rapport pour le comité d'entreprise
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8/9/2019 Rapport pour le comité d'entreprise
1/100Ipso Facto Expertise – Examen annuel des comptes 2012 BPCE SA Page 1
Rapport de
l’ xp rt
du comité
’ ntr pris
07 | 2014
Comptes annuels 2013
UES N M
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Sommaire
PREAMBULE ...................................................................................................................... 4
CHAPITRE 1 : L’ ANALYSE DE L’ ACTIVITE ................................................................................. 5
La conjoncture des marchés ........................................................................................ 6
1.1 Des évolutions de marché plus favorables dans un environnement macroéconomique qui reste
fragile en 2013 .............................................................................................................................. 6
1.2 Le marché de la gestion d’actifs en France en 2013 ................................................................... 9
L’activité en 2013 ...................................................................................................... 12
2.1 L’activité du Groupe NGAM progresse sous l’effet du dynamisme de la zone Amérique du Nord ...12
2.2 L’activité de NAM en 2013 .......................................................................................................15
2.3 Les autres entités de l’UES ......................................................................................................24
2.4 L’évolution de la seed money en 2013......................................................................................30
CHAPITRE 2 : L’ ANALYSE FINANCIERE .................................................................................. 33
Les résultats de l’UES en 2013 .................................................................................. 34
1.1 La contribution de l’UES aux résultats du Groupe NGAM ............................................................34
1.2 La contribution détaillée des entités de l’UES ............................................................................41
Les résultats du périmètre économique .................................................................... 45
CHAPITRE 3 : L’ ANALYSE SOCIALE....................................................................................... 52
Les effectifs de l’UES NAM ......................................................................................... 53
1.1 Principales caractéristiques des effectifs de l’UES ......................................................................54
1.2 L’emploi des personnes en situation de handicap ......................................................................60
1.3 Entrées et sorties de l’UES .......................................................................................................61
1.4 Les promotions .......................................................................................................................64
Analyse des rémunérations ....................................................................................... 67
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2.1 Les composantes de la rémunération à mars 2014 ....................................................................68
2.2 Les évolutions des éléments de rémunération...........................................................................78
La place des femmes dans l’entreprise ..................................................................... 82
La question des parcours de carrière des juniors et seniors ..................................... 86
ANNEXES ........................................................................................................................ 89
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Préambule
Le présent rapport rend compte de la mission d’examen des comptes de l’UES NAM pour l’exercice
2013, qui nous a été confiée par son Comité d’entreprise. Conformément aux articles L.2325 -35 et
suivants du Code du travail, notre mission doit contribuer à l’appréciation par les membres du CE
de la situation de leur entreprise.
Dans le cadre de nos travaux, nous avons pu échanger avec les personnes suivantes : Jean-
François BARALON, Olivier BOUVET, Florence FRICOURT-TEYSSIER, Geoffroy SARTORIUS et Céline
TUFFAL. Nous les remercions pour leur disponibilité et la qualité des entretiens qu’ils nous ont
accordés.
Nous remercions les membres du Comité d’entreprise pour la confiance dont ils nous ont honorés
en nous désignant pour les accompagner sur l’examen des comptes annuels 2013 de leur UES.
Nous espérons que ce rapport contribuera à l’exercice de leurs prérogatives économiques.
L’équipe ayant réalisé cette mission, placée sous la responsabilité de Marie-Caroline RAYNAL, était
composée de Clémence DUPOUET, Thomas ESTREME et Myriam MEKRAOUI.
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Chapitre 1 :
L’analyse de l’activité
1 La conjoncture des marchés1.1 Des évolutions de marché plus favorables dans un
environnement macroéconomique qui reste fragile en 20131.2 Le marché de la gestion d’actifs en France en 2013
2 L’activité en 2013 2.1 L’activité du Groupe NGAM progresse sous l’effet du
dynamisme de la zone Amérique du Nord
2.2 L’activité de NAM en 2013
2.3 Les autres entités de l’UES
2.4 L’évolution de la seed money en 2013
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La conjoncture des marchés
1.1 Des évolutions de marché plus favorables dans
un environnement macroéconomique qui reste fragile
en 2013
Après avoir été nulle en 2012, la croissance française s’est élevée à 0,3% en 2013, traduisant la
reprise timide de la demande interne (en termes de consommation des ménages et
d’investissement des entreprises). La zone euro, quant à elle, affiche une croissance en léger recul
à -0,4% en 2013.
Les taux de chômage ont continué à augmenter en 2013, aussi bien en France (+0,6 pt à 10,8%,
avec une prévision Eurostat à 11% en 2014) que dans la zone euro (12,1%). Par ailleurs, le taux
d’inflation a été de 0,8% en France et de 0,9% en 2013 pour l’ensemble de la zone euro.
La réduction des déficits publics, entamée en 2011, s’est poursuivie en 2013. En France, celui-ci
atteignait toutefois 4,3% du PIB à fin d’année 2013. Malgré cette baisse, les niveaux
d’endettement publics demeurent néanmoins particulièrement hauts, voire progressent. Selon les
prévisions nationales « optimistes », le ratio de dette publique ne pourrait commencer à décroître
qu’à partir de 2015. Rappelons également que le taux d’inflation a été de 0,8% en France et 0,9 %
pour l’ensemble de la zone euro.
Après deux baisses en 2013, les taux directeurs des Banques centrales ont atteint des niveaux
particulièrement bas.
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Les taux longs (OAT 10 ans), qui étaient en baisse constante depuis 2011, augmentent légèrement
au cours du 2ème et du 3ème trimestre 2013. L’Euribor 3 mois est resté stable à un niveau également
très bas.
Dans le même temps, le niveau peu attractif des taux longs sur les marchés obligataires publics
incite les investisseurs institutionnels à rechercher une plus grande rentabilité sur d’autres types de
placements. Tandis que les marchés actions ont poursuivi leur remontée engagée en 2012, dans le
même temps, les banques cherchent à réduire la taille de leurs bilans (donc à moins prêter, ou à
se séparer de leurs créances). Ce double mouvement conduit au développement de nouvelles
formes de financement pour les entreprises.
Côté bancaire, les activités de banque de financement (ou « banque de grande clientèle »), font
l’objet de réflexions communes à l’ensemble des acteurs. Dans un contexte de raréfaction des
liquidités et de réduction de leurs actifs, les BFI choisissent de plus en plus de reconsidérer leur
position dans les financements accordés, et de n’en conserver désormais qu’une partie 1 . Ce
nouveau modèle peut être mis en pratique dès la mise en place du financement, de façon similaire
1 Ce nouveau modèle est souvent désigné sous l’appellation « distribute to originate ».
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aux crédits dits « syndiqués », ou une fois le financement accordé : la banque rétrocède une part
de la créance déjà existante à des investisseurs, notamment institutionnels.
En parallèle, l’accroissement de la part du marché obligataire dans le financement des entreprises
intègre de plus en plus les assureurs, dans un contexte où les pouvoirs publics incitent à mobiliserl’épargne longue pour financer l’économie1. La modification du Code des assurances en août 2013
élargit ainsi les possibilités d’investissement dans les prêts aux entrep rises non cotées (le plafond
des engagements des assureurs est fixé à 5% de leurs encours).
Les résultats des banques françaises se sont améliorés en 2013. Dans le contexte de faible
croissance et de taux bas, les résultats nets ‘‘part du groupe’’ sont globalement en hausse sur
l’exercice.
1 Selon les données du Ministère de l’économie, sur un encours global de 1 800 Mds€, les assureurs financeraient les PME etETI à hauteur de 42 Mds€ (dont 4,2 Mds€ nouveaux en 2012).
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1.2 Le marché de la gestion d’actifs en France en
2013
Le marché de la gestion d’actifs a subi de plein fouet les conséquences de la crise jusqu’en 2011 ;
depuis, malgré une légère reprise en 2012 (grâce à un effet marché positif et une moindre
décollecte), le marché de la gestion collective est resté globalement mal orienté. En effet, les
encours gérés sous forme d’OPCVM en France diminuent en décembre 2013 (relativement à
décembre 2012, de -4 Mds € à 1 110 Mds €), la décollecte nette a plus que compensé l’effet marché
de nouveau largement positif.
Le total des encours sous gestion en France est, selon l’AFG, de 3 023 Mds €, en progression de
3,1% par rapport à 2012. Cette croissance apparaît faible relativement au rebond des marchés, en
particulier actions. Les incertitudes des investisseurs sur ce marché conduisent à une collecte nette
négative, tandis que la situation du marché des taux est restée défavorable aux classes d’actifs
obligataires et monétaires (de plus en plus de questions se posent en ce qui concerne l’avenir dece type de supports).
-163,3
101,739,7
-51,0
72,4 70,4
-44,9
8,2
-82,8
-90,9
-24,1 -75,0
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Décomposition de la variation de l'actif net d'OPCVM(en Mds €, Source : AFG)
Effet marché Effet souscription
1 314
1 143
1 2531 210
1 0681 114 1 110
3 1 - j a n - 0
8
3 1 - m a r s - 0
8
3 0 - j u i n - 0
8
3 0 - s e p t - 0
8
3 1 - d é c - 0
8
3 1 - m a r s - 0
9
3 0 - j u i n - 0
9
3 0 - s e p t - 0
9
3 1 - d é c - 0
9
3 1 - m a r s - 1
0
3 0 - j u i n - 1
0
3 0 - s e p t - 1
0
3 1 - d é c - 1
0
3 1 - m a r s - 1
1
3 0 - j u i n - 1
1
3 0 - s e p t - 1
1
3 1 - d é c - 1
1
3 1 - m a r s - 1
2
3 0 - j u i n - 1
2
3 0 - s e p t - 1
2
3 1 - d é c - 1
2
3 1 - m a r s - 1
3
3 0 - j u i n - 1
3
3 0 - s e p t - 1
3
3 1 - d é c - 1
3
Actifs gérés sous forme d'OPCVM(Encours fin de mois en Mds €, Source : AFG)
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En outre, la baisse des placements financiers des ménages, la concurrence des produits de bilan
des banques (en particulier des produits réglementés) et le retour à une année de souscriptionnette des produits d’assurances ont pesé négativement sur la collecte.
Au final, la forte décollecte sur les OPCVM monétaires et l’effet marché positif pour les produits
actions conduisent à une modification de la structure du marché par grandes classes d’actifs.
En termes de classement des gérants d’actifs (par le total des encours sous gestion à fin 2013),
NGAM conserve sa place de deuxième français mais perd deux places dans le classement mondial
(14ème), de même qu’Amundi et AXA IM (à présent respectivement 11ème et 18ème). BNPP IP est
également rétrogradé et sort du groupe des 20 premiers gérants d’actifs (23ème).
22% 17% 20% 23% 21% 21% 24%
13%13%
14% 16% 18% 19%18%
35% 43% 38%33% 33% 32% 28%
30% 27% 27% 28% 29% 28% 29%
3 1 - j a n - 0 8
3 1 - d é c - 0 8
3 1 - d é c - 0 9
3 1 - d é c - 1 0
3 1 - d é c - 1 1
3 1 - d é c - 1 2
3 1 - d é c - 1 3
Répartition des encours d'actifs gérés sous formed'OPCVM (Source : AFG)
Diversifiés et autres*
Monétaires
Obligations
Actions
*Fonds à formule, Garantis ou assorti d'une protection, OPCVM de fonds alternatifs
1,2 5,541,9
21,8
-46,9
-10,4 -7,0 -10,7
Décomposition de la variation de l'actif net d'OPCVMpar type en 2013 (en Mds €, Source : AFG)
Effet marché Effet souscription
Monétaires Obligataire Actions Div. et Autres
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Malgré le contexte, l’AFG relève que l’année 2014 a été marquée par 38 créations brutes de
sociétés de gestion de portefeuilles (elles sont 613 actuellement). La progression du nombre de
sociétés se fait surtout autour de sociétés spécialisées de petite taille, tandis que le marché est
dominé par quelques acteurs de grande taille. Ainsi, selon l’enquête de l’AFG de septembre 2011 :
43% des SGP en France, représentant 94% des actifs sous gestion cumulés et 77% des emplois,
étaient des filiales d’ un groupe financier. Les 5% des plus importantes sociétés de gestion
cumulaient 83% des actifs sous gestion et 41% des effectifs du secteur en France.
À travers leur communication financière (BNP Paribas communique dans ses résultats sur un
encours hors actifs conseillés pour l’assurance Groupe), après une année 2012 où Amundi avait
surpris l’ensemble des acteurs avec une collecte nette positive, l’année 2013 semble orientée à la
hausse pour deux acteurs sur trois.
3 141
1 9981 702
1 411
1 150 1 130 1 117 931 908 805 777642 639 629 606 586 565 547 540 479
1 .
B l a c k R o c k ( 1 )
2 .
V a n g u a r d A M ( 2 )
3 .
S t a t e S t r e e t G A ( 3 )
4 .
F i d e l i t y I n v e s t m e n t s ( 4 )
5 .
B N Y M e l l o n I M ( 7 )
6 .
J P M o r g a n A M ( 6 )
7 .
P I M C O ( 5 )
8 .
D e u t s c h e A M ( 1 0 )
9 .
C a p i t a l G r o u p
1 0 .
P r a m e r i c a I M ( 8 )
1 1 .
A m u n d i ( 9 )
1 2 .
N o r t h e r n T r u s t A M ( 1 3 )
1 3 .
F r a n k l i n T e m p l e t o n
I n v e s t m e n t s ( 1 1 )
1 4 .
N a t i x i s G l o b a l A M ( 1 2 )
1 5 .
W e l l i n g t o n M g t C o .
( 1 4 )
1 6 .
G o l d m a n S a c h s A M I n t .
( 1 5 )
1 7 .
I n v e s c o ( 1 7 )
1 8 .
A X A I M ( 1 6 )
1 9 .
L e g a l & G e n e r a l I M ( 1 9 )
2 3 .
B N P P I P ( 1 8 )
Classement 2014 des principaux gérants d'actifs(en Md € d'encours totaux sous gestion au 31/12/2013 - Source : IPE)
() Classement 2013
En Mds€ 2011 2012 2013 2011 2012 2013
BNPP IP 403 405 370 -35,7 -18,8 - Amundi * 664 740 777 -35,0 + 15,2 + 10,3
NGAM 544 591 629 +3,1 -15,5 + 13,4
Encours sous gestion Collecte nette
Source: résultats trimestriels des groupes 2011,2012 et 2013, rapport d'activité Amundi 2011
* Changement de périmètre. Données incluant à 100% les JV en Asie
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L’activité en 2013
2.1 L’activité du Groupe NGAM progresse sous l’effet
du dynamisme de la zone Amérique du Nord
Les encours sous gestion du Groupe NGAM s’établissent à 629,2 Md€ à fin décembre 2013. Ils
atteignent ainsi leur plus haut niveau historique en euros constants. Si la progression est régulière
depuis fin 2010, on note cependant un ralentissement du rythme de croissance des encours
(+6,4% en 2013 contre +8,7% en 2012), en lien avec de moindres effets marché. Le budget 2014
anticipe également une évolution relativement plus faible (+5,2%) du niveau des encours.
En 2013, la hausse des encours sous gestion résulte de la conjugaison d’un effet marché et d’un
effet collecte positifs. L’effet marché (+37,2 Md€) traduit la reprise des indices boursiers, après
plusieurs exercices en baisse (le CAC 40 a refranchi le niveau des 4 000 points pour la première
fois depuis 2011). L’effet collecte, globalement positif pour le Groupe NGAM à +13,4 Md€, est
porté par des montants significatifs de collecte nette, principalement pour la zone Amérique du
Nord, avec Harris Associates (+18,0 Md$), Loomis (+10,0 Md$) et Reich & Tang (+4,8 Md$). En
Europe, quatre sociétés présentent des soldes de collecte nette positifs en 2013 : H2O (+1,7 Md€),
AEW Europe (+0,8 Md€), Ossiam (+0,4 Md€) et NEIL (+0,1 Md€), tandis que NAM affiche unedécollecte de -11,9 Md€, en particulier sur les actifs de type monétaire et sur les clients retail
538,0 543,9591,2
629,2
633,8 667,0+6,7
-3,6
-12,4
+21,1
+3,7
-15,5
+13,4
+11,9
-9,4
+52,8
+37,2
+0,2
+5,0
+13,7 -0,1
E n c o u r
s f i n 2 0 1 0
E f f
e t c h a n g e
C o l l e c t e
E f f e t m a r c h é
A u t r e s
E n c o u r
s f i n 2 0 1 1
E f f
e t c h a n g e
C o l l e c t e
E f f e t m a r c h é
A u t r e s
E n c o u r
s f i n 2 0 1 2
E f f
e t c h a n g e
C o l l e c t e
E f f e t m a r c h é
A u t r e s
E n c o u r
s f i n 2 0 1 3
E n c o u r s
f i n 2 0 1 3 *
C o l l e c t e *
E f f e t m a r c h é *
A u t r e s *
E n c o u r s
f i n 2 0 1 4 *
2011 2012 2013 Budget 2014
Décomposition de l'évolution des encours sous gestion de NGAM (en Md € courants)Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-13 et Budgets NGAM 2013-14.
*Atterrissage et Budget 2014.
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(cf. infra). Le montant de la collecte nette « cross border » (vente de produits à l’international par
NGAM International Distribution et NAM), s’est élevée à +7,9 Md€ en 2013.
Les effets change, essentiellement euro / dollar1, contribuent à minorer la progression des encours
sous gestion du Groupe NGAM à hauteur de -12,4 Md€. Les volumes d’encours sous gestion duGroupe NGAM sur la zone Asie (5,2 Md€ en 2013) restent marginaux au regard de l’ensemble des
actifs gérés par le Groupe.
Au final, le poids relatif de la zone Europe dans les encours sous gestion du Groupe NGAM est en
recul depuis 2010, de 59% à 51%. De plus, les anticipations budgétaires indiquent qu’à compter
de 2014, les encours sous gestion de la zone Europe ne seront désormais plus majoritaires au sein
du Groupe.
Ce mouvement de baisse du poids relatif de l’Europe résulte de la stagnation du montant des
encours sous gestion en Europe, tandis qu’en parallèle ceux des États-Unis augmentent. Ainsi :
- Malgré des effets marché positifs en Europe en 2013 (à +11,3 Md€), le mouvement de
décollecte nette, qui s’est élevé à -9,8 Md€ en 2013, limite grandement la variation des
encours sous gestion.
- Les encours sous gestion en Amérique du Nord ont atteint leur plus haut niveau en 2013 à
419,4 Md$ (304,3 Md€). À ce titre, les encours de Loomis se sont établis à 199,8 Md$ à fin
décembre 2013 (avec un effet marché de +3,7 Md$ et un effet collecte de +10,0 Md$), ceux
de Harris Associates ont représenté 118,1 Md$ en fin d’exercice (avec un effet marché de
+23,9 Md$ et un effet collecte de +18,0 Md$).
- De plus, signalons que dans son plan à moyen terme (PMT) 2014-2017 « Grandir autrement »,
le Groupe BPCE affiche une ambition de croissance des encours en gestions d’actifs pour
Natixis de +75 Md€ notamment à l’international (soit environ +13%) par rapport aux encours
communiqués par NGAM. À titre de comparaison, les objectifs affichés par BNPP IP visent une
1 L’euro s’est légèrement apprécié face au dollar en 2013. Les taux de change euro / dollar fin de période étaient de 1,3181 endécembre 2012 et de 1,3782 en décembre 2013 (Rapport d’activité NGAM à fin décembre 2013).
319,0 306,4 318,4 319,8 325,4
544,6 540,3591,2
629,2667,0
59% 57% 54% 51% 49%
2010 2011 2012 2013 Budget 2014
Poids de l'Europe dans les encours du Groupe NGAM(en Md € constants - Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-13 et
Budget NGAM 2014)
Europe Groupe NGAM
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progression de l’encours net de +40 Mds€ à horizon 2016 (« sur les activités à valeur
ajoutées ») et une hausse des revenus 10% (sur la base de 2,8Mds€ fin 2013 en gestion
d’actifs et gestion patrimoniale) ; ceux d’Amundi tablent sur +223 Md€ à horizon 2016 (soit
+29%) pour atteindre un encours sous gestion de 1 000 Md€ (y compris croissance externe).
En Europe, au-delà de la faible variation de l’encours total depuis 2010, on note en 2013 une
baisse légère des encours sous gestion de NAM (-1,5 Md€, soit -1%) compensée par une
augmentation de ceux des autres filiales (+2,2 Md€, soit +71%). En particulier, les encours sous
gestion d’H2O marquent une forte progression au cours de l’exercice (de 1,5 Md€ en 2012 à
3,1 Md€ en 2013), après un démarrage difficile en 2011. Les encours sous gestion d’Ossiam
doublent également entre 2012 et 2013 (de 0,6 Md€ en 2012 à 1,1 Md€ en 2013). Cette
progression serait liée, selon la direction, d’une part aux très bonnes performances des fonds,
d’autre part au fait que les sociétés H2O et Ossiam 1 interviennent sur des expertises
complémentaires des offres de NAM. Ces expertises permettant une diversification des portefeuilles
des investisseurs, il serait plus aisé de vendre de nouvelles expertises que de collecter sur des
modes de gestion déjà présents dans les portefeuilles d’investissement des clients.
Au final, les encours sous gestion de NAM2 représentent 91% des encours des filiales européennes
du Groupe, en légère diminution de -0,9 pt. Le budget 2014 prévoit en outre une nouvelle légère
diminution du poids de NAM dans les encours des filiales européennes (89,4%).
VEGA IM est issue du rapprochement entre NMM (Natixis Multimanager) et 1818 Gestion, qui
affichaient un encours respectif de 1,7 Md€ et 3,7 Md€ au 31 décembre 2012.
1 Au 31 décembre 2013, Ossiam France est une filiale à 51% de NGAM ; H2O AM Holding SA (Luxembourg) est une filiale à50,01% de NAM France.2 Hors encours délégués par NAM à d’autres entités du Groupe.
299,8 283,9 292,5 291,0 290,3
16,818,6 17,4 18,0 20,6
2,41,9 5,4
5,4 5,72,0
3,1 5,3 8,4
2010 2011 2012 2013 Budget 2014
Décomposition des encours des filiales de NGAM en Europe(en Md € - Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-13 et Budget
NGAM 2014)
Natixis AM AEW Europe Vega IM (ex NMM et 1818 Gestion) Autres
319,0 Md € 306,4 Md € 318,4 Md € 319,8 Md € 325,4 Md €
Détail "Autres"H2O; 1,8 Md €
Ossiam;0,2 Md €
Détail "Autres"H2O; 1,5 Md €
Ossiam; 0,6 Md €NEI; 0,2 Md €NEIL; 0,8 Md €
Détail "Autres"H2O; 3,1 Md €
Ossiam; 1,1 Md €NEI; 0,2 Md €NEIL; 0,9 Md €
Détail "Autres"H2O; 4,0 Md €
Ossiam; 2,6 Md €NEI; 0,6 Md €NEIL; 1,2 Md €
-
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Par classe d’actifs, seuls les produits structurés et les actifs de type diversifié affichent une collecte
nette positive en 2013, et ce malgré des effets marché positifs sur certaines classes d’actifs (par
exemple +3,0 Md€ sur les actifs de type action, +4,1 Md€ sur l’assurance, +2,5 Md€ sur l’épargne
salariale). Comme en 2012, les produits de gestion d’actifs souffrent de la concurrence des
produits de bilan des banques, du maintien de l’aversion pour le risque des clients retail ainsi que
des niveaux extrêmement faibles des taux.
Ainsi, la décollecte sur les actifs de type monétaire, déjà prononcée en 2012, s’est poursuivie en
2013. Cet effet reflète le mouvement global de décollecte observé sur le marché (cf. supra). Ladécollecte sur les monétaires est à l’origine de près de trois quarts (72%) de l’ensemble du flux de
décollecte nette enregistré sur les trois derniers exercices (-29,5 Md€ au titre du monétaire sur un
total de -40,8 Md€).
En Md€ Réalisé
2011
Réalisé
2012
Réalisé
2013
Cumul
réalisé
2011-2013 Assurance -2,9 -2,8 -0,9 -6,6
Monétaire -4,4 -15,5 -9,6 -29,5
Obligataire -1,5 3,5 -0,2 1,8
Diversifié 0,0 -4,7 0,7 -4,0
Action -0,6 -0,8 -1,2 -2,5
Produits structurés -0,7 0,1 0,5 -0,1
Epargne salariale 0,7 -0,3 -0,2 0,2
Total -9,4 -20,5 -10,8 -40,8
Source : Evolution des encours sous gest ion NAM 2011-13.
Décomposition de la collecte nette de NAM par classe d'actif
(hors détention interne)
RéseauxBP&CE;-4,5Md €(47%)
Institutionnels;-1,5Md € (16%)
GRM CNP - NA;-1,0Md € (10%)
Distributionexterne -
Multigestion;-0,9Md € (9%)
Entreprises;-0,8Md € (8%)
Autres;-0,9Md € (9%)
Ventilation de la décollecte nette de NAM en monétaire en2013 (en Md € - Source : Rapport d'activité NAM au 31/12/2013,
document de présentation au Conseil d'administration du 11/02/2014)
-
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La décollecte sur les actifs de type monétaire affecte tous les types de clients mais plus
particulièrement la clientèle des réseaux, Banques Populaires et Caisses d’Epargne. Globalement,
au-delà des seuls produits monétaires, on assiste de nouveau à un mouvement de décollecte dans
les réseaux.
Les deux réseaux s’inscrivent ainsi en décollecte en 2013, notamment en raison d’une part, des
tombées d’échéance des produits garantis non compensées par une collecte suffisante, d’autre
part, pour les Banques Populaires, d’une forte décollecte en produits monétaires sur la clientèle des
entreprises.
En ce qui concerne la clientèle des réseaux, le Groupe BPCE continue d’afficher des objectifs de
croissance de l’épargne de bilan dans son plan stratégique 2014-2017 « Grandir autrement ». Ainsi
il y est dit « notre ambition passe par un développement soutenu sur tous les champs de
l’épargne, en priorisant l’épargne bilancielle en fonction des besoins des clients et en retrouvant,
pour la clientèle gestion privée, une vraie dynamique sur l’épargne financière ».
Toutefois, plusieurs raisons pourraient limiter à l’avenir ce mouvement de rebilanciarisation de
l’épargne, notamment la moindre rémunération des réseaux. En effet, compte tenu du niveau bas
des taux, cette épargne génère un PNB moindre pour les réseaux bancaires que l’épargne
financière. Dans le même sens, la mise en œuvre prochaine du ratio de levier contraignant les
0,3 0,2 0,2
0,7
0,4
0,9
-0,3 -0,3 -0,2
-1,6-1,1 -1,3
2011 2012 2013
Focus sur les fonds garantis (en Md €)Sources : Budget NAM 2013 et échanges avec la
direction
Arrivées à échéance CE
Arrivées à échéance BP
Collecte brute CE
Collecte brute BP
En M€ au
31/12/11
au
31/12/12
au
31/12/13
Caisses d'Epargne -3 682 -2 946 -1 573
BDD (personnes physiques) -2 347 -1 619 -1 177
Court terme -440 -276 -297
Moyen long terme -874 -885 -953
Unité de compte -1 034 -459 73
BDR (personnes morales) -1 336 -1 327 -396
BPCE IOM -29 -40 -42
Total réseau CE -3 711 -2 986 -1 615
Banques Populaires -1 443 -3 848 -4 100
Retail -389 -567 -692
Court terme -111 -190 -6
Moyen long terme -154 -268 -227
Unité de compte -125 -110 -459
Entreprises individuelles -1 054 -3 280 -3 407
Natixis Agence 124 -180 130
Ex-HSBC -17 -35 -8
Total réseau BP -1 336 -4 065 -3 977
Total réseaux CE + BP -5 047 -7 052 -5 591
Source : Echanges avec la direction
Collecte nette NAM auprès des réseaux CE et BP
-
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banques à détenir des fonds propres en proportion de la taille de leur bilan, pourrait leur faire
reconsidérer cette politique.
Au-delà de la décollecte marquée sur les actifs de type monétaire, l’évolution de la structure des
encours par type de support a été marquée par un changement de mode de gestion du fonds ABP
actions, devenu ABP diversifié (fonds dédié sous mandat Natixis Assurances). Ce changement,
effectif au 1er janvier 2013, a été traité comme un effet de périmètre à hauteur de 2,5 Md€, et non
comme un mouvement de collecte / décollecte sur les actifs de type diversifié et action.
Les assurances représentent une part significative des encours NAM :
- D’une part, au travers des mandats généraux des assureurs CNP et Natixis Assurance
(l’encours incluant également la gestion des passifs sociaux des grandes entreprises), qui
s’élèvent à 174,9 Md€ en 2013. Parmi ces encours, le poids de la CNP est prépondérant avec
149 Md€ (soit 85%), dont 90 Mds€ pour les encours Écureuil Vie, tandis que le mandat Natixis
Assurances affiche un encours de 26 Md€. S’agissant des mandats d’assurance vie, la
décollecte a été moins marquée en 2013 pour NAM qu’au cours de l’exercice précédent. Ce
mouvement s’inscrit néanmoins à contre-courant de la tendance du marché, qui montre une
reprise sur l’exercice 20131.
- D’autre part, au travers des investissements directs dans les fonds NAM des produits en unités
de compte qui représentent 10,6 Md€ d’encours en 2013. Deux tiers de ces encours (6,9 Md€)
correspondent à des contrats du réseau Caisses d’Epargne (Ecureuil Vie), tandis que ceux du
réseau Banques Populaires (Natixis Assurances) représentent 3,7 Md €.
1 Selon les données de la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance), les flux nets annuels de l’assurance vie (horsréinvestissements des revenus) se sont élevés à +11 Md€ en 2013 (faisant suite à une décollecte de -6 Md€ en 2012).
156,1 155,2 171,0 171,0174,9
26,1 18,5
21,8 21,8 22,613,6
14,8
13,6 16,117,6
56,855,1
40,8 40,8 29,6
20,216,5 18,1 15,6 17,7
11,79,5 10,7 10,7 9,9
17,817,2
18,9 18,9 21,5
2010 2011 (1) 2012en 2012
2012en 2013 (2)
2013
Evolution des encours sous gestion de NAM par type d'actifs
(en Md € - Source : Evolution des encours sous gestion NAM 2011-13).(1) Après réallocation de portefeuilles en 2011 dans les typologiesd'encours d'actifs. (2) Après recomposition en 2012.
Epargne salariale
Produits structurés
Action
Monétaire
Diversifié
Obligataire
Assurance (hors UC)
302,2286,9 295,0 293,9295,0
-
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La décomposition de la collecte nette en 2013 sur les assurances vie en unités de compte montre
une décollecte importante sur les fonds action et diversifié des deux réseaux CE et BP. En outre
selon la direction, la collecte reste tributaire du niveau des échéances des fonds à formule. Par
exemple, les importants retraits intervenus en 2013 sur le Fonds Général Ecureuil Vie (-0,8 Md€)
proviennent essentiellement de l’importance des échéances sur les fonds à formules qui y étaient
détenus. La collecte sur les contrats d’assurance vie en unités de compte s’établit à +73 M€ dans
le réseau CE en 2013, tandis que dans le réseau BP, la décollecte s’est élevée à -462 M€.
CE Action &Diversifié;2,8Md €
CE Garanti;3,7Md €
CE Autres;0,5Md €
BP Autres;0,1Md €
BP Garanti;1,8Md €
BP Action &Diversifié;
1,8Md €
Répartition des encours d'assurance vie sous gestion NAMen unités de compte à fin décembre 2013
Source : Document de la Direction
Total UCCaisses
d'Epargne6,9 Md €
Total UCBanques
Populaires3,7 Md €
-87-163
111
-108
66
-168
-17
-22
Décomposition de la collecte nette en 2013des assurances vie en unités de compte
Source : Document de la Direction
Monétaire & Obligataire
Garanti
Fonds issus durecyclage
Action & Diversifié
Total UC CE :+73 M €
Total UC BP :-462 M €
-
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En termes de clientèle, tous les segments s’inscrivent en décollecte en 2013 à l’exception de
NGAMD (cf. infra).
S’agissant de la clientèle institutionnelle, notons également, selon le rapport d’activité 2013, que
NAM a remporté 18 appels d’offres sur 28 candidatés, dont 5 nouveaux clients 1, représentant
1,7 Md€ de collecte en 2013 et en début d’exercice 2014. Le taux de réussite de NAM aux
réponses aux appels d’offres était ainsi de 65% en France en 2013, 21% à l’international et 54%
sur l’épargne salariale (via la BU ICS - Invest. & Client Solutions).
Pour la clientèle des entreprises, le mouvement de décollecte constaté au cours de l’exercice
précédent s’est poursuivi, principalement en raison de la décollecte sur les actifs de type
monétaire.
1 Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP), Caisse nationale des barreaux français (CNBF), B2V,Institut de France et Groupe SMISO Mutuelle des Cadres.
En Md€ Encours
2012
Collecte
2012
Encours
2013
Collecte
2013
∆ 2013-12
encours
Institutionnels 14,2 2,4 14,9 -1,4 0,7
Direction commerciale 0,0 0,0
Institutionnels - Développement 14,5 -1,2
Institutionnels - Prospection 0,4 -0,2
Entreprises (Corporate) 9,1 -1,0 8,6 -0,7 -0,5
Entreprises 8,3 -0,7
Entreprises et institutionnels BP 0,3 0,0
GRM Grands Comptes 13,4 -0,2 1,7 -0,2 -11,7
GRM CNP - NA 181,6 -10,7 194,6 -2,413,0
GRM CNP - NA 183,5 -2,3
ICS Solution BancAssurance 11,1 -0,1
Distrib. externe CGPI/multigestion 4,4 -4,7 2,7 -0,9 -1,7
Distrib. externe CGPI 0,8 0,0
Distrib. externe multigestion 1,9 -0,9
Caisses d'Epargne 19,0 -2,9 15,7 -1,6 -3,3
Banques Populaires 10,8 -3,5 10,4 -3,8 -0,4
Epargne salariale 18,9 -0,3 22,0 -0,4 3,1
NGAMD 2,6 0,4 2,1 0,5 -0,5
Autres clients internationaux 0,0 0,0
Natixis Global Associates 2,1 0,5
Autres 21,0 -0,1 21,3 0,1 0,3
Sans BU - Clients domiciliés 1,6 0,0
Sans BU - Clients non domiciliés 19,7 0,1
Seed money et fonds propres 0,0 0,0
Total général 295,2 -20,5 294,0 -10,8 -1,2
Source: Echanges avec la Direction
Décomposition des encours et de la collecte nette de NAM
par type de clients en 2012 et 2013
-
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► Focus sur les business units (BU) de NAM
En termes de BU, on retrouve les mêmes tendances que celles évoquées en termes de produits. La
BU « Core Taux » supporte l’essentiel de la décollecte enregistrée par NAM, tandis que les BU
« Core Actions » et « Invest. & Client Solutions » affichent, malgré des effets marché positifs, une
légère décollecte.
Au cours d’un exercice, l’évolution des encours sous gestion de chacune des BU peut être affectée
par l’« impact des poches ». En effet, le total des encours sous gestion de chaque BU inclut le
montant des délégations de gestion de poches données par les autres BU. Les variations de ces
montants délégués ne sont pas directement liées à l’activité commerciale de la BU gestionnaire,
mais sont liées aux mouvements sur les fonds au sein desquels se situent ses poches. Dans le but
de faire apparaître la collecte ou la décollecte propre à chaque BU, cet effet est identifié dans le
total de variation des encours. Au final, l’impact des poches entre les différentes BU s’annule sur
un exercice. Sans cette présentation, la collecte de la BU « Core Actions » ressortirait à 2,2 Md€,
qui résulte de -0,6 Md€ de décollecte de la BU et de +2,8 Md€ de collecte des autres BU sur leurs
propres produits dont une part est gérée par la BU « Core Actions ».
En croisant la logique de présentation gestion et distribution, on note que les équipes NAM ontréalisé une collecte positive sur des fonds non gérés par NAM.
En Md€ Encours au
31/12/2012
Impact
des
poches
Effet
collecte
Effet
marché
Transferts
et autres
effets
Encours au
31/12/2013
BU CORE TAUX 222,8 -1,1 -10,7 4,2 -0,6 214,6
BU CORE ACTIONS 18,6 2,8 -0,6 1,2 0,3 22,2
BU INVEST. & CLIENT SOLUTIONS 30,1 -0,6 -0,4 4,7 0,1 33,9
BU SEEYOND (STRUCTURES ET
VOLATILITE)15,1 0,2 -0,3 0,4 -0,5 14,9
BU GLOBAL EMERGENTS 0,9 0,1 0,0 -0,1 0,0 1,0
BU MIROVA* (INVESTISSEMENT
RESPONSABLE)4,1 -1,7 0,2 0,4 -0,1 3,0
BU HORS SCOPE 3,4 0,3 -0,1 0,4 0,2 4,3
Total 295,0 0,0 -11,9 11,3 -0,5 293,9
* Hors MEI
Source : Echanges avec la direction
Evolution des encours sous gestion des BU de gestion NAM en 2013
En Md€ NAM Hors NAM Total
NAM -10,8 4,4 -6,3
Détention
interne-1,1
Total -11,9
Source : Echanges avec la Direction
d i s t r i b u t i o n
Collecte nette sur les produits gérés et/ou
distribués par NAM en 2013
gestion
-
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Les BU « Core Actions », « Invest. & Client Solutions » et « Seeyond » génèrent plus de la moitié
des commissions nettes de gestion (128 M€, soit 51%) tandis qu’elles représentent 23% des
encours sous gestion de NAM.
La répartition analytique du PNB entre BU se présente de la façon suivante en 2013 (cf. annexe) :
On note en particulier que, à l’inverse de la BU Core Taux, le poids relatif de la BU ICS est
notablement plus élevé en termes de PNB (25%) que de marges (17%) ou d’encours (11%).
en Md€ en structure en M€ en structure
BU CORE TAUX 219 74% 84 33%
BU CORE ACTIONS 21 7% 37 15%
BU INVEST. & CLIENT SOLUTIONS 32 11% 42 17%
BU SEEYOND (STRUCTURES ET
VOLATILITE)15 5% 49 19%
BU GLOBAL EMERGENTS 1 0% 5 2%
BU MIROVA* (INVESTISSEMENT
RESPONSABLE)3 1% 22 9%
BU HORS SCOPE 5 2% 11 4%
Total 296 100% 252 100%
* Hors MEI Source : Echanges avec la direction
Marges sur encours des BU de gestion NAM en 2013
Encours moyens Commissions nettes
de gestion
Core Taux;96,5; 27%
Core Actions;54,1; 15%
ICS; 87,2;
25%
MIROVA;22,9; 7%
GlobalEmergents;
4,1; 1%
Seeyond;75,2; 21%
Hors Scope;14,3; 4%
PNB total (en M €) par BU de NAM au 31/12/2013(Source : Document de la Direction)
-
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► La performance des fonds (hors fonds monétaires)
Depuis le 30 juin 2013, l’évaluation de la performance des fonds est réalisée selon le classement
Morningstar (le classement Lipper était utilisé auparavant).
Sur un an, 62% des fonds analysés, tous types confondus, se situaient dans les deux premiers
quartiles du classement au 31 décembre 2013. 43% des fonds actions, 84% des fonds obligations,
65% des fonds diversifiés et 75% des fonds performance absolue et trésorerie dynamique sesituaient au-dessus de la médiane.
En termes d’encours, 80% des encours analysés se situaient dans les deux premiers quartiles au
31 décembre 2013. S’agissant des types d’actifs, 70% des encours des fonds actions, 98% des
encours des fonds obligataires et 64% des encours des fonds diversifiés étaient au-dessus de la
médiane au 31 décembre 2013.
24%34% 41% 42%
45%31%
50% 50%19%
11%
43%25% 20%
19%
25% 25%
38% 34%11% 19% 20% 25%
19% 21%
5%14% 15%
25%
25% 25%
1 an 3 ans 1 an 3 ans 1 an 3 ans 1 an 3 ans
63 fonds 62 fonds 44 fonds 36 fonds 40 fonds 36 fonds 4 fonds 4 fonds
Actions Obligations Diversifiés Performance absolueet trésoreriedynamique
Performance des fonds gérés par NAM France à fin décembre 2013Source : Rapport d'activité NAM 2013
4ème quartile3ème quartile
1er quartile
2ème quartile
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2.3 Les autres entités de l’UES
► La plateforme NGAM International Distribution (NGAM ID)
Rappelons que depuis le 1er octobre 2013, les activités de vente auprès des clients dits
concurrentiels (donc à l’exception des réseaux du Groupe et des assureurs qui demeurent
distribués par NAM) et les activités de support commercial de la Direction commerciale de NAM ont
été transférées à NGAM ID. Le projet Europe vise ainsi à mettre en place une plateforme de
distribution des produits NAM et des produits nord-américains sur l’ensemble des localisations du
Groupe en Europe.
En 2013, NGAM ID distribue toujours davantage de produits sous gestion nord-américaine
qu’européenne1. Ainsi en 2013, 76% des produits vendus par NGAM ID étaient des produits US.
L’objectif de NGAM ID est, au-delà de la vente en France, de commercialiser davantage de produits
NAM en Europe (principalement dans la zone euro) et de produits nord-américains.
1 La direction précise que, historiquement, NGAM ID a toujours distribué plus de produits des affiliés états-uniens qu’européens.Ceci s’explique par plusieurs facteurs : hors Europe la devise « naturelle » de diversification est le dollar US et non l’euro, lesperformances des meilleurs produits américains ont été dans le passé meilleures que celles des meilleurs produits européens,l’atonie des économies européennes ne favorise pas le placement de produits basés sur ces économies, ….
En Md€ NGAM
ID
Affiliés NGAM
US D
Total NGAM
ID
Affiliés NGAM
US D
Total NGAM
ID
Affiliés NGAM
US D
Total NGAM
ID
Affiliés NGAM
US D
Total
Europe 1,4 -10,8 -9,4 1,2 -21,4 -20,2 1,1 -21,3 -20,2 1,7 -11,5 -9,8
Etats-Unis 6,9 1,5 4,9 13,3 2,2 -2,0 4,3 4,5 2,1 -1,9 4,1 4,3 5,5 4,7 12,1 22,3
Asie -0,1 0,0 -0,1 0,0 0,3 0,3 0,0 0,3 0,3 0,0 0,8 0,8
Total 8,2 -9,3 4,9 3,8 3,4 -23,1 4,3 -15,4 3,2 -22,9 4,1 -15,6 7,2 -6,0 12,1 13,3
Source : Résultats NGAM à fin décembre 2012 et 2013
2013
Distribution
2011 2012 en 2012
G e s t i o n
2012 en 2013
Collecte
brute
Décollecte Collecte
nette
Collecte
brute
Décollecte Collecte
nette
Collecte
brute
Décollecte Collecte
nette
Etats-Unis 12,8 -11,4 1,4 12,6 -7,1 5,5 -0,3 4,3 4,1
Loomis 7,3 -5,8 1,5 5,3 -3,4 2,0 -2,0 2,4 0,4
Harris 1,4 -0,7 0,7 4,6 -0,9 3,7 3,3 -0,1 3,0
R&T 2,0 -2,0 0,0 2,3 -2,1 0,2 0,4 -0,1 0,2
Autres 2,2 -2,9 -0,8 0,3 -0,7 -0,4 -1,9 2,2 0,4
Europe 3,8 -2,1 1,8 4,8 -3,0 1,7 1,0 -0,9 -0,1
NAM 3,1 -2,0 1,2 2,8 -2,6 0,1 -0,4 -0,7 -1,1
AEW 0,4 -0,1 0,4 - - - - - -
OSSIAM 0,2 -0,1 0,2 0,5 -0,2 0,3 0,3 -0,1 0,1
H2O - - - 1,5 -0,2 1,2 - - -
Total 14,7 -11,5 3,2 17,4 -10,2 7,2 2,7 1,4 4,0
Source : Résultats NGAM à fin décembre 2012 et 2013
*Calcul Ipso Facto à partir des montants en dollars convertis en euros au taux de 1,37815 (taux de change f in 2013)
Collecte de NGAM International Distribution au 31 décembre
2012* 2013* ∆ 2013-12En Md€
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En 2013, NGAM ID a distribué 5,5 Md€ de produits sous gestion américains, dont principalement
de Harris (3,7 M€), Loomis (2,0 Md€) et Reich & Tang (0,2 Md€). La décollecte nette de -0,4 Md€
en 2013 des autres sociétés distribuées portait uniquement sur la zone américaine.
En Europe, NGAM ID a commercialisé en premier lieu des produits de H2O pour 1,2 Md€ sur les1,7 Md€ de distribution de produits Europe (soit 71%).
Du fait de la hausse des actifs commercialisés par NGAM ID, les revenus de distribution
progressent de 9,1 M€ quand les charges engagées pour la distribution internationale s’inscrivent
en hausse de 13,2 M€ laissant le RBE de la seule distribution internationale en baisse de 4,1 M€.
Comme nous l’avions détaillé dans le cadre du rapport relatif au projet Europe, ceci résulte du
mode de partage des produits entre distribution et gestion.
Le résultat généré par la distribution internationale en termes de « combined profit » 1 s’inscrit en
forte hausse en 2013 (multiplié par plus de deux), en lien avec la part des encours distribués par
ce biais.
1 Rappelons qu’afin de mettre en évidence que la distribution internationale conduit à générer des résultats positifs, NGAM aconstruit un modèle de calcul de RBE théorique avec : d’une part l’ensemble des produits générés par les fonds distribués par lebiais des entités de distribution internationale pour les sociétés de gestion (soit l’ensemble des commissions de gestions, ava ntpaiement de sous-délégation, mais hors commissions variables, et l’ensemble des revenus des mandats) ; d’autre part, les coûtsde la distribution internationale et des sociétés de gestion, ces derniers étant évalués sur la base de leurs coefficientsd’exploitation (en d’autres termes si 10 de PNB sont générés sur la gestion d’une entité X, et que cette dernière à un coefficientd’exploitation de 70%, les coûts sont comptabilisés pour 7). Selon la direction, ce calcul fait l’objet d’un mémorandum réalisépar PricewaterhouseCoopers présenté au Conseil d’administration de NGAM LLC.
Encours en Md€
P&L en M€
Réalisé
2011 (3 )Réalisé
2012 (3)Réalisé
2013 ( 3)Budget
2014 (3 ) ∆ 2013-
2012
Encours servis (1) 35,3 41,6 51,4 79,7 9,8
Produit net Bancaire 21,8 22,2 31,3 46,7 9,1
Frais généraux (2) -58,6 -60,1 -73,3 -89,5 -13,2
RBE (2) -36,6 -37,8 -41,9 -42,8 -4,1
Natixis GA International (US) -36,4 -44,9 - - -
Natixis GA International (Europe) -1,0 5,3 - - -
Natixis GA International (Asie) 0,7 1,8 - - -
Combined Profit 2,3 8,2 17,3 32,2 9,1
Source : Résultats NGAM à fin décembre 2012 et 2013
(1) Hors BDU France pour les réalisations 2013. Le montant à fin décembre 2013 est provisoire. Y
compris BDU France pour la prévision du budget 2014.(2) Hors restructuration.(3) Calcul Ipso Facto à partir des montants en dollars convertis en euros au taux de 1,37815 pour 2013(taux de change f in 2013).
Focus sur NGAM Internat ional Distribution
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► Natixis Formation Épargne Financière (NFEF) 1
Les produits de certification comme de formation métiers enregistrés par NFEF s’inscrivent en
baisse depuis 2011, ils ont ainsi quasiment été divisés par deux en 2 ans (respectivement en recul
de -49% et -50%).
Ce mouvement illustre le manque de dynamisme des réseaux concernant la vente des produits
d’épargne financière (en raison principalement de la désaffection des clients particuliers pour les
placements financiers et de la concurrence des produits d’épargne de bilan), et par conséquent un
moindre recours aux formations dispensées par NFEF.
En outre, dans une certaine mesure, cette baisse d’activité reflète également les effets d’une
politique de recrutement plus restrictive des réseaux. Au final, les demandes de formation sont
ainsi en recul auprès de NFEF. Enfin, signalons que contrairement à ce qui avait été budgété pour
20132, NFEF n’a pas généré de produits relatifs à de nouveaux dispositifs de formation.
1 Rappelons (cf. examen annuel des comptes 2012 de l’UES) que NFEF est un organisme de formation agréé créé en 2005 etfiliale à 100% de NAM. Comme nous l’indiquions dans notre précédent rapport, sa principale activité consiste à organiser desformations pour les salariés des entités du Groupe BPCE, et en particulier des différents réseaux. Sur l’activité de formationrelative à la « Certification des acteurs de marché », les réseaux sont obligés de passer par l’intermédiaire de NFEF tandis quece n’est pas le cas sur l’activité relative au « Cursus métiers » (pour l’essentiel Caisses d’Epargne). NFEF est chargé del’organisation seule des activités de formation, les formateurs étant des salariés de sociétés sous-traitantes de NFEF.
2 Selon le rapport de gestion 2013 à l’assemblée générale de NFEF, le chiffre d’affaires attendu sur les nouveaux dispositifsdevait représenter 17% du chiffre d’affaires prévisionnel de NFEF en 2013 (le déploiement initialement prévu pour le 2ème trimestre 2013 et reporté en 2014).
en K€ 2011 Budget2012 2012 Budget2013 2013 ∆ 2013-2012
Produits de certification 2 603 2 562 1 832 1 709 1 337 -495
Produits de formation cursus métiers 318 332 286 327 159 -127
Part des formations certifiantes 89% 89% 86% 84% 89% +3 pt
Source : Document de la Direction
Evolution du PNB de NFEF en produits de certification et de formation cursus métiers
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► Natixis Asset Management Finance (NAMFI) 1
En 2013, l’activité de cession temporaire de titres s’inscrit en baisse. Les volumes d’encours
s’établissent ainsi à 1,7 Md€ en 2013 contre 2,6 Md€ en 2012, soit un repli de -36%.
Le recul est plus marqué sur les taux (-800 M€, soit -40%), en raison de conditions de marché
moins favorables que sur les actions (-148 M€, soit -24%).
Sur l’activité de cession temporaire de titres, la direction indique la mise en œuvre en 2013 d’un
chantier visant à transférer les portefeuilles, lorsque c’est possible, du mode agent vers le mode
principal1.
En 2013, les opérations de cession temporaire de titres en mode principal ont été effectuées avec
31 fonds pour les mises en pensions (taux), contre 27 en 2012, et avec 25 fonds pour les
prêts/emprunt contre cash (actions), contre 35 en 2012.
1 Rappelons (cf. examen annuel des comptes 2012 de l’UES) que la filiale NAMFI exerce deux activités principales : d’une part,des activités de réception transmission d’ordres (RTO) pour compte de NAM et de VEGA IM, et d’autre part, des activités decessions temporaires de titres (CTT), soit sous forme de pensions pour les activités de taux, soit en prêts/emprunt contre cashpour les actions.NAMFI intervient selon deux modalités (agent et principal) sur l’activité CTT :- Dans le mode agent, NAMFI est simple prestataire de services, les fonds prêtent directement les titres à une contrepartie.- Dans le mode principal (ou activité pour compte propre) mis en place depuis le 6 février 2012, NAMFI est contrepartie à
l’opération de prêt (ou de mise en pension) de titres. Schématiquement, dans le mode principal, les OPCVM prêtent des titresà NAMFI et NAMFI les reprête aux clients contreparties. Ceci permet, pour les clients de NAMFI, de simplifier leurs opérations,puisqu’ils n’ont plus qu’un interlocuteur, et pour NAMFI d’augmenter la base prêtable puisqu’elle peut intégrer l’ensemble desportefeuilles sur lesquels l’opération de prêts est possible, et d’améliorer sa rémunération ainsi que la performance des fonds.
621 M €(24%)
473 M €(28%)
1 993 M €(76%)
1 193 M €(72%)
2 614 M €
1 666 M €
2012
2013
Encours de titres prêtés en mode principal sur l'activitéde cession temporaire NAMFI (en M €)
Source : Résultats financiers au 31 déc. 2012 et 2013
Actions (prêts/emprunt contre cash) Taux (pensions)
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des placements de trésorerie et de fonds propres dans des instruments autres que les OPCVM, et
par conséquent hors périmètre Axeltis, notamment en lien avec la mise en place du ratio LCR.
Le ratio LCR (ratio de couverture de la liquidité à court terme) impose aux établissements
bancaires de détenir en permanence un stock d’actifs liquides de haute qualité afin d’être à mêmede traverser une crise de trésorerie de 30 jours 1. Le calendrier d'application de ce ratio a été
rééchelonné. Il devra atteindre 60% au 1er janvier 2015, pour progresser ensuite de 10% par an,
pour une application complète (100%) à l’horizon 2019. Toutefois, la plupart des établissements
bancaires souhaitent communiquer sur un ratio à plus de 100% dès 2015. La mise en œuvre du
ratio de liquidité LCR conduit ainsi à un changement de stratégie dans le replacement des
ressources disponibles vers des titres HQLA.
1
Schématiquement, il s’agit pour les banques d’être en mesure d’honorer des retraits massifs de liquidités sur une période de30 jours consécutifs.Pour évaluer l’importance des retraits durant la période (dénominateur du ratio), les sorties sont calculées en multipliant l essoldes des dif férents types de passifs et d’engagements (par exemple les comptes clients) par leurs taux attendus d’échéanceou de décaissement (par exemple les retraits au guichet). Selon le niveau de volatilité, le montant retenu est plus ou moinsimportant. Par exemple, le niveau est maximal s’agissant des refinancements octroyés à moins d’un mois ; les taux de fuite sontpar contre plus faibles pour les retraits au guichet. Les sorties sont partiellement atténuées par des entrées de trésorerie (parexemple remboursement des crédits).Une fois identifiées les sorties et donc les besoins, il convient de déterminer le montant des actifs pouvant être cédés à moinsd’un mois pour honorer les engagements, soit des actifs liquides de haute qualité (numérateur). Les HQLA (high quality liquidassets) sont les actifs qui restent liquides sur les marchés en période de tensions, c’est -à-dire qu’ils peuvent être cédés sansdécote. Ils sont, pour la majorité d’entre eux, éligibles pour des opérations avec la banque centrale. Ils se décomposent en :- HQLA de niveau 1 : ces actifs sont plus liquides et de plus haute qualité, leur usage par les banques pour atteindre le ratioLCR n’est pas limité. Il s’agit principalement des réserves auprès de la banque centrale ou des titres négoc iables garantis pardes émetteurs souverains ou des banques centrales.- HQLA de niveau 2 : de moindre qualité, ces actifs ne peuvent représenter que 40% de l’encours d’une banque en HQLA. Ils sedivisent en HQLA de niveau 2A (certains titres d’Etat, obligations sécurisées, titres de dettes d’entreprise) et en HQLA de niveau2B (obligations d’entreprises moins bien notées, titres adossés à des prêts hypothécaires sur immobilier résidentiel, actions remplissant certaines conditions). Les HQLA de niveau 2B ne peuvent dépasser 15% du stock de HQLA.
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2.4 L’évolution de la seed money en 2013
Les flux d’investissement et de sortie de seed money se sont contractés en 2013, ce qui, selon la
direction, s’explique par un moindre lancement de nouveaux produits nécessitant la mise en œuvre
de seed money.
En outre, on observe dans le tableau ci-dessous une différence entre la structure des encours sous
gestion et celle de la répartition de la seed money par sociétés. Ainsi, Ossiam, H2O ou AEW Europe
consomment plus de seed money que leur poids relatif dans les encours.
Pour AEW Europe, qui représente 20% de la seed money en 2013 contre 3,5% des encours fin
d’année, ceci s’explique par la nature de l’activité et la durée plus longue des investissements à
réaliser (actifs immobiliers), conduisant à une immobilisation plus longue de la seed money.
H2O, société jeune, a pour sa part lancé un nombre significatif de nouveaux fonds nécessitant un
apport en seed money. Selon la direction, les bonnes performances des fonds et la collecte sur
H2O doivent permettre un désengagement rapide de NGAM.
En ce qui concerne Ossiam, les 27,2 M€ qui figurent dans le tableau ne constituent qu’une part de
la seed money mise à disposition de cette filiale. En effet, par accord NGAM doit apporter 200 M€
de seed money à Ossiam. Pour le reste (de l’ordre de 170 M€), NGAM prête des liquidités à la BGC
(Banque de Grande Clientèle, Natixis SA) qui investit cette somme dans les produits Ossiam. Ce
processus a été adopté pour des raisons d’impact sur le ratio de solvabilité, ces investissements
464,6575,3
489,6 489,8 508,3600,0
+6,6
+31,6
+0,2 +2,0 +8,1
+372,2
+358,4
+205,6
+247,3
- 268,2
- 475,6
-189,0 -255,4
Evolution de la seed money depuis 2010 (en M €)Sources : Résultats NGAM à fin décembre 2012 et 2013, Budget NGAM 2014
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classés au titre de trading par la BGC induisent une moindre exigence de fonds propres que s’ils
étaient directement investis par NGAM.
Par ailleurs, selon la direction, cette différence s’expliquerait par la capacité des structures plus
importantes à disposer de leurs propres moyens pour financer le lancement de nouveaux produits. Ainsi, NAM finance la création de produits nouveaux dans le cadre d’un besoin de diversification
des expertises avec ses propres moyens. Dès lors qu’il s’agit de créer des produits nouveaux pour
les réseaux ou les assureurs, ces derniers peuvent porter eux-mêmes l’ investissement initial.
La seed money est, pour un gérant d’actifs, un investissement à vocation « industrielle ». Son butest de permettre la création de fonds et le développement d’expertises de gestion nouvelle, pas
directement de réaliser des profits (schématiquement, malgré sa forme d’investissement par la
société de gestion, sa nature économique est différente d’un investissement pour compte propre).
- Dans la gestion de la seed money, l’entreprise a défini une limite de risque. Sont appliqués aux
investissements réalisés en seed money des scenarii reprenant l’ensemble des principaux
événements de marché défavorables (crise de 2007, crise de l’euro, …) des quinze dernières
années. Schématiquement est regardée quelle serait la perte réalisée si ces événements se
En M€ En % En M€ En % En Md€ En % En Md€ En %
AEW Europe 104,2 21,3% 101,5 20,0% -2,7 17,4 3,5% 18,0 3,5%
H2O Asset Management 79,5 16,2% 68,8 13,5% -10,7 1,5 0,3% 3,1 0,6%
Aurora* 20,1 4,1% 78,2 15,4% 58,1 7,2 1,4% 6,7 1,3%
Loomis* 55,0 11,2% 47,6 9,4% -7,4 135,1 27,2% 145,0 28,1%
AEW* 50,5 10,3% 46,8 9,2% -3,7 12,5 2,5% 13,4 2,6%
NAM 57,3 11,7% 41,9 8,2% -15,4 292,5 58,8% 291,0 56,5%
AlphaSimplex (ASG)* 32,9 6,7% 30,5 6,0% -2,4 2,2 0,5% 3,1 0,6%
Ossiam 24,4 5,0% 27,2 5,4% 2,8 0,6 0,1% 1,1 0,2%
Caspian Private Equity* 23,3 4,8% 21,2 4,2% -2,1 0,7 0,1% 0,9 0,2%
IDFC 7,4 1,5% 15,9 3,1% 8,5 3,7 0,7% 4,6 0,9%
McDonnell* 11,2 2,3% 14,0 2,8% 2,8 8,5 1,7% 9,6 1,9%Gateway* 15,2 3,1% 12,0 2,4% -3,2 7,6 1,5% 9,1 1,8%
Snyder* 2,3 0,5% 2,8 0,6% 0,5 1,4 0,3% 1,6 0,3%
Vaughan* 4,0 0,8% - - -4,0 5,9 1,2% 7,5 1,5%
Absolute Asia 2,5 0,5% - - -2,5 0,6 0,1% 0,6 0,1%
Total 489,8 100,0% 508,3 100,0% 18,5 497,4 100,0% 515,3 100,0%
Source : Résultats NGAM à fin décembre 2012 et 2013
Répartition de la seed money par affilié
*Encours fin 2012 et fin 2013 : calcul Ipso Facto à partir des montants en dollars convertis en euros au taux de 1,37815 pour 2013 (taux de changefin de période)
2012 2013 Total encours
fin 2012
Total encours
fin 2013
∆ 2013-
2012
(M€)
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produisaient de nouveau. La limite acceptée par NGAM est de 15% du RBE consolidé du
Groupe (soit environ 75 M€ en 2013). Fin 2013, ce taux est de 7,9%1.
- NGAM a également mis en place un dispositif qui s’apparente à une couverture du risque de
marché : un « overlay » géré par sa filiale américaine ASG (moyennant un coût). Ce dispositifporte sur la majeure partie des investissements en produits cotés (les autres, comme
l’immobilier par exemple, ne sont pas couverts). Chaque jour, NGAM adresse à ASG le prix de
marché de ces investissements. ASG prend, via des produits « futures » 2, des positions de
marché inverse. Ce mécanisme permet de neutraliser l’effet sur le résultat de la variation de
valeur des investissements dans la limite des variations de marché. Si un investissement sur-
performe ou sous-performe relativement à son marché, le revenu supérieur ou égal au
marché, non couvert par l’overlay, impacte les comptes de NGAM.
1 Selon le document de présentation des résultats à fin décembre au Conseil d’Administration du 11 février 2014 2 Il s’agit d’une catégorie de contrat à terme ayant pour objectif d’anticiper une potentielle baisse ou hausse des marchés. Les« futures » constituent ainsi une solution de couverture de portefeuille.
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1
Les résultats de l’UES en 2013
1.1 La contribution de l’UES aux résultats du Groupe
NGAM
La contribution de l’UES aux résultats consolidés du Groupe NGAM est établie sur le périmètre
NAM, NAMFI, AXELTIS, NAMFI, la succursale parisienne de NGAM SA Luxembourg, NGAM holding
(pour sa partie française)1.
1 La présentation qui nous a été adressée comporte un niveau de détail plus important qu’en 2012. Rappelons, par ailleurs, que
les chiffres 2011 sont un proforma 2012.
En M€ 2011 2012 2013 2011 2012 2013
Produit net bancaire (PNB) 393,5 370,6 373,3 2,7 1% 1 462,5 1 669,3 1 829,2 159,9 10%
Revenus bruts 746,4 700,1 716,7 16,6 2% 1 935,3 2 128,2 2 321,9 193,7 9%
Commissions de gestion et de conseil 641,3 576,8 574,1 -2,7 0% 1 768,3 1 922,7 2 100,8 178,1 9%
Commissions de mouvement 48,8 33,2 38,7 5,5 17% 59,5 39,5 48,2 8,7 22%
Autres revenus 56,3 90,1 103,9 13,8 15% 107,5 165,9 172,8 6,9 4%
Commissions de distribution - 38,7 77,5 38,8 100% - 44,6 82,6 38,0 85%
Autres revenus d'activité - 42,6 24,5 -18,1 -42% - 86,0 70,9 -15,1 -18%
Charges et produits d'intérêts - 4,2 1,7 -2,5 -60% - 4,0 2,0 -2,0 -50%
Gains ou pertes financiers (1) - 4,5 0,2 -4,3 -96% - 31,2 17,3 -13,9 -45%
Rétrocessions -352,9 -329,5 -343,5 -14,0 4% -472,8 -458,9 -492,7 -33,8 7%
Frais généraux (y compris
restructuration)-245,4 -244,6 -248,8 -4,2 2% 1 050,1 -1 207,0 -1 329,1 -122,1 10%
Résultat brut d'exploitation 148,2 126,0 124,5 -1,5 -1% 412,3 462,3 500,0 37,7 8%
Coût du risque -14,0 2,3 13,9 11,6 NS -13,8 2,0 13,4 11,4 NS
Résultat d'exploitation 134,2 128,3 138,4 10,1 8% 398,5 464,3 513,4 49,1 11%
Résultat sur actifs immobilisés - 3,7 - - - -0,2 4,5 -0,1 -4,6 NS
Amortization and Impairment 0,0 0,0 0,0 0,0 - -6,3 -10,1 -12,6 -2,5 25%
Résultat net avant impôts 134,2 132,0 138,4 6,4 5% 400,8 466,4 513,1 46,7 10%
Impôts sur le résultat -56,4 -53,6 -58,4 -4,8 9% -103,8 -126,4 -154,5 -28,1 22%
Résultat net avant intérêts
minoritaires77,8 78,4 80,0 1,6 2% 297,0 339,9 358,6 18,7 6%
Intérêts minoritaires - - - - - -4,0 -2,7 -6,0 -3,3 NS
Résultat net 77,8 78,4 80,0 1,6 2% 293,0 337,2 352,6 15,4 5%(1) Gains ou pertes sur instruments financiers et gains ou pertes nets sur actifs financiers (2) Hors restructuration
Source : Contribution aux résultats consolidés du Groupe NGAM (données de gest ion) au 31/12/2011, au 31/12/2012 et au 31/12/2013
Contribution de l'ensemble de l'UES aux résultats consolidés du Groupe NGAM
∆ 2013-2012
UES Groupe NGAM
∆ 2013-2012
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Après une baisse marquée en 2012, l’année 2013 se termine sur une contribution des sociétés de
l’UES au PNB consolidé du Groupe en légère augmentation à 373,3 M€, soit +1%. Celle-ci résulte
d’une légère augmentation des revenus bruts (+2%), neutralisée en parallèle par l’augmentation
des rétrocessions (+4%).
La hausse des revenus bruts se caractérise par plusieurs effets sur l’exercice 2013 :
- La stabilité des commissions de gestion et de conseil (-2,7 M€, soit -0,5%), qui traduit
principalement celle des encours sous gestion de NAM et, dans une certaine mesure, d’un
durcissement de la concurrence permettant aux clients institutionnels de négocier des tarifs à
la baisse.
- L’augmentation des commissions de mouvement (+5,5 M€, soit +17%), alors que les pratiques
de marché tendent à conduire à la disparition de ce type de commissions. Ce postecomptabilise principalement les commissions de RTO perçues par NAMFI ainsi que les
commissions de mouvements de NAM. Les commissions de RTO s’inscrivent en hausse de
3,0 M€ (cf. infra). Elles bénéficient, selon la direction, d’une part , de la reprise d’activité de la
filiale avec, en particulier, la hausse des volumes moyens de transaction sur les actions
(+12%) au deuxième semestre 2013 ; d’autre part, de la renégociation à la hausse des tarifs
avec effet au 1er juillet 2013 (sur les produits actions, taux et change). NAM enregistre
également une augmentation nette de +2,5 M€ du montant de ses commissions de
mouvement suite à la hausse des encours actions (effet marché favorable en 2013).
- Parmi les autres revenus, les commissions de distribution des entités de l’UES doublent en
2013 (+38,8 M€). Cette évolution s’explique principalement par l’activité croissante d’Axeltis,
notamment grâce à la hausse des encours consécutive à l’intégration de Sélection 1818 et
d’ Axa France Vie.
En regard de cette hausse, on note également une progression des rétrocessions (de 26,6 M€
pour Axeltis, cf. infra). En effet, rappelons que le rôle de la filiale consiste notamment à
percevoir les commissions pour le compte de ses clients et à les leur rétrocéder en ne
conservant qu’une marge.
Hors cet effet, la contribution de l’UES aux rétrocessions Groupe s’inscrirait donc en baisse plus
marquée que celle des commissions de gestion, du fait de la conjonction de plusieurs
phénomènes, en particulier :
• une modification du mix produit vers des fonds induisant moins de rétrocessions
(notamment suite à la décollecte dans les réseaux sur les produits actions qui affichent
le taux de rétrocession le plus élevé, 66%), produits qui sont en outre moins margés ;
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• des volumes de collecte tels que le taux de rétrocession est réduit. En effet, selon la
direction, en deçà de 50M€ de collecte le taux de rétrocession diminue (de l’ordre de
60% à 50%).
- Les autres revenus d’activité incluent, outre les retraitements de consolidation sur lesrefacturations intragroupe1, les revenus issus de l’activité de CTT de NAMFI, qui s’inscrivent en
baisse en 2013 du fait de conditions de marché nettement moins favorables que celles
constatées en 2012 (cf. infra).
- Le poste des gains ou pertes financiers reprend principalement des éléments du résultat
financier de NAM, qui inclut essentiellement les produits et charges financiers du portefeuille
NAM 2 (hors reprises de provisions comptabilisées en coût du risque), ainsi que les dividendes
perçus de Dorval. En raison de la gestion extinctive du portefeuille NAM 2 (cf. infra), ce poste
ne contribue que marginalement au PNB en 2013. L’ensemble du portefeuille a depuis étécédé, désormais il n’impactera plus le résultat de l’UES.
La stabilité du PNB des entités de l’UES dans la contribution aux résultats consolidés du Groupe
NGAM contraste avec la progression, constante, du PNB du Groupe depuis 2011 (+14% en 2013 et
+25% sur la période 2011-2013). Cette différence de rythme de croissance du PNB conduit ainsi à
une baisse relative du poids des entités de l’UES au sein du Groupe (en termes de contribution aux
résultats consolidés), de 27% en 2011 à 22% en 2012 puis 20% en 2013.
1 Comme nous l’indiquions dans notre précédent rapport, schématiquement, lorsqu’une entité du Groupe réalise une prestationde service pour une autre entité au sein du Groupe, il apparaît un produit pour l’une et une charge pour l’autre, qui doiventensuite être éliminées lors de la consolidation.
393,527%
370,622%
373,320%
1462,51669,3
1752,4 1829,21927,5
2011 2012 Budget 2013 2013 Budget 2014
Poids des entités de l'UES dans le PNB du Groupe NGAM (en M €)Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-13 et Résultats NGAM à findécembre 2012 et 2013. *Europe hors holding (données issues du
rapport d'activité NGAM).
UES (contribution comptes consolidés) Groupe NGAM
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- La hausse de +23% des rémunérations variables s’explique en partie 1 par la hausse des
résultats courants avant impôts sur lesquels sont indexées les rémunérations différées ;
s’ajoute également le versement d’un troisième tiers de différé. Le montant des rémun érations
variables hors différés croit également de +3,2 M€. Rappelons que ce poste comprend, outre
les charges de l’exercice (au titre de l’exercice antérieur), le montant des dotations aux
provisions au titre de l’exercice en cours et la reprise de provision dotée précédemment au titre
de l’exercice en cours (c’est également le cas pour les postes intéressement et participation).
Les autres charges d’exploitation diminuent en 2013 de -8%, avec en particulier :
- Une baisse plus sensible des frais informatiques (-4,2 M€ soit -13%) que de l’ensemble des
autres charges (-4,0 M€ soit -6%). Cette diminution des charges informatique s’explique, selon
la direction, par :
la sous-consommation sur les études en lien avec la contraction des coûts des projets
IT,
la baisse des charges liées aux market data suite au chantier d’optimisation mené en
2013,
et la baisse tarifaire obtenue dans le cadre du dernier processus budgétaire de la
production informatique Natixis.
- La baisse des honoraires s’explique à elle seule 60% de la baisse des frais généraux. Elle
résulte selon la direction d’une politique de contrôle des dépenses.
- Les frais de sous-traitance extérieure non informatique concernent, pour l’essentiel, des
dépenses portées par NAM relatives à la sous-traitance de valorisation et de reporting CACEIS.
Ce poste marque une baisse en 2013, en lien avec la légère baisse des encours de NAM
(-1,0 M€ soit -5%).
- Le poste des autres charges affiche un solde créditeur en 2013 (+16,1 M€) en raison des
produits enregistrés par la succursale parisienne de NGAM SA Luxembourg et par NGAM
holding (respectivement +11,3 M€ et +20,5 M€). Comme pour les autres produits, il s’agit
pour l’essentiel d’écritures de consolidation.
1 Selon document de présentation des résultats financiers au 31 décembre 2013 au Conseil d’Administration du 11 février 2014.
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Au final, le poids relatif de la contribution de l’UES aux frais généraux du Groupe NGAM continue
de diminuer tout en restant légèrement moins importante que celle au PNB. L’UES demeure par
conséquent en deçà de la moyenne du Groupe en termes de coefficient d’exploitation (en 2013,
67% pour l’UES contre 73% pour le Groupe NGAM).
Cet apparent équilibre entre poids relatif du PNB et des charges de l’UES dans le Groupe en
contribution aux comptes consolidés masque toutefois de grandes disparités dans la structure des
charges. Ainsi, l’UES porte 16% des frais de personnel totaux avec un poids relatif de 20% dans
les salaires et de 5% dans les rémunérations variables. Par ailleurs, l’UES contribue à hauteur de26% aux frais généraux et 37% aux frais informatiques.
L’ensemble des sociétés de l’UES achèvent l’exercice 2013 sur un résultat brut d’exploitation quasi
stable (-1,5 M€ soit -1%). La part de la contribution de l’UES aux résultats consolidés du Groupe
marque également une diminution en termes de RBE, l’UES contribuant désormais pour un quart
au RBE consolidé du Groupe.
245,4
23%
244,6
20%
248,8
19%
1048,0
1207,01289,4 1329,1
1392,3
2011 2012 Budget 2013 2013 Budget 2014
Poids des entités de l'UES dans les frais générauxdu Groupe NGAM (en M €)
Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-2013 et Résultats NGAM à findécembre 2012 et 2013 . *Europe hors holding (données issues du
rapport d'activité NGAM)
UES (contribution comptes consolidés) Groupe NGAM
148,236%
126,027%
124,525%
412,3462,3 463,0
500,0535,2
2011 2012 Budget 2013 2013 Budget 2014
Poids des entités de l'UES dans le RBE du Groupe NGAM (en M €)Sources : Rapports d'activité NGAM 2011-13 et Résultats à fin décembre
2012 et 2013. *Europe hors holding (données issues du rapportd'activité NGAM).
UES (contribution comptes consolidés) Groupe NGAM
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Ipso Facto Expertise – Examen annuel des comptes 2013 UES NAM Page 40
Pour la deuxième année consécutive le coût du risque est positif. Pour l’essentiel il est porté par
NAM et correspond à l’impact des reprises de provisions sur les titres du portefeuille NAM 2. Les
derniers titres de ce portefeuille ont été cédés en 2013, des conditions de marché favorables ont
effectivement permis une liquidation de l’intégralité du portefeuille plus rapide qu’attendue (alors
que le budget 2014 de NGAM prévoyait de solder le portefeuille NAM 2 et anticipait des pertes à
hauteur de 4,5 M€). De ce fait, les revenus ont été plus élevés que prévu en 2013 de +6 M€. Le
total des revenus, nets du coût de portage du portefeuille NAM 2 en 2013, s’élèvent ainsi à
12,9 M€ : +12,8 M€ de reprises de provisions sur titres (enregistré en coût du risque) et +0,1 M€
de produits des coupons, plus et moins-values et coût de portage.
Au total, la perte cumulée liée au portefeuille NAM 2 sur la totalité de la durée du portage s’élève à
-82,5 M€ pour NGAM.
Outre les reprises de provisions sur le portefeuille NAM 2, le coût du risque de NAM intègre
également des reprises sur les exercices antérieurs au titre d’éléments non récurrents à hauteur de
2,3 M€1, portant essentiellement sur :
- 0,8 M€ de reprises de provisions sur l’action commerciale ,
- 0,9 M€ au titre d’avoirs sur le site de secours informatique et de l’hébergement des
prestataires de la production applicative,
- 0,5 M€ de reprises de provisions sur la facturation CACEIS des reporting FCPE.
1 Selon le document de présentation des résultats financiers au 31 décembre 2013 au Conseil d’Administration du 11 février2014.
-36,2
-48,7
-5,9-1,4
-8,1
+4,9+12,9
-36,2
-84,9-90,8 -92,2
-100,3-95,4
-82,5
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Résultats du portefeuille NAM 2 (en M €)
produits ou charges de l'exercice impact cumulé sur le résultat
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1.2 La contribution détaillée des entités de l’UES
E n M €
2 0 1 1
2 0 1
2
2 0 1 3
2 0 1 1
2 0 1 2
2 0 1 3
2 0
1 1
2 0 1 2
2 0 1 3
2 0 1 1
2 0 1 2
2 0 1 3
2 0 1 1