revue de presse du 23.04.15 au 29.04.15
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Revue de presse de la semaine
Du Jeudi 23 avril au Mercredi 29 avril 2015
Jeudi 23.04
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Vendredi 24.04
« Une entreprise suisse sur trois pense à délocaliser » - Tribune de Genève
En bref : L'industrie suisse a rapidement réagi au renchérissement du franc. Cent jours après la
décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le taux plancher, deux tiers des entreprises
ont adapté leurs prix et 57% ont changé de fournisseurs. Mais certaines veulent aller encore plus
loin, selon une étude. Les entreprises les plus importantes envisagent de supprimer des emplois
et de délocaliser leur production à l'étranger, révèle l'étude de la société de conseil Staufen
réalisée auprès de 86 entreprises. Quelque 44% des firmes industrielles générant un chiffre
d'affaires annuel de plus de 500 millions de francs ont prévu de telles mesures. La majorité des
entreprises suisses n'a pas encore digéré le choc de la suppression du taux plancher de l'euro et
de l'appréciation du franc qui a suivi. Six sur dix s'attendent à des effets négatifs considérables
sur leurs affaires. Mais elles ont déjà réagi. Deux tiers des entreprises ont adapté leurs prix et
57% ont changé de fournisseurs. La moitié a cessé ses embauches et ses investissements. Ces
cinq dernières années, presque toutes les entreprises ont amélioré leurs processus de
production et réduit leurs prix d'achats et leurs coûts administratifs. Malgré ces efforts, 55% des
sondés estiment n'avoir obtenu que de maigres résultats. Le renchérissement du franc va obliger
les entreprises à engager des mesures d'efficacité encore plus fortes, explique Urs Hirt, directeur
de Staufen Suisse. Parmi toutes les mesures envisagées, les coupes salariales arrivent en dernière
position. Seuls 15% des sondés envisagent ce type de procédé pour améliorer leur compétitivité.
Quelque 9% pensent à introduire le chômage partiel. Mais les entreprises industrielles sont
actuellement bien gérées. Une majorité accepte les défis engendrés par le renchérissement du
franc, relève M. Hirt. La situation les oblige à un programme fitness qui à long terme aura un
effet positif sur l'économie helvétique, selon lui. Sur les 86 entreprises sondées par la société
Staufen, trois quarts sont issues de l'industrie des machines, des équipements électriques et des
métaux (MEM). Un tiers emploie plus de 500 personnes et la moitié moins de 250.
Lundi 27.04
« Microland installe son siège mondiale à Genève » - BILAN
En bref : Ce géant de l’IT créé en 1989 à Banglore en Inde vient d’ouvrir un siège international à
Genève. Cette société qui emploie plus de 2700 professionnels a été fondée par Pradeep Kar, à
l’origine également du portail indya.com.
Mardi 28.04
« Secteur tertiaire: les formations doivent être mieux différenciées » - AGEFI
En bref : En Suisse, les formations de niveau tertiaire convergent vers un même modèle
«académisant», ceci au détriment de la complémentarité qui est pourtant nécessaire au bon
fonctionnement du système. Dans un rapport publié lundi, le Conseil suisse de la science et de
l’innovation (CSSI) souligne l’importance de la différenciation des filières. Les missions et les
profils des institutions du tertiaire A (universités, EPF, HES et HEP) comme du tertiaire B
(formations professionnelles supérieures) se rapprochent de plus en plus, constate le CSSI. Il voit
dans cette convergence le résultat d’une tendance internationale autant que nationale. Or, il faut
maintenir la différenciation entre les formations proposées, dans un souci de complémentarité
et «afin de préserver la contribution déterminante du système d’éducation tertiaire à l’économie
et à la société suisses», soutient l’organe consultatif du Conseil fédéral pour les questions
d’éducation et de recherche. Le CSSI énonce des principes directeurs permettant de distinguer
formellement tous les profils. – (ats)
« Travailleurs âgés: Confédération et cantons veulent un plan de soutien » - AGEFI
En bref : Les travailleurs âgés doivent être mieux intégrés sur le marché du travail. Forts de ce
constat, la Confédération, les cantons et les partenaires sociaux se sont réunis autour d’une table
ronde, sous la houlette du conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann. Mais les résultats sont
encore minces, d’après les syndicats. «Nous prenons ce sujet très au sérieux», a assuré le
ministre de l’économie lundi à Berne. Quand un travailleur âgé se donne de la peine pour trouver
une place de travail mais qu’il échoue, «on ne peut rester indifférent». Avec cette table ronde,
un premier pas a été accompli pour améliorer la situation, s’est réjoui Johann Schneider-
Ammann. «Tous les participants se sont impliqués dans la recherche d’un compromis».
Cependant, le succès dépendra aussi des conditions-cadre de l’économie, a nuancé le ministre,
ajoutant que «les perspectives pour cette année sont encore incertaines». – (ats)
Mercredi 29.04
« La réduction majeure d’emplois dans le back office de Genève » - AGEFI
En bref : HSBC Private Bank poursuit sa réorganisation. Après avoir diminué le nombre de
marchés couverts et revu la segmentation de la clientèle, la banque genevoise investit dans un
nouveau système informatique. Environ 260 emplois devraient être supprimés, très
majoritairement dans le back office à Genève d’ici 2017, alors que la banque gère 70% d’avoirs
en moins par rapport à 2007. Les collaborateurs de HSBC Private Bank ont été avertis hier peu
avant 13h. Dans un mémo interne que L’Agefi a pu consulter, le CEO Franco Morra les informe
que la banque genevoise se dote d’une nouvelle plateforme informatique, qui permettra un gain
d’efficacité et l’outsourcing de certaines activités. En conséquence, 260 postes devraient être
supprimés en Suisse. Essentiellement à Genève, où HSBC emploie environ 1200 de ses quelque
1350 collaborateurs en Suisse. Le back office sera le département le plus impacté, avec un
objectif de 210 réductions d’emplois. Les collaborateurs de ce service étaient regroupés dans les
locaux de Blandonnet depuis 2010 – locaux qui continueront à être occupés, dans des surfaces
revues à la baisse. Le back office ne sera pas fermé à Genève et l’annonce effectuée hier ne
signifie pas que la banque sous-traitera des tâches en Inde ou dans un autre pays émergent. La
cinquantaine d’autres postes concernés appartiendront à diverses fonctions du private banking.
Ce programme n’est en aucun cas lié aux récentes révélations SwissLeaks, précise encore le
mémo du management, qui renouvelle son attachement à la Suisse. HSBC Private Bank ne
compte pas quitter le pays. La Suisse demeure à la fois un booking center indispensable dans le
private banking et un marché considéré comme clé par la banque, précise un bref communiqué
de presse. La preuve: la banque a investi plus de 200 millions de dollars dans ce nouveau système
IT et ses nouveaux locaux pour le front office au Quai des Bergues.