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RESUME DE SUIVI DANS LA CONCESSION FORESTIERE
SOUS AMENAGEMENT DURABLE (CFAD) PRECIOUS
WOODS GABON-CEB
ANNEE 2013
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Introduction ............................................................... 3
I. Présentation de la Concession Forestière sous
Aménagement Durable (CFAD) .............................. 3
II. Les objectifs de suivi .............................................. 5
II-1 Les forêts à haute valeur pour la conservation ......................................................... 5
III-1 Suivi de l’impact de la récolte ...............................................................................11
III-2 Les routes et les ouvrages d’art ..............................................................................17
III-3 Le suivi de la dynamique forestière.......................................................................19
III-4 Le suivi de la faune et de la réglementation sur la chasse................................28
III-4 Les communautés locales ......................................................................................34
IV- Les autres indicateurs de suivi .........................37
IV-1 La récupération des déchets..................................................................................37
IV-3 Consommation de gasoil ........................................................................................37
IV-2 Suivi des accidents de travail.................................................................................38
V- Conclusion............................................................39
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Introduction
Precious Woods Gabon-CEB (Compagnie Équatoriale de Bois) gère une
concession forest ière d’aménagement durable issue du regroupement de
plusieurs permis dont la superficie totale, après réajustement des surfaces et
en tenant compte des chevauchements, fait 616 700 ha.
Depuis octobre 2008, Precious Woods CEB a obtenu, pour l’ensemble
du massif forest ier ci-dessus mentionné le cert ificat de bonne gest ion
forest ière FSC (Forest Stewardship Council). Ce cert ificat a été renouvelé en
novembre 2013 pour une période de cinq ans.
Les valeurs de la conservation de la Concession Forest ière
d’Aménagement Durable (CFAD) de Precious Woods Gabon-CEB ont été
identifiées et sont suivies depuis mars 2009 selon le « Tool kit » de Proforest.
Le suivi est, selon le principe 8 de FSC, fonction de la taille et de
l’intensité de l’exploitat ion forest ière et doit être réalisé afin « d’évaluer la
situation actuelle, les activités de gest ion et leurs impacts sociaux et
environnementaux.
Ce résumé présente le bilan de suivi des indicateurs identifiés pour
l’année 2013.
I. Présentation de la Concession Forestière sous Aménagement
Durable (CFAD)
La CFAD de Precious Woods Gabon-CEB est située à l’Est du Gabon et
se trouve à cheval entre la très vieille forêt à Césalpiniacées dans les part ies
Nord-Ouest et centre de la CFAD et la jeune forêt à okoumé s’étendant sur
toute la part ie Est. L’Est est surtout caractérisé par la présence de l’okoumé
alors que le Nord-Ouest, abrite des reliques de forêts où l’essence phare du
Gabon a fait place peu à peu aux autres essences appelées communément
Bois Divers (BD). Pour une meilleure harmonisat ion de la récolte sur l’ensemble
de la CFAD et pour soutenir au mieux ses industries en bois d’œuvre de
qualité, Precious Woods Gabon-CEB a subdivisé la CFAD en deux Unités
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Forest ières d’Aménagement (UFA) elles-mêmes répart ies en Unités Forest ières
de Gest ion (UFG) comme le prévoit le code forest ier gabonais. La carte ci-
dessous présente la subdivision de la CFAD en UFA et UFG. Environ 94,5% de la
surface est réservée à la série de production, 3% aux séries agricoles et 2, 6%
aux séries de protection. En plus de ces zones de protection totale, les
mesures spécifiques préconisées pour la protection d’autres hautes valeurs
pour conservation (HVC) dans la série de production const ituent un
pourcentage de la surface non négligeable (les berges des cours d’eau, les
zones marécageuses, les zones de forte pente, les sites sacrés etc..).
Figure 1: La Concession Forestière sous Aménagement Durable (CFAD) de
Precious Woods Gabon
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II. Les objectifs de suivi
II-1 Les forêts à haute valeur pour la conservation
Le concept des FHVC s’applique autant à la gest ion minut ieuse des
ressources naturelles et forest ières qu’au suivi de l’ensemble des activités
d’aménagement du massif forest ier de la CFAD. Les Hautes Valeurs de
Conservation (HVC) identifiées actuellement couvrent l’ensemble de la CFAD
et entendent sat isfaire au principe de précaution. En effet, le peu de
connaissances disponibles sur la dynamique des écosystèmes forest iers dans
le Bassin du Congo ainsi que sur les changements de comportements des
espèces animales suite aux activités d’extraction de bois d’œuvre ne
permettent pas un choix conséquent d’indicateurs de suivi dont la
pert inence serait irréprochable.
Néanmoins, nous avons identifié avec la collaboration du cabinet TREA, et
4 différentes types des HVC ont été identifiés dans notre CFAD. Les attributs et
menace pour chacun de ces HVC ont été identifié et les mesures préventives
préconisées pour assurer la protection de ces valeurs. Les indicateurs de suivi
ont aussi été élaborés pour permettre l’évaluation de l’efficacité des mesures
préventives préconisées.
Une étude pour évaluer l’intégrité de certaines de ces HVC et la
pert inence de leur maintenir ou modifier est en cours.
Les activités suivantes font l’objet d’un suivi dans le cadre d’une meilleure
préservation de la biodiversité et des droits d’usages coutumiers:
L’impact de la récolte,
Les routes et des ouvrages d’art,
La gest ion des déchets
La faune et la réglementation sur la chasse,
Le bio-monitoring
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Les besoins des communautés locales.
Les indicateurs mis en place pour le suivi de ces activités sont consignées
dans le tableau ci-dessous.
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Classification
TEREA Attributs Menaces Mesure préconisée Indicateur de suivi
HVC 1 : Biodiversité
HVC 4.1-B
Espèces
animales
vulnérables,
menacées ou
en danger
d'extinction
Braconnage et
perturbations liées à
l'exploitation
Création de refuges via les séries
de conservation
Identification des limites
Nombre de cas de braconnage dans les séries de
conservation
Gestion de la chasse
Nombre de chasse organisée
Nombre d'armes enregistrées
Quantité prélevée lors des chasses organisées
Nombre de cas de braconnage par le personnel et de
détention illégale d'armes de chasse
Fermeture et contrôle des voies
d'accès Nombre de voies d'accès endommagés
Lutte anti-braconnage et
sensibilisation Nombre de missions de sensibilisation
Produits de substitution Quantité de viande et poissons congelés (en kg) vendue à
l'économat
Etudes scientifiques et sociales
diverses
Nombre de stagiaires
Nombre de missions de recherches
HVC 4.1-C
Espèces
animales
vulnérables,
menacées ou
en danger
d'extinction
La surexploitation
forestière et
l'écrémage
génétique
Gestion durable de la ressource
Production mensuelle par ha
Nombre d'arbres sous-diamètres exploités
Nombre d'arbres monuments abattus par erreur
Nombre d'essences interdites abattues par erreur
Création d'une pépinière
(maintien du pépinière)
Nombre de plants produits
Nombre de plants morts
Nombre de semences récoltées
Enrichissement des trouées
d'abattage en espèces
Nombre de trouées enrichies
Quantité plantée par essence
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menacées Données de croissance (T1ES1 et T2ES2)
Suivi de la croissance et de la
phénologie des espèces
menacées
Données de croissance en mm/an
HVC 4.3-A et
HVC 4.4-A
HVC 3 et HVC 4 : Ecosystèmes particuliers et Services écologiques essentiels
Les cours
d'eau et leur
protection
par la forêt
Le manque de
populations de
poissons et
d'approvisionnement
des populations en
eau de boisson et en
protéines
Cartographie des cours d'eau Nombre de cours d'eau franchis par l'exploitation
Optimisation du réseau routier et
de débardage (protection
contre l'érosion)
Longueur de routes ouvertes et entretenues
Largeur moyenne déforestée par type de route
Nombre de cas de sédimentation de rivières du fait de
l'ouverture de route
Nombre de cas d'obstruction du lit de la rivière
Protection des cours d'eau et
des berges/franchissement des
cours d'eau
Nombre de pont et de buses construits
Nombre d'écarts constatés lors de la construction des ponts
et buses
Mesures anti-pollution Nombre d'écarts constatés par la BCN
Maitrise des risques de
sédimentation (exutoires et
bassins de sédimentation)
Nombre d'intervention (réparations d'anciens ponts et
buses)
Nombre de passage de ponts et/ou buses démantelées
Exploitation sur forte pente Nombre de cas d'exploitation sur forte pente à plus de 50%
Construction routière sur pente à plus de 15%
HVC 4.5-A et
HVC 4.6-A
HVC 5 et HVC 6: Besoins essentiels des communautés et Identité culturelle traditionnelle Les forêts où
sont cueillis,
de manière
importante et
régulière des
PFNL
Le manque de PFNL
pour les populations
Séries agricoles et sites
particuliers
Superficies délimitées et nombre de km rouverts
Nombre de sites sacrés en dehors des séries agricoles
enregistrés
Nombre de conflits enregistrés liés aux sites sacrés
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Bureau d'appui à
l'environnement villageois et
fonds pour le développement
local
Redevances distribuées (dans l'Ogooué Lolo (OL) et le Haut
Ogooué (HO))
Les sites
d'activités
culturelles,
intégrés ou
non aux séries
agricoles
Nombre de projets financés
Nombre de conflits enregistrés liés aux redevances
Identification des PFNL Identification des PFNL utilisés dans la zone d'exploitation
actuelle
Fête de la forêt Protocoles d'accords signés
Dans le but d’améliorer la distribut ion des plantes à haute valeurs, pour l’année 2013, nous avons en plus des mesures
de protection intégrales, plantés dans les trouées d’abattage certains essences protégées qui ne font pas l’objet
d’exploitat ion; 65 pieds d’Ebène, 595 pieds de Moabi, 130 pieds de Douka. Nous avons aussi en préparation des futurs
enrichissements, semées en pépinière 1401 graines de Moabi (748 plants produits en 2013).
Les rapports des activités de suivi pour les indicateurs mentionnées sur le tableau récapitulat if ci-dessus sont disponibles
au niveau du Service de la Cert ification et Environnement Precious Woods CEB.
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III. Les autres indicateurs environnementaux
III-1 Suivi de l’impact de la récolte
L’arrêté 000119/PR/MEFEPEPN du 01 mars 2004 fixant la composit ion des
groupes d’essences exploitables les subdivise en groupes P1, P2 et S suivant
les possibilités de commercialisat ion. Les deux premiers groupes const ituent
les essences principales alors que le groupe S forme celles à valoriser.
Precious Woods CEB, sur base de l’arrêté ci-dessus mentionné et en
tenant compte de la possibilité de la forêt dont elle a la gest ion, a adopté la
subdivision du tableau 1.
Tableau 1: Les essences exploitables
Nom commercial Nom scientifique Familles
Groupe 1 Essences principales
Okoumé I Aucoumea klaineana Burséracées
Okoumé II Aucoumea klaineana Burséracées
Ozigo* Dcryodes buet nerii Burséracées
Groupe 2 Bois Divers (BD) actuellement commercialisés
Acajou Khaya ivorensis Méliacées
Agba Gossweilerodendron
basalmiferum
Césalpiniacées
Anzem Noir Psilant hus mannii Rubiacées
Bahia Mit ragyna ciliat a Rubiacées
Bossé clair Garea cedrat a Méliacées
Dibétou Lovoa t richilioides Méliacées
Douka* Tieghemella africana Sapotacées
Doussié blanc Afzelia bipindensis Césalpiniacées
Ebiara minkoul Berlinia bract eosa Cesalpiniacées
Igaganga Dacryodes igaganga Burséracées
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I roko Chlorophora exelsa Moracées
Izombé Test ulea gabonensis Ochnacées
Kévazingo Guibourt ia t essmannii Césalpiniacées
Kosipo Ent andophragma candollei Méliacées
Kotibé Nesogordonia spp. Sterculiacées
Moabi* Baillonella t oxisperma Sapotacées
Movingui Dist emonanthus bent hamianus Césalpiniacées
Ossabel Dacryodes normandii Burséracées
Padouk Pt erocarpus soyauxii Papilionacées
Pau-rosa Swart zia fist uloides Césalpiniacées
Sapelli Ent andophragma cylindrium Méliacées
Sipo Ent andophragma ut ile Méliacées
Sorro Scyphocephalium ochocoa Myrist icacée
Tali Eryt hrophleum ivorense Césalpiniacées
Tiama noir Ent andophragma congoense Méliacées
Wengé Millet t ia laurent ii Papilonnacées
Groupe 3 Bois Divers à valoriser par une transformation locale (déroulage)
Aïélé Canarium schweinfurt hii Burséracées
Andoung 66 Monapet alant hus spp. Césalpiniacées
Ekop Tet raberlinia bifoliolat a Césalpiniacées
Ekoune Coelocaryon klainei Myrist icacées
Faro Daniellia spp. Césalpiniacées
Gombé Didelot ia africana Césalpiniacées
I lomba Picnant hus angolensis Myrist icacées
Olon Fagara heit zii Rutacées
Onzabili Ant rocaryon klaineanum Anarcardiacées
Tchitola Oxyst igma oxyphylum Césalpiniacées
Groupe 4 Bois Divers à valoriser pour une transformation locale (scierie)
Azobé Lophira alat a Ochnacées
Béli Paraberlinia bifoliolat a Césalpiniacées
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Bilinga Nauclea diderrichii Rubiacées
Dabéma Pipt adeniast rum africanum Mimosacées
Limbali Gilbert iodendron dewevrei Césapiniacées
Niové St audt ia gabonensis Myrist icacées
Okan Cylicodiscus gabunensis Momosacées
*le 4 février 2009, le décret 0137/PR/MEFEPA portant mise en réserve de
cert aines espèces végét ales à usages mult iples de forêt gabonaise interdisait
entre autres de ces essences.
La récolte 2013 a porté sur les essences de l’ensemble des groupes 1, 2, 3 et 4
[(groupe 1 (excepté l’Ozigo) et groupe 2 (excepté le Moabi et le Douka)].
a) Le suivi de la récolte
En 2013, les Assiettes Annuelles de Coupe (AAC) suivantes étaient
exploitées :
IV. AAC 2311[Unités Forest ières de Gest ion (UFG) 3 elle-même issue de
l’Unité Forest ières d’Aménagement (UFA) 2 - de l’Assiette Annuelle
de Coupe (AAC) 2011] ;
V. AAC 2312 [Unités Forest ières de Gest ion (UFG) 3 elle-même issue de
l’Unité Forest ières d’Aménagement (UFA) 2 - de l’Assiette Annuelle
de Coupe (AAC) 2012] ;
VI. AAC 13212 [Unités Forest ières de Gest ion (UFG) 3-lot 2 elle-même
issue de l’Unité Forest ières d’Aménagement (UFA) 1 - de l’Assiette
Annuelle de Coupe (AAC) 2012] ;
VII . AAC 13213 [Unités Forest ières de Gest ion (UFG) 3-lot 2 elle-même
issue de l’Unité Forest ières d’Aménagement (UFA) 1 - de l’Assiette
Annuelle de Coupe (AAC) 2013].
Le graphique ci-dessous (Figure 2) montre les différentes zones
exploitées en 2013.
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Figure 2: Situation dans la CFAD des AAC (Assiettes Annuelles de Coupe)
récoltées en 2013
Le volume total de pied récolté en 2013 est de 167 001,975 sur une surface
totale de 20 013,75 soit 8,4 m3/ha (contre 138 958 m3 en 2012 sur une surface
totale de 27 426,01 ha, soit 5,06 m3/ha) comme l’illustre le tableau 2.
Tableau 2: Densité de la récolte et répartition des surfaces récoltées en 2013
Données des chantiers d'exploitation en 2013
AAC Surface
exploitée en ha
km de débardage
pieds inventoriés
pieds exploités
Volume (m3) Taux de
prélèvement Densité pied/ha
Densité m3/ha
2311 1660,8 31,071 2545 1736 13862,509 68% 1,05 8,35
2312 10287,75 187,151 23851 10440 85364,563 44% 1,01 8,30
13212 7174,57 136,887 11530 6897 59099,269 60% 0,96 8,24
13213 890,6 17,55 2001 1175 8675,634 59% 1,32 9,74
Total 20013,72 372,659 39927 20248 167001,975 51% 1,01 8,34
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100 % du volume total récolté par Precious Woods CEB en 2013 comme
en 2012 étaient du bois cert ifié FSC et issus de la CFAD Precious Woods-
CEB.
En observant l’évolut ion de la récolte depuis 2007, on constate que la
production totale à l’hectare a régulièrement baissé de 2007 à 2010, se
stabilise entre 2011 et 2012, et augmente légèrement en 2013 comme le
montre la figure 3. L’impact de la récolte sur le couvert reste toujours faible
(moins de 10 m3 par hectare).
Figure 3: Production à l'hectare entre 2007 et 2013
Globalement, le nombre de pied à l’hectare y reste inférieur à deux pied/ha
dans l’ensemble des chantiers comme l’illustre le tableau 2. Un niveau très
acceptable de prélèvement car ceci représente moins de pression et moins
de dégâts sur la forêt.
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L’essence majoritairement récoltée en 2013 reste l’Okoumé pour
alimenter les usines de déroulage à Libreville et de sciage de bois tendre à
Bambidie. En effet, les Bois Divers exploités les années précédentes étaient
surtout dest inés à l’exportat ion. La promulgation du décret d’interdict ion
d’exportat ion des grumes a dès lors freiné leur récolte. La figure 4 ci-dessous
montre le pourcentage des différentes essences « objectifs » dans la récolte
globale 2012. 79% des pieds récoltés étaient de l’Okoumé contre 69 % en
2012. Ensuite viennent les Bois Divers const itués essentiellement de Padouk,
Movingui, Okan, Agba, Tali et Kévazingo.
Globalement le taux d’exploitat ion des bois divers a augmenté de 15 %
entre 2009 et 2010, de 28 % entre 2010 et 2011, de 16% entre 2011 et 2012 et
nous enregistrons une baisse de 10 % entre 2012 et 2013. Ceci montre que
malgré la volonté de Precious Woods Gabon doit fait des efforts pour
conquérir les marchés pour les bois divers (bois autres que l’Okoume). La
diversificat ion des essences exploitées va réduire considérablement la
pression sur les essences phares (part iculièrement l’Okoumé) et favoriser la
durabilité de ces essences.
Figure 4: Les principales essences "objectifs" récoltées en 2013
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III-2 Les routes et les ouvrages d’art
a) Impact des routes
Une opération forest ière sécurisée et rentable passe par la maitrise de la
construct ion des routes forest ières. Ainsi, deux types de routes sont mis en
place à la CEB :
La route d’évacuation permanente ut ilisée toute l’année et dont la
largeur de la plateforme (bande de roulement) est de 7 à 8 m. Les
largeurs de déforestage de part et d’autre de la bande de roulement
sont de 10m pour les mauvaises exposit ions.
La route secondaire dont la largeur de la bande de roulement est de
7m avec des déforestages de 5m à 10m selon l’orientat ion.
Le tableau 4 ci-dessous donne un aperçu des routes ouvertes en 2013 sur
les différentes AAC et leurs impacts sur la superficie totale exploitée.
Tableau 3: l'ouverture des routes et leurs impacts sur le couvert forestier
La réouverture des routes et leurs impacts en 2013
Assiette Annuelle de Coupe
Routes (km) Surface routes
(ha) Surface AAC
(ha) Impact
2312 15 16,5 12640 0,13%
2313 32 35,2 12120 0,29%
2314 23 25,3 12500 0,20%
13213 49 53,9 6787 0,79%
13214 10 11 7267 0,15%
Total 129 141,9 51314 0,28%
NB : Plus de 95 % des routes ut ilisées étaient les anciennes routes qui ont été
rouvertes pendant la repasse de l’exploitat ion. I l faut signaler que ces routes
ont été ouvertes depuis le premier passage de l’exploitat ion.
L’impact des routes sur le couvert forest ier reste relat ivement faible
(moyenne moins de 1%). Cette moyenne reste faible entre 2011 (1,31 %), 2012
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(0,92 %) et 2013 0.28 %. Ce résultat de la réut ilisat ion au maximum des
anciennes routes existantes.
Tableau 4 : L'ouverture des nouvelles routes et leurs impacts en 2013
Assiette Annuelle de Coupe
Routes (km) Surface routes
(ha) Surface
AAC (ha) Impact
2312 10 11 12640 0,09%
2313 10 11 12120 0,09%
2314 4 4,4 12500 0,04%
13213 7 7,7 6787 0,11%
Total 31 34,1 44047 0,003
L’impact de l’ouverture des nouvelles routes a été très faible car comme
mentionné plus haut, des efforts ont été faits pour réut iliser au maximum les anciennes routes existantes.
b) Impacts débardages
Les largeurs de débardages ou pistes skidder font en moyenne 3,5m. Tout
comme les routes, l’impact de débardage sur le couvert forest ier reste en
dessous de 1% comme l’illustre le tableau 5. Ceci grâce à la prat ique des
méthodes d’exploitat ion à faible impact. Les pistes skidder sont bien
planifiées à l’aide des out ils cartographiques et leurs largeurs ont au
maximum la taille de la pelle du skidder (environ 3,5m). Ces skidders selon les
procédures internes n’ont pas le droit de quitter la piste pendant le processus
de débardage des grumes.
Tableau 5: Les pistes skidder et leurs impact sur le couvert forestier
Les pistes de débardage et leurs impacts en 2013
Assiette Annuelle de Coupe
Surface exploitée en ha
km de débardage
Surface piste
débardage (ha) Impact
2311 1660,8 31,071 10,875 0,65%
2312 10287,75 187,151 65,503 0,64%
13212 7174,57 136,887 47,910 0,67%
13213 890,6 17,55 6,143 0,69%
Total 20013,72 372,659 130,431 0,65%
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III-3 Le suivi de la dynamique forestière
Depuis environ une demi-douzaine d’années, Precious Woods CEB
collabore avec Nature+/Gembloux Agro-Bio Tech dans le cadre de
l’enrichissement forest ier et du suivi des disposit ifs d’étude d’écologie
(génétique, croissance, phénologie, impact d’exploitat ion, etc.) de certaines
essences commerciales. Les données sur la dynamique forest ière présentées
dans le présent rapport sont issues du rapport d’année du projet d’appui à la
gest ion des populat ions des essences forest ières exploitées par Precious
Woods Gabon (Doucet Jean Louis et al, 2012).
a) La pépinière et son suivi
Depuis le début du projet en
2006, plus de 90 000 graines ont été
introduites en pépinière et dans
l’ensemble, une quinzaine d’essences
commerciales prioritaires sont
concernées. Pour l’année 2013, plus de
9 000 graines (contre 5 000 graines en
2012 et 9 000 graines en 2011) ont été
semées à la pépinière de Bambidie et plus de 5 000 plants produits. Ce sont
surtout des graines issues des fruits du Moabi, Okoumé, Pao rosa, Azobé,
Doussié, Agba, Aiélé, Dabema, Padouk, Wengué ramassées pour la plupart
dans la CFAD.
Tableau 5 : Répartition d’essences semées en 2013 à la pépinière de la PWG
Bambidie
ESSENCES NOMBRE SEMEES
Agba 1627
Azobé 1794
Dabema 733
Doussié 417
Fromager 292
Kevasingo 193
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Moabi 1401
Okoumé 481
Padouk 210
Pao rosa 1395
WENGUE 512
TOTAL 9055
Ces plants servent à l’enrichissement des trouées d’abattage et
quelques zones dégradées de la CFAD.
b) Les enrichissements de trouées d’abattage
En vue de faciliter l’intervention de l’équipe Nature+ pour
l’enrichissement des trouées d’abattage, t rois classes de densité (nombre de
pieds exploitables à l’hectare sur une crête donnée) ont été définies :
Si la densité est inférieure à 2pieds/ha, aucune intervention n’est
requise.
Si la densité est comprise entre 2 et 3 pieds/ha, le responsable
d’aménagement établit une fiche de demande d’enrichissement de trouées
à Nature+. I l élabore alors une carte d’exploitat ion en entourant les zones
concernées à l’attent ion du responsable de Nature+.
Si la densité est supérieure à 3 pieds/ha, le chef chantier se rend sur la
crête en quest ion pour refuser les pieds susceptibles de causer de gros
dégâts afin d’obtenir une densité inférieure à trois.
Quand bien même la densité n’atteint pas les 2 pieds/ha dans
certaines zones, des trouées d’abattage peuvent être importantes
ponctuellement. Ici aussi l’équipe Nature + procède à l’enrichissement.
Sur la base des critères cités ci-dessus, 249 t rouées d’abattage ont été
enrichies en 2013 à l’aide de 10 essences commerciales prioritaires (voir
tableau 6).
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Tableau 6 : Nombre des trouées enrichies de 2008 à 2013
Essences 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Acajou 8 48 48 0 2 0
Agba 190 127 62 65 42 20
Azobé 164 75 0 4 0 0
Dabéma 12 0 0 0 1 0
Dibétou 17 0 0 0 0 0
Douka 61 55 194 246 26
Doussié 58 18 0 0 0
Ebène 35 47 19 13
Iroko 59 145 34 0
Izombé 34 50 4 0 0
Kévazingo 35 17 84 1 0 0
Kossipo 37 44 1 4
Sapelli 5 0 0
Koto 11 0 0 0 0
Limba 65 44 0 9 0 0
Mambodé 0 5 0 0 0
Moabi 199 36 215 356 119
Movingui 20 0 17 0 0 3
mukulungu 0 0 0 0 0 5
Ozigo 7 0 2 0 0 0
Padouk 142 25 31 17 0 4
Pao Rosa 60 62 21 32 0 53
Sipo 59 19 50 34 0
Tali 26 2 0 0
Tchitola 0 0 0 0 0 6
Wengué 0 0 0 0 0 2
TOTAL 977 563 605 834 741 249
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Ainsi en 2013, ce sont 249 trouées (contre 741 en 2012, 834 en 2011 et
605 en 2010) qui ont été enrichies avec 1245 plants (contre 3705 en 2012,
4 170 en 2011 et 3080 en 2010) de 10 espèces différentes (Tableau 6).
Malgré l’interdict ion à l’exploitat ion des essences Douka, Moabi et
l’Ozigo, Precious Woods CEB continue de les mettre en pépinière et d’enrichir
les t rouées d’abattage avec celles-ci (58 % des trouées été enrichies avec du
Moabi et du Douka en 2013 contre 80 % en 2012).
Quand l’on considère les 20 essences commerciales (Moabi, Douka,
Acajou, Agba, le Béli, l’I roko, le Kévazingo, le Kosipo, le Kotibé, le Movingui, le
Tiama blanc, l’Anzem Noir, l’Azobé, l’Izombé, le Longhi, le Pao rosa, le Tal i, le
Tchitola, la Sapelli, le Padouk) dont les taux de régénération sont insuffisants,
on constate que des efforts de reboisement sont faits afin d’améliorer la
tendance.
Suite à une évaluation du niveau de succès de l’enrichissement dans
les t rouées d’abattage effectué en décembre 2012, nous avons constaté des
dégâts importants occasionnés par les éléphants et les potamochères.
Pour l’année 2013, il était donc proposé de renforcer prioritairement la
réhabilitat ion des zones dégradées et de mener de nouveaux essais dans les
savanes. Les plantations dans les t rouées se focaliser sur les espèces à
croissance rapide ne demandant pas de dégagement ultérieur (Azobé,
Padouk, Okoumé, etc.). En outre, ces enrichissements ont eu lieu que dans les
zones les plus impactées par l’exploitat ion (plus de 2 pieds prélevés par
hectare).
c) Plantations expérimentales dans les zones dégradées
En 2010, une forêt dégradée d’environ 1ha, située à 15 km à l’Est de
Bambidie a été dégagée et enrichie en plein avec 14 espèces différentes.
L’objectif était de voir le comportement de ces essences dans des zones
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latérit iques fort dégradées ou l’accès aux éléments nutrit ifs par les plantes
n’est pas aisé. Cette parcelle a subit 02 dégagements en 2011.
Un premier suivi a été effectué et selon les analyses, la plupart des
espèces ont une croissance réduite l’année de la plantation. Elle devient
ensuite remarquable dès la seconde année. Lors de celle-ci, plusieurs
espèces ont eu un accroissement moyen en hauteur dépassant 100 cm, il
s’agit de l’acajou, de l’azobé, du limba, du moabi et du paorosa.
L’accroissement moyen en diamètre (2010-2012) a dépassé 10 mm par
an pour les espèces suivantes : acajou, agba, azobé, iroko et limba. La
mortalité a été la plus importante pour le moabi, alors qu’elle s’est avérée
nulle pour l’acajou et le sapelli.
Ces résultats étant très encourageants, d’autres parcelles ont été
installées dans des milieux analogues. Chacune d’elles couvre 0,27 ha et
comprend 300 plants.
Considérant les difficultés d’entret iens de trouées suite à la fermeture des
bretelles, il a été décidé de planter prioritairement les essences nécessitant
les dégagements dans des parcelles de ce type.
En 2013, t rois parcelles ont été installées au niveau de l'ancienne base-vie de
Ndambi sur une surface totale de 1 215 ha. En total 1350 plantes y ont été
plantées (400 pour Ndambi 1, 750 pour Ndambi 2 et 200 pour Ndambi 3) avec
13 différentes espèces (Azobé, Acajou, Douka, Doussié, Ebène, Iroko, Moabi,
Okan, Okoumé Padouk, Pao rosa, Sipo, Wengué).
Les tests de provenances de tali et de movingui sont toujours régulièrement
entretenus et suivis.
d) Les essais de domestication du noisetier
Dans le cadre de son doctorat, M. Moupela Christ ian s’intéresse depuis
maintenant quatre ans au comportement du Coula edulis et des prédateurs
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de ses fruits qui sont aussi t rès ramassés par les Gabonais. L’objectif poursuivi
est de mettre en place des mécanismes de domest ication rapide de
l’espèce, ce qui éviterait aux communautés locales de parcourir de longues
distances en forêt à la recherche des noisettes.
Parmi les principaux résultats de cette étude, menée durant 3 années, il
apparaît que :
1. Le diamètre minimal de floraison observé est de 11 cm tandis que le
diamètre de fruct ification régulière est de 23 cm. L’accroissement annuel
moyen de l’espèce est de 0,22 ± 0,2 cm/an. La production fruit ière est
fortement liée au diamètre des t iges et varie d’une année à l’autre : 42 ± 13,2
kg/arbre en 2011 contre 36 ± 8,8 kg/arbre en 2012 ;
2. Sept espèces frugivores ont été impliquées dans la dispersion-
prédation de C. edulis. Le potamochère est le principal consommateur et
prédateur des fruits au sol. Les rongeurs, en consommant les graines et en les
stockant en profondeur, sont également des prédateurs. En outre, aucune
graine ne semble sort ir intacte du passage dans le tractus digest if de
l’éléphant ;
3. C. edulis joue un rôle dans l’alimentation des populat ions de la zone
d’étude, cependant son apport économique reste encore marginal
comparativement à d’autres zones (Nigéria, Cameroun) de son aire de
répart it ion ;
4. La germination de C. edulis est t rès lente et échelonnée avec des
taux de levée très faibles, voire nuls. En revanche, le marcottage aérien a
montré qu’il est envisageable de produire des plants de C. edulis d’une
vigueur bien supérieure et dans un délai plus court que ceux issus des semis
en pépinière.
Etant donné l’importance actuelle et potentielle de cette espèce et
l’intérêt d’impliquer les populat ions riveraines dans la gest ion durable du
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massif forest ier, M. Moupela a rédigé quatre publications dont une a déjà été
publiée dans la revue BASE en 2011.
En 2013, Christ ian Moupela a soutenu brillamment sa thèse de doctorat
à Gembloux Agro-Bio Tech (Moupela, 2013). Les implications de ses résultats
aussi bien en termes de gest ion durable des peuplements naturels que de
domest ication de l'espèce dans un contexte agroforest ier sont détaillées
dans la thèse de doctorat de C. Moupela et dans cinq publications, parues
en 2013. D'autre devant encore paraitre en 2014.
e) Suivi de la croissance et la phénologie du Moabi et du Douka
Le Moabi et le Douka, interdits à l’exploitat ion sont deux essences dont
le taux de régénération est assez bas. En 2010, un disposit if de suivi de
croissance et de la phénologie a été mis en place.
Le disposit if qui est const itué de 46 pieds de Moabi et 22 pieds de
Douka fait l’objet de trois mensurat ions par an ( janvier ; fruct ification de
Moabi, Août ; floraison du Moabi et fruits immatures de Douka et novembre ;
fruct ification de Douka). La plantation de conservation de Douka const ituée
de 13 familles est régulièrement entretenue.
Selon les premières analyses faites cette année, l’accroissement annuel
moyen du douka en diamètre est de 0,42 ± 0,13 cm, celui du moabi est de
0,69 ± 0,16 cm. L’importance de l’intervalle de confiance s’explique
probablement par un effet important de l’environnement (accès à al lumière,
sol). Le suivi sur le plus long terme devrait permettre d’apporter des données
plus précises.
En 2013, nous avons continué avec la collecte des données sur la
croissance et phénologie de Moabi et Douka en 2013.
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f) Etude interaction entre les Gorilles des plaines de l’Ouest avec
l’exploitation forestière
Cette étude menée par une étudiante en dernière année bi Ingénieur à
Gembloux Agro-Bio Tech (B. Haurez),a permis de démontrer que les Gorilles
des plaines de l’Ouest s’adapte assez bien avec l’exploitat ion forest ière. En
outre, par son régime hautement frugivore, et son comportement nidificateur,
ce gorille est un parfait disperseur. Son rôle dans la régénération forest ière
semble non négligeable.
Selon les résultats de cette étude, l’est imation de la densité en gorilles à l’aide
du logiciel DISTANCE SAMPLING© a abouti à une valeur de 2,0 gorilles sevrés
par km² (106,1 nids/km²). Cette densité est relat ivement élevée comparée
aux densités observées dans d’autres sites, protégés ou non. En termes de
nidification, les gorilles préfèrent les forêts de terre ferme à canopée ouverte,
et évitent les forêts de terre ferme à canopée fermée (figure 22). I ls nichent et
se nourrissent fréquemment au niveau des anciennes routes d’exploitat ion
colonisées par la végétation herbacée et les débardages.
En 2013, B. Haurez après son diplôme de fin d’année s’est lancé sur un autre
projet dans notre concession « Rôle du gorille des plaines de l’Ouest (Gorillla
gorilla gorilla) dans la dynamique des écosystèmes exploités » dans le cadre
de sa thèse de doctorat. Les objectifs de cette étude sont d’est imer la
densité des gorilles, décrier le comportement nidificateur du gorille, identifier
les espèces dont les graines sont dispersées par les gorilles, tester la viabilité
des graines retrouvées dans les excréments, évaluer la contribut ion du gorille
dans la dispersion d’Ossabel et d’est imer les dist ances de dispersion réelles
des graines d’Ossabel.
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g) Dispositif de suivi de la phénologie et de la croissance - Projet
Dynaffor
Ce projet "Dynamique forest ière et enrichissements forest iers" a été lancé en
2013 suite à une convention part iculière de collaboration entre Precious
Woods Gabon (PWG) et l'asbl Nature +.
Mis en œuvre par l’ATIBT, le CIRAD, Gembloux Agro-Bio Tech (Université de
Liège) et Nature +, le projet DynAfFor vise à préciser les paramètres de la
dynamique des peuplements forest iers d’Afrique centrale (croissance,
mortalité, recrutement) en fonction des condit ions de croissance (climat,
sol,…) et de l’intensité de l’exploitat ion forest ière. Plusieurs disposit ifs sont en
cours d’installat ion, ou déjà installés, dans 5 pays du bassin du Congo
(Cameroun, Gabon, Congo, RDC, RCA).
Le projet DynAfFor devrait permettre d’améliorer les connaissances sur la
dynamique forest ière des forêts d’Afrique Centrale, d’évaluer l’impact de
l’exploitat ion forest ière sur cette dynamique et de mieux comprendre
l’influence de la dynamique forest ière sur la fixat ion du carbone en forêt
t ropicale.
Les résultats de cette étude devraient nous permettre d’améliorer ou
réorienter nos activités de gest ion si nécessaire.
Bien que l'implantation du disposit if ne soit pas terminée, il apparait dores et
déjà qu'il sera probablement impossible d'atteindre les effectifs escomptés
(20 par classe) pour l'okan et le padouk.
I l conviendra en conséquence de réfléchir à une autre stratégie d'étude de
ces espèces.
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h) Sensibilisation et information du public
Trois interviews ont été données à des journalistes afin de vulgariser les t ravaux
de recherche conduits dans les concessions de Precious Woods / CEB. Elles
sont téléchargeables sur les sites suivants :
1. http://www.notreplanete.info/actualites/actu_3277_deforestation_Afriq
ue_centrale.php.
Déposée le 1er mars, cette interview a fait l’objet de 3193 lectures.
2. http://www.natpro.be/~natpro/pdf/2012/12_10.pdf
3. http://www.afrique-demain.org/scientech-151-afrique-centrale-la-
gest ion-forest iere-durable-est-enmarche
Par ailleurs, afin de donner de la visibilité à nos actions, de nouvelles
plantat ions de démonstrat ion ont été réalisées à proximité de la pépinière et
les panneaux éducatifs ont été renouvelés.
III-4 Le suivi de la faune et de la réglementation sur la chasse
a) L’organisation de la chasse
Les comités de chasse existent sur chaque base vie et peuvent chasser
pendant la période d’ouverture de chasse dans une zone préalablement
définie et cartographiée par le responsable faune chasse. Toute chasse de
travailleurs est condit ionnée par une autorisat ion délivrée par le responsable
faune/chasse suite à une demande adressée à la direction.
La chasse est ouverte du 15 mars au 15 septembre de chaque année. Les
chasses se font en général les dimanches sans paie.
Pour 2013, y a eu une augmentation de 6 armes sur les 82 en 2012, ce qui
nous donne un résultat de 88 armes de type calibre 12 qui ont été
enregistrées et déclarées à l’administrat ion compétente en 2013. Au total, 22
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autorisat ions de chasses ont été octroyées aux différents comités pour la
chasse en 2013 et 92 animaux ont été prélevés se répart issant entre 6
espèces (Céphalophes bleu, Céphalophes à dos noir, Hocheur, Athérure,
Potamochères, Céphalophes à front noir, Moustac) contre 116 animaux
prélevés en 2012.
En 2013 les activités de suivi hebdomadaire de la faune et chasse ont été
menées normalement par le Responsable Faune et Chasse.
Cinq missions conjointes de lutte contre le braconnage (LCB) ont ét é réalisées
avec la Délégation Provincial des Eaux et Forêts Ogooué Lolo et les
infractions constat pendant ces missions ont été traitées par les Eaux et Forêts
et les autres administrat ions concernées.
b) Suivi des barrières non gardées et sensibilisation des communautés
locales
Les sensibilisat ions sont menées mensuellement dans les villages riverains par
une équipe mixte PW-CEB et les Responsables des Eaux et Forêts pendant les
missions de distribut ion des états mensuels des redevances forest ières et
pendant les missions conjointes (PW-CEB-Eaux et Forêts) de lutte contre le
braconnage.
Le Responsable Faune et Chasse a poursuivi avec les sensibilisat ions en début
d’année 2013 avec l’appui du programme de l’inst itut JANE GOODALL afin
d’éloigner de manière progressive les t ravailleurs de Precious Woods CEB et
les communautés locales des activités illégales de chasse.
Toutes les routes privées de Precious Woods CEB sur lesquelles les engins ne
roulent plus pour cause de la fermeture des Assiettes Annuelles de Coupe
(AAC) sont soit barrées par des v ieilles grumes ou aux câbles (Fig.9). Souvent
des tranchées sont ouvertes sur les routes lorsque les câbles ou billes viennent
à être endommagés par des braconniers. En 2013, on a dénombré au niveau
de toute la CFAD une dizaine de barrières à billes ou à câbles endommagés.
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Ces barrières ont été refermées, chaque fois que le constat était fait par les
équipes de surveillance de la société qui contrôlent régulièrement (au moins
une fois par mois) ces barrières. Quatre campagnes de sensibilisat ions ont été
menées par Precious Woods CEB en collaboration avec l’équipe mixed de
lutte anti braconnage (Eaux et Forêt -WCS-Precious Woods Gabon) dans
plusieurs villages de la CFAD afin de rappeler aux uns et aux autres les raisons
de la fermeture des routes. Toutes les barrières endommagées ont été remises
en état et le suivi mensuel et hebdomadaire est assuré en permanence par le
Brigade de Contrôle des Normes de Precious Woods Gabon.
Figure 9 : Carte des barrières CFAD 2011
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a) Le gorille, un indicateur de présence de la faune sauvage : le
monitoring de Max Hurdebourcq
A la suite de la découverte d’une clairière à gorilles dans la CFAD à 29 km
de la base principale Bambidie, Max a mult iplié les observations afin
d’analyser l’influence de l’exploitat ion sur la fréquence de vision des gorilles
sur ce site de 16,41 ha de sol spongieux à grandes herbes et cypéracées. La
première mission effectuée de juillet à septembre 2010 a permis de confirmer
la présence des gorilles malgré l’exploitat ion dans la zone.
Pendant mission de 2011, Max en 6 mois a observé 04 groupes des gorilles
(augmentation d’un groupe par rapport à 2010) composées de 6, 8, 9 et 12
individus qui fréquentaient régulièrement la clairière pour se nourrir des
cypéracées et en collaboration avec le service cert ificat ion, 16 missions de
sensibilisat ions ont également été organisées dans les villages et les écoles de
la CFAD afin d’att irer l’attent ion des communautés locales et des jeunes sur
l’importance que revêt la préservation des grands mammifères et en
part iculier les grands singes au Gabon et les consignes de sécurité à prendre
en cas de rencontre avec les gorilles en forêt.
En 2012, pendant 38 jours d’affût de suivi de la grande clairière, Max a
reconnu un dos argenté avec son groupe composé de : 3 femelles dont 2
avec un nouveau-né, 2 sub-adultes et 1 juvénile. Ces deux naissances
auraient tendance à démontrer une bonne évolut ion de la famille.
Cette clairière à gorilles de 16,41 ha a été indiquée dans les cartes
d’exploitation et une zone tampon de 100m a été définit autours de la
clairière. Ceci donne une surface totale de 96, 16 ha protégés de
l’exploitat ion forest ière.
Ces observations de Max montrent en effet que ces gorilles se sont
habitués aux bruits des engins et pourraient s’habituer facilement aux êtres
humains. I ls connaissent déjà Max et ne semblent plus avoir peur de sa
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présence à la clairière. L’habituation des gorilles de ce site pourrait en faire
une valeur éco tourist ique pour les nombreux visiteurs de Precious Woods
Gabon (PWG) dans les années à venir. Mais pour y arriver, il va falloir identifier
d’autres clairières et construire les plateformes d’observation confortables.
Cette clairière fait part ie des hautes valeurs pour la conservation dans la
concession forest ière de la PWG.
En 2012, les campagnes de sensibilisat ion ont été effectuées dans 06
villages avec le Service de la cert ificat ion et environnement de la Precious
Woods Gabon. Plus de 420 villageois, dont 302 enfants, et 11 professeurs
d’Ecole et 107 adultes ont été sensibilisés sur la règlementation du Code
forest ier gabonais notamment sur le statut légal des grands singes, espèce
intégralement protégée par la loi.
Suite à l’expérience de ce projet monitoring de l’inst itut JANE GOODAL,
l’associat ion «Precious Nature of Gorillas» propose une étude de faisabilité
d’un écotourisme communautaire de vision de gorilles avec des villages, en
partenariat avec Precious Woods Gabon-CEB. Ce projet s’appuie sur le bilan
posit if de 7 années de travail de terrain dans cette zone et du fait que ce
projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du Gabon de
préservation des grands singes et des éléphants de forêts mis en place par
l’Agence Nationale des Parcs Nationaux.
L’étude de la faisabilité de ce projet est en cours entre les différentes part ies
prenantes concernées et la recherche d’avantage d’autres sites
d’observation des gorilles est en cours.
b) Le suivi de la faune dans les écosystèmes particuliers (baïs et salines)
Le suivi des éléphants dans les baïs et salines de Milolé a continué en 2012
avec les équipes de WCS (World Conservation Society). La zone de Milolé est
contigüe au parc National d’Ivindo. Ce dernier fait part ie, au Gabon, des
trois parcs définis comme prioritaires pour la conservation des grands singes.
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Les dernières analyses des données acoust iques de la grande saline
montraient qu’en moyenne 90 % de l’activité a eu lieu dans la nuit et que les
activités des éléphants dans la zone de la saline demeurent élevées
Les analyses du monitoring bioacoust iques 2012 (avec les appareils
bioacoust iques installés pour suivre la fréquentation des éléphants dans
certaines zones de la CFAD Precious Woods CEB) sont en cours.
Selon les derniers résultats bioacoust iques en 2011, le site de Milolé reste un
site de forte concentrat ion d’animaux et en part iculier des grands
mammifères.
Ce suivi n’a pas malheureusement été réalisé en 2013 à cause de
l’indisponibilité de WCS. Pour l’année 2014, un projet de suivi de la
dynamique des grands mammifères est en cours d’élaboration avec le WCS.
III-4 Les communautés locales
a) Redevances et réalisation de projets communautaires
L’art icle 251 du code forest ier relat if à l’engagement social des sociétés
forest ières n’ayant pas encore de décret d’application, chaque forest ier a
mis en place des méthodes internes afin de venir en aide aux communautés
locales souvent coupées des centres urbains. Ainsi depuis 2001 jusqu’en
décembre 2013, ce sont près de 1 518 960 553 FCFA qui ont été octroyés à 32
villages de la Concession Forest ière Aménagée en vu de financer les projets
communautaires. En 2013, ce sont principalement 10 villages qui ont reçu des
décaissements (43 719 081 FCFA) pour la réalisat ion des maisons, achats de
tronçonneuses pour les projets de sciage villageoises, équipement divers et
achat tôles. Le tableau 7 montre les montants décaissés.
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Tableau 7 : Financement des projets communautaires jusqu’en fin 2013
Village Décaissement
(FCFA)
Projets réalisés
OPOUNGOU 2 000 000 Finit ions des maisons
OSSELE 1 500 000 Réparation pompe hydraulique
BOUNDZOUMBA 21 355 200 Achat 1000 tôles+lancement de la
construct ion de 17 maisons
LEKORI 2 000 000 Finit ion de maisons
AYANABO 1 000 000 Entretien des plantations de cacao/café
OSS’KAMA 4 000 000 Réfection bat. Ecole + électrificat ion
+toilettes.
AKIENI VILLAGE 14 550 000 Finit ions des cases
Milolé
MOUMBA 20 550 000 Achat 1000 tôles + construct ion de 10
maisons + 3 maisons en cours
MAMBELO-LIYODIA 3 400 000 Achat deux 070 + lancement sciage
NZONDET 15 585 464 Achat 1000 tôles + construct ion de 13
maisons en cours.
Ndambi 59 272 363 Achat groupe électrogène, 02
tronçonneuses + construct ion de 25
maisons
Moyol 12 413 500 Achat des compteurs SEEG
Ndekabalandji-
Bakoussou
13 035 943 Achat 2 tronçonneuses + 2 rouleaux de
chaines + 12 000 briques pour 4 maisons.
Sciage du bois en cours.
BAYI-BRIKOLO 665 000 Solde du compte
Bouma 4 600 000 1 maisons + finit ions
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Mekouka 13 352 644 Construct ion école en cours.
Moukoko 2 306 124 Achat débroussailleuse + 2
tronçonneuses + 2 rouleaux chaines.
Baposso 11 460 000 Achat 2 tronçonneuses + rouleaux de
chaines + Construct ion de 4 maisons
Zone MIL 2 665 560 Assistance aux villages avec petits
finages
Bambidie 100 000 Achats divers village
TOTAL 205 811 798
b) Projets agricoles
Après trois ans d’appui aux entret iens des 3 plantations communautaires
par Precious Woods CEB, les plantat ions ont été rétrocédées à communautés
locales concernées en 2013.
c) Convention tripartite et le Consentement Libre et informé Préalable
(CLIP) dans la Province de l’Ogooué Lolo
En 2012, Precious Woods Gabon CEB, a continué l’exploitat ion dans des
Unités Forest ières de Gest ion situées dans l’Ogooué Lolo. Avant l’entame de
l’exploitat ion, la convention dite tripart ite regroupant les communautés
locales, l’administrat ion des Eaux et Forêts et Precious Woods Gabon CEB a
été appliquée tout le long de l’année d’exploitat ion surtout en sa rubrique
qui prévoit l’octroi de 300 FCFA/m3 pour les bois t ransformés dans nos scieries
et 1000 FCFA/m3 pour les bois vendus en grumes aux communautés locales.
En 2013, t rois fêtes de la forêt ont eu lieu à Likokodiba, Mihandza et Lifouta.
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IV- Les autres indicateurs de suivi
IV-1 La récupération des déchets
La minimisat ion de l’impact de la récolte passe aussi par la collecte des
ordures en forêt. Le décret 541 du 15 juillet 2005 pris en application des
disposit ions de l’art icle 37 du code de l’environnement (loi 16/93) spécifie
plusieurs catégories de déchets afin de réduire le problème de nocivité
desdits déchets. A la CEB, les déchets sont classés en trois groupes :
c) les ordures ménagères,
d) les déchets industriels banals qui ne sont, ni toxiques, ni générateurs de
nuisances,
e) les déchets industriels spéciaux, potentiellement dangereux.
Etant donné la dangerosité des déchet s industriels spéciaux,
potentiellement dangereux (contenant les hydrocarbures), Precious Woods
CEB a fixé des seuils de récupération de ceux-ci et suit leur collecte
mensuellement. Le suivi est réalisé par le service de cert ificat ion. Pour l’année
2013, on a eu globalement 1206 (filt res à huiles et à gasoil) sort ies et 1275
retournés (l’excédent constaté vient de décembre de l’année précédente).
Tous les hydrocarbures usagés sont récupérés des chantiers
d’exploitat ion sont stockés dans une cuve de 50000 lit res à l’atelier de
Bambidie. I ls sont repris par TOTAL pour être traités à Port-Gentil. Un système
de suivi de la traçabilité des huiles usagées est appliqué et en 2013, 22506
lit res des hydrocarbures usagés ont été récupérés et 12000 évacués vers
TOTAL.
IV-3 Consommation de gasoil
La diminut ion de la consommation de gasoil est l’un des soucis majeurs de
Precious Woods CEB. Le suivi de la consommation est dès lors de plus en plus
rigoureux. En 2012 la consommation de gasoil est de 3 527 534 lit res (contre
3 318 425 en 2012, 3 539 151 lit res en 2011et 3 838 269 lit res en 2010). I l s’agit ici
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d’une augmentation du bilan carbone à PW-TGI (de 4 %) par rapport à
l’année 2012. Celle-ci est lié au fait que nous avons transporté 9400 m3 des
grumes par camion à cause de manque des wagons à SETRAG (alors qu’en
2012 il n’y a pas eu transport des grumes par camion). Néanmoins, le taux
d’émission de CO2 dans l’atmosphère depuis 2010 reste relat ivement réduit
(9,27% entre 2013 et 2012, 5,27 % entre 2012 et 2011, 12,5% entre 2011 et 2010
et 12% entre 2010 et 2009).
IV-2 Suivi des accidents de travail
Tableau 8: suivi des accidents de travail depuis 2008
ANNEE MOYENNE EFFECTIF
NOMBRE D'ACCIDENTS DE TRAVAIL AVEC ARRÊT DE TRAVAIL
NOMBRE DES JOURS PERDUS
2008 460 31 633
2009 450 42 517
2010 460 35 980
2011 479 36 452
2012 486 36 291
2013 497 43 486
Les stat ist iques (tableau 9) des accidents montrent qu’en 2013, il y a eu 43
accidents avec arrêt de travail contre 36 en 2012, 36 en 2011 et 35 en 2010.
Le nombre d’accidents et jours d’accidents a augmenté en 2013. En effet, on
comptabilise 486 jours d’arrêt de travail contre 291 jours en 2012, 452 jours
d’arrêt en 2011 et 980 en 2010. L’augmentation des jours remarquable est liée
à deux cas qui ont eu un mois et 6 mois et un mois d’arrêt de travail
respectivement.
Ces accidents étaient pour l’essentiel liés à l’inattent ion ou à la
négligence au travail comme c’était le cas en 2012. C’est pourquoi, Precious
Woods CEB a en projet une sensibilisat ion plus accrue pour l’année 2014. Les
CHSST ont été mobilisés et nous comptons avoir un meilleur résultat en 2014.
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V- Conclusion
Precious Woods Gabon malgré les difficultés financières connues
actuellement dans le secteur forest ier continue à mettre l’accent sur la
gest ion responsable de ses opérations forest ières.
Les indicateurs de la gest ion durable mis en place sont en constante
améliorat ion et permettent de prédire un bel avenir pour cette société
forest ière.
Pour y’arriver, la Precious Woods préconise un nouveau plan
d’indust rialisat ion avec un accent sur l’améliorat ion et augmentation de
ses capacités dans le secteur de la transformation du bois.
Les collaborations avec de grandes inst itut ions Gabonaises et
internationales sont indispensables pour la réussite de notre système de
monitoring.