REVUE DE PRESSE - REVUE DE PRESSE

Cette revue de presse, malgr(~ son titre ambitieux, ne se veut ni exhaustive,' ni le reflet fiddle de la presse parue au cours des derniers mois. L'humeur, la prdf&rence ou la compdtence des auteurs pour tel ou tel sujet s'y retrouve- ront forc&ment. Son seul objectif est d'etre utile et permettre aux lecteurs un survol rapide des principales publications concernant I'immunoanalyse.

Un grand nombre d 'ar t ic les est consac re & I 'ut i l isat ion des anticorps monoclonaux. Signa lons tout d ' a b o r d un art ic le d ' in t~r~t general sur "l'hybridation cellulaire et I'utilisation d'anticorps monoclonaux dans des reactifs de dosage" ema- nant du Cent re de Recherche Clin M idy (1).

Les mo lecu les qui b6n6f ic ient de ce nouveau r~actif sont de plus en plus nombreuses : c i tons, au fil des revues, les an t ig~nes HBs (2,3), HBe (4), I 'HCG (5), I 'ACE (6), la B2 micro- g lobu l ine (7), la thy rox ine (8), la pro lact ine (9), I ' ho rmone s o m a t o t r o p e (9) et la TSH (10, 11, 12, 13).

Pour cet te derni~re, les dosages ultrasensibles, sont & I 'honneur . La p lupar t sont fondus sur des m e t h o d e s rad io immunom6 t r i ques et annoncen t une sensibi l i t~ vo is ine de 0,03 m U / L . La d6 te rmina t ion du taux basal semb le pe rmet t re dans un cer ta in nombre de cas, la d is t inct ion ent re hyper et enthyro' i 'diens sans avo i r recours au test de s t imulat ion & la TRH (13).

Pour W e h m a n n et Hall (14), la responsabi l i t6 du b io log is te est acc rue ; il se doi t de d6 te rminer avec precis ion et Io rs de chaque dosage, la l imi te de d6 tec t ion permet tan t I ' in terpr~ta- t ion c l in ique des taux faibles de TSH. A cet te fin, les auteurs p roposen t un schema de cont rS le inc luant des s~rums d~pourvus de TSH.

Dans tel aut re art ic le (15), c 'es t la l im i t e s u p d r i e u r e des va leurs no rma les qui est d iscut~e. Cet te l imite, souven t don - nee t rop haute, redui t la va leur d iscr iminante du dosage.

Pour te rm iner avec la TSH s igna lons : - la descr ip t ion d 'une m 6 t h o d e i m m u n o enzyma t i que "sensi-

b le" don t la l imite de de tec t ion est & 0,18 m U / L ce qui , d 'ap r6s I 'auteur, pe rmet de c lasser les sujets "non repon- deurs" & la TRH (12),

- la mise en ~v idence d 'une i n t e r f d r e n c e dans un dosage IRMA r~alis~ sur taches de sang due, peut-6t re , & la pre- sence d 'ant i IgG de large sp~ci f ic i t6 (16).

Dans le d o m a i n e de la thyro' l 'de, no tons la descr ip t ion d 'une m ~ t h o d e enzymoimrnunologique, de dosage de la T4 l ibre (17) et I 'ut i l isat ion d 'un ant icorps monoc lona l pour le dosage de la T4 to ta le (8), sans grand avan tage semble- t - i l .

A s igna le r : un ar t ic le (18) don t les r6sultats sont surpre- nants = 89 % des serums de sujets adul tes tes tes cont ien- nent des anticorps antilactoperoxydase. Ces an t icorps peu- vent interferer dans les dosages rad io immuno log iques don t le t raceur a e te ob tenu par m a r q u a g e & la pe roxydase . En effet, un t raceur i nconvenab lemen t puri f ie peut conten i r de la peroxydase marquee a I ' iode 125.

Toujours a p r o p o s d'interfdrence, une lettre (19) s ignale des r~sultats aber rants ob tenus avec des me thodes ~ doub le ant icorps en phase so l ide dosan t LH, FSH, TSH, pro lact ine et oestradiol. Tous ces resul tats aber ran ts sont ob tenus chez des personnes ayant un lapin c o m m e animal domes t i que et qui poss6dera ien t de ce fait dans leur serum, des ant icorps anti IgG de l ap in , Qu 'on se le dise... Entre I ' in terdict ion de posse- der ces doc i les an imaux c o m m e c o m p a g n o n et le change- ment de m6 thode de separa t ion , les auteurs op ten t pour la seconde so lu t ion !

Parmi ies nouveaux dosages, c i tons en vrac • un dosage de p roges t6 rone sans ex t rac t ion • pr6alable ~ ra ide d 'un immuno dosage ut i l isant un marqueu r ch im io luminescen t (20), un dosage RIA de la phospha tase alcai ine p lacenta i re (21), un dosage RIA d i rect de la r~nine (22).

Dans le doma ine des m ~ d i c a m e n t s , un art ic le s ignale des resul tats faussement e lev6s de digoxin~mie chez des sujets at te ints de ma lad ie h~pat ique (23). Ces r6sultats, dus & la pre- sence dans le serum d ' une subs tance "d igox in- l i ke" (qui a 6t6, par ai l leurs re t rouvee dans la bile), ont et6 ob tenus par une m~ thode RIA. Le dosage par po lar isat ion de f luorescence ne semble pas 6tre per turbe.

Un art ic le ega lemen t sur la prec is ion des mesures des a m i - n o g l y c o s i d e s en p resence d 'h~par ine (24). Di f ferentes me thodes sont ut i l is6es ; les dosages RIA et par po lar isat ion de f luorescence ne sont pas af fect6s par I 'h6par ine alors que I 'EMIT donne des r6sul tats abaiss6s.

No tons enfin que la revue "Biomedicine and Pharmacothe- rapy" (25) a publ i6 en 1984 les comp tes - rendus du sympo - sium internat ional sur la c a l c i t o n i n e qui s 'est tenu ~ Paris, en mai 1982, et que trois art ic les de la revue Biofutur (26) t ra i tant de I 'avenir de I ' immuno log ie dans la recherche et I ' indust r ie ont retenu notre at tent ion.

1 - PAOLUCCI (F) et coll. Biosciences 1985, Vol 4, n ° 1, p. 9 - 15. 2 - BEN-PORATH (E) et coll. Transfusion, 1985, Vol. 25, n ° 1, p. 10 - 14. 3 - LIU (Y.S.V.) et coll. clin. chem, 1985, Vol. 31, n ° 2, p. 202 - 205. 4 - PIZZOCOLO (G) et coll. Vox sang. 1985, 48, p. 129 - 135. 5 - MIZUCHI (A) et coll. J. Imm. Meth. 1984, 74, p. 369 - 374. 6 - LIU (Y.S.V.) et coll. clin. chem, 1985, Vol. 31, n ° 2, p. 191 - 195. 7 - TACHIBANA (K) et coll. J. Imm. Meth. 1984, 75, p. 43 - 51. 8 - WlLKE ('r.J.) et coll. J. clin. chem. clin. biochem. 1985, Vol. 23, p. 35 - 39. 9 - OOSTEROM (R) et coll. J. clin. chem. clin. biochem. 1985, Vol. 23,

p. 51 -54. 10 - JOHN (R) et coll. clin. chem, 1984, Vol. 30, n ° 8, I~. 1396 - 1398. 11 - SEMPLE (C.G.) et coll. Brit. Med. J. 1985, Vol. 290, p. 69 - 70. .12 -. BERNUTZ (C) et coll. clin. chem. 1985, Vol. 31, n ° 2, p. 289 - 292. 13 - SETH (J) et coll. Brit. Med. J. 1984, Vol. 289, p. 1334 - 1336.

14 - WEHMANN (RE) et coll. clin. chem. 1985, Vol. 31, n ° 2, p. 329. - 15 - DURHAM (AP) clin. chem. 1985, Vol. 31, n ° 2, p. 296 - 298. 16 - CUSICK (CF) et coll. clin. chem. 1985, Vol. 31, n o 2, p. 348 - 349. 17 - ITO (M) et coll. clin. chem. 1984, Vol. 30, n ° 10, p. 1682 - 1685. 18 - ERICSSON (U) et coll. clin. chem. 1984, Vo!. 30, n ° 11, p. 1836 - 1838. 19 - SCHMIDT et coll. clin. chem. 1984, Vol. 30, n ° 8, p. 1427 - 1428. 20 - DE BOEVER (J.) et coll. clin. chem. 1984, Vol. 30, n ° 10, p. 1637 - 1641. 21 - HAYER (M) et coll. Patt. Biol. 1984, 32, n ° 9, p. 938 - 944. 22 - HIGAKI (J) et coll. J. Labo. clin. Med. 1984, 104, p. 947 - 954. 23 - NANJI (A) et coll. Brit. Med. J. t 985, Vol. 290, p. 432 - 433. 24 - O'CONNELL (ME) et coll. J. clin. microbiology, 1984, vol. 20, n ° 6,

p. 1080 - 1082. 25 - BIOMEDICINE & PHARMACOTHERAPY, 1984, Vol. 38, n ° 5. 26 - BIOFUTUR - D6cembre 1984.

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TRAIT D'UNION - VOL. 1 - N ° 1 - 1986 53