ee ss ss oo uu ss

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Le grand quartier de Saint-Marc a perdu au mois

de juin l’une de ses figures emblématiques, en la

personne d’Yvette Prigent.

Enseignante à la retraite, âgée de 82 ans,

Yvette était la discrétion même. Pourtant, elle

n’avait de cesse d’apporter sa disponibilité et ses

compétences multiples dans le milieu associatif

en particulier.

La culture bretonne a passionné Yvette qui a été

cofondatrice de l'association Danserien ar Gel-

meur (danses bretonnes et broderie) qu'elle a pré-

sidée avec dynamisme durant plusieurs années,

aidant aussi à la réalisation des costumes bretons

du groupe celtique.

Elle a initié des générations de danseurs et bro-

deurs.

Membre du conseil d'administration de l'associa-

tion des anciens diplômés universitaires "langues

et cultures de la Bretagne", elle défendait avec

conviction notre culture.

Bénévole dans l'âme, adorant la broderie,

Yvette a exposé des travaux à la mairie de Saint-

Marc, dans le cadre de la manifestation proposée

par l'amicale Sain M'Art, dont elle assurait le se-

crétariat. Elle a aussi

animé une conférence à

la faculté Ségalen et à la

résidence Saint-Marc

sur ce sujet. 

Très altruiste, elle parti-

cipait à la vie de nom-

breuses associations

locales.

Membre du conseil d'administration de l'associa-

tion des anciens diplômés universitaires «langues

et cultures de la Bretagne», elle défendait avec

conviction notre culture.

Elle eut à coeur de partager ses passions, notam-

ment en créant un

atelier «broderie, tri-

cot, travaux d’ai-

guilles» au sein du

club de la résidence

Saint-Marc.

Les travaux réalisés

par ses “élèves”

sont pour beaucoup

destinés aux associations caritatives. Ainsi, la

confection de bandages en laine qui sont destinés

aux lépreux dans un lointain pays africain...

Elle apportait également des éclairages citoyens

au sein du conseil consultatif de quartier, en ap-

portant toute son expérience et son savoir-faire,

comme lors des Festivals de la soupe par exem-

ple.

Yvette chantait aussi  au sein des chorales de la

Maison pour tous du Guelmeur et de L'AL Petit

Paris. Elle chantait bien volontiers à chaque occa-

sion, en breton comme en français.

Cette figure saint-mar-

coise, très sympathique,

toujours de bon

conseil, est profondé-

ment regrettée.

Portra i tYv e t t e P r i ge nt

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N° 32

Elle a initié des générations de danseurs et brodeurs. Membre du

conseil d'administration de l'association des anciens diplômés univer-

sitaires «langues et cultures de la Bretagne», elle défendait avec

conviction notre culture.

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N° 32

Mémoire de Saint-Marc

LA LIBERATION DE BREST

Tous les ans, le 18 septembre, la villede Brest commémore sa libération.Plusieurs cérémonies sont organi-sées devant les stèles érigées enl’honneur du sacrifice de nombreuxrésistants fusillés par les Allemands.

Au Guelmeur, rue Georges Melou, lacérémonie s’est déroulée en pré-sence de Monsieur le maire FrançoisCuillandre, de Madame NathalieChaline, maire adjointe de Saint-Marc, des élus, de l’ANACR, des an-ciens combattants, de nombreuxporte-drapeaux et des élèves del’école du Forestou et du collège de

l’Harteloire.

Cette plaque commémorative a étéérigée en mémoire des 19 fusillés du17 septembre 1943 au Mont-Valé-rien. Parmi ces fusillés... 10 oubliés.Leurs noms n’étaient pas gravés surle moule de la cloche où figurenttous les noms des résistants fusillésdu Finistère au Mont-Valérien.Cette injustice fut corrigée grâce àl’intervention des associations d’an-ciens combattants résistants. Suite àune commission du Ministère de laDéfense réunie le 15 octobre 2010,cet oubli fut réparé et les noms gra-vés sur la cloche.

LA DÉFENSE PASSIVE A BREST.

Avant même le début des hostilités en septembre, unevéritable organisation de la défense passive avait étémise sur pied à Brest. Une commission présidée par leColonel Scheldhaner œuvrait dans deux domaines : lasensibilisation du problème de la Défense Passive, lapréparation d’un plan de protection de la population.

La ville était divisée en secteurs et ceux-ci en îlots aux-quels étaient affectés des agents de la DP sous les or-dres d’un chef.

Les équipes de la DP étaient constituées d’agents re-quis par le préfet ou le maire et quelques volontaires.On pouvait les identifier grâce à un badge. Leurs princi-pales tâches : porter secours aux blessés et récuper lescorps des victimes après les bombardements, éteindreles incendies, assurer les liaisons. La mobilisation étaitde jour comme de nuit, souvent dangereuse.

C’est dans la nuit du 28 au 29 mars 1941 que com-mence une longue série de raids aériens.

Les 14 et 15 avril l’hôpital civil est détruit. Unedeuxième période de bombardements débute en no-vembre 1942.

Au printemps 1942, la décision fut prise de construiredes abris souterrains : abri Wilson, Sadi-Carnot au cen-tre-ville (pour environ 3000 places); sur la rive droiteplusieurs abris également : 2 grands escaliers d’accès autunnel ferroviaire, rue de la Porte et place JosephGouez, pour environ 2000 places chacun.

L’ABRI DELCOURT-PONCHELET.

En 1942, l’abri souterrain de Ponchelet est conçu par l’in-

génieur en chefEstrade de la Di-rection des Tra-vaux Maritimes.Construit en 1943,il est le seul abri àavoir été réalisé dansle haut de la ville. Il estprévu pour contenir 250 per-sonnes, et dispose d’ un bloc chirurgical comprenant unesalle d’opération bien équipée et deux salles adjacentespour 72 blessés ou malades couchés.

Il comprend deux entrées : la première par l’hôpital, 119marches plus bas (18 à 21 mètres sous terre) ; la seconde,par la rue du Gaz, de plain-pied, prévue pour l’accès di-rect des voitures d’ambulance jusqu’à la salle d’opéra-tion. Cette dernière est encadrée d’un côté par une sallede blessés pour hommes, de l’autre, par une salle de bles-sés pour femmes.

Durant le siège de Brest, les bombardements sont inces-sants et les blessés arrivent jour et nuit. Les obus s’abat-tent sur la ville. Les débuts du siège sontparticulièrement difficiles. Chaque jour, le nombre de ré-fugiés arrivant de Lambézellec, Guipavas, Saint-Marc,augmente pour atteindre certains soirs jusqu’à 1200 per-sonnes simultanément.

En plus d’un lieu de soins pendant le siège, l’abri Del-court-Ponchelet est aussi un asile, un refuge à la popu-lation brestoise menacée par la guerre. Au total, 204opérations chirurgicales y furent pratiquées. On y dé-plore 43 décès. 3 nourrissons y ont vu le jour.

Après 45 jours de bombardements continuels, l’abri Del-court-Ponchelet est libéré le 18 septembre 1944.

LIBERATIONDE BREST.

Abri Delcourt Ponchelet

Commémoration du18 septembre

La stèle des Brestois fusilliés auMont-Valérien

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Dibaot hent kaer naDibaot hent kaer na

ve meinekve meinek

Na gwenodenn naNa gwenodenn na

ve dreinekve dreinek

Rare est beau cheRare est beau che--

min qui ne soit piermin qui ne soit pier--

reux ou sentier quireux ou sentier qui

ne soit épineuxne soit épineux

Kehl a dostKehl a dost

Glao a bellGlao a bell

Kehl a bellKehl a bell

Glao a dostGlao a dost

Halo qui s'approcheHalo qui s'approche

Pluie qui s'éloignePluie qui s'éloigne

Halo qui s'éloigneHalo qui s'éloigne

Pluie qui s'approchePluie qui s'approche

Un grand classique

Utiliser du beurre auxcristaux de sel de Gué-rande et des caramelsdurs concassés au rou-leau à pâtisserie. À accompagner avec unpetit thé ou un café.

Préparation :

20 minutesCuisson : 7 minutesNombre : pour 6

Ingrédients

285 g de farine100 g de beurre140 g de sucre en pou-dre2 oeufs1 g de levure chimiqueQuelques bonbons aucaramel au beurre salé1 pincée de sel

Instructions

Mettez 50g de beurre àfondre au micro-ondes.Battez les 50g de beurrerestant en pommadeavec le sucre, puis ver-sez le beurre fondu enmélangeant bien.

Battez un oeuf puis in-corporez-le à votre pré-paration beurre et sucre,

puis ajoutez le sel.Mélangez la farine et lalevure.Quand votre préparationest bien homogène, in-corporez votre mélangefarine/levure à la pâte.Concassez des bonbonsdurs au caramel aubeurre salé et incorpo-rez-les dans votre prépa-ration.Mettez la pâte à reposerà température ambiantependant environ 3/4d'heure.Étalez votre pâte sur uneépaisseur de 4 mm puisdécoupez des formesavec un emporte-pièce.Étalez du jaune d'oeuf,préalablement mélangéavec une cuillère de lait,sur chaque galette pourqu'elles soient bien do-rées.Disposez les galettes surune plaque recouvertede papier cuisson puisenfournez dans le fourpréchauffé à 250°C pen-dant 7 minutes environ.Laissez refroidir vos bis-cuits bretons avant deles déguster.

Conservez-les dans uneboîte hermétique pourpréserver leur croustil-lant.

LA BONNE RECETTE DU SAINT-MARC QUOI !

Galette bretonne au beurre salé

La diffusion de ce journal est possible grâce aux commer-çants et services des quartiers de Saint-Marc qui nous fontle meilleur accueil. Grâce aussi aux bénévoles qui les dé-posent dans les différents points de distribution.

Nous leurs en sommes reconnaissants et les remercionstrès sincèrement.

L’équipe de rédaction

Katell @ Recettes

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N° 32

COMITÉ DE RÉDACTION

Jeannine Arzur

Pierre Boulch

Eric Cann

J.-Yves Guéguéniat

François Grosjean

Jean-Claude Martin

Françoise Omnès

Albert Sparfel

Anne Youénou

crédit photo: le Saint-Marc Quoi?

KOMZOMP BREZHONEG YAC’H !

PARLONS BRETON ! E miz heroE miz hero

Teilit mad hag hoTeilit mad hag ho

pezopezo

Au mois d'octobreAu mois d'octobre

Fumez bien et vousFumez bien et vous

récolterezrécolterez

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