portfolio architecture

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D A K DAVID KIROUAC ARCHITECTURE

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Finissant à la maîtrise en Architecture à l'Université Laval

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Page 1: Portfolio Architecture

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

Page 2: Portfolio Architecture
Page 3: Portfolio Architecture

1

TABLE DES MATIÈRES

ARCHITECTURE

OBJET

DESIGN URBAIN

PRÉSENTATIONLETTRE DE PRÉSENTATION 2

3

4

14

24

36

44

52

56

60

76

CURRICULUM VITAE

MAISON DE LA LITTÉRATURE

AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION

CENTRE CULTUREL/CINÉMA

ThÉâTRE ÉPhÉMèRE

CENTRE D’ARChIVES

MASQUE EXPÉRIMENTAL

REQUALIFICATION DU CENTRE DE ChARNY

MObILIER D’ACCUEIL

URbANISME TACTIQUE

Des concepts littéraires aux concepts spatiaux : La mise en espace du roman On the Road de Jack Kerouac

Seconde Nature

Dalle 51

Opéra-Silo

Rupture

Alter Ego

Charnhip #CoeurVillageois

Stella

hotspot

we are the dancing letters that compose the poetry of space

Page 4: Portfolio Architecture

2 3

À la firme Régis Côté et associés,

Je suis un finissant à la maîtrise en architecture à l’Université Laval et je serai à la recherche d’un stage en architecture à compter du mois de mai 2015.

J’ai eu la chance de rencontrer Régis Côté lors du concours Hamster qu’il avait organisé à l’Université Laval il y a quelques années. J’avais été emballé par le dynamisme et la passion qui le transcendait. J’ai beaucoup de respect pour la firme qu’il a fondé ainsi que pour la sensibilité de vos projets envers les utilisateurs et l’environnement. Mon professionnalisme et mon approche audacieuse envers le design cadreraient à merveille avec la qualité des bâtiments que vous proposez.

Mon parcours scolaire et professionnel en architecture m’a permis de développer mes compétences et ma sensibilité dans différents domaines de ce métier et surtout à plusieurs échelles. Les divers projets sur lesquels j’ai travaillé vont de l’objet jusqu’au design de quartiers complets. Je crois profondément que la beauté de l’architecture se trouve autant dans les détails les plus fins que dans le design urbain. Cette variété dans les connaissances que j’ai acquises fait de moi quelqu’un de polyvalent dans la conception.

J’ai eu l’opportunité dans la dernière année de travailler avec l’Architecte Jacques Plante dans le cadre d’un projet de recherche-création sur un théâtre ainsi que dans l’élaboration d’un ouvrage sur les plus beaux musées du Québec. Cette expérience multidisciplinaire m’a permis de développer non seulement de l’expertise dans la création d’ambiances lumi-neuses et de mise en scène, mais aussi d’approfondir ma connaissance des logiciels pour la présentation professionnelle de plans architecturaux.

Le travail avec les bâtiments patrimoniaux ainsi que leur requalification est un sujet qui m’anime et que je maîtrise bien. J’ai choisi deux fois la concentration en patrimoine lors de mon parcours scolaire et je fais actuellement mon projet final de maîtrise sur la restauration d’une usine à charbon à Boston, MA. De plus en plus, la question de la valeur de l’architecture patrimonial est mise à l’avant plan dans nos sociétés et mon expérience dans ce domaine me permettra de prendre des décisions éclairées qui seront bénéfiques autant pour l’architecture contemporaine que pour celle du passé.

Je m’intéresse également aux technologies numériques et paramétriques en architecture. Le pouvoir et la force de ces outils dans la conception de projets me semblent être des atouts inestimables pour l’innovation dans les décennies qui viennent. Toutefois, je considère qu’il faut utiliser ces logiciels de façon intelligente sans sombrer dans le formalisme pri-maire. L’imprimante 3D, la découpe laser et des plateformes comme Grasshopper, pour ne nommer que ceux-là, ouvrent la porte à de nouvelles idées pour enrichir la relation de l’humain avec l’architecture.

Je suis quelqu’un de passionné, de curieux, qui aime apprendre des autres et qui affectionne particulièrement le travail col-laboratif. L’architecture est, à mon sens, la plus belle façon d’améliorer le monde dans lequel on vit. Je suis convaincu que

FORMATION ACADÉMIQUE

2013

2010

DIPLÔME DE BACCALAURÉAT EN ARCHITECTURE / PROFIL INTERNATIONAL

2015MAÎTRISE EN ARCHITECTURE UNIVERSITÉ LAVAL

UNIVERSITÉ LAVAL

L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE

L’ARCHITECTE JACQUES PLANTE

ENSAP BORDEAUX

2014.2015

2014

DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES / SCIENCES DE LA NATURE

EXPÉRIENCES

2012 . 2013PARTICIPATION AU PROFIL INTERNATIONAL DE L’UNIVERSITÉ LAVAL

BOURSES

PROJETS EXPOSÉS

CONNAISSANCES DES LANGUES

CONNAISSANCES DES LOGICIELS

2013

2014

2010BOURSE D’EXCELLENCE À L’ADMISSION AU BACCALAURÉAT

FRANÇAIS ET ANGLAIS FLUIDES

SUITE ADOBE (PHOTOSHOP, ILLUSTRATOR, INDESIGN)ARTLANTIS / PODIUM

RHINO

GRASSHOPPER

AUTOCAD

SKETCH UP PRO

SUITE MICROSOFT (WORD, EXCEL, POWERPOINT)

CONCOURS

IMPLICATION ÉTUDIANTE

2014

2012COMITÉ SOCIO-CULTUREL

MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC

MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE QUÉBEC

SECONDE NATURE

REPRÉSENTANT

FINALISTES

2012BOURSE DE SÉJOUR DU BUREAU INTERNATIONAL UNIVERSITÉ LAVAL

DAVID KIROUAC

CURRICULUM VITAE

[email protected] rue christie #1 , G1R 4J5, Québec (Canada)

CONCOURS INTERNATIONAL :L’ESPACE PUBLIC AU COEUR DU RENOUVELLEMENT URBAIN

ART URBAIN (WWW.ARTURBAIN.FR)

ATELIER PATRIMOINE

HOTSPOT

ATELIER PATRIMOINE

2015

MENTION SPÉCIALECONCOURS DE L’ATELIER OEIL DE POISSON

CONCEPTION D’UN NOUVEAU COMPTOIR D’ACCUEIL

UNIVERSITÉ LAVAL

AUXILIAIRE DE RECHERCHE

ASSISTANT À LA CONCEPTION DU LIVRE : UNE ARCHITECTURE D’EXPOSITIONS

ASSISTANT À LA CONCEPTION/CRÉATION DE L’OPÉRA-SILO

Page 5: Portfolio Architecture

4 5

ARCHITECTURE - MAISON DE LA LITTÉRATURE

DES CONCEPTS SPATIAUX AUX CONCEPTS LITTÉRAIRES :LA MISE EN ESPACE DU ROMAN «ON THE ROAD» DE JACK KEROUAC

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

** Projet final en cours **

Les liens entre l’architecture et la littérature sont nombreux. Les écrivains peuvent faire vivre aux lecteurs une certaine spatialité au travers de leurs oeuvres. Cette expérience s’apparente aux émo-tions ressenties dans un bâtiment. La thèse du pro-jet est de s’inspirer de la spatialité des concepts littéraires pour générer de l’architecture et lui don-ner un sens.

Le roman «On the Road» de Jack Kerouac a été sélectionné en raison de sa puissante spatialité. De cette oeuvre, trois concepts littéraires ont été rete-nus, soit le hasard, la flânerie et le mirage. Ceux-ci seront les pierres angulaires qui guideront la conception architecturale.

Le projet est une maison de la littérature située dans une charbonnerie en ruines dans la municipa-lité de Lowell au Massachussetts, ville natale de Ke-rouac. Ce bâtiment est constitué plus précisément d’un entrepôt à charbon et d’une usine à vapeur.

Ces ruines agissent comme un voile derrière lequel deux volumes monolithiques se glissent. Les seules ouvertures pratiquées dans le bâtiment existant sont de légères bandes verticales en relation avec la structure de la maçonnerie. Ces volumes réa-gissent à leur environnement. Celui qui est inséré

dans la partie plus rigoureuse et conventionnelle a une forme plus simple alors que celui qui se trouve dans l’entrepôt à charbon possède une forme plus complexe.

Les volumes sont connectés entre eux par un esca-lier central qui tourne entre les deux, passant ain-si continuellement d’un espace à l’autre. Comme les volumes ajoutés sont décalés des parois des ruines, on obtient des séries d’espaces verticaux très minces qui vont contribuer à des changements d’échelles rapides entre les différentes pièces.

Les nombreuses ouvertures dans les ruines combi-nées aux nouvelles ouvertures créées multiplient les possibilités de parcours dans le projet et per-sonnalise l’expérience du bâtiment pour chaque visiteur.

Les parements en treillis métallique et en lattis de corten se marient bien avec la brique, mais ils per-mettent aussi de perpétuellement modifier la per-ception des ruines en fonction de où l’on se trouve, dans le but de les mettre en valeur.

En s’inspirant de l’oeuvre de Kerouac et de sa spa-tialité, ce projet reflète les expériences et les émo-tions véhiculées par le roman.

Page 6: Portfolio Architecture

6 7

axonométrie éclatée

lattis en cortentreillis en corten

planchers et issues

escalier centralplanchers et issues

structure métalliquestructure métallique

entrepôt à charbon usine à vapeur

LES TROIS CONCEPTS LITTÉRAIRES

le hasard la flânerie le mirage

Page 7: Portfolio Architecture

8 9

rez-de-chaussée

1er étage

2ème étage

bibliothèque

bibliothèquesalon de lecture

expo

expo

expo admin admin

sallespect.

sallespect.

sallemulti

terrasse

hall

café

librairie

3ème étage

4ème étage

5ème étage

accueil

Page 8: Portfolio Architecture

10 11

coupe longitudinale

coupe transversale

app. écrivains

salle multi

salle spectacle

loges

admin

biblio.

biblio.

expo

bibliothèque

expo

librairie

app. écrivains

salle multi.

salle spect.

bibliothèque

librairiecafé

expo

salon de lecture

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ARCHITECTURE - AGGRANDISSEMENT DU MUSÉE DE LA CIVILISATION DE QUÉBEC

SECONDE NATURE

DA

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DAVID KIROUACARCHITECTURE

Le projet Seconde Nature se distingue en ap-prochant de manière audacieuse la relation de l’architecture contemporaine avec le patrimoine moderne. Il considère la qualité architecturale du musée et sa relation à la ville comme étant ines-timables mais se permet de renouveler l’aspect physique de certaines parties du bâtiment tout en conservant les principes fondateurs qui ont guidés le design de Moshe Safdie et qui ont contribué à la réussite et la renommée de l’établissement.

L’intervention consiste à remplacer le toit du mu-sée tout en conservant la structure de béton qui le caractérise. Le nouveau toit se plie et s’adapte en fonction de son environnement. Cette sensibilité au contexte permet de se réapproprier des espaces qui étaient sous-utilisés, comme les toits-terrasses et la cour intérieur,- afin de les convertir en espaces intérieurs appropriables 365 jours par année, mais aussi de reconsidérer les entrées principales du musée pour en créer des espaces plus lumineux et accueillants.

Le toit, constitué de verre givré, permet un ap-port de lumière naturelle constant dans le grand hall du musée. De par son uniformité et sa couleur blanche, il s’efface derrière la structure originale du musée et vient la magnifier et la célébrer en s’ap-puyant délicatement sur celle-ci.

La proposition se lit comme un seul grand geste qui va de l’avant jusqu’à l’arrière du musée et qui s’intègre harmonieusement avec le patrimoine

moderne et ancien. La nouvelle toiture agit comme une seconde nature à l’édifice; elle permet de ré-véler des endroits, de faciliter l’usage des lieux ex-térieurs et d’enrichir les espaces existants.

C’est dans un esprit de continuité des lignes di-rectrices des plans de Safdie que s’est opérée la réorganisation des usages et des espaces. De fait, deux nouvelles passerelles ont été ajoutées afin d’accroître la perméabilité entre les espaces d’ex-positions des niveaux supérieurs. Ces passerelles pourront également servir à exposer temporaire-ment des œuvres et, conséquemment, à offrir au musée une programmation dynamique et flexible.

La boutique fut déménagée au sud de son em-placement initial lui permettant de la sorte de jouir d’une vitrine sur la rue Saint-Paul. Aussi, on retrouve maintenant le restaurant au niveau des voûtes de la maison Estèbe. Ayant nouvellement pignon sur rue, il pourra attirer une clientèle plus vaste et proposer une terrasse extérieure en été. Enfin, l’espace dédié aux activités jeunesse a été déplacé à l’endroit où se trouvait l’ancien restau-rant afin d’offrir aux jeunes des espaces ensoleillés sur trois niveaux aux caractères et aux ambiances diverses.

Bref, en s’appuyant sur la structure et l’environne-ment existant, le projet révèle les forces du musée tout en apportant des solutions innovantes aux problèmes existants.

Page 10: Portfolio Architecture

14 15

le toit retiré

coupe longitudinale

la structure conservée toit sensible déposée

la relation entre le toit et la structure

Page 11: Portfolio Architecture

16 17

interconnexions spatiales une rue intérieure sensible à son environnement

points de vue sur la ville

rigueur de la trame

LES 5 PRINCIPES CONSERVÉS

LES AVANTAGES DE L’INTERVENTION

façade sur rue couvrir la cour terrasses accessibles passerelle couverte ouverture

toits-terrasses recouverts

Page 12: Portfolio Architecture

18 19

sous-sol

vestiaire

expo. nouveau

expo. nouveau

bar

rez-de-chaussée

billeterie

expo. nouveau

hall

resto

boutique

espace enfants

expo

expo

1er étage

2ème étage

espace enfants

expo nouveau

expo nouveau

expo nouveau

expo. nouveau

expo. nouveau

expo. nouveau

espace enfants

Page 13: Portfolio Architecture

20 21

entrée rue Saint-Paul nouvelle entrée/billeterie

Page 14: Portfolio Architecture

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Le projet s’inspire des éléments les plus remar-quables des aubiers, une cité en banlieue de Bor-deaux. Le concept réinterprète la dalle qui offre deux milieux de vie différents; un au sol et un en hauteur. Le centre culturel propose donc de dispo-ser le hall et les espaces les plus publics en hauteur dans un espace vitré avec vue sur les aubiers. Le projet s’inscrit dans la trame urbaine en prenant en considération la proximité avec le transport en commun, l’existant et les espaces de stationne-ment.

De par sa hauteur, il permet de venir créer une place publique en face de la bibliothèque. Le par-vis du cinéma s’ajoute donc à la placette déjà exis-tante pour venir créer un véritable lieu de rassem-blement. Le bâtiment est surélevé et est marqué au sol par des soulèvements en béton. Cette surface est une continuité de la place et cela permet une liaison visuelle et physique avec le grand espace vert situé à l’est de celle-ci. Cet endroit, en plus d’être utilisé par les habitants pour diverses acti-vités récréatives, est important pour la respiration du lieu. Il sera donc laissé intact en grande partie. Le centre culturel, de par sa hauteur devient dès lors un élément phare dans le paysage et dialogue avec les aubiers. Il est perceptible à une bonne dis-tance et cela contribue l’attrait du bâtiment pour les visiteurs.

Le bâtiment se décompose en trois volumes. Le vo-lume de pierre et de forme rectangulaire contient

les espaces de travail, le centre de ressources et le pôle création. Un espace de détente et de ren-contre encourage la rencontre de tous dans un lieu dynamique sur double hauteur qui permet des pro-jections et des conférences grâce à un petit amphi-théâtre de bois. La circulation entre les espaces de travail s’articule autour du noyau structurel central.

Le deuxième volume entièrement vitré contient le restaurant, le hall et l’exposition. De par sa hau-teur il met les visiteurs en contact direct avec les aubiers. Ceux-ci sont littéralement le décor du lieu. Les salles de cinéma et de spectacle situés au-des-sus permettent à certains endroits des espaces à double hauteur qui sont utilisés soit pour l’escalier principal permettant d’accéder au salles, soit pour une terrasse extérieur ou encore pour une boîte permettant des visionnement cinématographiques dans l’espace d’exposition. Des éléments de bois viennent dynamiser le mur rideau de verre tout en servant de brise-soleil.

Le dernier volume en acier corten contient les salles de cinéma, de spectacle ainsi que les loges des artistes. Celui-ci contraste avec le volume de pierre par sa grande irrégularité. Sa forme met en évidence et en valeur les espaces de diffusion. Sa matérialité se fait ressentir partout dans le hall.

Ce projet se veut un lieu rassembleur pour les au-biers. Un espace ou ceux-ci sont mis en valeur. Un endroit où il est permis de rêver.

ARCHITECTURE - CENTRE CULTUREL/CINÉMA

DALLE 51

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DAVID KIROUACARCHITECTURE

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24 25

plan masse espace public vert

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salles de cinéma et de spectacle

pare-soleil en bois

Hall, restaurant et espace d’exposition

Administration, centre de ressources, espace de création et appartements

Noyau structurel et espace de circulation verticale

Parvis

axonométrie éclatée

hall d’accueil

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28 29

coupe longitudinale restaurant

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30 31

plan r+5

plan r+4

plan r+3

plan r+2

plan r+1

plan r-d-c

espace d’exposition

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32 33

La structure du projet devait tenir compte de deux aspects importants pour le concept du bâtiment ; l’absence de poteaux au sol pour la poursuite de l’espace public et l’absence de poteau dans le hall surélevé afin de maximiser le contact visuel avec le site. La structure principale est un imposant vo-lume de béton central qui est attaché au roc par des techno-pieux et stabilisé par une grande dalle de béton au niveau du sol. La structure se développe en forme de croix à laquelle viennent ensuite se rac-crocher les structures métalliques plus légères qui contiendront les espaces de vie du bâtiment.

L’absence de poteau est possible, car la structure n’est pas posée sur le sol, mais elle est soutenue par le haut par des poutres métalliques massives. Le volume contenant les salles de cinéma ayant be-soin d’espace sans poutres, on vient compenser en créant une «méga» structure métallique au sommet du bâtiment.

Étant donné la forme en croix, les endroits où il est le plus difficile de ramener les charges sont les coins du bâtiment. On vient régler le problème à l’aide de poutres en diagonales qui viennent également ser-vir de contreventement et à l’aide de tirants métal-liques qui viennent ramener les charges aux poutres principales. Les poutrelles ajourées serviront aussi à diminuer l ‘apport des charges en les ramenant le plus souvent possible à la structure de béton.

structure de béton

structure métal-«méga» structure métallique possible. car le volume central n’est plus habité à ce niveau

Plancher de céramiqueDalle de bétonMembrane pare-vapeurPolystyrène extrudéSable net compactéMembrane géotextileConcassé

Plancher de céramiqueContreplaquéStructure métallique Polyuréthane giclé entre cavitéStructure métalliqueDégagement de 100mmPanneau de placôplâtre

Lest de pierreToile Filtrante Polystyrène extrudé de penteMembrane pare-vapeurMembrande de toiture monolithiqueTissu de renfort en polyesterPanneau de supportPontage métalliqueIsolant accoustiquePanneau de placôplâtre

acier corten

cornière de support

Page 20: Portfolio Architecture

34 35

ARCHITECTURE - THÉÂTRE ÉPHÉMÈRE

OPÉRA-SILO

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

Dans le cadre d’un workshop pour l’Architecte Jacques Plante et en collaboration avec le metteur en scène et directeur du LANTISS, Robert Faguy, j’ai assisté la conception d’un théâtre éphémère fabriqué à l’aide de silos standardisés et recyclés dans la cour intérieure du Grand Théâtre de Qué-bec.

Cette expérience fut également une opportunité de travail interdisciplinaire avec des collègues scé-nographes. L’architecture et la mise en scène de l’espace furent pensées spécifiquement pour la pièce : «L’opéra de Quat’sous» de bertolt brecht et Kurt Weill.

Le projet se développe comme 3 grands silos qui se glissent dans le creux de la cour intérieure. Le cylindre du centre contient les éléments princi-paux de la salle de spectacle, alors que les deux autres volumes accueillent deux halls d’entrée ain-si que les bars. La transparence de leur parement en treillis métallique leur confère une atmosphère invitante et crée un jeu de perception avec les élé-ments qui l’entoure. De plus, la disposition des silos entre eux vient générer des espaces publics extérieurs qui mettent en valeur le grand bassin d’eau existant.

La scène est constituée de trois silos principaux

dans lesquels vont s’insérer deux autres volumes plus petits. Ceux-ci seront posés sur un système de rotation mécanique qui leur permettra de tour-ner de façon indépendante. En modifiant la po-sition des silos en fonction de leurs différentes ouvertures, la mise en scène et les ambiances du spectacle se construisent uniquement avec la lumière et ses reflets sur le métal. Deux silos en périphérie accueillent en leur sein les musiciens qui performeront en direct la trame sonore de la pièce.

La circulation à l’intérieur du volume principale se fait en longeant les parois du silo. Il est ainsi pos-sible de circuler sous les sièges des spectateurs en passant au dessus du bassin d’eau illuminé et de ressortir de l’autre côté. Deux ouvertures dans les silos qui accueillent les musiciens permettent de pénétrer dans le théâtre. Les loges des acteurs et l’arrière scène sont quant à eux situés derrière les volumes du décor, en connexion direct avec les locaux du conservatoire.

Ce projet démontre que l’architecture n’est pas qu’une question de matériaux dispendieux et qu’avec des matériaux standardisés, il est possible de faire vivre une expérience spatiale spectacu-laire. De plus, en s’inscrivant ainsi dans un endroit délaissé et méconnu de la ville, il réinvestit un lieu

Page 21: Portfolio Architecture

36 37

standard aluminium silo

standard silo door

technical ring for lighting

steel hooped ladder

technical catwalk

standard aluminium silos

steel floor

standard aluminium silos

standard aluminium silo roofing

curved aluminium panels

mechanical rotational systemcurved perforated metal

standard angled portable seated risers

steel pipe bar

standard perforated flooring

heavy steel ring

standard steel supports

Page 22: Portfolio Architecture

38 39

plan de la cour intérieure

silo d’accueil et place publique extérieure

Page 23: Portfolio Architecture

40 41

lES ACTES - SÉQUENCES D’AMBIANCES

1 - ouverture

5 - maison de passe 6 - Les prisons

2 - L’accueil

7 - La maison de Lucy 8 - La prison

3 - vestiaire 4 - L’écurie

Page 24: Portfolio Architecture

42 43

ARCHITECTURE - CENTRE D’ARCHIVES

RUPTURE

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

Situé au bord du fleuve à Lévis, le centre d’archives se développe comme l’aggrandissement d’une vil-la patrimoniale. Il se veut la métaphore d’un billot de bois s’échouant sur la grêve lors de la drave. Cette représentation est un rappel à l’industrie du bois qui a façonné le site et dont le propriétaire possèdait la villa. L’aggrandissement se compose d’un volume de bois déposé sur un volume minéral. Celui-ci contient les espaces plus privés, alors que le volume de bois contient tout ce qui est public dans un centre d’archives, soit le musée, la biblio-thèque et la salle de lecture. Ce volume est percé d’une importante faille qui s’aggrandit au fur et à mesure qu’elle traverse la bâtiment. Elle contient la circulation verticale, mais est également présente dans les ouvertures et dans l’important puit de lu-mière au plafond. Le volume minéral est scindé au niveau du sol afin de favoriser la perméabilité du site et l’accès au fleuve. La mise en valeur du bâti-ment patrimonial se fait par un contraste important dans la matérialité entre l’ancien et le nouveau et également par de nombreuses ouvertures permet-tant de voir la villa.

volume public

Page 25: Portfolio Architecture

44 45

relation contrastée avec le patrimoine

Page 26: Portfolio Architecture

46 47

coupe transversale

espace d’exposition

Page 27: Portfolio Architecture

48 49

bibliothèque café

Page 28: Portfolio Architecture

50 51

OBJET - MASQUE EXPÉRIMENTAL

ALTER EGO

DA

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DAVID KIROUACARCHITECTURE

Les hommes sont de plus en plus connectés. Les technologies numériques permettent dorénavant d’interagir à différents endroits en même temps sans être physiquement présent. On assiste à une compression du temps et de l’espace qui redéfinit les interactions primaires entre les individus.

Les masques Alter Ego s’inscrivent dans cette tendance en approchant l’architecture et l’environnement comme des éléments interconnectés qui évoluent ensemble en temps réel. Ces pièces d’architecture portatives sont des oeuvres à échelle humaine ; des espaces propres à chaque évènement et à chaque utilisateur.

Les gens apprécient de plus en plus la facilité d’être dirigés à travers l’inconnu de la ville. Le masque leur offre l’avantage de guider et de contrôler leurs sens de la façon la plus appropriée dans les différentes situations qu’ils rencontreront. Par exemple, le masque du cinéma ne permettra pas la sociabilisation autant que le masque du nightclub.

Tout en préservant l’anonymat en présence d’autrui, Alter Ego singularise la forme et l’apparence du masque selon les traits uniques de son hôte. En caricaturant les proportions du visage par rapport à celle de l’homme de Vitruve, chacun d’entre eux est une forme singulière et une critique de la perfection.

Le canevas du projet, qui se divise en deux parties principales, permet de prendre la photo de n’importe quel individu et de lui fabriquer un masque sur mesure en fonction des traits de son visage et de l’environnement dans lequel il se trouve.

La première partie du canevas consiste en la création d’un moule à la découpeuse 3 axes qui servira à venir former la profondeur du masque en fonction des traits du visage du porteur. Les formes vont se définir en fonction de la distance entre les yeux, de la longueur du nez, de la largeur de la bouche, etc, par rapport aux formes canoniques d’un visage parfait.

La deuxième partie du canevas traitera quant à elle des éléments de l’environnement, tels que le bruit, l’ambiance visuelle, la sociabilité, etc, qui viendront modeler et modifier la forme du masque en deux dimensions. Afin de mouler la forme résultante sur le moule préalablement conçu, il sera nécessaire de faire chauffer l’acrylique.

Alter Ego est une réalité d’un futur proche. C’est une seconde nature dans un monde de plus en plus hostile ; une fusion entre l’homme, l’architecture et son environnement.

N°273

A L T E RE G O

WO104

MASQUE

Page 29: Portfolio Architecture

52 53

DAVID KIROUAC

• Correspondanceaucanon:92.9522%• ZoneCinéma• Zonepassive,dialogueprohibé• Espacedegranderéceptivité

MATHIEU LECLERC

• Correspondanceaucanon:94.7255%• ZoneBronx• Ambiancedereplisursoi,intensitéspatiale• Espacedefiltrationdesstimuli

GUILLAUMEBRIEL

• Correspondanceaucanon:92.5015%• Zoneplaine• Zoned’émerveillement,dedétente• Espacedelibérationsensoriel

GABRIELLAStASZEwSkA

• Correspondanceaucanon:94.8792%• ZoneDagobertNightclub• Zonesociale,intensitésonoreetvisuelle• Asymétrieintimedel’espace

1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelpassablementélevé3.Intérêtauditifpassablementélevé4.Degrédesociabilitémaximal

1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelélevé3.Intérêtauditifélevé4.Degrédesociabiliténul

1.Intensitéenvironnanteélevée2.Intérêtvisuelfaible3.Intérêtauditiffaible4.Degrédesociabiliténul

1.Intensitéenvironnantefaible2.Intérêtvisuelélevé3.Intérêtauditifélevé4.Degrédesociabilitéélevé

1.Boucheunpeuétroite2.Yeuxlégèrementécartés3.Frontàpeinesurhaussé4.Mentonparfait

1.Oreillesunpeuprèsduvisage2.Yeuxquelquepeurapprochés3.Minusculebouche4.Protubérancedunezparfaite

1.Frontunpeucourt2.Yeuxrelativementprofond3.Mentonunpeulong4.Hauteurdesoreillesparfaite

1.Petitebouche2.Oreillesunpeuloinduvisage3.Narinesunpeuapprochées4.Yeuxàuneprofondeurparfaite

1.Intensitéenvironnante2.Superficiedumasque

1.Intensitéenvironnantemoyenne2.Intérêtvisuelpassablementélevé3.Intérêtauditifpassablementélevé.4.Degrédesociabilitémaximal

1.Environnementvisuel2.Ouverturesoculaires

1.Sonsenvironnants2.Porositéauditive

1.Sonsenvironnantsetaérodynamisme2.Positiondelacouve-turedesoreilles

1.Degrédesociabilité2.Ouvertureauniveaudelabouche

1.Environnementvisuel2.Porositévisuelle

moule à la découpe 3 axes

masque zone cinéma

masque zone dagobert

Page 30: Portfolio Architecture

54 55

OBJET - MOBILIER / BUREAU D’ACCUEIL

STELLA

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

Ce projet a été réalisé dans le cadre d’un concours d’idées pour la réalisation d’un nouveau mobilier d’accueil flexible et polyvalent à l’atelier L’oeil de Poisson.

Stella se déploie dans l’espace en une multitude de confi-gurations pouvant s’adapter aux besoins des usagers. D’apparence monolithique, le volume se divise en cinq sections composées de bureaux de travail, de rangement et de présentoirs . Du mobilier est intégré à chaque sec-tion en fonction des besoins de l’Oeil de Poisson. Stel-la est constituée d’une structure de bois recouverte de panneaux métalliques perforés lui procurant une unifor-mité. Sa matérialité offre une certaine transparence à la pièce en filtrant la lumière. Les éléments se disposent en maintes configurations afin d’offrir un espace de tra-vail fonctionnel ainsi qu’un lieu de diffusion artistique at-trayant. Lors d’évènements, Stella peut se refermer en un volume compact afin d’offrir un espace généreux et fluide. Les visiteurs peuvent ainsi la contempler dans toute son élégance.

mention speciale

S T E L L A

Page 31: Portfolio Architecture

56 57

exposition vernissage

bureau commun bureaux individuels

LES DIFFÉRENTES DISPOSITIONS

PR

OD

UC

ED

BY

AN

AU

TO

DE

SK

ED

UC

AT

ION

AL

PR

OD

UC

T

PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

PR

OD

UC

ED

BY

AN

AU

TO

DE

SK

ED

UC

AT

ION

AL

PR

OD

UC

T

PRODUCED BY AN AUTODESK EDUCATIONAL PRODUCT

le rubis les interstices

présentoir rangement bureau bureau présentoir

coupe d’un espace de travail

Page 32: Portfolio Architecture

58 59

DESIGN URBAIN - REQUALIFICATION DU CENTRE DE CHARNY

CHARNHIP #COEUR VILLAGEOIS

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

La ville de Charny s’est fondée autour de ses infrastructures ferroviaires. Ces éléments comme la gare de transport ont grandement influencé le développement et la morphologie de la ville.

Malgré tout, l’exode vers les banlieues et l’avènement des grands centres commerciaux ont favorisé une désertion de l’ancien noyau villageois. Le cœur de Charny abrite pourtant toutes les qualités nécessaires à un environnement durable : une densité favorisant les mobilités douces, la marchabilité ainsi que les commerces de proximité.

Il est d’autant plus marqué par ses éléments patrimoniaux et culturels : sa grande église ainsi que la forte présence des axes de chemin de fer.

Qualités sociales:

Revalorisation d’une place publique au cœur du quartier, afin de réactiver un cœur villageois en perte de vitalité vers des milieux de vie effervescents et mixtes.

Respect de l’environnement :

Favoriser une densification douce comme réponse à l’étalement urbain.

Créer un corridor vert le long des rails connectant l’ensemble de Charny par les mobilités actives.

Qualité architecturale:

Utilisation du potentiel connecteur des infrastruc-tures ferroviaires,afin de positionner Charny comme plaque tournante d’un système de trans-port en commun au sein d’un réseau de mobilité durable et active à l’échelle régionale et locale.

Juxtaposition d’un nouveau système de train de banlieue, de bus rapide et de mobilité active aux axes ferroviaires existants.

_mplantation d’une gare intermodale en vis-à-vis avec l’église, cœur de Charny.

L’architecture reflète le caractère villageois du quartier et cadre l’espace urbain.

finaliste

Page 33: Portfolio Architecture

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échelle 1:10 000

0m 10 20 40 60 80 1kmVille de Charny / Zone d’intervention

le coeur villageois requalifié

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parvis connectés

le coeur qui bat

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creux d’intensité

forêt urbaine

le coeur à la fête

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un parvis inanimé

des rails abandonnées

vis ton parvis

parvis intermodal

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corridor réactif

corridor perméable

UN CORRIDOR VERT

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la rail en spectacle

une limite qui rapproche

un parcours actif

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coeur d’ilôt habitable

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DESIGN URBAIN - URBANISME TACTIQUE

HOTSPOT

DA

K

DAVID KIROUACARCHITECTURE

Et si le stationnement d’un centre commercial deve-nait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des centres commercials de ban-lieue par des interventions tactiques : les hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archi-pel d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa végétation abondante, sa tran-quillité, ses grands espaces. Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les consommateurs et les résidents des quartiers avoisi-nants se retrouvent alors dans des espaces inadap-tés et peu accessibles à l’échelle du piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux pré-cis et sous-utilisés d’un stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y promènerait d’îlots en îlots, les cases de sta-tionnement faisant désormais place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’inter-vention veut faire réfléchir, mais surtout donner en-vie aux citadins d’agir pour transformer les station-nements ; l’espace public de notre temps.

h o t s p o t

David Kirouac, Sarah Landry, Lysanne Garneau, & Adnan BoursasLa Ville Créative __ Atelier/Laboratoire de Design Urbain A-2013

Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

stationnements ; l’espace public de notre temps.

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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain

Diffusion de l’intervention tactique

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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

stationnements ; l’espace public de notre temps.

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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain

Diffusion de l’intervention tactique

monotonie du parking

nouvel espace désorganisé

patinage hivernal

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mobilité accrue entre les pôles d’intensité

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Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

stationnements ; l’espace public de notre temps.

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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain

Diffusion de l’intervention tactique

concert extérieur

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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

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Diffusion de l’intervention tactique

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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

stationnements ; l’espace public de notre temps.

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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain

Diffusion de l’intervention tactique

espace d’attente couvert

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Et si le stationnement d’un centre commercial devenait l’endroit le plus «hot» en ville ?

Ce projet vise à redynamiser les grands espaces de stationnements des

centres commercials de banlieue par des interventions tactiques : les

hotspots. Ceux-ci créent des milieux de vie ponctuels au sein même des

stationnements. Ils les transforment, les animent, leur offrent des espaces

publics agréables et multifonctionnels qui se concrétisent en un archipel

d’oasis au potentiel rassembleur et divertissant.

Solitude

L’attrait de la banlieue provient notamment de sa faible densité, sa

végétation abondante, sa tranquillité, ses grands espaces.

Paradoxalement, ces développements monofonctionnels sont souvent

accompagnés de multiples centres commerciaux et de stationnements

disproportionnés. Pourtant, ces endroits indispensables à l’économie de

la ville sont l’antithèse même du style de vie recherché par les gens qui

habitent les banlieues. Ces deux réalités se côtoient et s’ignorent malgré

qu’elles semblent pouvoir difficilement exister l’une sans l’autre. Les

consommateurs et les résidents des quartiers avoisinants se retrouvent

alors dans des espaces inadaptés et peu accessibles à l’échelle du

piéton.

Intervention

L’intervention propose de transformer des lieux précis et sous-utilisés d’un

stationnement en hotspots. Ceux-ci deviendraient des émergences

singulières, des refuges ombragés dans cette mer d’asphalte. On s’y

promènerait d’îlots en îlots, les cases de stationnement faisant désormais

place à des lieux de rencontre et de surprise. La dimension organisée et

sans caractère du lieu ferait maintenant place à un archipel de places à

découvrir et à s’approprier. Ils prendraient racine à des endroits qui

favoriseraient le passage de l’un à l’autre dans un parcours qui serait

naturel pour les utilisateurs; aux entrées des commerces, près des arrêts

d’autobus ou en plein centre des surfaces asphaltées.

Réconciliation

Les hotspots sont une tentative de réconciliation des deux solitudes de la

banlieue. Ils sont une amorce de mixité des usages dans un lieu qui est

pour l’instant bien peu flexible à cet égard. L’intervention veut faire réfléchir,

mais surtout donner envie aux citadins d’agir pour transformer les

stationnements ; l’espace public de notre temps.

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Les îlots de chaleur sur le territoire métropolitain

Diffusion de l’intervention tactique

maquette conceptuelle

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