rapport ’valuation xt rn esat les marronniers · les réponses aux questions du référentiel...

EVALUATION EXTERNE SELON LA METHODOLOGIE EVA

Nom de la

résidence

CEDIS-INSTITUT

Technopole Agropole BP 108 47931 AGEN Cedex 9

Tél/Fax : 05.53.47.57.35 E-mail : [email protected]

EURL au capital de 7622,45 € SIRET 438 124 182 00025

Evaluation réalisée

du 15 janvier au 5 mars 2014

RAPPORT D’EVALUATION EXTERNE ESAT Les Marronniers

61 AVENUE LANGLOIS BERTRAND 36800 SAINT-GAULTIER

H 2009-11-122

Synthèse Evaluation Externe ESAT Les Marronniers mars 2014 2

SYNTHESE

DE L’ EVALUATION EXTERNE

ESAT Les maronniers 61 avenue Langlois Bertrand

36800 SAINT-GAULTIER

La synthèse a pour objectif d’apprécier le service rendu aux usagers, les points forts et les adaptations à conduire, dans une vision globale et stratégique de l’établissement ou du service en tenant compte de son environnement.

Cette synthèse reprend les constats opérés par l’évaluateur externe qui permettront de déterminer les tendances (points forts/points faibles).

1. Modalités de mise en œuvre de l’évaluation interne

L’établissement a réalisé deux évaluations internes. La dernière démarche a été conduite sur

deux ans en 2012/2013. Elle est construite sur le plan méthodologique, cohérente avec le

périmètre du cadre réglementaire. Elle s’appuie sur des recueils d’information structurés,

objectifs. Les réponses aux questions du référentiel dressent un panorama complet de

l’établissement.

L’évaluation interne a été conduite sur un mode participatif tous les professionnels, tous les

usagers ont participé. Les familles et les partenaires ont également été impliqués.

Les résultats de l’évaluation interne ont été communiqués à l’ensemble des acteurs. La

démarche a été intégrée dans le fonctionnement du dispositif (comité de pilotage

interassociatif intégrant la fusion avec l’association Atout Brenne prévue en 2015).

A partir des axes qui se sont dégagés, des fiches actions et un plan d’actions ont été élaborés.

Une partie des actions à mettre en œuvre en 2014 sont effectuées. Le plan d’action est suivi

et réajusté.


2 . Les modalités de prise en compte par l’ESSMS des Recommandations de Bonnes

Pratiques Professionnelles publiées par l’ANESM.

Les recommandations de bonnes pratiques sont citées en référence dans les écrits

institutionnels. Elles sont à disposition des professionnels dans le fonds documentaire. Ces

derniers en ont non seulement connaissance, mais ont mesuré les écarts entre leur pratique

et les recommandations de bonnes pratiques dans le cadre de l’évaluation interne. Ils se sont

appuyés sur les RBPP pour élaborer les différents documents de la loi 2002-2 (projet

d’établissement, livret d’accueil, règlement de fonctionnement).

Concernant la recommandation « Adaptation de l’accompagnement aux attentes et besoins

des travailleurs handicapés en Esat », les professionnels de l’ESAT Les Marronniers menttent

en œuvre une grande partie des préconisations énoncées.

La co-construction du projet d’accompagnement personnalisé est effective. La dynamique de

l’établissement (acticités proposées, organisation, etc.) intègre la spécificité des pub lics

accueillis et leur évolution. L’équipe doit poursuivre sont effort de communication pour

améliorer l’ancrage de l’ESAT dans son territoire.

A/ Les conditions d’élaboration et de mise en œuvre du projet d’établissement ou de service (PEPS) et l’organisation de la qualité de la prise en charge ou de l’accompagnement des usagers

3. Le Projet d’établissement : actualisation, pertinence au regard des missions de l’ESSMS,

déclinaison de l’objectif central en objectifs opérationnels cohérents et adaptés aux

missions :

Le projet d’établissement de l’ESAT vient d’être révisé en octobre 2013. Il n’a pas été validé

par le Conseil d’Administration de l’association gestionnaire, au jour de l’évaluation externe. Il

est en cohérence avec le projet asociatif.

Ce document a été élaboré de façon participative. Conformement à la règlementation, il définit

les objectifs de l’établissement, notamment en matière de coordination, de coopération et

d'évaluation des activités et de la qualité des prestations, ainsi que ses modalités

d'organisation et de fonctionnement.

La démarche d’amélioration continue de la qualité constitue un axe important du projet

d’établissement, les axes de développement sont commentés et le plan d’action annexé. Le

projet définit les axes d’amélioration envisagés pour les cinq ans à venir. Or, le projet de fusion

pourtant imminent, n’apparait pas dans cet écrit.

Les modes de révision et d’évaluation du projet d’établissement ne sont pas définis. Les

usagers n’ont pas été associés à son élaboration.


4. L’adaptation entre l’objectif central de l’ESSMS et les ressources humaines, financières et

matérielles, mobilisées et celles de son territoire d’intervention ;

L’implantation de la structure tant au niveau de son secteur géographique d’intervention, qu’au

niveau de sa localisation dans la commune, est optimale.

La comptabilité est confiée à un cabinet extérieur. Les documents comptables sont conformes.

Le rapport coût/efficacité est très satisfaisant.

Les locaux sont adaptés à l’activité et aux besoins des usagers. Ceux de l’atelier blanchisserie

permettent la « marche en avant » du linge, ils sont récents et bien organisés. L’atelier est

climatisé. L’atelier des espaces verts dispose de différents lieux de stockage pour entreposer

le matériel, d’une grande cours, d’ateliers de réparation, d’un bureau et d’un espace

vestiaires/sanitaires. Le matériel et les équipements sont de qualité professionnelle. Le choix

des machines est réalisé en tenant compte de la nature des tâches, de l’intensité de

sollicitation, de la fatigabilité des travailleurs.

L’établissement est bien géré sur le plan financier. Il est recherché le meilleur service au

meilleur coût. Le faible coût à la place induit un manque financier de 28196 euros qui explique

les difficultés de l’établissement à disposer de moyens à la hauteur de son projet et des

exigences qualitatives. L’équilibre budgétaire est fragile en ce qui concerne la production

commerciale. Afin de parvenir à l’équilibre budgétaire, il est nécessaire de consolider les

activités et de rechercher des ressources complémentaires auprès de l’organisme financeur.

5. L’adéquation entre les besoins de la population accompagnée et le profil des

professionnels (formation initiale, compétences) :

Les professionnels sont qualifiés pour la mission qui leur est confiée. Les travailleurs de part

leur expérience apprennent également certaines techniques (techniques de taille) au moniteur

nouvellement embauché. Ce partage d’expérience est aussi source de valorisation pour les

travailleurs trop souvent relégués au rang d’apprenants. Les professionnels sont appréciés

pour l’image qu’ils donnent, leurs qualités professionnelles et leur affabilité.

Les niveaux de déficience intellectuelle sont assez homogène (déficience légère ou moyenne).

Certaines personnes présentent des troubles associés à la déficience intellectuelle. Les

professionnels proposent un accompagnement véritablement individualisé aux personnes.

Elles sont parties prenantes de leur projet d’accompagnement. De ce fait, la justaposition

de « publics différents » ne pose pas problème.


6. Les modalités d’accompagnement des professionnels dans leur prise de poste et actions

(formation, réunions d’échange pluridisciplinaire, etc.) mises en œuvre pour permettre aux

professionnels d’actualiser leurs connaissances et de consolider leurs compétences ;

Malgré le peu de moyens dont dispose l’établissement, tous les crédits budgétés pour le plan

de formation sont utilisés. Les professionnels s’inscrivent également à des journées de

formation sans coût pédagogique proposées par des partenaires. Les formations choisies

répondent aux besoins des réidents et de l’équipe.

Le travail en équipe est favorisé. La direction a fait le choix d’un mode de management

participatif qui a permi de developper une réelle cohésion d’équipe. Les formations en interne

sont privilégiées pour bénéficier au plus grand nombre.

Une formation sur la prévention et gestion des situations de violence serait à developper.

L’établissement participe activement à la formation des futurs professionnels en étant terrain

de stage. La formation d’un maître d’apprentissage et l’ajout d’une ligne budgétaire permettant

la gratification des stages permettrait à l’établissement d’être reconnu site qualifiant.

7. Les dispositifs de prévention des risques psychosociaux mis en œuvre dans l’ESSMS et les

dispositifs de gestion de crise en matière de ressources humaines ;

L’établissement a mis en place l’ensemble des procédures en matière de gestion

administrative.

Les fiches de postes sont établies et précisent les missions spécifiques (« référent

bientraitance » « animatrice-qualité »), attribuées aux professionnels. Les entretiens annuels

sont réalisés à l’aide d’une grille d’entretien commune.

La stabilité dans l’emploi des membres du personnel atteste de leur expérience et de leur

investissement.

La petite taille de l’établissement favorise la communication entre les membres du personnel.

L’établissement s’est doté de moyens de communication simples et efficaces (réunions,

affichages). Les réunions sont préparées, les comptes rendus sont systématiques.

Les professionnels sont satisfaits concernant le contexte de travail et d’emploi, la politique de

santé au travail, la possibilité de conciliation entre travail et vie personnelle, leur charge de

travail, le soutien des collègues, leur latitude décisionnelle, l’information et la communication

en interne. L’équipe souhaite être informée plus régulièrement sur le fonctionnement de

l’association gestionnaire.

Elle exprime le besoin de d’avantage de reconnaissance de la qualité de son travail.

Les éléments observés par les évaluateurs confirment la qualité de l’organisation mise en

place ce qui concourt au développement de relations interpersonnelles de qualité (respect,

écoute, convivialité…).


8. Les données disponibles au sein de l’ESSMS permettant : de caractériser le profil de la

population accompagnée ; de décrire les modalités d’accompagnement et d’apprécier les

ressources mobilisées dans la mise en œuvre des activités principales d’accompagnement,

d’apprécier les effets de l’accompagnement pour les usagers

Les missions de la structure sont clairement définies. Les caractéristiques des personnes

accueillies et leur évolution font l’objet d’une analyse détaillée.

Les besoins qui en découlent sont clairement identifés. Les modalités d’accompagnement et

la variété des ressources mobilisées, en interne comme en externe, permettent de répondre

à l’ensemble des besoins des personnes accueillies.

Depuis 2006, l’établissement a permis à six travailleurs d’être embauchés en contrat à durée

indéterminée dans des entreprises locales. Les modalités d’accompagnement, les ressources

mobilisées permettent de répondre parfaitement à la mission de l’ESAT.

9. La cohérence entre les objectifs développés dans les projets personnalisés et les objectifs

opérationnels déclinés par l’ESSMS

Le projet d’établissement décline les objectifs opérationnels pour chacune des différentes

prestations proposées.

La mise en œuvre des projets d’accompagnement personnalisés suit le même principe. Les

objectifs fixés sont véritablement opérationnels et permettent de répondre aux besoins

identifiés.

Que cela soit au niveau du projet d’établissement ou au niveau des projets d’accompagnement

personnalisés, les objectifs énoncés mettent l’accent sur :

▪ L’individualisation

▪ La valorisation des personnes

▪ L’intégration professionnelle et sociale ▪ Le développement des compétences et le savoir être ▪ L’épanouissement et le bien-être des travailleurs


B/ Ouverture de l’établissement ou du service sur son environnement

institutionnelle géographique socio culturelle et économique

10. Les partenariats mis en place en externe et/ou en interne (dans le cadre d’un

organisme gestionnaire) : niveau de formalisation, natures et effets des partenariats

développés, modalités de participation de l’ESSMS à l’évolution de son environnement ;

Les moniteurs d’atelier développent des actions régulières et fréquentes avec des partenaires

extérieurs (mises à dispositions, stages, prêt de matériel, activité de formation, etc.)

Des conventions sont établies avec certains partenaires comme le centre

psychothérapeutique.

Il est nécessaire de poursuivre le travail de formalisation pour pérenniser les actions

entreprises. Le réseau partenarial peut être élargi.

11. La perception des partenaires à l’égard du rôle et des missions de l’ESSMS ;

Les partenaires, qu’il s’agisse d’autres établissements médico-sociaux, d’acteurs du tissu

économique local, de clients ont tous une bonne connaissance des missions du dispositif. La

population locale ne connait l’établissement sous son nom d’ESAT, il semble nécessaire de

mettre en place des actions de communication externes ciblées.

Les partenaires reconnaissent les qualités des intervenants sociaux-éducatifs sur le plan

relationnel ainsi que leur disponibilité et leur réactivité. Les employeurs et les clients sont aussi

satisfaits de la qualité du travail fournit par les travailleurs.

12. Les modalités de coordination et d’intégration des interventions des personnes

extérieures à l’ESS ;MS autour du projet de chaque personne ; informations relatives aux

système(s) de circulation de l’information permettant d’articuler ces interventions ;

Les membres du personnel tiennent compte des disponibilités des personnes et des

partenaires pour planifier les réunions.

La monitrice principale assure la mission de chargée d’intégration. Elle accompagne les

travailleurs en fonction de leur projet. En lien avec le réseau d’employeurs, des détachements

en entreprises, des mises à dispositions, des stages sont organisés afin d’offrir un changement

d’activité aux personnes voire de leur permettre d’intégrer un travail en milieu ordinaire. Ainsi

depuis 2006, six salariés ont bénéficié d’un emploi en contrat à durée indéterminé dans le

milieu ordinaire.

Si l’entreprise mettait fin au contrat, l’ESAT garantit un retour sur ses ateliers. Un suivi régulier

des travailleurs est assuré par la monitrice principale y compris auprès des personnes sorties

de l’établissement depuis plus de trois ans.


Par ailleurs les professionnels orientent les travailleurs vers les services compétents

concernant leur accompagnement sur le plan de la santé ou leur vie sociale (vers le SAVS

notamment).

13. Les ressources mobilisées sur le territoire pour maintenir ou faciliter les liens sociaux et

de citoyenneté des personnes accompagnées et éléments (architecture, outil de

communication, etc.) permettant de développer le caractère accueillant de l’ESSMS ;

L’établissement est implanté en centre-ville de Saint-Gaultier. Les travailleurs utilisent les

différentes ressources de la commune ce qui permet de faciliter les liens sociaux. Ils

interviennent chez les habitants de la région dans le cadre des prestations d’entretien

d’espaces verts, de taille et d’élagage, de travail de la terre, etc.

Par ailleurs, les professionnels ont développé un réseau d’employeurs qui permet aux

travailleurs de découvrir d’autres activités professionnelles, de développer d’autres

compétences et d’élargir leur réseau social.

Par ailleurs l’établissement a mis en place des communications régulières via le bulletin

municipal de la commune et par voie de presse. Il est important d’accentuer ce travail de

communication.

C/Personnalisation de l’accompagnement, expression et participation individuelle et

collective des usagers

14. Les outils et méthodes d’observation, de recueil et d’évaluation adaptés permettant à

l’ESSMS d’élaborer les projets personnalisés, en particulier ceux qui permettent une

approche globale interdisciplinaire ;

Le projet d’établissement rappelle le droit de la personne à participer à la mise en œuvre de

son projet, à son suivi et à son évaluation.

Avant l’admission un stage de quinze jours est proposé à la personne. Cela lui permet de

découvrir les différents postes de travail au sein de l’atelier blanchisserie, et d’utiliser en

fonction de ses connaissances les divers outillages sur l’atelier « espaces verts ». Un bilan

quotidien est réalisé sur une fiche reprenant les différentes activités exercées par le stagiaire.

A l’issue du stage, a lieu un bilan écrit avec le moniteur d’atelier, la personne accueillie et le

cas échéant son mandataire judiciaire. Si la personne souhaite intégrer l’ESAT et que son

profil correspond, l’admission est proposée.

Un référent est désigné pour chaque personne.Un outil formalisé permet de recueillir de façon

systématique toutes les informations jugées nécessaires à un accueil de qualité.


15. Les modes de participation des usagers à l’élaboration de leur projet personnalisé et à

son actualisation ; modes de prise en compte des besoins et attentes, des capacités et

potentialités des usagers, y compris pour ceux ayant des difficultés de communication ; le

mode de consultation pour toute décision les concernant.

Un contrat d’aide et de soutien par le travail est signé à l’admission par l’usager et son

représentant légal. Un pré-projet est mis en place en attendant d’avoir suffisant d’éléments

pour contruire véritablement le PAP.L’établissement propose à chaque usager un projet

d’accompagnement personnalisé, adapté à ses besoins, à son âge et à ses capacités. La

participation de l’usager à son projet est effective.

Le PAP est préparé avec l’encadrant référent qui évalue les capacités, les forces, les besoins

de la personne. A partir du même document la personne s’auto-évalue. Les deux évaluations

sont alors comparées et l’évaluation definitive est réalisée par consensus. Le référent recueille

également les attentes de la personne quand à son projet professionnel. Ensuite, avec l’appui

de la monitrice principale et /ou de la psychologue la situation est analysée, les possibilités

en termes de mise en oeuvre (objectifs , moyens, échéances) sont étudiées.

La personne est présente à la réunion d’élaboration du PAP. Les capacités des personnes

sont valorisées. Les objectifs opérationnels sont très concrets et visent la réussite. Les

résultats attendus se veulent observables, précis et évaluables.

Le projet est coordonné dans sa mise en oeuvre par le référent, suivi par la monitrice principale

d’atelier.

Il serait profitable de compléter l’évaluation des compétences des travailleurs(euses) avec les

outils d’évaluation des compétences techniques spécifiques aux métiers exercés.

Les travailleurs sont satisfaits quand aux conditions d’élaboration, mise en œuvre et évaluation

de leur projet.

16. Le rythme d’actualisation du projet personnalisé et adaptation de celui-ci à la situation

(et à l’évolution des attentes et des besoins) des personnes accompagnées ;

Les projets personnalisés sont actualisés chaque année, à l’issue d’un travail préparatoire

pluridisciplinaire permettant de mesurer le degré d’atteinte des objectifs. Le bilanest actualisé

et de nouveaux objectifs élaborés. Les réunions « PAP » sont planifiées à l’avance sur l’année.

Les demandes des usagers sont prises en compte.

En cas de besoin, les objectifs sont réévalués et le projet actualisé.


17. Les modalités permettant aux usagers (ou le cas échéant à leur représentant légal)

d’accéder aux informations les concernant

Le généraliste contrôle le suivi du dossier médical. Les professionnels n’y ont pas accès.Lors

de l’actualisation des projets personnalisés, les informations médicales ne sont pas abordées.

Le dossier unique des personnes accueillies et leur projet d’accompagnement personnalisé

sont stockés dans le bureau de la monitrice principale d’atelier dans une armoire fermée à clé.

Concernant l’accès au dossier, les travailleurs sont informés de la possibilité d’accéder à leur

dossier au travers des différents documents de la loi 2002.2. (règlement de fonctionnement,

charte des droits et libertés, livret d’accueil).

18. La prise en compte de la perception de l’ESSMS et de ses missions par les usagers

Les usagers ont été consultés das le cadre de l’évaluation interne. Ils ont été invités aux

différents groupes de travail, un travailleur a été élu par ses pairs pour les représenter au sein

du comité de pilotage interassociatif. Les travailleurs de l’ESAT sont satisfaits des conditions

d’accompagnement et des activités proposées dans le cadre du travail ou des actions de

soutien.

19. Les modalités de participation favorisant l’expression collective des usagers ; modalités

d’analyse des informations recueillies à partir de cette expression pour améliorer

l’accompagnement ;

Le Conseil à la Vie Sociale (CVS) fonctionne conformément à la réglementation. Le CVS est

commun à l’ESAT et au foyer les maronniers. Il se réunit trois fois par an. Les reunions sont

préparées, l’ordre du jour est communiqué aux personnes concernées une semaine avant.

Une réunion mensuelle animée par la directrice permet à chacun d’aborder toutes les

questions ou thèmes qui les préoccupent.

Le livret d’accueil et le règlement de fonctionnement ont été élaborés avec la participation des

travailleurs.

D/ La garantie des droits et la politique de prévention et de gestion des risques

20. Les modes d’organisation de l’ESSMS pour permettre le respect de la dignité et du droit

à l’intimité ;

Les professionnels sont à l’écoute des usagers dans l’expression de leurs besoins et désirs,

ils adoptent des attitudes respectueuses et bienveillantes.

Les usagers peuvent communiquer et se déplacer librement.

Les professionnels sont particulièrement vigilents à la préservation de l’intimité des

travailleurs. Ils les orientent vers les services compétents lorsque cela est nécessaire.


21. Les modalités de traitement et d’analyse des évènements indésirables

(dysfonctionnement, incident, plainte, situation de crise…) permettant d’améliorer

l’accompagnement ; moyens permettant de traiter et d’analyser les faits de maltraitance

Le règlement de fonctionnement rappelle aux personnes accueillies que les actes de violence

ne sont pas tolérés. Les adultes accueillis connaissent le règlement.

La structure à mis en place un ensemble de protocoles et d’outils, qui, appliqués et utilisés au

quotidien, permettent de prévenir les situations de violence et de maltraitance. Il existe

également une procédure de signalement en cas de constat d’actes maltra itants.

Une partie des professionnels a suivi une formation sur la maltraitance et les droits des

usagers. Toute l’équipe a également suivi une formation sur la prévention de l’usure

professionnelle.

La prévention et la gestion des situations de violence n’a pas fait l’objet d’une réflexion

d’équipe. Les professionnels qui pourraient y être confrontés ne sont pas formés aux

techniques permettant d’apaiser ou de contenir les personnes.

Une référente “bientraitance” recueille mot à mot les plaintes des personnes et les aide en

cas de besoin dans la transcription par écrit de celles-ci. Ce registre des plaintes est stocké

dans le coffre fort de l’établissement et n’est pas accessible aux agents de l’établissement.

Lorsque cela est pertinent une réponse est apportée par la psychologue ou la directrice.

Les travailleurs de chaque atelier sont reçus par la direction tous les mois. Au cours de cettte

réunion ils peuvent exprimer leurs ressentis, leurs difficultés.

22. La prise en compte des principaux risques relatifs aux spécificités des usagers et aux

conditions d’accompagnement, identifiés par l’ESSMS ; dispositions mises en place, dont la

formation des professionnels, pour prévenir ces risques ; modes de concertation avec les

usagers utilisés à cet effet ; dans le respect de l’autonomie et des droits de l’usager ;

L’établissement a un avis favorable de la comission de sécurité.

Le risque assurantiel est bien couvert.

Tous les salairés ont bénéficié d’une formation Sauveteurs Secouristes du Travail (SST).

Les règles et les consignes de sécurité sont affichées dans les ateliers. Les personnes

disposent des équipements de protection individuels nécessaires. Le personnel veille à leur

utilisation.

Le matériel et les procédures sont adaptés pour éviter aux travailleurs de se blesser (les

travailleurs à la blanchisserie ne traitent pas de linge souillé, ils disposent de chariots facilitant

la manutention du linge, les produits lessiviels sont choisis pour éviter tout contact avec la

peau, le matériel sur l’atelier « espaces verts » est choisi en fonction de son poids et de sa

simplicité d’utilisation). Quelques aménagements permettent de prévenir les chutes.


Les usagers sont sensibilisés à la sécurité incendie.

Les règles élementaires d’hygiène sont inculquées aux usagers.

Les repas sont confectionnés en liaison chaude ou froide par l’EHPAD qui garantit la qualité

sanitaire des plats.

Les contrôles de sécurité sont effectués conformément à la règlementation par des

organismes habilités, les préconisations sont mises en œuvre.

Les véhicules de l’établissement bénéficient d’un contrôle et d’un entretien réguliers.

L’association a mis un place un plan bleu.

Abrégé Evaluation Externe ESAT Les Marronniers mars 2014 1

ABREGE

DE L’ EVALUATION EXTERNE

ESAT Les maronniers 61 avenue Langlois Bertrand

36800 SAINT-GAULTIER

Cet abrégé a pour objectif de traduire la dynamique de l’évaluation externe.

A cet effet, l’abrégé présente les items contenus dans la synthèse de

l’évaluation externe retenus comme force et/ou faiblesse et pour lesquels il

est fait des propositions ou préconisations dans le rapport d’évaluation

externe.

La méthode de remplissage consiste, pour chacune des sept rubriques, à noter les forces « et » les

faiblesses à partir de la synthèse de l’évaluation externe. En effet, chaque rubrique ne peut être réduite

à l’une ou l’autre de ces deux dimensions. L’approche du réel par la complexité consiste à chaque fois

à identifier en quoi la rubrique présente une force « et » une faiblesse, ces deux aspects étant toujours

contenus dans les faits observés.

L’expression des propositions/préconisations apparaît alors différente si la réalité a été exposée dans

sa complexité. Elle n’est plus la sanction de ce qui « ne va pas » mais la dynamique à créer pour

poursuivre l’évolution du projet.

La huitième rubrique permet de recueillir l’appréciation globale de l’évaluateur externe

La neuvième permet de recueillir les éléments de méthodologie de l’évaluation externe

Enfin la dixième et dernière recueille les commentaires de l’ESSMS sur le déroulement et les

conclusions de l’évaluation externe

__________________


1. Démarche d’amélioration continue de la qualité

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses

Propositions/préconisations

formulées par l’évaluateur

externe

Implication des

professionnels dans la

démarche

La démarche et le calendrier ont été présentés à

l’ensemble des acteurs concernés. Tous les

professionnels ont participé à la demarche.

L’association s’est également attachée les services d’un rédacteur extérieur afin de permettre à l’équipe de se concentrer sur les réponses aux questions évaluatives et de débattre.

Implication des usagers, des

familles et des partenaires

Le comité de pilotage commun aux deux

associations, était composé à la fois de dirigeants, de

cadres, de professionnels, d’usagers dont un

travailleur de l’ESAT élu par ses pairs pour les

réprésenter.

Les travailleurs ont été associés aux groupes de

travail en fonction des thèmes abordés. Les avis des

partenaires ont été recueillis par le biais d’un

questionnaire.

Mise en oeuvre du plan

d’action

Les axes d’amélioration ont été traduis en fiches actions puis en plan d’action.

Certaines actions ont déjà été mise en œuvre. Le suivi

du plan d’action est effectif. Pour chaque action

programmée sont bien définis l’objectif, l’effet

attendu, les indicateurs de suivi ou de réalisation,

l’échéance, les acteurs impliqués dans sa mise en

œuvre.

Evolution des pratiques La démarche d’évaluation interne a donc été conduite selon un mode participatif, a été intégrée dans l’organisation du dispositif et a réellement permi de faire évoluer les pratiques des professionnels.

Participer à des journées de

réflexion et de formation à

l’extérieur (colloques, Actions

Prioritaires Régionales (UNIFAF),

s’inspirer de pratiques d’autres

dispositifs pour favoriser

l’innovation.


2. La prise en compte des recommandations de Bonnes Pratiques

Professionnelles publiées par l’Anesm relatives à l’ESSMS.

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses



externe

Accès aux

recommandations de

bonnes pratiques

Les recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM

sont disponibles dans le bureau réservé au fond

documentaire. Ces documents ont servi de référence

lors du travail des groupes d’évaluation.

Connaissance par les

professionnels des

recommandations de

bonnes pratiques

Les recommandations de bonnes pratiques sont citées

en référence dans les écrits institutionnels (projet

d’établissement, rapport d’évaluation interne). Les

professionnels en ont connaissance.

Niveau d’appropriation des

recommandations de Bonnes

Pratiques

Les RBPP ont servi de référence lors du travail des

groupes d’évaluation et lors de la révision des outils de

la loi 2002-2.

Dans l’ensemble, les recommandations de bonnes

pratiques qui s’appliquent à la structure sont mises en

œuvre.

Concernant la recommandation « Adaptation de

l’accompagnement aux attentes et besoins des

travailleurs handicapés en Esat », les professionnels de

l’ESAT Les Marronniers menttent en œuvre une grande

partie des préconisations énoncées.

La co-construction du projet d’accompagnement

personnalisé est effective. La dynamique de

l’établissement (acticités proposées, organisation, etc.)

intègre la spécificité des publics accueillis et leur

évolution. L’équipe doit poursuivre sont effort de

communication pour améliorer l’ancrage de l’ESAT

dans son territoire.

▪ Développer des actions de

communication pour permettre

l’ancrage de l’établissement sur

le territoire :

Mettre en avant les réalisations

et les compétences des

travailleurs ;

Développer les échanges avec

d’autres ESAT et d’autres acteurs

économiques du territoire.


3. Les conditions d’élaboration, de mise en œuvre et d’actualisation

du projet d’établissement ou de service et l’organisation de la

qualité de la prise en charge ou de l’accompagnement des usagers.

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses



externe

Conditions de formalisation

et d'actualisation du projet

d’établissement

Le projet d’établissement à été élaboré selon

un mode participatif fin 2013. Les

professionnels se le sont donc approprié. Le

contenu du document est conforme aux

attentes du décret qui fixe le contenu du

projet d’établissement. Les modes de

révision du document ne sont pas décrits. Un

organigramme est présent les noms des

professionnels n’y figurent pas.

Le projet est en cohérence avec le projet

associatif et le schéma d’organisation

régionale sanitaire et sociale.

Il n’a pas encore été validé par le conseil

d’administration.

Les usagers n’ont été associés à l’élaboration

de ce document.

Le projet d’établissement définit les axes

d’amélioration envisagés pour les 5 ans à

venir. Or, le projet de fusion pourtant

imminent, n’apparait pas dans cet écrit.

Définir les modes de révision et

d’évaluation du projet

d’établissement

Faire valider le projet

d’établissemet par le Conseil

d’Administration.

Inscrire le nom des professionnels

dans l’organigramme.

Associer les travailleurs lors de la

révision du projet.

Intégrer dans le projet

d’établissement le projet de fusion

avec l’association ATOUT BRENNE.


Adaptation des ressources

matérielles pour une

meilleure qualité

d’accompagnement.

Les locaux de l’ESAT sont adaptés aux

activités dévelopées et aux besoins des

travailleurs. Les locaux de la banlchisserie

sont récents et agréables. Ils sont climatisés.

Leur configuration permet la “marche en

avant du linge”. Les équipements sont de

qualité professionnelle et adaptés au type et

volume de linge à traiter. Le stockage du

matériel de ménage au niveau du secteur

propre n’est pas adapté.

L’atelier “espaces verts” de lieux permettant

d’entreposer le matériel, d’ateliers de

reparation, d’un bureau, d’un vestaire, d’un

espace comprenant les douches. Les locaux

sont vétustes. Le matériel est adapté aux

activités et à la fatigabilité des travailleurs. Il

s’agit d’équipement professionnel de qualité.

Le réfectoire est accessible aux personnes

présentant un handicap physique, ce qui n’est

pas le cas de l’espace administratifs. Les

travailleurs se disent satisfaits de la qualité

des repas, de leur variété.

L’établissement utilise une salle d’activité du

foyer comme sale de réunion. Celle-ci n’est

pas adaptée.

Un plan de nettoyage est mis en place, il n’est

pas suivi. La traçabilité du nettoyage n’est pas

assurée.

Aménager une salle de réunion.

Changer le lieu de stockage du

matériel de ménage.

Créer un vestiaire et une douche

pour les femmes au niveau des

« espaces verts ».

Aménager une salle de réunion.

Suivre le plan de nettoyage et

mettre en place un outil de

traçabilité.

Adaptation des ressources

humaines

Les professionnels possèdent les

compétences nécessaires pour assurer les

fonctions qu’ils occupent. La monitrice

préincipale est Educatrice technique

spécialisée. Les moniteurs d’atelier ont un

CAP et justifient d’une experience

professionnelle suffisante. Ils ont accès aux

formations qualifiantes comme le CAFMA. Ils

démontrent un professionnalisme et une

réelle bienveillance à l’égard des personnes

accueillies.

Les professionnels bénéficient de formations

continues qui ont un impact sur la qualité de

l’accompagnement des travailleurs.

S’inscrire sur le fonds

d’intervention de l’OPCA.


La recherche de formations complémentaires

peut être étendue.

Les professionnels peuvent être confrontés à

des situations de violence, ils n’ont pas suivis

de formation spécifique.

· Former les professionnels à la

prévention et gestion des

situtations de violence.

Ressources financières Les documents comptables sont conformes

aux exigences. La comptabilité générale et la

paie sont effectuées par un cabinet extérieur.

L’établissement est bien géré sur le plan

financier. Il est recherché le meilleur service

au meilleur coût.

Le faible coût à la place de l’ESAT ( 11356 euros en 2013) induit un manque financier de 28196 euros qui explique les difficultés de l’établissement à disposer de moyens à la hauteur de son projet et des exigences qualitatives.

L’équilibre budgétaire est fragile en ce qui

concerne la production commerciale.

· Rechercher des ressources

complémentaires auprès de

l’organisme financeur.

· Poursuivre la demarche de

diversification des activités.

· Developper les prestations de

service.

Communication

L’établissement a mis en place l’ensemble des

documents prévus dans le cadre de la loi

2002-2. Le contenu de ces docuements est

conforme à la règlementation.

La petite taille de l’ESAT et les outils dont s’est

doté l’établissement, permettent à chacun

d’accéder à l’information. Les professionnels

sont satisfaits des modes de communication

mis en place. Ils ressentent un manque de

reconnaissance de la qualité de leur travail et

souhaiteraient plus d’informations de la part

de l’organisme gestionnaire.

Les affichages au niveau des ateliers ne

permettent pas un répérage facile de

l’information.

· Informer les membres du

personnel sur le fonctionnement

de l’association et la vie

assocative.

· Trier et ordonner les affichages.


4 L’ouverture de l’établissement ou du service sur son environnement

institutionnel, géographique, socioculturel et économique

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses



externe

Implantation dans la

commune

L’établissement est implanté en centre-ville de

Saint-Gaultier, à proximité des commerces.

L’implantation en plein cœur de ce

rassemblement de population favorise donc les

possibilités d’interractions sociales et les

relations commerciales avec les habitants et les

acteurs locaux.

L’établissement est facilement accessible à pied

et en voiture. Les abords sont sécurisés. La

signalétique en ville ne permet de repérer

l’activité de l’ESAT.

· Compléter le panneau

d’identification des « Espaces

verts » en faisant apparaitre

l’ensemble des activités

proposées.

· Distinguer les panneaux

indiquant le FAO, de celui de

l’ESAT. Faire apparaitre les

activités des ateliers :

Blanchisserie et Espaces verts.

Donner une image plus

commerciale à la partie ESAT.

Diposnibilité des

intervenants

Concernant la disponibilité, l’établissement est

joignable sur les temps d’ouverture. Une

pancarte indique les horaires d’ouverture. Les

usagers et les parents disposent des

coordonnées de l’établissement qui sont

mentionnées dans les documents de la loi 2002-

2. Les usagers et les partenaires ont souligné la

disponibilité de chacun des intervenants.

Utilisation des ressources

externes et partenariats

développés

Les professionnels ont mis en place des

partenariats : entreprises locales, communes,

centre psycotérapeuthique, autres

établissements spécialisés, etc. A l’exception

d’une convention, les partenariats ne sont pas

formalisés.

· Formaliser les partenariats par

la mise en place de conventions.

Mise en œuvre d’une

politique de

communication externe

L’ESAT développe une politique de communication externe par voie de presse et dans le bulletin municipal de la ville où les communications sont fréquentes et régulières.

Les véhicules ne comportent pas d’inscription

stigmatisant les usagers mais ils ne valorisent

pas non plus l’activité.

· Inscrire sur les véhicules les

coordonnées et le nom des

ateliers de façon similaire à une

entreprise.


Les locaux de la blanchisserie renvoient une

image qui valorise l’activité. En revanche le

manque d’investissement des espaces

extérieurs et les quelques réfections nécessaires

ne mettent pas en valeur la qualité du travail des

personnes des personnes de l’atelier « espaces

verts ».

· Améliorer l’entretien des

extérieurs (portillon et clôture

au niveau de l’espace

administratif, cour et façade de

l’atelier « espaces verts », mur

d’enceinte au niveau du parking

de l’atelier blanchisserie.

· Agrémenter les extérieurs de

plantes, fleurs, etc pour

valoriser la qualité du travail de

l‘atelier espaces verts.

Implication dans la

formation des futurs

professionnels

L’établissement participe à la formation des

futurs professionnels en offrant ses service

comme terrain de stage. L’accueil des stagaires

fait l’objet d’une procédure suivie. Aucun

professionnel n’est formé au tutorat.

· Obtenir une ligne budgétaire

pour la gratification des

stagiaires.

· Former une personne comme

maître d’apprentissage

5. Personnalisation de l’accompagnement

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses

Propositions/préconisations formulées par l’évaluateur externe

Mise en oeuvre du projet

personnalisé.

Un contrat d’aide et de soutien par le travail est

signé à l’admission par l’usager et son

représentant légal. L’ESAT propose à chaque

travailleur un projet personnalisé adapté à ses

besoins et ses capacités selon les modalités

prévues par la réglementation et les

recommandations de bonnes pratiques

professionnelles.

Les outils et méthodes d’observation, de recueil

et d’évaluation permettent à l’équipe de co-

construire les projets personnalisés avec la

personne concernée.

Avant l’admission un stage est proposé à la

personne durant lequel un bilan quotidien est

réalisé sur une fiche reprenant les différentes

activités exercées par le stagiaire. A l’issue du

stage, a lieu un bilan écrit avec le moniteur

d’atelier, la personne accueillie et le cas échéant

son mandataire judiciaire.

· Compléter l’évaluation des

compétences des travailleurs en

mettant en place les outils

d’évaluation des compétences

techniques en lien avec les

tâches assumées.

·

· Etre vigilent lors de l’élaboration

des PAP : ne pas confondre

objectifs de travail, besoins et

moyens.


Un référent est désigné. Un outil formalisé

permet de recueillir de façon systématique

toutes les informations jugées nécessaires à un

accueil de qualité. Un pré-projet est mis en

place en attendant d’avoir suffisant d’éléments

pour contruire véritablement le PAP

Les capacités des personnes sont valorisées. Les

objectifs opérationnels sont très concrets et

visent la réussite. Les résultats attendus se

veulent observables, précis et évaluables.

Le projet est coordonné dans sa mise en oeuvre par le référent, suivi par la monitrice principale d’atelier.

Les travailleurs sont satisfaits quand aux

conditions d’élaboration, mise en œuvre et

évaluation de leur projet.

Modalités de suivi du projet

personnalisé

Les PAP sont révalués une fois par an selon un planning défini en début d’année et chaque fois que nécessaire.

Le PAP est préparé avec l’encadrant référent qui évalue les capacités, les forces, les besoins de la personne. A partir du même document la personne s’auto-évalue. Les deux évaluations sont alors comparées et l’évaluation definitive est réalisée par consensus. Le référent recueille également les attentes de la personne quand à son projet professionnel. Ensuite, avec l’appui de la monitrice principale et /ou de la psychologue la situation est analysée, les possibilités en termes de mise en oeuvre (objectifs , moyens, échéances) sont étudiées.

·

Individualisation

La faible taille des groupes favorise

l’individualisation. Il est tenu compte des

besoins et attentes des personnes en ce qui

concerne leur projet professionnel. Lorque

l’ESAT ne propose pas un métier intéressant les

travailleurs, les professionnels recherchent des

stages pour leur permettre de découvrir le

métier et de developer leurs compétences.

Les travailleurs diposent d’un casier individuel

où il peuvent entreposer leurs effets personnels.

Les menus tiennent comptent des régimes,

allergies et les convictions de chacun.

· Noter dans le PAP, les demandes

que le foyer ne peut satisfaire

faute de moyens.


Rythmes et activités Le rythme et la nature des activités sont

appropriés aux personnes. L’équipe tient

compte de l’âge et de la fatigabilité des

travailleurs. Les activités sont adaptées à leurs

capacités. Certaines personnes travaillent à

temps partiel. Les horaires de travail

correspondent à ceux qui peuvent être observés

dans le milieu ordinaire.

6. L’expression et la participation individuelle et collective des

usagers Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses


formulées par l’évaluateur externe

Effectivité des droits

individuels et collectifs

La liberté d’opinion, d’expression n’est

aucunement entravée.

Modalités d’accès des

informations concernant

l’usager

Les professionnels n’ont pas accès au dossier médical.

Le dossier unique des personnes accueillies et leur projet d’accompagnement personnalisé sont stockés dans le bureau de la monitrice principale d’atelier dans une armoire fermée à clé.

Concernant l’accès au dossier, les travailleurs sont informés de la possibilité d’accéder à leur dossier au travers des différents documents de la loi 2002.2. La précédure est détaillée dans le règlement de fonctionnement.

Règlement de

fonctionnement

Le règlement de fonctionnement a fait l’objet d’une élaboration collective en janvier 2013 associant 4 travailleurs et 3 moniteurs d’atelier. Il n’a pas encore été validé par le conseil d’administration.

Il précise les sanctions encourues par les travailleurs en cas de non respect non respect des règles. Le tableau des sanctions n’est pas clair.

Il ne précise pas que le fait que les actes de violence sur autrui ou le non respect des règles de façon répétitive peuvent entrainer la direction à mettre fin au contrat d’aide et de soutient par le travail.

· Inscrire la validation du règlement de

fonctionnement à l’ordre du jour de la

prochaine réunion de conseil

d’administration

· Clarifier l’échelle de sanctions

encourues par les usagers en cas de

non respect du règlement de

fonctionnement

Inscrire dans le R la mention concernant le fait que les actes de violence sur autrui ou le non respect des règles de façon répétitive peuvent entrainer la direction à mettre fin au contrat d’aide et de soutient par le travail.


Participation des usagers et

des familles

Les instances représentatives comme le

Conseil de la Vie Sociale fonctionnent

parfaitement tel que cela est prévu par la

règlementation.

Les comptes rendus du CVS sont affichés mais ne sont pas accessibles au personnes non lectrices, de même que certains docuements de la loi 2002-2.

Les usagers ont été associés à l’élaboration du livret d’acceil, du règlement de fonctionnement et de la charte des droits et libertés. Il n’ont pas été impliqués dans l’élaboration du projet d’établissement.

Les usagers ont tous été sollicités dans le cadre de la demarche d’évaluation interne.

Des moments festifs sont organisés.

· Poursuivre le travail d’adaptation des

documents (compte rendu de CVS,

documents de la loi 2002-2) pour les

personnes non lectrices.

Associer les usagers à la rédaction du projet d’établissement

7. La politique de prévention et de gestion des risques

Items

(5 maximum)

Forces Faiblesses



externe

Dispositions et mises en

place en matière de gestion

des situations de violence

La structure à mis en place un ensemble de

protocoles et d’outils qui permettent de

prévenir les situations de maltraitance. Il

existe une procédure de signalement en cas

de constat d’actes maltraitants.

La prévention et la gestion des situations de

violence n’a pas fait l’objet d’une réflexion

d’équipe. Les professionnels qui peuvent y

être confrontés ne sont pas formés aux

techniques permettant d’apaiser ou de

contenir les personnes. Il n’existe pas de

protocole en la matière.

Proposer aux professionnels une formation concernant la prévention des situations de violence ou comportements violents. Mettre en place un protocole concernant la gestion des situations ou comportements violents.


Bientraitance et

maltraitance

Une partie des professionnels a suivi une

formation sur la maltraitance et les droits

des usagers. Toute l’équipe a également

suivi une formation sur la prévention de

l’usure professionnelle.

Une référente “bientraitance” recueillir mot

à mot les plaintes des personnes et les aider

dans la transcription par écrit de celles-ci

dans le registre des plaintes. Ce dernier est

sotocké dnas le coffre fort de l’établissement

Lorsque cela est pertinent une réponse est

apportée par la psychologue ou la directrice.

Les usagers ont la possibilité de s’adresser à

la psychologue, à leur référent ou de

s’exprimer durant la réunion mensuelle

organisée avec chaque équipe de

travailleurs en présence de la directrice

seulement.

Gestion des risques

L’établissement a réçu un avis favorable de la comission de sécurité. Les contrôles de sécurité sont effectués conformément à la règlementation par des organismes habilités. Les usagers sont sensibilisés à la sécurité incendie. Le risque assurantiel est bien couvert. Tous les salairés ont bénéficié d’une formation Sauveteurs Secouristes du Travail (SST). Des travailleuses possèdent une habilitation électrique pour ouvrir l’amoire électrique. Les travailleurs disposent des équipements de protection individuels nécessaires. Le sprofessionnels sont vigilents quant à leur port et au respect des consignes de sécurité. Lors du choix du matériel, les professionnels sont attentifs à leur faciliter d’utilsation (poids des équipements et des outils, choix de chariots facilitant la manutention). Tous les travailleurs n’ont pas reçu une formation aux gestes et postures.

· Former les travailleurs aux gestes et postures.


La qualité sanitaire des plats est garantie. Les véhicules de l’établissement bénéficient d’un contrôle et d’un entretien réguliers. L’association a mis un place un plan bleu.

· Utiliser un outil pour faciliter et traçer le suivi et l’entretien des véhicules (vidange, contrôle technique, entretien diver, etc.)

·

8 . Appréciation globale de l’évaluateur externe.

Cette évaluation externe fait apparaitre une grande majorité de forces qui attestent du savoir faire et du savoir être des professionnels de l’ESAT. Seuls trois défis ont été relévés par les évaluateurs. L’établissement doit multiplier les actions de communication externe pour favoriser son ancrage dans le terrritoire. Les supports de communication autour des activités et prestations de services que propose le dispositif doivent s’inscrire dans une véritable démarche commerciale.

Par ailleurs, afin de parvenir à l’équilibre budgétaire, il est nécessaire de consolider les activités et de rechercher des ressources complémentaires auprès de l’organisme financeur.

Le dernier défi majeur de la structure concerne la prévention et la gestion des situations de violence. L’établissement n’a à ce jour jamais été confronté à une situation de violence. Cependant l’équipe doit engager une réflexion et se former pour faire faire à une telle situation.

Les conditions d’exercice de l’activité sont adaptées aux activités proposées. Le cadre de travail est globalement agréable. L’accompagnement proposé aux travailleurs handicapés correspondeaux missions de l’établissement et est de qualité. Six personnes ont pu grâce aux moyens déployés et aux actions mises en œuvre par l’équipe trouver un emploi en contrat à durée indéterminé dans le milieu ordinaire.

Le mode d’élaboration, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des PAP est réfléchi et adapté. Les travailleurs sont acteurs de leur projet professionnel. Les supports d’activité sont adaptés à chacun selon ses attentes. Les libertés individuelles sont préservées, l’autonomie et la responsabilisation des travailleurs sont favorisées. L’équipe s’efforce de développer des activités qui valorisent le statut des personnes et mettent en avant leur savoir faire.

La petite taille de la structure, l’implication des intervenants confèrent à l’ESAT un climat de travail agréable qui contribuent au bien être des travailleurs.


9. Méthodologie de l’évaluation externe

Items

Durée de l’évaluation

Composition de

l’équipe

d’évaluateurs

Modalités

d’implication des

équipes (Direction et

personnels)

Modalités

d’implication des

usagers et des

familles

Modalités

d’implication des

intervenants

extérieurs

La visite d’évaluation s’est déroulée sur 2,5 jours du 3 mars au 5 mars midi 2014

soit 7,5 journées. L’étude documentaire a été réalisée au préalable et complétée

sur place.

BARBASTE Aurore Chargée de mission à CEDIS INSTITUT en tant qu’évaluatrice permanente, Formatrice d’évaluateurs externes ; Coordinatrice de programmes européens (secteur social et médico-social), co-auteur du référentiel d’évaluation VALORIS TIQSS, Titulaire d’un MASTER 1 en qualité et d’un MASTER 2 en alternance Gestion des structures de soins. Agen, Lot-et-Garonne

Patrice Gherardi, Directeur général d’ADAPEI, Président de l’IRTSS de Poitiers.

Ancien directeur de pole hébergement, d’ESAT et de Foyers d’héberment.;

Titulaire du CAFDES / CAFETS ; Formé aux techniques d’évaluation (PASS,

PASSING, VALORIS) Evaluateur assurant des missions d’évaluation

d’ESAT/FAM/MAS/FH/FAO/ IME/SESSAD . Rochefort, Charente-Maritime

Christian Baudrais, Educateur technique Spécialisé à la retraite, Ancien

responsable d’intégration en ESAT, responsable ateliers et moniteur d’atelier

ESAT. Titulaire du CAFETS. Formé aux techniques d’évaluation par le CEDIS.

Evaluateur assurant des missions d’évaluation d’ESAT et FH. Parthenay, Deux-

Sèvres

L’évaluation a été présentée (démarche, items évalués) à la directice, à des

admisnitrateurs, à l’ensemble des professionnels pouvant être présents à la

présentation, aux représentants des usagers et des familles, au cours d’une demi-

journée le 16 janvier 2014.

L’encadrement, les gestionnaires, toutes les fonctions ont été impliquées par le

biais d’entretiens formels ou lors des observations des évaluateurs au sein de

l’établissement tout au long de la journée visite de chantier, passage sur les

ateliers, repas. Les résultats de l’évaluation externe ont fait l’objet d’une

restitution plénière aux professionnels, à la direction, à des membres du conseil

d’administration, lors de la dernière demi-journée de l’évaluation sur site.

Les représentants des usagers au CVS et des familles ont assisté à la journée de pré-visite. Un représentant des familles, le président du CVS, et le travailleur élu au comité de pilotage de la démarche d’évaluation interne, ont également assistés à la rstitution verbale des résultats. Les évaluateurs se sont entretenus avec les usagers lors de leur passage sur les ateliers et lors des repas. Certains ont été reçu en entretien (Président du CVS, membre du comité de pilotage) . Les évaluateurs se sont entretenus par téléphone avec différents partenaires extérieurs, un partenaire a été reçu en entretien, d’autres ont été sollicités au cours du déroulement des activités. (livraison de linge, chantier).


10. Commentaires de l’Etablissement sur le déroulement et les

conclusions de l’évaluation externe.

Commentaires de l’ESAT Les Marronniers

Sur le déroulement de l’évaluation

externe

Sur les conclusions de

l’évaluation externe

L’évaluation externe a été anticipée et

préparée avec l’ensemble du personnel et des

travailleurs. Néanmoins, le 5 mars au matin, la

Directrice et le personnel laissaient apparaître

une certaine tension. Les travailleurs, quant à

eux ne semblaient pas perturbés par cette

évaluation.

Les évaluateurs ont su par leur

profesionnalisme et leur discrétion s’intégrer

parfaitement à la vie de l’établissement et

mener leur évaluation sans en pertuber le

fonctionnement.

Le personnel et notamment l’animatrice

qualité s’est rendue disponible et s’est

investee pour en faciliter la mise en oeuvre.

Les travailleurs de l’ESAT dissent de

l’évaluation : qu’elle n’a pas perturbé leur

travail, et qu’ils ont pu répondre aux questions

des évaluateurs, qui se sont mis à leur portée.

Depuis la loi du 2 janvier 2002, et la mise en

oeuvre des évaluations (interne et externe)

des ESSMS, les professionnels ont pris

conscience de la nécessité de mener une

demarche d’amélioration continue de la

qualité et de questionnement permanent

quant à leurs pratiques professionnelles

(RBPP).

La restitution a été un moment attend et

important pour l’ensemble des participants.

Les points positifs (forces) ont permis de

valoriser et de mettre en visibilité l’action des

professionnels et des travailleurs.

Quant aux défis, ils n’ont pas été vécus comme

une sanction mais comme des axes de travail

à developer, à améliorer dans le cadre de la

demarche continue de la qualité. Les résultats

très satisfaisants de l’évaluation ont permis

aux professionnels de se sentir reconnu et

valorisé et confidant dans leur travail au

quotidien auprès des travailleurs.

rapport ’valuation xt rn esat les marronniers · les réponses aux questions du référentiel...

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