robert baden-powell -...

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LE FONDATEUR DU SCOUTISME : ROBERT BADEN-POWELL

BADEN-POWELL ET SA FAMILLE...

Robert Stephenson Baden-Powell est né en Grande Bretagne, le 22 février 1857. D'une famille nombreuse (9 enfants), orphelin de père dès l'âge de 3 ans, il fait preuve très tôt de qualités artistiques, aussi bien comme dessinateur que comme musicien et acteur de pièces de théâtre qu'il aimera à organiser toute sa vie. Il apprécie également les activités de plein air. Officier dans la cavalerie à 19 ans, envoyé en Inde, puis en Afrique, son tempérament très sociable, gai et enjoué, son sens de l'humour légendaire, sa débrouillardise et sa curiosité ainsi que sa modestie, lui

assurent une certaine popularité. On lui confie, à plusieurs reprises, des missions de reconnaissance en Afghanistan ou d'espionnage en Afrique du Sud, en Russie ou dans le bassin méditerranéen. Il y révèle un grand sens de l'observation et introduit bientôt dans la formation des militaires britanniques des cours d'exploration (Scouting), complétés par des exercices d'éclaireurs auxquels il attache une grande importance.

LE SIEGE DE MAFEKING ET LES PREMICES DU SCOUTISME

En 1900, il résiste victorieusement au siège de Mafeking pendant 217 jours contre une armée trois

fois plus nombreuse que ses propres effectifs et devient un héros national en Grande Bretagne. Il a

utilisé, lors du siège, les services de jeunes garçons, regroupés en petites équipes d'éclaireurs.

De retour en Angleterre, il a l'idée d'appliquer aux jeunes Britanniques, dans ce début du siècle de

l'industrialisation, les expériences qu'il a tirées de sa carrière militaire. Il expérimente sa méthode,

fondée sur l'éducation des jeunes par eux-mêmes et répartis en patrouille de 6, au camp de

Brownsea, en août 1907, en y emmenant 22 garçons. L'expérience étant concluante, il publie en

1908, Scouting for boys, livre qui reçoit un très grand écho auprès des jeunes auxquels il s'adresse

directement.

CREATION DU MOUVEMENT

Le succès de son entreprise, auquel il ne s'attendait pas, est manifeste dès 1909, où le

rassemblement national des scouts, au Crystal Palace de Londres, réunit 30 000 éclaireurs, sur les

100 000 membres que compte déjà le mouvement, dont des filles qui reçoivent de Baden-Powell

étonné, le nom de Guides. Elles sont confiées à la sœur de B.P., Agnès, puis à sa femme Olave, qu'il

épouse en 1912.

Le général quitte l'armée et fonde un mouvement national qui se répand dans tous les pays du

monde. D'abord consacré aux adolescents, le scoutisme s'ouvre vite aux plus jeunes, avec la création

des Louveteaux en collaboration avec Véra Barclay entre 1914 et 1916. En 1920, Baden-Powell

organise le premier rassemblement scout international, appelé jamboree. Il consacre la deuxième

partie de sa vie à faire grandir le mouvement dans le monde et meurt en Afrique (au Kenya) le 08

janvier 1941. Il y a aujourd'hui plus de 25 millions de scouts sur la planète.


Le dernier message de BP

B-P écrivit cette lettre d'adieu* à tous les éclaireurs, lettre devant être publiée après sa mort:

"Chers éclaireurs,

Si par hasard, vous avez assisté à la représentation de Peter Pan, vous vous souviendrez que le chef des pirates était toujours en train de préparer son dernier discours, car il craignait fort que l'heure de sa mort venue, il n'eût plus le temps de le prononcer. C'est à peu près la situation dans laquelle je me trouve, et bien que je ne sois pas sur le point de mourir, je sais que cela m'arrivera un de ces prochains jours et je désire vous envoyer un mot d'adieu.

Rappelez-vous que c'est le dernier message que vous recevrez de moi; aussi méditez-le.

J'ai eu une vie très heureuse et je voudrais qu'on puisse en dire autant de chacun de vous.

Je crois que Dieu nous a placés dans ce monde pour y être heureux et pour y jouir de la vie. Ce n'est ni la richesse, ni le succès, ni la satisfaction égoïste de nos appétits qui créent le bonheur. Vous y arriverez tout d'abord en faisant de vous, dès l'enfance, des êtres sains et forts qui pourront plus tard se rendre utiles et jouir ainsi de la vie lorsqu'ils seront des hommes.

L'étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé des choses belles et merveilleuses afin que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en le meilleur usage possible. Regardez le beau côté des choses plutôt que le côté sombre.

Mais le véritable chemin du bonheur est de donner celui-ci aux autres. Essayez de quitter la terre en la laissant un peu meilleure que vous ne l'avez trouvée et quand l'heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait "de votre mieux". Soyez toujours prêts à vivre heureux et à mourir heureux. Soyez toujours fidèles à votre Promesse scoute même quand vous aurez cessé d'être un enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir!

Votre ami,

Robert Baden-Powell"

* Cette lettre, adressée aux éclaireurs, n'est pas datée mais tout laisse supposer qu'elle a été écrite avant 1929 car

elle est signée "Robert Baden-Powell" et non pas "Baden-Powell of Gilwell". En outre, selon Lady Baden-Powell, son mari l'emportait toujours en voyage avec d'autres documents dans une enveloppe marquée "en cas de

décès".

Repris et adapté de "B-P - Chief Scout of the World" publié par l'Association Scoute du Royaume-Uni.

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LOUVETISME

INTRO

Dans le Scoutisme, les enfants de 6 à 12 ans forment la "branche jaune", jaune couleur de la joie.

Chaque mouvement a ses particularités, ses appellations.

Toutefois, Baden Powell, avec l'aide de Vera Barclay créa la branche "louvetisme" pour les garçonsde la jungle de Rudyard Kipling

De nombreux mouvements ont repris l'organisation en meutes de louveteaux (ou clairières de louvettes)

C'est ce système que nous décrivons ci

La Meute

La meute ou le clan est le nom donné à une unité de louveteaux, c'est à dire de l'ensemble des jeunes et de leurs chefs. En effet, à l’image des vrais loups, les louveteaux se regroupent en meutes. Cet ensemble est unifié par sa devise: "La force de clan, c'est le loup

Cette structure se propose d'orienter et de suivre l'éducation des enfants dans cette tranche d'âge.

En restant dans la symbolique du louvetisme la meute et le terme le plus utilisé dans l'organisation d'une unité louveteau.Famille heureuse d'enfants, elle est composée idéalement de sizaines encadrées par des chefs ou cheftaines, les "Vieux Loups" qui dispensent la Sagesse de la


Dans le Scoutisme, les enfants de 6 à 12 ans forment la "branche jaune", jaune

Chaque mouvement a ses particularités, ses appellations.

Toutefois, Baden Powell, avec l'aide de Vera Barclay créa la branche "louvetisme" pour les garçons, dont l'imaginaire prenait sa source dans le

de Rudyard Kipling

De nombreux mouvements ont repris l'organisation en meutes de louveteaux (ou

C'est ce système que nous décrivons ci- après

ou le clan est le nom donné à une unité de louveteaux, c'est à dire de l'ensemble des jeunes et de leurs chefs. En effet, à l’image des vrais loups, les louveteaux se regroupent en meutes. Cet ensemble est unifié par sa devise: "La

loup ; la force du loup, c'est le clan".

Cette structure se propose d'orienter et de suivre l'éducation des enfants dans

En restant dans la symbolique du louvetisme la meute et le terme le plus utilisé unité louveteau.

Famille heureuse d'enfants, elle est composée idéalement de sizaines encadrées par des chefs ou cheftaines, les "Vieux Loups" qui dispensent la Sagesse de la

Dans le Scoutisme, les enfants de 6 à 12 ans forment la "branche jaune", jaune

Toutefois, Baden Powell, avec l'aide de Vera Barclay créa la branche , dont l'imaginaire prenait sa source dans le Livre

De nombreux mouvements ont repris l'organisation en meutes de louveteaux (ou

ou le clan est le nom donné à une unité de louveteaux, c'est à dire de l'ensemble des jeunes et de leurs chefs. En effet, à l’image des vrais loups, les louveteaux se regroupent en meutes. Cet ensemble est unifié par sa devise: "La

Cette structure se propose d'orienter et de suivre l'éducation des enfants dans

En restant dans la symbolique du louvetisme la meute et le terme le plus utilisé

Famille heureuse d'enfants, elle est composée idéalement de sizaines encadrées par des chefs ou cheftaines, les "Vieux Loups" qui dispensent la Sagesse de la


Jungle. Le chef de la Meute, Akela, est aidé de ses assistants Bagheera, Baloo, Kaa, Chil...référence aux animaux qui dans la jungle enseignent Mowgli, le petit homme élevé par le Clan des Loups.

La sizaine est dirigée par un sizenier, aidé d'un second.

Elle va vivre au rythme de la Meute, mais avec quelques activités en autonomie.

Elle est rythmée aussi par la participation de chacun aux moments de "palabres" que sont :

• Le conseil de Sizaine : c'est la réunion de la sizaine où le louveteau apporte ses idées pour faire progresser la sizaine. Le sizenier transmettra ensuite le compte-rendu lors du Conseil d'Akéla.

• Le Conseil d'Akéla : c'est la réunion des Sizeniers avec Akéla, pour prise en compte des Conseils de Sizaine afin d'assurer la bonne marche de la Meute.

• Le Rocher du Conseil : Akéla, face à la Meute en demi-cercle avec les autres Vieux Loups, écoute les remarques, suggestions, idées de camp, de Bons Tours etc.. Tous les Louveteaux peuvent s'exprimer à condition de demander la parole.

• Le Conseil au Clair de Lune : Cérémonial de Jungle qui réunit toute la Meute au grand complet avec tous les Vieux Loups. C'est le moment où chacun apporte ses chasses (éléments de progressions) et voit sa contribution récompensée par les fruits de Jungle (brevets etc.)

Une pédagogie axée sur le jeu

Comme la pédagogie scoute en général, la pédagogie du louvetisme repose avant tout sur le jeu. Pour un plus grand intérêt et une plus grande efficacité éducative, ce jeu est encadré : autant on peut, ailleurs, laisser jouer les enfants, autant là on les fera jouer, à des jeux organisés … et prévus pour être pleins d’intérêt.

D’autre part, on leur fera faire des activités plus éducatives : chant, travaux manuels divers... Bien entendu, ces activités seront adaptées aux enfants, soigneusement encadrées, et présentées d’une façon ludique capable d’éveiller l’intérêt. Ainsi, quelle que soit l'activité présentée aux louveteaux, elle le sera sous forme de jeu.


Une méthode adaptée

Les louveteaux sont des enfants, et à ce titre, on doit s’occuper d’eux, être présent avec eux, etc. Le Louveteau apprend à se débrouiller seul dans un cadre défini, et géographiquement - c’est l’aire de jeu - et en matière d’initiatives - c’est la règle du jeu, les instructions. Les activités des louveteaux sont donc caractérisées par la présence constante des « vieux-loups », les responsables de l’encadrement. L’enfant traverse une période d’approfondissement de la relation aux autres. De plus en plus conscient des mécanismes de la vie en communauté, il aime se sentir membre à part entière des groupes auxquels il participe. La meute offre à l’enfant un espace pour expérimenter les diverses composantes de cette vie sociale. Grâce à ce que l’animateur met en place, le louveteau développe son plaisir et sa volonté d’écouter, s’affirmer, respecter, comprendre, partager et agir en coopération.

Les bases du louvetisme

La loi de la meute

C'est la loi de la Jungle : "Le louveteau écoute le Vieux Loup" (la formulation peut légèrement varier selon les mouvements)

"La force du clan est le loup, la Force du loup est le clan"

Au Bénin, loi de la meute est exprimée en cinq articles qui sont :

1. Le louveteau/ la louvette est toujours propre

2. Le louveteau/ la louvette est toujours gai

3. Le louveteau/ la louvette dit toujours vrai

4. Le louveteau/ la louvette cherche à faire plaisir aux autres.

5. Le louveteau/ la louvette obéit aux maitre-mots.

DEVISE OU MAITRE-MOTS.

"De notre mieux"

MAITRE MOT DE LA JUNGLE


nous sommes du même sang toi et moi.

La BA Chez le jeune enfant, on éduque en faisant prendre de bonnes habitudes… Parmi celles-ci, il en est une dont l’importance est capitale, car c’est par elle que s’acquiert, peu à peu, le sens du service : « la bonne action quotidienne ». Quel avantage pour lui, si, dès l’âge de six ou sept ans, on lui apprend à avoir le souci du service à rendre. Rappelons-le-lui souvent…

• Elle est quotidienne, mais ce n’est pas une routine

Faire la vaisselle chaque jour ne s’appelle pas une BA (bonne action). La BA est toujours une surprise. Avoir les yeux et les oreilles grands ouverts pour découvrir le besoin, pour remarquer l’attente inexprimée.

• Elle doit servir, aider quelqu’un…

Ranger sa chambre, relire sa leçon… ne sont pas des BA. Faire une course pour une voisine âgée : oui.

• Elle fait non seulement plaisir, elle est bonne pour l’autre.

Attention ! Ne jamais passer son devoir tout fait à son voisin ! Mais par une visite aimable à la personne malade ou seule, faire naître un sourire, comme un rayon de soleil…

• Elle est inattendue

Levé de bonne heure ce matin-là, le petit frère a dressé silencieusement la table du petit déjeuner. Notre loup a recousu, par surprise, le bouton de manteau de maman !

• Elle est gracieuse : elle n’attend rien en retour.

Aller chercher le pain de grand-maman qui donnera une pièce pour le service… n’est pas une BA. De même, une visite rendue à l’oncle, en vue d’en rapporter le livre dont on a besoin. Par contre, rapporter à son compagnon de cours le livre qu’il avait oublié en classe est une BA (bien sûr, si l’on n’en tire pas orgueil !)

• Elle porte en elle-même sa récompense.

La joie d’avoir joué « un bon tour » à quelqu’un…

• Elle apprend l’attention concrète à l’autre


Elle développe l’esprit d’observation, l’initiative et l’ingéniosité, la délicatesse, la débrouillardise et l’habileté manuelle.

Remarquer ce qui pourrait faire plaisir et le réaliser habilement. Par exemple : confectionner un joli coussin pour soutenir le bras infirme de Bon-papa. Garnir de fleurs une corbeille trouvée dans le grenier et l’offrir pour la fête de la voisine vivant seule…

Si dans une meute, la BA quotidienne devient réalité, les dirigeants auront contribué, pour leur part… à rendre le monde meilleur.

Textes de promesse

Comme celui de la promesse scoute, le texte de la promesse louveteau varie légèrement selon les associations. Globalement, si quelques mots changent, et s'il y a bien quelques adaptations de détail selon les sensibilités des associations concernées, le sens reste toujours le même. Au Bénin le texte de promesse du louveteau est le suivant :

"Sur mon honneur et avec l’aide de Dieu, je promets de faire de mon

mieux pour :

- Aimer Dieu et mon prochain

- Créer la joie autour de moi

- Et observer la loi de la Meute."

L’INSIGNE DU SCOUTISME BENINOIS.

- Il est constitué de deux mains ouvertes supportant deux autres mains

jointes d’où émerge un palmier surmonté par un bourgeon en forme de

pointe.

- Les deux mains ouvertes à partir des poignets signifient que le

Scoutisme Béninois est ouvert à tous sans distinction de croyance

religieuse, de sexe …

- Les deux mains jointes confondues à la base avec les précédentes

matérialisent le principe de spiritualité.


- Derrière ses mains, un palmier qui matérialise l’engagement du

scoutisme Béninois au développement national (le palmier étant le

premier symbole de richesse national)

- Ce palmier porte trois palmes à gauche et à droite pour rappeler les

trois principes fondamentaux du Scoutisme mondial.

- La pointe du palmier ainsi que les deux étoiles à cinq branches nous

rappellent que le scout doit montrer la voie aux autres et être un

modèle, un exemple.

- L’insigne est blanc sur fond bleu. Le bleu étant la couleur du foulard

scout national.

- La corde autour de l’insigne matérialise la fraternité entre tous les

scouts, guides et éclaireuses du Bénin d’une part et d’autres part, la

fraternité entre tous les scouts et guides du monde.


LE LOUVETISME Les louveteaux sont appelés à faire partie d'une grande famille, en suivant les traces du héros du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling. En effet, la clairière a comme thématique l'histoire du petit d'hommes nommé Mowgli (de son nom de jungle) ou Nathoo (le nom que lui donne sa mère adoptive chez les hommes). C'est avec ses compagnons de jungle, les vieux loups et les autres louveteaux que le jeune développera son caractère et ses habiletés par le jeu. «Le grand principe, quand on s'occupe d'une clairière de louveteaux, celui qui les attire et qui peut porter remède à leurs défaut, c'est de faire de la Clairière une famille heureuse: non pas seulement une famille, mais une famille heureuse.» Baden-Powell La vie de l’enfant dans l’unité

Dès son entrée dans l’unité, l’enfant se procure une tenue identique aux autres louveteaux ou louvettes : l’uniforme . C’est sous le signe de l’appartenance à un groupe, appelée la famille heureuse.


Notre méthode consiste à intéresser l’enfant à sa propre formation, grâce au système des étapes qui l’incite à se dépasser. La méthode est fondée sur la psychologie de l’enfant, elle répond admirablement à ses aspirations.

Le Mowgli

La promesse

Le loup prononce sa promesse entre trois et six mois maximum après son entrée à la meute. Pourquoi le faire attendre plus longtemps ? Cela n’a pas de sens pour lui et la notion d’être prêt à prononcer sa promesse n’a aucune résonance concrète dans son âme d’enfant. Que se passe-t-il dans la tête et le corps de l’enfant à ce moment privilégié ? Il est très difficile de le savoir. Ce dont nous sommes sûrs, c’est de leur pureté d’intention, de leur pureté de sentiments, de leur joie d’être pris au sérieux comme un grand. Pureté et joie, voilà la grande leçon que nous donnent les enfants quand ils prononcent leur promesse. C’est bien sûr Akela qui reçoit la promesse de ses loups. À cet âge, on promet quelque chose à quelqu’un. C’est pourquoi il est important que ce soit Akela, aidé(e) du conseiller religieux, qui prépare le loup à sa promesse. C’est une tâche qu’il (elle) ne peut déléguer, tout en y associant ses assistant(e)s ou le sizenier pour l’apprentissage de certaines épreuves techniques comme les nouds, etc. Car Akela en tendant la main à l’enfant pendant qu’il prononce sa promesse s’engage, par ce geste, à l’aider pendant toute sa progression à respecter cet engagement.

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D’autres personnes prennent aussi un engagement à aider leur enfant : ce sont les parents dont la présence est impérative pour la cérémonie. En effet, le cérémonial de promesse du louveteau ou de la demander l’autorisation de rester à la meute.La cérémonie de la promesse se termine par le tous. Et le rassemblement se termine par la meute qui pousse son cri de joie : le grand hurlement.

LE LIVRE DE LA JUNGLE

Le Livre de la Jungle est un roman écrit en 1894 par Rudyard Kipling. Susceptible d'être lu par des adultes (adaptation), le livre a été adopté par Badenl'imaginaire louveteau en 1910. L'action se passe en Inde, dans la jungle.

À côté de l'histoire de Mowgli, répartie sur le Second Livre de la Jungledonnant toujours le beau rôle aux animaux.

Personnages


’autres personnes prennent aussi un engagement à aider leur enfant : ce sont les parents dont la présence est impérative pour la cérémonie. En effet, le cérémonial de promesse du louveteau ou de la louvette prévoit que l’enfant aille demander l’autorisation de rester à la meute.

a cérémonie de la promesse se termine par le chant de la promessetous. Et le rassemblement se termine par la meute qui pousse son cri de joie : le

LE LIVRE DE LA JUNGLE

est un roman écrit en 1894 par Rudyard Kipling. Susceptible d'être lu par des adultes (son public original) et par des enfants

), le livre a été adopté par Baden-Powell comme support à l'imaginaire louveteau en 1910. L'action se passe en Inde, dans la jungle.

À côté de l'histoire de Mowgli, répartie sur deux livres (le Livre de la Jle Second Livre de la Jungle), on compte plusieurs autres petites histoires, donnant toujours le beau rôle aux animaux.

’autres personnes prennent aussi un engagement à aider leur enfant : ce sont

les parents dont la présence est impérative pour la cérémonie. En effet, le louvette prévoit que l’enfant aille

chant de la promesse repris par tous. Et le rassemblement se termine par la meute qui pousse son cri de joie : le

est un roman écrit en 1894 par Rudyard Kipling. public original) et par des enfants

Powell comme support à l'imaginaire louveteau en 1910. L'action se passe en Inde, dans la jungle.

le Livre de la Jungle et ), on compte plusieurs autres petites histoires,


• Mowgli , le personnage principal du Livre de la Jungle, c'est un «petit d'homme» abandonné par ses parents dans la jungle et recueilli par une meute de loups ;

Les amis de Mowgli

• Père loup, qui recueille Mowgli et le ramène à sa tanière ; • Raksha, la mère-louve, qui élèvera Mowgli avec ses autres louveteaux.

Son nom signifie le démon ; • Akela, le chef du clan de Seeonee ; • Bagheera, la panthère noire qui apprend aux louveteaux à chasser ; • Baloo, le gros ours, docteur de la Loi ; • Kaa, le serpent python ; • Chil , le vautour ; • Hathi , l'éléphant, seigneur de la jungle ; • Messua, la mère adoptive de Mowgli chez les hommes ; • Rama, le buffle qui piétina Shere Kan ; • Phao, le jeune loup qui mène la bataille contre les dholes et en tue lui-

même un bon nombre. C'est lui qui prend la place d'Akela dans "Les chiens rouges" après sa mort;

• Phaona, la mère de Phao; • Frère gris, un des frère de Mowgli qui l'aida à terrasser Shere Kan.

Les ennemis de Mowgli

• Shere Khan, le tigre fourbe et boiteux qui veut manger Mowgli ; • Tabaqui, le chacal lâche qui le suit ; • les Bandar Log, le peuple singe ; • Buldéo, le chasseur ; • Les dholes, terribles chiens rouges.

Autres personnages

• Chikaï, le rat sauteur; • Chouchoundra, le rat musqué; • Darzee, l'oiseau étourdi ; • Férao, le pic-vert écarlate ; • Jacala, le crocodile qui vit dans la Waigunga ; • Kala-Nag, l'éléphant surnommé le serpent noir ; • Kotick , le phoque ; • Mang, la chauve-souris ; • Mor , le paon orgueilleux; • Mysa, le buffle sauvage, fille de Rama; • Oo, la tortue; • Rikki-tikki-tavi , la mangouste courageuse ; • Sahi, le porc-épic ;


• Sea Catch, le père de Kotick le phoque; • Thuu, le cobra blanc géant; • Toomaï, le petit cornac ; • Won-tolla, le vieux loup sage et solitaire, indépendant et de n’importe

quel clan. Il vit dans sa propre tanière.

L'histoire

Un couple de loups trouve un bébé dans la jungle. Ils décident de l'adopter. Ils le nomment Mowgli et le font accepter du Clan des Loups. Mais le tigre Shere Khan, furieux de n'avoir pas pu le dévorer, parvient, alors que Mowgli a 12 ans, à le faire chasser du Clan. Mowgli devra devenir un Homme et tuer Shere Khan pour trouver sa place dans la Jungle...

Tome 1

Il comporte sept histoires, mais seulement trois mettent en scène Mowgli. Dans l'ordre, on trouve :

• Les frères de Mowgli: Mowgli est recueilli par Père Loup et Raksha. Il est accepté au clan de Seeonee avec beaucoup de difficultés. En effet, Shere Khan veut le tuer, et les loups ne sont pas très décidés à accepter Mowgli. Finalement, Akéla, Bagheera et Baloo les font changer d'avis. Mowgli commence son apprentissage dans la jungle...

L'épisode va assez loin dans le temps : il raconte aussi comment Mowgli, adolescent, est victime de la machination montée par Shere Khan. Profitant de la faiblesse d'Akéla (qui doit être tué par les loups dès qu'il ratera, pour la première fois, sa proie, ce qui ne saurait tarder vu son état) et de la facilité de persuasion des jeunes loups, le tigre réussit à dresser une bonne partie du clan contre Mowgli, Akéla et ses amis. Mowgli doit partir.

• La chasse de Kaa: Les Bandar-Log enlèvent Mowgli, qui ne devra sa libération qu'à l'intervention énergique de Bagheera, Baloo et Kaa. Le python réussit presque à hypnotiser Baloo et Bagheera. Cette humiliation (du moins, c'est ce que ressent Bagheera) ainsi que les blessures occasionnées par le combat vaudront à Mowgli de sévères reproches. Mais il ne se fâche pas pour autant avec la panthère, et la vie reprend son cours.

• Au tigre ! Au tigre ! Suite au complot (voir ci-dessus), Mowgli est chassé du clan. Il va vers le plus proche village. Là, Messua croit reconnaitre le fils qu'elle a perdu des années auparavant. Elle l'adopte donc avec joie, malgré le comportement un peu farouche de l'adolescent, qui a tout à apprendre de la vie des hommes. Il se brouille notamment


avec un chasseur, Buldéo, un peu mythomane (Mowgli, qui lui, connait parfaitement la jungle, a tôt fait de démasquer l'imposteur, et de montrer qu'il sait faire bien plus de choses que lui). Ayant juré de tuer Shere Khan, il accomplit sa promesse, mais, par la faute du chasseur, jaloux, et parce qu'il n'est toujours pas très bien intégré, il est exclu du village. Heureusement, ses frères loups (fils de Père Loup et de Raksha) sont là pour le soutenir.

Tome 2

Il compte huit histoires, dont cinq impliquent Mowgli. Toujours dans l'ordre :

• Comment vint la crainte : La sècheresse est rude, l'eau manque. Hathi, l'éléphant, doit faire respecter la trêve de l'eau : les animaux, sans exception, ne peuvent plus chasser. Ainsi, chacun peut se désaltérer sans craindre d'attaque aux rares points d'eau qui subsistent.

• La descente de jungle: Buldéo, jamais à court de méchantes idées, fait croire au village que Messua et son mari sont des sorciers. Les parents adoptifs de Mowgli courent donc un grave danger, celui d'être lapidés. Prévenu par Mang, la chauve-souris, Mowgli mobilise tous ses amis pour attaquer le village et montrer aux habitants de quel bois il se chauffe ! Après avoir pris soin d'envoyer ses parents vers la grande ville, Khanhiwara , accompagnés de Mère Louve (Raksha), il détruit totalement le village.

• L'ankus du roi : Mowgli est avec Kaa, et ils décident de se rendre aux Grottes Froides (une cité en ruine, autrefois très riche), pour admirer le trésor gardé par un cobra (le Capuchon). Aucun de ceux qui se sont aventurés dans l'antre du cobra n'en est ressorti vivant. Le Capuchon croit qu'il en sera de même pour Mowgli, mais celui-ci ressort bien vivant, avec en plus un Ankus, un aiguillon à éléphant très richement orné. Mais le cobra l'a prévenu...Cet aiguillon apporte la mort. Et en effet, des hommes réussissent à prendre l'Ankus, mais les morts s'accumulent. On peut suivre le trajet de l'aiguillon (qui passe de main de voleur en main de voleur) en cherchant les cadavres. Nul pouvoir magique ne s'attache à cet Ankus : c'est simplement la convoitise humaine qui lui donne en quelque sorte ce pouvoir mortifère.

Mowgli s'empresse de rapporter cet objet dangereux au cobra, en lui ordonnant de ne jamais plus le laisser entre des mains humaines.

• Les chiens rouges: Phao a remplacé Akéla, trop vieux. Mais les dholes approchent de Seeonee, le danger est imminent. Ils sont très féroces, et n'ont aucune pitié. Comment le clan va-t-il s'en sortir ? Au péril de sa vie, Mowgli réussit à tuer une bonne partie des chiens rouges, par un habile


stratagème. Mais, contre les survivants, le combat a été rude, et Akéla est mort...Mowgli pleure longtemps.

• La course de printemps: Le temps du Nouveau Parler est arrivé avec le printemps. Tout le clan, tous les animaux, toute la nature, sort de l'hiver. Mowgli voit ses amis courir dans tous les sens, heureux, excités. Il a l'impression qu'ils ne pensent plus à lui. Même ses frères loups semblent, un temps, l'ignorer. Lui n'est pas touché pas ce Nouveau Parler. Il comprend qu'il est trop grand pour rester dans la jungle. Elle ne lui apprendra plus rien. Il part à contre-cœur, mais définitivement, et fort de cette promesse de Frère Gris : "Ta trace est ma trace, ton gîte est mon gîte, ta chasse est ma chasse, et ton dernier combat sera le mien." Le Livre de la jungle Le Livre de la jungle de Rudyard Kipling est la base de la pédagogie du louvetisme. L ’enfant va s’identifier à Mowgli qui grandit dans la jungle autour de ses frères loups, avec l’aide d’Akela, Baloo et Bagheera. Comme Mowgli, l’enfant va apprendre ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui va le construire et ce qui risque de le détruire. À la meute et à la clairière, tout est fait dans le contexte de la jungle : les activités, les jeux…

• Le Livre de la jungle

Rudyard Kipling (1865-1936) était un écrivain anglais. Il naquit à Bombay en Inde le 30 décembre 1865. Il est principalement connu pour ses poèmes (dont le célèbre : Tu seras un homme mon fils), ses romans et contes se déroulant aux Indes. Son sujet de prédilection était l’empire britannique et sa grandeur. Prix Nobel de littérature en 1907, il meurt à Londres le 18 janvier 1936. Le Livre de la jungle a été écrit entre 1894 et 1895. C’est un livre qui a été écrit par Rudyard lors d’un séjour de quatre années aux États-Unis, probablement son ouvrage le plus célèbre. Il


raconte essentiellement l’histoire d’un enfant recueilli et élevé par des loups. Le livre est organisé en petites histoires autonomes, chacune centrée généralement sur une situation ou un animal. Ses aventures parmi les animaux de la jungle en font un conte moral lisible par les petits comme par les grands. L’ouvrage de Kipling a été adapté de nombreuses fois au cinéma mais doit également sa principale notoriété aux studios Disney qui en ont fait une adaptation en dessin animé en 1967, prenant parfois quelques libertés par rapport au récit original.

• • Pourquoi le Livre de la jungle ?

Le Livre de la jungle sert aussi de cadre imaginaire pour le louvetisme, branche du scoutisme réservée aux enfants âgés de 8 à 12 ans. Les enfants sont appelés louveteaux, leurs responsables se font appeler par le nom d’un personnage de la jungle (Akela, Baloo, Chil, Kaa, Raksha…). L’enfant possède une très vaste imagination, un très grand esprit d’aventure, autour desquels gravite sa vie. Il faudra donc le satisfaire et lui faire vivre une aventure merveilleuse, pleine d’inconnu, de joies variées, plus attrayantes et captivantes les unes que les autres.

• L ’histoire de la jungle nous aide à créer un cadre pour le louvetisme dans lequel la meute ou la clairière va évoluer et sera une source d’idées pour nos activités (jeux, danses, chants).

• Dans ce cadre de jungle, l’imagination de l’enfant — perpétuellement mis en éveil par ce qui lui est présenté — vivra complètement dans cette atmosphère, que son esprit d’aventure est très apte à saisir. Vivre une aventure est infiniment plus enthousiasmant que de la lire. Cette histoire merveilleuse ne l’atteindra pas seulement par le côté imaginatif, mais elle saura lui apprendre et lui faire acquérir une formation donnée par les qualités qu’il rencontre dans le peuple de la jungle.

LES AMIS DE MOWGLI Les animaux ont eux aussi valeur de symbole : ils pensent, parlent et communiquent avec les hommes. Chacun représente une qualité, un


aspect, une tendance, une disposition de l’être humain. Ils ont leur loi et sont tous soumis à la loi de la jungle. L’enfant doit créer des formes artistiques, avoir recours aux symboles pour se situer par rapport aux émotions et à tout son monde intérieur.

• Les loups de Seeonee

Le Clan de Seeonee est le clan des loups qui accueille Mowgli. Il est dirigé par Akela, et compte deux non-loups en son sein : la panthère noire Bagheera, qui apprend aux louveteaux à chasser, et l'ours Baloo, qui leur apprend la loi et les maximes de la Jungle. Seeonee, aujourd'hui Seoni, est un district réel de l'État du Madhya Pradesh, en Inde, qui tire son nom de sa capitale, la ville de Seoni. La région qui l'entoure n'est plus aujourd'hui composée de jungle. les loups de Seeonee adoptent Mowgli. Ils sont sympathiques, gentils, sociables. Ils vivent en famille (c’est le clan, fondement de la meute dont la réussite est admirée et respectée par toute la jungle). Ils obéissent et respectent Akela et pensent aux autres (ils renoncent à leurs intérêts individuels).

Akela Le solitaire, le chef du clan de Seeonee. Il est très bon chasseur, il aime les siens et les protège. Sous sa direction le clan prospère. Il veille à ce que les jeunes loups observent toutes les lois de la jungle. Il respecte les traditions et figure comme gardien de l’honneur du clan. Fidèle, reconnaissant et affectueux, il défendra Mowgli. Il est capable de donner. Il guide car il a le plus d’expérience et met toute sa valeur au service de la collectivité. Akela peint l’homme d’expérience, capable d’enseigner à de jeunes enfants ce qui peut les rendre plus forts et plus utiles. Il est le seul à conduire le clan pour éviter la dispersion.


Raksha Le démon mère louve. Elle est accueillante et maternelle, attentive et observatrice mais également ironique, protectrice et autoritaire. Elle est prévenante et témoigne à Mowgli beaucoup d’affection.

Père loup

I l est soucieux pour sa famille, c’est un habile chasseur parfaitement maître de lui. Il connaît et respecte le règlement du clan. C’est un éducateur discret, autoritaire mais aimant.

Les frères de Mowgli

Frère Gris et ses trois frères. Frère Gris est discret et patient, responsable, protecteur et efficace. Affectueux et généreux, il se plie aux caprices de Mowgli. « Ta trace est ma trace, ton gîte est mon gîte, ta chasse est ma chasse et ton dernier combat sera le mien ».

Baloo

L ’ours brun. C’est le docteur en loi qui enseigne la loi et les us et coutumes de la jungle aux loups. Il est toujours de bonne humeur, attentif, il corrige et pardonne. Il a de l’expérience et aime ses petits en leur marquant une présence fidèle et attentive.


Bagheera La panthère noire. C’est elle qui a offert un taureau pour le rachat de Mowgli. Elle est toujours présente pour chasser et donner des conseils. Orgueilleuse, fière et généreuse, Bagheera a de l’honneur ; elle protège et gâte Mowgli. Elle élève Mowgli comme un membre de la jungle mais aussi en homme. C’est une personnalité marquée, volontaire, sûre d’elle, elle va néanmoins oublier son orgueil pour sauver Mowgli des Bandar-logs.

Kaa La tradition qui dure en changeant de peau. Il faut le flatter ou le vexer pour obtenir son aide. Il réfléchit avant d’agir et possède le respect d’autrui. Kaa est riche en expérience et sait conseiller. Il est maître de la moyenne jungle.


Les autres amis • Sahi : le porc-épic gourmand et bavard. • Mor : le paon annonce le temps du nouveau parler. • Mang : la chauve-souris respectée qui connaît les moindres histoires. • Hathi : l’éléphant réfléchi, maître de lui, autoritaire et solidaire, c’est

l’animal respecté qui a de l’expérience. • Chil : le vautour modeste qui rend service de bon cœur. Il a de l’initiative

pour mener au mieux sa mission.

Mowgli I l a le sens du service. Curieux et reconnaissant, fidèle et fraternel, Mowgli fait également preuve de méfiance et de franc-parler. Il est railleur, naïf et ambitieux. Son retour chez les hommes représente l’entrée de l’individu adulte dans la vie sociale et communautaire.

LES ENNEMIS DE MOWGLI Mowgli a des amis dans la jungle, mais il a aussi des ennemis qui ne lui veulent pas que du bien.


Shere Khan

Le tigre. Il est également surnommé le boiteux. C’est un animal lâche et peureux, voleur et mauvais. Il sème la corruption et agit toujours par en-dessous grâce à la flatterie et au chantage. Il n’hésite pas à se glorifier de ses actes.

Tabaqui

Le chacal, surnommé également lèche-plat. Il fait du grabuge, colporte des histoires plus ou moins vraies et vit aux dépens des autres. Il cultive la flatterie malsaine. Tabaqui est méchant et sans scrupule.

Les Chiens rouges

Surnommés également tueurs rouges ou dholes. Ce sont des bêtes sans réflexion qui ne maîtrisent pas leurs instincts : tout leur appartient et tout leur est dû. Ce sont des animaux à la méchanceté bien ancrée.

Bandar-log

Le peuple des singes. Ils sont abondamment décrits par les personnages du Livre de la jungle : « Bavardage, folle vanité » (Kaa), « ils sont sans loi, ils se vantent et jacassent, ils sont méchants, malpropres, sans pudeur, incapables de fixer un désir » (Baloo), « Ils mentent et ont toujours menti » (Bagheera).

Les sagesses de jungle Mowgli va apprendre à vivre dans la jungle grâce à ses nombreux amis qui n’hésitent pas à lui donner des conseils et des recommandations en tout genre. Au delà de l’aspect ludique de voir des animaux parler entre eux, Rudyard Kipling fait passer des valeurs fortes à travers l’intervention de chaque personnage du Livre de la jungle.


Le louvetisme reprend donc ces sagesses de jungle pour sensibiliser les enfants aux valeurs du civisme, de la fraternité, du service et du respect des règles etc. La meute ou la clairière va donc, lors du rocher du conseil, découvrir une nouvelle sagesse de jungle, éclairer son contexte dans le livre, découvrir le sens caché de la phrase et proposer une application concrète pour l’appliquer dans la vie quotidienne de l’unité.

La méthode « louvetisme »

La branche « louvetisme », partant d’une connaissance directe de l’enfant, et regardant la vie avec ses yeux, lui présente, dans le cadre imagé du Livre de la jungle, un ensemble cohérent de jeux et d’activités où il peut s’épanouir et s’améliorer au sein d’une famille heureuse.

Le symbolisme du Livre de la jungle

Les enfants ont toujours eu le goût des histoires, même les plus agités. Ils font silence et se tiennent tranquilles lorsqu’une belle histoire leur est bien contée, car les histoires répondent à leur imagination et à leur sens du merveilleux, surtout si elles leur font voir le monde comme « plein de choses à faire, à voir, à expérimenter, à aimer » (Vera Barclay).

C’est pourquoi Baden-Powell a pris le Livre de la jungle et particulièrement l’histoire de Mowgli comme fondement et méthode du louvetisme. En effet, cette histoire où Akela, le vieux loup, tient le rôle principal et où Mowgli, le petit d’homme apprend à vivre au milieu des hôtes de la jungle, est pleine de leçons sages qui parlent vivement à l’imagination des enfants.

L’obéissance active

« En faisant de l’obéissance le fondement même du louvetisme, Baden-Powell a construit sur le roc. » (Vera Barclay)

L ’individualisme des enfants les porte en effet à agir chacun pour soi, et à se rebeller contre toute contrainte. En prenant pour image l’obéissance du jeune loup au vieux loup qui lui apprend les secrets de la jungle, Baden-Powell l’a fait admettre aux enfants comme la leçon première de la vie. Ainsi, suivant cette image, la loi de la meute ou de la clairière affirme que « Le louveteau / la louvette écoute le vieux loup ». Il s’agit donc, non pas d’une obéissance imposée comme une contrainte arbitraire, mais reconnue comme une nécessité bienfaisante dans les contes comme dans la vie de l’enfant.


D’autre part, étant à peu près du même âge que leurs louveteaux, les sizeniers prennent conscience qu’ils peuvent tourner leurs actions vers le bien ou vers le mal. Ainsi orientée dans un sens éducatif, cette capacité à pouvoir choisir le bien justifie l’importance du sizenier au sein de la meute et les responsabilités qui lui sont confiés à son niveau.

La nature

La nature est un terrain d’aventure où des tas de choses se vivent. Il est difficile d’imaginer des réunions qui ne se dérouleraient qu’à l’intérieur. Au contraire nous avons l’occasion de vivre dans le cadre de la nature. Nous apprenons à la respecter ; elle nous offre un cadre privilégié pour nos jeux et activités.

La nature telle que nous la voyons n’est pas l’endroit où l’on va étudier systématiquement les différentes fleurs, feuilles et autre, l’école offre déjà beaucoup de bagages à ce niveau. Chez les louveteaux et les louvettes, elle est un lieu pour vivre, jouer ou créer quelque chose.

Et le respect de la nature ?

L ’environnement de vie du louveteau et de la louvette est important et il doit de sauvegarder la nature qui l’entoure. Même si on réalise un jeu, nous inculquons aux enfants le respect de la nature ; c’est en la protégeant que l’on aide tout un écosystème à survivre. La nature est utile à l’homme, c’est à cela que nous devons faire attention.

Le camp

Le camp louveteau se différencie nettement de celui de la branche éclaireur (troupe ou compagnie). D’une part il n’est pas nécessaire pour l’unité de partir


en camp, et d’autre part, il ne peut se dérouler qu’une seule fois dans l’année, pendant l’été.

En outre, il est plus court : de trois à huit jours seulement. Enfin, il a toujours lieu dans une propriété privée, à proximité d’un cantonnement pour la pluie et à moins de deux cents kilomètres de la ville d’origine des enfants. L’encadrement de ces camps est soumis à la législation en cours de la jeunesse et des sports et avec notre spécificité scoute de l’association des guides et scouts d’Europe.

Ces prescriptions sont le fruit de l’expérience. Elles tiennent compte des difficultés inhérentes à un camp de louveteaux ou de louvettes, dont la vigueur physique ne permet pas d’assumer tous les travaux d’un camp, et qu’un séjour prolongé au camp peut lasser ou fatiguer.

Or le camp de louveteaux ou de louvettes doit être vécu dans la joie et l’enthousiasme, l’enchantement de jouer et de vivre l’histoire de Mowgli en pleine nature. Le camp est toujours préparé avec soin, et un programme, à la fois précis et souple, est établi en conseil de maîtrise. Bien mené, il est à la fois le sommet de l’année et le meilleur tremplin pour l’année suivante.

À noter !

Cependant, bien que formant un tout, la branche louvetisme n’est pas fermée sur elle-même, et débouche normalement sur la troupe ou la compagnie, dont elle est la meilleure préparation.


Connaissons-nous vraiment les loups ?

Depuis toujours, les loups hantent nos rêves. On les dit cruels, ils sont nobles. On les dit sauvages, ils sont libres. On peut les apprivoiser mais non les domestiquer. Pendant des siècles, les hommes ont été terrifiés par les loups. Ils les ont chassés sans pitié. Et nous, aujourd’hui, connaissons-nous vraiment ces animaux ?

Découvrir la famille loup Dans une sorte de nid de branchages et d’herbes sèches agrémentés de poils arrachés à son ventre pour découvrir ses mamelles, la louve, au printemps, met bas trois à six louveteaux. Ceux-ci sont aveugles pendant une dizaine de jours. Ils tètent pendant deux mois puis sevrés, mangent de la viande prédigérée et régurgitée par leurs parents. Ce sont de jolies petites bêtes toutes rondes et couvertes d’une épaisse toison laineuse.

Quand les petits ont trois mois, la famille vit en plein air ; à six mois, ce sont des louvards et à un an, ils se débrouillent seuls mais restent parfois avec leur famille jusqu’à l’âge de trois ans.

Les caractéristiques physiques

Le loup adulte a le corps plutôt mince, les pattes fines mais très robustes, la tête large, les oreilles pointues et dressées, le cou épais, les pupilles rondes, les dents carnassières très puissantes et les sens extrêmement développés. Les loups indiens sont plus petits que ceux des autres régions ; leur pelage est roux plus ou moins grisâtre et le ventre blanc. Les yeux des loups sont fascinants : ils reflètent la lumière dans la nuit, comme ceux des chats. Ces yeux-là ont beaucoup contribué à développer, chez l’homme, la peur du loup. Le loup atteint de 1 mètre à 1,60 mètre de long ; sa queue de 30 à 50 centimètres de long.


Le mode de vie du loup

Le couple loup-louve est fidèle jusqu’à la mort et les combats entre mâles n’ont souvent pour raison d’être que la hiérarchie. Avant la naissance des petits, ils préparent plusieurs liteaux sur les hauteurs afin de pouvoir changer d’abri en cas de danger. Le père choisit un territoire qui peut avoir 500 km2 ; il en explore tous les coins et cachettes et marque les pistes de chasse par de l’urine. La tanière est près de ces pistes et doit toujours être un bon poste d’observation. Au printemps, les loups mènent une vie solitaire ou par couple suivant leur âge ; en été aussi. En automne ils mènent une vie familiale et en hiver une vie en bandes, surtout quand les jeunes peuvent suivre les adultes. Le loup n’aboie pas, il hurle. Pour boire, il ne lappe pas le liquide mais l’aspire. Quand les loups avancent, ils se suivent en file indienne, chacun marchant dans les traces du précédent, d’où l’expression marcher à la queue-leu-leu (« leu » veut dire loup en vieux français).

La chasse et la nourriture

Pour la chasse, la meute est généralement menée par une femelle qui dépiste la proie, alors deux loups la lèvent puis un seul la suit à la trace, les autres servant de rabatteurs, et la meute court à la curée. Le loup a une préférence marquée pour les brebis, les chèvres et les antilopes. Il tue plus qu’il ne peut manger et a tendance à faire des réserves.

Le caractère

Habile chasseur, rusé et audacieux, il est très courageux et peut risquer sa vie pour les autres. Il ne peut courir à plus de 50 km/h mais a une force incroyable et peut porter une brebis dans sa gueule tout en courant. Il a une grande endurance et fatigue ainsi ses proies. Son sens familial est très développé. Il vit de 10 à 20 ans.

Le caractère du loup dans le Livre de la jungle Le père loup, soucieux de son rôle d’éducateur, a le sens des valeurs, méprise les paresseux, les profiteurs tels que Tabaqui le chacal ; il a le sens de l’honneur, pourrait-on dire ; fier de son clan, il est juste et sage.

La mère louve, c’est Raksha, la diablesse, courageuse jusqu’à donner sa vie pour ses petits, y compris Mowgli qu’elle a adopté.


Elle est accueillante, maternelle et douce, dévouée fière et indépendante. C’est elle qui a donné son nom au petit d’homme.

Frère gris, un des quatre petits loups de Raksha, aime courir la jungle avec Mowgli quand il lance le yalahi-yalaha, l’appel de la chasse au chevreuil. Ils se querellent parfois ; mais frère gris ne peut soutenir longtemps le regard de Mowgli et toujours finit par dire : « tu es le chef, petit frère », et il lui lèche les pieds. Lui et ses frères sont seuls restés fidèles à Mowgli après la mort d’Akela et quand le petit d’homme fut devenu grand.

Proverbes et expressions

Le loup a tellement impressionné les hommes qu’on le retrouve dans de nombreux proverbes et expressions.

• Quand on parle du loup, on en voit la queue, se dit quand quelqu’un survient au moment où l’on parle de lui.

• Homo homini lupus, l’homme est un loup pour l’homme. Cette expression de Plaute, un poète latin du IIIe siècle avant Jésus-Christ, souligne la cruauté des hommes entre eux.

• Hurler avec les loups : c’est se joindre à un groupe en train de critiquer.

• Avoir une faim de loup : avoir une très grosse faim.

• Être un jeune loup (aux dents longues) : être un jeune homme plein d’ambition. Expression s’utilisant beaucoup en politique et dans les affaires.

• Avancer à pas de loup : avancer sans bruit, avec l’intention de surprendre comme le loup.

Le Livre de la jungle Rudyard Kipling (1865-1936) était un écrivain anglais. Il naquit à Bombay en Inde le 30 décembre 1865. Il est principalement connu pour ses poèmes (dont le célèbre : Tu seras un homme mon fils), ses romans et contes se déroulant aux Indes. Son sujet de prédilection était l’empire britannique et sa grandeur. Prix Nobel de littérature en 1907, il meurt à Londres le 18 janvier 1936. Le Livre de la jungle a été écrit entre 1894 et 1895. C’est un livre qui a été écrit par Rudyard lors d’un séjour de quatre années aux États-Unis, probablement son ouvrage le plus célèbre. Il raconte essentiellement l’histoire d’un enfant recueilli et élevé par des loups. Le livre est organisé en petites histoires autonomes, chacune centrée généralement sur une situation ou un animal. Ses aventures parmi les


animaux de la jungle en font un conte moral lisible par les petits comme par les grands. L’ouvrage de Kipling a été adapté de nombreuses fois au cinéma mais doit également sa principale notoriété aux studios Disney qui en ont fait une adaptation en dessin animé en 1967, prenant parfois quelques libertés par rapport au récit original.

Pourquoi le Livre de la jungle ?

Le Livre de la jungle sert aussi de cadre imaginaire pour le louvetisme, branche du scoutisme réservée aux enfants âgés de 8 à 12 ans. Les enfants sont appelés louveteaux, leurs responsables se font appeler par le nom d’un personnage de la jungle (Akela, Baloo, Chil, Kaa, Raksha…). L’enfant possède une très vaste imagination, un très grand esprit d’aventure, autour desquels gravite sa vie. Il faudra donc le satisfaire et lui faire vivre une aventure merveilleuse, pleine d’inconnu, de joies variées, plus attrayantes et captivantes les unes que les autres.

L ’histoire de la jungle nous aide à créer un cadre pour le louvetisme dans lequel la meute ou la clairière va évoluer et sera une source d’idées pour nos activités (jeux, danses, chants).

Dans ce cadre de jungle, l’imagination de l’enfant — perpétuellement mis en éveil par ce qui lui est présenté — vivra complètement dans cette atmosphère, que son esprit d’aventure est très apte à saisir. Vivre une aventure est infiniment plus enthousiasmant que de la lire. Cette histoire merveilleuse ne l’atteindra pas seulement par le côté imaginatif, mais elle saura lui apprendre et lui faire acquérir une formation donnée par les qualités qu’il rencontre dans le peuple de la jungle.

En pratique

Les activités

Une activité de Louveteaux est donc avant tout un temps de jeu. Elle comporte des jeux proprement dits, soit des petits jeux rapides, soit des « grands jeux » qui mettent les enfants seuls face à une situation « comme en vrai », sous l’œil vigilant des Vieux-Loups (Qui souvent prennent part au jeu). Il peut s’agir par exemple de jeux d’affrontement, la plupart du temps selon la technique de la prise de foulard, ou de jeux de piste. Ensuite, viennent, toujours sous forme ludique, des apprentissages de techniques diverses et utiles, qui vont du dessin à la réalisation d’objets divers, comme du mobilier de camp (nécessitant la connaissance des nœuds), ou encore la transmission de messages codés ou en sémaphore. Les sorties de Louveteaux sont en général assez courtes, c'est-à-dire qu’elles tiennent sur une journée : ainsi, on peut disposer de toute la journée, ce


qui est plus intéressant pour les activités, surtout s’il fait beau. Il y a aussi, de temps en temps, des week-ends, comportant une nuit sur place. Les activités de ce type prennent tout leur intérêt si cette nuit est passée sous une tente qu’on a monté soi-même ; elles ne peuvent donc avoir lieu que lorsque la météo le permet.

Organisation

Les unités de Louveteaux sont appelées « Meutes ». Dans certains mouvements, les responsables de l’encadrement, appelés « Vieux-Loups », reçoivent les noms des animaux qui éduquent Mowgli dans le Livre de la jungle : Akela, Bagheera, Baloo, etc.

La Meute est organisée en sizaines, qui regroupent environ 6 garçons ou filles, placés sous la responsabilité du plus mûr d’entre eux, appelé Sizenier (C’est l’adaptation aux enfants du principe des patrouilles initié par Baden-Powell).

Symbolique

Comme les scouts, les louveteaux portent un uniforme avec un foulard ; cependant, celui-ci est attaché à l'aide de deux nœuds coulants (pour ne pas oublier la bonne action). Ils prononcent une promesse adaptée, et ont un salut qui leur est propre.

Celui-ci se fait en dressant l'index et le majeur, légèrement écartés (signifiant les oreilles du loup, dressées pour écouter), et en posant le pouce sur l'annulaire et l'auriculaire repliés sur la paume (signifiant que le plus fort protège les plus faibles).

Souvent, chaque Meute possède un mât de meute, bâton surmonté d'un loup (sculpté le plus souvent, parfois représenté avec Saint François d'Assise chez les

catholiques), décoré de clous et de flots de tissu symbolisant différents évènements de la vie de la Meute.

Le mât de meute

Un mât de meute, c'est un bâton, surmonté d'un plateau en bois sur lequel est fixé une tête de loup ou un loup représenté en entier dans n'importe quelle position. Il représente symboliquement la meute (du coup on fabrique un mini-foulard comme le nôtre à mettre autour du cou du loup) et il sert un peu de "mémoire" à la meute. C'est l'équivalent de l'étendard pour les scouts. Après chaque promesse, on accroche le nom du louveteau qui a fait sa promesse et à la fin de chaque camp, on accroche tous les flots gagnés par les sizaines dessus.


Comme ça on se souvient de tous les louveteaux qui sont passés dans cette meute et de tous les camps, même ceux qui ont eu lieu, il y a 10 ans !!! Evidemment, quand les meutes sont très anciennes, c'est assez vite la crise du logement sur le mât de meute, alors on rajoute un 2ème plateau en bois en dessous du 1er, etc. (Je connais des meutes qui ont comme ça 3 plateaux pleins de flots sur leur mât !)

Le but du Mât de Meute est de stimuler l'activité des Louveteaux, de les encourager à progresser, tout en représentant la Meute et ses qualités aux yeux des personnes extérieures.

Baden-Powell écrit à son sujet, dans le livre des louveteaux :

Le but du mât-totem est d'encourager les garçons à se rendre capables en enregistrant les brevets qu'ils ont gagnés, en montrant au premier coup d'œil la valeur d'une meute, en stimulant les autres meutes et en encourageant chaque individu à travailler pour sa part à l'honneur de la meute.

Réalisation du mât de Meute

Le loup ou la tête de loup peuvent être découpés dans du métal ou du bois, sculptés dans la masse, en peau ... Le bâton doit mesurer un mètre cinquante de haut et de 3 à 3,5 cm de diamètre, portant une extrémité durcie au feu mais non ferrée (afin d'éviter de blesser les enfants s'ils jouent avec).

L'idée principale qui doit présider à la réalisation du mât de Meute est la solidité. En effet, un mât de Meute est fait pour être porté par les loups au cours de leurs activités, il doit donc être prévu pour supporter la dure vie que cela impliquera pour lui ! Notamment, la fixation du loup au mat doit être suffisamment solide pour ne pas casser si le mât tombe par terre. Il est donc recommandé d'éviter les petites vis ... Si le loup est assez épais, de la colle et de grosses chevilles sont une très bonne solution. La meilleure reste néanmoins de rendre le loup et le bâton solidaires, par exemple en faisant une mortaise dans le loup et en y plantant le bâton, ou une encoche dans le bâton et en y enserrant le loup.

L'une des méthodes les plus répandues aujourd'hui pour fabriquer un mât de Meute consiste à découper la forme du loup dans une planche de contreplaqué. Pour obtenir du volume, on peut découper le corps du loup dans une planche, et les pattes dans une autre.


Décoration du mât de Meute

Dessin d'un mat de meute

La décoration du Mât de Meute sert à représenter les évènements de la vie de celle-ci.

Baden-Powell donne deux règles :

• Chaque fois qu'un Louveteau a gagné un badge, le Chef de Meute attache un ruban au Mât, sous le loup. Le ruban doit être de la couleur du badge gagné. On peut également ajouter des rubans pour les concours, les jeux remportés par la meute, ou tout autre de ses exploits. Dans les meutes débutantes, on peut aussi utiliser des rubans pour les étoiles gagnées par les louveteaux.

• Il est aussi possible de planter dans le mât un clou doré à chaque fois qu'un garçon entre à la Meute, ou à chaque promesse prononcée par un loup de la Meute.

Cependant, dans certains mouvements ou certaines unités, le mode de fonctionnement est différent de celui indiqué par BP ; on utilise alors un ruban par louveteau de la Meute (de la couleur de la sizaine du loup), sur lequel on écrit ou on brode des symboles lors des étapes importantes de sa progression : son entrée à la Meute, sa promesse, sa première puis sa deuxième étoile, ses badges. Au final, l'important est que le Mât de Meute ressemble à la Meute, et qu'il plaise aux loups qui la composent. Il est donc tout à fait possible d'utiliser diverses coutumes spécifiques à chaque Meute, autour de cet objet pédagogique omnivalent : définir qui a le droit de le porter ou non, le baptiser ... Tant qu'il symbolise sa Meute, il n'y a pas vraiment de règle universellement établie.

Les flots

Les flots sont en fait des bouts de tissus (20 cm de longueur, sur 2-3 cm de largeur, je dirais...) de toutes les couleurs, sur lesquels on brode ce que symbolise le flot. En général on plie les flots en 2 et on les accroche par le milieu.


Il y a plusieurs genres de flots. Pour les louveteaux il y en a 2 : les flots de meute et les flots de camp.

Les flots de meute représentent tous les louveteaux qui ont fait leur promesse. Quand un de nos garçons fait sa promesse, on lui remet un flot, sur lequel il doit broder son prénom + l'année où il a fait sa promesse. Après on l'accroche sur le mât de meute, et ça veut dire qu'il fait vraiment partie de la meute, et que tous les loups de la meute vont l'aider à tenir sa promesse.

Les flots de camp représentent les exploits qu'accomplissent les sizaines pendant les camps. On brode dessus l'année et le nom du flot ("grand jeu", "installs", "veillée", "ambiance", "progrès", etc.) On les remet à la sizaine qui a gagné le flot (par exemple, si les blancs ont gagné le grand jeu, on leur donne le flot grand jeu) et le sizenier vient l'accrocher sur le mât de meute.

Variantes et conseils sur les flots de camp:

Normalement, il y a un flot de camp pour chaque activité marquante du camp (grand jeu, installations, veillée, concours cuisine, exploration, olympiades) et parfois d'autres plus généraux (ambiance de sizaine, par ex.) qui permettent d'équilibrer (histoire qu'une sizaine ne se retrouve pas avec 5 flots, alors qu'une autre n'en a qu'un...) Nous, on y rajoute les deux flots. On peut aussi ajouter un flot "camp" qu'on donne à la sizaine qui a remporté le plus de flots. Mais je ne trouve pas ça très utile. C'est bon qu'il y ait un peu d'émulation entre les sizaines, mais à mon avis, ça ne sert à rien de transformer le camp en une vaste lutte où chacun compte ses points pour gagner le camp (un camp ça ne se gagne pas, ça se vit !)

Dans certaines meutes, on brode les flots en fonction des couleurs des sizaines: si, par exemple, c'est la sizaine des blancs qui a gagné le grand jeu, on brode le flot grand jeu sur un flot blanc, si les noirs ont gagné les installations, on brode le flot installation sur un flot noir, etc. C'est bien parce que comme ça on se souvient qu'en 1996, c'est les noirs qui avaient gagné les installations, etc. Du coup, les louveteaux qui sont chez les noirs sont fiers d'y être. Mais le problème, c'est que ça t'oblige à broder tous les flots le soir, et pendant le camp, le soir, les cheftaines ont plutôt envie de s'écrouler dans leur sac de couchage, plutôt que de se mettre à broder des flots à la lumière d'une lampe de poche. C'est d'ailleurs un sport vachement difficile, le brodage de flot à la lampe de poche ! Imagine 2 secondes : une main pour tenir l'aiguille, une main pour tenir le flot : jusque là, ça va encore, mais après pour tenir la lampe de poche, tu t'amuses !!! tu as le choix entre 2 solutions : tu te passes de lampe de poche, et tu brodes ton flot dans le noir ! je ne te raconte pas la tête du flot le lendemain !!! ou alors tu te débrouilles pour tenir la lampe de poche ... avec les dents !!! Pour avoir essayé une ou 2 fois, je peux te garantir que c'est très rigolo pour les gens qui regardent, mais pas très efficace pour l'esthétique du flot... Je sais que je ne suis pas très douée en couture, mais quand même, là, j'avais des circonstances atténuantes !


Bref, plutôt que d'avoir droit chaque année à une manif de cheftaines revendiquant un troisième bras (pour tenir la lampe de poche !) et des conditions de travail décentes pour cheftaines fatiguées, on a décidé de broder les flots avant le camp sur des flots de toutes les couleurs sauf les couleurs de nos sizaines, comme ça on n'a pas besoin de le faire sur place, les flots sont beaucoup mieux brodés et en plus ça met de la couleur sur le mât de meute.

Variantes et conseils sur les flots de meute:

Dans certaines meutes, il n'y a que les sizeniers qui ont un flot à leur nom sur le mât de meute. Ca évite que le mât ne soit surchargé de flots au bout de 5 ans. Mais, je trouve ça un peu dommage, parce que n'importe quel garçon qui a prononcé sa promesse fait partie de la meute. Il n'y a pas besoin d'attendre d'être sizenier pour ça. Dans d'autres meutes, le flot évolue en même temps que le louveteau. C'est à dire qu'on accroche le flot avec le prénom du louveteau quand il fait sa promesse. Ensuite quand il a sa 1ère étoile, il brode une étoile sur son flot. Quand il a sa 2ème étoile, il brode une 2ème étoile sur le flot. Et quand il passe des badges, il le brode sur le flot aussi. Comme ça, chacun laisse une image un peu personnalisée de son passage à la meute.

Chasse

Une chasse est un terme générique (basé sur la pédagogie du louvetisme) pour désigner une séance lors de laquelle se rassemble la Meute.

Lors d'une chasse, l'enfant se sent proche de la nature, il apprend à la respecter, à l'utiliser. Les activités créatives avec divers matériaux (bois, terre, eau, etc.) les incitent à imaginer, inventer, jouer et connaître la nature. Les activités physiques remplissent leur besoin de se dépenser, de connaître leurs limites physiques, de mesurer leur force et leur agilité dans les jeux. Et durant une chasse, ils apprennent également à utiliser leurs sens (goûter, toucher, ouïe, odorat et vue).

Rocher du conseil

Le Rocher du Conseil, dans le louvetisme, correspond au conseil de la Meute, c'est à dire une assemblée constituée des louveteaux (ou de louvettes) et de leurs chef(taine)s. C'est le moment privilégié de communication entre la Meute et son chef.

Le Rocher du Conseil dans le Livre de la Jungle

Dans le Livre de la jungle de Rudyard Kipling, le rocher du conseil a lieu tous les mois, à la pleine lune. Les loups du clan de Seeonee se réunissent autour d'Akela, en présence de tout le clan, et y discutent de la direction et de la vie du clan. Notamment, ils y présentent leurs louveteaux nouveaux nés.


Les seuls animaux non-loups admis au Rocher du Conseil sont la panthère Bagheera et l'ours Baloo, qui prennent part à l'éducation des louveteaux, ainsi bien sur que Mowgli, mais lui étant considéré comme loup.

Pédagogie du Rocher du Conseil

Le rocher du conseil est là pour prendre des décisions (exemple: choix de la chasse) et pour les événements important pour la vie de meute (promesse, remise de foulard, etc.). En termes juridiques, il s'agit à la fois du parlement et du tribunal de la Meute : c'est là que les décisions importantes sont prises, concernant et les activités de la Meute elle-même, et les évènements touchant des louveteaux en particulier. Par exemple, la Meute pourra décider en Rocher du Conseil si telle ou telle Patte tendre récemment entrée à la Meute est digne d'en recevoir le foulard.

Le Rocher du Conseil est aussi utiliser pour exprimer de façon un peu solennelle les tenants et les aboutissants de la journée : expliquer les activités qui vont avoir lieu, faire un bilan des activités passées, notamment. Dans les camps, on pourra notamment utiliser le Rocher pour remettre les fruits de jungle, annoncer qui a reçu, ou simplement remettre la Plume de Chil, remettre des récompenses pour la journée, distribuer les services du jour ou commenter la façon dont ont été réalisés ceux de la veille, etc.

Le chef de Meute l'utilisera aussi pour passer des instructions importantes, éventuellement pour faire des remontrances générales (les remontrances personnelles doivent d'abord se faire en privé), et bien sur pour écouter ses loups lui donner leurs avis et leurs envies.

La prise de parole

Akela détient la parole. C'est Akela seul qui détient la parole au Rocher du Conseil, et qui la donne aux loups qui souhaitent s'exprimer. Le Rocher du Conseil est en effet le rocher d'Akela ; si les assistants doivent parler, il est donc préférable qu'ils s'adressent en privé à Akela, qui transmettra à la Meute. De même, les louveteaux ne doivent pas parler quand ils veulent, mais demander la parole.

Les loups demandent la parole. Pour ce faire, une méthode couramment utilisée est de dire que les loups désirant parler demandent la parole en mettant leurs mains comme les oreilles du loup, deux doigts dressés, serrés, et les autres pliés, les mains contre les tempes. On peut aussi décider qu'en parlant, les loups doivent être en position du loup, accroupis et les mains au sol (comme au grand hurlement).


Ces deux règles permettent de formaliser légèrement le Rocher, d'éviter qu'il ne devienne une foire où chacun dit ce qu'il veut quand il veut, ce qui ferait que personne n'entendrait rien. Ici, la prise de parole est légèrement «sacralisée», ce qui fait comprendre aux loups qu'il s'agit d'un moment sérieux.

Cependant, comme toujours dans le louvetisme, il faut adapter les règles à la réalité de chaque Meute et des enfants qui la composent. Dans une Meute tendant à être un peu dissipée, on pourra rigidifier un peu ces règles, et dans une Meute dont les loups ont tendance à être timides et à ne pas oser s'exprimer, on les assouplira.

Sizaine

Une Sizaine est, dans le louvetisme, le nom donné aux groupes de six enfants. Placés sous l'autorité d'un sizenier. C'est le parallèle à la patrouille des éclaireurs, mais contrairement à ceux-ci, l'unité de vie des louveteaux sera la Meute. La sizaine est donc une sous-division de la Meute, utilisée à des fins pédagogiques et pour permettre de réaliser facilement des jeux (les équipes sont ainsi toutes faites !)

Pédagogie des sizaines

Dans le livre des louveteaux, Baden-Powell écrit :

Une sizaine comprend six garçons sous la direction d'un sizenier, aidé d'un second. [...] Bien que ce système soit une forme modifiée de celui de la troupe, un sizenier n'est pas un «Chef de Patrouille de Cadets» et ne sera pas chargé de les conduire, excepté à une réunion de meute ou une sortie pour laquelle un chef est présent et assure la surveillance sans nuire à son travail.

On comprend bien alors que la sizaine n'est pas une unité autonome, mais une petite équipe d'enfants dont le chef a juste reçu une petite délégation d'autorité de la part du chef de Meute, pour en permettre le fonctionnement correct et éduquer les enfants à la vie en petit groupe, qui sera vraiment la leur dans les branches supérieures.

Dans la pédagogie du louvetisme, où la Meute est la famille heureuse, la sizaine est donc comme un petit groupes de frères plus proches les uns des autres au sein d'une famille nombreuse.

Sizenier

Le sizenier est, dans une meute de louveteaux, un garçon auquel a été confiée la responsabilité d'une sizaine. Il est reconnaissable aux deux bandes horizontales


jaunes qu'il porte à la manche gauche. Le terme correspondant utilisé dans les unités féminines où mixtes quand il s'agit d'une fille, est sizenière.

Si le sizenier est placé à la tête de sa sizaine, il n'en est cependant pas le chef, comme peut l'être un chef de patrouille dans les branches supérieures. Il n'a en effet aucune responsabilité à proprement parler, sinon celle que peut lui confier occasionnellement le chef d'unité ; en effet, à son âge (10 à 12 ans), une telle charge ne serait pas adaptée. Il est plus un meneur de jeu, le chef de sa sizaine dans les activités organisées à l'échelle de la meute.

Baden-Powell écrit à son propos dans le livre des louveteaux:

Une réelle responsabilité doit être donnée au sizenier. Mais [...] un sizenier n'est pas un «Chef de Patrouille de Cadets» et ne sera pas chargé de les conduire.

Création, Organisation Fonctionnement d’une meute

I°/ CREATION

La création d’une meute nécessité le passage obligatoire par certaines étapes :

A°) Les étapes de création d’une meute :

Bien que l’on s’accorde sous tous les cieux sur ces étapes, leur chronologie pose tout de même des divergences. Celle sur laquelle nous somme convenus est la suivante :

L’enquête préliminaire, la rencontre avec des autorités du milieu, le choix du milieu, et l’autorisation des autorités scoutes.

1- L’enquête Préliminaire

C’est le premier passage obligatoire. Il s’agira de mener une enquête surtout auprès des jeunes pour voir s’il y a ou non des scouts dans le milieu en question ; puisqu’ils sont les piliers du mouvement. Nous devons nous aussi poser la question de savoir ou trouver les jeunes (écoles, collège, église, mosquées, etc.)

2- La rencontre avec des autorités du milieu

Les autorités à rencontrer sont multiple. Nous pouvons citer entre autre : le chef quartier, chef village, les autorités politico administratives, le Directeur de l’école, les autorités chargés de la sécurité (gendarmerie, police etc.) s’il y en a.

3- Le choix du milieu


Tous les lieux où l’on rencontre les jeunes peuvent faire l’objet de création d’une meute. Le cas précis abordé à titre d’exemple est celui de la création d’une scoute dans une école. Les échanges et les jeux de rôle nous ont permis de savoir comment aborder les autorités à travers la demande, notre habillement, nos comportements, le langage etc.

4- L’autorisation autorités scoutes

Les autorités scoutes sont au début et à la fin. Avant de créer une meute, la hiérarchie scoute jusqu’au commissariat général doit être informée (Par voie Hiérarchique). Cette autorisation doit être en retour confirmée par écrit du commissaire Scout de Région.

A retenir

Nous retiendrons qu’il n’est pas aisé de créée une unité Scoute. A tous les niveaux on doit d’abord présenter le scoutisme ; d’où la nécessité de maitriser les principes scouts et pouvoir convaincre les personnes rencontrées. Pour réussir cette mission, on a besoin des moyens. Il est donc indispensable d’avoir une personne ressource que nous allons convaincre par nos actions qui n’hésiterait pas à financer certaines activités. Le contact avec les parents des enfants ne doit pas être négligé. Une autorisation écrite est requise d’eux.

NB : Si dans la création d’une unité scoute nous rencontrons des résistances, nous devons saisir le Commissariat Général par voie hiérarchique afin qu’il nous prenne une autorisation au Ministère de la jeunesse comme ce fut le cas dans certaines situation que nous avons vécues.

II°/ ORGANISATION D’UNE MEUTE.

La meute est l’ensemble de 24 jeunes scouts âgés de 6-7 à 11-12 ans vivants dans une famille heureuse et très unies. Les jeunes sont répartis en ‘quatre sizaines.

A°/ Pourquoi des sizaines

« Ce que les enfants voient d’abord dans le scoutisme c’est qu’il les groupe en bande d’amis qui est la forme d’organisation naturelle à cet âge, qu’il s’agisse de jouer, de vagabonder ou de faire des niches. » BADEN-PWELL. L’enfant a besoin de vivre dans une petite équipe. Dans un groupe de 24, il a du mal à se situer, à avoir une place. La sizaine va lui permettre d’avoir un rôle, de s’exprimer, de se développer, à condition qu’il soit avec ses amis : c’est un clan sympathique.


Elle reste fixe environ une année pour permettre à chacun de bien se situer par rapport aux autres. Cela n’exclut pas bien entendu les changements nécessités par le bon sens.

• Elle favorise l’apprentissage des responsabilités, des initiatives individuelles et des décisions prises à plusieurs. C’est l’apprentissage d’une vie démocratique.

• La sizaine se compose de 6 louveteaux dont le sizenier. Elle choisit une couleur de loup ou un nom de chasse pour se différencier des autres sizaines.

B°/ La vie de la sizaine

« Les louveteaux d’une sizaine sont toujours ensemble pour les jeux et le travail. Chaque louveteau doit contribuer à rendre sa sizaine la meilleure de la meute. »

BADEN-POWELL

La sizaine prend une part de responsabilité dans l’organisation de la meute :

• Elle peut mener certaines actions qui lui sont propres avec l’aide d’un chef :

• Elle peut se réunir seule en dehors des réunions de meute. • C’est dans la sizaine que chacun choisit sa piste et l’évalue.

C°/ L’identité des sizaines

Pour qu’une sizaine soit vivante la maîtrise doit lui laisser une certaine autonomie :

• Un coin dans le local bien délimité et aménagé par elle. On peut s’y asseoir, ranger son matériel, les trésors de la sizaine et le décorer.

• L’album de sizaine où est écrit son nom, ceux des louveteaux, leurs adresses, les pistes de chacun, il est orné de dessins, photos….

• Des rites : nom, chant, cri de joie, code secret, ban, insigne de reconnaissance ou couleur…

• Un temps en sizaine à chaque réunion

D°/ La formation des sizaines

Si la meute est nouvelle

• Bien se connaître :


La sizaine n’existe réellement que si ses membres se connaissent bien et désirent rester ensemble pour jouer.

• Savoir attendre Pour former les sizaines, soyez patients et attendez plusieurs réunions (en début d’année) au cours desquelles vous organisez de nombreux jeux développant en particulier les regroupements par équipes.

• Proposer des jeux variés et des jeux d’équipes : D’une fois sur l’autre les jeux provoqueront des changements dans les équipes (par affinité, par tranche d’âge, par compétences, par intérêts, par hasard…). Si les équipes changent et si les activités varient, l’enfant peut découvrir les autres sous des aspects différents, il peut alors faire son choix.

• Les équipes se stabilisent : Des équipes vont peu à peu se stabiliser et vous pourrez lors d’un rocher du conseil constituer plus facilement les sizaines en accord avec tous. Plus tard chaque sizaine se choisit un sizenier et un second.

Dans tous les cas, la formation des sizaines ou leur modification doit être faite après discussion avec les enfants et non « a priori » par décision de la seule maîtrise.

"Dans la meute les sizaines sont différents : au cours des activités elles se sont forgé leur propre

personnalité. Ne chercher pas à tout prix à faire des sizaines « équilibrées ». C’est de la confrontation des

sizaines différentes que viendra la richesse de la meute."

E°/ Vers un rôle pour chacun

On entre ici dans une des parties les plus délicates de la mise en œuvre du scoutisme. Etre normatif comporte plus d’inconvénients que d’avantages pour le projet éducatif.

Les scouts éduquent par l’action et la confiance. L’action à la meute est recentrée dans la Chasse avec son thème, ses découvertes et ses jeux. Mais la confiance ? Si elle s’exerce à longueur de temps dans la relation entre le chef et le louveteau, comment s’exprime-t- elle dans les faits ? Principalement en donnant au louveteau un rôle à sa taille, en lui donnant les moyens de le tenir et en l’accompagnant jusqu’à la réussite. Le mot rôle doit toujours être utilisé entre guillemets quand on donne une tâche à un enfant dans un groupe d’âge louveteau. En effet le louveteau n’est pas suffisamment autonome pour remplir une tâche pour les autres. Il agit d’abord pour lui-même. Toute la dynamique éducative est donc de faire évoluer cette attitude de lui-même vers les autres.


F°/ Cent rôles possibles La règle de certaines maîtrises est de ne jamais faire elles-mêmes ce qu’un louveteau peut réussir, mais aussi de ne confier que des tâches utiles que le louveteau a des chances de réussir. Ces maîtrises prouvent qu’elles ont compris que c’est chaque louveteau qui constitue l’axe de leur réflexion et leur centre d’intérêt. Dans toutes les meutes il y a cent fonctions possibles pour que tout le monde ait son nom à l’affiche : secouriste, responsable du ballon, de la clé du local, gardien du Livre d’Or ou du journal de sizaine, meneur de chant, photographe ou bibliothécaire, responsable des achats ou facteur, etc. leur intérêt est leur différence de nature ; chaque louveteau peut en remplir une, l’ancien comme le nouveau.

G°/ Le Sizenier Bien qu’il ne soit pas un chef de patrouille comme on peut l’espérer chez les éclaireurs ou les compagnons comme chef d’équipe chez les routiers, le Sizenier est un rôle particulier qui correspond à la fois à un besoin réel de la meute et à une étape de progression des plus grands louveteaux et non à un titre honorifique.

- Il reste fixe environ un an et comme la plupart du temps c’est la dernière année de sa vie à la meute. Il remplit sa tâche jusqu’à son passage chez les scouts.

- Il est choisi par la sizaine en accord avec la maîtrise.

- Il a la confiance de tous : sa sizaine est d’accord pour le suivre.

- Dans les conseils de sizeniers où il est le porte – parole de sa sizaine. Les chefs l’aident à connaître chacun de ses copains et à leur être attentif.

- Il entraîne son équipe dans les jeux.

- Il rappelle les règles fixées par la sizaine.

- Il anime le conseil de sizaine.

A retenir

- viser en premier lieu à ce que chaque enfant ait un rôle qu’il ait choisi, que le système soit simple, adapté, compréhensible par les louveteaux et ne change pas tout le temps.

- La plupart des rôles correspondent à des pistes mais :


• les louveteaux récemment arrivés sont en période d’affût et ne suivent pas de piste ;

• Toutes les pistes ne sont pas suivies en même temps dans la meute :

• Suivre une piste peut comporter des actions en dehors de la meute.

- préparer soigneusement les rôles en maîtrise et en parler au conseil des sizeniers : les rôles se prennent au Rocher du Conseil

III°/ Fonctionnement

La meute se retrouve pour des activités en commun : réunions et sorties et des conseils :

1°/ Les conseils

« Grâce à ce système, les garçons découvrent progressivement qu’ils ont largement voix au chapitre dans tout ce qui fait leur meute. » Baden POWELL Chaque louveteau prend une part active dans la vie de la meute : il se sent responsable de la réussite.

Les conseils servent à recueillir l’avis de tous pour prendre des décisions, organiser la vie du groupe, évaluer ce qui s’est vécu. Il est important que le conseil aboutisse à un accord.

C’est le lieu où les participants prennent le temps de discuter d’un sujet qui les intéresse pour parvenir à une conclusion acceptée par tous et déboucher sur une action commune.

A la meute il existe 4 sortes de conseils :

- Le conseil de sizaine : il réunit la sizaine avec un chef. Il dure 10 minutes maximum. En conseil, la sizaine

- précise les rôles de chacun pour la chasse

- élabore des plans

- s’organise

- décide des activités dans le cadre de la chasse.

Ce conseil doit être assez fréquent et très court.

Un chef est présent s’il le faut :


- Il est l’élément régulateur. C’est-à- dire qu’il aide le conseil à aboutir à ce qu’il s’est fixé.

- Il veille à ce que le conseil ne se transforme pas en tribunal.

- Il n’impose pas son idée, mais favorise une prise de décision.

Avec un peu d’habitude, si la meute est bien rôdée, et si le sizenier est expérimenté, le conseil de sizaine peut très bien se dérouler sans adulte. C’est même une formule préférable, car l’expression sera plus libre. Dans ce cas, il faut que l’ordre du jour soit très précis (un point par conseil est bien suffisant).

- Le Rocher du Conseil : il réunit toute la meute (louveteaux et maîtrise), il dure 20 minutes maximum. - Le conseil de sizeniers : c’est la réunion des sizeniers avec la maîtrise, ou une partie de celle-ci. Il dure 20 minutes maximum. C’est un comité qui organise l’action et règle les problèmes de la vie de la meute. Il voit les projets des sizaines, l’organisation des chasses, la marche de la meute. Le sizenier est le délégué de la sizaine, il informe sa sizaine de ce qui s’est dit. La maître convoque le conseil, l’anime, centre le débat, précise les différents points à aborder et note les décisions prises. Le conseil des sizeniers doit se réunir très fréquemment (au camp, si possible tous les jours). Son ordre du jour doit être très simple et bref. Il est bon de réunir préalablement le conseil des sizeniers avant un rocher du conseil particulièrement important.

- Le conseil de maîtrise : il réunit toute la maîtrise (chefs et aumôniers) Ces temps de conseil sont essentiels pour la vie de la meute. Selon les cas, la maîtrise prend des décisions, réfléchit, s’organise ou évalue. Décider

- du planning de l’année

- des objectifs généraux du trimestre

- du lieu de camp

- des attitudes de la maîtrise

- du renouvellement de la maîtrise.

Réfléchir

- sur le sens de l’engagement

- la promesse


- la tâche éducative et la pédagogique scoute

- à la suite d’un stage de formation, confronter les nouvelles idées.

S’organiser

- préparer des jeux, des activités, les réunions, week end, réunion parents…

- prévoir un recrutement de chef

- rédiger des circulaires

- planifier une chasse

- faire l’inventaire du matériel de camp

- se répartir les rôles

- faire la comptabilité

- remplir les dossiers de camp, vérifier les cotisations.

Evaluer

- l’animation et l’attitude de la maîtrise

- la progression de la meute

- la progression de chaque louveteau

- les activités de la chasse

- l’attitude, le comportement, les réactions des louveteaux.

La plupart du temps dans un conseil de maîtrise plusieurs de ces points différents sont abordés. On anime un conseil de maîtrise comme tous les autres conseils ou réunions.

Le cahier de la maîtrise

Véritable livre de bord de l’équipe de maîtrise, il a deux fonctions : c’est le livre d’histoire où la maîtrise note chasses, sorties, camps, évènement, anecdotes qui lui permettent de retracer l’histoire de la meute avec une vue d’éducateur. C’est aussi l’outil de gestion de la meute qui permet à ses responsables de s’organiser au cours de leurs rencontres parce qu’il contient tous les renseignements sur les louveteaux, la meute et ses activités.

Le cahier de maîtrise et le livre d’or de la meute sont tous deux des reflets différents de la vie de la meute, mais si les louveteaux sont totalement libres


de composer le second, ils n’ont jamais accès au premier qui se transmet de maîtrise en maîtrise.

2°/ Des règles à respecter pour réussir le conseil

• Convoquer le conseil

- Avertir tout le monde de l’heure et du lieu

- Choisir un signal connu de tous pour se réunir au lieu du conseil (chant, musique, cri d’appel, trompe…)

• Aménager le lieu du conseil.

- Garder le même lieu pour les conseils du même genre.

- Tous les participants en cercle ont une place assise.

- Donner un style au conseil en fonction de la chasse (décoration…).

• Chacun s’exprime

- Avoir un moyen simple pour donner la parole à chacun

- Utiliser des moyens d’expression variés (parole, mimes, histoires, jeux, panneaux….)

• Des rôles durant le conseil

- Un animateur de conseil : prépare et présente brièvement le sujet, n’impose pas ses idées, favorise l’expression de chacun, recentre le sujet, limite le temps.

- Un secrétaire : écrit clairement et brièvement les sujets abordés, les décisions et responsabilités.

• On décide

Le conseil aboutit à des décisions concrètes

- Que va-t-on faire ?

- Comment ?

- Qui le fait ?

- Quand?

- Où?


Les résultats du conseil sont enregistrés pour être connus par tous (affiche, cassette, dessin, journal…)

3°/ Des moyens pour traiter un sujet

Suivant la question à débattre, il peut y avoir 4 manières de présenter le sujet.

• Pour se mettre d’accord sur une proposition :

On pèse le pour et le contre, on prend une décision.

Enoncé de la proposition

Pour Contre

Décision

Ex : « Mercredi on peut aller visiter le musée d’histoire de Ouidah » (proposition d’un louveteau à sa sizaine).

• Pour sortir de conflits ou de divergences :

On collecte les opinions

On voit les causes des divergences

On trouve une solution

Opinions divergentes

Cause des divergences

Solution

Ex : « 2 sizaines se disputent sans cesse, la maîtrise convoque un conseil de sizeniers. »

• Pour un conseil d’évaluation

On rassemble les faits

On analyse

On décidé.


faits Analyse Décisions

Ex : « Le camp est fini, la maîtrise fait le point. »

• Pour se mettre d’accord pour une chasse : sans propositions préalables.

Idées émises par tous Idées retenues

Décisions Organisation

Pour être réussi un conseil doit :

• être bref

• être un jeu actif

• permettre à chacun de donner son avis

• aboutir à une décision commune.

CONCLUSION

A la meute, on vit du scoutisme

Vivre du scoutisme c’est :

• vivre en groupe : la meute et dans une petite équipe : la sizaine.

• c’est avoir un rôle.

• c’est se donner des règles par l’intermédiaire des conseils, et vivre une loi pour progresser.

• c’est avoir un cadre de vie : la nature et le local.

• c’est avoir des actions passionnantes.

• c’est s’identifier à des personnages ou à des animaux à travers les chasses vécues la vie des loups et les 5 territoires des animaux du livre de la jungle.

« Le scoutisme est un jeu plein d’entrain ». Baden POWELL

LE CYCLE DU

LOUVETEAUX

www.mosaiquezou

Le cycle du louveteau est ce qui est appelé communément le système deprogression.

I PRELIMINAIRES SUR LA METHODE SCOUTE

La Méthode Scoute c'est ce qui fait que le Scoutisme soit différent des autres

organisations d’éducation et de jeunesse. Elle est définie comme “un système

progressif d'auto éducation ”.

comme un individu unique, possède depuis toujours la capacité de se développer dans

tous les domaines et de prendre lui

implique en outre qu’il s’agit bien “d’éducation”,

“d’instruction”, imposée du dehors. C’est le jeune lui

du processus d’éducation. En d’autres termes, il devient lui

“éducateur” et la méthode est le cadre structuré destiné à le

sa propre démarche de développement.

progressive. La méthode scoute est conçue pour amener chaque jeune à se servir et à

développer ses capacités, ses centres d’intérêt et l’expérience de

à stimuler la découverte et le développement de capacités nouvelles, de centres

d’intérêt nouveaux, pour l’aider à répondre à ses besoins de manière constructive aux

différents stades de son développement et de passer à d’autres sta

qui lui est propre. En général, la méthode scoute est définie comme un

donc été conçue comme un ensemble d’éléments distincts mais interdépendants et


Le cycle du louveteau est ce qui est appelé communément le système de




progressif d'auto éducation ”. L’auto-éducation implique que chaque jeune, considéré


tous les domaines et de prendre lui-même en charge son propre développement. Elle

implique en outre qu’il s’agit bien “d’éducation”, venant de l’intérieur et non

“d’instruction”, imposée du dehors. C’est le jeune lui-même qui sera l’acteur principal

du processus d’éducation. En d’autres termes, il devient lui-même le premier

“éducateur” et la méthode est le cadre structuré destiné à le guider et à le soutenir dans

pre démarche de développement. Par ailleurs, cette auto

. La méthode scoute est conçue pour amener chaque jeune à se servir et à

développer ses capacités, ses centres d’intérêt et l’expérience de vie acquise jusque



différents stades de son développement et de passer à d’autres stades, selon un rythme

qui lui est propre. En général, la méthode scoute est définie comme un


Le cycle du louveteau est ce qui est appelé communément le système de




implique que chaque jeune, considéré


même en charge son propre développement. Elle

venant de l’intérieur et non

même qui sera l’acteur principal

même le premier

guider et à le soutenir dans

Par ailleurs, cette auto-éducation est

. La méthode scoute est conçue pour amener chaque jeune à se servir et à

vie acquise jusque-là,



des, selon un rythme

qui lui est propre. En général, la méthode scoute est définie comme un système. Elle a



formant à eux tous un ensemble intégré. La méthode scoute comprend Sept (7)

éléments. Ils tous interdépendants, et intégrés en une seule chose. Ce sont: La Loi et

la Promesse, L'apprentissage par l'action, L'organisation en petits groupe, Le Fond

Symbolique, La Relation entre Adulte et Jeunes, La Progression Personnelle, La Vie

en plein air (La Nature).

A-Qu’est ce que la progression ?

La progression est perçue comme le développement, l’évolution de l’individu.

On distingue la progression collective et la progression individuelle ou personnelle.

1- La progression Collective.

Elle concerne toute la meute donc la progression de l’ensemble des louveteaux.

Comme les louveteaux sont appelés à grandir, la meute aussi grandit. Collectivement,

les louveteaux évoluent et la meute aussi prend de l’âge. C’est dans les épreuves

communes que les capacités individuelles sont évaluées.

2- La progression personnelle

Elle vise à aider le jeune à développer sa motivation intérieure, à se prendre en

charge et à devenir acteur de son propre développement. Le système donne au jeune

les moyens de cheminer à sa manière et à son rythme vers les objectifs éducatifs de la

branche dans laquelle il se trouve, de développer sa confiance en lui-même et de

prendre conscience des progrès accomplis. Selon BP « La progression personnelle est

un système d’activités et d’épreuves (pistes) commun à tous les enfants que chacun

suit à son rythme. »

La progression individuelle résulte alors de la progression collective que chacun

suit selon son rythme.

Concrètement la progression est un élément de la méthode scoute passe

généralement par un “système de progression”


B- Le système de progression

C'est un système qui définit la manière selon laquelle la progression personnelle se

mesure. Il permet de reconnaître publiquement les progrès que chaque scout réalise à

un moment ou un autre de sa vie scoute. Traditionnellement des insignes sont utilisés

pour représenter ces progrès. Cette reconnaissance est supposée motiver les jeunes

pour encourager leur progression. Le système de progression couvre sept (7) domaines

selon Défis et Aventure, le document utilisé jusque là pour la progression au

Scoutisme Béninois. Il s’agit de

1- Techniques scoutes

2- Protection de la nature

3- Santé assainissement et secourisme

4- Développement physique et expression corporelle

5- Esprit scout

6- Développement spirituel

7- Civisme

8- Education et alphabétisation

9- Agriculture/ production alimentaire et magasinage

10- Education à la vie familiale.

Le système de progression comprend deux parties : le système de classe et le système

de brevets.

II LE SYSTEME DE CLASSE.

C’est une série de test l’un après l’autre comme une échelle, une série d’étapes qui

mène le scout a travers les défis communs. C’est généralement connu sous le nom de

Système de classes, parce que la plupart des scouts y affrontent les mêmes défis. Il

permet d’avoir un standard en matière de connaissance, compétences et attitudes au

sein d’une branche déterminée dans une association donnée. On y retrouve des

objectifs éducatifs et Une liste d’activités possibles pour atteindre ces objectifs. En un

mot un objectif éducatif est un point identifie sur une carte vers lequel on veut aller et

l’activité c’est le chemin que tu choisi pour y arriver. Et comme plusieurs chemins

peuvent être choisis pour arriver au même point, plusieurs activités peuvent contribuer


pour atteindre un même objectif. La valeur d’un responsable scout peut être évaluée

par sa capacité à proposer différentes activités pour permettre à un scout d’atteindre un

objectif éducatif déterminé. Plus on a d’activités proposées, plus on a la chance

d’attirer l’intérêt es jeunes et mieux ils aident à atteindre l’objectif éducatif.

A LA MEUTE

Les louveteaux et louvettes tendent à se développer individuellement pour le

corps, pour l’esprit. On retrouve ici trois étapes de progression. Nous avons :

Le pas : Un enfant est venue à la meute : il a été attiré par la vie de la meute, les jeux,

les réunions, les sorties, les chants ou alors il a été amené par des camarades ou confié

au Vieux Loup par ses parents. Cet enfant est un « Patte tendre ». Il cherche à

comprendre la vie de la meute, à apprendre le langage de la meute. Il fait donc le Pas.

C’est au cours de cette étape qu’il est accueilli à la meute. Il doit Participer à deux

activités en plein air comme une Technique scoutes ; faire preuve de propreté pendant

et après deux activités en plein air : propreté corporelle, propreté des lieux dans le

domaine de la santé et de l’assainissent par exemple

L’œil : C’est le deuxième stade de progression. L’enfant connaît la loi, les maximes, le

maitre mot. Il est capable de faire trois nœuds simples et expliquer leur utilisation en

ce qui concerne les techniques scoutes ; continuer à assister pendant deux mois à des

offices religieux pour le développement spirituel ; dessiner un arbre généalogique

montrant les relations avec ses parents et ses grands parents pour l’éducation à la vie

familiale par exemple. Dans le domaine de l’esprit le louveteau peut par exemple

raconter une histoire se rapportant au fond symbolique de la branche jaune, faire la

bonne action quotidienne, expliquer la signification de la promesse et de la loi. Il fait

sa promesse au cours de cette étape. Par la promesse, l’enfant ne s’engage pas à être

parfait mais il exprime son désir de partager la vie louveteau dans la vie louveteau

dans le cadre de la meute.

La piste : Troisième étape de la progression du louveteau, elle marque le dernier temps

que celui-ci va passer à la meute. Le louveteau arrive par exemple à expliquer


l’importance de l’air pour les être humains pour ce qui concerne la protection de la

nature ; citer au moins cinq personnages se rapportant au fond symbolique de la meute

pour l’Esprit Scout ; dessiner le drapeau national et le colorier pour ce qui concerne le

civisme. La fin de cette étape est marquée par la montée à la troupe.

III- LE SYSTEME DES BREVETS

C’est la seconde partie du système de Progression. Elle est constituée d’un certain

nombre de tests sur un sujet/ domaine déterminé. Les Brevets n’ont aucune hiérarchie

et ne représentent pas d’obligation quant à leur choix. Le Brevet permet au jeune

d’acquérir des connaissances plus approfondies dans un domaine déterminé. Le jeune

devient un sorte d’expert » dans ce domaine

Ex : Menuiserie, Secourisme, Naturaliste etc.

Un bon Brevet présente des défis sous trois formes :

Connaissances théoriques (Savoir)

Compétences pratiques (Savoir faire)

Actions de Service (Savoir être)

Par exemple, pour avoir le Brevet de Forestier on peut demander au jeune scout

d’avoir des connaissances sur les plantes et les arbres, leur relation avec la vie des

êtres humains et des animaux etc. On peut aussi lui demander d’apprendre comment

on plante correctement un arbre, comment on s’en occupe, comment on fait le greffage

etc, enfin on peut lui demander de participer aux célébrations de la journée de

l’environnement ou bien de faire des affiches pour une campagne pour la préservation

de la Nature, ou bien participer à une campagne de ce type. Rappelez-vous que

l’obtention d’un Brevet nécessite des connaissances profondes du sujet choisi, une

bonne maîtrise de certaines techniques appropriées au sujet choisi et l’utilisation de ces

connaissances et de ces techniques au service des autres ! Il existe plusieurs sortes de

brevet selon le système de progression du scoutisme Béninois tel que présenté dans

Défis et Aventures. A la branche jaune on peut avoir le brevet d’habileté manuelle

pour reconnaitre les capacités d’un louveteau à faire des nœuds ou à dessiner ou le

Brevet d’historien lorsque le louveteau ou la louvette développer des capacités dans

ce domaines.


IV COMMENT APPLIQUER LE SYSTEME DE PROGRESSION ET LES

BREVETS

Pour passer les tests aux jeunes

- Ne jamais organiser une sortie ou un camp spécialement pou cette étape ou ce

brevet

- Organiser plutôt beaucoup d’activités et en profiter pour suivre l’enfant/ c’est

dons dans le jeu ; l’amusement, à la maison, à la réunion au camp, à n’importe

quel endroit, sans que l’enfant ne soit averti qu’il passe ses épreuves

- Inscrire dans le carnet de l’enfant ou du jeune la date, les différentes épreuves,

les étapes passées et les brevets obtenus.

- Après six mois, le jeune devrait avoir fini la première étape et faire sa

promesse pour la branche concernée

- Les autres étapes se passent non après un certain nombre d’année, mais après

avoir passé les épreuves de l’étape concernée.

- Pour faciliter la progression du jeune, le chef doit lui confier des

responsabilités. Le système de sizaine permet à chacun d’avoir n rôle à jouer.

CEREMONIES DES LOUVETEAUX

I°) LA PROMESSE

La promesse louveteau est la version adaptée au louvetisme de la promesse scoute. Si leurs aînés promettent de servir de leur mieux, on ne peut pas exiger autant d'enfants, qui ne comprendraient d'ailleurs pas ce dont il s'agit. Eux promettent donc simplement de faire de leur mieux pour être fidèles : à leur pays, leur famille, leur religion, et à la loi de la meute.

La Promesse est un engagement volontaire du louveteau qui décide lui-même du

moment où il la prononcera.

La Promesse n’est pas une étape de la progression personnelle du loup. C’est la

concrétisation de sa volonté de vivre la loi et la devise du louveteau et de

pratiquer l’esprit scout (service, tolérance, sociabilité, effort, ouverture, etc.) en

permanence. Il n’y a pas de limite d’âge ou d’ancienneté pour prononcer la

promesse. Cependant, dans la mesure où la Promesse concrétise l’engagement à

respecter la loi de la meute et à vivre l’esprit scout, il est préférable que le


louveteau ait une expérience suffisante du scoutisme (c’est pourquoi le loup ne

prononcera pas sa Promesse avant d’être Patte-Tendre).

Le rôle du vieux loup n’est pas de décider pour l’enfant du moment où il

prononcera sa Promesse. Son rôle est de s’assurer avec le loup que celui-ci a

bien compris l’importance de l’acte qu’il va effectuer et qu’il se sent capable de

respecter son engagement par la suite.

Comme la Promesse n’est pas une étape de la progression personnelle, l’enfant

ne la prononcera pas au cours du conseil au clair de lune, mais lors d’une

assemblée de meute spéciale car il faut que cette cérémonie reste un souvenir

important pour le louveteau qui prononce sa Promesse devant la meute.

LA CEREMONIE

Le chef de meute arrive, salue les parents et les autorisés, leur explique ce

qui va se passer, en insistant sur le fait qu’un nouveau Louveteau va devenir

membre du mouvement scout.

Puis le chef de meute se retourne, en appelant : "Meute! Meute! Meute!".

Toutes les sizaines accourent, en criant longuement : "Meu…te !". Elles arrivent

chacune de leur coté directement à leur place ou bien, elles s’enroulent en

dessinant un cercle de parade, et s’arrêtent chacune à leur place.

Le nouveau se place à coté de son sizenier.

Les parents et invités se placent de façon à voir la cérémonie.

-Chef : "De notre….."

-Tous : "Mieux !"

-Chef : (au sizenier du nouveau) "Un garçon

confié à ta sizaine

Désire être louveteau.


Amène-le-moi".

(Le sizenier le conduit au chef de

meute, en passant par

L’extérieur du cercle)

-Chef : "Crois-tu qu’il puisse être un bon

louveteau ?"

-Sizenier : "Oui, Akéla !"

-Chef : "Merci "(prénom du sizenier)

(le sizenier salue et retourne à sa

place)

-Chef : (au nouveau) "Que veux – tu ?

-Nouveau : "Etre louveteau".

-Chef : "Pourquoi ?"

-Nouveau : " Pour devenir un bon éclaireur, un

bon compagnon et un bon routier plus

tard "

-Chef : "C’est très sérieux…Eh bien, va

demander aux louveteaux

S’ils veulent bien de toi".

(Le nouveau va successivement à chaque sizenier, par l’extérieur du cercle.

Il essaie de pénétrer entre le sizenier et son voisin, mais toute la sizaine fait

demi-tour et lui barre le passage, les bras tendus).

-Sizenier des blancs : "On n’entre pas chez les blancs sans

connais la loi de la meute"


- Nouveau :

Le louveteau/ la louvette est toujours propre

Le louveteau/ la louvette est toujours gai

Le louveteau/ la louvette dit toujours vrai

Le louveteau/ la louvette cherche à faire plaisir aux autres.

Le louveteau/ la louvette obéit aux maitre-mots.

-Sizenier des blancs : "C’est bien, puisque tu connais la loi des

louveteaux, les

Blancs t’accepterons. Essaie d’entrer chez le Gris".

(Même jeu, la sizaine des gris face au nouveau)

-Sizenier des Gris : "On n’entre pas chez les gris sans connaître le maître

Mot".

-Nouveau : "De notre mieux " !

-Sizenier des gris : "Bien, puisque tu connais le maître mot, les gris t’accepteront

Essaie d’entrer chez les Noirs ".

(Même jeu, la sizaine des Noirs a noué deux cordes par un

Nœud plat, qu’elle tient tendue).

-Sizenier des Noirs : "On n’entre pas dans la jungle en cassant les lianes, dénoue ce

Nœud."


-Nouveau : "Voilà ! "

-Sizenier des Noirs "Bien puisque tu sais dénouer les nœuds, les Noirs t’accepteront.

Essaie d’entrer chez les Bruns".

-Sizenier des Bruns : "Les louveteaux sont polis et saluent avant d’entrer".

(Le Nouveau fait le salut louveteau)

-Sizenier des Bruns : "Bien, puisque tu sais saluer, les Bruns t’accepteront.

Essaie d’entrer chez les Noirs".

-Chef : "Reviens ici".

(Le louveteau revient se placer devant le chef)

-Chef : "Louveteau, allons – nous recevoir ce garçon à la meute ?".

-Tous : "Oui".Akéla

-Chef : "Le promets-tu ?

-Nouveau : "Oui"."De tout mon cœur".

Si les parents sont présents :

-Chef : "Mais…. (Prénom du louveteau), tu ne peux rester à la meute

qu’avec la permission de tes parents. Va la demander ". (Le

nouveau va la demander).

-Chef : "Comme depuis ton Baptême, tu es (chrétien, musulman), va demander à l’aumônier, la bénédiction Dieu.

(le nouveau va s’agenouiller devant l’Aumônier, qui le

bénit en disant :)


-Aumônier : "Que la bénédiction du Dieu tout puissant, descendes sur toi et y demeure toujours ".

-Tous : "Amen"

-Chef : "A présent, sachant qu’à la maison, comme à la meute, tu sera un louveteau joyeux obéissant et franc, tu peux prononcer ta promesse".

-Nouveau : Sur mon honneur et avec l’aide de Dieu, je promets de faire de

mon mieux pour :

- Aimer Dieu et mon prochain

- Créer la joie autour de moi

- Et observer la loi de la Meute.

(Le chef de meute lui remet ses insignes et lui serre la main)

-Chef : "Voici que fais parti de la meute….et que tu deviens le frère de tous les louveteaux.

Maintenant en ton honneur, louveteau, la meute va pousser son grand cri de joie et de discipline. Tu ne le recevra que deux fois dans ta vie : aujourd’hui où tu entres à la meute , et le jour où louvart à deux étoiles , tu n’auras plus rien à apprendre chez nous et où tu quitteras la meute pour devenir éclaireur. En l’honneur du petit frère….". (Le cercle se ferme. Tous s’accroupissent lorsque le nouveau y entre, et poussent le grand hurlement. Puis le nouveau se rend à la sizaine, et la meute entonne un chant qu’elle aime bien)

(Dans le cas où 2 à 3 louveteaux demandent à faire leur promesse le même jour, il est utile que chaque louveteau prononce sa promesse individuellement. La meute peut chercher à personnaliser l’accueil de chaque louveteau).

LA MONTEE A LA TROUPE

Toute la vie de la meute est une préparation de montée à la troupe. Cette préparation se fait surtout dans les deux (2) semaines qui précèdent la cérémonie. C’est un effort conjugué du C.M. du C.T. et de l’Aumônier.

LA CEREMONIE


La Meute a préparé son mat et tracé le cercle de parade. La Troupe se rassemble en rectangle avant l’arrivée de la Meute. Les louveteaux arrivent à l’appel de C.M et se mettent en cercle. Animation des 2 cotés (5mn). Au niveau de la Meute, on chante les couplets aimés de celui qui doit monter. Le C.M. en dehors du cercle, annonce, tourné vers la troupe que le louveteau (nom et prénoms) va monter à la troupe : c’est un grand honneur pour la Meute qui a préparé un Eclaireur de plus. Il dit ses regrets de perdre un bon louveteau. Rappelle brièvement sa carrière. Puis s’adressant à celui-ci , il l’invite à entrer dans le cercle de parade pour recevoir une 2ème et dernière fois , le grand hurlement , qui sera l’adieu de toute la Meute et que dirige le P.S. ou un sizenier désigné à l’avance.

II°) LA CEREMONIE D’ADIEU OU LA MONTEE LA TROUPE

Le louveteau fait le tour du cercle, en serrant toutes les mains , ou il reste au milieu du cercle et les sizeniers seulement viennent lui dire autrement en faisant le salut louveteau et en lui serrant la main , ou encore toute la Meute se précipite sur lui, pour lui serrer la main et se remet en cercle au signal du chef de Meute.

La meute lance alors un chant ou un cri d’adieu. Puis le C.M. appelle le louveteau et l’accompagne jusqu' au rectangle formé par les Eclaireurs. A ce moment précis, deux sizaines s’écartent, ouvrant le cercle pour permettre à tous de suivre la cérémonie (demi-cercle) sans tourner la tête. Le C.T. et l’Aumônier s’avancent jusqu’à la frontière séparée par une corde ou un petit feu. Le C.M. par quelques mots présente le garçon au C.T. et à Aumônier. Le louveteau salue son C.M. et franchit l’obstacle. Le louveteau salue le C.T. qui lui recommande le repos (à l’aise). le C.T. le conduit jusqu’à l’étendard, qu’il salue, puis le louveteau se tourne et le C.T. le présente à la troupe qui salue (refaire la biographie du louveteau).

La troupe peut alors chanter un chant approprié. Après quoi, le C.T. indique que le louveteau (nom et prénoms) est confié au C.P. des…………………………….. Le nouvel Eclaireur accompagné de son C.P. est présenté aux patrouillards. Il serre la main à tous ses nouveaux frères et aux autres C.P. Animation dans les deux (2) cotés. Le louveteau en principe garde son uniforme et ses insignes jusqu’au jour de sa promesse. Il n’est pas semblable aux autres qui arrivent directement à la troupe. Il fait déjà partie de la fraternité scoute et devrait faire sa promesse beaucoup plus rapidement qu’un novice ordinaire.


Voici quelques extraits choisis du Livre de la jungle :

• Pour l’unité

« La force du loup, c’est le clan et la force du clan c’est le loup. » (Comment vint la crainte, Livre de la Jungle, R. Kipling)

• Contre la paresse

« C’est mauvaise chasse que de laisser gibier sur piste. » (Ankus du roi, Livre de la Jungle, R. Kipling)

• Pour le silence

« Rappelle-toi le silence n’a jamais rien gâté. » (Chien Rouge, Livre de la Jungle, R. Kipling)

• Pour la nourriture

« À ventre vide, œil négligent. » (Ankus du roi, Livre de la Jungle, R. Kipling)

• Contre le gaspillage

« Chasse donc pour ta faim, non pour ton plaisir. » (Chasse de Kaa, Livre de la Jungle, R. Kipling)

Le livre des louveteaux

• Auteur: Lord Robert Baden-Powell • Titre original : The Wolf Cub's Handbook (littéralement Le carnet des

louveteaux) • Éditeur : Delachaux & Niestlé, Paris. (ISBN 2-603-00675-4)


Présentation

Le Livre des Louveteaux est l'ouvrage pédagogique à la base de ce qu'on appelera le louvetisme. Il a été écrit par Baden-Powell en 1916 et perfectionné grâce à Vera Barclay. Il se présente comme un livre à destination d'abord des louveteaux eux-mêmes ; le style de BP s'adressant au petits est particulièrement remarquable. Il y présente les étapes nécessaires pour devenir un bon louveteau, mais tout le texte est bourré de petites histoires, d'idées de jeux, et de petits dessins de BP lui-même.

Le livre est organisée en trois parties. Les deux premières sont à destination des louveteaux : la première, et la plus importante (plus de la moitié du livre), pose tout ce qu'il faut savoir et savoir faire pour être louveteau, tout en expliquant en même temps la pratique de la pédagogie. Elle est organisée en «coups de dent», qui sont à la fois les chapitres et les étapes de la progression. La seconde est destinée aux divers badges que BP propose aux louveteaux. La troisième partie, elle, est destinée aux chefs de meute, et expose clairement les principes de base de la pédagogie louveteau, et surtout la façon dont laquelle il faut être chef. Comme à son habitude, BP ne s'embarasse pas de grandes introductions et explications théoriques : qu'il s'adresse aux petits où à leurs chefs, il va droit au but et ne traite que de la pratique, qui est pour lui la seule chose qui compte dans le scoutisme.

Introduction Tous les garçons, comme tous les jeunes loups, ont de fameux appétits. Ce livre est un repas offert par un vieux loup à de petits louveteaux. [...]

R. B.-P.

Table des matières

1. Introduction o La Loi de la meute et la Promesse du louveteau

2. Première partie : o Premier coup de dent : Histoire de Mowgli - les louveteaux - le petit

Zoulou - le Rocher du conseil - le Grand hurlement - Jeu : Shere Khan et Mowgli

o Deuxième coup de dent : Akela, Baloo et Bagheera - le nouveau - le salut - Danse : Tabaqui et Shere Khan

o Troisième coup de dent : Le loup apprend son métier - Danse de Bagheera et Baloo - La journée des mères

o Quatrième coup de dent : Le Bandar Log - la promesse - Kaa et la danse de la faim

o Cinquième coup de dent : Les lutins - comment se rendre utile o Sixième coup de dent : l'uniforme - la promesse d'un «Patte

tendre» - les sizaines


o Septième coup de dent : Comment gagner la première étoile ? o Huitième coup de dent : Observation - pistes - Voir sans être vu -

Promenades d'observation o Neuvième coup de dent : L'accident du Niagara - L'art de faire des

nœuds - Jack Cornwell - Comment se faire une tanière o Dixième coup de dent : Comment devenir grand et fort - le sang -

nourriture saine - évacuation journalière - grand air - exercices physiques - saut - saute-mouton - équilibre - cerceau et ballon - la respiration - les ongles - les dents - les pieds - lire l'heure - le service des louveteaux

o Onzième coup de dent : La deuxième étoile - les signaux o Douzième coup de dent : Allumer des feux dans une maison - plier

les habits - cirer les chaussures - porter des messages - les points cardinaux - exercices

o Treizième coup de dent : Tricotage et tissage - caisses d'épargne - construction de modèles - collection de croquis - albums - fanfares de louveteaux

o Quatorzième coup de dent : Le camp : confort au camp - faire son lit - équipement de camp - programme - choses à se rappeler

o Quinzième coup de dent : Danger d'infection des blessures - traitement des brûlures diverses - exercices physiques - marche sur la planche - l'investiture

o Seizième coup de dent : Montée à la troupe. 3. Deuxième partie : les brevets de capacité et comment on se prépare à les

mériter 4. Troisième partie : Raison d'être et méthodes des Louveteaux

o Indications aux chefs de meute. o Psychologie du louveteau o Psychologie des garçons o Comment conduire une meute o Organisation o Résumé

robert baden-powell -...

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