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W ContactEntreprises95 Bimestriel n°103 Déc. 2013 - Janv. 2014 4,60 - Réf. C. 126 Entreprise du mois : SILLIKER Femme du mois : Marie-Cécile TOMASINA CHÂTEAU D’AUVERS © photo : Jean-Baptiste Bouquet - www.johnnysaigon.com

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W

ContactEntreprises95

Bimestriel n°103Déc. 2013 - Janv. 2014

4,60 € - Réf. C. 126

Entreprise du mois :

SILLIKERFemme du mois :Marie-Cécile TOMASINACHÂTEAU D’AUVERS

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Edito

SOMMAIRE

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Annonceurs

DOSSIERl’Industrie du Spectacle .........p.5 à 9

BNP PARIBAS - CBRE - COMFORT HÔTEL -

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’ARGENTEUIL BEZONS - CLUB ACE -

COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE CERGY-PONTOISE -

CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL D’OISE - EMILIE - ERTEC - HEXATECH -

ICS - ISB - IRIS IMPRESSION - RESACAB - OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE -

ROUSSEAU SAINT OUEN L’AUMONE

DÉTENTE .................................... p. 18

INFOS ENTREPRISES ............p. 14 à 17

www.contact-entreprises.net

ENTREPRISE DU MOISSILLIKER........................................p. 13

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - BP 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83 -www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Marie MALLOT, Audrey LEMEUR - SARL au capital de 7622,45 € - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage : 8 000 exemplaires • Abonnements Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 45 € - Réglement à l’ordre de MF PROMOTION

ACE.................................... p. 10 et 11

FEMME DU MOISMarie-Cécile TOMASINAChâteau d’Auvers ..........................p.12

Décembre 2013 / Janvier 2014 – n°127 – Contact Entreprises

Photo couverture :Soirée : DSP WildClubParty - Don't Stop the Party -

Desperados

Line Up: Kavinsky / Madeon / Club Cheval / Freddy Jay / FredCanal / Naïve New BeatersStructure écran 360: Zing InstallationsProduction: NicoandCo / Air BisClient: DesperadosLieu: Cité du CinémaDate : Juin 2013 - Saint Denis

Le VJ: TEKYES - Visual Designer & Performerhttp://www.youtube.com/tekyes

Rêve et paillettes…

Nous dirons au revoir sans regret à cetteannée 2013 qui n’a pas été des plusheureuses et nous n’épiloguerons passur ses résultats.

Pour garder un peu de gaieté et de bonheur, nous vous présentons dans ce dossier desentreprises de l’industrie du spectacle. Chacun en cette fin d’année fait une pause pour serecentrer sur sa famille pendant les fêtes, sortirentre amis, découvrir des spectacles.

Le marché du spectacle vivant affiche une haussede 3% et génère un chiffre d’affaires de près de 80 millions d’euros. Mais derrière ce qui vousprocure joie, détente, émotions, il y a des hommeset des entreprises.Nous vous en présentons quelques unes qui voussurprendront et vous étonneront.

Alors que la fête soit belle pour cette fin d’année.A tous, nous vous souhaitons pour 2014 tous lesbonheurs que vous en attendez.

Sincèrement vôtreVirginie Paviot

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Le marché du spectacle vivant bénéficied'atouts structurels, les français en sontfriands, pour des raisons aussi bien culturellesqu’historiques. Ce secteur affiche une nouvellefois une tendance haussière en 2012, avec desdroits d’auteur sur les concerts, festivals, tour-nées et spectacles divers en hausse de 3% surun an, à 79,4 millions d’euros. Au cours del’année dernière, ce sont pas moins de 127 000concerts et spectacles qui ont été organisés

en France, dont plus de 5300 dates de tour-nées. Néanmoins, dans les années à venir,certains professionnels vont devoir survivreavec des subventions publiques en baisse,d'où la nécessité de faire évoluer leur modèleet de trouver d'autres relais de croissance quela hausse du prix des spectacles - d'autantque le contexte économique est morose. Son succès, cette industrie le doit aussi aux entreprises et aux hommes en coulisses (techniciens, décorateurs, projeteurs, artifi-ciers…), qui œuvrent pour faire le spectacle etsublimer le jeu des acteurs. Nous avons voulufaire la lumière sur le divertissement au senslarge, l’occasion de vous présenter ces entre-prises intervenant dans des domaines aussivariés que le cinéma, le théâtre, les concertsou le mapping. Attention, ça tourne !

l’industrie duspectacle

DOSSIER

Créée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu, au cœur du Palais-Royal à Paris, laComédie française est aujourd’hui unevéritable institution culturelle. Comme les plusgrands théâtres, la maison de Molière possèdeses propres ateliers de réalisation de décors etentrepôts, installés depuis 1975 à Sarcelles (ilsétaient auparavant situés à Neuilly). C’est dansce bâtiment, spacieux, peint de nuages, que lesdécors sont fabriqués de A à Z, à partir de pro-jets de maquettes et d’après les plans validéspar le bureau d’études. Les corps de métier dis-posent de deux mois environ pour construire lesdécors, qui seront amenés à être quotidienne-ment démontés, plusieurs pièces de théâtreétant jouées en même temps à la Comédie fran-çaise. Métal, bois, tissus sont travaillés par lesserruriers, menuisiers et tapissiers qui intervien-nent successivement sur chaque élément, avantque les peintres et sculpteurs décorateurs n’ap-portent la touche finale, soit 25 personnes autotal. L’équipe des tapissiers de Sarcelles réaliseles tapis de scène, les rideaux et les toiles de dé-

cor comme les cycloramas*. Lesmachines à coudre sont installéessur des plateaux à vérin qui per-mettent de les abaisser au ras dusol, limitant ainsi la manipulationdes pièces de tissu coupées etcousues. Tout est pensé pour faciliter la tâchede ces artisans de “l’illusion”. Les menuisiers ontégalement à leur disposition de nombreusesmachines pour réaliser des pièces en bois mas-sif ou en contreplaqué. L’atelier, équipé d’uneforge pour chauffer les pièces métalliques et lesformer à l’enclume selon les techniques tradi-tionnelles, fournit les diverses structuresmétalliques composant les châssis, les pratica-bles... Les sculpteurs réalisent les bas-reliefs,rochers, falaises, avec des matières diverses :taille directe sur du polystyrène enduit de ré-sine et de fibre de verre, sculptures en argilecreuses avec armatures métalliques pour ne pasêtre trop lourdes à déplacer. À l’aide des maté-riaux les plus divers, les peintres-décorateursreproduisent l’apparence de la rouille, de la

glace, de la pierre ou de la faïence… Pendant cetemps, les comédiens répètent à Sarcelles dansun décor provisoire construit aux proportionset aux formes proches de la version définitive. Al’approche du grand jour, tous les éléments dedécors quittent Sarcelles, direction la Comédiefrançaise où interviennent les machinistes,chargés de la construction et du montage desdécors de répétition, du transport et de la ges-tion du stock des décors. Après une période dereprésentation, ils reviendront finalement pourêtre conservés sur le site, au gré des besoins,pour les reprises, dans le cadre de l’alternance. *rideaux tendus pouvant atteindre trente-deux mètres delong sur dix de large !

www.comedie-francaise.fr

Ateliers des décors dela comédie française :Artisans en coulisses

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DOSSIER

Les premières projections eurent lieu en 1920.Cinéma chargé d’histoire, le Conti porte lenom d’une des grandes familles de la noblessefrançaise, dont le fief était établi à l’Isle Adam.A l’origine baptisé le Lumière, le lieu est pleinde charme : élégante marquise installée à l’ex-térieur de la bâtisse, façade rénovée, “cinéma”écrit en néon bleu à l’entrée. Après une remiseà neuf en 2007, le Conti reste l’un des derniersétablissements indépendants privés du Vald’Oise (avec le 207 à Taverny) et se défend faceà la concurrence féroce des multiplexes de larégion. Dirigé par Frédéric GRAMONT, qui a re-pris la suite de ses parents en 1989, le cinémadispose de 5 salles, comptabilisant 774 places.Entre 7 à 11 films y sont projetés chaque se-maine. Pour se démarquer, l’établissement misesur la qualité, l’accueil et continue à investir.“Après avoir équipé en son numérique et écransplus grands trois de nos salles, nous avons ins-

tallé le Dolby Atmos dans une 4e salle, qui permetaux spectateurs de bénéficier d’un son 360°Cavec 45 haut parleurs. Seuls 8 cinémas en Francebénéficient de cette technologie récente qui im-merge le spectateur dans le film, précise FrédéricGRAMONT. Toutes nos salles sont égalementéquipées de la 3D.” En tant qu’établissement

privé et indépendant, le cinéma supporte seul,sans aides ni subventions publiques, les frais defonctionnement et les investissements réalisés.Côté programmation, le Conti travaille avec ungroupement (qui traite directement avec lesdistributeurs) et propose à l’affiche aussi biende grosses productions américaines, que desfilms français ou des cycles art et essai. Frédé-ric GRAMONT a aussi mis en place des actionsen direction des écoles et des jeunes ; pour lescinéphiles, des tarifs préférentiels (5,10 € laplace avec carte d’abonnement) et 4,5 € le di-manche matin permettent de se “faire une toile”à petit prix. Pour autant, les salles obscuresconnaissent cette année une baisse de fréquen-tation* à laquelle le Conti n’échappe pas. Aprèsavoir enregistré près de 200 000 entrées l’andernier, 2013 s’annonce moins prometteur. Unetendance générale, dans une période morose,“qui n’engage pas les gens à se distraire”, selon

l’exploitant. Celui-ci poursuit néanmoins ses in-vestissements et lancera début 2014 denouveaux travaux afin de rendre accessibles auxpersonnes handicapées les salles situées àl’étage.

*étude Médiamétrie du premier semestre 2013Tél.: 01 34 69 15 52 - www.cinemaleconti.com

6

Cinéma : le Conti, un des derniers indépendants du Val d’Oise

Le 22 octobre dernier, la commissiondépartementale d’aménagement cinématographique a émis un avisfavorable concernant deux projets demultiplexes sur le Parisis. Le premierse situera à Montigny, à proximitéde Carrefour, sera intégré au cœur deville et exploité par Mégarama. Leprojet prévoit l’ouverture de 8 salleset 2425 places. Une des salles pourrad’ailleurs accueillir des manifesta-tions culturelles et associatives. Lesecond cinéma sera situé à Cor-meilles en Parisis, dans la zone desBois Rochefort. Il sera exploité parKinepolis, comptera 8 salles et 1099places. Des espaces de loisirs sontégalement envisagés : mur d’esca-lade, restaurants, bowling de 16pistes, plaine de jeux. Pour autant,ces projets de multiplexes ont leursdétracteurs. Les opposants, parmilesquels l’association Ecrans VO (quirassemble vingt salles indépendantesdu département), considèrent queces projets menacent l’existence descinémas de proximité. Un recours aété déposé auprès de la Commissionnationale d’aménagement commer-cial (CNAC). La mairie d’Argenteuil etla société C2L, qui gère trois cinémasdans les Yvelines, ont également faitappel de cette décision.

Parisis :2 nouveaux multiplexes en projet

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DOSSIER

Derrière les lumières et les effets spéciaux, secache une importante machinerie. Cet universest celui de Grégory GOURAUD, Michel TOLU,Mathieu HOULET et Benjamin PROT, techniciensintermittents du spectacle, qui ont imaginé, en2011, un système très innovant. Le fruit de leurcollaboration, né un an et demi plus tard, s’ap-pelle le Magic Beam. Il s’agit d’un mâttélescopique qui permet d’élever des charges(type projecteur, décor, kakémono, caméra, vi-déoprojecteurs…) pouvant elles-mêmes être enmouvement. “De part notre métier, noussommes sans cesse en contact avec des designers, pupitreurs, chefs de projet, tourneurs,régisseurs, et donc souvent confrontés aux pro-blèmes de levage sur plateau, explique GrégoryGOURAUD. Cela nous a amenés à percevoir cer-tains besoins et à chercher des solutionsconcrètes. L’idée de départ était d’apporter unrenouveau dans la création de spectacles et une

autre dimension artistique, en ajoutant un axesupplémentaire dans le mouvement. En asso-ciant à notre système un ou plusieursprojecteurs, il est ainsi possible de produire desmouvements de lumières totalement inédits, ra-pides ou lents, fluides, très précis. D’autre part,et c’est un des atouts majeurs pour l’utilisateur,le système n’a pas besoin de programmation ex-terne préalable. Plug and Play : on ouvre le capot,on le branche et il fonctionne. Tout technicienqualifié peut l'utiliser à distance depuis n'im-porte quelle console.” Installée à Pontoise,l’équipe travaille avec plusieurs partenaires pourla partie mécanique et la fabrication des élé-ments métalliques. Toute la conception,l’intégration électronique et l’assemblage sontréalisés par Moving Load. La commerciali-sation a démarré récemment. L’équipe estprésente à l’occasion de nombreux rendez-vousprofessionnels où elle propose son système en

démonstration et espère bientôt le voir en ac-tion sur scène et lors de tournées.Tél. : 01 30 73 08 67 - www.moving-load.fr

Moving load apporte une dimension nouvelle sur scène

Créée par des passionnés en 1986, la société Magnum s’est installée àGonesse en octobre 2000. Elle est aujourd’hui un des leaders français enmatière de prestations techniques dans les domaines de l'organisationévénementielle et du spectacle vivant. Les équipes interviennent dans lesdomaines de la lumière (la mise en œuvre de prestations d’éclairage etd’illumination reste son cœur de métier), du son, de la structure, de l’éner-gie et de la vidéo. La société estprésente sur les plus grandes mani-festations, rassemble une équipe de140 professionnels et traite chaqueannée 4000 opérations pour unchiffre d’affaires de près de 29 M€.Elle équipe ainsi plusieurs salles dela région parisienne telles que lasalle Wagram, a été sollicité en oc-tobre dernier pour éclairer la façadede la Conciergerie et déployer un lu-minaire mobile sur les berges,monté et démonté en un temps re-cord. Elle a récemment assurél’installation de graffitis aériens sur la marquise des Galeries Lafayette,est intervenue pour Kenzo à la Cité du Cinéma et a mis en place une créa-tion led sur mesure pour le défilé Maxime Simöens. Magnum est aussi lepartenaire technique du Stade de France depuis 2010, du Cirque d’Hiverdepuis 1986, des Docks de Paris ou encore de la Cité du Cinéma.

Des moyens importantsSes clients sont des entreprises, agences d’événementiel et de publicité, or-ganisateurs de salons ou collectivités qui font appel à ses services pour desprestations événementielles, la fourniture et mise en place de matériels,un accompagnement ou la gestion technique de salles. L’entreprise dis-pose de matériels diversifiés et de haut niveau technologique, d’ateliers

SAV de première intervention et demaintenance généralisée, avec uneéquipe en charge de la veille techno-logique sur les nouveaux matériels.Magnum est la première société ha-bilitée à effectuer en interne lecontrôle de ses moteurs de levageaprès avoir mis en place un banc detest homologué. La PME, à travers sesbureaux d’études experts travaille àl’adaptation de produits industriels àl’usage du spectacle et collabore avecles constructeurs à la conception denouveaux matériels... A Gonesse, sa

plate-forme logistique de 40 000 m2 est capable d’accueillir tous les fluxliés à son activité avec : 20 000 m2 d’entrepôts, 12 quais d’expédition etde livraison, un parc de véhicules intégré (10 semi-remorques, 20 PL, 40VL, camions nacelles…) et un atelier mécanique véhicule. www.magnum.fr

Magnum : une grosse machinerie

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DOSSIER

En 1982, une poignée de passionnés, parmi les-quels Éric ALVERGNAT (aujourd’hui PDG),donnait naissance à Dispatch, la société “racine”de la holding devenue en trente ans le groupeDushow. Dushow est la réunion de Dispatch,Arpège, Caméléon et d'une multitude d'autresentités, au total, douze prestataires de servicesdu spectacle vivant et de l’événement en Franceet à l’étranger, aux références à couper le souf-fle (notamment les tournées mondiales de PaulMac Cartney, Pink Floyd, Johnny Halliday…).Après quasiment 30 ans passés en solo, la miseen commun du savoir-faire de tous ces acteursa donné naissance à une structure de quelques170 salariés, spécialisée en lumière, son, vidéo etstructure (spectacle vivant, télévision, festival,roadshows…). Dushow compte aujourd'hui troissites principaux, Roissy, Nice et Marseille, maisest aussi implantée à Lyon, Monte-Carlo, Barce-lone, Bordeaux, Toulouse, Rennes, Casablancaet Rio de Janeiro. Le groupe réalise environ60 M€ de chiffre d'affaires. Chaque année, plusde mille personnes, permanents et intermit-tents, interviennent au moins une journée surdes équipements du groupe. Afin d’ancrer cettefusion, le nouveau groupe ainsi constitué aplanché pendant deux ans sur la constructiond’un bâtiment ultra-moderne de 13 000 m2

basé à Roissy dans la ZAC du Moulin, qui ras-semble des stocks avec un parc de matériel de

40 000 références, les bureaux, ainsi qu’un stu-dio d'une superficie de 900 m2 auxquelss’ajoutent 100 m2 sous mezzanine. Les lieuxsont capables d'accueillir une équipe de tour-née complète pour des répétitions en conditionsréelles. Le studio est doté d'un traitementacoustique qui permet un temps de réverbéra-tion adapté. Il se configure en lumière du jourou en occultation totale pour des conditions"scène" optimales. Une vitrine du savoir-fairede cette très belle PME qui officie jusqu’en find’année en tournée aux côtés du groupe Indo-chine, a assuré cet été la prestation complèteson et lumière des Eurockéennes de Belfort ouencore suivi les Enfoirés à Bercy.

Tél. : 01 34 38 25 25 - www.dushow.com

Dushow “must go on !”

Portes de velours mauve, fauteuils rouges et bal-cons rehaussés d’or, la salle de 675 places duThéâtre du Casino, aux conditions acous-tiques exceptionnelles, se prête à tous lesspectacles : opéra, théâtre, variétés, cabaret,one-man show, gala… Ainsi chaque année, cesont plus de quarante spectacles très éclectiquesqui sont programmés dans ce lieu prestigieux,situé au bord du lac d’Enghien et du jardin desroses. Le bâtiment appartient à la commune,mais le théâtre, rattaché au casino, fait l’objetd’une délégation de service public, avec un ca-hier des charges en terme d’orientationculturelle que l’exploitant - le groupe Lucien Bar-rière - se doit de respecter. Dans le cadre de cetteconcession, le casino (le délégataire) régit et fi-

nance le théâtre. Sept permanents y travaillentauxquels s’ajoutent des extras (techniciens, ou-vreurs, contrôleurs…). “L’histoire des casinos estrattachée à la vie artistique, il ne peut y avoir decasino sans restauration et animations, c’estpourquoi les deux établissements sont liés,précise Blandine HARMELIN, directrice du théâ-tre d’Enghien. La mairie ne subventionne pas lethéâtre, le groupe Lucien Barrière en assure lagestion complète et supporte les travaux quandnécessaire. En terme de programmation, noussommes axés sur le divertissement avant tout, etnon pas sur la création comme peuvent l’être cer-taines scènes nationales par exemple, ce n’estpas notre vocation. Le théâtre s’inscrit dans unetypologie ”privé parisien”, toutes tendances mé-

langées, avec une programmationvariée.” Cette belle salle est d’ail-leurs prisée par de nombreuxartistes, qui, pour certains, démar-rent leur tournée par Enghien, afinde tester leur spectacle sur une salleplus confidentielle. Après Garou ennovembre dernier, le théâtre ac-cueillera sur scène en 2014Nolwenn Leroy, Roch Voisine, SylvieVartan, De Palmas, Patricia Kaas,Jacques Higelin, Fabrice Eboue, sansoublier, l’Enghien Jazz Festival, quiinvite quatre jours durant sur scènedes figures emblématiques du jazz. Tél. : 01 39 34 10 80

Le Théâtre du Casino :axé sur le divertissement

Pelmelprod :l’expérimentationdans les arts numériquesMarie MÉNESTRIER s’est lancée il y a trois ansen créant sa société, Pelmelprod, spécia-lisée dans la création de contenu vidéo pourles entreprises (production audiovisuelle lorsd’événementiels, films institutionnels, spots…).La jeune femme développe en parallèle uneactivité plus artistique, tournée vers la pro-jection d’images en live sur des bâtiments,prestation vidéo (baptisée mapping), ou desprojections Vjing*. “J’assure la création, la di-rection artistique et scénographique, lacoordination et la mise en œuvre des projetstout en m’appuyant sur des prestataires tech-niques spécialisés dans le domaine del’éclairage. Nos clients sont des annonceurstels que PayPal ou encore des acteurs locauxcomme Visages du monde.” Plus innovant en-core, Marie MÉNESTRIER travaille actuel-lement sur un projet de création artistiquetourné vers les technologies numériques, enlien avec le centre culturel Visages du monde.“Il s’agit d’un projet mêlant danse, théâtre, vi-déo. La mise en scène de cette performance

théâtrale sonore et visuelle est assurée par Fabien MAHEU, la chorégraphie par SandrineBONNET. Nous serons trois, face au public :une chorégraphe, un comédien et moi-même,qui assurerai la régie vidéo, avec la présenced’une caméra, en projetant des images filméessur scène pour créer une interaction avec lestextes et la danseuse. C’est une captation livequi prendra sens dans l’histoire et s’intègrerapleinement au récit narratif.” Cette expéri-mentation intrigante, qui promet d’en mettreplein les yeux aux spectateurs, devrait êtredévoilée en février 2014. Une performance àne pas manquer.

*Le Vjing est l'ensemble des créations qui touchent lasphère de l'image live

Tél.: 09 77 19 60 68- [email protected]

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Décembre 2013 / Janvier 2014 – n°127 Contact Entreprises

DOSSIER

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Ingénieur physicien de formation, puis consul-tant RH pendant 15 ans, Sébastien SANZ estpassionné depuis l’enfance par l’astronomie. De-puis début 2013, il a décidé de se consacrerpleinement à cette “science”, de la faire découvrirà un large public et propose un concept très no-vateur et original : une bulle équipée d’unsystème de projection full HD 360°C, sorte deplanétarium mobile. “La bulle permet de décou-vrir de façon interactive et spectaculaire la magiedes aurores boréales, de comprendre les effets dusoleil sur la Terre ou de réaliser un voyage en vais-seau spatial dans les anneaux de Saturne pour

voir de quoi ils sont com-posés, précise SébastienSANZ. Le spectateur esten immersion totale dansl’image et embarquepour un voyage auxconfins de l’univers”.Dans le cadre de cetteactivité, le jeune patron,basé à Montmorency, in-tervient aussi bienauprès des écoles, quedes entreprises (sémi-

naire pour Nature et découverte), des agencesd’événementiel, des collectivités voire même dansles centres commerciaux (comme les QuatreTemps à la Défense). Des bulles comme celle-ci, ilen existe à ce jour une trentaine en France. Sortede toile de parachute qui tient dans un sac etmesure, une fois gonflée, 5 mètres de diamètresur 3,20 m de haut, elle prend forme grâce à unsystème de ventilation et peut s’installer dansn’importe quel endroit, intérieur comme exté-rieur, en à peine 40 mn. Sébastien SANZ a investiau total près de 30 000 € pour l’ensemble du ma-tériel (système de projection, sonorisation, prisede vue...). Invitez les étoiles propose égale-ment des ateliers : fabrication d’un cadran solairedinosaure, fabrication de fusée, montre céleste,afin de prolonger ce voyage initiatique au cœurde l’univers… Tél. : 06 856 863 50http://invitezlesetoiles.com

Invitez les étoilesdans votre entreprise

Unique entreprise valdoisienne dans le domainedu feu d’artifice, les Magiciens du feu ontété créés par trois passionnés. Pendant 20 ans,cette structure a existé sous forme associative.En janvier 2006, Joëlle PERRON, Guillaume etJean-Claude DUCOS la transforment en SARLpour continuer à développer cette activité. LesMagiciens du feu sont spécialisés dans les spec-tacles pyrotechniques de grande ampleur, lesféeries géantes, pour les collectivités, les entre-prises et même les événements privés. Selon lesdemandes, les trois artificiers conçoivent etcréent des “tableaux” sur-mesure avec l’appuid’une équipe, qui emploie jusqu’à 15 personnesen fonction des périodes de l’année.Tél. : 01 30 36 59 50www.lesmagiciensdufeu.fr

Magiciens du feu : les spécialistes dupyrotechnique

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InfosACE Ambiance très conviviale et amicale au château

d’Auvers à l’occasion de la soirée du Club ACE,qui a rassemblé une quarantaine de participants.Nous avons passé un très bon moment grâce àl’accueil chaleureux de toute l’équipe du châ-teau, qui nous avait réservé quelques surprisesgustatives. Avant le dîner, nous avons pu faireun bond de près d’un siècle et demi en arrière, autemps des Impressionnistes, immergés dans lesdécors, l’atmosphère et l’univers des artistes quiséjournèrent à Auvers, Pontoise, Argenteuil etpeignirent la campagne vexinoise et les bords de

Seine et d’Oise. Marie-Céc i l e TOMASINAnous a elle-mêmecompté l’histoire duchâteau. Sur le par-

cours, nous avons pu apprécier une degustationd’absynthe et de saumon fumé par le soin deschefs. La formule était originale, avec un apéri-tif servi tout le long du parcours.Après la visite, les échanges se sont poursuivisautour d’un diner concocté par le chef et Lau-rent MANDALLAZ, responsable commercial. Desdégustations de bouchées salées ont donné lieuà un concours “à l’aveugle”, animé par Gilles FEY,directeur adjoint du château. Quelques indicesont guidé nos papilles sur les écrans numériquesqui entourent la salle. Au menu : mignon de chevreuil, sauce grand ve-neur, aumônière de chevreuil, puis bouchéessucrées (et jeu pour découvrir les saveurs gour-mandes cachées), puis nougat glacé maison aumiel du Vexin. La soirée s’est poursuivie jusqu’àtard, les adhérents ont apprécié cette rencontredétendue, très animée et festive. Un grand re-merciement à nos hôtes pour leur investis-sement et leurs bonnes idées.

Les trois gagnants “du jeu des saveurs” 1er : Bernard Sagnet La château lui a remis un canotier garni (cham-pagne Amadeo , produits du Vexin, miel…)

2e prix : Pierre Monti Une bouteille Bordeaux Château Roquefort et unpresse papier Château d’Auvers

3e prix : Bernadette RoussillatBouteille de Bordeaux Château Roquefort, livre“les Impressionnistes autour de Paris”

Soirée au château d’Auvers-sur-Oise

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Chaque année, la société de peinture décora-tion Monti, basée à Ennery, soutient desartistes peintres et sculpteurs à travers une ex-position annuelle, organisée dans ses locaux. La soirée de vernissage du 5 décembre a ras-semblé cette année près de 200 personnes,venues découvrir - et pourquoi pas acquérir -les toiles d’Ana GLADINA, peintre plasticienne,de Marianne LE VEXIER, peintre illustrateur etd’Antony LEBEDEL, peintre. Pour ceux qui auraient manqué cet événementdésormais très attendu, rendez-vous l’annéeprochaine.Tél. : 01 30 32 28 05www.montigroupe95.fr

Semaine artistique chez Monti

C’est un dirigeant bien connu dans le Vald’Oise, un chef d’entreprise à la forte per-sonnalité qui nous rejoint : RogerVILLEFEU, président de Siremballage etancien vice-président du club ACE. La so-ciété, qui fête cette année ses 35 ans,continue de se développer, avec deuxsites, l’un à Boisemont pour les servicesadministratifs et commerciaux, le secondà Vaux-sur-Seine pour la logistique. L'en-treprise compte 120 salariés. Avec plus de

1500 références disponibles en stock, mais aussi des produitssur-mesure. Siremballage, spécialiste de l’emballage carton,propose également de nombreuses solutions de calage, pro-tection, adhésifs… Nous sommes heureux de compter ànouveau parmi nous l’un des piliers fondateurs du club.Tél. : 01 34 46 98 00 - www.siremballage.fr

Riche d’une expérience de 35 ans, l’atelierd’architecture ARCHIVAL, créé par GuyVAURILLON, a développé une véritable exper-tise dans les secteurs industriels (en signantdes bâtiments tels que celui d’Hyphen Biomed ou le laboratoire de la société NYCOà Neuville) et médico-sociaux (CAT, ESAT, IME,MAS, FAM, foyers d’accueil, foyers d’héberge-ment). Le cabinet étudie chaque projet de laconception à la réalisation dans le cadre d’undéveloppement durable (bâtiment basseconsommation ou à énergie positive). Guy

VAURILLON, 67 ans, qui a démarré sa carrière comme menuisieravant de devenir architecte DPLG, est amateur de VTT, de bateau etde jazz.79, Rue du Brûloir -95000 Cergy - Tél. : 01 30 30 30 [email protected] - www.archival.fr

Roger Villefeu, SiremballageGuy Vaurillon, Archival

NOUVEAUX ADHÉRENTS

Janvier : Comme chaque année,

le club vous propose de

vous retrouver, fin jan-

vier, pour la dégustation

de la traditionnelle ga-

lette des Rois, au

Comfort Inn hôtel

(Eragny).

Le 10 avril : le club ACE programme

un speed-forum, avec le

soutien de l’aggloméra-

tion de Cergy-Pontoise

et la CCI Val d’Oise.

Plus d’informations très

prochainement

Information et inscription :

01 34 25 97 08

agenda

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Quelles ont été les grandes étapes de votre vie professionnelle avant de rejoindre Auvers ?Diplômée d’un 3e cycle de sciences humaines, j’aioccupé, après mes études, des fonctions decoordination pour les centres de loisirs de la Villede Paris, puis, pendant trois ans, secondé le chefde service de l’action culturelle du musée desarts asiatiques Guimet à Paris. En 1990, j’ai prisla direction du centre d’animation René Binet,chargé de la mise en place d’animations pour lesjeunes en situation précaire (voyages, ateliers,danse, écriture…). De 1997 à 2001, je me suis re-trouvée aux commandes de l’espace Reuilly oùj’ai déployé une stratégie de développementcommercial visant à accroître la fréquentationde la salle. C’est à cette période que mon C.V aété transmis à Yves Schwarzbach, directeur, àl’époque, de l’action culturelle au Conseil géné-ral du Val d’Oise. Mon profil lui a plu. Il cherchaitquelqu’un ayant évolué dans l’univers des col-lectivités, connaissant le milieu institutionnelcomme le monde du privé. C’est ainsi qu’il m’aproposé de prendre la direction du château, uneopportunité que j’ai saisie et qui m’a permis dechanger radicalement d’environnement.

Quelles ont été les actions mises en place ? Lorsque je suis arrivée, j’ai pu évaluer l’ampleurde la tâche. Au niveau financier, l’établissementétait fortement déficitaire, mal entretenu, le cli-mat en interne, dégradé, et les collaborateurs,fortement démotivés. Pour remettre les choses àplat, je me suis appuyée sur une citation que j’af-fectionne et que je me suis employée àappliquer : “gouverner, c’est prévoir”. Afin d’assai-

nir les coûts, nous avons présenté un nouveaubudget et un plan d’actions au conseil d’admi-nistration - le château d’Auvers étant géré parune SEM (société d’économie mixte), dont les ca-pitaux sont à la fois publics et privés – qui a étéaccepté. En 2005, Gilles FEY, directeur adjoint,m’a rejoint. Il a fallu resserrer les liens au niveaudes équipes, un point clef pour la réussite d’unprojet collectif. Nous avons également mis enplace progressivement une stratégie pour appro-cher les entreprises et les professionnels dutourisme. En 2006, autre étape importante, lechâteau est passé à la numérisation, abandon-nant l’ère de la diapositive, avec toute unerefonte scénographique, un contenu enrichi etl’acquisition d’écrans plats. Certaines salles ontpu être refaites et les décors modernisés afin derecréer une ambiance plongeant le visiteur dansl’atmosphère d’antan. Nous avons également misen place des ateliers floraux et créatifs (à desti-nation des adultes et du jeune public), continuéà accueillir des expositions temporaires pour fairevivre le site. (Investissement subventionné :100 000€/an, hors entretien direct par le conseilgénéral). En 2010, nous avons repris la main surle restaurant, alors géré par un prestataire, dontla qualité de service ne nous satisfaisait pas.

On vous sent vraiment dans votre élément…Je m’investis énormément et beaucoup dechoses ont pu être réalisées, même si, 12 ansaprès, l’équilibre financier du château reste pré-caire. Nous avons gagné incontestablement ennotoriété. Les Irisiades, que j’ai initiées peu aprèsmon arrivée, ont permis de fédérer les équipesautour d’un projet commun, d’avancer tous en-

semble dans le même sens. Grâce à ce travail,cet événement de qualité très attendu a célébréau printemps dernier son 10e anniversaire. L’anprochain, nous fêterons les 20 ans d’ouvertureau public du château, l’occasion de vivre un au-tre moment fort. Pour autant, j’aime meressourcer en dehors du champ professionnel, jeme nourris de visites d’expositions, de voyages,qui m’inspirent et me ressourcent.Toujours souriante et positive, malgré desmoments difficiles, qui sont aujourd’huiderrière elle, Marie-Cécile TOMASINA,53 ans, est une femme d’engagement, unepersonnalité très avenante, fédératrice, àl’écoute. Bénévole au sein de l’associationNotre-Dame du Sacré Cœur à Paris, mai-son d’enfants qui s’occupe de jeunes placéspar la justice, les relations humaines ontpour elle une place prépondérante. Ellevit désormais dans le Vexin, à proximitédu château, où elle aime marcher etcontempler cette “belle lumière”, chèreaux Impressionnistes. Sa famille, sesamis participent pleinement à son équili-bre. Epicurienne, passionnée de vins et degastronomie, elle aime aussi s’adonner ausnorkeling* lors de ses voyages, une disci-pline à travers laquelle elle s’évade ets’oublie. *randonnée subaquatique qui se pratique avec palmes, masque et tuba

Voici 12 ans que Marie-Cécile TOMASINA s’est vu confier les clefs duchâteau d’Auvers. La directrice a rejoint - un peu par hasard - ce lieu historique, construit au 18e siècle pour un banquier italien de la suite deMarie de Médicis et propriété du Conseil général depuis 1987. Tombéesous le charme du site, elle accepte de quitter “sa vie parisienne” pour rejoindre le village des Impressionnistes en 2002 et s’investit depuis pourrevaloriser et donner un rayonnement nouveau au château. Femme de contact, baignée dans l’univers culturel, Marie-Cécile TOMASINA a mis toute sa sensibilité et son énergie dans cette aventure,donnant naissance aux Irisiades, contribuant à la modernisation du parcours-spectacle et à la réhabilitation du bâti et des jardins. Elle revient avec nous sur son parcours.

Femme du mois

Activités : musée, lieu de séminaire et réceptionAdresse : Rue Léry - 95430 Auvers-sur-OiseEffectif : 29Tél : 01 34 48 48 48http://www.chateau-auvers.fr

Marie-Cécile Tomasina, directrice du Château d’Auvers

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Avant d’arriver dans nos caddies, yaourts, petits pois, plats cuisinés… sontsoumis à une batterie de tests en tous genres, analysés sous toutes leurscoutures : contrôles microbiologiques, analyses nutritionnelles (valeursénergétiques), critères de fraicheur, détection d’éventuels contaminants(pesticides, métaux…), mais aussi virologie pour évaluer les dangers decontamination liés à la présence des virus dans les denrées alimentaires, ouencore biologie moléculaire pour l’identification d’espèces animales, végé-tales et bactériennes. Afin d’aider les industriels à améliorer leurs recetteset à mieux positionner leurs produits face à la concurrence, Silliker intervientégalement dans le domaine de l’évaluation sensorielle et gustative. L’entre-prise, créée en 1967 par le docteur John H. SILLIKER, microbiologiste réputépour ses travaux sur la salmonelle, inscrit son développement dans l’agglo-mération (où elle est présente depuis les années 80 suite au rachat deslaboratoires Cobac à St-Ouen l’Aumône), avec de beaux projets en cours.

Un redéploiementAnciennement installé dans les locaux de l’Institut polytechnique SaintLouis, le laboratoire d’analyses microbiologiques (Silliker compte 5 labora-toires microbiologiques et chimiques sur le territoire français et 73 dans lemonde) vient de s’installer dans un nouveau bâtiment de 850m2 à St-Ouenl’Aumône, comprenant une plate-forme élargie de services analyti-ques, accompagnés d’équipements de pointe. Les capacités de recherchesont ainsi renforcées. Elles permettront de réaliser des études sur la duréede vie des produits alimentaires, des challenge-tests, validations de pro-duits pour l’industrie agroalimentaire et de servir les programmes R&D deses clients. Quarante personnes (ingénieurs, techniciens de laboratoire, spé-cialistes qualité, personnel administratif) sont mobilisées sur ce site.Quelques mois auparavant, le laboratoire sensoriel (10 personnes) avait luiaussi migré vers des locaux plus fonctionnels à Cergy. D’ici juillet prochain,ce sera au tour des équipes administratives (100 collaborateurs) d’intégrer letout nouveau siège social de Cergy-St Christophe. Silliker réfléchit à la pos-sibilité d’y installer, à terme, un food science center, comme cela existe déjàaux Etats-Unis, unité dédiée à l’évaluation des process pour les industriels.

Aller toujours plus loinL’entreprise développe depuis quelques années une série de nouveaux ser-

vices et enregistre depuis 2010 une croissance constante (+5%), dans uncontexte de durcissement général de la règlementation. “Il est vrai que lesindustriels se doivent d’être de plus en plus vigilants, confirme DavidVALENTI, directeur général de Silliker France. Des crises comme celle quenous avons connues avec l’affaire de la viande de cheval rejaillissent et en-gendrent de nouvelles demandes : industriels, distributeurs et restaurateurscommandent des tests supplémentaires, mais cela n’est pas non plus untsunami. Il y a une autre réalité économique qui contrebalance la première.En Bretagne, la souffrance des producteurs agroalimentaires a un effet do-mino, engendre une pression sur les prix et davantage de concurrence. Aubout du compte, l’ensemble s’équilibre. Pour prendre des parts de marché,nous nous devons d’être innovants, en offrant de nouvelles solutions à nosclients. Nous avons ainsi ouvert une nouvelle unité dédiée à la détection vi-rale, risque émergent, responsable de nombreuses infections alimentaires.Depuis cette année, nous proposons aux professionnels de la distribution, dela restauration et aux activités traiteurs une solution afin de les aider à gé-rer la traçabilité de leurs denrées, baptisée Fil d’Ariane.”

Analyses de routine travaux plus complexes, Silliker est un despartenaires incontournables des professionnels de l’agro-alimen-taire dans le contrôle alimentaire. Sur un marché des échangesaujourd’hui mondialisé, avec l'arrivée dans nos assiettes de pro-duits en provenance du monde entier, Silliker a lancé, avec lasociété AsiaInspection, la première plateforme de contrôle des-tiné à tester les produits importés en provenance d’Asie. Face àces nouveaux risques émergents, la société répond ainsi à lasource à tous les besoins de sécurité des aliments.

La société Silliker (groupe Mérieux NutriSciences), spécialiste duconseil et des analyses pour le secteur agro-alimentaire, a inau-guré début décembre son nouveau laboratoire, unité qui renforceses capacités d’analyses microbiologiques sur le territoire fran-çais. La société a actuellement d’autres projets en cours puisqu’elledéménagera dans le courant de l’année prochaine son siège social,installé dans le quartier préfecture, pour rejoindre le Parc del’Horloge à Cergy. Grâce à des locaux plus fonctionnels et à desservices toujours plus innovants, Silliker se positionne pour ré-pondre aux enjeux de sécurité sanitaire et de qualité alimentairequi s’imposent aux professionnels de l’agro-alimentaire, sujet ôcombien sensible. Zoom sur une entreprise qui passe chaque jourau crible et décortique des centaines d’aliments.

Groupe Mérieux Nutrisciences (plus de 4800 personnes, 73 laboratoiresdans 18 pays, trois sociétés : Silliker, Biofortis et Bioagri)Activités : Laboratoire d’analyse agroalimentaireEffectifs Silliker Cergy : 150 personnesAdresse : 1 Rue de la Croix des Maheux, 95000 CergyTél : 0 820 56 20 30 - www.merieuxnutrisciences.fr/fr/fra/silliker

Entreprise du mois

SILLIKER du microscope à l’assiette

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14 Décembre 2013 / Janvier 2014 – n°127– Contact Entreprises

Cergy-Pontoise, un repositionnementattractif“Cergy-Pontoise, des idées nouvelles pourl’industrie” : le ton et les futurs axes decommunication se précisent. La commu-nauté d’agglomération, s’appuyant sur unpositionnement marketing plaçant “l’in-telligence industrielle” au cœur de sastratégie, est apparue au SIMI avec uneaction économique “reboostée” et denouveaux projets en cours. Après l’an-nonce de la réalisation du Technocentrede la SAGEM à Eragny-sur-Oise, d’autresse profilent sur le territoire : le groupeaméricain SENSIENT COSMETICS a dé-cidé d’agrandir et moderniser son centrede R&D de Saint-Ouen l’Aumône ; SILLIKER construit son nouveau siègesocial au parc de l’Horloge (voir entre-prise du mois). SPIE réalise un nouveaubâtiment au parc Saint-Christophe quipermettra le regroupement des trois en-tités du groupe dispersées sur le site.

Cergy-Pontoise semble retrouver les faveurs desentrepreneurs et des investisseurs en se dessi-nant une véritable spécialisation sur l’industrieintermédiaire. L’agglomération se targue d’affi-cher un chiffre de + 8 % dans l’emploi industrielsur dix ans (tandis que sur la même période,750 000 emplois industriels ont été détruits enFrance). “Très peu de territoires assument leurcaractère industriel et préfèrent favoriser lesprogrammes tertiaires, précise Hervé BOLARD,directeur du développement économique de la

CACP. Cergy-Pontoise est sans doute le seul ter-ritoire en Ile-de-France à revendiqueraujourd’hui son caractère et son avenir indus-triels.” Le discours semble porter ses fruits,relayé par une nouvelle équipe qui se structureet de réels atouts sur le territoire. L’agglo a puannoncer récemment plusieurs “bonnes nou-velles”, notamment l’agrandissement du groupeSensient Cosmetics (spécialisé dans la fabri-cation de pigments, couleurs et matièrespremières pour les marchés de l’industrie cos-métique), qui conforte son implantation àSaint-Ouen l’Aumône. Afin d’accompagner lacroissance de ce secteur, le groupe a décidé derénover son centre de R&D cergypontain en2014 qui regroupe 130 personnes, pour un in-vestissement de 6,3 millions d’euros. Les travauxs’échelonneront en deux phases avec laconstruction d’un nouveau bâtiment pour lesbureaux et laboratoires puis l’extension del’usine. Du côté du parc Saint-Christophe, un nouveaubâtiment répondant aux dernières normes en-vironnementales sera prochainement construitpour abriter le siège social de SPIE. Il permettrale regroupement des trois entités du groupe,qui, pour l’heure, sont dispersées sur le site. “Parailleurs, les nouveaux programmes se multi-plient, démontrant que la confiance desinvestisseurs revient, précise Hervé BOLARD. Auparc @robase (Bellevues), le nouveau siège et lelaboratoire du groupe allemand Weiss viennentd’être inaugurés. La 2e tranche sera livrée fin2014 pour accueillir la plate-forme industriellecourrier du groupe la Poste. Le parc Soho, auxBéthunes, comprend 13 000 m2 d’activité et debureaux, tout juste sortis de terre, prêts à lacommercialisation ; Argan développe au Vert

Galant un parc logistique de 45 000 m2 et àl’Horloge, Vectura va lancer deux programmesimmobiliers tertiaires (à proximité de l’ancienDécathlon), dont l’un abritera le siège de Silliker.Aux Linandes, le projet Aren’ice, avec l’implan-tation du Centre National de Hockey sur Glacecomme équipement phare, verra progressive-ment arriver des commerces, des lieuxd’hébergement et de restauration.”Dans les années à venir, les yeux seront égale-ment tournés vers le Grand centre, un enjeupour l’agglomération, qui doit conduire cegrand projet d’ensemble. A terme, il devraitcompter quelque 45 000 m2 de nouveaux bu-reaux, et permettre la modernisation du centrecommercial des 3 Fontaines. Déjà, quelques re-structurations ont démarré et certainspropriétaires de bureaux commencent à réhabi-liter leurs actifs, comme au Belloy, à l’Atena ouau Galien, fraichement rénovés.

Le Val d’Oise en force au SIMIPour présenter tous les projets en cours sur ledépartement, le Conseil général s’était dotéd’une table numérique tactile avec une carto-graphie aérienne dernier cri. “Malgré laconjoncture, nous avons actuellement de nom-breuses infrastructures et des nouvelles offresfoncières à proposer, les choses avancent”, se ré-jouit Anne BEAUVAIS-CANGE du Comitéd’Expansion Économique du Val d’Oise. Lors duSIMI, le Grand Roissy a incontestablement affi-ché son dynamisme : Paris Nord 2 a annoncé ledoublement de sa capacité, de 1 à 2 millionsde m2 d’ici 30 ans, avec des opérations de den-sification et de réaménagement. Au Thillay, leprogramme A Park, dédié aux entreprises inter-nationales et plus spécifiquement asiatiques,prend forme, des contacts ont pu se nouer et leprojet du Dôme avance, lui aussi. Du côtéd’Argenteuil - Bezons, le développement ter-tiaire au niveau de la tête de pont se poursuitavec HRO. Un nouvel immeuble de bureau sortactuellement de terre ainsi que deux autres, lepremier de 32 000 m2, le second de 24 000 m2,seront construits derrière. A terme, des possibi-lités existent aussi sur les berges de Seine ; àArgenteuil, un pôle tertiaire situé entre la gare,le centre ville et la Seine, est à l’étude. En dehorsdes trois grands pôles économiques du dépar-tement, d’autres opportunités se développentcomme à Persan, Bruyères-sur-Oise,Viarmes/Belloy en France, Frépillon/Méry-sur-Oise ou encore Taverny, avec le lancement denouvelles offres foncières.

Avec près de 25 000 visiteurs au dernier Simi, le salon de l’immobilier d’entreprise,qui s'est tenu au Palais des Congrès début décembre, affiche cette année une progression de 3,6 % par rapport à l'édition 2012. De bons chiffres, beaucoup decontacts et de grands projets structurants en cours de concrétisation dans le Vald’Oise, les choses semblent bouger favorablement selon les professionnels présents.Bien que les opérateurs annoncent une année 2014 encore difficile, les acteurs valdoisiens se montrent plutôt optimistes.

Effervescence au SIMIInfos entreprises

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2e forum pour les entreprisesd’Argenteuil Bezons

L’association ADPAVAB (Association de Développement des

parcs d’activités des villes d’Argenteuil et de Bezons) organise

le jeudi 6 février, de 10h à 12h30,son second Forum des Entreprises.

La finalité de ce rendez-vous est de créer un maillage entre les entreprises du territoire,

de présenter leurs activités et de permettre à des clients potentiels

de découvrir la richesse des entreprises du bassin. Ce forum se déroulera dans la salle du 5e étage de la Communauté

d’Agglomération d’Argenteuil Bezons. Une cinquantaine d’entreprises

exposantes est attendue.Contact Laura Violas au 01 30 75 35 88

Une lauréate créatrice d’avenir dansle Val d’OiseSept dirigeantes d’entreprises, dont Sandra LE FOLL créatrice de Hairlicious,implantée à Deuil la Barre, viennent d’être primées à l’occasion de la remisedes prix du concours Créatrices d’Avenir, prix de l’entrepreneuriat féminin.Lauréate du prix de la Très Petite Entreprise, Sandra LE FOLL, créatrice de“Hairlicious”, a été accompagnée par Initiactive 95 et a reçu une dotationde 4 000 €. C’est à 25 ans et après un Master en marketing et négociationsinternationales, que Sandra monte sa société en 2011. Elle souhaite propo-ser un produit utile qui puisse réellement révolutionner la vie des femmesqui l’utilisent. Hairlicious est une société spécialisée dans la vente de per-ruques ou prothèses capillaires dites “invisibles” qui s’adresse avant tout auxfemmes malades (cancer, chimiothérapies…) ou qui ont perdu leurs cheveuxsuite à différentes pathologies (pelades, alopécies…). “Créatrices d’Avenir”est une nouvelle foisl’occasion de faireprogresser l’égalitédes chances dans ledomaine de la créa-tion d’entreprise. En effet, les femmessont aussi nom-breuses que leshommes à vouloir en-treprendre maisrestent moins nom-breuses à passer le capet ne représentent que30 % des créateursd’entreprise en France(moyenne nationale).

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Infos entreprises

Décembre 2013 / Janvier 2014 – n°127 – Contact Entreprises

En juin : Pour cette première visite, MaxALVES, directeur Général de la société Parflam(groupe MMFinances), spécialisée dans la sé-curité incendie, a ouvert ses portes pour unevisite de ses nouveaux locaux de 6000 m², ba-sés à Puiseux-Pontoise. La société fabriqueactuellement près de 45 000 extincteurschaque année et dispose d’une capacité de pro-duction pouvant monter jusqu’à 160 000.L’entreprise emploie actuellement 150 per-sonnes dont 110 collaborateurs sur la route et15 commerciaux. Elle apporte également à sesclients tous les services complémentaires dansle domaine de la sécurité incendie : signalé-tique, détection incendie, désenfumage,contrôle d’accès, vidéo…. Ces activités sont re-présentées au sein du groupe par différentesentités juridiques : Bosquet, SPP et MVDM Ser-vices. Les visiteurs ont pu également découvrirles pièces de collections appartenant à la fa-mille ALVES, notamment d’anciens camions depompiers américains, visibles au sein de l’en-treprise familiale.

Septembre : La société Eurostar Engi-neering Plastics (Fosses), spécialisée dans lafabrication de compounds sur la base de résinesthermoplastiques, a ouvert ses portes. Avec 57salariés, l’entreprise de Fosses, dirigée par Lau-rent Perra, formule et fabrique, à partir d’unelarge gamme de polymères thermoplastiques etd’additifs, du compound, une composition ther-moplastique destinée notamment à laproduction d’équipements électriques basse

tension (disjoncteurs, contacteurs, radiateurs…).Enregistrant un chiffre d’affaires de près de 20millions d’euros et une croissance de +6% cetteannée, l’entreprise est fortement tournée versl’international (elle exporte près de 87% de saproduction).

En octobre : Takasago est spécialiséedans la fabrication de matières premières pourla parfumerie et l'industrie alimentaire. VincentRIEDEL, Opération Manager, a présenté l’outilde production de l’usine, qui s’étend sur6600 m2, et proposé une visite des locaux, ba-sés au parc des Béthunes à St-Ouen-l'Aumône.Groupe japonais international créé en 1920, Takasago produit dans son usine de St-Ouenl’Aumône (70 personnes) des concentrés de par-fums (environ 2000 t par an), en lien étroit avecson centre créatif basé à Paris. Le groupe nippontravaille pour la parfumerie alcoolique (créa-teurs et haute couture), la parfumeriecosmétique (crèmes, savons, shampoings, déo-dorants…) ainsi que les fabricants de produitsd’hygiène (produits d’entretien, savons déter-gents, diffuseurs d’ambiance…). Takasago estimplantée à Cergy-Pontoise depuis 1978.

En décembre, nous avons pu découvrirMatis, à Osny, belle PME de 79 personnes, dont58 sur le site cergypontain et une vingtaine basée au siège parisien, qui développe et fa-brique des produits cosmétiques essentiel-lement destinés aux instituts de beauté. Dotéed’un très bel outil industriel, la société a connuun changement d’actionnariat en 2009, reprise

par Christian MOREAU, déjà dirigeant d’une so-ciété de fabrication de produits cosmétiquesbasée dans le sud de la France, et séduit par lepotentiel de la marque. Incontestablement,Matis possède un précieux savoir-faire, des la-boratoires de R&D à la pointe et une équipequalifiée, fidèle et attachée à son entreprise.Aujourd’hui, la marque professionnelle doitpourtant consolider ses assises : repositionne-ment commercial, politique de rationalisationdes coûts, innovation, investissements au seinde l’usine et développement à l’export, autant

La Chambre de commerce et d’industrie du Val d’Oise, qui mène actuellement l’opération “Val d’Oise terre d’industrie”, clôturera l’année par un diner de “restitu-tion”, le 18 décembre, dans ses locaux cergyssois, en présence de tous les acteurset institutionnels ayant pris part à cette action (présidents de clubs d’entreprises, journalistes, institutionnels…). Visites de sites, rencontres et témoignages d'industriels, enquêtes, ateliers thématiques, reportages photos, présence aux salons industriels… autant d’événements qui ont ponctué cette année 2013. L’industrie tient en effet une place particulière dans le Val d'Oise. Avec près de 2 200 industries employant 40 000 salariés, elle représente près de 13 % des effectifs salariés, contre 11 % en Ile-de-France. Après quatre premières visites d’entreprises destinées à faire connaître les fleurons valdoisiens, menées entre septembre et décembre, la CCI reprendra en 2014 ce programme de valorisation ducapital industriel départemental.

CCI : l’industrie à la une

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Infos entreprises

Le dernier rebondissement dans l’affaire du li-cenciement de la salariée voilée de la crècheBaby Loup suite à l’arrêt rendu par la Cour d‘Ap-pel de PARIS le 27 novembre 2013 pourraitlaisser planer un doute sur la portée de la libertéreligieuse dans l’entreprise.Or le Conseil Economique, social et environne-mental (CESE), dans son avis du 12 novembre2013, considère qu’il n’est pas nécessaire derenforcer le cadre juridique d’une telle liberté,laquelle doit rester la règle.L’employeur est en effet tenu de respecter lesopinions et les croyances religieuses de ses sa-lariés, lesquels sont en droit d’exprimerlibrement leurs convictions dans l’entreprise.II faut cependant reconnaitre qu’un pointd’équilibre doit être trouvé entre le respect decette liberté consacrée au rang des libertés fon-damentales et la subordination du salarié dansl’exécution de son contrat de travail.C’est ainsi que la jurisprudence a été amenéeà élaborer au fil du temps une série de prin-

cipes sur la pratique de la liberté religieuse enentreprise.S’il est en effet interdit d’empêcher un salariéd’avoir une opinion religieuse (hors le cas spé-cifique des entreprises dites de tendance), il enest autrement de la liberté dont bénéficie un sa-larié par rapport à l’expression de cettecroyance, que l’employeur peut être amené àencadrer.Le code du travail prévoit toutefois que les res-trictions à la liberté doivent être justifiées parla nature de la tâche à accomplir, répondre àune exigence professionnelle essentielle et dé-terminante, et proportionnées au but recherché.Les restrictions apportées doivent être fon-dées sur des raisons objectives étrangères àtoute discrimination. Elles seront souvent for-mulées pour des raisons de santé et desécurité ou sur l’existence d’une trouble ob-jectif causé à l’entreprise.En tout état de cause, la clause restreignant laliberté religieuse doit être rédigée le plus préci-

sément possible ; la pertinence et la proportion-nalité de la restriction aux libertés du salariés’appréciant au cas par cas, au regard destâches concrètes du salarié et du contexte del’exécution de son travail. (délibération HALDE2009-117 du 6 avril 2009)Il ne peut ainsi y avoir d’interdiction générale etabsolue de manifester sa religion au sein d’uneentreprise.Le débat de société créé par l’affaire de la crècheBaby Loup a permis de révéler que la plupart desacteurs du monde du travail est souvent peupréparée à l’affirmation croissante du fait reli-gieux ; C'est pourquoi le CESE préconiseessentiellement d’utiliser les moyens du dia-logue social afin de concilier au mieux lesconvictions des salariés et les intérêts de l’entre-prise et d’éviter ainsi de générer des contentieuxqui au final ne satisferont personne.Caroline PALOMEROSAvocate au Barreau du VAL D’[email protected]

La liberté de religion et de convictions s’appliquedans l’entreprise de droit privé hors missions et délégations de service public

JURIDIQUE : LA LIBERTÉ RELIGIEUSE EN ENTREPRISE

d’actions pour gagner en profitabilité et aug-menter ses volumes de commandes.

L’adoption d’un plan d’actions“Aujourd’hui, une seule équipe assure la produc-tion (de 10 à 12 tonnes par mois), mais si lesbesoins l’imposaient, nous pourrions aisémentmultiplier par deux ou trois ces quantités”, com-mente Philippe PAROTIN, directeur desOpérations de Matis. Depuis deux ans, la direc-tion a mis en place un plan visant à rendrel’usine plus productive et augmenter les vo-lumes de commandes : nouvelle équipecommerciale, développement de la vente en re-tail, segmentation de la distribution etouverture à de nouveaux marchés. A Osny, desinvestissements conséquents (à hauteur de270 000 €) ont été réalisés pour mettre le siteaux normes BPF (Bonne Pratiques de Fabrica-tion), règlementation qui tend à s’imposer auxfabricants. L’usine a fait l’acquisition de matérielde pesage, réduit ses coûts et renégocié certainscontrats, notamment avec son transporteur. Enjuillet 2013, la logistique a été réinternalisée, lestockage et la préparation des commandes (14 000 à 15 000 colis par an) rapatriés à Osny.“Cette réorganisation a permis de générer deséconomies très significatives pour l’entreprise,sans embauches supplémentaires, précise le di-recteur. Quatre emplois ont pu être sauvegardéssur le site : d’anciens opérateurs de conditionne-ment, qui n’étaient que partiellement occupés,ont été formés et affectés à la logistique.”Matis a également continué à innover, avec lamise sur le marché de nouvelles crèmes repul-

pantes (à base d’acide hyaluronique), régéné-rantes (à base de caviar), ou encore lelancement d’un soin à boire. Conjuguant tousces efforts, le chiffre d’affaires 2012 s’est montéà 14,5 millions d’euros dont 85 % réalisés à l’ex-port, un résultat encourageant, pourtant suivid’une baisse sensible cette année. A l’export, siles ventes ont progressé dans certains paysd’Europe en 2013, les commandes venues deChine, notamment, n’ont pas atteint les objec-tifs prévus. Pour doper ses ventes, Matis, touten restant une marque destinée aux instituts,travaille actuellement sur le lancement d’un siteweb marchand, qui permettra aux consomma-trices de se procurer directement les produitsde la marque et dont la mise en ligne est prévuepour 2014.

En décembre : Dernière visite, celle deLa Cornue. Entrée dans le club des entreprisesdu Patrimoine Vivant, La Cornue, aujourd’huidirigée par Xavier DUPUY continue de fabriquerdans son atelier de St Ouen L’Aumône ses célè-bres fourneaux très haut de gamme. Lesparticipants se sont laissés guidés pour décou-vrir l’ensemble des process de fabricationjusqu’au produit final. Les pianos “strandard”sont depuis quelques années montés en Angle-terre, mais toute la gamme sur-mesuretraditionnelle est restée dans le Val d’Oise (seull’émaillage est sous-traité). Tous sont conçus àpartir des matériaux les plus nobles (laiton,massif, cuivre, acier, fonte, nickel et émail). Lafabrication débute avec les étapes du poinçon-nage et pliage de tôle. Ces fourneaux étaient

encore fabriqués à la main il y a 30 ans, maisl’entreprise s’est équipée depuis de 2 machinesde précision, ce qui lui a permis de conquérir lemarché mondial (80 % de la production combleune clientèle étrangère, avec un plébiscite par-ticulier du côté des Etats-Unis).

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Détente

Deux expositions sur le thème de la mer sont à découvrir en ce début d’année :

La Mer, toujours recommencée au musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq de l’Isle-AdamC'est dans le cadre de l'événement Val d'OiseOcéan que le musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq de lIsle-Adam présente jusqu’au 13 avril 2014, La Mer,toujours recommencée. Cette expositionpropose la redécouverte d’un aspect peuconnu de la production picturale de JulesDupré (1811-1889), essentiellement admirépour ses paysages bucoliques. Elle offre unpanorama varié du traitement de la mer parl’artiste à travers la présentation d'une tren-

taine de peintures, dessins et gravures. Pour la première fois réunies, ces oeuvresproviennent des collections du musée d'Artet d'Histoire Louis Senlecq, du musée desBeaux-Arts de Rouen, du musée des Beaux-Arts de Reims, des musées d'Art etd'Histoire d'Evreux et de Lisieux et de collec-tionneurs privés.

Dieppe en Val d’Oise,au Muséearchéologique de Guiry-en-Vexin Le musée archéologique poursuit son aven-

ture maritime et s’ouvre à de nouveaux horizons en invitant le Château-Musée de laville de Dieppe à venir exposer ses collectionsen terre valdoisienne jusqu’au 30 juin 2014.Dominant la ville et l’horizon marin, le Château-Musée de Dieppe abrite une collection illustrant dans une vision pluridisciplinaire l’histoire maritime et artistique de la cité normandedont un exceptionnel ensemble d’ivoiresmondialement connus. Ce musée figure au-jourd’hui parmi les plus beaux musées deFrance. L’exposition Dieppe en Val d’Oise pré-sente une partie de ces ivoires qui ont fait larenommée et le rayonnement de la cité por-tuaire bien au-delà des frontières normandes. Visites commentées de l’exposition le 1er dimanche du mois à 15h. Gratuit.

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CRÉATION : “J’te ferai dire” sur les planches du Théâtre 95Dès fin janvier, Joël Dragutin nous livrera sa nouvelle création, “J’te ferai dire” qui porte un re-gard curieux, étonné, émerveillé, respectueux sur les enfants, mesure l’écart entre ceux quenous avons été et ceux dont nous avons la responsabilité aujourd’hui. Diagnosticien dessymptômes des mutations sociales, auteur de tragi-comédies sur nos mythologies contempo-raines, capteur des affects exprimés dans nos mises à jour linguistiques, Joël Dragutin met icien scène une observation attentive de l’univers des enfants à l’heure de la techno-communi-cation mondialisée. Le spectacle s’adresse à la fois au jeune public (à partir de 6 ans), maisaussi aux adultes. À partir d’un fait divers banal de la vie quotidienne d’un enfant (le vol d’uneNintendo 3DS), l’auteur part à la découverte de la réalité et de l’imaginaire d’un groupe d’en-fants de 6 à 8 ans. Une des originalités de ce projet théâtral consiste à faire interpréter lesrôles par des comédiens adultes, en étant le plus proche possible du langage, de la syntaxe,des codes verbaux et des hésitations des personnages.Les 28 et 31 janvier à 19 h, les 30 et 31 janvier à 14 h 30, les 6, 7, 13 et 14 février à14 h 30, le 8 février à 17 h, les 11 et 14 février à 19 h, le 12 février à 10 h. Au Centre culturel de Jouy-le-Moutier : le mercredi 5 février à 9 h et 18 h

Pluie d’artificesdans le ciel cergyssoisComme chaque année, le feu d’artificede Cergy est toujours un événementtrès attendu. Cette année, il seratiré le 4 janvier, à la tombée de lanuit (18h), Esplanade de Paris(Axe Majeur). A travers une créa-tion originale, ce spectaclepyrotechnique de grande qualité ren-dra cette année hommage àSaint-Exupéry, écrivain-poète disparu à bord de son avion il y a 70 ans, et mêlera différents arts du spec-tacle : jeux de lumière, rayons laser, un fabuleux décor constitué de la réplique du Potez 25a2, l’un desavions de Saint-Exupéry et une sphère monumentale posée sur le sol. Dans un embrasement pyrotechnique,l’auteur du Petit Prince nous embarquera dans son univers onirique, peuplé d’étoiles scintillantes et decomètes aussi éblouissantes que poétiques, créées par l’artificier Jacques Couturier.

ENGHIEN :les bâtiments se parent de lumièreAprès le succès des projections sur lesfaçades de l’hôtel de ville et de l’égliseSaint-Joseph, un nouvel écrin vients’ajouter cette année : le Casino muni-cipal d'Enghien-les-Bains. Qu’elle soitludique, spectaculaire, poétique ou oni-rique, chacune des projectionsproposera une vision nocturne diffé-rente de Noël. Passé maitre dans l’art dela narration en images et de la féerie dugigantesque, le collectif Cosmo AVconjugue à merveille histoire, mémoire,patrimoine et modernité, rêve et hautestechnologies...

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