rapport des activités de la st-camille au bénin - 2014
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Communauté Saint-Camille de Lellis
Association de prise en charge et réhabilitation des malades mentaux abandonnés dans les rues et villages.
Rapport d’activités 2014
[email protected] Bénin, mars 2015
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Table des matières
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 3
FAITS SAILLANTS ..................................................................................................................................... 4
CENTRES D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT ............................................................................................... 5
CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES MALADES MENTAUX D’AVRANKOU .......................... 6
CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES MALADES MENTAUX DE BOHICON .......................... 17
DÉFIS DES CENTRES D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENTS ...................................................................... 37
CENTRES DE REINSERTION .................................................................................................................... 38
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE DANGBODJI ......................................................... 39
FERME D’AGOITA .............................................................................................................................. 40
CENTRE DE REINSERTION DE CALAVI ............................................................................................... 41
DEFIS DES CENTRES DE REINSERTION .............................................................................................. 45
CENTRE MÉDICAL SAINT CAMILLE D’ADJARRA .................................................................................... 46
LES CENTRES- RELAIS ............................................................................................................................ 49
PERSPECTIVES ....................................................................................................................................... 51
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................. 51
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INTRODUCTION
La Communauté Saint Camille de Lellis est un mouvement catholique. Créée par un groupe de laïcs engagés, elle mène un combat contre toutes formes d’exclusion sociale. Elle cible en premier lieu les personnes mentalement malades traînant dans les rues, enchaînées ou clouées dans les bois dans les villages ou les villes, c’est là la préoccupation première de l’association ; elle accueille aussi tout malade accompagné par un parent. Elle combat également l’ignorance en matière de santé mentale, et fournit des efforts pour éradiquer les mauvais traitements dont les malades mentaux sont victimes dans la société. Elle est aussi une famille pour de nombreux malades qui sont soit abandonnés par leur famille dans la rue, soit qui n’ont où aller ou simplement perdu loin de leur famille. Ces personnes sont accueillies dans des centres où sont respectées leur dignité et leur liberté.
Les centres d’accueil sont la source vivifiante, le maillon fondamental de l’association. En tant qu’établissement de soins, ils demeurent les premiers points de contact des malades avec la structure Saint Camille de Lellis. Dès lors ils sont pris en charge tout au long de leur séjour dans les différentes structures de l’association jusqu’à leur réinsertion familiale et sociale où ils demeurent à la charge de l’association du point de vue traitement médicaux et fournitures de médicaments surtout de spécialité psychotique. Nous avons à ce jour trois centres de traitement des malades mentaux au Bénin (les centres d’Avrankou, de Bohicon et de Djougou), où sont aussi reçus les malades en externe.
Les centres de relais sont des annexes des centres d’accueil où sont déposés des médicaments pour les ex-pensionnaires déjà réinsérés en famille afin de réduire l’obstacle que constitue la distance. Chaque mois, ils reçoivent la visite d’un infirmier traitant. Nous avons seize centres de relais au Bénin.
Les centres de formation sont des centres créés pour l’ergothérapie, c’est-à-dire la mise en activité progressive des anciens malades au bout de leur séjour dans les centres d’accueil. Ces formations gratuites pour les anciens malades représentent une opportunité pour leur réintégration. Nous avons à ce jour trois centres de formation (celui de Dangbodji, d’Agoïta et de Calavi).
L’année 2014 est marquée particulièrement par le jubilé (les 10 ans) de l’Association Saint Camille du Bénin. Ce dernier à eu lieu à Avrankou où se trouve le premier centre Saint Camille de Bénin. Cette cérémonie a été honorée par la présence de la Ministre de la santé.
Compte tenue des pressions financières dues à un nombre croissant de malades, les responsables ont dû revoir à la hausse la participation qui est passé de 1 000 francs à 2 000 francs. Cette augmentation est entrée en vigueur le 14 octobre 2014. Avec un coût toujours des plus bas, les activités ont été maintenues. Cette année est marquée par une disponibilité satisfaisant des médicaments.
Le présent rapport fait le point des activités des différents centres de traitement des malades mentaux et des centres de formation.
FAITS SAILLANTS
Activités des centres d’accueil et de traitement:
Nombre de consultants 2 691 pour 34 172 consultations
Notons qu’un total de 3 107 malades ont été internés en 2014.
Le total des sorties des malades s’élève à 2 587 dont :
2 485 ont été réinsérés en famille soit 96,06% des sorties
44 dans les centres de réinsertion soit 1,70% des sorties
La pathologie la plus fréquente est la schizophrénie avec un effectif de 470 soit
17,47%
La toxicomanie concerne 140 malades soit 5,20%
Les centres de réinsertion ont accueilli 84 malades cette année.
L’hôpital d’Adjarra a reçu 106 malades de la St-Camille et effectué 10 707 consultations.
Les centres-relais ont reçu 1382 patients différents.
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CENTRES D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES MALADES MENTAUX D’AVRANKOU
1. PRESENTATION Le centre « PADRE PIO » d’Avrankou est à 7 km de la capitale Porto Novo, c’est le premier centre du Bénin. C’est un centre largement connu des populations de la région. Le centre PADRE PIO d’Avrankou a enregistré au cours de l’année 2014 :
- 998 consultants - 20 503 consultations - 856 réinsérés dans leurs familles respectives - 10 malades envoyés dans nos centres de formation
Le centre pour obtenir ce résultat, s’est appuyé sur des moyens humains et matériels :
2. RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES
2.1. Ressources humaines Liste du personnel 2 Médecins psychiatres expatriés saisonniers 2 Médecins généralistes 2 Infirmiers Diplômés d’Etat 3 Aides-soignants 2 Caissiers 1 Gestionnaire 1 Directeur 1 Directeur de personnel 1 Comptable 1 Opérateur de saisie 4 Agents d’entretien 5 Cuisiniers 2 Agents de guérite 1 Boulanger 1 Technicien à l’élevage 2 Maîtresses couturières 1 Maître tisseur 1 Maîtresse coiffeuse
Soit un total de 33 personnes
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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2.2. Ressources matérielles Les ressources matérielles du centre PADRE PIO sont constituées : - Des dortoirs pour l’hébergement des malades
- Une maison des sœurs - Un bâtiment administratif - Une pharmacie - Une chapelle - Un centre plurisectoriel de formation - Un bâtiment pour le personnel médical
3. ACQUIS
♦ Deux docteurs psychiatres expatriés viennent nous aider dans notre tâche.
♦ L’Association a payé sur ses propres fonds un (1) terrain avec une maison d’habitation qu’elle vient de réaménager afin de loger le personnel et autre.
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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RAPPORT TECHNIQUE
I. Pathologies les plus fréquentes
Pathologies Total (%)
Psychose aiguë non spécifiée (PANS) 169 16,93 Epilepsie 135 13,53 Etat dépressif 117 11,72 Psychose aiguë récurrente (PAR) 107 10,72 Dépression Psychotique 77 7,72 Schizophrénie 55 5,51 Psychose chronique non spécifiée (PCNS) 46 4,61 Psychose Délirante aiguë (PDA) ou BDA 43 4,31 Trouble Bipolaire I (TBI) 43 4,31 Démence 43 4,31 Toxicomanie 39 3,91 Syndrome anxio-dépressif 24 2,40 Psychose Hallucinatoire Chronique (PHC) 22 2,20 Alcoolisme 16 1,60 Etats névrotiques 16 1,60 Psychose infantile 15 1,50 Psychose puerpérale 9 0,90 Confusion mentale 5 0,50 Stress post traumatique/céphalées psychogènes 5 0,50 Psychopathie 2 0,20 Oligophrénie 2 0,20 Hystérie 2 0,20 Alzheïmer 2 0,20 Affection psycho organique 2 0,20 Paranoïa 1 0,10 Retard mental 1 0,10 Total 998 100,00
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Pathologies rencontrées
II. Répartition des malades selon l’âge
Tranches d'âge Total (%)
1 an à 4 ans 4 0,40 5 ans à 14 ans 58 5,81
15 ans à 24 ans 242 24,25 25 ans à 34 ans 315 31,56 35 ans et plus 379 37,98
TOTAL 998 100
169
135
117 107
77
55 46 43 43 43 39
24 22 16 16 15
9 5 5 2 2 2 2 2 1 1 0
20
40
60
80
100
120
140
160
180Ps
ycho
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Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Répartition des patients en fonction des tranches d’âge
III. Répartition des malades selon le sexe
Sexe Total (%)
Homme 475 47,60
Femme 523 52,40
TOTAL 998 100,00
Graphique : Répartition des patients en fonction du sexe
1 an à 4 ans; 4 5 ans à 14 ans; 58
15 ans à 24 ans; 242
25 ans à 34 ans; 315
35 ans et plus; 379
475 523
Homme
Femme
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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IV. Répartition des malades selon les pays d’origine
Pays d'origine Total (%)
Bénin 893 89,48
Nigeria 93 9,32
Togo 8 0,80
Cote d'Ivoire 2 0,20
Niger 1 0,10
Burkina Faso 1 0,10
TOTAL 998 100,00
Graphique : Répartition des malades selon le pays d’origine
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Bénin Nigeria Togo Cote d'Ivoire Niger Burkina Faso
893
93 8 2 1 1
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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V. Répartition des malades du Bénin selon les régions d’origines
TOTAL %
Ouémé 537 60,13
Atlantique 148 16,57
Plateau 138 15,45
Littoral 43 4,82
Mono 16 1,79
Zou 9 1,01
Couffo 2 0,22
893 100,00
Graphique : Répartition des patients selon la région
0
100
200
300
400
500
600
Oué
mé
Atla
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ue
Plat
eau
Litt
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Mon
o
Zou
Couf
fo
537
148 138
43 16 9 2
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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VI. Répartition des malades selon le cas
Cas Total
Consultants 998
Consultations 20503
VII. Répartition des malades selon la profession
Profession Total (%)
Ménagère 203 20,34
Elève 145 14,53
Informel 77 7,72
Commerçant 74 7,41
Couturier 46 4,61
Coiffeur/Coiffeuse 43 4,31
Sans emploi 42 4,21
Cultivateur 37 3,71
Etudiant 36 3,61
Mécanicien 31 3,11
Maçon/Carreleur 28 2,81
Enseignant 22 2,20
Fonctionnaire 20 2,00
Chauffeur 20 2,00
Menuisier 18 1,80
Corps habillé 14 1,40
Forgeron/Soudeur 8 0,80
Autres 134 13,43
TOTAL 998 100,00
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Graphique : Répartition des patients selon la profession
VIII. Tableau des mouvements
Mois Anciens malades Entrées
Total des
malades reçus
SORTIES
Total des
sorties RESTANT
Famille
Centres de
réinser- tion
Décès Sans avis
médical
Janvier 104 82 186 40 1 41 145 Février 145 86 231 37 2 1 40 191 Mars 191 82 273 65 1 1 67 206 Avril 206 78 284 73 1 1 75 209 Mai 209 78 287 84 1 85 202 Juin 202 72 274 75 1 76 198
Juillet 198 77 275 72 1 1 74 201 Août 201 68 269 58 1 2 1 62 207
Septembre 207 89 296 80 1 81 215 Octobre 215 89 304 92 3 95 209
Novembre 209 87 296 77 1 78 218 Décembre 218 110 328 103 2 3 108 220
Total 104 998 1102 856 11 10 5 882 220
0
50
100
150
200
250M
énag
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Elèv
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203
145
77 74
46 43 42 37 36 31 28 22 20 20 18 14 8
134
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Patients internés selon le mois
IX. RAPPORT SUR LA TOXICOMANIE 1- Répartition des toxicomanes selon le sexe
Sexe Total (%)
Homme 39 100
Femme 0 0
TOTAL 39 100
2- Répartition des toxicomanes selon la tranche d’âge
Age Total (%)
15 ans à 25 ans 20 51,28
26 ans à 35 ans 17 43,59
36 ans et plus 2 5,13
TOTAL 39 100,00
145
191 206 209 202 198 201 207 215 209 218 220
0
50
100
150
200
250
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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3- Répartition des toxicomanes selon la profession
Profession Total (%)
Elève 6 15,38 Etudiant 6 15,38 Sans emploi 5 12,82 Fonctionnaire 3 7,69 Mécanicien 2 5,13 Couturier 2 5,13 Coiffeur/Coiffeuse 2 5,13 Forgeron/Soudeur 2 5,13 Menuisier 1 2,56 Informel 1 2,56 Commerçant 1 2,56 Chauffeur 1 2,56 Maçon/Carreleur 1 2,56 Corps habillé 0 0,00 Cultivateur 0 0,00 Enseignant 0 0,00 Ménagère 0 0,00 Autres 6 15,38 TOTAL 39 100,00
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES MALADES MENTAUX DE BOHICON
1- PRESENTATION
Le centre LOUIS ET ZELIE MARTIN est situé à Bohicon, vers le centre-sud du Bénin, dans la région du Zou Colline. Il a enregistré au cours de l’année 2014 : - 916 consultants - 9810 consultations - 24 internes envoyés au centre de formation et de production agricole Pour obtenir ce résultat, le centre s’est appuyé sur des moyens humains et matériels :
2- RESSOURCES HUMAINES ET MATERIELLES
2.1. Ressources humaines La ressource humaine de ce centre est composé de : 1 Directeur 2 Médecins psychiatres ex-patriés saisonniers 1 Médecin généraliste 2 Infirmiers Diplômés d’Etat 5 Aides-soignants 1 Caissier 1 Gestionnaire 1 Secrétaire 7 Agents d’entretien 6 Cuisiniers 4 Agents de guérite Soit un total de 31 personnes
2.2. Ressources matérielles Comme ressources matérielles nous avons : Un bâtiment administratif Un bâtiment où sont hébergés les malades et le personnel Une cuisine Un réfectoire Une chapelle Deux voitures Deux motos
3- Acquis Réalisation d’un centre de formation et de production dans le village Agoïta, commune de Zogbodomey dont les travaux sont actuellement en cours de finition.
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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RAPPORT TECHNIQUE
I. Les pathologies les plus fréquentes
ETATS MORBIDES (BOHICON) TOTAL %
Schizophrénie 232 25,55 Dépression psychotique 164 18,06 Psychose Hall chronique 75 8,26 Epilepsies 69 7,60 PDA/BDA 66 7,27 Psychose puerperale 65 7,16 Démence 48 5,29 Etat dépressif 40 4,41 Toxicomanie 36 3,96 Psychose Maniaco-dépressive 29 3,19 Psychose Epileptique 27 2,97 Affection Psychosomatique 17 1,87 Stress post traumatique 10 1,10 Paranoïa 9 0,99 Psychose dépressive 8 0,88 Psychose infantile 7 0,77 Trouble comp/ dev l'enft/adolex 2 0,22 Alcoolisme 1 0,11 Manie 1 0,11 Oligophrénie 1 0,11 Psychose Carcerale 1 0,11 TOTAL 908 100,00
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Pathologies rencontrées
II. Répartition selon la tranche d’âge Tranche d'Age TOTAL %
0 à 11 mois 1 0,1
1 à 4 ans 5 0,6
5 à 14 ans 52 5,7
15 ans et plus 850 93,6
TOTAL 908 100
232
164
75 69 66 65
48 40 36
29 27 17
10 9 8 7 2 1 1 1 1 0
50
100
150
200
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Olig
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énie
Psyc
hose
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Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Répartition des patients selon la tranche d’âge
III. Répartition des malades selon le sexe
SEXE TOTAL %
Hommes (H) 452 49,8 Femmes (F) 456 50,2
TOTAL 908 100
1 5
52
850
0 à 11 mois
1 à 4 ans
5 à 14 ans
15 ans et plus
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : Répartition des patients selon le sexe
IV. Répartition selon le pays d’origine
PAYS D'ORIGINE TOTAL %
Bénin 884 97,36 Togo 19 2,09
Nigéria 3 0,33 Ghana 1 0,11 Niger 1 0,11
TOTAL 908 100,00
Graphique : Répartition des patients selon les pays d’origine
452 456
Hommes (H)
Femmes (F)
0
200
400
600
800
1000
Bénin Togo Nigéria Ghana Niger
884
19 3 1 1
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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V. Répartition des malades selon les régions d'origine
Région d'Origine TOTAL %
Zou 467 51,43 Collines 146 16,08 Mono 63 6,94 Couffo 59 6,50
Plateaux 59 6,50 Atlantique 56 6,17
Littoral 27 2,97 Borgou 27 Ouémé 3 0,33 Atacora 1 0,11 Donga 0 0,00 TOTAL 908 97,03
.
Graphique : Répartition des patients selon les régions d’origine
VI. Répartition selon le cas
LE CAS TOTAL
Consultants 908 Consultations 10797
467
146
63 59 59 56 27 27
3 1 0 0
50100150200250300350400450500
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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VII. Répartition selon la profession
Profession TOTAL %
Cultivateur 184 20,26 Elève 154 16,96
Commercant 109 12,00 Informel 106 11,67
Sans Emploi 79 8,70 Ménagère 74 8,15 Couturier 46 5,07 Etudiant 26 2,86
Fonctionnaire 25 2,75 Chauffeur 21 2,31
Eleveur 15 1,65 Mécanicien 13 1,43
Macon 11 1,21 Menuisier 9 0,99
Corps Habillés 4 0,44 Autres 32 3,52 TOTAL 908 100,00
Graphique : Répartition des patients selon la profession
184
154
109 106
79 74
46
26 25 21 15 13 11 9 4
32
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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VIII. Tableau des mouvements mensuels
Activités
Mois Anciens malade
s
Entrées
TOTAL
SORTIES
RESTANT Famill
e
Centre de réinsertio
n
Sans avis
médical
Décès
TOTAL
Janvier 157 78 235 75 25 100 135 Février 135 54 189 52 1 53 136 Mars 136 74 210 70 1 71 139 Avril 139 66 205 63 63 142 Mai 142 63 205 59 3 62 143 Juin 143 65 208 61 1 62 146 Juillet 146 96 242 90 1 91 151 Août 151 72 223 70 2 72 151 Septembre 151 87 238 85 1 86 152
Octobre 152 89 241 86 86 155 Novembre 155 73 228 70 2 72 156 Décembre 156 91 247 89 1 90 157 TOTAL 157 908 1065 870 25 12 1 908 157
Graphique des malades internés selon le mois
135 136 139
142 143 146
151 151 152 155 156 157
120
125
130
135
140
145
150
155
160
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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IX. Rapport sur la toxicomanie
1- Répartition selon le sexe
Sexe Effectif
Hommes 37
Femme 0
2- Répartition selon l’âge
AGE TOTAL %
5 à 14 ans 15 à 25 ans 22 59,459 26 à 35 ans 9 24,324
36 ans et plus 6 16,216 TOTAL 37 100
3- Répartition selon la profession
PROFESSION TOTAL %
Cultivateur 9 24,32
Elève 5 13,51
Chauffeur 3 8,11
menuisier 3 8,11
Etudiant 1 2,70
Sans emploi 1 2,70
commerçant 1 2,70
AUTRES 14 37,84
TOTAL 37 100,00
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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CENTRE D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENT DES MALADES MENTAUX DE DJOUGOU
1. Présentation du centre
Le centre Saint Louis Marie Grignion de Montfort « Oasis d’amour »de Djougou. Situé au nord du Bénin, sur la route de Parakou ;il se trouve en face du centre de charité des Camilliens. L’Oasis d’Amour de Djougou est le troisième centre d’accueil et de soins des malades mentaux au Bénin.
Nous avons enregistré pour l’année 2014
785 consultants 2872 consultations 7 malades ont été transférés au centre de réinsertion à Bohicon et Avrankou 759 bénéficiaires réinsérés dans leurs familles respectives 3 anciens malades sont actuellement en formation (en 4èmeet en 2ième au collège et en
2ème année d’infirmerie) à Djougou.
Afin de pouvoir mettre en place les différentes activités citées ci-dessus, le centre nécessite des ressources humaines et matérielles.
2. Ressources humaines et matérielles
2.1. Ressources Humaines Le personnel est constitué d’une équipe de 39 personnes dont :
1 Directeur 2 Infirmiers Diplômés d’état 4 Aides soignants 1 Hôtesse de caisse 1 Gestionnaire 9 Agents d’entretien 9 Cuisinières 3 Gardiens 1 Chauffeurs 2 Meuniers 2 Jardiniers 1 Pharmacienne 2 Interprètes 1 Classeur
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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2.2. Ressources Matérielles
Les ressources matérielles du centre comprennent :
Des locaux séparés destinés à l’hébergement des hommes et des femmes Un bâtiment administratif Une maison principale pour la communauté Un bâtiment d’hébergement destiné à l’accueil des étrangers Une chapelle Une grande salle de réfectoire Trois véhicules de types : Une camionnette MITSUBISHU, Une voiture FIAT, Une moto SANYA.
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RAPPORT TECHNIQUE
I. Tableau de répartition mensuelle des malades selon leurs pathologies:
Pathologies Total %
Schizophrénie 183 23,3
Epilepsie 137 17,5
Bouffé Délirante Aigue 133 16,9
Toxicomanie 65 8,28
Trouble Bipolaire 56 7,13
Dépression Psychotique 42 5,35
Etat Dépressif 33 4,2
Démence autres 32 4,08
Psychose Hallucinatoire Chronique 18 2,29
Affections psychosomatiques 15 1,91
Psychose Puerpérale 12 1,53
Psychose Infantile 11 1,4
Etat Névrotique 9 1,15
Hystérie 8 1,02
Retard Mental 7 0,89
Manie Délirante 5 0,64
Paranoïa 5 0,64
alzheimer 5 0,64
Stress-Post Traumatique 4 0,51
Autisme 3 0,38
Syndrome Anxio-dépressif 2 0,25
Total 785 100
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Graphique : de la répartition selon les pathologies
II. Tableau de la répartition mensuelle des malades selon l’âge
TOTAL % 0 /4ans 11 1,40 5/14ans 52 6,62
15/34ans 424 54,01 35 et + 298 37,96 TOTAL 785 100,00
183
137 133
65 56 42 33 32
18 15 12 11 9 8 7 5 5 5 4 3 2 0
20406080
100120140160180200
Schi
zoph
réni
e
Epile
psie
Bouf
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Aigu
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essif
11
52
424
298 0 /4ans
5/14ans
15/34ans
35 et +
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique : de la répartition selon la tranche d’âge
III. Tableau de la répartition mensuelle selon le sexe
TOTAL % Hommes 370 47,13
Femmes 415 52,87 TOTAL 785 100,00
IV. Tableau de répartition mensuelle des malades selon leurs pays d’origine
Pays d’origine TOTAL %
BENIN 614 78,22 TOGO 95 12,10 NIGERIA 51 6,50 BURKINA-FASO 12 1,53 GHANA 1 0,13 Niger 1 0,13 AUTRES 11 1,40 TOTAL 785 100,00
370
415 Hommes
Femmes
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Graphique : de la répartition selon le pays d’origine
V. Tableau de répartition mensuelle des malades selon les régions
Régions TOTAL %
DONGA 324 41.02 BORGOU 148 18.48 ATACORA 110 14.65 COLLINES 19 2.42 ALIBORI 15 1.91 ATLANTIQUE 4 0.51 ZOU 3 0.38 OUEME 2 0.26 LITTORAL 1 0.12 couffo 1 0.12 PLATEAU 0 - MONO 0 - AUTRES 158 20.13 TOTAL 785 100,00
0
100
200
300
400
500
600
700614
95 51
12 1 1 11
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Graphique de la répartition selon la région d’origine
VI. Répartition selon le cas
cas Effectif
Consultants 785
Consultations 2872
0
50
100
150
200
250
300
350 324
148
110
19 15 4 3 2 1 1 0 0
158
Series1
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VII. Tableau de répartition mensuelle des malades selon la profession
Profession TOTAL %
Ménagère 244 31,08 Cultivateur 147 18,73 Elève 76 9,68 Eleveur 54 6,88 Sans-emploi 44 5,61 Couturière 32 4,08 Enseignant 27 3,44 Commerçant 18 2,29 Revendeuse 16 2,04 Etudiants 14 1,78 Employé 11 1,40 Macon 8 1,02 Chauffeur 8 1,02 Soudeur 8 1,02 Coiffeur 8 1,02 religieux 6 0,76 Menuisier 6 0,76
Corps habilles 5 0,64
plombier 5 0,64 réparateur 5 0,64 peintre 2 0,25 Gardien 2 0,25 Cuisinier 2 0,25 Autres 37 4,71
TOTAL 785 100,00
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Graphique de la répartition selon la profession
VIII. Tableau des mouvements mensuels des malades dans le centre
Mois
Anciens Malades Entrée Total Sorties (D)
TOTAL MALADES SORTIES
Restant dans le centre
(A) (B) C(A+B) En Famille
Dans un Centre de
Réinsertion
Sans avis
Médical Décès E(C-D)
Janvier 155 43 198 50 0 0 0 50 148 Février 148 64 212 43 0 0 1 44 168 Mars 168 79 247 59 0 4 0 63 184 Avril 184 74 258 65 0 3 0 68 190 Mai 190 80 270 60 1 2 0 63 207 Juin 207 58 265 68 0 1 0 69 196 Juillet 196 60 256 68 1 2 0 71 185 Aout 185 59 244 70 2 1 0 73 171 Septembre 171 65 236 65 3 3 2 73 163 Octobre 163 72 235 72 0 2 1 75 160 Novembre 160 72 232 67 1 2 2 72 160 Décembre 160 59 219 72 0 2 2 76 143 TOTAL 155 785 940 759 8 22 8 797 143
244
147
76
54 44
32 27 18 16 14 11 8 8 8 8 6 6 5 5 5 2 2 2
37
0
50
100
150
200
250
300M
énag
ère
Culti
vate
ur
Elèv
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Sans
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Autr
es
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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Graphique des patients internés selon le mois
IX. Rapport sur la Toxicomanie 1. Tableau de répartition mensuelle des toxicomanes selon le sexe
TOTAL %
Masculin 62 96.875 Féminin 02 3.125 TOTAL 64 100
2. Tableau de répartition des toxicomanes par tranche d’âge
Tranche d’âge Effectif % 0-4ans 0 00
5-14ans 0 00 12-24ans 15 23.44 25-34ans 27 42.19
35ans et + 22 34.37 TOTAL 64 100%
148 168
184 190 207
196 185
171 163 160 160 143
0
50
100
150
200
250
Janv
ier
Févr
ier
Mar
s
Avril
Mai
Juin
Juill
et
Aout
Sept
embr
e
Oct
obre
Nov
embr
e
Déce
mbr
e
Centres d’accueil et de traitement de DJOUGOU
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3. Tableau de répartition mensuelle des toxicomanes selon leur profession
Profession TOTAL %
Cultivateur 25 39.06 Eleveur 9 14.06 Elève 5 7.82 Revendeuse 3 4.69 Etudiant 3 4.69 Ménagère 2 3.12 Chauffeur 1 1.56 Soudeur 1 1.56 Autres 15 23.44 TOTAL 64 100
DÉFIS DES CENTRES D’ACCUEIL ET DE TRAITEMENTS
De nombreux parents abandonnent toutes les charges de leur malade au centre : peu de visites et de prise en charge en matière de santé
Des centres sont surchargés ; plusieurs malades dorment dans les aires communes L’ouverture du centre de Tokan est en attente pour satisfaire la population de la
région de Calavi Les dépenses (alimentation, salaires, etc.) pèsent sur les centres et c’est par la
solidarité entre les centres que l’essentiel est pourvu pour le bon fonctionnement des centres.
L’affluence des religions autochtones de penchant évangélique dans la zone, et l’ignorance non coupable de la grande population en matière de psychiatrie ne facilite pas toujours le suivi des malades. Nombreux sont ceux qui croient que l’envoûtement est la source de la maladie, donc nécessité de délivrance de la personne atteinte par des pratiques inhumaines (enchaînement, jeûne, tortures de tout genre). Tout ceci est à l’origine d’un nombre croissant de malades dans les villes et villages d’où l’accroissement des difficultés financières et matérielles des centres ; les dépenses deviennent très onéreuses ce qui pousse le centre à demander auprès de divers partenaires et institutions un appui financier et matériel.
Une autre difficulté rencontrée se situe dans le cadre du traitement médical. Beaucoup de malades abandonnent le traitement pensant qu’ils sont guéris ou encore découragés d’avoir à suivre un traitement sur un long terme malgré les sensibilisations effectuées
La maladie mentale n’étant pas acceptée dans la culture locale, crée un rejet des familles de leur malade. Ceux-ci se retrouvant donc dans des conditions d’errance.
CENTRES DE REINSERTION
Centres de réinsertion
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CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE DANGBODJI
Le centre de Dangbodji dispose de plusieurs sections à savoir : 1- Section Education Programme éducation des adultes : Remise à niveau scolaire et alphabétisation en
français Education de base : Economie sociale et familiale – Education à la citoyenneté
2- Section Artisanale Batik et teinture Couture Tissage Coiffure Fabrique de savon 3- Section Transformation alimentaires Boulangerie
I. COUTURE BRODERIE
C’est une école de formation professionnelle qui s’occupe de ce secteur. Elle suit le cycle scolaire. Au début de l’année 2014 elle a un effectif de 10 apprenants dont 3 nouveaux, il faut noter qu’aucune libération n’a été enregistrée au cours de cette année mais c’est en projet pour 2015.
II. LE TISSAGE
Ce secteur attire plus d’un à cause de sa rareté dans le milieu. Il est piloté actuellement par une femme dont les compétences ne sont pas à démontrer. Ce secteur comprend ce jour 3 élèves. On y fabrique des tenues hommes et femmes, des nappes de tables, des torchons etc.
III. LA BOULANGERIE
Les activités ont démarré effectivement le 15 Juillet 2007 de part sa productivité elle a libéré plus de 83 femmes du chômage car ces dernières arrivent tous les matins chercher du pain pour aller le revendre en ville. Avec à son actif 15 personnes, ce secteur ne cesse de fournir des efforts nécessaires pour accroître son revenu de jour en jour dont 4 nouveaux apprenants.
Centres de réinsertion
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IV. BATIK ET TEINTURE
Les activités ont démarré effectivement en Janvier 2009. Cette année 2014 ce secteur comprend 4, le même nombre que l’an dernier.
FERME D’AGOITA
À Agoita, à 45 km du centre de traitement de Bohicon, se trouve la ferme d’apprentissage agricole et d’élevage. Près d’une quarantaine d’hommes y travaillent. Culture maraîchère, production vivrière (maïs, manioc, riz), palmiers à huile viennent soulager peu à peu les besoins alimentaires dans les centres. L’objectif ici est double : permettre aux malades d’apprendre un métier et contribuer à nourrir les nombreux malades de la St-Camille en produisant suffisamment de céréales, de poissons, de bananes et de légumes. Cette ferme souhaite aussi faire des profits avec la transformation de l’huile de palme. Par le fait même, elle favorise l’apprentissage des malades, leur permettant de se réinsérer socialement. Après une année d’activités, l’objectif d’indépendance alimentaire n’est évidemment pas atteint, mais les efforts soutenus continuent dans ce sens.
Voici quelques résultats pour 2014 :
Production de 10 sacs de maïs
Première et deuxième transformation, huile rouge et huile blanche, huile de palme et huile de palmiste. Il y a eu plantation de 850 pieds de palmiers en 2014 et la vente de 4 bidons d’huile rouge.
Trois récoltes de bananes cette année pour 51 régimes et plantation de 1600 pieds de bananiers.
Le potager quant à lui a fourni en légumes les malades du centre : piments, basilic, grande morelle, gombo et crin crin.
Ressources humaines et matérielles
Ressources humaines
3 agriculteurs 1 mécanicien 2 cuisinières 1 aide-soignante
Centres de réinsertion
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Ressources matérielles
Dortoirs pour l’hébergement des malades Bâtiment administratif Une chapelle Airs de travail Bâtiments de rangement pour la machinerie. 2 tracteurs 5 machines et 2 fours pour la transformation de l’huile 1 machine pour la transformation du manioc, presses et tamis.
CENTRE DE REINSERTION DE CALAVI
1. PRESENTATION Le centre de Calavi est un centre destiné à la formation professionnelle des malades stabilisés dans le but de leur autonomisation, leur réinsertion et aussi de leur responsabilisation. Les apprenants actuels sont tous logés au centre. Les formations sont gratuites. Elles concernent : la couture, le batik, le tissage traditionnel de pagnes, le tissage de nattes. C’est aussi un centre de prise en charge psychiatrique où les malades sont vus en externe. Le centre est choisi pour être l’administration centrale du Bénin et des dispositions sont prises dans ce sens (préparation de locaux, centralisation des informations). Situation géographique du centre: Ville Calavi(Bénin) à 7 km du centre de Cotonou, quartier Sêmê à 4 minutes de marche du groupe scolaire "Le Faucon".
Compte tenu des présences passagères de nouveaux malades ou de malades rechutés l'effectif du centre avoisine fréquemment 30 personnes tout le monde compris.
2. PERSONNEL Comme responsables du centre:
il y a :
01 directrice, 01 infirmières 01 secrétaire 01 comptable 01 formateur en Batik 01 couturière 01 formatrice de tissage de nattes traditionnelles
En tout 8 personnes.
Centres de réinsertion
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3. SOINS NEUROLEPTIQUES
Les soins psychiatriques sont au cœur de l’existence de la Saint Camille. Les responsables veille à la prise des neuroleptiques, le personnel soignant est disponible pour apporter son concours pour la stabilisation des malades mentaux
1. Les internes Ce sont en quasi-totalité des apprenants. Ces derniers sont tous stabilisés et jouissent
pleinement de leurs facultés. L’environnement leur est favorable pour la prise des médicaments, ce qu’ils font sans réticence.
2. Les externes Les externes constituent la branche des soins psychiatriques du centre. Certains sont
logés au centre mais le plus souvent pour de brefs séjours juste le temps qu’ils retrouvent un peu de lucidité ou une place dans un centre d’accueil et de traitement.
Les activités en chiffres
a) Cas
TOTAL
Consultants 398
Consultations 3 286
b) Répartition selon l’âge
Tableau de la répartition selon les tranches d’âge
Femmes Hommes TOTAL
0-4 ans 0 3 3
5-14 ans 5 5 10
15-34 ans 113 101 214
35-54 ans 87 50 137
55 ans et + 23 11 34
TOTAL 224 166 398
Centres de réinsertion
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Graphique de la répartition selon l’âge
c) Répartition selon la région d’origine
Région Effectif Allada 27 Calavi 149 Cotonou 96 Ouidah 23 Autre 103 Total général 398
Graphique de la répartition selon la région d’origine
3 10
214
137
34
0-4 ans
5-14 ans
15-34 ans
35-54 ans
55 ans et +
27
149
96
23
103
Effectif
Allada
Calavi
Cotonou
Ouidah
Autre
Centres de réinsertion
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4. ACTIVITES DU CENTRE
Les ateliers se veulent des lieux d’apprentissage et à même temps des sources de revenus ce qui les pousse à être dynamiques. Les différents ateliers ont démarrés en Janvier 2013 et ont poursuivi sans interruption leurs activités jusqu’à présent.
1. Batik
Effectif des apprenants : 08
C’est le principal atelier en termes d’effectif. Les produits destinés à la vente sont exposés dans une salle d’exposition. De part son originalité, cet atelier est un espoir pour une bonne réinsertion.
2. Couture
Effectif des apprenantes : 02 Si au mois de juillet 2014, les deux principales formatrices sont parties, une troisième est restée pour pérenniser l’atelier. Un atelier qui a toute sa raison d’être vu la sollicitation de la couture dans le pays, il est porteur.
3. Tissage de nattes
Effectif des apprenants : 05
Trois nouveaux cas ont été enregistrés au cours de l’année. La clientèle est constituée de nouveaux malades à interner mais aussi de personnes externes.L’atelier a besoin de tabourets et de métiers quand on sait qu’un seul métier sur les deux fonctionne bien. Cet atelier propose des produits dont l’usage est largement répandu parmi la population, il n’est donc pas à négliger.
4. Tissage traditionnel de pagnes
Le tissage de pagnes traditionnels amputé de sa formatrice au mois de juillet 2014 a succombé plus tard quand le remplaçant de la formatrice est parti pour Damgbogi, un autre centre de réinsertion de la saint Camille situé à Avrankou. Les apprenants au nombre de 02 ont été transférés l’un à l’atelier de Batik et l’autre à l’atelier de tissage de nattes. A la fin de l’année cet atelier reste fermé.
Centres de réinsertion
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5. COMPTABILITE
Dans l’objectif de centraliser toute la gestion des comptes de la Saint Camille dans un même outil, un fichier de comptabilité basé sur Excel a été mis au point et validé. Il est le document de base de toutes les comptabilités des différents centres du pays. Chacun des centres continue de faire sa gestion et envoie son rapport à Calavi où sont regroupés les chiffres pour une gestion globale.
6. FORMATION EN INFORMATIQUE
Cet atelier intéresse certains malades curieux de découvrir le monde informatique et d’être de ceux qui ont des notions dans ce domaine.
7. ALPHABETISATION
Soucieux d’intégrer les malades dans une société moderne en perpétuel progression, les responsables de la Saint Camille ont initié l’alphabétisation. Cette alphabétisation concerne pas moins de 15 personnes. Car une réinsertion véritable ne peut se faire sans les capacités de comprendre, de lire et d’écrire. Les cours se poursuivent et des progrès ont été réalisés.
DEFIS DES CENTRES DE REINSERTION Des ateliers sont peu connus et privé de la sorte d’une clientèle conséquente
notamment ceux du batik et de la couture de Calavi et de Dangbodji. Diverses actions doivent être mises en place pour augmenter la rentabilité des centre
de réinsertion. L’ouverture de la boulangerie de CALAVI est en vue pour 2015
Centre médical d’ADJARRA
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PRÉSENTATION
Situé à une dizaine de kilomètres de Porto Novo, la capitale du Bénin, ce centre médical est ouvert depuis février 2013. Il offre des services aux malades de la St-Camille et à toute la population en général, surtout les plus démunis.
Il est composé d’une consultation d’ophtalmologie, un service d’optique, avec montage des verres sur place, un service de médecine générale, où il est possible de consulter un médecin ou un infirmier, les soins étant assurés par une aide-soignante. Ce service connaît une activité modérée. Pour l’heure nous assurons plus des soins de dispensaire que de véritable hospitalisation. Le centre offre aussi un service de maternité qui à l’instar de celui de médecine est ouvert 24h/24h. Trois sages-femmes et trois aides-soignantes en composent l’équipe. Au plus fort de l’activité, nous avons réalisé 65 accouchements dans le même mois. Toute grossesse à risque, ou tout accouchement jugé dangereux est référé dans d’autres centres dotés de blocs opératoires.
Ressources humaines Liste du personnel
1 directeur 1 médecin 3 sages-femmes I infirmière diplômée d’état (IDE) 2 infirmiers brevetés d’état(IBE) 4 aides-soignantes 1 pharmacien 1 échographiste 1 technicien en optique 1 technicienne en ophtalmologie 1 préposé de nuit à la caisse et à la pharmacie 1 gestionnaire 1 caissière 1 cuisinière 1 gardien de nuit 1 préposé à l’entretien
Pour un total de 22 employés.
CENTRE MÉDICAL SAINT CAMILLE D’ADJARRA
Centre médical d’ADJARRA
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Rapport technique
Services de l’hôpital
Service Consultations
Maternité 3902
Accouchements 513
Echographies 973
Médecine 3940
Ophtalmologie 1379
Total 10707
Services donnés aux malades de la St-Camille en 2014
J F M A M J J A S O N D
Maternité 2
Médecine 0 28 10 13 7 4 2 0 3 0 7 3
Ophtalmologie 0 2 1 5 6 4 1 0 2 0 3 3
total 0 30 11 18 13 10 3 0 5 0 10 6
Pour un grand total de 106 visites par les malades de la St-Camille.
Centre médical d’ADJARRA
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Graphique des services pour les autres patients.
Centres relais
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Les centres-relais sont des structures de soins généraux déjà existants, qui acceptent de recevoir et de traiter les malades mentaux de leur région. Les soignants qui reçoivent ces malades possèdent peu de compétences en santé mentale et acceptent d’être formés et conseillés afin de venir en aide aux malades qui errent dans leurs rues.
L’objectif majeur de ces centres-relais est d’amener les soins à proximité des populations souffrant de troubles psychiatriques et neurologiques.
Ces centres sont possibles grâce à la précieuse collaboration des religieuses qui accueillent les malades, aux psychiatres membres de la SMAO, Santé mentale en Afrique de l’Ouest et au personnel dédié de la St-Camille. 16 centres-relais ont offert des évaluations et des soins en 2014.
Voici un tableau les identifiant et permettant de voir le nombre de malades mentaux reçus pour l’année 2014.
N° Villes au Bénin Nombres de malades différents reçus en
2014 1 Calavi 398 2 Ouidah 33 3 Come 31 4 Lokossa 73 5 Azove 71 6 Dassa 28 7 Glazoue 21 8 Sokponta 112 9 Save 179
10 Bante-Pira 57 11 Savalou-Agbon 40 12 Parakou 42 13 Ina 40 14 Kakikoka 63 15 Natitingou 132
Ville au Togo 16 Kara 62
Total 1382
LES CENTRES- RELAIS
Centres relais
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Certains centres ont commencé à recevoir des malades dès janvier 2014 alors que d’autres seulement en novembre, ce qui explique en partie la grande différence entre les chiffres.
Le centre de Calavi est accessible tous les jours ce qui explique le nombre élevé de malades comparable aux chiffres des services externes des centres d’accueil et de traitement
Cette deuxième année d’existence des centres-relais fut principalement consacrée à la pérennisation des centres existants et au développement des nouveaux. Deux équipes mobiles ont visité les centres pour offrir consultations et formation. Trois psychiatres ont uni leurs expertises pour écrire le premier guide clinique et thérapeutique, qui vient soutenir les infirmières, infirmiers et le médecin dans l’exercice du diagnostic.
Défis pour 2015
Plusieurs contacts ont été pris avec des responsables de communautés religieuses catholiques possédant une infirmière, afin de poursuivre l’expansion du programme en 2015. Une session de formation par les psychiatres de SMAO est prévue les 8 et 9 mars 2015 pour améliorer les services des centres existants et soutenir l’ouverture des nouveaux.
Les défis sont nombreux. Il est nécessaire d’améliorer le suivi des patients lorsque ceux-ci partent des centres de traitement pour retrouver leurs familles et recevoir leur traitement au centre-relais.L’éducation des familles et des proches est primordiale pour que les malades mentaux soient dirigés vers les centres-relais et reçoivent leur traitement tous les mois. La lutte contre les croyances qui limitent le recours aux soins psychiatriques adéquats ne doit prendre aucun repos.
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PERSPECTIVES En plus de maintenir les services déjà en place à un nombre croissant de
maladies qui viennent chercher des services dans nos centres, voici quelques uns des défis de l’ONG ST-Camille pour l’année 2015
Le centre de Tokan ouvrira probablement ses portes au cours de l’année 2015.
Le reste des bâtiments viendra par quête des dons de financement (logement des malades, cuisine etc.…)
A Djougou, le futur projet du centre est de créer une structure socioprofessionnelle afin de permettre aux bénéficiaires de suivre une formation (couture, coiffure, élevage, agriculture, peinture, tissage et autres…) dans un centre de réinsertion pour qu’ils puissent devenir autonomes et de s’autogérer.
a Saint Camille souhaite développer d’avantage de centres de relais pour rapprocher les médicaments des patients
A Agoïta, l’Association vise l’accroissement de la production agricole dans le but d’assurer l’indépendance alimentaire
La visibilité de la production des ateliers à Calavi et à Dangbodji par la construction de petites boutiques au bord des rues
Dans le but d’améliorer la collecte des données sur les patients, nous visons la mise en place d’un nouveau système d’information sur les malades.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier nos fidèles et précieux partenaires ainsi que nos nouveaux collaborateurs. Vous êtes nombreux et dans le souci de n’oublier personnes, nous allons nous contenter de vous dire un grand merci, à vous amis de l’Allemagne, du Bénin, du Canada, de l’Espagne, de la France, de la Hollande, de l’Italie et de la Suisse. Nous espérons que vous vous reconnaissez et que vous savez que sans vous, cette œuvre extraordinaire ne pourrait être possible.
Notre dernière reconnaissance va aux malades et à leur famille pour leur exemple de courage et de détermination à suivre le traitement et vivre avec leurs maladies.
Que la grâce de Dieu nous accompagne et soutienne notre engagement envers la St-Camille.
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ORGANIGRAMME DE L’ASSOCIATION SAINT CAMILLE DU BENIN
PCA:Ahongbonon Grégoire
Responsable centre d'Avrankou et de
Dangbodji: Sr Rosette
Responsable centre de Bohicon: Daniel
Responsable centre de Djougou: Gildas
Responsable du centre de Calavi:
Florence
Responsable du centre de santé
d'Adjarra: Rodellec Thierry
Responsable du centre d'Agoïta: Paul
Directeur des ressources humaines:
Amadji Innocent Johanna Poisson
Félix Allissou Constantine