rezo n°55

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Énergie verte Courtepaille et le développement durable En t retiens 2009 L’Académie de la franchise novembre 2009 N°55 r z e rezo, la lettre de la fédération française de la franchise Antoine Sauvage, D i recteur du Développement Durable de l'enseigne Courtepaille,

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La lettre de la FFF. Le numéro de novembre 2009 est consacré au développement durable. Exemple à la Une : Courtepaille

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Page 1: rezo n°55

É n e rgie vert eC o u rtepaille et le développement durable

En t retiens 2009

L’Académie de la franchise

n o v e m b re2 0 0 9N ° 5 5r ze

rezo, la lettre de la fédération française de la franchise

Antoine Sauvage, D i recteur duDéveloppement Durable de l'enseigne

C o u rt e p a i l l e,

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Énergie verteRespect de l’environnement dans lequel nous vivons, adapation à desmodes de vie en plein bouleversement... La franchise et ses réseauxsuivent (et parfois précèdent) les évolutions économiques et sociologiquesde ce début de siècle. Illustration avec la prise en compte des exigences dudéveloppement durable par les enseignes (Courtepaille, bien sûr, et déjàquelques autres), et les débats des Entretiens 2009, centrés pour part i eautour de l’urbanisme commerc i a l . Sans oublier l’Académie de la fran-chise, puisque la formation, pour les hommes, la clef du changement.

F e n ê t re

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Cette promo 1 portée sur les fondsb a p t i s m a u x en début d'année s'estt e rminée le jeudi 29 octobre 2009 après9 jours de formation articulé en 3

modules (les Fondamentaux, la Maîtrise etl ' E x p e rtise) pour perm e t t re unep ro g ression dans l'apprentissage et la mise

en pratique. Guy Gras, Président de la FFF,qui avait voulu inaugurer cette pre m i è rep romo, a également tenu a être présent

lors de la clôture. Les participants lui ontprésenté, ainsi qu'à Laurent Caraux,a d m i n i s t r a t e u r, leur Plan de Pro g re s s i o n

Individuel, travail personnel de synthèseélaboré en fonction de leurs objectifspersonnels et professionnels et dont la

mise en place re q u i e rt l'utilisation desconnaissances et compétences acquises aucours de la form a t i o n .

La FFF et les formateurs ont soulignéla qualité de ce plan d'action qui a

demandé aux participants une vraier é flexion sur leurs axes de développementpersonnel. “On sent qu'il s'est passé

quelque chose”, disait Guy Gras aprèsavoir écouté les stagiaires. Il est vrai quela classe était au démarrage composée

d'individus tous persuadés d'exercer leur

métier de façon diff é rente parce quefaisant partie de réseaux diff é rents. Lesre n c o n t res successives devenues

re t rouvailles, les travaux de groupe, leséchanges d'expériences et l'influx desf o rmateurs ont profondément modifié

cette perception et une véritablecommunauté d'esprit sur le métierd'animateur s'est installée. La richesse

d'une formation dépend beaucoup del'envie et de la motivation des personnesqui y assistent. Ce fut incontestablement

le cas pour cette pro m o . L'attestation desuivi de cycle en poche et une coupe dechampagne plus tard, cette belle équipe a

( e n fin) trouvé le nom qu’elle se cherc h a i tdepuis le départ : elle s'appellera lesP i o n n i e r s . Evidemment !

La promo 2 est en cours et les inscriptionspour la promo 3 (qui démarrera le 19

janvier 2010) sont ouvertes. Tous lesrenseignements sont sur notre site.Contact FFF : Rose-Marie Moins

r. m . m o i n s @ f r a n c h i s e - fff.com et0 1 5 3 7 5 2 2 2 5

A i l l e u r s

Première promoL'Académie de la Franchise® a ouvert sa Promo 1 et accueilli ses pre m i e r sétudiants dans le cycle Animateur de Réseau en février 2009. La mise en place dece cycle de formation de professionnalisation était l'aboutissement d'un travail depréparation d'une année et marquait la volonté de la FFF de faire de la form a t i o nun axe prioritaire de développement.

L’Espoir faitd é v e l o p p e r

Les Espoirs de la franchiseet du commerce org a n i s éfêtent leur 10 ans !D é c e rnés tous les ans lorsde Franchise Expo Paris, ilsdistinguent les jeunesconcepts dans deuxcatégories, nouveauxconcepts et nouveauxexposants au salon.O rganisés à l’initiative ducollège des experts de laF F F, ils ont su convaincre den o m b reux part e n a i res : laSociété générale, FranchiseMagazine, RéussirL’ E x p ress-Le Figaro, ReedExposition et l’Observ a t o i rede la franchise... C’estd’ailleurs sur ce site que lesjeunes réseaux pourro n ts ’ i n s c r i re, dès le 15n o v e m b re . P o u rq u o iconcourir ? Les bonnes féesrassemblées autour desEspoirs sont aussid ’ e fficaces caisses derésonnance pour fairec o n n a î t re ces réseaux — etelles off rent aux gagnantstoute une série de serv i c e sutiles en matière depublicité et de formation... Pour plus d’inform a t i o n ,a . g e rm a i n @ f r a n c h i s e -fff . c o m

Et rendez-vous dès le 15n o v e m b re pour vousi n s c r i re sur le site del ’ O b s e rv a t o i re :

w w w. o b s e rv a t o i re d e l a f r a n c h i s e . f

r

Page 4: rezo n°55

C'est un homme de conviction,lucide et enthousiaste. A n t o i n eSauvage, le Directeur du Développe-

ment Durable de l'enseigne Court e-paille, ne mâche pas ses mots. Cefamilier de la franchise qui confesse

avoir fréquenté assidûment FranchiseExpo Paris pendant des années a

cependant trouvé une autre passion

avec le développement durable, etn'a pas hésité à re p re n d re des étudesà l'âge de 40 ans pour pouvoir

réorienter sa carr i è re - et mettre sesdeux passions en accord. Lui qui alongtemps travaillé aux Brasseries

K ro n e n b o u rg a découvert l'universC o u rtepaille à la fin de ses nouvellesétudes, puisque c'est dans ce réseau

qu'il a fait son stage. Et, en guise de

m é m o i re, une recommandation depolitique environnementale adre s s é eà l'enseigne. À la suite de laquelle il a

intégré l'équipe Courtepaille, ajou-tant au Développement Durable laresponsabilité du Patrimoine.

C o u rtepaille est un solide réseau àla réputation bien établie, aujour-

d'hui fort de plus de 216 re s t a u r a n t sdont 25 % en franchise. Restaurantspour l'immense majorité installés en

s o rtie de ville ou sur les lieux depassage, à la clientèle familiale etitinérante ; il y a plus de 12 millions

de passages par an... Comment faireévoluer ce réseau (qui fit longtempsp a rtie du groupe Accor, lequel est

loin d'être inactif dans ce domaine)vers des pratiques enviro n n e m e n t a l e srespectueuses de l'environnement ?

La pre m i è re étape a été le bilancarbone. Tout simplement parce quel'outil permet à tous les acteurs du

réseau de se re n d re compte de lasituation existante, et de mesure rplus ou moins la marge de pro g re s-

sion. Tout perfectionné qu'il soit, ceté n o rme tableau Excel concentrequelques centaines d'inform a t i o n s

sur l'acivitité de Courtepaille et de sesrestaurants, en intégrant toutes lesdimensions de la chaîne, de la culture

du produit à son arrivée dans l'as-siette. Le bilan cependant n'estqu'une photographie à date, et doit

s e rvir à constru i re une stratégie. Celle

élaborée par Antoine Sauvage avecl'équipe Courtepaille comprend tro i saxes : un travail sur le siège de l'en-

t reprise, qui doit être exemplaire ;une réflexion sur les nouvelles ouver-t u res (environ 40 ces trois dern i è re s

années) ; et la question égalementp ressante des restaurants déjà exis-tants.

A écouter Antoine Sauvage, onc o m p rend à quel point l'engage-

ment en faveur du DéveloppementDurable ne peut, dans un réseau, quepasser par l'évolution des pratiques

individuelles et collectives. Bien sûr, ily a des aspects techniques, des choixde matériaux et de machine qui

peuvent entraîner des gains énerg é-tiques conséquents. Mais l'essentielde la démarche passe d'abord par la

sensibilisation et la formation desindividus. “Chez Courtepaille, il y aplus de 3000 salariés... Si on leurrecommande déjà à tous d'éteindrela lumière en sortant d'une pièce oude faire attention aux robinets quicoulent, il y aura du pro g r è s” ,constate Antoine Sauvage. La rénova-tion de l'équipement vient après :

“Ça ne sert à rien de faire installerdes chauffe-eau solaires si l'eau esttoujours gaspillée. . . ”

Énergie verteLes enseignes ne peuvent plus l'ignore r. Le Développement Durable est partout : dans les textes deloi, les exigences municipales, les règlements européens. Et de façon plus insistante encore, lesdemandes d'un consommateur de plus en plus re g a rdant et de plus en plus économe - de sesre s s o u rces comme de celles du monde. Et quand on est Courtepaille, enseigne la plus souvent asso-ciée à l'univers du voyage et aux joies de l'andouillette au feu de bois, comment passe-t-on enquelques années au statut de héraut local - et national - du développement durable ? C'est avant toutune question d'homme et de mobilisation quotidienne, répond Antoine Sauvage, son Directeur duDéveloppement Durable et du Patrimoine.

La Une

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Ce qui n'empêche bien évidem-ment pas Antoine Sauvage et sonéquipe de trois personnes de pro s-pecter sans cesse de nouveaux équi-

pements et de nouveaux matériaux,et d'innover. Le restaurant deToulouse, rebaptisé Ecopaille, en

témoigne. Y sont testés des équipe-ments innovants notamment-éoliennes, urinoirs secs, panneaux

s o l a i re thermique …. Mais ce quim a rche pour le neuf peut-il convenirà des bâtiments plus anciens ? “N o u st e s t o n s, dit Antoine Sauvage. N o u sp rocédons par petites touches, nousremplaçons les vieux radiateurs pardes équipements moins gourm a n d s ,les chauffe-eau électriques par desc h a u ffe-eau solaires ou therm o d y n a-miques. ” Ainsi au Courtepaille deP i e rre-Bénite, que les vacanciers quivoyagent de Paris à la Pro v e n c e

connaissent bien. Entre bre t e l l e sd ' a u t o route et raffineries, ce re s t a u-rant off re maintenant à sa

n o m b reuse clientèle un mur végétal,une prairie fleurie économe en eau etdes techniques pour réduire les

consommations. La plupart du temps,cette amélioration suit un circuit biend é t e rminé : le problème est identifié,

un état des lieux est dressé, desc o m p o rtements visant à la réductionsont adoptés ; parallèlement, les

équipements nouveaux sont mis enplace; testés, et, le cas échéant,installés dans d'autres sites de l'en-

seigne. Ce qui ne va pas toujourssans anicroches : “Il nous a fallu unbon moment avant d'être au pointavec les éclairages "LED" ( s o u rc elumineuse à faible voltage, NdlR), e tde trouver le matériel qui convient.”

Antoine Sauvage a également unrôle form a t e u r auprès des équipes

du siège et du réseau. Une plate-f o rme e-learning est actuellementdéveloppée à l'attention des salariés

de l'enseigne. “Le dossier est trans-v e r s a l, martèle-t-il, et chacun doitpouvoir y contribuer par les gestes etl'évolution du comportement. Maison peut dire d'une certaine façonque la mission sera remplie lorsquel'ensemble des personnels sera impli-qué dans la démarche. Alors l'équipeDéveloppement Durable n'aura plusqu'à disparaître - et c'est une bonnechose !” Et si, au delà de l'enseignemême, les fournisseurs, les part e-n a i res et les clients comprennent et

épousent la démarche, c'est encoremieux. “Avec 12 millions de re p a ss e rvis par an, nous pourrions deveniren quelque sorte un relais pour sensi-biliser au Développement Durable.”Une des pièces maîtresses de ce

dispositif est le restaurant pilote deToulouse, qui bénéficie du labelEcopaille initié par l'enseigne. Un site

i n t e rnet Ecopaille.fr d'information sur

le développement durable devrait

d'ailleurs être mis à disposition dansle courant du mois de novembre. Lerestaurant de Blagnac concentre les

bonnes expériences : chauff e - e a us o l a i re, sources lumineuses atté-nuées, économiseurs d'eau, sets de

table en papier recyclable, éoliennes(elles fournissent 10 % de la consom-mation électrique) ; livraisons re g ro u-

pées, double vitrage thermique... Etla liste n'est pas close.

En acteur engagé, AntoineSauvage donne l'exemple. Symbo-liquement, il a demandé une Prius en

véhicule de fonction ; il court tous lesmidis (la santé fait partie du dévelop-pement durable de l'individu) et vient

p a rfois en vélo au bure a u . "Dans lec a d re du Comité Enviro n n e m e n t a lSiege nous avons d'ailleurs incité lescollègues à s'inscrire dans une

La Une

Le Courtepaille de Blagnac

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d é m a rche de covoiturage... Diff i c i l e ,p a rce que vous entrez dans la vie et ledomaine privés des gens. Off i c i e l l e-ment, ça n'a pas eu beaucoup desuccès, mais en fait certains ont quandmême commencé à s'org a n i s e r.”

Et les franchisés ? Dans un réseauconstitué à 75 % de restaurants enp ro p re, ils commencent eux aussi à

s'impliquer activement dans la straté-gie proposée par l'enseigne et sesspécialistes. “Leur besoin pre m i e r, estd'avoir de l'inform a t i o n”, expliqueAntoine Sauvage. Certains de ces fran-chisés ont déjà mis en place des

p rocessus dans leurs re s t a u r a n t s ,quand d'autres sont encore à l'étapede la réflexion. En mars 2010, Court e-

paille sera de nouveau présente àFranchise Expo (Paris Expo Porte deVersailles, 14 au 17 mars !). En plus

des atouts historiques de la marque les

candidats franchisés se verront pro p o-

ser tout le savoir- f a i re Ecopaille. Dansle cadre de ses fonctions au sein del'équipe Développement et Constru c-

tions Antoine Sauvage participera àcette nouvelle campagne de re c ru t e-ment.

Logiquement, cette démarc h et rouve aussi sa place auprès des élus

locaux. “Nous avons notre place dansles éco quartiers ainsi que dans lesopérations de promotions "vertes" “.

Et les élus le savent : Courtepaille estde plus en plus souvent sollicitée pource type d'opération. Le réseau, port é

par sa volonté stratégique et par leshommes et les femmes qui la mettenten œuvre dans un esprit d'améliora-

tion constante (méthode que l'onre t rouve aussi bien en franchise), réus-sit aujourd'hui à concilier tradition,

m o d e rnité et respect de l'enviro n n e-

ment, et s'impose aujourd'hui comme

l'une des enseignes les plus innovanteset les plus audacieuses dans cedomaine.

La Une

Le Courtepaille de Lisses

Page 7: rezo n°55

Solvimo sur le gre e n

Le réseau immobilier Solvimo

(plus de 150 agences)

poursuit son maillage de la

France à un rythme régulier.

Il vient de re n f o rcer ses

positions à Marseille (4e

agence dans la ville, 11e d a n s

les Bouches-du-Rhône) et

Paris (6e agence dans la

capitale).

L'enseigne originaire du Va r

p a rvient en effet à se

d i ff é rencier des autre s

acteurs du marché par la

qualité de ses services et la

d i v e r s i fication de ses off res.

Solvimo souhaite se

positionner comme un

interlocuteur de référe n c e

sur le marché de

l ' i m m o b i l i e r, en misant sur la

qualité et la diversité des

s e rvices. Par exemple, il

p ropose désormais de gére r

les biens immobiliers mis en

location, déchargeant ainsi

les investisseurs de ce travail.

“N o t re volonté est que

chaque agence Solvimo

puisse accompagner ses

clients dans tous leurs

p rojets immobiliers, explique

Olivier Alonso, le PDG du

réseau. Pour cela, nous

p roposons aujourd'hui des

solutions en matière de

gestion locative, mais

également de défis c a l i s a t i o n ,

de gestion immobilière et de

syndic de copropriété, ainsi

que des off res dans le

domaine des énerg i e s

re n o u v e l a b l e s …"

En effet, début 2009,

Solvimo a fait entrer dans

son capital des dirigeants

fondateurs du Gro u p e

immobilier Equalliance (à

hauteur de 45%), ce qui lui

a permis de développer des

s y n e rgies inédites et d'élarg i r

son off re au Green business.

Dans ce cadre, les agences

Solvimo peuvent, par

exemple, proposer la mise

en place de panneaux

photovoltaïques (électricité

s o l a i re) ou de pompes à

c h a l e u r.

E x p e rts et amazones

Franchise Management

sponsorise une équipe du

Raid Amazone Arbre Ve rt

2009, qui se déroule en ce

moment même au Sri Lanka

par équipe de trois.

Il est réservé à des femmes à

la fois sportives, mères de

famille et ayant une activité

p ro f e s s i o n n e l l e .

Après trois jours d'épre u v e s

le Team Franchise

Management est

actuellement 13e a u

classement général sur 46

équipes engagées.

Les concurrentes alternent la

course d'orientation, le VTT,

la course à pieds, le canoë,

etc.. Les valeurs d'équipe,

d ' e ff o rt partagé, de

convivialité des concurre n t e s

sont aussi celles de la

f r a n c h i s e .

La Mie Câline en

convention verte

Pompadour les 7, 8 et 9

o c t o b re 2009 : c'est sous le

signe du développement

durable que la Mie Câline a

réuni ses franchisés entre

C o rrèze médiévale et

P é r i g o rd Noir, à l'occasion de

la convention nationale

annuelle du réseau. Plus de

200 participants étaient

présents à cette convention.

Pendant trois jours, les

acteurs de l'enseigne ont

pu profiter des

infrastructures du Club

Med de Pompadour pour

pratiquer de multiples

disciplines sportives, et

apprécier le calme de ce

village de 60 hectares niché

au cœur de forêts de

châtaigniers, de hêtres, de

bouleaux, de pommiers...

Brèves en vert

F o rmations de laF F F, programme 2010

Déjà en ligne : les dates de laformation Animateur etdirecteur de réseau !

• Promo 3

- Module 1 : lesfondamentaux, 19 et 20janvier 2010

- Module 2 : Maîtrise- > Session 1 : 16 et 17février 2010- > Session 2 : 1er et 2 avril2010

- Module 3 : Expertise- > Session 1 : 18 et 19 mai2010- > Session 2 : 15 et 16 juin2010

• Promo 4

- Module 1 : lesfondamentaux, 21 et 22septembre 2010

- Module 2 : Maîtrise- > Session 1 : 26 et 27octobre 2010- > Session 2 : 30 novembreet 1er décembre 2010

- Module 3 : Expertise- > Session 1 : 18 et 19janvier 2011- > Session 2 : 15 et 16février 2011

Rose-Marie Moins,[email protected]

Entretiens en lumière...

Page 8: rezo n°55

B i l l e t

Cet automne, on voittout en vert.Hallucination collective ?Pas vraiment. Si certainstentent encore de fairepasser pour une mode àcourte vue les effortsconsentis par le mondeéconomique dans ledomaine dudéveloppement durable,force est de constaterque les choses changentpour le mieux. Qui seplaindra d'avoir deseaux de ville pluspropres, des jardins surles terrasses des bureauxet des fruits frais à tousles repas ? Si une partiedes bénéfices d'unedémarcheenvironnementale resteinvisible, il en est uneautre qui profitedirectement à sesacteurs et à ses clients.Après tout, et comme lafranchise, ledéveloppement durableest un processusgagnant-gagnant...

B r è v e s

mais aussi pour savourer leur

appartenance à un réseau

délicieusement sympa !

Avec 20 ouvertures et 5%

de croissance de chiffres

d'affaires en 2009, La Mie

Câline est bien équipée pour

faire face à la récession.

L'enseigne projette d'ouvrir

25 magasins en 2010. Avec

sa nouvelle plate-forme

logistique, La Mie Câline

prendra une nouvelle

longueur d'avance. En levée

de rideau de la convention,

la réunion plénière animée

par David Giraudeau et

Patrice Clouet, co-directeurs

généraux de l'enseigne.

Points forts :

• le franc succès du « zéro

sac plastique » lancée au

printemps 2009 : l'enseigne

a non seulement supprimé

les sacs plastiques de ses

magasins mais également

modifié le comportement

d'achat de ses clients. Le

nombre d'emballages papier

a été divisé par 5 !

• l'implication des franchisés

dans les Commissions de

travail franchiseur-franchisés,

et les élections des 16

représentants franchisés

2010-2011.

- la reconnaissance des

performances des magasins

au travers de l'attribution

des labels La Mie Câline :

commercial (pour le magasin

de Grandville), hygiène (pour

les franchisés de Bergerac)

et toutes catégories (pour

l'équipe d'Albi) ;

- les grands projets 2010

avec en fil conducteur, la

mise en exergue des valeurs

de la marque et la poursuite

du déploiement d'un

concept caméléon.

Construire une équipe qui

gagne : c'est sur cette

thématique qu'est ensuite

intervenu un des spécialistes

français de la motivation et

de la performance : Hervé

Gougeon, fondateur de la

société Edifia. Une

conférence décapante sur

les principes fondamentaux

du management et de la

performance.

Il y avait aussi quelques

animations plus verte durant

la convention... Dont un

parcours aventure musclé

organisé en collaboration

avec l'agence Opea Events.

27 équipes de 6 personnes

se sont prêtées avec bonne

humeur à une série

d'ateliers ludiques en lien

direct avec les grands projets

verts de La Mie Câline.

Et puis, parmi les temps

forts des soirées, une grande

tombola qui a permis à

Valérie Saint Cast et Benoît

Raballand, franchisés à Saint

Brieuc, de repartir au volant

de « la plus écologique des

petites citadines » : une

magnifique Citroën C1… en

attendant la voiture

électrique ! Les gagnants

ont ouvert leur magasin à

Saint Brieuc en 2003.

Auparavant, de 1991 à

2002, Benoît était

responsable boulangerie-

viennoiserie sur le site de

fabrication de La Mie Câline

: une fidélité à l'enseigne

récompensée !

Page 9: rezo n°55

Daniel Moquet signe aussi

des contrats.

Le réseau du spécialiste de

l’aménagement des jard i n s

continue d'afficher son

dynamisme avec l'arrivée de 7

nouveaux franchisés.

Actuellement en formation, ils

s e ront en activité dès janvier

2010. Mathieu Faudon,

franchisé en activité depuis

début septembre est basé à

Valence. Il fait part de son

expérience et démontre que

l'enseigne attire aussi des

jeunes... Côté produit, Daniel

Moquet lance l'Hydrostar : un

nouveau revêtement adapté

aux petites surfaces, aux

t e rrasses, bord u res de

maisons.... et respectueux de

l ' e n v i ronnement. Il vient

compléter la gamme des huit

solutions déjà existantes.

Rien ne résiste à La

B o u c h e r i e

Avec l'ouvert u re d'un

restaurant toutes les tro i s

semaines, le groupe La

Boucherie poursuit un

p rogramme d'expansion

a g re s s i f .

En 2009, le groupe La

Boucherie ouvrait 10

restaurants. Poursuivant ses

objectifs de croissance, la

chaîne ouvrira 15

établissements en 2010, soit un

restaurant toutes les 3

semaines. A ce rythme le

g roupe La Boucherie passera le

cap des 100 unités fin

d é c e m b re 2011. Ainsi, huit

restaurants en pro p re sort i ro n t

de terre en 2010 : Angoulême,

M o n t a rgis, Epinal, Saint Dizier,

B o rdeaux et 3 autres pour l'Ile

de France. Un pro g r a m m e

succursaliste qui équivaut à 11

M d’euros d'investissement.

En marge de cette cro i s s a n c e ,

le plan de développement en

franchise connaît un ry t h m e

s i l m i l a i re, preuve que la

restauration demeure un métier

attractif. Les candidats à la

franchise La Boucherie sont

autant des investisseurs que des

exploitants en activité désire u x

de passer sous enseigne.

A noter : après l'Ile de la

Réunion, La Boucherie fait une

f o rte percée dans les Caraïbes.

C o n f o rmément aux accord s

passés avec ses master-

franchisés, 3 établissements

o u v r i ront sous 3 ans en

Guadeloupe, Martinique et

G u y a n e .

P o rté par l'effet TVA, le réseau

La Boucherie est - à périmètre

constant - sur un volume

d ' a ff a i res comparable à 2008.

En intégrant les 10

établissements ouverts en

2009, le groupe table sur une

c roissance de + 15% sur

l ' e x e rcice en cours.

Le point sur l’APEF

L'APEF (Agence Pro f e s s i o n n e l l e

de l'Emploi Familial), a été créée

en 1992 à Montpellier. Ces 17

années d'expérience et la

qualité de ses prestations, lui

ont permis de s'étendre sur de

n o m b reux départements.

L'APEF a souhaité ouvrir en

2006 son réseau à la franchise

en créant "Franchidom". Le

réseau possède aujourd'hui 32

agences sur l'ensemble du

t e rr i t o i re français.

Dans la lignée de la politique de

qualité de l'enseigne, validée

par la cert i fication NF Serv i c e s ,

chacune de ces agences répond

à des critères précis : pro x i m i t é ,

disponibilité, qualité et

p rofessionnalisme.

Bien que faisant partie du

réseau national, chaque agence

est unique de par son

intégration au tissu

économique et social mais aussi

au re g a rd des besoins locaux.

La force de ces implantations

tient notamment à la réponse

adaptée que chaque franchisé

a p p o rte au besoin de chaque

p a rt i c u l i e r.

A ce jour, le réseau emploie

750 personnes (185 ETP) avec

une moyenne de 64% en CDI

et une politique sociale qui allie

rémunération attractive,

versement d'indemnités

kilométriques, mutuelle, mise

en place de prévoyance. En

2008, ce ne sont pas moins de

2 500 heures de formation qui

ont été dispensées auprès de

420 salariés.

L'APEF est donc en pleine

c roissance. 2010 devrait même

voir le réseau passer la barre de

50 implantations grâce à 25

nouvelles agences.

10 projets sont actuellement en

cours sur la région parisienne,

mais aussi Nice, Bord e a u x ,

Lyon, Gre n o b l e . . .

Un réseau à suivre . . .

B r è v e s

Page 10: rezo n°55

La pre m i è re réunion du groupe detravail Développement durable de la FFFs’est tenue par un jour de pluie tiède qui

sentait son réchauffement climatique. Etses participants avaient sur la plancheune drôle de tâche : comparer des

d é m a rches convergentes mais fonda-mentalement hétéroclites, dans le butd’en extraire un savoir- f a i re commun, de

l’enrichir et de le restituer au monde dela franchise... S’étaient en effet réunisdans les locaux de la FFF les re p r é s e n-

tants des réseaux les plus divers. A i n s iDenis Foucal, le nouveau président deTroc.com, dont les magasins donnent

justement une deuxième vie aux objets.“Mais on n’a pas encore vraimentavancé sur la question”, avouait Denis

Foucal, venu pour écouter les autre s .A u t re son de cloche chez NorbertD e n t ressangle, le transporteur intern a t i o-

nal : l’enseigne travaille depuis près de10 ans sur 4 axes fondamentaux, lecarburant, le risque ro u t i e r, la gestion des

sites et la responsabilité sociale.

Pionnier de la franchise en déména-g e m e n t , Déménageurs Bretons avait deson côté tenté déjà l’aventure des caissesmobiles, qui font intervenir le rail dans le

déménagement. Non sans diff i c u l t é s“Les petites gares de frêt ferment lesunes après les autres : si l’Etat ne suitpas, il est parfois difficile d’agir.” Autrefameux acteur des services, Guy Hoquetl’Immobilier appréhende le développe-

ment durable dans ses dimensions lesplus sociétales, une démarche égalementliée aux eff o rts de cert i fication de l’en-

seigne, très avancée sur ce point. Lad é m a rche s’accompagne donc d’uner é flexion sur l’insertion et l’accessibilité,

et participe également à la consolidationde l’esprit d’enseigne, déjà puissant chezGuy Hoquet. Cependant que Accor, l’in-

térêt pour le développement durable estvif depuis de longues années. A c c o r,g roupe coté, doit de toute façon, de par

la loi, publier ses indicateurs extra-fin a n-c i e r s . Si l’engagement se fait pour l’heureen grande partie avec les filiales et les

hôtels managés, les franchisés entre n ta u j o u rd’hui dans la danse, et y apport e n tp a rfois leurs pro p res innovations d’entre-

p re n e u r s .

Le prêt-à-porter s’intéresse égale-ment à la question, et le groupe detravail peut déjà compter sur la présencedu groupe Beaumanoir, fort de cinq

enseignes (Cache-Cache, Bonobo,Patrice Bréal, Scottage et Morg a n ,récemment racheté) et d’un millier de

magasins en France. “Que peut-on faireau niveau des magasins — et commentrecueillir de l’information pour mettrenos boutiques sur la bonne voie ?” . Ànoter que d’autres enseignes de l’équi-pement de la personne commencent à

s ’ i n t e rroger sur l’intérêt économique,social et commercial du développementdurable — ainsi, le maroquinier Le

Ta n n e u r.

Tandis que Courtepaille s’engager é s o l u m e n t (voir notre article de Une)sur la voie verte, les centres de lavaged’Éléphant Bleu sont tombés dans le

Adhérentsverts

La Mie câline, ÉléphantBleu, Le Tanneur, MaisonsPhénix, 5àSec, NorbertDentressangles, Mikit,Cartridge World, GuyHoquet, les enseignes dugroupe Accor,Courtepaille, Yves Rocher,Adhap Services, lesenseignes du groupeBeaumanoir, MonceauFleurs, Quick, AugiasPropreté, Tryba, Irrijardin,Déménageurs Bretons...et bien d’autres mettentaujourd’hui au premierplan les préoccupationsenvironnementales. Àsuivre dans les colonnesde rezo et, pour lesadhérents, sur votreIntranet.

On va vers le vertAvec 140 adhérents, la FFF re g roupe aujourd’hui une impressionnante forc ed’innovation et d’évolution en matière de développement durable, puisquen o m b re de ces réseaux ont déjà mis sur pied des stratégies spécifiques,c o n c e rnant à la fois les sièges, les magasins, les clients et démontrant l’im-plication des entre p reneurs franchisés dans une démarche qui a un impactlocal autant que mondial. D’où l’idée de mettre en œuvre un groupe detravail consacré à ces questions. La pre m i è re réunion s’est tenue le 21o c t o b re . A p e r ç u . . .

La vie de la FFF

Page 11: rezo n°55

développement durable quand ilsétaient petits... L’ensemble du conceptévolue au rythme des innovations tant

techniques que législatives dans ledomaine de l’eau, et s’attelle mainte-nant à la construction de centres Haute

qualité environnementale et à l’énerg i es o l a i re. Enfin, le constructeur de maisonsMikit se trouve lui aussi au cœur de la

révolution des techniques de constru c-tion, de chauffage, d’isolation, etc, engrande partie dictée par les exigences du

développement durable.

Logiques non contradictoires, m a i s

p a rfois difficilement comparables outransmissibles... la franchise fourn i t - e l l eun dénominateur commun à ces

re c h e rches ? Ce n’est pas évident, si cen’est que la nécessité apparait à tousd ’ i n t é g rer au savoir- f a i rela plupart des

évolutions liées au développementdurable. C’est relativement facile lors-qu’il s’agit de nouvelles techniques inti-

mement liées à l’exercice de lap rofession du franchisé. Ce l’est sansdoute moins lorsque ces évolutions

c o n c e rnent la gestion du magasin :économies d’énergie (éclairage, réfrigé-ration, chauffage, véhicules pro f e s s i o n-

nels, utilisation de l’eau, du papier, etc.).Ou, bien sûr, la gestion sociale du maga-sin franchisé, dans laquelle le franchiseur

ne saurait s’immiscer. Il est cependantd i fficile de concevoir qu’un réseaupuisse se dire vertueux sur le plan envi-

ronnemental, et négliger les aspectssociaux de la gestion, rappelle très juste-ment le groupe Accor.

Cette pre m i è re re n c o n t re a égale-ment perm i s d ’ e n t e n d re la voix de

l’Ademe, l’agence française pour l’envi-ronnement, qui conseille et co-financeun certain nombre de projets et d’inno-

vations liées au développement durable ;et conseille collectivités locales, entre-prises et services publics dans tous les

domaines, exceptés l’eau et le paysage.Accor et Norbert Dentressangle ont,e n t re autres enseignes, déjà travaillé

avec l’Ademe sur un accord cadre quileur permet de faire évoluer l’ensemblede leurs pratiques, après diagnostic. La

dimension réseau de la franchise ne peutque séduire l’Ademe, qui voit dans cessystèmes commerciaux une opport u n i t é

multipliée de transmettre à des créateursd ’ e n t reprise le goût des gestes vert u e u x .L’Ademe met également à disposition un

grand nombre de re s s o u rces (guides,f o rmations, diagnostics) qui peuventconstituer un point de départ ou d’amé-

lioration pour nombre de réseaux. Encomplément à l’intervention del’Ademe, proposée par Christine Cro s ,

chef du département Eco-conception etconsommation durable, Elsa Boniface,du cabinet Ern s t & Young, a présenté une

enquête réalisée auprès des magasins duc o m m e rce organisé. Ve rdict : oui, cesmagasins ont besoin d’informations et

d’outils sur le développement durable...

Si bien qu’après un tour de table o ù

on aura souvent parlé de bilan carbone,de Grenelle de l’environnement et des a v o i r- f a i re, le groupe de travail s’est

séparé avec une idée relativement clairede sa mission : tandis que l’Ademedonnera accès, dans le cadre d’un part e-

nariat pérenne, à sa plate-forme docu-m e n t a i re, les franchiseurs présents le 21o c t o b re souhaitent travailler sur les

thèmes suivants : intégration des bonnespratiques liées au développementdurable au savoir- f a i re, veille réglemen-

t a i re et technologique, séancesd’échange d’expérience sur des outilstels que le bilan carbone, diffusion de

ces outils et de ces pratiques auprès del’ensemble des adhérents de la FFF et deleurs réseaux. Avis aux amateurs, donc :

la prochaine réunion du groupe se tien-dra le xx janvier à Paris, toujours dans leslocaux de la FFF.

La vie de la FFF

Voir vert

Indispensable, l’ADEME !h t t p : / / w w w. a d e m e . f r

Mais aussi le Grenelle del ’ e n v i ronnement :h t t p : / / w w w. l e g re n e l l e -e n v i ro n n e m e n t . f r

Et le ministère de l’Écologie, del ’ é n e rgie et du développementdurable :h t t p : / / w w w. d e v e l o p p e m e n t -d u r a b l e . g o u v. f r /

Page 12: rezo n°55

Question brûlante pour commencer cesonzièmes Entretiens : même si ce sont lesfranchiseurs qui choisissent les sujets de

re c h e rche, par le biais du comitéscientifique, les réponses que fournissent lesc h e rcheurs ne re n t rent pas forc é m e n t

toujours dans les cases prévues... Après cerappel bienvenu de Claude Nègre, ledirecteur du Comité scientifique de la FFF,

les Entretiens 2009, qui ont fait sallecomble, prenaient un tourn a n tagréablement risqué. Qu’allaient révéler les

c h e rcheurs qui planchaient cette annéedevant un part e rre de franchiseurs, defranchisés, d’étudiants et d’institutionnels,

dans le cadre policé du Ministère del’économie et des finances ? Laconfrontation entre les chercheurs et les

praticiens peut être surprenante, approuvaitdès la première table ronde de la matinéeBenoît Soury, directeur général de La vie

c l a i re. Et pourquoi ne pas inclure lesfranchisés dans les rangs de ces praticiens,renchérissait Geneviève Gerz a g u e t ,

franchisée Avis Immobilier. “Après tout,nous sommes aussi un terrain de recherchepour les universitaires...” Signe évident de la

reconnaissance de la re c h e rche sur leterrain...

Avant de laisser la parole auxchercheurs venus présenter leurs études,Claude Nègre a pu d’ailleurs rappeler que

l’un des deux sujets à venir engageaitdirectement les franchisés. En 2010 et 2011(les études seront désormais développées

sur deux ans, pour obtenir des résultatssignificatifs), les universitaires devraienttravailler tout d’abord sur l’impact de la

crise, puis sur la multifranchise. La sallenaturellement, après ces précisions aussi

utiles qu’alléchantes, attendait de piedferme les deux équipes 2009, d’autant plusque leurs recherches, menées parallèlement,

n’étaient pas sans rapport. Et qu’ellesavaient toutes les deux un attrait immédiatpour les praticiens. L’équipe de

Polytechnique avait travaillé sur une étudedes effets concurrentiels de la franchise (letexte est disponible sur demande à la FFF).

Mi analyse de la littérature disponible, miétude économique sur les rares chiff re sdisponibles (on déplorera au passage le

s e c ret parfois excessif dans lequel lese n t reprises françaises gardent leursrésultats), le travail conjoint de l’école

Polytechnique (Marie-Laure Allain) et duL a b o r a t o i re d’économie industrielle duCREST (Philippe Février, Thibaud Vergé) met

en lumière les effets réels du choix de lafranchise sur les prix et la concurrence dansle secteur de l’équipement automobile.

Deuxième étude, consacrée au poidsdes savoir- f a i re du franchiseur sur

l’avantage concurrentiel dégagé par unréseau... L’équipe rassemblée par ladynamique Rozenn Perrigot (et rassemblant

Assâad EL Akremi, Olivier Herrbach, lui aussibrillant prateur, et Karim Mignonac), s’est

Les banques quisoutiennent lesEntretiens

• Banque PopulaireContact : Jean-ChristopheSozza

Mail : [email protected]

Partenaire depuis le débutdes Entretiens de lafranchise, la Banquepopulaire l’est égalementde Toute la franchise,l’annuaire de la FFF. Elleest également à l’initiativede l’Enquête annuelle surla franchise (édition 2009 :3 décembre à Paris !)

•BNP ParibasContact : Joëlle Zylberberg

Mail : [email protected]

Partenaire des Entretiensde la franchise, BNPParibas l’est aussi depuissa création de Toute lafranchise, l’annuaire de laFFF.

E n t re t i e n s

Ils cherchent et trouventPlus de dix ans que la FFF, avec les adhérents et les chercheurs, le pari de l’intelligenceet de l’écoute réciproque... Un pari gagnant des deux côtés, puisque la franchiseévolue dans ses pratiques, et que les chercheurs sont de plus en plus nombreux às ’ i n t é resser à la franchise — on en aura encore eu la preuve cette année, avec desE n t retiens d’une grande richesse, où re c h e rches et expériences de terrain se sontconstamment épaulées et complétées.

Page 13: rezo n°55

livré à une dissection passionnante des

savoir faire pro p res au métier duf r a n c h i s e u r, soulignant lacunes etprogression, et fournissant — mais c’est

une méthode à laquelle Rozenn Perrigotnous a maintenant habitués — auxfranchiseurs une excellente grille de lecture

pour analyser et améliorer leurs pratiques.La salle a apprécié, et les questions ont étén o m b reuses. Pointant parf o i s

malicieusement vers les convergences et lesdivergences des deux travaux...

Et comme les Entretiens se passaientchez notre ministre de tutelle, HervéNovelli, il nous a fait une visite — plus que

c o u rtoise. “Pour être franc, j’aime lafranchise”, a-t-il gentiment plaisanté, avantde resserrer son discours sur l’importance

que prennent aujourd’hui les créateursd’entreprise dans l’économie française. Etl’exemplarité de la franchise, stratégie qui

permet au créateur de réduire le risquei n h é rent à la nouveauté — comme àl’obsolescence. Hervé Novelli a également

salué les efforts de la FFF en matière derecherche, de réflexion et de convergenceavec les élus locaux. “C’est votre sujet del’après-midi, n’est-ce pas ?”

En effet ! Après la demi heuretraditionnellement consacrée à présenterles travaux d’un jeune chercheur encore enthèse (cette année, la parole était ainsi

donnée à Nabil Ghantous, brillant élémentde la faculté Paul Cézanne d’Aix Marseille,

qui explore les relations entre marque et

esprit de réseau au sein des entreprises enfranchise), la FFF proposait cette annéedeux tables rondes axées pour l’essentiel

sur l’impact de la franchise (et duc o m m e rce moderne) dans le tissuc o m m e rcial urbain. Et comme l’ont

montrés les divers intervenants, la situationn’est pas tout à fait encore au beau fixe. Àla première table ronde de l’après-midi

étaient assis de solides spécialistes deterrain : Marc David de la CCI de Lyon,Bruno Perroty de la CCI de Pau, Michel

Dronier de la Fédération jurassienne duc o m m e rce, et Pierre Chavigny, de laJ o u rnée nationale du commerce de

proximité. Face à eux, deux franchiseurségalement expérimentés : Gilles Baumann( g roupe Flo) et Benoît Ganem (ex

VillaVerde, il vient de racheter le Jardin desfleurs et rêve de remettre le végétal aucentre des villes.)

“Nous sommes des facilitateurs”,proclament les spécialistes du commerce

local. Et de rapporter les expériencesmultiples auxquelles ils ne cessent de sel i v rer : systèmes de management

transversaux, partenariats, prestations surmesure pour les commerçants. L’un d’euxexplique même : “Si cinq commerçants dela ville ont un besoin, nous créons uneformation pour leur venir en aide”, précisemême

E n t re t i e n s

A up rogramme

8h45 Ouvert u re des Entre t i e n s

par M. Guy Gras

9h00 Depuis 20 ans, la

re c h e rche fait évoluer la

franchise… et les pratiques

économiques et urbaines.

Table ronde avec franchiseurs

et cherc h e u r s

9 h 45 Les cherc h e u r s

présentent les résultats de leur

étude. Premier acte : La

franchise, vecteur de

stimulation de la concurrence.

10h45 Deuxième acte : Le

s a v o i r- f a i re à la source du

c a r a c t è re pro - c o n c u rrentiel de

la franchise

11h30 Troisième acte : débat

avec la salle. Comment

re n f o rcer la puissance des

enseignes dans des univers si

f o rtement concurrentiels.

14 h Jeunes cherc h e u r s ,

nouvelles pistes : un(e) jeune

c h e rcheur(se) présente ses

travaux en cours

M. Nabil Ghantous. Université

d'Aix

14 h 30 La franchise au cœur

des nouvelles pro b l é m a t i q u e s

u r b a i n e s

15 h30 La re c h e rc h e ,

l'innovation, l'engagement des

élus : des outils pour faire

p ro g resser les conditions de

vie en France.

17 h Clôture

Les Entretiens de la Franchise

se déro u l e ront à

l ' A m p h i t h é â t re Pierre Mendes

France (Ministère de

l'économie), avec le soutien de

la Banque Populaire et de BNP

Paribas, ainsi que celui de la

DGCIS.

Page 14: rezo n°55

l’un d’eux, Bruno Durro t y, qui parailleurs déplore les logiques parfois tro p

v e rticales des enseignes. Michel Dro n i e r,lui, président de la Fédérationjurassienne du commerce, veut part a g e r

la belle expérience de Bletterans, l’undes bourgs du département. Malgré sapetite taille, Bletterans a su fixer près de

200 commerces variés. Grâce à lagrande distribution pour part i e( s u p e rm a rché et bricolage aux entrées

de ville), mais aussi à la Maisonmédicale — belle synergie entre l’utilitésociale et commerc i a l e . On ajoutera

même l’entrée en lice de la Dire c t i o nd é p a rtementale de l’équipement, quivient d’accorder une sortie d’autoro u t e

vers le bourg, et prévoit la constru c t i o nd’une zone de loisirs autoro u t i è re. Lesfranchiseurs apprécient les ouvert u re s . . .

et déplorent de leur côté des réticencese n c o re marquées de cert a i n e sm u n i c i p a l i t é s . Tant Benoît Ganem que

Gilles Baumann militent pour laprésence intelligente de la franchise enc e n t re ville, dans un cadre personnalisé

et chaleureux. Vive la proximité, ensomme...

D reux n’est pas un bourg mais letravail qui y a été effectué en matière

c o m m e rciale (voir notre numérod ’ o c t o b re) est tout aussi re m a rq u a b l e

qu’à Bletterans. Sous l’œil intéressé dela FFF (en la personne de Denis Séguier,de Midas) et de l’Université (Rozenn

P e rrigot), Axelle Champagne, dire c t r i c edu développement économique del’agglomération de Dreux, Lionel Bieder,

PDG et fondateur d’Augias et PaulinLlech, directeur général d’Âge d’or, ontnoué les fils du commercial et du social.

Tous ont conscience de l’importance duc o m m e rce dans le développement socialet économique d’un lieu donné — et

tous ont conscience de la dimensionsociale du commerce et de la pre s t a t i o nde service — tant vis-à-vis des

consommateurs que des salariés, dese n t re p reneurs et des fournisseurs... Siles Entretiens — et la FFF — peuvent se

f a i re chambre d’écho de cette évolutiondes synergies entre acteurséconomiques et institutionnels, la

franchise en sortira encore plus solide etplus forte.

Le comités c i e n t i f i q u e

Directeur : Claude Nègre,Maître de Conférences àl’Université de Haute-Alsace

Membres :

Benoît Soury, directeurgénéral du réseau La vieClaire

Hubert Bensoussan,avocat au barreau deParis.

Jean-Pierre Gouzy, expert-comptable (Fiducial).

Gilles Amédée-Manesme,avocat au barreau deParis.

Jean-Michel Illien, direc-teur de Franchise Manage-ment.

Denis Séguier, directeurEurope du réseau Midas,administrateur FFF chargéde l’évolution de la fran-chise et de la recherche.

Laurent Poisson, consul-tant en développement etorganisation de réseaux.

Odile Chanut, Maître deConférences IUT et CRET-LOG, Université de laMéditerranée (Aix-Marseille II).

E n t re t i e n s

Page 15: rezo n°55

Treize ans de re c h e rches

Jean-Paul Charié

Dans le monde de la politique,

souvent éloigné des réalités de

terrain, rares sont ceux qui

comprennent - et qui

embrassent sans trop l'étreindre

- la vitalité du commerce. Jean-

Paul Charié était de ces oiseaux

rares. Député du Loiret,

passionné par les questions

commerciales, défenseur

infatigable des commerçants et

des services de proximité, il est

mort au lendemain de la

Toussaint d'une maladie

foudroyante, non sans avoir

offert à ces mêmes

commerçants et à leurs

représentants une opportunité

unique, sous la forme d'un

rapport au Premier ministre

foisonnant et complexe.

Fédérations, associations,

experts du commerce ont

travaillé depuis juin 2009 dans

près d'une vingtaine de groupes

de travail à donner de la chair

aux propositions de Jean-Paul

Charié. Il est à souhaiter que la

mort de cet homme courageux,

inventif et chaleureux ne brise

pas ce bel élan, et que la

centaine d'institutions

concernées continuent à

travailler ensemble à la

modernisation et à la

redynamisation du commerce,

du village à la métropole. C'est

sans doute la meilleure façon

d'honorer la mémoire de cet

atypique politicien, et de servir

le progrès.

• Les Réseaux mixtes

franchise-succursalisme,

Complémentarité ou anta-

gonisme ? Perspectives,

incidences sur le consom-

m a t e u r

G é r a rd Cliquet, 1998,

CNRS Université de Rennes

• Le Savoir- f a i re dans la

f r a n c h i s e

Du mythe à la réalité :

diagnostic des moyens

d’appréhension et d’accep-

tion juridiques. Pro p o s i t i o n

d’un cadre méthodologique

d ’ é v a l u a t i o n .

Jack Remoriquet, 1998,

Université de Haute-Alsace,

L I O

• La Nature de la re l a t i o n

f r a n c h i s e u r- f r a n c h i s é

Évolution, perspectives et

incidences stratégiques,

économiques et juridiques ;

Délila Allam, Philippe Le

Gall, 1999, Université Paris

1 Panthéon-Sorbonne

• La Décision d’achat

d’une franchise

Étude empirique du pro c e s-

sus d’achat, variables endo-

gènes et exogènes

d’adhésion au réseau,

m o d é l i s a t i o n .

Michel Kalika, 1999, Cre p a -

Université de Paris IX

D a u p h i n e

• Franchise et culture

m a n a g é r i a l e

Étude des facteurs humains

et organisationnels, versus

franchiseurs, conditionnant

la pratique de la franchise.

Typologie des franchiseurs.

Michel Kalika, 2000, Cre p a -

Université de Paris IX -

D a u p h i n e .

• Etude empirique des

situations confli c t u e l l e s

caractéristiques des

réseaux de franchise

Facteurs d’apparition,

p rocessus, type, fréquence

et mode de résolution

Délila Allam, Franck Jovano-

vic, Philippe Le Gall, 2001,

Université Paris 1 Panthéon-

S o r b o n n e

• Optimisation de la

pluralité statutaire des

réseaux de franchise

P roposition d’un modèle

d’aide à la décision

G é r a rd Cliquet, Thierry

P é n a rd, 2002, CREREG –

UMR – CNRS 6585 –

Université de Rennes I

• Approche pro s p e c t i v e

de la franchise à

l’horizon 2005-2010

Salouah Bennaghmouch,

Université de Haute-Alsace,

2 0 0 3 .

• Ê t re franchiseur, être

franchisé : pour quelle

p e rf o rmance écono-

mique ?

D i v. auteurs, 2004.

• Mesure de la perf o r-

mance économique de la

franchise pour l’entité

f r a n c h i s a n t e

Michel Kalika, Cre p a -

Université de Paris IX -

Dauphine (dir.), 2005.

• Savoir- f a i re opéra-

tionnels, savoir- f a i re

tacites, savoir- f a i re trans-

mis et non transmis,

évolutions et perspec-

tives managériales pour

la franchise.

Rozenn Perrigot (dir. ),

G roupe ESC Rennes, LIRHE

UMR CNRS 5066, 2006

• En 2007, le comité scien-

t i fique a fait le point sur dix

années de re c h e rche en

franchise, bilan et perspec-

tives et n’a pas comman-

dité de re c h e rc h e

s p é c i fiq u e s .

• Les effets concurre n-

tiels de la franchise : une

étude économétrique.

M a r i e - L a u re Allain (Ecole

Polytechnique), Phlippe

Février et Thibaud Ve rg é

( C rest-Lei), 2009

• Quels sont les savoir-

f a i re sources de l’avan-

tage concurrentiel en

franchise ? Assaâd El

A k remi (IAE de To u l o u s e ) ,

Olivier Herrbach (IAE de

B o rdeaux), Karim Mignonac

(IAE de Toulouse), Rozenn

P e rrigot (IAE de Rennes),

2 0 0 9

Toutes ces études sont

disponibles à la FFF. Nous

contacter : 01 53 75 22 25

Page 16: rezo n°55

Bilan positif pour les

réunions régionales. Lyon

a fait carton plein grâce à

l’énergie conjuguée de

Benoît Soury (La vie claire)

et Marc David (CCI). En

parallèle du forum

franchise, le 7 octobre, 15

réseaux du grand Sud-est

se sont retrouvés pour

discuter de recrutement et

d’export du concept. À

Rennes, le lendemain (on

admirera au passage le

talent d’ubiquité

d’Alexandre Germain, qui

organise et suit ces

réunions), c’étaient Rozenn

Perrigot et les 19 étudiants

de la promo dont elle est

responsable pédagogique,

qui recevaient les enseignes

de la région. Ces étudiants

sortiront l’an prochain avec

un diplôme de marketing

et management des

réseaux : d’excellentes

recrues en perspective, que

les réseaux pourront

rencontrer lors d’une

nouvelle réunion en mai ou

juin 2010. La région Nord

quant à elle se réunit le 2

décembre à Paris. À suivre

aussi sur l’intranet de la FFF

(réservé aux adhérents...)

Toute la franchise 2010

Tous les ans, ça

recommence ! La FFF

collecte auprès des réseaux

adhérents et non adhérents

l’information qui va lui

permettre de proposer dès

mars 2010 son Toute la

franchise annuel, l’ouvrage

descriptif le plus complet

sur la franchise en France.

Merci de faire bon accueil à

Séverine Laporte, qui

coordonne l’ouvrage et le

recueil d’information.

M a i s o n

rezo est une publication de la Fédération française de la franchise

9, rue Alfred de Vigny 75008 Paris • 015375 2225

[email protected] • www.franchise-fff.com •

Recrutement de franchisés : www.observatoiredelafranchise.fr

Directeur de la publication : Guy Gras Conception graphique : Loeb et associés •

Impression : Avenue de la Com Crédits photos : Une, E. Arthur. Pages intérieures, FFF

Illustrations : Sébastien Braun • ISSN : 1766-9367 • Dépôt légal : 3er trimestre 2009

Monde : lessalons à venir

Décembre

2-3 Salon franchise Sofia •

Bulgarie • Phone: +359 884 597

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(France) •

www.franchiseparis.com

Top Franchise Méditerranée16 et 17 novembre 2009

Marseille, palais de la Boursehttp://www.topfranchisemed.fr

une initiative CCI Marseille Provenceorganisée par Reed Expositions, avec le soutien et

la participation de la FFF