urbain magazine - n°20 - octobre 2014

80

Upload: urbain-magazine

Post on 04-Apr-2016

242 views

Category:

Documents


14 download

DESCRIPTION

Culturel, actuel, fun, le mag' de Tanger et de tous les Marocs

TRANSCRIPT

Page 1: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 2: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

près un mois de septembre si joliment musical,l’équipe d’URBAIN a eu envie de faire durer unpeu le plaisir.

Que vous ayez vibré tous les soirs au rythme des notes dufestival Tanjazz ou que vous l’ayez manqué, vous prendezplaisir, j’en suis sûre, à feuilleter notre dossier tout en sou-rires en compagnie des artistes qui ont fait ce Tanjazz etont enchanté nos soirées. À commencer par notre albumphoto compilant les jolies rencontres faites lors du festi-val (p.40). Nous vous offrons également un charmantentretien croisé entre les deux Américaines qui ontenflammé la scène lors de cette 15e édition, Lillian Bouttéet Sylvia Howard, et qui nous parlent de musique, deTanger... et de Tanjazz (p.46).

Poursuivez cette bal(l)ade sous le soleil de l’Afrique del’Ouest aux côtés d’un grand homme dont nous avonsaimé la douceur et la simplicité, le musicien sénégalaisIsmaël Lô (p.22). Notre rayon d’espoir face à une actualitéparfois bien sombre...

Retour dans la capitale du Détroit auprès de Tangéroisbourrés de talent, celui des grands enfants et faiseurs derêves Zid Zid Kids (p.14), mais aussi celui du photographeFrank Paglieri qui nous offre quelques-uns de ses précieuxclichés argentiques (p.30).

Enfin, découvrez le projet Pandora, né de la résidence“Écritures et Arts” de Raphaël Constant et Hakim Bah, àqui nous avons laissé carte blanche sur deux pages de votremagazine avant la présentation au public de leur travail, le17 octobre à la Cinémathèque (p.52).

Je vous souhaite un mois d’octobre aux allures d’étéindien et, sous le soleil d’automne, peut-être, une excel-lente lecture.

Christine Cattant, Rédactrice en Chef

a

édito

3

A

édito

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:33 Page 1

Page 3: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

près un mois de septembre si joliment musical,l’équipe d’URBAIN a eu envie de faire durer unpeu le plaisir.

Que vous ayez vibré tous les soirs au rythme des notes dufestival Tanjazz ou que vous l’ayez manqué, vous prendezplaisir, j’en suis sûre, à feuilleter notre dossier tout en sou-rires en compagnie des artistes qui ont fait ce Tanjazz etont enchanté nos soirées. À commencer par notre albumphoto compilant les jolies rencontres faites lors du festi-val (p.40). Nous vous offrons également un charmantentretien croisé entre les deux Américaines qui ontenflammé la scène lors de cette 15e édition, Lillian Bouttéet Sylvia Howard, et qui nous parlent de musique, deTanger... et de Tanjazz (p.46).

Poursuivez cette bal(l)ade sous le soleil de l’Afrique del’Ouest aux côtés d’un grand homme dont nous avonsaimé la douceur et la simplicité, le musicien sénégalaisIsmaël Lô (p.22). Notre rayon d’espoir face à une actualitéparfois bien sombre...

Retour dans la capitale du Détroit auprès de Tangéroisbourrés de talent, celui des grands enfants et faiseurs derêves Zid Zid Kids (p.14), mais aussi celui du photographeFrank Paglieri qui nous offre quelques-uns de ses précieuxclichés argentiques (p.30).

Enfin, découvrez le projet Pandora, né de la résidence“Écritures et Arts” de Raphaël Constant et Hakim Bah, àqui nous avons laissé carte blanche sur deux pages de votremagazine avant la présentation au public de leur travail, le17 octobre à la Cinémathèque (p.52).

Je vous souhaite un mois d’octobre aux allures d’étéindien et, sous le soleil d’automne, peut-être, une excel-lente lecture.

Christine Cattant, Rédactrice en Chef

a

édito

3

A

édito

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:33 Page 1

Page 4: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

Toute reproduction totale ou partielle des titres, textes, photos ou maquettes sans autorisation écrite préalable est interdite.La revue n’est pas responsable des textes, photos et illustrations qui lui sont adressés. Elle décline toute responsabilité pour

la perte ou la détérioration des documents non sollicités par écrit ainsi que pour le contenu de la publicité.

URBAINtanger

4

Directeur de Publication : Rédactrice en Chef :

Secrétaire de Rédaction : Maquette :

Rédaction :

Imprimeur : Contact Mail :

Direction :Contact Éditorial :

Contact Logistique :Contact Commercial :

Contact Publicité : Site Web :

Facebook : Siège :

Dépôt légal : ISSN :

Photos Couverture :

Othman NoussairiChristine CattantStéphanie GaouMouna Sebti & Crevette in TangierImane A. Kettani, Khadija Barkani, Kamil ElAlami, Stéphanie Gaou, Christine CattantChrono Digital - [email protected]@[email protected] 02 22 50 10 - [email protected]@urbainmagazine.com06 17 18 19 98 / 06 33 64 79 99www.urbain.maUrbain Tanger Magazine67, avenue de la Résistance - Tanger105984En cours© BbyB, LLC/Javi Rojo

© Ar

ts &

Créa

tions

URBAIN 20:Urbain déf 22/09/14 18:57 Page 2

Page 5: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 6: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

ActualitésCourrier des lecteursRendez-vous tangérois

Mag’Figures de Tanger Zid Zid KidsChronique de Lotfi AkalayÀ la Une Ismaël Lo, un sage...L’oeil du photographe Franck Paglieri

Retour sur... TanjazzURBAIN à TanjazzRencontre : Lillian Boutté et Sylvia Howard

CultureProjet Pandora - Résidence “Écriture & Arts”Votre agendaÀ Tanger, au Maroc... et ailleursÀ l’afficheL’agenda des petitsCoups de Coeur de Libraire

PratiqueMode Le look Urbain par Swing ChicCuisine La recette d’URBAINUrbanoscopeCarnet d’adresses / Points de distribution

88

10

1414202230

404046

52525462646870

7272747678

URBAINtanger

octobre 2014 / n°20

Ismaël Lô

RENCONTRE AVEC UN

ARTISTE TOUCHE-À-TOUT,DISCRET ET GÉNÉREUX

22

Sommaire

6

© D

.R.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 19:22 Page 4

Page 7: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 8: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

8

paroles de lecteurs sur [email protected]

ACTUS COURRIER DES LECTEURS

PILLAGE DES PLAGESEn quelques années, les plages de la côte Atlantique de Tanger ont vu leur sable disparaître... Regardez la plage de Sol / Achakar suite au pillage organisé de sable chaque nuit...Julien Cachard

ORDURES EN CAMPAGNEAvis aux promeneurs du dimanche, voilà ce que l’on découvre lorsque l’on s’aventure dans la belle garrigue de Médiouna... Maintenant, on y déverse les camions lorsque les travaux de démolition ou autre sont finis ! Ne pourrait-on demander au nouveau Wali de faire quelque chose ?Laurence, Tanger

AFFICHAGE SAUVAGEElle est belle, Tanger, avec cet affichage sauvage partout sur les murs, les panneaux, les devantures, les piliers de galerie…Othman, Tanger

MerciÀ Laurent Eliet qui nous a envoyé cette

magnifique photode Buika en concert !

Lecteurs en colèreSerait-ce l’effet de l’arrivée de l’automne ?

Nos lecteurs sont d’humeur chagrine et nous envoient leurs coups de gueule de la rentrée…

À 3 h au sud de Paris par autoroute,dans le département du Cher (18),à vendre (par propriétaire) importantensemble immobilier comprenant :- un château (XVIe-XIXe siècles) avecparc clos de murs ;- un moulin à eau avec étang ;- une maison éclusière ;- une ferme.

Le tout sur environ 100 hectares dont25 hectares plantés en résineux.

Prix : 2 000 000 d’Euros.Documentation sur demande.

VOTRE [email protected]

Tél. : + 00 33 (0)1 45 49 13 72

OPPORTUNITÉIMMOBILIÈRE

URBAIN PUBS Demies pages:Layout 1 19/06/14 18:59 Page 16

Page 9: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

À 3 h au sud de Paris par autoroute,dans le département du Cher (18),à vendre (par propriétaire) importantensemble immobilier comprenant :- un château (XVIe-XIXe siècles) avecparc clos de murs ;- un moulin à eau avec étang ;- une maison éclusière ;- une ferme.

Le tout sur environ 100 hectares dont25 hectares plantés en résineux.

Prix : 2 000 000 d’Euros.Documentation sur demande.

VOTRE [email protected]

Tél. : + 00 33 (0)1 45 49 13 72

OPPORTUNITÉIMMOBILIÈRE

URBAIN PUBS Demies pages:Layout 1 19/06/14 18:59 Page 16

Page 10: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

10

ACTUS � RENDEZ-VOUS EN VILLE

Shopping

Save the date !AMINE AU PAYS DES CHICASLe 18 octobre à 15 hLe concept-store Las Chicas organiseun défilé de mode décalé depuis laboutique jusqu'à la porte de laKasbah, avec Amine Bendriouich,créateur de vêtements, fondateur dela marque ABCB (prix Créateurope(Allemagne) en 2009).Las Chicas - 52 rue Kacem Guen-noun, Porte de la Kasbah

HOMMAGE À LA MERLe 3 octobre à partir de 14 hVue sur Mer Maroc et les Voiles duPartage organisent le 1er tour duMaroc à la voile de Saïdia à Dakhla,sous le haut patronage de Sa Ma-jesté Mohammed VI. À cette occa-sion, rendez-vous à la Fête de la Mersur la corniche au-dessus du restau-rant Miami pour découvrir de mag-nifiques voiliers. Distribution defournitures scolaires à l’associationDarna et plein d’autres surprises..

RÉUNION TANGER ACCUEILLe 27 octobre à 15h30Facebook "Tanger Accueil Maroc" et au06 11 89 62 19

PORTES OUVERTES ÉTUDIANTSTout savoir sur les études en France, lesprocédures, les certifications, les candi-datures… Tables ronde, témoignages ettests. Samedi 11 octobre de 10 h à 12 hà la salle Beckett et de 14 h à 17h30 àl’Institut français de Tanger.

URBAINaime

Les filles deMille&1Maillelancent sousla marqueEwwe leurligne devaisselle encéramique, de déco et de meubles vintage.Des matériaux et un savoir-faire traditionnelpour des objets sacrément dans le vent ! Lescéramiques aux lignes épurées et modernessont réalisées à Fès et passent au lave-vais-selle, au four et au four à micro-ondes. Lesmeubles sont des coups de cœur des années50 à 70, pièces uniques chinées et com-plètement restaurées. Un coup de cœurURBAIN ! En vente à Tanger chez Las Chicas.

Petite Pâte d’amandeEncore une Tangéroise qui va vous fairecraquer ! Amandine vous propose ses arti-cles cousus mains pour l’aménagement dechambre d'enfant, la décoration, du lingede lit, du prêt-à-porter bébé et enfants,des articles de puériculture personna-lisables à souhait… Retrouvez-la surwww.petitepatedamande.wix.com/tanger ousa page Facebook « Petite Pâte d’Amande ».

Rendez-voust a n g é r o i s

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 15:50 Page 6

Page 11: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

ATELIER FINE ARTD’octobre à décembre, l’atelier photo de la galeriePhoto Loft reprend du service pour vous permettred’apprendre à réaliser les prises de vue de vos rêvesavec votre appareil. Cours théoriques et pratiques,sorties photo, initiation à la retouche et organisationd’une exposition à la galerie avec vos créations en finde stage. Tarif du stage : 4 320 DH [email protected]

PHOTOS CHOC, PHOTOSHOPEn marge de son atelier photo, la galerie Photo Loftpropose aux débutants ou initiés un atelier deretouche photo sur Photoshop. 16 cours de 2 h surhuit semaines, le mardi et le jeudi de 9 h à 11 h.Tarif : 2 880 DH TTC la session.

SUR LES PLANCHESAtelier de théâtre professionnel animé par Hamza Boulaiz. Retrouvez désormais cetatelier un jeudi sur deux à partir du 30 octobre, de 18h30 à 20h30.Tabadoul - 19, rue Magellan - www.tabadoul.org

DAR DAWCuriosité, joie, imagination, liberté, créativité, tels sont les maîtres mots de cesateliers tous publics. Expression de soi et danse libre les lundi et mercredi,arts plastiques le mercredi. Sur réservation, séance d’essai : 100 DHBd Mohamed V - Tél. : 0655 772 883 - Page FB "Les vies dansent... libres !"

SORTIR DE SA BULLE…Les cours de Langue des Signesreprendront le 10 octobre à l'associa-tion SOURDIMAD, chaque vendredi de 18 h à 19h30.Tarif : 100 DH (l’argent sert à financer le centre Social des Sourds de Tanger).Inscription par mail : [email protected] ou par SMS au 06 61 90 78 77

11

Ateliers

Nouvelle collectionChabi chic vous réserve dejolies surprises en octobreavec la nouvelle collectionhiver : céramique maisaussi prêt-à-porter « madein Morocco », tuniques,leggings, ceintures...Chabi Chic,9,rueAlMabara,quartier Josafat

LotfiAkalay dans les bacsLes nouvelles éditions des livresde LotfiAkalay, dont Tanger c’estTanger ou Le voile ne cache pas tout,sont désormais en vente àTangerà la librairie Page et Plume et auxinsolites. À offrir, ou à s’offrir !Page et Plume,3 rue ElHaririLes insolites,28 rueKhalid IbnOualid

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 11:19 Page 7

Page 12: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

150 DH 100 DH avec URBAINDécoupez ce bulletin et présentez-le lors de votre inscription. Valable jusqu’au 01/11/14

Le marathon de Tanger, c’est sport !Organisé par l’Institute Golden Feet et l’associationMapona sous l’impulsion du CRT Tanger Tétouan,le 1er marathon de Tanger a été imaginé encoopération avec les organisateurs du Marathon duMadrid dont l’expertise et la réputation, après 36éditions, n’est plus à prouver.Une initiative remarquable pour la ville et dont lesretombées médiatiques et économiques seront àl’évidence bénéfiques.Au programme, trois superbes parcours dans la villepour s’adapter aux capacités de chacun, avec le10 000 m, le semi-marathon (21,1 km) et lemarathon (42,2 km). Près de 3 000 participantssont attendus lors de cette première édition enprovenance du Maroc, bien sûr, mais aussi d’Eu-rope et du reste de l’Afrique. À saluer, la participa-tion de personnes handicapées en handibike.

Le marathon de Tanger, ça se fête !Côté organisation, tout est prévu pour que cettepremière édition soit vécue par les spectateurs etles coureurs comme une grande fête.En marge de la course, le public pourra découvrirla Running Expo (les 7 et 8 novembre) avec plus de40 exposants de matériel de sport, des con-férences sur la responsabilité citoyenne, lastratégie environnementale et les actions de soli-darité, un concours de photos, un concours musicaltout au long du parcours (un groupe tous les deuxkilomètres), une soirée de clôture avec concert...Une fête du sport à ne surtout pas manquer !

Inscriptions, retrait des dossards et infos surle marathon sur www.marathontanger.com ousur la page Facebook de Tanger Marathon.

Courez avec URBAIN !URBAIN, partenaire de l’événe-ment, vous invite à rejoindreson équipe pour partager uneaventure collective conviviale.Prise en charge de la moitié devos frais d’inscription (50 DH) etorganisation d’entrainements ledimanche, adaptés quelle quesoit la distance sur laquellevous souhaitez vous engager.Casquettes, sacs, photos, toutest prévu. Rejoignez-nous vite [email protected]

LES PARCOURS

1ER MARATHON INTERNATIONAL DE TANGER

à valoir sur votre billet pour la participationau 10 000 m, semi-marathon ou marathonCOUPON RÉDUCTION

URBAIN 20:Urbain déf 22/09/14 18:53 Page 8

Page 13: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 14: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

14

MAG’ � FIGURESDE TANGER

Julie Klear etMoulay Ali Essaqali

“ Nous sommes constammentinspirés par la spontanéité,

l’imagination etla réceptivité d’un enfant. ”

Il y a des duos qui transforment en or tout ce qu’ils touchent. Leursecret ? L’amour, la complicité, la fusion ? Un peu de tout ça avecun zeste de sérieux, de rigueur, d’ambition et de vision. C’est lecas de Julie Klear, ravissante américaine aux grands yeux balayésd’azur et de Moulay Ali Essaqali, son non moins charmant époux,qui œuvrent avec un superbe enthousiasme à enchanter le mondedéjà merveilleux des enfants. Et quelle chance de les rencontrerquand on sait qu’ils ont élu Tanger comme repaire.

PROPOS RECUEILLIS PAR IMANE EL KETTANI

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:22 Page 10

Page 15: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

15

URBAIN - Comment est née lamarque Zid Zid Kids ?Nous l’avons créée à partir du désir demanufacturer de beaux accessoires etdes objets bien pensés, beaux, pourles enfants. En mélangeant le savoir-faire artisanal marocain, qui recèle desplendeurs, avec le design européen.

En quelle année avez-vousdébuté ?Il y a onze ans maintenant, en 2003.À Marrakech. Nous avons aussirepensé sans cesse notre ligne decréation en la proposant aux hôtels là-

bas, comme le Royal Mansour, le FourSeasons, le Selman Hotel. Nous avonsorganisé des ateliers et des installa-tions artistiques dans les pays du Golfe(Art Dubai, Al Riwaq Art SpaceBahrain, Bahrain Ministry of Culture).Notre travail a reçu une récompensepour l’entreprenariat du PrésidentBarack Obama en 2010, ce qui nenous rend pas peu fiers.

Marrakech donc, puis quelquesannées plus tard, Tanger.Pourquoi cet ancrage dans laville du nord ?

©.Baptistede

Ville

d'Avray

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:22 Page 11

Page 16: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

16

MAG’ � FIGURESDE TANGER

Nous aimions la vie dynamique enplein désert à Marrakech, mais nousavons été attirés par l’air de l’océan etcette vibration unique que dégageTanger.

Vous tenez impérativement àres-pecter une certaine éthiquebio, de quelle manière vous yprenez-vous ?Le commerce équitable est pour nousle seul commerce possible. Ce en quoinous croyons, ce sont les produits que

nous utilisons à la source, des tissus etmatériaux sans produits chimiques.Nos artisans reçoivent des salairesdécents et sont considérés comme desmembres de notre famille. Et toutes lesfois où cela est possible, nous trans-portons nos marchandises « à plat »pour réduire notre empreinte carbone.

Qui dessine les lignes d’acces-soires ?Julie - C’est moi.

©D.

R.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:23 Page 12

Page 17: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

À quoi rêviez-vous lorsque vousétiez petits ?Julie - Je rêvais de devenir une artiste.Moulay Ali - Je rêvais de devenirMoulay Ali (rires).

Avez-vous gardé une âme d’en-fant ?Nous sommes constamment inspiréspar la spontanéité, l’imagination et laréceptivité d’un enfant. Nous espéronsgarder cette fraîcheur dans notretravail.

17

Quels sont les avantages et lesinconvénients de travailler encouple ?Ah, les avantages… Il y en a unsurtout, celui de passer beaucoup detemps ensemble. Et il se transformeaussi en inconvénient. (rires).

Vos enfants sont-ils vos pre-miers clients ?Ils sont vraiment nos meilleurscritiques surtout ! Si ce que nouscréons ne passe pas leur approbation,nous sommes bons pour tout recom-mencer à zéro et tout repenser.

Vous êtes également en train delancer un concept pédagogiqueinédit sur internet, pourriez-vous nous en dire davantage ?

De gauche à droite : Masques et capes Lion, Oiseau, Masque et Girafe

“ Le commerce équitable est pour nousle seul commerce possible (...) Nosartisans reçoivent des salaires décents.”

©D.

R.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:23 Page 13

Page 18: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

18

MAG’ � FIGURESDE TANGER

Tout à fait ! Nous sommes en train delancer une plate-forme unique sur lenet pour des enfants âgés de 2 à 6ans, qui se veut une méthode péda-gogique d’apprentissage de la langue- ou des langues - avec leurs parents.C’est un programme qui intègreétroitement le concept de « hands onplay », les mains sur le jeu, pour uneacquisition de 2e ou 3e niveau. Notreprogramme consiste en activités quiimpliquent les enfants et leurs parentsdans des domaines aussi variés quel’art, l’alphabet, la cuisine, la nature,le jeu imaginaire, la musique et lesnombres aussi. Nous l’avons appeléPetit Zarafa - Petite Girafe - et ce con-

cept permettra d’apprendre, pour com-mencer, l’anglais, mais aussi lefrançais, l’arabe, l’espagnol et mêmele mandarin.

Plus d’infos sur www.petitzarafa.com

Les créations de Zid Zid Kidssont en vente à Tanger à la Bou-tique Las Chicas.

©D.

R.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:23 Page 14

Page 19: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 20: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

20

Les années LibanLotfi Akalay

À LA UNE LA CHRONIQUE

D’abord stupeur, ensuite angoisse, pour finir déception.Stupeur  : Les Libanais sont nom-breux à porter une arme à feu et ne s’en cachent pas. C’est un peuple d’une étonnante vitalité, courageux, persévérant, accueillant, bagarreur et pacifiste à la fois, d’une tolérance rare dans leur voisinage, fidèle à ce qui fait l’âme vive de cette terre nourricière d’espoir.C’est le seul peuple de la région qui ne craint ni la démocratie ni le chaos, et c’est normal puisqu’il a les deux à

la fois et s’en sort presque toujours indemne. Les problèmes du monde arabe se règlent au Liban par le fer et le feu, mais ses petits et grands tracas n’intéressent personne, alors que la richesse humaine de ce pays d’à peine un peu plus de dix mille kilomètres carrés s’offre généreusement aux autres.Angoisse  : à l’ouest, les Musulmans et les étrangers. À l’est, les Chrétiens dans leur cité dortoir. L’unique lieu au monde où ces deux religions prennent une majuscule, où la modération est partout sauf en religion. Mes trois premières années se sont passées à l’ouest, un Far West où se côtoient pistoleros à la détente leste, où chaque régime arabe a ses supporters mi exaltés mi mercenaires, où circulent allègrement toutes les monnaies du monde, où l’attachement viscéral à la tranquillité fait bon ménage avec les risques de déflagrations imminentes à chaque coin de rue, où même les balles perdues finissent par atteindre leur cible, où, dans la finance comme dans la guerre, les règlements de comptes sont monnaie courante,

Page 21: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

21

© D

.R.

Page de gauche : 1978, en famille, dans la plaine de la Bekaa, près de la frontière avec la Syrie.

Ci-dessus :•1978, en famille à

Beyrouth ouest.•Royal Air Maroc,

été 1982 lors de l’invasion du Liban par l’armée israélienne.

Ces photos sont publiées pour la première fois. Merci, Lotfi, d’avoir ouvert votre album photo pour les lecteurs d’URBAIN.

sonnante, trébuchante et explosive. Mes trois ans de guerre se résument ainsi : à la guerre comme à la guerre ; à la paix comme à la paix.Déception : Beyrouth-est fut pour moi un calvaire parce que j’y suis arrivé au plus mauvais moment, quand l’ouest fut envahi par l’armée israélienne et que mon appartement fut bombardé par sa marine de guerre. À l’est, j’ai résidé aussi souvent dans les abris souterrains que dans mon apparte-ment perché au septième étage, une cible de choix pour l’artillerie syrienne, championne de la marche arrière, qui avait vaillamment repris du poil de la bête sitôt parti le dernier soldat hé-breux.Le peu de compagnies aériennes qui

se sont maintenues à Beyrouth rece-vaient de leurs sièges respectifs des télex d’encouragement. Toutes ? Enfin presque… toutes sauf Royal Air Ma-roc. Quand un directeur d’une autre compagnie me disait  : « Et toi, com-bien de messages chaleureux as-tu reçus de ton Siège  ?  », je répondais piteusement : « Euh… je ne les ai pas comptés. »Mais je n’ai aucun regret car le meilleur service que la RAM m’ait rendu fut de m’avoir mis à la porte quand j’ai traité son directeur de « pov’ con »

Je reconnais que c’était exagéré de ma part et probablement inexact. Peut-être était-il riche… 

Page 22: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

22

Ismael LoGriot au cœur sage

À LA UNE RENCONTRE

Interview dans des conditions peu communes. Un samedi après-midi à Tanger sur la scène montée pour le festival TWIZA, en compagnie de Silvia Coarelli, de l’association Tabadoul, qui coordonne l’évènement. Le vent déchire les voiles de la grande

scène Maroc Telecom plus bas sur la plage, il fait très chaud, tout le monde s’agite en transpirant autour de Cheb Mami, un tantinet agacé par les journalistes. Derrière moi, les répèts commencent, Ismael Lo, d’un pas assuré et décontracté m’enjoint à venir avec

lui au milieu de ses musiciens qui font la balance, échangent quelques mots sympathiques avec les équipes de techniciens

en place. La basse est trop forte, les percus aussi, mais au milieu de ce joyeux ensemble, nous trouvons la force de nous

parler de manière audible. Celui qui n’a pas sorti d’album depuis 2006 avec Sénégal, magnifique chant d’amour au pays qui l’a

accueilli à bras ouverts, s’est donné avec son flegme naturel aux Tangérois le temps d’un concert et a su se confier à URBAIN.

RENCONTRE AVEC STÉPHANIE GAOU

PHOTOGRAPHIES DE PIERRE RENÉ-WORMS

Page 23: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 24: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

24

Urbain : Ismael Lo, vous grandissez au Sénégal. Y êtes-vous né ? Comment s’est passée votre enfance ?Ismael Lo : J’ai passé toute mon enfance à Rufisque, à quelques vingt-six kilomètres de Dakar. Je suis né au Niger. Je peux dire j’ai eu une enfance formidable au Sénégal. C’est vraiment comme mon pays de naissance. Mais tout de même, à l’âge de 26 ans, je suis parti visiter le Niger. Je dois avouer que j’avais une folle envie de voir ma terre natale.

À quel moment avez-vous eu envie de devenir musicien ?Tout petit déjà, j’étais bercé par la musique traditionnelle et la soul music. Très bricoleur, j’avais fabriqué une guitare de fortune, car je ressentais le besoin de jouer. Ma mère à l’époque s’était farouchement opposée à mes velléités de musicien. J’étais turbulent, un enfant qui ne tenait jamais en place, il fallait toujours que je construise quelque chose, des cages, des objets sculptés, mais la musique me calmait.

Y-a-t-il des gens qui vous ont aidé à trouver votre chemin dans le show-business ?Oh oui, bien sûr. Je peux citer Ibrahim Sorry Sylla qui a été à la base de mon premier disque international. Puis Phillipe Constantin du Label Barclay en France. Ils ont été de fidèles partenaires et des moteurs pour me permettre d’avancer. Paix à leurs âmes puisqu’ils ne sont plus de ce monde.

Au Sénégal, il y a d’autres grands artistes reconnus internationalement,

À LA UNE RENCONTRE

Page 25: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

25

message contre le racisme. Message pour une meilleure prise en compte du rôle de la place des femmes dans notre société   J’œuvre vers plus d’humanité entre nous tous.

Vous faites beaucoup de concerts, mais depuis 2006 avec la sortie de votre album Sénégal, vous n’avez plus sorti d’album. Plus d’inspiration ?Pas du tout, Al Hamdou Lillah, l’inspiration est toujours là  ! Seulement je n’ai plus vingt ans, comme je dis toujours, il faut laisser le temps au temps. C’est à dire honorer mes concerts dans le monde, mieux gérer ma carrière en écrivant de nouvelles chansons, mais pas dans la précipitation.

comme Youssou N’Dour, Cheik Lo, etc., comment se faire une place parmi eux ?Je remercie surtout Allah Soubhana Wa Taâla de m’avoir donné une place de choix parmi eux. Je profite de l’occasion pour féliciter tous ces grands talents africains et surtout sénégalais qui portent haut le flambeau de la culture africaine.

Quels sont les messages de vos chansons ?Message de paix, d’amour, de fraternité, car avec la paix nous pourrions construire beaucoup de choses pour un monde meilleur pour tous. Message aussi pour les États-Unis d’Afrique,

Page 26: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

26

On ne peut pas dire que vous êtes précipité. Huit ans sans studio, c’est long quand même…Oui, mais l’inspiration est toujours là. J’ai de quoi sortir un album. Je veux juste faire les choses patiemment.

En 2010, Pedro Almodovar, le réalisateur espagnol, intègre une de vos chansons dans un de ses films, Tout sur ma mère. Comment s’est passée votre rencontre ?Je remercie Pedro pour le choix porté sur cette chanson. Il avait écouté Tajabone dans la playlist d’une compagnie aérienne et il avait aimé. Il a essayé de me contacter via ma maison de disque. J’ai eu l’honneur de le rencontrer à Madrid lors du lancement du film, c’était en effet une magnifique rencontre

Qui vous influence le plus musicalement ?Je suis influencé par la bonne musique tout court.

Oui, bien sûr, mais encore  ? Des noms…Eh bien, je reçois de l’influence indirecte de personnes telles que le sculpteur Ousmane Sow pour qui j’ai la plus grande estime, Youssou N’Dour aussi, Salif Keita superbe poète et Charles Aznavour. Je l’ai toujours écouté.

En plus d’être musicien, vous êtes un véritable touche-à-tout : peinture, construction, agriculture… Vous peignez toujours au fait ?Oui je peins toujours, mais il faut dire que malgré tout, cela fait un certain temps que je n’ai pas touché aux pinceaux.

Vous faites quoi alors de vos journées ?Je me suis lancé dans l’agriculture ces derniers temps. Et oui, aussi la construction. J’adore imaginer des espaces, jouer au maçon (rires), façon de parler, j’aime l’immobilier.

Les récompenses pleuvent sur vous depuis 96. Ça change la vie d’être remarqué par ses pairs ?Oui, bien sûr. En même temps, même si cela fait vraiment plaisir pour tout un chacun de voir son travail récompensé, cela ne change pas le quotidien, nous devons garder la même exigence. Cela encourage à continuer un travail propre et bien fait.

Un mot pour le Maroc où vous êtes venu de nombreuses fois chanter dans le courant de l’année 2014 ?Je remercie le peuple marocain, en l’occurrence son représentant, Sa majesté le Roi Mohammed VI, que j’apprécie personnellement. Je salue l’effort fourni par les autorités marocaines pour m’avoir donné l’opportunité de jouer de très grands concerts dans pratiquement toutes les villes du Maroc. C’est une chance pour la population d’avoir de tels festivals musicaux, c’est une vraie occasion de découvrir le monde entier grâce à la musique. J’ajoute que la relation entre le Sénégal et le Maroc ne

À LA UNE RENCONTRE

« Entre le Sénégal et le Maroc […] il y a des hauts et des bas, mais c’est un amour, Macha Allah, durable sincère et réciproque. »

Page 27: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 28: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

28

date pas d’hier, il y a des hauts et des bas, mais c’est un amour, Macha Allah, durable sincère et réciproque.

Vous diriez qu’il est comment alors le public tangérois ?Comme un artiste aime : il participe.

Vous avez fondé une école à Dakar avec votre épouse. Pouvez-vous nous en parler ?C’est une école maternelle et élémentaire qui a vu le jour en 2000. Tout le mérite revient à mon épouse. C’est elle qui est du métier et bien plus habilitée à parler de son projet. Mais je l’ai encouragée depuis le début et la félicite, ainsi que tout le personnel de l’école Tatafa pour les bons résultats obtenus. C’est la marque de l’excellence de cet établissement.

Vous n’êtes pas sans ignorer que beaucoup de jeunes Sénégalais entre autres, quittent leur pays pour tenter leur chance ailleurs, avec plus ou moins de réussite. Qu’auriez-vous envie de leur dire ?Je suis attristé qu’ils partent. Ils sont l’avenir du Sénégal. Sans eux, le pays ne peut garder espoir. Bien sûr, c’est difficile, la situation économique est chaotique, mais ils doivent garder du baume au cœur et se dire que même si c’est compliqué, il faut s’obstiner, croire en son potentiel. Bien sûr, d’une certaine manière, je les comprends, mais prendre le large n’est pas la solution, surtout quand ils mettent en péril leur vie. Que pourrais-je leur dire  ? Peut-être ceci  : petit à petit l’oiseau fait son nid…

À LA UNE RENCONTRE

« Prendre le large n’est pas la solution. »

restaurant - galerie

7, rue d’Angleterre (direction Grand Socco) - TangerTél. : 05 39 37 40 57 - Mail : [email protected]

Sur nos mursSur nos murs en octobre : “Fusion” d’Omar Mahfoudien octobre : “Fusion” d’Omar Mahfoudi

LA FABRIQUE

URBAIN N°16:Urbain déf 24/09/14 22:19 Page 23

Page 29: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

restaurant - galerie

7, rue d’Angleterre (direction Grand Socco) - TangerTél. : 05 39 37 40 57 - Mail : [email protected]

Sur nos mursSur nos murs en octobre : “Fusion” d’Omar Mahfoudien octobre : “Fusion” d’Omar Mahfoudi

LA FABRIQUE

URBAIN N°16:Urbain déf 24/09/14 22:19 Page 23

Page 30: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:34 Page 22

Page 31: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

L’OEIL DU PHOTOGRAPHE

LeTangerde Franck Paglieri

31

FRANCK AVEC UN F COMME TANGER

Alors tu marches, tu erres, tu te promènes. La ville, tu l’apprivoises comme un cœur à conquérir ; tu laprends, la ville, au premier regard, de plein fouet. C’est en t’attardant un peu que tu discernes lesmasques à ôter, les nuances, les lignes de fuite, les coins de rues mal éclairés, les filles qui perdent unpeu de leur âme dans un escalier de la médina, les p’tits mecs qui se la jouent canaille et qui te narguenten mimant en arabe Les Ragazzi de Pasolini, clope au bec et main sur la hanche. Ça oui, tu te promènes,tu n’arrêtes jamais, tu empruntes les ruelles, les avenues, les boulevards, les béances des chantiers, laville sens dessus dessous, cicatrisée à mort, sans te remettre de tes émotions, que tu fixes indélébilementsur la pellicule.Tu nous guides sans scrupule, tu y vas, tu t’enfonces au plus loin, nous prenant par la main là où parfoisnous aimerions faire semblant de n’avoir rien vu. La ville file sous l’objectif, elle se donne petit à petit,un peu garce, faussement prude, toujours bouillonnante et fiévreuse, jamais au calme. Parfois, il y a unedélivrance sur la mer, un carré de ciel bleu qui n’est pas d’équerre, comme une reprise de rythme dansune montée avec ce grain unique que donne l’argentique, l’ouverture de l’ailleurs, l’Espagne imaginéequelque part au fond de la photo, mais non, tu t’es glissé dans un interstice, l’Espagne n’est pas là, on s’enfout de l’Espagne, c’est bien le Maghreb qui sonne à la porte de Tanger, c’est bien l’Afrique, ce sont bienses couleurs-là de ce continent-là. Tu captes l’essence aventureuse et juste de cet instant où le jour adéjà des soupirs noctambules.Plus tard, une fois les photos bien sagement encadrées, nous parlerons des teintes, de certaines couleurssaturées que les néophytes croient retouchées grâce à quelque logiciel, eux qui n’imaginent plus à quelpoint l’on peut faire des prouesses en bidouillant des négatifs de manière presque artisanale, nous rironsbien de tes coffrets argentiques tout cabossés, nous continuerons de contempler Tanger... Mais ça, cesera plus tard…Merci Franck.Stéphanie Gaou

Franck Paglieri est né à Versailles. Professeur d’arts plastiques (dessin et peinture) entre Tangeret Paris, il se consacre à la photographie argentique depuis plus d’une dizaine d’années. Son travaila fait l’objet de plusieurs expositions en l’espace de quelques mois à Tanger.Pour en savoir plus, www.franckpaglieri.fr

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:35 Page 23

Page 32: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:35 Page 24

Page 33: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

33

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:36 Page 25

Page 34: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:36 Page 26

Page 35: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

35

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:37 Page 27

Page 36: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:37 Page 28

Page 37: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

37

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:38 Page 29

Page 38: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:38 Page 30

Page 39: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

Nouvelles spécialités - Nouvelle carte

41 , avenue de la Rés istance - Tanger

Tél . : 05 39 32 55 33 - Mai l : otor i sush i@gmai l .com

URBAIN 19:Urbain déf 23/08/14 23:21 Page 37

Page 40: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

40

Par Christine Cattant / Photos d’Intha ConilLe stand URBAIN à Tanjazz, c’était une première. Monté un

peu de guingois, coincé dans un bout de couloir, on peut dire qu’il nous aura fichu un trac de tous les diables. « Dites, les gens, ils vont s’arrêter, vous croyez ? » « Et les artistes, ils vont vraiment venir ? » « Tu penses pas que j’au-rais dû mettre des collants ? » « On aurait dû apporter un Scrabble, non ? » « Qui veut un Coca ? » « Ça irait mieux avec un petit coup de rouge, peut-être »… Bref, je m’arrête là : les coulisses d’un stand, c’est de la stratégie pure, vous n’imaginez même pas.

Le stand URBAIN à Tanjazz était donc fin prêt quand les premiers s’y sont arrêtés : les zicos de Color Out ! Le public, lui, était encore dehors à se balancer sur les notes swing de Dario Pinelli. Alors, on fait quoi ? On se raconte nos vies, on teste

»NOS NUITS

A TANJAZZ

RETOUR SUR TANJAZZ ALBUM PHOTOS

Tahar Tag’l

Page 41: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

41

A TANJAZZ

Color Out

Page 42: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

42

notre anglais ou notre castillan, pour certains bien rouillé – je ne donnerai pas de nom, je suis bonne copine et puis j’ai pas l’intention de me dénoncer d’ailleurs - et on découvre de sacrés rigolos ! Lorsque la foule des amateurs de jazz s’est enfin déversée dans le Palais, chacun voulait sa photo avec les stars. Ceux-là auront été assurément l’une des belles rencontres de ce festival.

À peine repartis, les mains dans les poches et le nez au vent des syncopes envahissant le patio, les Color Out furent remplacés par un Craig Sutton timide mais bien décidé à gagner son tee-shirt à la loterie (qu’il a d’ailleurs remporté, à la loyale, promis, juré, craché, la main innocente de Sahar peut en témoigner), puis par les Dario Pinelli & BinarioSwing fraîchement débarqués de la scène BMCI et accompagnés de leurs peluches fétiches – « s’il tou plait, tou né l’oublies pas, la photo dé nos bébés, no ? » - à leur tour bientôt

RETOUR SUR TANJAZZ ALBUM PHOTOS

Dario Pinelli, BinarioSwing et leurs « bébés »

Page 43: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

43

One O’clock Jump Septet

Craig Sutton

Lillian Boutté & Satchmo Gumbo

Page 44: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

44

RETOUR SUR TANJAZZ ALBUM PHOTOS

poussés vers la sortie par les frétillants One O’clock Jump Septet.

Les soirées se sont enchainées avec frénésie, au rythme des visites des artistes et du public, des fous-rires et des cors aux pieds, des rencontres formidables et des concerts épatants, ponctués par la poésie d’une Lillian Boutté et de ses avions manqués, finalement au rendez-vous toutes dents dehors et débordante d’une gentillesse infinie, par les farces d’un cardinal en caleçon et des grosses caisses lumineuses sur fond de joyeux boxon de la troupe Tahar Tag’L, et par le charme d’une Sylvia Howard encore vibrante des notes du Club et ses acolytes du Black Label Swingtet, délogés à la cantine et tout mâchouillant…

L’ensemble arrosé de mots doux des lecteurs venus témoigner de leur amitié à URBAIN.

Si ça, c’est pas la recette du bon-heur…

Sylvia Howard & The Black Label Swingtet

Ogun Afrobeat

Drew Davies Rhythm Combo

Page 45: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

45

Page 46: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

46

RETOUR SUR TANJAZZ TANGER VUE PAR…

vus par

Lillian Boutté et Sylvia Howard

Tanger et… Tanjazz

© w

ww

.pal

lage

s.co

m

Page 47: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

47

Tanger et… Tanjazz Sur les scènes de cette 15e édition du festival Tanjazz, le public a flashé sur ces deux petits bouts de femmes à l’énergie débordante et au swing

communicatif. De grandes dames. De grandes stars. Entre les deux Américaines - Lillian, la native de la Nouvelle-Orléans et Sylvia, née en Indiana -, deux points

communs : un amour du jazz dévorant et une bonne humeur immense.Interview croisée autour du jazz, de Tanger et de Tanjazz.

Rencontre avec Christine Cattant

D.R

.

Page 48: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

48

URBAIN - Lillian, un voyage chao-tique, une courte nuit puis une jour-née chargée d’interviews avant un concert salué par le public à Tanger, ce Tanjazz ne vous laissera-t-il pas le souvenir d’une réelle « perfor-mance » ?Lillian Boutté - Certes, ce fut un week-end très agité avant même d’arriver sur scène. Mais les gens que j’ai rencontrés, que ce soit de l’organisation ou du public, étaient tellement chaleureux que je me suis sentie comme à la maison.

URBAIN - Sylvia, à Tanjazz, êtes-vous plutôt « vendredi » ou « dimanche » ?Sylvia Howard - Sans hésiter, je préfère le vendredi, quand la salle est pleine de

public qui bouge sans retenue et qui sait qu’il va pouvoir dormir le lendemain ! La joie et l’excitation de jouer et de chanter devant ce public-là. Le dimanche me plait aussi, bien sûr, mais c’est davantage un moment tranquille, le calme après la tempête.

URBAIN - Lillian, vous avez proposé samedi sur scène un hommage à Louis Armstrong extraordinaire. Et vous Sylvia, un vibrant hommage au grand Duke Ellington. Mis à part ces monuments, quelles sont vos réfé-rences, les artistes de jazz qui vous inspirent le plus ?L.B. - Alberta Hunter, c’était une femme forte, une grande chanteuse, son cœur, son chant, sa musique étaient mag-nifiques, c’est l’artiste qui m’a le plus marquée. J’aime aussi beaucoup Bes-sie Smith, Billie Holiday, Aretha Franklin, Koko Taylor, toutes ces chanteuses soul et blues.S.H. - Je suis si chanceuse d’avoir tant d’artistes pour m’inspirer et de qui ap-prendre ! Il y a bien sûr Billie Holiday, la première voix qui m’a donné envie de donner ma vie à la musique. Sarah Vaughan, Nancy Wilson, Nina Simone, Betty Carter, que j’ai eu la chance de rencontrer il y a des années à Scottsdale, Arizona. Dinah Washington et Shirley Horn, et la liste est longue ! Mais ce ne sont pas seulement les voix féminines qui

» Le lieu est magique, on se croirait à La Nouvelle orléans ! « Lilian Boutté

© P

asca

l Bou

clie

rRETOUR SUR TANJAZZ TANGER VUE PAR…

Page 49: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

49

m’inspirent, il y a aussi des voix fabule-uses comme celles de Mel Torme et Nat King Cole, Tony Bennett et Franck Sinatra. Le style vocal, la présence scénique, la projection des émotions et la capture de l’auditoire, voilà juste quelques-unes des choses que j’ai réussi à apprendre au fil du temps de chacun d’entre eux. J’aime aussi des compositeurs comme George Gershwin, Cole Porter et Duke Ellington (avec qui je partage la même date de nais-sance, le 29 avril, mais pas la même an-née !), Count Basie, Quincy Jones, Hoggie Carmichael, qui est de l’Indiana… comme moi ! Et une foule d’autres.

URBAIN - Que pensez-vous du festi-val tangérois ?L.B. - J’ai su tout de suite que le festival serait super pour nous ! C’est un des meilleurs festivals que j’ai fait, le lieu est

magique, les gens sont heureux et me rendent heureuse, on se croirait à la Nou-velle Orléans !S.H. - Le festival Tanjazz est excitant ! Je suis toujours heureuse quand Christian Bonnet (notre leader avec la bande des Black Label Swingtet) m’annonce que nous sommes à nouveau invités à y jouer.

URBAIN - Une anecdote drôle ou sur-prenante sur cette édition ?L.B. - J’ai dansé et chanté avec l’accompagnatrice du festival sur de la musique électro-arabe dans le bus qui me transférait de l’hôtel au Palais ! Je me suis bien amusée pendant ce séjour, la nour-riture était super et j’ai adoré l’ambiance du festival.S.H. - J’ai chanté trois fois à Tanjazz et jamais je n’ai su qu’il y avait un prix pour l’artiste le plus élégant. Aussi, j’ai été com-

© P

asca

l Bou

clie

r

Page 50: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

50

plètement prise au dépourvu de le recev-oir cette année ! Mais si je reviens un jour à Tanjazz, je le garderai à l’esprit : j’adore recevoir des récompenses !

URBAIN - Ce n’est pas la première fois que, toutes deux, vous veniez chanter à Tanger (1er concert à Tan-jazz le 24 septembre 2011 pour Lillian et en 2012 pour Sylvia, NDLR). Quelle image aviez-vous de la ville aux ar-tistes mythique avant votre première venue ici ?L.B. - Je ne connaissais pas du tout la ville, Je n’avais aucune idée précise. Et pour être vraiment honnête, je n’avais jamais joué au Maroc ni même sur le con-tinent africain avant ces deux concerts (en 2011 et 2014) à Tanjazz !S.H. - Lors de mon premier voyage, je n’avais vraiment pas d’idée préconçue. En réalité, c’était mon premier voyage en Afrique et j’avais envie de le crier au monde entier ! Je dirais que depuis mon premier concert en 2011, puis en 2013 et bien sûr en 2014, je trouve ça de plus en plus agréable.

URBAIN - En définitive et maintenant que vous connaissez Tanger, qu’est-ce que la capitale du détroit vous inspire ? À quoi êtes-vous le plus sen-sible ici, ou le moins ?L.B. - Les gens sont amicaux, il y a bien sûr des écarts et des différences sociales, mais je me sens vraiment bien à Tanger.S.H. - Arpenter les rues autour du Grand

Socco avec mes amis musiciens pour dénicher les bonnes affaires et se réjouir de les trouver ! S’arrêter faire un break à la terrasse d’un café et regarder les gens passer avant de poursuivre notre route. Le couscous marocain est absolument le meilleur et j’exige le mien à chaque sé-jour ! La générosité des gens et le temps fabuleux. Ma fenêtre sur la mer à l’hôtel Tarik, être bercée chaque nuit par le bruit des vagues… Il y a tant de choses à aimer à Tanger. J’adore !

» Il y a tant de choses à aimerà Tanger. « Sylvia Howard

© In

tha

Con

il /

UR

BA

IN

RETOUR SUR TANJAZZ TANGER VUE PAR…

Page 51: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

51

Page 52: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE � ÉVÉNEMENT

52

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:19 Page 16

Page 53: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

53

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:20 Page 17

Page 54: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

54

AGENDACULTURE

expositions

Yassine ChouatiLauréat de l’Institut des Beaux-Arts de Tétouan, Yassine, étudiant actuellement aux Beaux-Arts de Séville où il expérimente sans cesse de nouveaux champs d’expression, ce jeune Tangérois, génie du dessin et audacieux coloriste, remet sur le devant de la scène une peinture inspirée de l’académie où le trait détermine tempérament, caractères, figures.Librairie les insolitesVernissage le 24 octobre à partir de 19 h

MétamorphoseInstallation artistique de l’association100 % MamansCette expérience de métamorphose, les mamans célibataires la partagent avec les papillons et une trentaine d’artistes de tous horizons qui apporteront leur contribution sous forme de papillons originaux, s’inscrivant dans l’itinéraire artistique de chacun. Opération délicate, sensible et au final féconde : donner des ailes à une jeune femme.Jusqu’au 7 novembre - Musée de la KasbahVernissage le 17 octobre à 19 h

Mouvements // Abdelkader MelehiGalerie d’Art contemporain Mohammed Drissi, jusqu’au 19 octobre.

© G

aler

ie K

andi

sha

Page 55: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

55

« Plastique Afrique »Didier TincuffDans le cadre des Nuits Sonores, la Galerie Conil propose

une scénographie musicale mettant en scène les œuvres de

l’artiste tangérois Didier Tincuff, qui travaille sur l’esthétisme

des masques d’Afrique subsaharienne, rendant hommage à

la diversité culturelle de cette partie du continent africain.

Galerie Conil - Vernissage le 15 octobre à 17 h

TomekGolf in the pocketL’artiste Tomek, en partenariat avec la galerie Dar d’Art, présente une exposition de sculptures sur bronze sur le thème du golf.Royal Golf Club de Tanger - À partir du10 octobre

Un Réveil qui Vient du NordMehdi Marine, Mohamed Jaamati, Rachid HanbaliMedina Art Gallery, jusqu’au 10 octobre.

FusionOmar Mahfoudi

Une grande expo originale

et inédite de toiles réalisées

en solo ou en duo (avec Said

Ouarzaz ou Anuar Khalifi) et

de photos géantes de l’enfant

à la fois terrible et prodige de

l’art tangérois.

La Fabrique jusqu’à la fin

octobre.

Page 56: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE AGENDA

56

théâtreFestival international de Tanger de Théâtre Al Kantara3e édition « Tanger espace de

diversité », du 26 au 28 octobre

L’association Al kantara a voulu réunir toutes les énergies et les compétences afin de s’ouvrir en grand sur le monde du théâtre universel. Forums, colloques, rencontres, ateliers et signatures d’ouvrages de grands auteurs, représentations théâtrales nationales et internationales et hommages à Abdelkrim Berrechid et Romain Bouteille.Salle Beckett

Le Frère ennemide Fouad LarouiScénographie et Costumes : Tarik RibhPar le collectif Les Trois Mulets  : Boutaïna El Fekkak, Claire Cahen, Ali Esmili, Malek AkhmissUn jeune couple parisien, moderne, branché, actif... Il est infor-maticien, brillant ; elle enseigne avec passion. Ils ont chacun leurs amis, leurs fréquentations. Et puis un jour, un grain de sable se glisse dans le mécanisme du couple : le ministère de la défense l’écarte d’un projet ultra-sensible. C’est qu’il s’appelle Ali et qu’il est d’origine marocaine...Salle Beckett - Le 2 octobre à 19h30

Le festival revient

pour sa 8e édition,

pour démontrer que

le théâtre a un rôle

essentiel pour les

sociétés et les  cultures, en créant

un échange d’expériences théâtrales

et personnelles entre divers étu-

diants et professionnels venus des

pays du monde entier. Le FITUT

est par excellence un véritable

carrefour culturel.

Salle Beckett

du 20 au 25 octobre 2014

Festival international du théâtre universitaire

de Tanger

Page 57: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

57

photo

Le paysage d’un phare Cap Spartel, 1864-2014de Frank GuillaumeIngénieur de l’École centrale (Paris), Frank Guillaume est photographe. Il a effectué plusieurs reportages sur le thème des phares (Bretagne, Nouvelle-Calédonie, Chili).Du 15 octobre

au 1er novembre.

Espace Beckett

Vernissage le 15 octobre

Noli me Tanger(e)Expo-projection dans le cadre des Nuits sonoresNicolas Comment, photographe -

auteur-interprète, guitariste qui,

après Berlin et Mexico, persiste dans

son aventure littéraire en posant, cette fois-ci, son regard sur l’impalpable de

la ville de Tanger pour nous offrir des images d’une inexplicable beauté qui,

mises bout à bout, forment une histoire.

Cinéma le Goya - Le 18 octobre«Tanger, le tournant»Rachid OuetassiLa tourmente immobilière qui balaie le paysage de Tanger depuis quinze ans manifeste la transformation de la ville. Mais ce que donne à voir Rachid Ouetassi, témoin de ces mutations brutales conduisant d’un Tanger mythique endormi, encore «international», vers le Tanger Métropole deuxième ville du royaume, est autre. Moins de paysages, plus de visages. Ceux qui font Tanger aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’en 1990...Jusqu’au 8 novembre.

Galerie Delacroix

Vernissage le 3 octobre

à 19h30

Paradis Degrés zéroMathias Magnus" Un pied derrière l'autre - Tanger.J'aime. J'abhorre. Je suis Tanger."Galerie Photo LoftVernissage le 23 octobre à 19 h

Page 58: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE AGENDA

58

littératurePrix Grand Atlas21e édition

Le Prix Grand Atlas 2014 est placé sous le signe de la fiction. Un roman, une œuvre de littérature pour la jeunesse et la traduction d’une fiction du français vers l’arabe seront distingués parmi les écritures confirmées ou émergentes de la littérature marocaine francophone contemporaine. Présidé par Jean-Christophe Rufin, entouré de l’éditrice Isabelle Gallimard, de l’universitaire Assia Belhabib, d’Hamid Abbou libraire à Tanger et de Kenza Sefrioui lauréate du Prix Grand Atlas 2013 et journaliste culturelle. Remise des prix fin octobre.Votez en ligne surwww.culturetheque.com

Arno BertinaAuteur en résidenceLibrairie des Colonnes- Variations autour de Malcom LowryLe 10 octobre à 19 h- Rencontre et signature autour des ouvrages de l’auteur  : Numéro d’écrou 362573, La borne SOS77, Détroits, Je suis une aventure et Le dehors ou la migration des truites.Le 11 octobre à 19 h

ET AUSSI… Dans le cadre du programme Extra  ! des Nuits Sonores, la librairie les insolites organise un Cadavre Exquis géant et ouvert à tous. À partir du mardi 14 octobre, venez déposer votre phrase aux insolites. 50 phrases seront tirées au sort le samedi 18 octobre à 11h00, assemblées, puis lues et éditées en un petit livret qui sera offert aux 50 gagnants.

Patrick LowieItinéraire littéraire (1994-2014)TabadoulLe 18 octobre à 20h30

Page 59: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

59

rencontres - conférencesCafé numériqueYves Gonzalez-QuijanoDans Arabités numériques, publié par Actes Sud en 2012, Yves Gonzalez-Quijano revient sur les combats des militants qui ont inventé le cyberactivisme arabe, en Tunisie, à Bahreïn, en Égypte et au Maroc. Aujourd’hui, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour la jeunesse arabe : jetée sans crainte dans la “société en

conversation” qu’a créée l’Internet, elle y forge son propre langage pour inventer une nouvelle manière d’être arabe. Médiathèque de l’Institut français - Le 30 octobre à 19h30

Moha SouagNos plus beaux joursMoha Souag, «  polygraphe confirmé  » comme aime à l’appeler Abdelouahed Zaari a la chance d’une plume vive et limpide et d’une force narrative percutante. Son dernier roman retrace deux destins de femmes acharnées à tracer leur liberté. Tout cela avant qu’un geste funeste du destin ne vienne enrayer la vie… La rencontre sera animée par l’universitaire de Rabat, Jean Zaganiaris. Nos plus beaux jours a été sélectionné pour le Prix Mamounia en 2014 et le Grand Prix Atlas.Librairie les insolites -Le 18 octobre à 19 h

Le cap Spartel, un héritage mondial pour le patrimoine des phares // de Vincent Guigueno

Vincent Guigueno est ingénieur et historien français. Il est désormais conservateur en chef du patrimoine, chargé des phares, à la Direction des affaires maritimes.Espace Beckett - Le 15 octobre à 19h30

Dina KadiriDe la Foi en Dieu(éditions Albouraq, 2013)Le livre de la TétouanaiseDina Kadiri, De la Foi enDieu, rappelle qu’en Islam, onparle souvent de châtiments,de punitions et d’interdits, en oubliant combien il est essentiel de rappeler l’humain à toute cette dimension noble du pardon, à la grandeur de l’amour et à l’infinie miséricorde de Dieu. Car que vaut la foi si nous ne savons aimer?Médiathèque de l’Institut françaisLe 14 octobre à 18h30

Page 60: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE AGENDA

60

musique

Dina BensaïdRécital de piano : Brahms, Rachmaninov

Salle Beckett - Le 29 octobre à 20 h

EUROPEAN LABDu 16 au 19 octobreEn parallèle aux Nuits Sonores à Tanger, European Lab, plateforme européenne d'échanges et de réflexion qui donne la parole aux nouvelles générations d'acteurs européens dans les domaines de la culture, de la création,de l’innovation et des nouveaux médias, vous propose des workshops et conférences.- Workshop : Culture, éducation, citoyenneté : les associations innovent ! Avec l’association Chifae- Workshop : Pourquoi un réseau de festivals de musique au Maroc ? Avec Ferdinand Richard- Conférence : Comment les médias favorisent-ils l'émergence artistique ? Avec Jacqueline Caux- SuperTalk : Les bad girls des musiques arabes, par Jacqueline Caux- Projection : Si je te garde dans mes cheveux de Jacqueline Caux- Rencontre : Maryam Saleh, Hadda Ouakki et Jacqueline Caux- Concert : Hadda Ouakki- Café rencontre

Et encore… Concours Let’s write the MusicAprès l’écoute de cet extrait musical, composez un texte de 1000 à 10000 signes (fiction, poésie, théâtre…) en arabe, anglais, français ou espagnol.https://www.youtube.com/watch?v=Knia3I2pp50Librairie des Colonnes - Le 17 octobre à 11 h

Les Nuits Sonores à TangerDu 16 au 19 octobre

Un max de concerts pour cette 2e éditionProgramme à consulter sur www.nuits-sonores.com/tanger

Et aussi… Dans le patio de l’hôtel Dar El Kasbah,

Stéphanie Gaou, créatrice de la librairie les insolites lira

une sélection d’une vingtaine d’extraits autour du thème

« Vivre l’Eros », accompagnée par Cédric Abou Chahla à

la trompette. Spontaneous drawing pendant la lecture.

Le 19 octobre à partir de 19 h

AwzaanLe groupe tangérois sera en concert pour présenter son

nouvel album. Entrée 50 DH avec une boisson.Dar el Kasbah - Le 25 octobre à 20 h

Page 61: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

61

De Ve la s c oGallery since 1964

Antiquités - Objets d’Art - DécorationHaute Couture Marocaine - Bijoux

Marrakech4 avenue Hassan IITél. : 05 24 43 03 27Fax : 05 24 43 03 25

Tanger25 boulevard Mohamed V

Tél. : 05 39 32 24 95Fax : 05 39 32 24 95

URBAIN N°14:Urbain déf 14/02/14 6:06 Page 9

Page 62: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

62

CULTURE � ÀTANGER,AU MAROC... ET AILLEURS

Le Maroc à ParisAmoureux du Maroc, si vous n’en faisiezqu’une cette année... que ce soit celle-là !L’exposition-événement “Le Maroc contemporain” del’Institut du monde arabe à Paris, qui se déroulera surune durée de plus de trois mois, offrira un panorama,sinon exhaustif, du moins extraordinairement large etvarié de la richesse culturelle marocaine actuelle, tantau niveau de l’art, de la littérature, du design, de laphoto, de la musique, du cinéma, de la danse... Cou-plé avec l’exposition “Le Maroc médiéval” qui se tien-dra au musée du Louvre en parallèle, cet événementd’exception placera sans conteste le Maroc au coeurde la saison culturelle parisienne.On retrouvera au fil des expositions, spectacles ou ren-contres, des artistes déjà croisés dans nos colonnes etchers au coeur d’URBAIN, tels les peintres MohamedMelehi ou Said Ouarzaz, les réalisateurs Nabil Ayouch ouNour-Eddine Lakhmari, les écrivains Mahi Binebine ouTahar Ben Jelloun, la photographe Leila Aloui ou le de-signer Hicham Lahlou, et beaucoup, beaucoup d’autres.Au programme, expositions, scénographie, concerts,projections, conférences, dédicaces, forums et colloques,actions éducatives pour les enfants...

Du 15 octobre au 25 janvier, IMA, Paris.

UN ÉVÉNEMENT UNIQUE À L’INSTITUT DU MONDE ARABE

15 OCTOBRE 2014 25 JANVIER 2015

Coup de chapeauIls en font beaucoup pour l’art dans la citédu détroit. URBAIN tenait à les saluer.Derrière l’homme timide et discret, Olivier, se cache,comme il se doit, une femme, Intha. Les deux galeristestangérois ont le vent en poupe et leur succès estamplement mérité.On aurait pu penser qu’ils se satisferaient de tenir leurs deuxjolies petites galeries dans la médina, à deux pas du PetitSocco. Ce serait mal connaître les Conil. “Leurs” artistes, ilsles soutiennent, les couvent, les chouchoutent, les conso-lent... mais surtout ils croient en eux. Ce n’est pas par hasardsi Said Ouarzaz, artiste “managé” par le couple Conildepuis des années, sera à l’Institut du monde arabe parmiles artistes reconnuscomme les plus mar-quants de leur époque.Nombreuses sont aussi lesinitatives menées par lecouple, dans l’ombre, pourcontribuer à donner à cenouveau Tanger son vi-sage, en partenariat avecle Consulat ou l’Institutfrançais, par exemple. Leparcours artistique urbain(Être ICI), c’est eux aussi...Alors merci.

Galeries Conil, Tanger

À suivre...Des nouvelles d’Iman et PipoyeCertains de nos lecteurs se souviennent de Pipoye, artisteautiste qu’URBAIN vous avait présenté à l’occasion de lajournéemondiale de l’autisme en compagnie de samaman,Tangéroise d’origine, Iman Chaïr. Cette dernière vient deréaliser son premier court métrage, L’Atiste, qui sera en

compétition lors du 7e festivalCinéma et Handicap à Lyon,en mai prochain. Nous croi-sons les doigts pour Iman !

www.informations.cinema-et-handicap.fr

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 11:02 Page 18

Page 63: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

Vente en gros ou au détail - Expédition dans le monde entier - PaiementAmEx,Visa,Mastercard...

Tél. : 05 39 33 60 67 / 06 71 04 44 79 / 06 70 32 22 2565, rue des Almohades, Petit Socco, Tanger - [email protected] - www.bleudefes.com

Bleude Fès

Le tapis“oeuvre d’art”

Tapis berbèresanciens

URBAIN PUBS Demies pages:Layout 1 24/09/14 19:55 Page 11

Page 64: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE AGENDA

64

À la cinémathèque en octobre…

Les films de l'Institut françaisLes films du mois

GIRAFADAde Rani MassalhaAvec Saleh Bakri et Roschy ZemFiction, Palestine, 2014, VO arabe ST français

GET ON UPde Tate TaylorAvec Chadwick Boseman et Nelsan EllisFiction, États-Unis, 2014, VO anglaise ST françaisÀ partir du 1er octobre

LEUR NUITde Narrimane Yamna FaqirAvec Amal El AtracheCourt métrage, Maroc, 2013, VO arabe ST françaisPrix du jury et du public au Festival du court métrage de CasablancaÀ partir du 1er octobre

AU FIL D’ARIANEde Robert GuediguianAvec Ariane Ascaride, Jacques Boudet, Jean-Pierre Darroussin et Gérard MeylanFiction, France, 2014, VO françaiseLe 9 octobre à 19h30

BIRD PEOPLEde Pascal FerranAvec Anaïs Demoustier et Josh CharlesFiction, France, 2014, VO françaiseLe 23 octobre à 19h30

ANA ARABIAd’Amos GitaiAvec Yuval Scharf et Yussuf Abu-WardaFiction, France, 2014, VO ST françaisLe 30 octobre à 19h30

Page 65: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

65

American LanguageCenter Cine Club

// Cinéma VO //

Cycle : Marilyn Monroe

SOME LIKE IT HOT(CERTAINS L’AIMENT CHAUD)De Billy WilderAvec Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack LemmonFiction, États-Unis, 1959, VO anglaise ST françaisDeux musiciens de jazz, mêlés involontairement à un règlement de comptes entre gangsters, se transforment en musiciennes pour leur échapper. Ils partent en Floride avec un orchestre féminin. et tombent amoureux de la ravissante Sugar. Attention film culte !Le 19 octobre à 19h30

PROJET PANDORAde Hakim Bah et Raphael ConstantWork in progress, France, 2014, VO françaiseUtilisant la vidéo par le documentaire et la fiction, les deux artistes ont ques-tionné les liens et interac-tions entre les différents mouvements de migration qui ont lieu à Tanger, dernière porte de l'Afrique avant l’occident (voir aussi p. 52).Le 17 octobre à 11 h

2e édition des Nuits Sonores

à Tangerdu 16 au 19 octobre

BOUM BOUM BOUMde Dimitri PailheDocumentaire, France, 2014, VO françaiseAujourd'hui la musique électronique est présente partout et les DJs sont les nouvelles rock stars des années 2000. Quels sont les codes de ce milieu ? Quel est le futur de cette musique ? Un documentaire qui a pour but de donner des clefs de compréhension d'un milieu et d'une culture.Le 17 octobre à 19h30

Page 66: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CULTURE AGENDA

66

Longs métrages

MELOd’Alain ResnaisAvec Sabine Azema et Pierre ArditiFiction, France, 1986, en VO françaiseÀ partir du 15 octobre

ON CONNAÎT LA CHANSONd’Alain ResnaisAvec Sabine Azema et Pierre ArditiFiction, France, 1997, en VO françaiseÀ partir du 22 octobre

CŒURSd’Alain ResnaisAvec Sabine Azema et Pierre ArditiFiction, France, 2006, en VO françaiseÀ partir du 8 octobre

Courts métrages

GUERNICAd’Alain Resnais et Robert HessensAvec Maria Casares et Jacques PruvostCourt métrage fiction, France, en VO françaiseÀ partir du 8 octobre

NUIT ET BROUILLARDd’Alain ResnaisCourt métrage documentaire, France, 1955,en VO françaiseÀ partir du 8 octobre

TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDEd’Alain ResnaisAvec Jacques DumesnilCourt métrage documentaire, France, 1956,en VO françaiseÀ partir du 8 octobre

LE CHANT DU STYRÈNEd’Alain ResnaisCourt métrage documentaire, France, 1958,en VO françaiseÀ partir du 8 octobre

CYCLERétrospectiveAlain Resnais // suiteDisparu en mars dernier à l’âge de 91 ans, Alain Resnais était un grand cinéaste, représentant du Nouveau Cinéma. Il est reconnu pour sa capacité à créer des formes inédites et à enrichir les codes cinématographiques par des rapprochements avec d’autres arts (littérature, théâtre, musique). Toute son œuvre est portée par un engagement social et politique.

Page 67: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

67

FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE MÉDITERRANÉEN DE TANGERDu 13 au 18 octobreOrganisé par le Centre Cinématographique Marocain en collaboration avec les chambres professionnelles marocaines de cinéma, la Cinémathèque de Tanger accueillera la 12e édition du Festival du court métrage méditerranéen. Une compétition présidéepar le réalisateur marocain Mohamed Mouftakir pour 56 courts métrages provenant de 19 pays méditerranéens.

Reprise de l’Opéra et le Ballet en direct au cinéma. Nouveau : possibilité d’abonnement pour toute la saison ou pour quelques dates seulement. Renseignements à la caisse du cinéma.

Opéra depuis le Metropolitan de New York au cinéma

MACBETHDe Giuseppe VerdiOpéra, 2013, 3h 13 min, en italien ST françaisDirection musicale : Fabio LuisiMise en scène : Adrian NobleAvec Anna Netrebko et Joseph CallejaAu XIe siècle, des sorcières maléfiques prédisent à Macbeth qu’il deviendra roi d’Ecosse. Sa femme Lady Macbeth le convainc de hâter le présage et d’assassiner l’actuel roi ainsi que tous ses rivaux. Trahison, terreur, meurtres, fantômes… Verdi signe avec Macbeth sa première adaptation de Shakespeare - dramaturge qu’il vénérait - et crée une musique puissante et inquiétante pour l’accompagner.Le 11 octobre à 17h55

Ballet du Bolshoi au cinéma

LÉGENDE D’AMOURD'Arif MelikovBallet, 2014, 3 h, en russe ST françaisChorégraphie originale : Youri GrigorovitchLivret : Nazim HikmetDans les appartements royaux, la princesse Shyrin se meurt. Atteinte d’une grave maladie, seule la beauté de sa sœur la reine peut la sauver. Cette dernière se sacrifie mais regrette ensuite son geste quand elle se voit défigurée et que Shyrin tombe amoureuse de son amant, le peintre Ferkhad.Le 26 octobre à 15h00

Pour informations et réservations, rendez-vous à la cinémathèque de Tanger ou sur :[email protected]

Pour découvrir le programme de la saison :www.pathelive.com

Evénement

© D

amir

Yusu

pov

Page 68: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

68

CULTURE � AGENDA

L’AGENDA DES PETITS

Tanger Kids

Dans le cadre des Nuits Sonores à Tanger,des ateliers et des spectacles gratuits :musique, dessin, initiation au break dance età la parade Gnawa.Programme sur www.nuits-sonores.com/tanger.Place de la Kasbah et musée de la Kasbah

CinémaÀ la CinémathèqueProgramme de deux courts métragesÀ partir du 1er octobre

Baghdad Messi de Sahim Omar KalifaCourt métrage, Irak, 2012 (19 min), VO arabe ST françaisHamoudi est un petit garçon unijambiste, fan de footballet fervent admirateur de Lionel Messi. Mais à la veille dela finale de la Ligues de Champions qui oppose le FCBarcelone et Manchester United, la télévision tombe enpanne…

Peau de colle de Kaouther Ben HaniaCourt métrage, Tunisie, 2013 (23 min), VO arabe STfrançaisAmira, cinq ans, n’aime pas l’école.Pour ne pas y aller, elle trouve uneidée imparable, qui l’emmène au-delà de ses espérances…

À l’Institut françaisAriol la machine à êtrepremier de la classe d’Emilie SengelinSalle audiovisuelle, le 18 octobre à 15 h

L’Heure du conteAvec Laetitia TroppéeLes samedis de 17 h à 17h45 à la Médiathèquede l’Institut français.

Le 4 octobre : Les contes de Grimm, volume 1Le 11 octobre : Aoulout, contes recueillis par lafondation Zakoura EducationLe 18 octobre : 10 contes de fantômes, Gudule.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 19:19 Page 20

SAID OUARZAZÀ L’INSTITUT DU MONDE ARABEdu 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015

GALERIE CONIL7, rue du Palmier / 35, rue des Almohades - Petit Socco - Tanger

+212 (0)6 55 64 10 14 / (0)5 39 37 20 54

URBAIN N°15:Urbain déf 20/09/14 13:12 Page 31

Page 69: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

SAID OUARZAZÀ L’INSTITUT DU MONDE ARABEdu 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015

GALERIE CONIL7, rue du Palmier / 35, rue des Almohades - Petit Socco - Tanger

+212 (0)6 55 64 10 14 / (0)5 39 37 20 54

URBAIN N°15:Urbain déf 20/09/14 13:12 Page 31

Page 70: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

70

CULTURE � SÉLECTION LIVRES

��R������R

Messieurs, vous qui êtes pères, maris, frères,mais aussi amants peut-être, tremblez !Pourquoi ? Parce que vous êtes hommes toutsimplement et qu’en cette rentrée littéraire,ces dames ne vous ménagent pas. LaureAdler,grande connaisseuse de la littérature auféminin, disait que les femmes qui écriventsont dangereuses. Elle ne pensait pas si biendire. La preuve par l’exemple avec quatreplumes aux résonances orientales qui vousvolent dans les plumes pour mieux vousremettre - avec humour, sagacité, intelligence,cynisme, grandeur d’esprit aussi - pas trèsgentiment à votre place. Vous souriez,Messieurs ? Eh bien, vous ne devriez pas, carsi ces dames continuent en écrivant sur ellesde parler de vous, c’est pour mieux vous fairecomprendre qu’il serait temps de réviser vosfondamentaux et de vous placer en allié etplus seulement en conquérant.On vous l’auradit,Messieurs : les femmes en littérature sontbien plus dangereuses que n’importe quellearme…

Stéphanie Gaou

Leila Slimani, grand coup de cœur deTahar Ben Jelloun - justifié - quipublie son premier roman chez Gallimard,Dans le jardin de l’Ogre,nous offre la sombre traversée d’une épouse « bien sous tousrapports » dans les cheminements sulfureux du désir et de la chute.

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 7:49 Page 20

71

Abnousse Shalmani nous fait un peu rire et beaucoupréfléchir avec son Khomeiny, Sade et moi, paru aux édi-tions Grasset. Retraçant les années d’enfance synonymesde restriction, silence et abnégation, l’auteure revendiqueson amour pour un père ouvert d’esprit qui lui a enseignéà lire les grands littérateurs et à se détacher des figurestutélaires dictatoriales.

Avec Superman est arabe, son dernier opus chez Actes Sud, la trucu-lente Joumana Haddad, pulpeuse Libanaise à la tignasse de feu qui militesans vergogne à Beyrouth pour les droits de la femme, nous embarquedans une critique crue de la patriarchie qui empêche les femmes de seréaliser. Allant bien au-delà d’une simple critique de la société, elledécortique chaque élément qui soumet la femme dans les troisreligions monothéistes. En clair, la religion n’est ni le présent, ni le futurde la femme. Sans rien dire de nouveau sous le soleil, elle a le mérited’une langue cash et d’un message humoristique où elle propose auxhommes d’inventer une nouvelle masculinité, ce qui n’est pas à prendreà la légère.

La Marocaine, Kaoutar Harchi signe chezActes Sud un sombre et superbe livreÀ l’origine notre père obscur, qui làencore place les femmes en prisonnières,au sens strict du mot, de leurs thuriférairesmasculins. L’écriture de Kaoutar Harchi estclaire et cinglante comme une source viveet a la force des grandes tragédies. Ce livreest une pure splendeur qui trace le destinde ces hommes et femmes dans un drameinsondable.

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 7:50 Page 21

Page 71: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

71

Abnousse Shalmani nous fait un peu rire et beaucoupréfléchir avec son Khomeiny, Sade et moi, paru aux édi-tions Grasset. Retraçant les années d’enfance synonymesde restriction, silence et abnégation, l’auteure revendiqueson amour pour un père ouvert d’esprit qui lui a enseignéà lire les grands littérateurs et à se détacher des figurestutélaires dictatoriales.

Avec Superman est arabe, son dernier opus chez Actes Sud, la trucu-lente Joumana Haddad, pulpeuse Libanaise à la tignasse de feu qui militesans vergogne à Beyrouth pour les droits de la femme, nous embarquedans une critique crue de la patriarchie qui empêche les femmes de seréaliser. Allant bien au-delà d’une simple critique de la société, elledécortique chaque élément qui soumet la femme dans les troisreligions monothéistes. En clair, la religion n’est ni le présent, ni le futurde la femme. Sans rien dire de nouveau sous le soleil, elle a le mérited’une langue cash et d’un message humoristique où elle propose auxhommes d’inventer une nouvelle masculinité, ce qui n’est pas à prendreà la légère.

La Marocaine, Kaoutar Harchi signe chezActes Sud un sombre et superbe livreÀ l’origine notre père obscur, qui làencore place les femmes en prisonnières,au sens strict du mot, de leurs thuriférairesmasculins. L’écriture de Kaoutar Harchi estclaire et cinglante comme une source viveet a la force des grandes tragédies. Ce livreest une pure splendeur qui trace le destinde ces hommes et femmes dans un drameinsondable.

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 7:50 Page 21

Page 72: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

CERTES, IL EST UN PEU TARD DÉSORMAISPOUR CHOISIR VOTRE TENUE POUR LEFESTIVAL TANJAZZ MAIS TOUTE L’ÉQUIPED’URBAIN A TENU À REMERCIER LABLOGUEUSE TANGÉROISE SAFAE ASSAIDIPOUR LE SYMPATHIQUE CLIN D’OEIL ADRESSÉÀ SON MAG’ PRÉFÉRÉ DANS SA RUBRIQUEMODE DE SEPTEMBRE.

N’HÉSITEZ PAS À ALLER PROMENER VOTRESOURIS SUR SON BLOG.

SWINGCHIC.BLOGSPOT.COM

Le look Urbainpour Tanjazz par

Swing Chic

PRATIQUE � MODE

72

URBAIN 20:Urbain déf 23/09/14 4:19 Page 16

Page 73: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

Le Bistrotdu Petit Socco

Découvrez chaque journos petits plats à l’ardoise

Service continu de 10 h à 23 h

Fermeture le vendredi

Place du Petit Socco - Tanger

Tél. : 05 39 37 20 89 / 06 08 50 11 95

URBAIN PUBS Quart de page:Layout 1 16/08/14 19:22 Page 5

Votre conseillerpour une assurance sur mesure

� Auto / Moto / Scooter� Habitation� Immeubles

Agent général Compagnie SANAD Moghit Filali Meknassi : 066117923816, rue Omar El Khayam (face au lycée Regnault)

Tél. : 05 39 94 22 28 - 06 61 15 90 55 - Fax : 05 39 94 23 [email protected]

Cabinet Raïda SARL

� Assurance professionnelle� Accidents du travail� Vie et retraite

URBAIN PUBS Quart de page:Layout 1 18/08/14 20:57 Page 1

Crèchelemanège

203, rue Harroun Errachid - 90000 Tanger (près de l’École Américaine)

Tél. : 05 39 93 64 72 - www.lemanege.ma

Pour les enfants de3 mois à 3 ans (pe�te sec�on)

Pédagogie - Apprentissage du françaisSocialisation - Bien-être des tous petits

URBAIN PUBS Quart de page:Layout 1 17/06/14 18:31 Page 9

Univers de la table tendance et chicPrêt-à-porter de créateurs

9, RUE AL MABARAT, QUARTIER JOSAFAT - TANGER(ATTENANT À “LA MAISON DE TANGER”)

TÉL. : 05 39 93 61 02 - FACEBOOK : CHABI CHIC TANGER

URBAIN PUBS Quart de page:Layout 1 22/09/14 17:16 Page 17

Page 74: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

L’été fini, on commence à avoir envie de cuisiner de bons petits plats revigorants. La pastilla,contrairement aux idées reçues, est très facile à réaliser. À vous de jouer ! Bon appétit.

©D.R.

74

PRATIQUE � CUISINE

4 � 1 pintade d’environ 1,5 kg � 10 feuilles de brick � 175 g d’amandes� 5 œufs � 3 oignons � 1 petit bouquet de coriandre et de persil � 10 cl d’huile � 2 c. à s. de miel � 2 c. à s. d’eau de fleur d’oranger� 1 c. à c. de gingembre moulu � 2 c. à c. de cannelle moulue� 4 c. à s. d’huile d’olive � Sucre glace � Sel, poivre

CONSEILS

- Surveillez bien la cuisson de la pastilla, qu i dore tres vite

- Selon vos gouts et votre budget, vou s pouvez rempla cer

la pintade pa r du poulet ou du pigeon.

- Pou r u n f ini t res festif, décorez la pastilla de pista ches,

de dragées ha chées et de bille s de su cre a rgentées.

- Dans une cocotte, faites chauffer un peud’huile et faites revenir la pintade coupéeen morceaux et les oignons émincés surfeu moyen. Ajoutez les épices, les herbesciselées, 30 cl d’eau, le miel, du sel et dupoivre. Couvrez et laissez cuire 40 minsur feu doux.- Dans une casserole, chauffez le rested’huile et faites frire les amandes jusqu’àce qu’elles soient dorées. Égouttez-les enréservant l’huile. Laissez refroidir etconcassez-les.- Retirez la peau de la pintade tiédie.Désossez-la. Effilochez la chair. Faitesréduire la sauce, jusqu’à ce qu’il n’y aitpresque plus de liquide. Remettez la pin-tade dedans, ajoutez les œufs battus,l’eau de fleur d’oranger et faites cuire surfeu doux, en mélangeant, comme pourobtenir la consistance d’une brouillade.- Dans un plat à tarte, disposez en rosace6 feuilles de brick huilées, en les faisantretomber de moitié à l’extérieur du moule.Déposez 2 feuilles de brick huilées aucentre du moule. Garnissez avec la pin-tade puis les amandes. Déposez dessus2 feuilles de brick huilées puis rabattezles feuilles de brick qui débordent vers lecentre du plat. Maintenez-les avec despiques en bois. Faites cuire 25 min aufour, préchauffé à 180°C (th. 6).- Servez la pastilla poudrée de sucreglace.

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 5:39 Page 32

Page 75: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

Champagne, foie gras,chocolats, vins...

Ouvert de 10 h à 19 h et de 20 h à 23 h

9, rue Ibn Rochd -Tanger -Tél. : 05 39 93 70 39 / 05 39 93 60 76 - Email : [email protected]

Casa PépéÉpicerie Fine Internationale

L’adressedes tablesraffinées

URBAIN PUBS Demies pages:Layout 1 17/06/14 17:14 Page 2

Page 76: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

v i e r g eL’ambiance douce et la foule deprojets à réaliser en ce mois d’oc-tobre mettront du baume sur vosblessures encore mal cicatrisées.Finalement, la vie est belle !Jours fétiches : les 4 et 11 octobre.

P o i s s o n sAprès une rentrée lancée sur leschapeaux de roues, vous serezstoppé net dans votre élan par unepersonne qui pourtant vous veutdu bien. Soyez patient. Joursfétiches : les 11 et 15 octobre.

B e l i e rCette entrée dans l’automne vouschagrine, votre humeur estmaussade et votre santé vousjoue des tours. Attention auxproblèmes d’estomac. Joursfétiches : les 8, 20 et 21 octobre.

T a u r e a uToujours dans une excellente dy-namique, vous récoltez les fruitsde ce que vous avez semé depuisle début de l’année. Pensez toutde même à ne pas tout dépenser !Jours fétiches : les 1 et 19 octobre.

C a n c e rIl se présentera une occasion deprouver à l’élu de votre coeur laforce de vos sentiments. Il vousépie depuis un bon moment, alorsne la manquez pas ! Joursfétiches : les 8 et 16 octobre.

L i o nVous ne rêvez que de romantisme,et d’amour à l’eau de rose avecvotre compagnon. Son pragma-tisme vous blesse. Ne gâchez pastout sous un flot de reproches.Jour fétiche : le 8 octobre.

G em e a u xUne série d’incompréhensionsavec vos proches va vous rendrela vie difficile. Prônez l’écoute etle dialogue et fuyez les séancesde démonstration de force. Joursfétiches : les 2 et 3 octobre.

S a g i t t a i r eJe ne vous parle pas souvent deplanètes, mais cette fois, c’esttellement flagrant qu’il faut vousle dire : Vénus entre de plein pieddans votre signe ! Jours fétiches :les 7 et 28 octobre.

C a p r i c o r n eRien ne peut entamer votrebonne humeur, votre envie defaire la fête et de vous faire desamis. Freinez un peu le rythmeet surveillez votre alimentation.Jours fétiches : les 10 et 11 octobre.

V e r s e a uRien que du lourd, en octobre.Soyez en forme et abordezchaque décision la tête froide :vous pourriez bien vous trouverà un tournant de votre vie. Joursfétiches : les 29 et 31 octobre.

S c o r p i o nUn petit coup de mou, l’entréedans l’automne vous déprime.Vous rêvez de soleil et de va-cances en famille, des êtreschers vous manquent... Joursfétiches : les 14 et 18 octobre.

Vous affichez un brin de désinvolture pour aborder ce mois,vous en êtes d’avance excusé, vous si grave d’ordinaire. Pro-fitez des plaisirs que la vie vous offre, en octobre, sans vousposer de questions, votre humeur soucieuse vous rattraperabien assez tôt. Jours fétiches : les 3 et 12 octobre.

76

PRATIQUE � URBANOSCOPE O c t o b r ea v e c

L a l l aC h am s

Bonanniversa ire

la balance !

Bonanniversa ire

la balance !

URBAIN 20:Urbain déf 25/09/14 7:48 Page 40

Page 77: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 78: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014

78

PRATIQUE � ADRESSES

Points de distributionCentres culturels / GaleriesCinémathèque Le RifDélégation de la CultureGalerie ArtingisGalerie ConilGalerie Dar D’ArtGalerie De VelascoGalerie DelacroixGalerie Ibn KhaldounGalerie Laure WelflingGalerie LuskoGalerie Mohammed DrissiGalerie Photo LoftGalerie VolubilisGoethe InstitutInstitut CervantesInstitut Français de TangerMedina Art GalleryMusée de la KasbahTabadoul

LibrairiesLibrairie des ColonnesLibrairie les insolitesLibrairie La VirgulePage et Plume

Hôtels / Maisons d’hôtesHotel AndaluciaHôtel ChellahHôtel ContinentalHôtel El MinzahHôtel Golden Tulip FarahHôtel MövenpickHôtel SolazurDar Al BarnousDar ChamsDar El Kasbah

Dar JameelDar SultanLaMaisondeTangerLeBalcon de TangerLe Dar NourLe Nord Pinus

Restaurants / Salonsde théBoston CaféCafé CentralCafe Le SavouretCafé Le SavoyCafé MirandaCafé OasisCasino MovenpickClub restaurant La PiscineMosaic CaféteriaAnna & PaoloArt & GourmetEl Morocco ClubEl TangerinoL’OcéanLa BodegaLa Casa d’ItaliaLa FabriqueLa PagodeLa Table du DétroitLe Bistrot du Petit SoccoLe Parcours des SensLe Relais de ParisLe Salon BleuOtori SushiO Tri KPasta CosiTom YamSalon de thé KandinskySalon de thé La FugaGlacier La Gelateria

DiversBritish CouncilCabinet BernossiCom ChannelCrèche Le ManègeCentre Régional d’InvestissementChambredeCommerce FrançaiseChambredeCommercedeTangerConsulat Général de FranceConsulat d’ItalieDélégation du TourismeGroupe Scolaire Le DétroitMédi1 TV

Beauté / SportAll LadiesAuriègeBiguine SpaCatherine CoiffureCity ClubClub MovingDior StyleFigurellaMedispaNail LoungeNutricorpSerenity Day SpaSook SurfSurfiti

Commerces/AutresAbyssAccès ImmoAdam CadreAli SouvenirsAmbiance LivingAmine Car LocationAnimalerie Animaloo

Bab El FanBirkenstockBleu de FèsBoutique MajidBoutique SolutionsCabinet d’assurances RaïdaCabinet d’avocats El KhatibCalypso VoyagesCap PropertyCasa PepeChabi ChicPointureDar Blue ImmobilierDesigner'sDJ The VoiceDoce AmorFushia AmeublementGeoxGulliverIdeapolis AgencyJaggerJoupiLa Fine BoucheLa Tribu des ZiriLas ChicasMaroquinerie SebouNatural OpticsNext LookOpticien Alain AfflelouParapharmacie IberiaPassementerie BouzidPâtisserie L’ItaliennePressing 5 À SecSuperblocV12 AutohouseVilla Art Immo

Carnet d’adresses - AgendaCinémathèque de Tanger - Grand Socco - T : 05 39 93 46 83

Galerie Conil Événements et Conil Collection7,rue duPalmier et 35,rueAlmohades - Petit Socco -T :0655641014

Librairie les insolites - 28, rue Khalid Ibn Oualid - T:0539371367

La Fabrique - 7, rue d’Angleterre - T : 05 39 37 40 57

IFT - 41, rue Hassan Ibn Wazzane - T : 05 39 94 10 54

Salle Beckett - Rue Okba Ibn Nafie - T : 05 39 94 25 89

MedinaArtGallery -30,rueAbouChouaibDoukkali -T :0539372644

Galerie d’Art Contemporain Mohammed Drissi52, rue d’Angleterre - T : 05 39 93 60 73

Musée de la Kasbah - Place de la Kasbah - T : 05 39 93 20 97

Librairie des Colonnes - 54, bd Pasteur - T : 05 39 93 69 55

Galerie Delacroix - 86, rue de la Liberté - T : 05 39 93 21 34

Dar El Kasbah - 12, rue de la kasbah - T : 05 39 37 13 71

Cinéma Le Goya - Avenue Prince Moulay Abdellah

Royal Golf de Tanger - Route de Boubana - T : 05 39 93 89 25

Numéros utilesRenseignements : 160

Police : 190Gendarmerie Royale : 177

Pompiers - Ambulances : 150

Maroc Assistance : 05 22 30 30 30Mondial Assistance : 05 22 31 31 50

Port Maritime : 05 39 93 11 29ONCF : 08 90 20 30 40

Aéroport de Tanger : 05 39 39 36 49

Pharmacies de garde : www.menara.maUrgences vétérinaires

Clinique du Golf - 06 61 79 02 19

Clinique AssalamAv. de la Paix - 05 39 32 25 58

Clinique du DétroitGzenaya - Lot 84 A5 - 05 39 39 44 48

Clinique BennisRoute de Tétouan - 05 39 34 07 47

URBAIN 20:Urbain déf 24/09/14 4:44 Page 36

Page 79: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014
Page 80: URBAIN Magazine - n°20 - OCTOBRE 2014