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Sérum de Quinton ou plasma marin

Préalable

On trouvera dans ce qui suit diverses appellations qui toutes désignent le même objet : l'eau de mer filtrée est appelée « sérum de Quinton », « eau de Quinton », « plasma de Quinton », ou « Quinton ».

Introduction

René Quinton (1866-1925), fils de médecin, naturaliste, physiologiste et biologiste autodidacte français, émet l’hypothèse suivante :

Le liquide dans lequel baignent les cellules est identique au liquide marin originel.

En guise d’introduction, je trouve parfaite la préface du Dr Yves Réquéna, du livre « Quinton,le sérum de la vie » de Jean-Claude Rodet et Maxence Layet, dont voici quelques extraits.

« L’Homme, dans son milieu intérieur, transporte une petite parcelle d’océan. Une goutte desocéans primitifs qui recouvraient la Terre et d’où est partie la vie. »

« Quinton a eu l’idée novatrice de créer un plasma marin, un soluté proche de la formule sanguine normale. Il nous a fait comprendre l’importance des oligo-éléments et de la subtile harmonie de leur répartition dans l’eau de mer. Il a démontré que l’existence des oligo-éléments à l’intérieur du milieu vital, animal et humain, dans un équilibre harmonieux, permet aux réactions enzymatiques de se dérouler de façon adéquate. […] Avec pour conséquences de remarquables résultats pour l’anémie, les maladies de peau, certaines tuberculoses et maladies infectieuses, les affections du système nerveux, différents maladies héréditaires, les grossesses difficiles, la plupart des problèmes gastro-intestinaux, le rachitisme, les déficits immunitaires… » Rien de moins !!!

« Le plasma marin de Quinton ne combat pas les maladies, il agit sur le terrain déséquilibré qui a favorisé leur apparition. Il permet à l’organisme de combler ses carences, de retrouver son équilibre et de faire face lui-même à ses agressions. […] Il rééquilibre plutôt que d’agir de façon symptomatique et ne présente aucune toxicité pour notre organisme. »

« Aujourd’hui, de plus en plus de personnes sont carencées en sels minéraux et en oligo-éléments, et subissent les conséquences d’un terrain déséquilibré, acidifié par le stress ou par une alimentation inadéquate, par la prise d’excitants (alcool, tabac, café), de médicaments, et par le manque d’exercice : déminéralisation, fatigue chronique, insomnie, spasmophilie… Un énorme marché de suppléments alimentaires a vu le jour pour répondre àcette situation, et se développe tous azimuts. »

« Et pendant que les biochimistes s'efforcent de mettre au point de nouveaux produits de supplémentation minérale, la source la plus naturelle et la plus judicieuse des minéraux et

G. Dupont Sérum de Quinton v02 30/10/2017 1/15

des oligoéléments demeure… la mer. »

« Mon expérience avec le plasma de Quinton date des années 80. Passionné des oligo-éléments, j'avais eu le privilège de rencontrer Jacques Ménétrier [1908-1986 - médecin à l'origine des applications thérapeutiques de biocatalyseurs (oligo-éléments)]. Et il m'apparaissait d'intuition que l'eau de mer contenant tous les oligo-éléments de la table de Mendeleïev ne pouvait être qu'un complément alimentaire parfait. En parallèle, on peut comparer l'eau de mer aux plantes qui représentent un équilibre parfait entre les différentes substances actives et les oligo-éléments agissant en synergie. En phytothérapie, on appelle cela le totum de la plante. L'eau de mer est un totum d'oligo-éléments dans une proportion que la nature a déterminé et mérite le respect dans son intégrité. J'ai eu l'occasion d'en prescrire aux patients et d'en absorber moi-même avec des succès remarquables. J'ai par exemple, la conviction que l'eau de mer représente un complément alimentaire parfaitement adapté à la stratégie anti-âge. »

La place de l'eau de mer sur Terre

L'eau recouvre environ 71 % de la surface terrestre. Les mers et les océans à eux seuls représentent pas loin de 97 % de l'eau disponible sur terre. L'eau potable disponible ne représente que 2,5 % et se trouve sous forme de glace et dans les eaux souterraines.

Composition

Tous les éléments du tableau de la table de Mendeleïev (118 éléments) ont été retrouvés dans l'eau de mer, ainsi qu'une grande variété de molécules organiques telles que : acides aminés, vitamines, acides gras, enzymes, etc.

Les textes en italique ci-après sont extraits du même livre « Quinton, le sérum de la vie ».

« La mer constitue davantage qu'un bouillon de culture, elle représente l'élément vital par excellence. Les connaissances actuelles en biochimie sont encore insuffisantes pour envisager toutes les possibilités thérapeutiques de l'eau de mer. Beaucoup plus qu'un simple réservoir de minéraux et d'oligo-éléments, l'eau de mer se révèle être un véritable alicament moderne. »

« L'eau de mer est une solution complexe, une eau « minérale » renfermant pratiquement tous les corps simples connus, de l'hydrogène à l'uranium. Parfois en très grandes quantités, parfois à l'état de traces (l'or par exemple). Dans l'eau, les sels se dissocient en ions positifs (cations) et négatifs (anions). Le chlorure de sodium, NaCl, se divise en Na+ et Cl-. Le sulfate de magnésium, MgSO4, devient lui Mg++ et SO4-. Parmi la soixantaine de sels dénombrés dans l'eau de mer, six d'entre eux (Na+, K+, Mg++, Ca++, Cl-, SO4-) représentent plus de 90 % de la composition saline. La quantité moyenne de sel est de 35 g par litre. »

Cela va de 15 g en Arctique, 25 g en mer du Nord, 38 g en Méditerranée, et 280 g en mer


Morte !

L'image suivante est extraite du même livre « Quinton, le sérum de la vie ».

« Une des grandes particularités de l'eau de mer est de présenter une composition constante.Quel que soit son degré de salinité, les proportions relatives de ses constituants majeurs – chlore 55 %, sodium 31 %, sulfate 8 %, magnésium 4 %, etc. - restent les mêmes. »

La circulation thermohaline

« Une conséquence inattendue des écarts de salinité des océans a trait aux climats. Il s'agit de la circulation thermohaline. Ce courant permanent entre la surface des profondeurs, phénomène souvent comparé à un gigantesque « tapis roulant » océanique, régit la circulation des masses d'eau à l'échelle de la planète. Son rôle de « thermostat » dans la régulation du climat serait prépondérant. Or la circulation thermohaline repose en partie surla variation de salinité.

Plus dense, l'eau très salée « coule ». Elle s'enfonce, plonge sous les eaux moins denses, moins salées. C'est ainsi que dans les régions polaires, le sel expulsé par l'eau de mer transformée en glace rend l'eau qui reste encore plus salée, donc plus dense. La faisant descendre entre 1 et 3 km de profondeur, vers les grands fonds. Amorçant ainsi un lent mouvement autour de la planète, le long du tapis océanique. Une marche forcée, à la vitesse de quelques mm ou cm par seconde et susceptible de se gripper si les pôles se réchauffent. »

Quel gigantesque et bénéfique brassage !

Les oligo-éléments

On en parle beaucoup, mais que sont les oligo-éléments ?


« Oligo » vient du grec ancien oligos : peu abondant.

Voici la définition donnée par Wikipédia :

Élément minéral pur nécessaire à la vie d'un organisme, mais en des quantités infimes. Ils n'entrent pas dans la composition des cellules vivantes mais sont des catalyseurs qui permettent les réactions vitales.

D'autres minéraux présentent en revanche de faibles teneurs dans l'organisme. A l'état de traces, ils n'en sont pas moins indispensables, en particulier pour certaines réactions enzymatiques et hormonales. Ce sont des oligo-éléments (appelés aussi éléments traces) tels le cuivre, le zinc, le fer, le manganèse, l'iode, le cobalt. Des apports insuffisants peuvent provoquer des troubles spécifiques… En revanche, des apports excédentaires peuvent se révéler toxiques…

Ils représentent une masse de 5 g chez une personne de 70 kg.

« Connues depuis plus d'un siècle, des progrès considérables ont permis de mieux comprendre le rôle fondamental et la synergie particulièrement complexe de ces substances présentes à l'état de traces dans l'organisme humain, mais indispensables à une grande quantité de réactions biochimiques au niveau cellulaire. Un nanogramme d'un oligo-élément peut contenir jusqu'à 2,5 milliards d'atomes. Or il suffit d'un à dix atomes pour déclencher l'activation d'une enzyme. »

« Cofacteurs d'enzymes ou constituants de vitamines, comme par exemple le cobalt dans la vitamine B12, les oligo-éléments permettent le transport d'électrons à travers les membranes cellulaires et forment le noyau de molécule comme l'hémoglobine pour le fer. Ils régularisent les mécanismes hormonaux (l'iode pour celui de la thyroïde) et occupent une place de choix dans les mécanismes de l'immunité (cuivre-or-argent). Leur absence, comme leur excès, peut être responsable de désordres importants. L'organisme ne survit pas à l'absence de ces éléments. Tandis qu'à des niveaux plus élevés que la normale, les oligo-éléments deviennent toxiques. »

« Certains chercheurs contemporains ont classé les oligo-éléments en 3 groupes, selon leur importance pour l'organisme humain. Les « indispensables » : chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, fluor, iode, manganèse, molybdène, nickel, sélénium, silicium, vanadium, zinc. Les « utiles » : aluminium, argent, baryum, bore, caesium, lithium, or, plomb, rubidium, strontium, titane. Et les « fortuits » : antimoine, arsenic, brome. »

« Sept éléments traces – chrome, cuivre, cobalt, iode, fer, sélénium et zinc – sont particulièrement importants et se retrouvent dans le liquide intracellulaire, qui constitue le compartiment liquide le plus large du corps humain. Dans la pratique médicale, leurs niveaux ne sont que très rarement mesurés. »

« Le caractère particulier de l'eau de mer, un concentré extraordinaire d'oligo-éléments, en


fait le milieu le plus adapté et le plus favorable à la vie. […] Quinton fut sans doute, sans le savoir, le précurseur de l'oligothérapie. Quinton avait dénombré en son temps, 17 des éléments de la table de Mendeleïev ; 50 ans plus tard, grâce à des instruments plus moderneset plus performants, deux biologistes américains, Gregory et Overberger, ont découvert que le milieu marin recelait les 92 éléments du tableau de Mendeleïev. »

Le bouillon de culture primordial

« L'eau de mer est « vivante » et ne peut être reconstituée à partir de ses seuls composants chimiques. Si on l'emprisonne dans un récipient, plusieurs de ses effets biologiques disparaissent au bout de quelques jours. Laissé à l'air libre dans une bouteille, l'eau marine s'oxyde. Stérilisée à haute température, ses oligo-éléments précipitent. Les animaux marins ne survivent pas dans une eau de mer synthétique. C'est dire si l'eau de mer est irremplaçable. »

« Saturée de substances organiques, elle ressemble à une vaste soupe, fertile, d'acides aminés, de micro-organismes, parmi lesquels la mucosine et toute la faune et la flore des planctons. Ces micro-organismes sont impliqués dans l'assimilation des minéraux dans l'eau,mais ils luttent aussi activement contre les microbes étrangers, d'où leurs effets antibactériens et antibiotiques. Les bactéries terrestres sont détruites rapidement en milieu marin, même les germes provenant des égouts sont anéantis en trois jours dans l'eau de mer !... »

« Des mesures récentes, réalisées depuis une vingtaines d'années, ont permis de montrer l'incroyable diversité biologique de l'eau de mer. Un cm³ d'eau de mer contient en moyenne 100 000 micro-algues, 500 000 à 1 million de bactéries, et 10 millions de protéines sous forme de brins d'ARN, d'ADN, de virus, etc. Sans compter les sels minéraux et oligo-élémentsdéjà dénombrés. »

« Le biologiste américain Craig Venter a été l'un des premiers à être parvenu à cartographier le génome humain. Son nouveau projet consiste à référencer le patrimoine des océans à partir de prélèvements et d'analyses faites tous les 200 miles, dans toutes les mers du globe. D'après ses estimations, il y aurait près de 30 milliards de gènes disponibles dans l'eau marine. Cette masse d'informations, stockées à l'état liquide, dépasse de loin les 30 000gènes connus de l'espèce humaine. »

Le plancton

« Premier maillon de la chaîne alimentaire marine, le plancton se compose de zooplancton, le plancton animal, et d'un plancton végétal, le phytoplancton. Celui-ci, des algues diatoméespar exemple, vit de photosynthèse et de l'assimilation des éléments minéraux dissous dans l'eau. »

« Le nanoplancton (2-20 µm) et le picoplancton dont la taille est comprise entre 0,2 et 2 µm,


constituent une part encore mal connue de la biodiversité marine. »

Wikipédia : « Le phytoplancton constitue à lui seul environ 50 % de la matière organique produite sur la planète Terre, mais il semble en diminution régulière depuis la fin du xxe siècle. »

Voir ce site pour en savoir plus : http://www.plancton-du-monde.org/

Le plancton est ce qui permet la bio-assimilation des minéraux et oligo-éléments, tout commela chlorophylle des végétaux. Le préserver est donc une nécessité. Et ingérer des minéraux via une eau minérale est donc un pur leurre...

Notre mer intérieure

« Eau de mer et milieu intérieur présentent d'étonnantes similitudes. La composition de leur formule minérale est quasiment identique, ainsi que leur concentration. Tous les minéraux contenus dans l'eau de mer le sont à une concentration proche des proportions dans lesquelles ces minéraux sont en moyenne également présents dans l'organisme humain. »

« Une évidence pour René Quinton. « Nous sommes un véritable aquarium marin vivant, écrit-il. Notre milieu organique (les liquides où baignent nos cellules) est en osmose avec le milieu marin : l'eau de mer est en sympathie avec chaque infime partie de notre corps. » »

« Les plasmas marin et sanguin sont marqués pour Quinton par « une identité physique et physiologique ». Pour preuve, selon lui, leurs compositions minérales voisines bien sûr, mais aussi l'organisation et la synergie des sels minéraux et des oligo-éléments de l'eau de mer, finalement sériés de façon tout autant proche au sein des principaux composants du milieu intérieur. »


http://www.plancton-du-monde.org/

L'image ci-dessus est extraite du même livre « Quinton, le sérum de la vie ». Les similitudes sont remarquables !

L'eau dans notre corps

« L'eau, principal constituant du corps humain, représente de 60 et 70 % du poids corporel, soit près de 45 l de liquides organiques chez un homme de 70 kg. Des liquides répartis en différents compartiments, sous la forme de sang, de lymphe, de liquides interstitiels et céphalo-rachidiens, et de sérum cellulaire. »

« Cette part de l'eau dans le corps humain diminue en fonction de l'âge. Chez un fœtus de deux mois, elle constitue 97 % du poids. Contre 75 % chez un nourrisson ou 65 % chez un enfant de 5 ans. Cette part tombe à 55 % chez une personne âgée. »

« La teneur hydrique du corps varie aussi en fonction des tissus. On observe ainsi de grandesdifférences selon qu'un organe est « gorgé d'eau » ou pas. […] Le cerveau (85 %), les poumons (80 %), les reins (80 %) contiennent plus d'eau que le sang (79 %). Ce fluide vital est lui-même plus composé d'eau, logiquement, que le coeur (77 %). Viennent ensuite, bons derniers, les os (22 %) et les dents (10 %). »

« L'eau dite intracellulaire, contenue à l'intérieur de nos cellules, compose un peu plus de 50 % du poids de l'organisme. Le reste de nos liquides biologiques se divise entre l'eau du sang (5 %, soit 3,5 l) et la lymphe, autre liquide interstitiel qui compte pour 15 %, environ 10 l, et baigne les cellules. Elles puisent là leurs nutriments et y rejettent leurs déchets métaboliques. »

Nos besoins en minéraux et oligo-éléments

Pour un poids de 70 kg, il faut, par jour, outre des glucides, lipides et protéines (approche dépassée de la diététique), des vitamines, plus :

• 10 g de sels minéraux : sodium, chlore, potassium, phosphore, calcium, magnésium,

silicium,

• 60 mg d'une vingtaine d'oligo-éléments, dont :

20 mg de zinc, 12 mg de fer, 10 mg d'aluminium, 5 mg de manganèse, 3 mg de cuivre,et 10 mg pour l'ensemble des restants (iode, fluor, chrome, molybdène, vanadium, sélénium, cobalt, nickel, strontium, étain, brome, bore, arsenic, argent).

Les apports journaliers recommandés tiennent compte du taux de résorption dans l'intestin qui varie d'un élément à l'autre : 0,5 % à 1 % pour le chrome, 10 % pour le fer (voir en Annexe pour plus de précisions), 70 à 80 % pour le molybdène, etc. Ces apports constituent ce qui permet d'équilibrer les pertes, mais c'est là une estimation grossière car elle ne tient pascompte du degré optimal de saturation des tissus et des organes, qui demeure totalement inconnu actuellement (Dr Catherine Kousmine, 1992).


Les principaux minéraux et oligo-éléments

Nous avons lu plus haut :

Les « indispensables » : chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, fluor, iode, manganèse, molybdène,nickel, sélénium, silicium, vanadium, zinc.

Passons-les en revue, au moyen d'informations contenues dans le livre « Sauvez votre corps ! »du Dr Catherine Kousmine (1er dépôt légal : 1993, réédité en 2012).

Les concentrations en minéraux de l'eau de mer ont été obtenues ici :http://www.oceanplasma.org/documents/chimie.html ou encore là :http://www.marscigrp.org/ocpertbl.html

Les besoins quotidiens ont été trouvés ici :http://www.e-sante.fr/ ethttp://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Index.aspx?

Minéraux Apport Quotidienrecommandé pour

l'adulte (mg)

Concentration dansl'eau de mer (mg/l)

Quantité d'eau de merqu'il faudrait boire...

Sodium 1 300 10 80043 ml

Chlore (associé au sodium) 19 400

Potassium 4 700 392 12 l

Phosphore 700 0,088 7 954 l

Calcium 1 000 (H) – 1 200 (F) 418 2,4 l (H) - 2,8 l (F)

Magnésium 420 (H) - 320 (F) 1 290 0,32 l (H) – 0,25 l (F)

Silicium 5 2,9 1,7 l

A noter que les préconisations de l’OMS font état de 5 g maximum de sel par jour pour un adulte… et que notre consommation moyenne en France est de 9 g !!!

Oligo-éléments indispensables

Apport Quotidienrecommandé pour

l'adulte (mg)



Chrome 0,065 52 1,25 ml

Cobalt 0,000 009 0,000 39 23 ml

Cuivre 1 à 3 0,000 9 1 111 l à 3 333 l

Etain 1 à 3 0,000 81 1 234 l à 3 703 l

Fer 9 (H) - 16 (F) 0,003 4 2 647 l (H) - 4 705 l(F)

Fluor 0,5 1 0,5 l

Iode 0,15 0,064 2,3 l


http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Index.aspx

http://www.e-sante.fr/

http://www.marscigrp.org/ocpertbl.html

http://www.oceanplasma.org/documents/chimie.html

Oligo-éléments indispensables


l'adulte (mg)



Manganèse 5 0,000 4 12 500 l

Molybdène 0,1 à 0,3 0,01 10 à 30 l

Nickel 0,075 0,006 6 11 l

Sélénium 0,03 0,000 9 33 l

Vanadium 2 0,001 9 1 052 l

Zinc 10 0,005 2 000 l

Les « utiles » : aluminium, argent, baryum, bore, césium, lithium, or, plomb, rubidium, strontium, titane.

Oligo-éléments utiles Apport Quotidienrecommandé pour

l'adulte (mg)



Aluminium 10 0,001 10 000 l

Argent ? 0,000 28

Baryum ? 0,021

Bore 5 à 30 4,45 1,1 l à 6,7 l

Césium ? 0,000 001 2

Lithium ? 0,17

Or ? 0,000 011

Plomb ? 0,000 03

Rubidium 1 à 3 0,12 8,3 l à 25 l

Strontium 1 à 4 8,1 0,12 l à 0,5 l

Titane ? 0,001

Et les « fortuits » : antimoine, arsenic, brome.

Oligo-éléments fortuits


l'adulte (mg)



Antimoine ? 0,000 33

Arsenic 0,010 à 0,020 0,002 6 3,8 l à 7,6 l

Brome Quelques mg 67

Ne faisons pas l'impasse sur les «toxiques» (considérés comme tels en 1992 par Catherine Kousmine et toujours encore aujourd'hui) : cadmium, mercure, plomb.


Oligo-éléments toxiques


l'adulte (mg)



Cadmium - 0,000 11 -

Mercure - 0,000 15 -

Plomb - 0,000 03 -

Peut-être un jour trouvera-t-on leur rôle, à l'échelle de l'infiniment petit, dans notre organisme. S'ils existent et que nous en portons, ça n'est pas un hasard ni une anomalie. Comme les cellules cancéreuses du reste, qui fourmillent par millions dans n'importe quel corps sain !

Il ressort de ces tableaux qu'absorber de l'eau de mer ne conduit ni à compenser ses carences ni à risquer une surdose, à quelques exceptions près comme le chrome, le cobalt et… le chlorure de sodium ! (là on s'en serait douté !) Cependant, il se passe quand même des chosespositives lorsqu'on en boit régulièrement en petites quantités, c'est indéniable. De même, la pratique des bains de mer est bénéfique pour notre métabolisme, la peau est une muqueuse par où pénètrent nombre de substances contenues dans l'eau de mer ! Une muqueuse, soit-dit en passant, protégée par une foule de bactéries qui nous veulent du bien (comme toutes les muqueuses)… et qu'il faut se garder de vouloir à tout prix éradiquer !

A noter que l’eau de mer a un pH alcalin de 8,0, contrairement à l'eau pure qui est très légèrement acide.

Hypertonie versus Isotonie

L'hypertonie, c'est l'eau de mer non diluée. Elle agit sur le milieu intra-cellulaire, à réserver pour des usages thérapeutiques (voir plus loin).

L'isotonie, c'est une dilution : 2 volumes d'eau douce pour 1 volume d'eau de mer, qui amène l'eau de mer compatible avec le sérum humain. Elle agit sur le milieu inter-cellulaire. On boit de l'eau de mer plutôt à l'isotonie. On peut aussi en injecter, en sous-cutanée (par exemple, autour d'une lombalgie) ou intra-veineuse.

René Quinton en injectait sous forme isotonique à des enfants, à fortes doses, entre 10 et 300 ml selon la maladie, 2 fois par jour en début de traitement ! Cela formait une belle boule sous la peau, rapidement résorbée par l'organisme.

On peut en consommer sans souci aucun jusqu'à 20 cl à l'isotonie (soit entre 6 et 7 cl d'eau de mer pure), par jour. Cela nous apportera notre dose journalière recommandée en sel (voir tableaux ci-avant), et on s'apercevra ensuite que l'on n'a plus guère envie de rajouter du sel dans nos préparations !


Le plasma de Quinton en médecine

- Dentisterie

L'eau de Quinton permet de traiter la parodontopathie destructrice, ou fonte osseuse des gencives qui entourent les dents : l'eau de Quinton amène les minéraux et le cocktail d'oligo-éléments en quantité suffisante pour remettre en route les protéines parodontales. La restructuration osseuse est relancée, les dents se reminéralisent et l'os retrouve un aspect quasi-original, redensifié. Cela se pratique via une injection de quelques gouttes dans la gencive, le reste étant bu en le gardant sous la langue (l'absorption perlinguale équivaut à une intraveineuse).

- Transfusion

Le plasma marin est un moyen avantageux de remplacer la transfusion sanguine en apportant à l'organisme receveur un produit d'origine naturelle, compatible (indépendant des groupes sanguins), un complexe équilibré dans la composition minérale, pour un coût dérisoire. Le plasma de Quinton isotonique maintient en vie les globules blancs, pourtant très fragiles, en vie in vitro contrairement au sérum physiologique ordinaire.

Le plasma de Quinton pourrait être injecté sans risque, cela a été expérimenté par René Quinton et par l'armée française pendant la première guerre mondiale. Mais cela n'a encore fait l'objet d'aucune recherche structurée…

- Maux de dos

L'hydrotomie percutanée est une technique de soin des hernies discales en particulier, fondée sur l'injection de sérum de Quinton isotonique par voie sous-cutanée au moyen d'une « pieuvre » qui peut aller jusqu'à 8 aiguilles, de part et d'autre de la zone à traiter. La réhydratation des disques intervertébraux déshydratés permet de restaurer la hauteur et l'épaisseur perdues.

Mais cette technique ne fonctionne pas pour les douleurs des doigts, orteils, épaules, poignets.

- Hydrothérapie du colon

Il s'agit du lavement et de la détoxification du gros intestin à l'aide d'une eau tiède, complétée parfois par des probiotiques. Les bénéfices de l'eau de mer dans cette pratique sont nombreux, tels la réabsorption par la veine porte hépatique de micro-nutriments minéraux provenant des organes digestifs, équilibre physiologique en potassium, effet anti-inflammatoire, anti-spasmodique, régénération du milieu intérieur, élimination des toxines et amélioration de l'immunité intestinale (70 % de notre système immunitaire se trouvent au niveau du système digestif).

- Maladies de civilisation


L'eau de Quinton permet la régénération du terrain, à la fois extracellulaire et intracellulaire. Associée à une alimentation adaptée, l'eau de Quinton agit comme un « transporteur » des nutriments aux cellules et tissus. Le Dr Joseph Breslin (Californie) l'administre à des patients atteints de maladies chroniques à des stades avancés : cancers essentiellement, Parkinson, sclérose en plaques. Il utilise diverses formes de médecine naturelle, mais l'eau de Quinton joue un rôle central, parfois à haute dose. Il a vu de nombreux malades complètement rétablis, aucun malade au stade 3 de cancer décédé, et ceux au stade 4 (métastases) vivent bien au-delà du délai prévu dans les traitements conventionnels. Ce médecin estime que l'influence de l'eau de Quinton va bien au-delà de ses propriétés en tant qu'éléments nutritifs.

- Sports

L'absorption de 20 ml d'eau de Quinton hypertonique avant et durant une épreuve physique entraine une diminution de l'acidose (acidité du sang responsable de la fatigue, des courbatures, et des crampes) et une récupération plus rapide.

- Usage externe

Acné, coups de soleil, couperose, dessèchement cutané, eczéma, entretien de la peau, furoncle, herpès, irritation oculaire, piqûre d'insecte, plaie, ulcère variqueux, urticaire, psoriasis, peuvent être soulagés avec de l'isotonique en spray.

- Pulmo-respiratoire / ORL

Tout le monde connaît les réels bienfaits de diffusions d'eau de mer dans les narines. L'eau de Quinton aide aussi à résoudre des états grippaux par 20 ml d'hypertonique, 3 fois par jour pendant une semaine ! Une bronchite sera combattue par 20 ml d'isotonique, 2 fois par jour.

- Vétérinaire

Les transfusions semblent se pratiquer assez couramment dans le domaine vétérinaire, pour faire renaître à la vie des chiots qui arrivent anémiés dans des chenils.

Dans la pratique courante

Les tableaux présentés ci-avant sont forcément réducteurs, car, comme nous l'avons lu, l'eau de mer ne se résume pas à une quantité, même importante ! en minéraux et oligo-éléments :

« Saturée de substances organiques, elle ressemble à une vaste soupe, fertile, d'acides aminés, de micro-organismes, parmi lesquels la mucosine et toute la faune et la flore des planctons. Ces micro-organismes sont impliqués dans l'assimilation des minéraux dans l'eau,mais ils luttent aussi activement contre les microbes étrangers, d'où leurs effets antibactériens et antibiotiques. »

Sachant que, par ailleurs, il suffit de quelques atomes d'un oligo-élément pour qu'il joue son rôle de catalyseur, on peut comprendre que, même si on est le plus souvent très loin de son seuil d'apport quotidien recommandé, il puisse activer telle fermentation, telle réaction


chimique… et ce grâce au micro-plancton qui le rend bio-assimilable (contrairement aux eaux minérales !).

Il semble raisonnable d'y aller progressivement, d'une part pour s'habituer au goût salé de l'isotonie, d'autre part, pour se rendre compte qu'il n'y a aucune perturbation, au niveau digestif en particulier. On peut commencer par 1 ampoule de 10 ml d'hypertonique le soir au coucher, diluée dans 20 ml d'eau de source tiède (avec éventuellement quelques gouttes de vitamine D3 !). Puis augmenter progressivement, sachant que 43 ml d'eau de mer pure suffisent à apporter la dose journalière de chlorure de sodium. On peut bien sûr en absorber bien davantage mais il faut avoir des reins qui fonctionnent bien pour assurer l'élimination du surplus.

Il va sans dire que, comme pour tous les super-aliments (algues, spiruline…) l'eau de Quinton ne peut pas tout. Elle est par contre pleinement opérante dès qu'elle est associée à une irréprochable hygiène de vie : alimentation de haute qualité et adaptée, stress réduit au minimum possible, repos, exposition raisonnée au soleil, environnement sain, sans oublier 30 mn d'activité physique continue chaque jour.

Où s'en procurer ?

On peut en acheter en magasins bio, sous forme d’ampoules de 10 ml, mais c'est la forme la plus chère au litre. Prenez les ampoules hypertoniques plutôt que les isotoniques, elles coûtent le même prix ; mais grâce à la dilution que vous ferez vous-même en rajoutant 2 volumes d’eau de source (ou du robinet filtrée), les hypertoniques vous en donneront ainsi 3 fois plus pour le même prix.

On peut aussi en acheter sur Internet par litres, deux fois moins chère au litre qu'en ampoules : https://boutique.csbs.fr/eau-de-mer/165-sea-aquacell-hypertonique-1l.html

Enfin, si on a la chance d'habiter pas loin de la mer, on peut l'extraire soi-même en suivant ces quelques règles :

• par grande marée haute, tôt le matin en Manche (préférer la marée du matin par

rapport à celle du soir),

• en un endroit isolé, loin de sources de pollution (port, égouts…), ou mieux encore, en

haute mer si on dispose d'un bateau ! L'eau du commerce est prélevée au large des îlesChausey, à 30 m de profondeur et à l'endroit d'un vortex...

• filtrer l'eau au moyen d'un filtre céramique à 0,22 µm de randonnée pour écarter les

germes tout en préservant le micro-plancton,

• stocker dans des bouteilles de verre stérilisées (ébouillantées ou passées 10 mn au

four à 110 °C), à l'abri de la lumière et au frais ; dans ces conditions, elle se conserve plusieurs mois.


https://boutique.csbs.fr/eau-de-mer/165-sea-aquacell-hypertonique-1l.html

ANNEXE

Voici une courte description des oligo-éléments indispensables. Ce thème mériterait à lui seulun long développement !

Le chrome

Le chrome active l'insuline. Sa carence entraine le diabète, la cataracte, l'artériosclérose. Le corps en contient 10 à 20 mg, sous forme inorganique dans les noyaux cellulaires, et, sous forme biologiquement active, dans une cellule organique du foie appelée « facteur de tolérance au glucose » (FTG).

Les aliments raffinés sont dépourvus de chrome : sucre, farines. Leur consommation est donc un facteur de risque dans l'apparition de diabètes et de cataractes...

L'iode

L'iode est un des constituants de l'hormone thyroïdienne. Notre corps en contient entre 20 et 50 mg, dont 20 à 40 % se trouvent concentrés dans la thyroïde. Sa carence entraîne le crétinisme ou le goitre.

L'iode est un métalloïde présent dans tous les végétaux, les plantes marines en particulier. 1 g d'algues sèches contient 10 mg d'iode, quantité suffisante pour couvrir le besoin d'un homme pendant 2 mois. Les plantes terrestres par contre en contiennent au maximum 0,04 mg par 100 g de poids frais. Les meilleures sources alimentaires en iode sont les fruits et poissons de mer, la fameuse huile de foie de morue et les algues marines.

L’eau de mer contient de l’iode mais à une concentration beaucoup trop basse : 0,064 mg/l, il faudrait donc en boire plus de 2 l par jour… autant saupoudrer sa salade de quelques algues séchées ! Un supplément modéré d'iode augmente la vitalité. Trop d'iode devient toxique par suractivation de la thyroïde.

Le fer

Il est un constituant de l'hémoglobine : dans chaque molécule d’hémoglobine, il y a un atome de fer. C’est infinitésimal mais néanmoins essentiel : pas de fer, pas d’hémoglobine (le sang devient pâle). Sa carence entraine l'anémie, la fatigabilité. Il joue un rôle considérable dans le maintien de la vie. Il active les molécules d'oxygène, d'hydrogène et d'azote. Il intervient sur la fixation sur l'hémoglobine de l'oxygène de l'air que l'on respire, pour être transporté jusqu'àtous nos organes. Inversement, il permet le transport du gaz carbonique produit par notre métabolisme vers nos poumons. Plus bien d'autres actions dans de nombreuses réactions chimiques...

Le fer existe sous 2 formes :

- fer héminique : c'est le fer issu des aliments d'origine animale qui se localise dans l'hème (cofacteur constituant l'hémoglobine, dans le sang de la viande). C'est celui qui circule dans


notre hémoglobine. Cet oligo-élément a la particularité d'être particulièrement bien assimilé par l'organisme, contrairement au fer non héminique issu des végétaux. Seuls 10 à 20 % sont absorbés.

- Le fer non héminique : il se trouve dans tous les autres aliments : végétaux, oeufs et produits laitiers. Seuls 1 à 5 % sont absorbés.

Le corps humain contient jusqu'à 5 g de fer, dont 65 % de fer héminique ; le reste est du fer non héminique, au sein d'enzymes, plus sous la forme de ferritine stockée dans le foie, la rate et la moelle osseuse. La ferritine capte le fer alimentaire dans l'intestin. On ne retient que 5 à 10 % du fer alimentaire, soit 0,5 à 1,3 mg, qu'il faut compenser en en ingérant au moins 10 fois plus, car le fer est difficilement assimilable par l'organisme. La présence de vitamine C favorise l'absorption du fer.

Nos besoins quotidiens en fer sont de 9 mg pour les hommes, 16 mg pour les femmes non ménopausées (et 25 à 35 mg lors d'une grossesse !).

On trouve du fer héminique dans les abats, les coquillages, les viandes rouges, les viandes blanches et les volailles, et enfin dans les poissons (dans l'ordre d'importance).

On trouve du fer non héminique dans les lentilles et légumes secs, les céréales complètes (15 à 20 mg par 100 g), les fruits secs, les épinards et autres légumes, et enfin le chocolat !

L'eau de mer en contient trop peu (voir tableaux ci-dessus), ne pas trop compter dessus pour combler une carence.


sérum de quinton ou plasma marin -...

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