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TRANSCRIPT
REGARDS SUR L’AFRIQUE VIIIème-XVIème SIÈCLES
Problématique
Comment se présente l’Afrique
entre le VIIIè et le XVIè S. ?
Comment s’organise le commerce des esclaves noirs à cette époque?
Empire du Ghana VIIIe - XIIe siècle
Empire du Ghana VIIIème-XIIème siècle
Empire du Mali XIIIe-XIVe siècle
Empire Songhaï XIIe-XVIe siècle
Empire du
Monomotapa XVe-XVIe siècle
Océan Atlantique
Mer Méditerranée
Océan indien
Algérie Libye
Mauritanie
Mali
Sénégal B.Faso
Niger
Ghana
Zimbabwe
Bostwana
700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600
EMPIRE DU GHANA EMPIRE DU MALI
EMPIRE DU MONOMOTAPA
EMPIRE SONGHAÏ
Des empires qui se succèdent ou se chevauchent dans le temps
PLAN DE LA LEÇON
1. Comment l’empire du Mali s’intègre t-il au commerce transsaharien?
2. Quelles sont les influences du commerce transsaharien sur l’empire du Mali?
1. Comment l’Empire du Mali s’intègre-t-il au commerce transsaharien? A. Comment s’organise le commerce transsaharien au départ de l’Empire du Mali ?
L’Atlas catalan, XIVe siècle, BNF.
QUESTIONS Q1. Quels mers et océans peut-on identifier sur cette carte? R1. Sur cette carte on reconnaît la mer Méditerranée, la Mer Noire et l’Océan Atlantique Q2. Qu’apprend-on sur les activités économiques de l’empire du Mali? R2.Les tentes et les dromadaires indiquent que l’activité principale était le commerce.
Océan
Atlantique Mer Méditerranée
Marrakech
Fès Tunis
Le Caire Sidjilmassa
Oualata
Localiser les villes dont il est question dans le texte Calculer la distance parcourue par la caravane
Villes étapes et oasis
Sahara
Limite Nord de la forêt dense
Capitale de l’empire
Empire du Mali
Milieu naturel
Un commerce organisé par
DES CONDITIONS DE VOYAGE DIFFICILES
(…) la caravane paye pour la précéder à Oualata. Il (le messager) prend les lettres que les voyageurs écrivent à leurs connaissances ou à leurs amis de cette ville, afin qu’ils leur louent des maisons, et qu’ils viennent à leur rencontre avec de l’eau, à la distance de quatre jours de marche. (…) Souvent il arrive que le (…) messager périt dans ce désert ; alors les habitants d’ Oualata n’ont aucun avis de la caravane qui succombe toute entière ou en grande partie. En effet , il n’y a dans ce désert aucun chemin apparent , aucune trace visible ; ce ne sont que des sables que le vent emporte. On voit quelquefois des montagnes de sable dans un endroit, et peu après elles sont transportées dans un autre lieu. …..Le messager que nous louâmes dans ce voyage nous coûta cent ducats d’or ( ou dinars)……(…)
….Nous nous mettions en marche après la prière de l’après-midi ; nous voyagions pendant toute la nuit et faisions halte au matin.
…..Nous arrivâmes ainsi à la ville, ayant voyagé deux mois pleins, depuis Sidjilmassa. Oualata est le premier endroit du pays des nègres…
Ibn Battuta, extrait de « Voyages » tome 3, début XIVe siècle.
version intégrale, éditions La découverte poche ,1997
Relever les indices qui montrent que ce voyage est difficile
DES CONDITIONS DE VOYAGE DIFFICILES
(…) la caravane paye pour la précéder à Oualata. Il (le messager) prend les lettres que les voyageurs écrivent à leurs connaissances ou à leurs amis de cette ville, afin qu’ils leur louent des maisons, et qu’ils viennent à leur rencontre avec de l’eau, à la distance de quatre jours de marche. (…) Souvent il arrive que le (…) messager périt dans ce désert ; alors les habitants d’ Oualata n’ont aucun avis de la caravane qui succombe toute entière ou en grande partie. En effet , il n’y a dans ce désert aucun chemin apparent , aucune trace visible ; ce ne sont que des sables que le vent emporte. On voit quelquefois des montagnes de sable dans un endroit, et peu après elles sont transportées dans un autre lieu. …..Le messager que nous louâmes dans ce voyage nous coûta cent ducats d’or ( ou dinars)……(…)
….Nous nous mettions en marche après la prière de l’après-midi ; nous voyagions pendant toute la nuit et faisions halte au matin.
…..Nous arrivâmes ainsi à la ville, ayant voyagé deux mois pleins, depuis Sidjilmassa. Oualata est le premier endroit du pays des nègres…
Ibn Battuta, extrait de « Voyages » tome 3, début XIVe siècle.
version intégrale, éditions La découverte poche ,1997
Indices montrant que ce voyage est difficile
TRACE ÉCRITE
Les marchands se regroupent en caravanes pour affronter l’immensité du Sahara. La traversée du désert est ponctuée par des étapes vitales dans les oasis et dans les villes. Le commerce transsaharien relie l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, auquel appartient l’empire du Mali.
VOCABULAIRE Caravanes : groupe de voyageurs réunis pour franchir un désert Oasis : zone de végétation liée à la présence d’eau au milieu d’un désert.
B- Quelle est la nature des produits échangés?
QUESTIONS Q1. Que tient le personnage de gauche? R1. Il tient de l’or Q2. Qui marche derrière le dromadaire? R2. Un esclave marche derrière le dromadaire. Q3.Qu’est ce qui motive donc les marchands à prendre autant de risques et à mettre en place une organisation aussi lourde? R3. Ils prennent autant de risques pour acheter et vendre des produits de grande valeur: l’or et les esclaves.
Océan
Atlantique Mer Méditerranée
Marrakech
Fès
Tunis
Le Caire Sidjilmassa
Oualata
Le commerce transsaharien VIIIème-XVème siècle
Produits commerciaux:
Saline
Noix de cola
Marché aux esclaves
Or
Océan
Atlantique Mer Méditerranée Marrakech
Fès
Tunis
Le Caire Sidjilmassa
Oualata
Le commerce transsaharien VIIIème-XVème siècle
Villes étapes et oasis
Pistes principales
Maghreb tissus, artisanat, chevaux, pierres précieuses
TRACE ÉCRITE
• L’empire du Mali dispose d’importantes ressources (or, sel, esclaves etc...) très convoitées par les marchands d’Afrique du Nord.
C- Quelles sont les victimes de ce trafic?
LA TRAITE DES ESCLAVES
La loi musulmane interdisant d’assujettir les musulmans, il fallut faire venir les captifs d’autres régions, situées au sud du Sahara. Le monde musulman ne recruta pas seulement des esclaves noirs. (…) Mais les Africains furent de loin les plus nombreux.(…) »
« Dans les nombreuses oasis du Sahara, les esclaves étaient employés à la culture des palmiers, à la récolte des dattes, mais aussi à l’entretien des milliers de kilomètres de foggaras (canaux d’irrigation).
L’extraction minière (les pierres précieuses de l’ancienne Nubie, l’or, le sel saharien) et la récolte des pierres en mer Rouge ont également fonctionné grâce aux captifs noirs. Dans les villes, les esclaves noirs remplissaient de multiples fonctions, aussi bien en tant qu’artisans que domestiques. Ajoutons qu’ils furent aussi de temps à autre intégrés dans des armées, arbitrant plusieurs conflits au sein du monde musulman. »
Olivier Pétré-Grenouilleau, l’histoire n° 280, octobre 2003, article « la traite oubliée des négriers musulmans ».
QUESTIONS Q1. Qui a besoin d’esclaves Q2. Où les trouve t-on? Q3. A quoi servent-ils?
Qui a besoin d’esclaves?
LA TRAITE DES ESCLAVES
La loi musulmane interdisant d’assujettir les musulmans, il fallut faire venir les captifs d’autres régions, situées au sud du Sahara. Le monde musulman ne recruta pas seulement des esclaves noirs. (…) Mais les Africains furent de loin les plus nombreux.(…) »
« Dans les nombreuses oasis du Sahara, les esclaves étaient employés à la culture des palmiers, à la récolte des dattes, mais aussi à l’entretien des milliers de kilomètres de foggaras (canaux d’irrigation).
L’extraction minière (les pierres précieuses de l’ancienne Nubie, l’or, le sel saharien) et la récolte des pierres en mer Rouge ont également fonctionné grâce aux captifs noirs. Dans les villes, les esclaves noirs remplissaient de multiples fonctions, aussi bien en tant qu’artisans que domestiques. Ajoutons qu’ils furent aussi de temps à autre intégrés dans des armées, arbitrant plusieurs conflits au sein du monde musulman. »
Olivier Pétré-Grenouilleau, l’histoire n° 280, octobre 2003, article « la traite oubliée des négriers musulmans ».
R1. Les musulmans de la péninsule arabique et d’Afrique du nord achètent des esclaves car leur religion ne leur permet pas d’utiliser des musulmans comme esclaves.
Où les trouve-t-on ?
LA TRAITE DES ESCLAVES
La loi musulmane interdisant d’assujettir les musulmans, il fallut faire venir les captifs d’autres régions, situées au sud du Sahara. Le monde musulman ne recruta pas seulement des esclaves noirs. (…) Mais les Africains furent de loin les plus nombreux.(…) »
« Dans les nombreuses oasis du Sahara, les esclaves étaient employés à la culture des palmiers, à la récolte des dattes, mais aussi à l’entretien des milliers de kilomètres de foggaras (canaux d’irrigation).
L’extraction minière (les pierres précieuses de l’ancienne Nubie, l’or, le sel saharien) et la récolte des pierres en mer Rouge ont également fonctionné grâce aux captifs noirs. Dans les villes, les esclaves noirs remplissaient de multiples fonctions, aussi bien en tant qu’artisans que domestiques. Ajoutons qu’ils furent aussi de temps à autre intégrés dans des armées, arbitrant plusieurs conflits au sein du monde musulman. »
Olivier Pétré-Grenouilleau, l’histoire n° 280, octobre 2003, article « la traite oubliée des négriers musulmans ».
R2. Ils achètent ces esclaves en Afrique subsaharienne.
A quoi servent-ils ?
LA TRAITE DES ESCLAVES
La loi musulmane interdisant d’assujettir les musulmans, il fallut faire venir les captifs d’autres régions, situées au sud du Sahara. Le monde musulman ne recruta pas seulement des esclaves noirs. (…) Mais les Africains furent de loin les plus nombreux.(…) »
« Dans les nombreuses oasis du Sahara, les esclaves étaient employés à la culture des palmiers, à la récolte des dattes, mais aussi à l’entretien des milliers de kilomètres de foggaras (canaux d’irrigation).
L’extraction minière (les pierres précieuses de l’ancienne Nubie, l’or, le sel saharien) et la récolte des pierres en mer Rouge ont également fonctionné grâce aux captifs noirs. Dans les villes, les esclaves noirs remplissaient de multiples fonctions, aussi bien en tant qu’artisans que domestiques. Ajoutons qu’ils furent aussi de temps à autre, arbitrant plusieurs conflits au sein du monde musulman. » intégrés dans des armées
Olivier Pétré-Grenouilleau, l’histoire n° 280, octobre 2003, article « la traite oubliée des négriers musulmans ».
R3. Ces esclaves sont employés dans l’agriculture, l’entretien des canaux d’irrigation, comme ouvriers dans les mines, artisans, domestiques et soldats.
TRACE ÉCRITE
• L’esclavage n’est pas une pratique nouvelle. Mais les pays arabo-musulmans intensifient et transforment le commerce des esclaves en un trafic , ou traite, plus organisé et plus étendu dans l’espace.
VOCABULAIRE Traite: Trafic important d’êtes humains.
2. Quelles sont les influences du commerce transsaharien sur l’empire du Mali? A- Comment l’empereur du Mali profite t-il de ce commerce?
QUESTIONS Q1. Comment identifier l’empereur du Mali sur cette image? Q2. Qu’est-ce qui le met en valeur?
UNE AUDIENCE DE L’EMPEREUR DU MALI
• « Certains jours, le sultan tient audience dans la cour du palais. Il y a là sous un arbre, une estrade à trois marches, appelée bembe (en malinké). Elle est tapissée de soie et recouverte de coussins. Le sultan sort par une porte d’angle de son palais. Il tient un arc à la main et il a un carquois au dos. Il porte une coiffure dorée, fixée par un bandeau d’or aux pointes en forme de poignard. (…)
• (...) Le sultan est précédé par ses musiciens aux guitares d’or et d’argent et suivi par trois cents esclaves en armes. Il avance à pas lents, d’une démarche affectée, et s’arrête de temps en temps. Au pied de l’estrade, il fait halte et jette un regard circulaire sur l’assemblée, puis il gravit les marches avec la majesté d’un prédicateur qui monte en chaire.
• Dès qu’il est assis, on fait sonner les tambours, les trompes et les olifants . Trois esclaves courent chercher le représentant du roi et les chefs militaires : ceux-ci font leur entrée et s’assoient. On amène alors deux chevaux sellés et bridés, ainsi que deux boucs, destinés à protéger du mauvais œil. »
Ibn Battuta, extrait de « Voyages » tome 3, début XIVe siècle. Version intégrale, éditions La découverte poche, 1997
QUESTIONS Q1. Souligner en rouge les richesses de l’empereur. Q2. Souligner en bleu les personnes qui forment son entourage.
UNE AUDIENCE DE L’EMPEREUR DU MALI
• « Certains jours, le sultan tient audience dans la cour du palais. Il
y a là sous un arbre, une estrade à trois marches, appelée bembe
(en malinké). Elle est tapissée de soie et recouverte de coussins.
Le sultan sort par une porte d’angle de son palais. Il tient un arc à la main et il a un carquois au dos. Il porte une coiffure dorée, fixée par un bandeau d’or aux pointes en forme de poignard. (…)
• (...) Le sultan est précédé par ses musiciens aux guitares d’or et d’argent et suivi par trois cents esclaves en armes. Il avance à pas lents, d’une démarche affectée, et s’arrête de temps en temps. Au pied de l’estrade, il fait halte et jette un regard circulaire sur l’assemblée, puis il gravit les marches avec la majesté d’un prédicateur qui monte en chaire.
• Dès qu’il est assis, on fait sonner les tambours, les trompes et les olifants . Trois esclaves courent chercher le représentant du roi et les chefs militaires : ceux-ci font leur entrée et s’assoient. On amène alors deux chevaux sellés et bridés, ainsi que deux boucs, destinés à protéger du mauvais œil. »
Ibn Battuta, extrait de « Voyages » tome 3, début XIVe siècle. version intégrale, éditions La découverte poche, 1997
TRACE ÉCRITE
Grâce au commerce, l’empereur du Mali est riche et puissant.
Grâce à son armée, il contrôle les sources d’approvisionnement, les routes commerciales et organise des razzias pour capturer des esclaves.
B- Comment les villes marchandes deviennent-elles les relais de l’Islam?
Une mosquée de Tombouctou, construite au XIVè S.
Q1. Quels éléments d’architecture d’une mosquée retrouve t-on? R1. On retrouve le plan rectangulaire et le minaret.
Q1. Qu’est-ce qui différencie cette mosquée de celle étudiée en début d’année?
R1. Elle se différencie des mosquée de la péninsule arabique par ses matériaux (terre, paille, bois) et par la forme pyramidale de son minaret et par ses piquets (style soudanais)
TRACE ÉCRITE
Les marchands venus d’Afrique du Nord diffusent l’islam dans les villes. L’empereur converti à la religion musulmane fait édifier des mosquées, tel Kanka Moussa à Tombouctou.
C- Comment les identités traditionnelles résistent- elles aux influences extérieures?
EXTRAITS DE SOUNDIATA, L’ENFANT LION
• (explications sur paralysie de Soundiata) « …Quand les devins avaient prédit le destin royal du fils de la bossue, Sassouma (première épouse) avait été prise de panique. En secret, elle avait payé les sorciers pour envoûter sa coépouse et éliminer son enfant de malheur. C’est pour cela que Soundiata restait cloué au sol par ses membres perclus, malgré son corps vigoureux et la force de ses bras…. »
• (Soundiata se lève) « le forgeron-devin apporta une énorme barre de fer et le griot se
mit à chanter « Lève toi, Soundiata ! Voici le jour du lion …. » Soundiata saisit la barre, la dressa, l’enfonça dans la terre. Il s’appuya dessus, dans un immense effort il se hissa d’un coup sur ses jambes….Mais la grande barre s’était courbée tel un arc de chasseur. « Prends ton arc, chasseur ! Prends ton arc, Diata, fils du buffle » … « Le fils du buffle a marché ! Il marche vers son destin… »
• Devant le baobab, Soundiata lâcha sa canne de fer, encercla l’arbre de ses deux bras, et l’arracha dans un concert de hurlements. »
• (Fin de Soumahoro à la bataille de Kirina) « … à midi l’armée soussou était en déroute ….Soumahoro était pourchassé par Soundiata, celui-ci tendit son arc, il visa, et tira la fameuse flèche, l’ergot de coq érafla le roi à l’épaule : le roi sentit qu’il était perdu !... Dans un dernier effort de sa puissance magique, le roi-sorcier se changea en rocher…. »
Q1. Après avoir souligné en rouge les éléments relatifs au culte animiste, présenter cette religion. Q2. Présenter le héro fondateur.
EXTRAITS DE SOUNDIATA, L’ENFANT LION
(explications sur paralysie de Soundiata) « …Quand les devins avaient prédit le destin royal du fils de la bossue, Sassouma (première épouse) avait été prise de panique. En secret, elle avait payé les sorciers pour envoûter sa coépouse et éliminer son enfant de malheur. C’est pour cela que Soundiata restait cloué au sol par ses membres perclus, malgré son corps vigoureux et la force de ses bras…. »
(Soundiata se lève) « le forgeron-devin apporta une énorme barre de fer et le griot se
mit à chanter « Lève toi, Soundiata ! Voici le jour du lion …. » Soundiata saisit la barre, la dressa, l’enfonça dans la terre. Il s’appuya dessus, dans un immense effort il se hissa d’un coup sur ses jambes….Mais la grande barre s’était courbée tel un arc de chasseur. «Prends ton arc, chasseur ! Prends ton arc, Diata, fils du buffle » … « Le fils du buffle a marché ! Il marche vers son destin… »
Devant le baobab, Soundiata lâcha sa canne de fer, encercla l’arbre de ses deux bras, et l’arracha dans un concert de hurlements. »
(Fin de Soumahoro à la bataille de Kirina) « … à midi l’armée soussou était en déroute ….Soumahoro était pourchassé par Soundiata, celui-ci tendit son arc, il visa, et tira la fameuse flèche, l’ergot de coq érafla le roi à l’épaule : le roi sentit qu’il était perdu !... Dans un dernier effort de sa puissance magique, le roi-sorcier se changea en rocher…. »
TRACE ÉCRITE
• L’épopée de Soundiata s’est transmise de génération en génération par la parole et le chant du griot accompagnés de musique. La tradition orale est fondamentale dans la culture africaine qui conserve des rites animistes pratiqués par l’empereur même si celui-ci s’est converti à l’islam.
VOCABULAIRE Animisme : religion polythéiste qui attribue une âme aux éléments de la nature (arbres, rivières, pierres). Griot : poète musicien en Afrique en charge de la tradition orale
CONCLUSION
• Rédiger une conclusion répondant à la problématique de départ.
• Rappel de la problématique
– Comment se présente l’Afrique entre le VIIIè et le XVIè Siècle ?
– Comment s’organise le commerce des esclaves noirs à cette époque?
• L’Afrique